La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 08 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mp4vh5f01x/
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Mardi 3 Juin 1915 N" 211 Mardi 8 Juin 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Mont&gn e-aux-Herbes-Potagères, J3PS U2CEZLXijEfë BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES —,. --.mvraKrre;?- ? \?kZ.mii25œiE8(S^C'~l:<*xzsxx J La petite ligne. ? ? ? T 7 7 I .îv. O.^-^î 5 Réclame avant les annonces 1 .Ou ANNONCES Corps du journal 4.00 I Faits divers 3.00 j Nécrologie 2.00 LA GUERRE 309° jCMir de guerre I Depuis bientôt un mois, à propos do In ■ çuerre dans l'Ouest, la mèmu constatation - revient presque journellement sous notre plume : celle de l'opiniâtreté de la lutte engagée au nord d'Arras. Elle est une fois do plus en situation, aujourd'hui- Lo communiqué allemand que nous avons publk hier et les dépêches de Paris du 5 mettent en lumière l'intensité do l'action qui s( ■poursuit dans celte région, efi ces doc** "ments s'accordent à dire qu'elle a valu <£u: tFrançais certains avantages près de Saji chez et à Neuville. Les combats continueri flans lo secteur Soucliez-N eu ville, comme aussi au sud de cette dernière localité. Sur lo restant du front, rien à signaler ♦ « * I Les communiqués de Berlin et de Vienm du G, les seuls que nous possédions i l'heure actuelle, laissent la situation dan: {Est à peu près inchangée à l'est de Prze Bmysl. Les Austro-Allemands y sont arrivé; ■très près do Mosciska, mais ne sont pas ■jusqu'ici parvenus à l'occuper. C'est la •«preuve de l'acharnement do la résistance Hdc-s Iïusses sur la route do Lemberg. 1 Dans la vallée du Dniester, sur leque 3l©3 Russes se sont retires et dont ils dé ■fondent les tOles de pont, on so bat ai ■nord-est de Strij pour le passage du fleuve Bjjrès do Zurawno. Au sud do cette localité. |la région située au nord do Kalusz sur k H&iwkà est signalée comme ayant été k jKhéâtre d'un engagement sérieux que le.-^■.ustro-Allemands disent s'être terminé i Beur avantage. ■ Sur le Pruth, rien n'est survenu do nou-Bvcau, pas plus qu'en Pologne, où la per-•isisîance du ,,statu quo" commence à sur-aferendro et ne paraît plus guère devoir du--Jrer longtemps. Sur le Niémen, Berlin nous ■apprend que des détachements russes ont ;;«étu répoussés sur la ligne Wilki-Sapies-Hgyschky, à 15' kilomètres au nord-ouest de VKowno. Sur la Dubissa, on constate le dé-■yeloppoment d'une offensive allemande dans la région do Sawdyniki, à 25 kilomètres ^au nord de Eossieny, tandis qu'à 18 kilo-'«bijlics au sud-est de cette villo les Eusses ^onfc attaqué dans lo secteur d'Ugiany. II l7*11 ce qui concerne la guerre austro-ita-|®liennc, dont nous ne savons encore rien ■aujourd hui par Home, les nouvelles de ■Vienne disent que les combats d'artillerie ■gagnent en intensité le long do la frontière «du Trentin, sur le plateau do Lavaronc- ■ Folgaria, ainsi que dans la vallée de ■l'isonzo. Lo long do cetto vallée, où nous ■avons naguère fait prévoir que les hostilités so développeraient le plus rapide-^■incnt, V ienno signale des combats sérieux ■sur le Montenero, à l'est do Caporetto, ■comme aussi près de Sagrado, au sud de HGrradisca. SUR MER ! Londres, 6 juin : ■ La premièro enquête sur l'explosion d< » »Princess Frene" à Sheerness a eu lie; ■relativement à la mort d'un ouvrier élec I" ■uiicion, tué sur un navire, à 400 mètres d: fiiaviro explosé. | jary a estimé que „la mort est due ; Hes blessures provenant d'une explosion d pause incertaine". f L'enquête sur la mort d'une autre vie tipio, l'ouvrier de la marine Turner, a ét ©journée. Deux autres enquêtes ont abouti à la de plaration qu'une victimo mourut du cho d une pièce do métal et qu'une autre expiré soudainement par arrêt du eœui causé par l'explosion du navire. (Athènes, 5 juin : [ Le capitaine du vapeur gTOc „Anatolio' a avisé les autorités du port de Volo qu'i avait roncontré un sous-marin allemand qu: 6 était approché à une distance de quelques milles. L'„Anatolio" arbora aussitôt le pavillon grec et le sous-marin repartit. I Londres, 6 juin ; I r Ix!s a™ries du Vapeur „Osania", do la ■ Cunard Lino, sont très importantes. Il s'esl d,°„npcu 1u.° le nav»'0 n'eût été détruit. 120 pompiers avec 18 pompes ont oombattu efticacomont l'incendie, qui est du a la malveillance. i Ymuiden, G juin : Dans la mer flït Nord, TOe mine s'esl pnso dans las filets du chalutier à vapeui ..KaUand X", d'ïmuiden. Lorsque l™Ppï chouis ont voulu couper le câblo d'acier bour dégager la mine, celle-ci a explosé. chalutier, rentre au port, ne paraît im avoir souffert. ^ | Flcssingue, 5 juin : l-o paquebot ,,Princcss Juliana" vient de pitrer au port. Des passagers racontai! Mue' vendredi, à minuit, le navire se trîi-jj'^t à quai à Tilbury Docks lorsqu'il] a ™ attaqué par un aéroplane allemand Ve-fant do la direction de Gravœend. |I.< •aube a lancé 5 bombes autour du panne quatre de cos'bombes ont fais exjblo-8,f'A; la cinquième, tombée à 10 métras i fmo du navire, n'a pas explosé. Il ni' a Jf" Cil da dégâts1, mais l'émotion af ét( ivo parnî, pa6sagers . pius;eurs jim. ^ s° sont évanouies. , P?nso «lue l'aviateur allemami a oui! fMij-c sauter un navire chargé de tiv- tVmi a-.ar"'-lrr.é ■' uno "ontaino do mètresfiie 'oit ou était la ,,Prinsess Juliana". > Londres, G juin : \ Les romorqueura „Enamàv» et „Stat6- fcnf la° no*4, t0rpi"6s' ks 3 ct l ^ (m sauvés. Los «mww» 0,!t: LonrJres, o ju;n . ét>'' tm.n?ii' "f? 15 remorqueurs ont Kuvés r ' 103 équipages ont été /?xno auh'° information, 2 ehalu-ont été coulés près de Lo-svs et nn remorqueur a été coulé près des îles d'Or-kney par un sous--marin allemand. Londres, 5 juin : Lo schooner troia-nyâts ,,Fermo", qui so rendait de Copenhague à Bristol, chargé do bois, a été brûlé par les Allemands. 1/équipage a eu lo temps do prendre place dans les canote. Londres, 5 juin : Cinquante-trois hommes de l'équipage du ' „Yona", vapeur de 3,3-1-0 tonnes, apparte-> nant à. la ligne Wilson, et 9 hommes d'un chalutier d'Aberdeen, ont été débarqués hiei à Kirlcwall. Quatre liommos du „Yona'J ont été blgss^ô ^^ le , shrapneils. TERMES MILITAIRES ' ' La giieri;o domino cu^l^^nfoinerifr'" Toutes les préoccupations. Plus quo jamais ou s'interesse aux choses militaires et, plus souvent qu'à leur tour, les stratèges on 5 chambre, et môme Ijs autres, se heurtent à L des termes dont ils connaissent à pou près ' la signification, mais dont ils ignorent .absolument l'origine. Aussi croyons-nous 5 leur être agréable en faisant avec eux une 1 ' petite promenade philologique à travers les termes militaires los plus usités. « _ ♦ ♦ Et d'abord, qu'est-ce quo P^iméo" ? L'armée est l'ensemble des troupes régu-' lièros d'un Etat. Elle se subdivise on ,,corps u'arméo", expression qui n'a guère besoin d'explication. Au moment do la mo-; bilisation, on donno le nom d'armée aune ■ concentra! (en de troupes réunies sous un même commandement supérieur, comportant en général six corps d'armée. ^ La première subdivision d'un corps» d'ar-mee est la ,,division", formée ello-mCme de deux ou trois brigades avec artillerie, génie et charroi. Tout le monde connaît le sens ; du mot „division". Moins explicite est celui du terme ,,brigade", corps de troupes composé de deux régiments; Ce mot dérive de l'italien ,,t>ri-gata" (société, bande) et que d'aucuns Rapprochent-, non sans raison d'ailleurs, du i mot brigand qui a la même racine, L savoir 1 italien ,,briga" signifiant dispute, et ■ ,,brigare" qui veut dire lutter, d'où est venu -lo verbe briguer (lutter pour 1. obtention de •quehjue poste). Lo mot brigade a donc un (caractère foncièrement combattif et militaire. ; Il n'en est pas do moine du m-jfc „régi-^nent", du latin ,,rogimontum'', qui signi-fio action de régir. L'emploi do ce mot thns son sens actuel ne date que du seizième siècle. Usité d'aborc] en Espagne, il servait à désigner, au delà des Pyrénées, ta circonscription territoriale. Il passa de là on Gascogne, puis dans le Nord de la franco- pour signifier uno réunion do bandes armées sous la conduite d'un seul chef. . ,,"Bataillon", subdivision du régiment, vient du mot bataille, dérivé de battre, de -m.Ame que le mot ,,batterie", primitivement 1 synonyme de rixe et qui s'entendit ensuite t d'un groupe qui se battait. Par extension, lo mot batterie fut appliqué à l'ensemble de • plusieurs canons mis eu position les uns à côté des autres, et enfin à une subdivision : d'un régiment d'artillerie. Beaucoup plus pacifique est la dénomination „compagnie", mot qui, dès loXYIosiè-?lo» s'appliquait aux sociétés commerciales■ [ 'l no devint d'un usage courant dans l'ar- • méo qu'au début dix XVIIe siècle. Ce mot, i.' dérivé du latin „companium" (du préfixe ï„cum" et de „panis" pain), désigne une 'rcunion d'hommes mangeant le pain ensem-û îble, sens assez adéquat aux mots compagnonnage et compagnon. ; j Da.ns la cavalerie, nous avons comma a faction du régi mer. 1',, escadron" qui^ ori- naîromenft, signifiait une troupci placée en carré, ainsi que l'indique le mot italien b jjfquadra", carr De même origine sont i ^ m°ts ,,escadre" pour la flotio de mer , et ^escadrille" pour la flotte aérienne. « ♦ * Aux diverses armées, corps d'armée ou fraction de ceux-ci s'applique 'le terme gé-, nepque de „troupe". Concernant l'origine , .CG m°^ — grammatici-certant —• les. uns le dérivent du mot latin ,,turba" foule, les autres d'une racine germinique „tran", qui veut dire trot; on a lo choix. Jj0S hommes do troupe sont des „mili-tairo-r , mot qui vient du latin ,,miles", au p.urie. „milites", qui veut dire guer-/fier • philologues ont abandonné l'in-, terpretation de Varron qui le faisait déii-'ver du mot „mille" (nombre); ils le rapprochent plutôt d'un radical indo-germanique (en grec homilos), qui veut dire tas ou assemblée. De même provenance est le mot „mihce". ,,Soldat" vient de solde. Au moyen a^o on «appelait „soli datus" l'homme qui se faisait payer ses services par des „soldi" (petito monnaio italienne, du} latin „so=idi" pièces d'or et d'argent de diverse valeur/ De là le mot solde, rétribution donnée aux soldats volontaires avant l'existence du service personnel, et le terme désigne encore la rétribution des soldats d'aujourd'hui. Le premier grade qu'on obtient dans L armée est celui de „caporal", on italien »capo", du latin „caput", tête. Parmi les », sous-officiers", mot qui s'explique de lui-I 11 y a lûvij de siignaler lo; ,,tegent" . ^i latin „serviens" (servant, servi'.eurj ,dé- 'Sa -datant du XVII° «celo et 1', ad-juclant , ue „adjuvaro" (aider). ' vVrrV'0 vocable „officier" n'a-vait non de militaire, n vient du latin moyenâgeux „oîficiariuS», emolové do F ? cfviî CCoq n'otf^ -1 P°Ste ^ fonctionnaire E}ViL. Co ncsfc Partir do la guerre de adoption "actSeflo.0 fut pns dan5 Son lieu" („en.put". en latin), il Mt la compagnie. Si tout lo monde sait que le mot ..moi'or" i (c'est-à-dire plus grandi) vient du latin on ûgnore généralement que sa signification wulitairo fut empruntée au XYle siècle à l^jpagnol ,,Mayor". ,,colonel", de l'italien „colonncllo", vienfSdo colonne d'armée. Au-o&çstls du colonel, nous avons les officiers g^n^iraux. Ce terme indique que le auo* ,,gébtol" est une ellipse, co mot îiccompa^nant originairement un aufcro terme, fournie par exemple commandiint^ générait' Par abréviation, il finit par être cinufoyé seul, sauf dans certains grades encore usités aujourd'hui, comme lieutenant général, général de division, etc. Lo titre suprême de l'armée, le ,,îûaré« chaîat", titre aujourd'hui aboli dans l'armée française, a étyinologiquement parlant une origine plus modeste encore que celle du mari do Madame Sans-Gêue, simple trou-; pior parvenu, comme on sait, au grade de j maréchal de Franco. Le vieux mot celtique ; ,,mara,siicale" vient de „marah", cheval, el > do „scale", domestique, et ne signifiait au-tro chose qu'un palefrenier, un serviteur do l'écurio, comme qui dirait de nos jours \ lo maréchal ferrant. Peu à peu le maréchal ? aevnit un fonctionnaire préposé aux écuries 3o l'armée et le terme finit par désigner !c plus haut grade dans la hiérarchie militaire, tel le Feldmarschall dans l'armée " -allemande. Au général correspond pour la manne l',,amiral". Le mot-, qui nous est venu de l'Orient par l'Espagne on 1500 („almi-rante"), dérive du terme arabe ,,amir a] n ihr", qui signifie commandant sur mer. Pour les autres grades do la marine, on emploie des termes analogues à ceux usitée dans l'armée de terre. Selon l'arme dont les troupes se servent principalement, on répartit l'armée en fcroia catégories : cavalerie, infanterie, artillerie. Le mou ,,infanterie", vient d'Espagne pour désigner la fantassin qui, au Vile -siècle, était] considéré comme le meilleur guerrier du monde. Le nom espagnol ,,infante", page, fantassin, vienti lui-même du latin ,,infans", enfant, qui ne saib parler (,,non fare"). L3 Uirma ,,cavalerie" dérive du mot italien „cavalla", cheval, lequel donne un sens plus noble au mot latin ,,caballus-", qui signifie rosse, plutôt que fier coursier. Beaucoup plus antique est le mot ,,artillerie"; il existait. avant l'invention de la poudre. D'aucuns ont rapproché ce mot du latin ,,arcus", qui veut dire arc; mais les expressions provençales „artilha", ouvrage :1e fortification,, et ,,arfcilharia", canon, indiquent clairement quo le mot artillerie dérive du latin ,,ars", la forteresse, dont les défenses sont des ouvrages d'art. L'artilleur estv donc un artiste, qui dessert le ,,canon", en italien „cannono", du latin „canna",qui signifie tuyau. Dans les trois armes, il y a des troupe? d'élite, nommées la garde, „guarda", pn italien et en espagnol. Comme groupes l'élite nous trouvons, par exemple, en Bel-•rique les ,,grenadiers". Cotte dénomination existait déjà au XYIo siècle (italien ,,gra-naticri"). C'étaient des hommes chargés de lancer des g-ronades à main — revenues d< nouveau on faveur dans la jirésente guerre — c'est-à-dire des projectiles chargés de balles, d'une formation analogue au fruit du même nom. Au début, lies grenadiers étaient répartis parmi les troupes d'infanterie, ot co ^ n'est quo plus tard qu'on en Forma des régiments spéciaux. Bien entendu les fiers grenadiers belges n'ont jamais eu pour objot exclusif do jeter des grenades. Comme dénomination particulière, nous avons encore lo „fusilier" (do fusil) et les ,,mousquetaires'' (porteurs do mousquets). Co dornior nom est emprunté au règne animal : on appelait mousquet un petit» épor-vier dressé pour la chasse et dont la poitrine portait de petites taches semblables ï\ des mouchos (en latin „musca"). Lo fusi-lier fut l'homme auquel on donna un briquet en acier (en italien „fociio" briquet) remplaçant l'ancienne arquebuse, arme ' de* arquebusiers. Comme fantassins nous avons enfin les „pionniers" (do pion, paysan). C'éfeiienl 011 Paysans qu'on employait au trefois à l'établissement des ouvrages dà fonsifs, tranchées, etc. Lorsque plus tu'd on forma des troupes spéciales chargées cîc ces travaux, elles reçurent lo nom do pion-niors, dénomination remplacés dans les pavs latins par celle do troupes du génie. Le „train", enfin, qui s'occupe du ravitaillement et du charriage, vient du non traîner (en latin „t-rahere"). Dans la cavalerie,nous avons tout d'abord les „cuirassicr3", mot qui était connu dès lo XYe siècle, parce quo les hommes ainsi appelés; portaient la cuirasse, ou tout; au au moins un bouclier en cuir. Un siècle plus tard, on connut les ,,dragonis". Les troupes portant ce nom furent formées par Henri IV et portaient un dragon dans leur étendard. Le mot ,,hussard" est d'origine hongroise et n'a aucun rapport avec l'arme ou l'unifornu des troupes portanb co nom.Hussard, en hongrois, (do hùs'a 20), veut dire vingtième, parce que au XVe siècle, le roi Mathiao Corvin, ayant eu besoin do soldats, il ordonna la levée d'un cavalier que l'on appela hussard, par enaquo groupe d'une vingtaine do maisons. Quant au mot „uhlan", qui vient de Pologne, et qui désignait à l'origine un cavalier léger tartare; il provient du terme „oghlan", qui .'signifie jeune homme. Le „shapska", porté par les uhlans, do même que par les „lanciers" belges (mot dérivé de lance, ces soldats étant armés do cetfc arme), c'est un mot turc, venu par la Jlus sic en Pologne, où Je shapska, qui veu! dire chapeau, devint à la longue le couvre-chef national. * * ♦ L'explication du mot shapska" nous amène naturellement à celle d'autres terme* particuliers do la langue militaire, te1 le que „colbao", la coiffure du grenadier, oui est un mot d'origine orientale et signifie à proprement parler un bonne1, do velours. i Lo mot ,,obus" vient île 1 allemand\,lêai^ bit.-îe", ancienne nent .,Uaub?iifzc". duielièfiuc ,,iroui':iieei" qui veut diro obusier. italiens eepondant le font dériver du nom- du marqli-; deji'Ji Obizz.i, à qui l'on attribue l'invention de cet engin. Le mot „monitôr' employé dans la marine et qui veut di'O avertisseur, e.:;t le nom donné à un tfpo de navire utilisé-pour la première fois en 1^2 pendant la- guerre do sécession aihô-rieaine. Tout le monde sait quo le pro^ee-t'ie appelé „shrapneli" est bnpt-sé ain^du non:! do son inventeur le eolonel an^f;W:i Shcapnell, qui en vulgarisa l'us^-;e>:i ÏW®. Expliquons encore le mot ,,e:-oarm:nr';)o'' qui vient do l'italien „scarmiccia" (foçin^ des mots jjScara", sourd, et pmucoja';^ abri). Dans le mot „caserne", nous retrouvons lo toi-nie italien ,,casa-'i', maison, qui se retrouve également dans casemate, „matic" venont do \,matta", obscur, caché. Enfin, la machine infernale sous-marine déjà employée en 1805 par l'anglais Fui ton, la ,,torpille" dont on parle tant pendant la guerre actuelle, doit son nom au poisson appelé „torpedo", torpille, qui possède un appareil électrique entre la base do la tête, los branchies et los nageoires ventrales, grâce auquel l'animal envoie des décharges suffisamment fortes pour engour-I dir la main qui le veut saisir ou pour î tuer les autres poissons. On voit que le ! terrible projectilo répond parfaitemçjil-À-son I nom-. ^— DÉPÊCHES DIVERSES 9 JJjâdrid, 6 juin : 4' la suite d'uno polémique entre les journaux radicaux francophiles et la ,,Tri-buiia", organo germanophile, M. Blauco, ditecteur du journal radical „E1 Domingo", s-'ast rencontré avec M. Thomas Barros, i rSjictcur ^La ^enejaniefty-a. ' eJ lieu aii'sabre?^!. BLin^oaeto touché aJ bras efc M. BêÛtos a reçu une blessure à|la tête. : • * * £ Athènes, 6 juin : \ -Les pourparlers engagés par le gouvcA-ribment avec la Banque nationale, on vu^ do la conclusion d'une avance prlîvl.soivp de Ô millions do francs, sont à la veillé d'aboutir; mais los négociations qui avaient été entamées avec ' cîes capitalistes amérj-cains au sujet d'un empTunt tto' fflCp lions de francs semblent avoir échoué. / Paris, 6 juin : La commission du budget a adopté une motion de MJM. Klotz ot Dariac tondant à co quo le gouvernement français recherche dès à présent les moyens de rendre efficace le ravitaillement de la population civile, en donnant aux préfets le droit, notamment, do faire appel dans la plus large mesure aux approvisionnements de siège constitués par l'autorité militaire dans le camp retranché do Paris. ♦ * * La Haye, 6 juin : Les gares de la frontière hollando-alle-DV Tjie ont roju l'ordre do ne plus laisser ertir'er dans lo pays de wagons français ou belles venant d'Allemagne. Lès locomotives Néerlandaises no peuvent, dans aucun cas, être utilisées pour lo transport de ces wagons. Exception est faite pour les wagons do marchandises belges qui se trouvaient en Hollande lorsque la guerre a éclaté el cjui portent, à côté do la mention ,,Eita1 belge", l'inscription ,,S. S." (St-aatsspoor- wegen). Ces wagons resteront en service. * * « Londres, 5 juin : Lo correspondant russe du ,,Times" constate que la chute do Przcm'ysl no décide pas définitivement du sort do la bataille do Ga-licie. Toutefois, il affirme qu'il est indispensable que l'armée russe reçoive de plus grandes quantités do munitions el . d'équipements. L'industrie russe n'est pas à même do suffire à ces besoins, et il esi certain que si l'on no trouve pas lo moyen d'approvisionner l'armée russe, coile-ci de vra forcément adopter une attitude défensive.Les Russes so consolent do la perte de Przemyal en disant que l'ennemi n'a pas pris une place forte, mais bien un ensemble de ruines. Lo correspondant du „ Times" estime qu'aussi longtemps que le front du Dniester reste intact et que rien do grave no se passe sur lo San et sur la ligne d'IIussa-ko\y, los positions russes restent défendables et qu'il n'y a pas de danger quo leur front soit enfoncé et leurs armées dis» persées. ♦ * # Calais, 5 juin : Un avion a survolé aujourd'hui la ville et a lancé plusieurs bombes. Les dégâts sont peu importants. Une personno a été tuée. ♦ * * Londres, 6 juin : Lo duc de Dcvonshiro a été nommé lord civil de l'Amirauté. « Paris, 5 juin : La Chambre a commencé hier la discussion du projet de loi Dalbiez, concernant une répartition plus justo et une meilleure utilisation des hommes mobilisés et mobilisables. Après les explications du rapporteur, M. Pate, la Chambre s'est ajournée. Des personnalités industrielles d'uno compétence indiscutable ont adressé une lettre aux présidents des Commissions de l'ar-méo de la Chambre et du Sénat, dans la-quolle ils font ressortir que l'organisation des industries travaillant pour la défense du pays est actuellement excellente et quo lo personnel est complet et en nombre suffisant.' L'adoption du projet de loi Dalbiea amènerait la mobilisation d'un certain nombre do techniciens, ingénieurs et ouvriers spéciaux, d'où danger de désorganisation et perturbation possible. Aussi est-il indispensable de donner au projet de loi uno forirje telle quo la marche industrielle dos usines ne soit pas compromise. ❖ * Lisbonne, G juin : L'ex-président- Aria go demeurera désormais à Barcelone avec son fils, qui a été blessé au' moment où il a Voulu déc adré son père, lors du mouvement révolutionnaire.* tt * -Lunéville, 7 juin : Malgré le feu des canons et des mitrailleuses, un tauhe a pu jeter dimanche deux bonvjes sur Luné ville. La première n'a causé quo des dégâts matériels, mais la seconde a fait beaucoup «do victimes. On a compté 7 morts et U blessés. Deux.autres taubes ont survolé la ville l'après-midi, mais ils ont dû se retirer rêvant lo tir des en nous. » * j QPéuïOguad, 4 juin : Le gouvernement russe convoque la olassa do 1916 sous les drûpeaus, " COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands 'Berlin, 7 juin (Officiel) : Thcâtro de la guerre à l'Ouest. Sur lo penchant est de la hauteur do LoreU-e, les Français ont renouvelé leurs attaques dans Vaprès-midi et la^ soirée; elles se- sont toutes écroulées sous notre feu. D'autres tentatives d'attaquer pendant la nuit ont été arrêtées dès lo début. Au sud-est do ïièibuterno (à l'est de Doulxns), l'ennemi a attaqué co matin sans succès. Lo combat n'y est pas encore achevé. Une attaque des Français, entreprise, sur uno grando étendue de front, au nord-ouest do Aloutin sous Touvent (nord-ouest de Sois-sons), a été repousséo x>i'6squo partout,sauf à un endroit où l'ennemi a atteint nôs tranchées de première ligne et où l'on so bat encore. Notre position près do Va»t-quo'is, au sud-est do Varennes, a été attaqué© hier soir. Malgré l'emploi de bombes , incendiaires, qui ont asperge nos tranchées d'un liquide brûlant légèrement* les Français n'ont pu pénétrer dans notre position, j Ils ont regagné leurs tranchées après avoir ! subi do fortes nertes. Théâtre de la guerre à l'Est. Au nord! do Kurschany, notre cavalerie a forcé lo passage du Windau et progressé vers lo sud-est. Au sud-esb de Ivurtowiany et dans la région à l'est de Sawdyniki,notre offensive a fait d)3 bons progrès. Nous avons capturé 3,34.0 nouveaux prisonniers et 10 mitrailleuses. Au sud du Niémen,nous avons chassé l'ennemi de la rive du fleuve jusqu'à la ligne de Tolausie à Sapiezysaki. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Au cours des combats de Prze&iysl,nous avons fait 33,S05 prisonniers. A l'est do Przeinysl, les Alliés continuent leurs combats victorieux et, au nord-iouest do Mosciska, ils ont rejoté l'ennemi sur la Wisz-n ia. Des détachements de l'armée du général von Liusingen ont passé lo Dniester près de Zurawno et ont pris d'assaut les hauteurs do la rive du nord-est. Plus au sud, la poursuite de l'ennemi a atteint la ligne Nowica-Ivaîusz-Tajnasowcs. Le nombre des prisonniers est à présent de plus do 13,090 t »*. Vienne, 7 juin (Officiel) s j Front russe. Hier, à l'est de Przomysl, I03 Alliés «ont arrivés près de Mosciska et ont nris d'assaut Starzawa. En Pologne russe, la situation n'a pas changé. Les troupes alliées venant de la région do Strij et poursuivant l'ennemi vers l'est, ont enlevé la tête do pont de Zurawno sur lo Dniester et ont infligé une nouvelle défaite à l'ennemi au nord do Kalusz. Dans la région du Prutn, les combats continuent. Front italien. Dans la région-frontière du Tyrol et de la Carinthie, les hostilités se bornent à uno canonnade ennemie inefficace ; l'ennemi évite 1 le voisinage immédiat do nos positions. Dans la région de Lavarone-Folgaria, notre grosse artillerie commence a canonner les forts ennemis de la frontière. Dans lo territoire du littoral, le duel d'artillerie augmente d'intensité. Pendant les combats : du Kani, les Italiens ont subi des pertes considérables. Sur lo penchant sud do la montagne, nous avons trouvé 3(p ennemis Hués. Les Italiens ont été repoussés avec des pertes près de Sagrado, où ils ont essayé de passer l'isonzo. * * * ' Constanlinople, 7 juin (Officiel) : 1 Sur le front des Dardanelles, dans le secteur de Sedd-ul-Bahr, uno bataille très violente s'est engagée lo 4 juin à midi ; elle commença par une attaque ennemie, gagna tout le front et, après une durée do 2 jours à peu près, aboutit, dimanche matin, à un succès de nos armes, grâce à la contre-offensive énergique do notre aile droite. L'ennemi a dû regagner en désordre ses anciennes positions, après avoir subi des pertes très fortes. Do samedi à dimanche matin, nous avons capturé 17 mitrailleuses, un grand nombre d'armes et beaucoup do matériel de guerre. L'ennemi, après avoir été repoussé sur notre ailo gauche, a lancé toutes ses forces contre notre aile droite, mais nos contre-attaques l'ont obligé à se retirer dimanche matin ; il n'était plus en état do continuer son offensive désespérée. Près d'Ari-Burnu, dans la nuit du 5 au 6 juin, l'ennemi a attaqué désespérément notre aile droite en se servant de grenades à main ; il y a été également repoussé en subissant des jjertes. Sur les autres fronts, rien d'important. ^ —, CommimiqiiÔ3 des armées alliées Paris, 5 juin (Communiqué officiel do 15 heures) : Dans la nuit du 4 au 5, l'ennemi a effectué trois violentes contre-attaques contre la sucrerie de Souches et les tranches au nord et au sud. Il a été repoussé et a subi de grosses perte*. Nous avons enlevé un poste ennemi au nord-ouest de Cabaret-Kouge, situé à un kilomètre au sud de Souciiez. Au nord d'Arras, rien do nouveau à si. gnaler. * • * Paris, 5 juin (Communiqué officiel de •3 heures) : Dans la région au nord d'Arras, nous tenons maintenant, à l'intérieur do Neuville, plus de la moitié de la partie nord et : toute la partie est, soit à peu près les deux tiers du village. Nous avons égale-mont gagné 450 mètres dans la partie nord du Labyrinthe et légèrement progressé au centre do cet ouvrage où la lut'jj se poursuit sans arrêt. Sur tout lo front du sec-, <eur, le combat d'artillerie, notamment à Lprotto, à Neuville et au Labyrinthe, a é& d'une extrêmo violence. Pétrograd, 5 juin (Officiel) : Dans la région eôtière, le 3 juin, les fusillades ot les canonnades habituelles ont continué. Dans la direction d'Olty, il y a eu des combats d'avant-gardes et d'avant-postos. Une tentative faite par les Turcs pour avancer près d'Arkins a été repousséo jxir notro feu. Nous avons également repoussé des détachements do couverture turcs près de Wus et. à l'ouest d'inckham. Dans la direction d'Oitytckai et de Sevry-khai, des attaqués turques ont- été repoussées. Près do Sarykamysh et de Khorassau, iui de nos détachements d'avant-garde a repoussé l'ennemi qui tentait d'avancer. Dans la région de Malashgert, nos troupes ont repoussé les Kurdes do Pschai dans la direction ouest, après leur avoir tué GO hommes. Les Turcs, rojetés au sud do la région do Malashgert, vers Khanyk, ont été forcés à la retraite près do Doryk. Dans la région de Wan, les combats con-i inuent pour la possession de la chaîne do montagnes do Dschawlaba. Dépêches diverses Axel, 5 juin : Un biplan anglais a été obligé d'atterrir ici par suite d'une panne do moteur. L'avion venait du côté d'Ypres. Les doues: aviateurs ont é.té internés. ♦ * * Milan, 5 juin : Le calme est rétabli à Milan. Toutes les maisons sont pavoisées. * • • Pétrograd, 5 juin : On mande do Tiflis que les consuls anglais ont été rappelés de Perse. La Banque anglaise de Téhéran jprend ses dispositions pour quitter la capitale. * * * Londres, 6 juin : Lo département anglais de l'agriculture demaudo aux fermiers de mettre tout en œuvre pour augmenter le nombre de leurs têtes de bétail. En vue do l'avenir, il les engage à ne pas vendre de jeunes bêtes, malgré les prix élevés qu'ils peiil/ont en obtenir on co moment, et à ne pas abattre do veaux. * t o Amsterdam, 5 juin : Lo correspondant parisien du „Tela-graaf" apprend de source autorisée qu'uno transformation du ministère français est imminente. Divers ministres, parmi lesquels MM. Augagneur et Malvy, so retireraient. M- Léon Bourgeois entrerait dans le nouveau '"Câbînet. — - ♦ • * New-York, 6 juin : - Le gouvernemeno anglais construit*, en co / moment, uno station do T. S. F. à Ja- ^ Y maïque. Bllo |jjj~ située à 3,030 pieds; au- S dessus (îu niveau do Ta incr et "bllo sera la | / plus importante do toutes les stations do * T. S. F. des Indes occidentales. Plus do 30J ouviiors sont employés à sa constiaic-tion, qui so poursuit dans lo plus grand secret. ♦ ♦ « Copenhague, 5 juin : Lo J&oi a offert aujourd'hui, au château d'Amalicnborg, un banquet aux ministre)» et aux mouibres du Parlement. Il a portA un toast à l'avenir du Danemark. Grâce à\ la i>aix que Dieu lui conserve, a-t-il dit, lo \ pays peut célébrer la nouvelle Constitution. \ Nous espérons qu'elle-.-aura ter' iitBftl'Cifrcs \ conséquences et quo nous pourrons trans- \ mettre à nos descendants une Patrie aussi libre ot aussi intacte que celle que nous avons reçtue des mains do nos pères. Vivo lo Danemark 1 * * * Londres, 5 juin : La „London Gazette" annonce que lo gouvernement britannique a déclaré le blo- t y eus do la côte'de P.Asio Mineure. Lo blocus jâT\ a commencé lo 2 juin, à midi. La région | bloquée s'étend do 37*35' jusqu'à 4fC1<3' de c latitude nord et comprend l'entrée des Dardanelles.* * « Rome, 5 juin : SJÏ Edward - .Groy passera une partie do son congé à la "Rivicra italienne et à Na-ples. Il séjournera également pendant quelques jours à Borne. ♦ * » Jugenhoim, 5 juin : Le sismographe a enregistré, le 4 juin, à G h. 25 m. du soir, une secousse sis-miquo dont le foyer était à uno distance do 1,700 kilomètres. On suppose que lo tremblement de terre a eu Heu au nord de la Grèce, en Macédoine ou au nord de la mer Egée. ♦ * • Stuttgart, 5 juin : Lo sismographe de Ilohenlieira a enregistré hier, à 5 h. 24 m., un fort tremblement do terre, dont lo foyer so trouvait à kilomètres (Asie Mineure). La nuit! précédente un tremblement do terre plus faible avait été enregistré, dont le foyer se trouvait à une distance de 9./030 kilomètres. * e o Paris, 6 juin : V Lo ministre de la marine a décidé da confier le cc.nfniancTeinenl supérieur de Vea-, csdrô française aux l&rtîinc'ilês" à 1111 vice- i nmiral et ' a'"ûiS'igûo"!*"eo~ coiiîfnanSpinwit lo î vice-amiral auquel sera adjoint le i commandant actuel, le contro-amiial Gue-pratto.Athènes, 7 juin : L'état «t roi Constsuiin s'est .subitement 'nggraYO et "est dSvênu exti-èracmc-.t- alar-manfc--ta température a atteint 40-1; la 1 pouls bat à 144 et! la respiration ost de 31 La population est très-inttsuàte. - jWI i T v ' ■" Le Iîavre, 7 juin : Lo roi AlJjavt projette une transformation du caSmelT Doux socirilistcs feraient partie do 1» nouvelle combinaison ministé-^Fiolle. -

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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