La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 08 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6t0gt5gr8w/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS s mois (Brr., mars), tr. 7.60 i lmois((évr.) fr. 3.80. Les demande* d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postas. —• tei réclamations concernant les abonnements doi vent &re adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADS'HISTRÀTION ET REDACTION: Uontagne-aux-Herliiîs-Poiaaère», 3«, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. t.03. — Réclamât avant les annonces, la liyne, tr. 2.50. — Corps dm journal, U lign«, tr. 7.5U. — Faits diver la lign«, fr. 5.Q0. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.GI.. — oott% des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonoes notariale^ la ligne, tr. 2.00. fîureàua do 9 r i7 a*ure», Direction et Adalnistfatloa : frî! 1?iVVfi "1** jos monessÉE, directeur Jiuh ' à'hvA : 'DEUX pa:;es. LA GUERRE 1,31g" 40*»* £»ô -aMsrre N Eicn à signaler. UîraiiLMBB SIBÉRIE Ce que les Ro-,-x> , - < il "en ce moment dans les mera du Japon et dans les gorges de la Mand-chourie, écrivait en 1905 le Spirituel auteur de Sur la Pierre blanche, ce n'est pas seulement leur politique avide et brutale en Orient, c'est la politique ooloniale de l'Europe tout entière. Les Japonais passent te Yalu et battent avec précision les Russes en Mandchourie. Leurs marins détruisent avec élégance une flotte européenne. Aussi*-ôt nous discernons un danger qui nous menace. S'il existe, «jui l'a créé ? Ce ne sont pas les Japonais qui sont venus cherceheT les Ru&*es. Ce ne «jut pas les Jaunes qui sont venus chercher les Blancs. Nous t découvrons à cette heure le ipéril jaune. 11 y a bien des années que les Jaunes connaissent le péril blanc. » M. AnatQle France croyait, en ce temps-là, pouvoir ajouter : — Il ne paraît pas, à première vue, que le péril jaune, dont les économistes européens s'épouvantent, Soit comparable an ipéril blanc suspendu sur l'Asie. » Qu'en pensent aujourd'hui le président Wilson et ses allié» ? Les nouvelles contradictoires qui parviennent des différentes capitales de l'Entente laissent deviner des hésitations et des doutes. On souhaite l'intervention du Japon et on 1 appréhende. On aimerait à voir sa puissance militaire contrebalancer à l'Est l'écroulement de la Russie, mais on redoute de le voir se contenter d'une promenade militaire en Sibérie, y établir ses quartiers et y assurer son influence. Les rôles ont éîé renversés : les Asiatiques, incités à leur tour à intervenir dans les affaires européennes, y ont mis d'abord peu d'empressement. Engagé dans la guerre mondiale longtemps avant l'Amérique du Nord, le Japon ne s'est pas hâté, comme l'Union, d'envoyer en Europe un corps expéditionnaire; la route est longue et peu sûre. A Tokio, on jugea plus prudent de mettre la main sur Kiao-Tchéou. Dans l'entretemps, les Niç-pons fabriquaient du matériel et de» munitions qu'ils livraient à la Russie et qui leur fournissent à l'heure actuelle un prétexte d'intervention; ils consolidaient leur situation économique ménageaient leurs moyens de transports et observaient du coin de l'œil leurs voisins yankees. L'intervention de» Etats-Unis les débarrassa d?un gros souci. Les mains libres de ce côté, ils aimeraient se yoir confier dans la Russie d'Asie «ne mission d'ordre dont le but immédiat serait ('occupation du Transsibérien et la protection des tftocks de munitions accumulés le long de l'immense voie qni joint l'Orient à l'Occident. Ils in vibent leurs alliée à les y autoriser spontanément et laissent entrevoir qu'à défaut de cette sponta-I jiéité 1I3 prendront l'initiative. La sauvegarde de ses intérêts justifie ample-» ment l'intervention du Japon; mais ses hommes * d'Etat envisagent ausai l'avenir et, avec le désir j de s'assurer des garanties, ils no perdent .pas de vue les débouchés que leur offrirait un grand empire dont les richesses sont en majeure partie inexploitées II est d'ailleurs peu vraisemblable Qu'ils .songent à pousser leur entreprise au delà de La Sibérie, paa plus qae les chefs allemands à envoyer leurs corps expéditionnaire» vers Vl»di vostock. Il y a entre ces deux adversaires l'anarchie m se, et c'est un fobsé difficile à combler. Interrogé récemment sur la politique extérieure. Je chef du gouvernement nippon1''refusa de faire connaître ses buts de. guerre ; avec une prudfence tout asiatique, il pensait qu'on ne doit pas vendre la peau do l'ours avant de l'avoir tué. Il adresse £ aujourd'hui un ultimatum au gouvernement maxi-ipaliste, excellent moyen d'en achever le discrédit. " Demain, il interviendra en Sibérie avec ou sans l'assentiment des Blancs et continuera à poursui-' vre la réalisation de son programme : l'Asie aux Asiatiques ! P:;r'9, 6 mars : On mande de Tokio an ,,New-York Herald" : — Le gouvernerarnt jnlponais a intérêt la transmission de télégramme» pcfîtiffuei l'étranger. D'antre part, les parts japonais tte Nagasaki cfc die Horagodate, ainsi que le port cnrjen db Pnshdnia, soht fjrmi£3 011 trafic depuis lundi mirJS. ♦**> Londres, 6 mars : Le ,,Daily Mail" apprend de T0W0 que Jcs événement.s politiques de ces cbcnii»ers jours ont causé une gronde Motion à la Bourse de Tokio. Le gouvernement a interdit toute discussion puMique sur La équation. Un quotidien a du cesser de paraître par ordre du gouverncjn^it. »*» Londres, 6 mars : Le „Daily Mail" apprend de Tientsin eue lo CalÂnct chinois s'est finalement décida à agir de concert avec le Japon. Pékin enverra des fondés de pouvoir à Tokio £t y demandera au gouvernement d'envoyer des d K'grrés à Pékin. * * » Londres, 6 mars : L'Exehange Télcgraph C* apprend de ^ûwAork d après un télégramme arrivé de Tokio, les bolchevistes se sont em-par.9 :\ \ ladivostok de quelques qu&îg où se trouvent entassées d'énormes quantités de miroitions pour une vnlpjif fia.-lions.mars : ! „ Dov.3 ,™ , leadowirticle, le „«andi«Her i 'In s efforce de démontrer que l'ao-f non japonaise en Sibérie ne peut être con-j sid r?e comme irne entreprise à „re?ponsa-j bihte limitée '. Cette ac:ion sispiifie fcefl et É l'ouverture des hostilités contre la Russie, ou tout au moins contre le gouvernement qui représente la Russie dans l'Ex-trSma-Oronjt. „Alors que l'ALl maene efc ses coalisés s'attachent à tirer profit de l'écroulement. russe dans la Russie occidentale, nous, Anglais et ncs alliés, nous devons leur emboîter le pas dans la Russie orientale. 11 ne s'agit pas en l'espèce des stock* i entrcpçs's à Vladivostok, ni des r&orves de blé de la Sibérie, mais, bien du maintien de notre prestige. D'autre part, le succès . (.0 notre cause et la position des AT1U s sont in^Teflsés directement à cette action." ,r L «rticla se termine par un coup droit • porté au président Vv'ilson : | . M. ilson, dit-il, déclare que 1?©ccuûa-f 4lon de la Russie occidentale par les Aile- ' i man^?, bq considér'e comme per- i ïun:rv,: :o; dèa lors, il appert qu'il n'a pas iintonton de participer à l'occupation de i Asie orientale par les Allif5g." ^égoeiafcio'ïïs de paix ferlin, 7 . H'i" do t>a'-: e'ltre l'Allemagne et la merci-.'»J?"S1 ''lle ,ce c<">fentiojis com-Ctu '' ".intimes et Ie::ra annexes, ont e« Sign& aujourd hui à midi. * ?®r'si S mars : * * r:!MTe,lcs £3 Fiirograd ,1a-i £lSTpor. le Conseil des commis- i ^ *» W* avait lait part tOUgraphi- i quemeat. des conditions de pai;: allemandes à tous les soviets et à toutes les organisations révolutionnaires, eu leur deui.ina<uit de faire savoir au Conseil si le traité de paix devait être signS. La major tî des réponses ont précor.i )é la conclusion: <ie la paix. Presque toutes lésa orga-nisaittLoais die paysans e- les soviets des villes de second ordre voulaient la paix à tout prix. Les •soviets et Les doum:• s des grandes vides ont par eoïktre déclaré dans leurs réponses que le gjouvernemeut ne pouvait pas conclure la psiix avec le mil t. îxisme allamand et ils ont réclamé l-'orgtanis^tiion immédiate d;une armée. Enfin, un grand nombre de réponses c©yOiiaieji.'t à ceci : — Faites oe que bon vous semble, pourvu (pie vous trouviez une issue à c&fcte siUia-tiou.'>* * * Vienne, 7 mars : Le „N'e :es Wiener Tageblatt" annonce que les déléguas des ministères du commerce, des fuiauces et du travail partiront aujonid liui pour la Roumanie afin de défendre les intérêts économiques dei l'Autriche. Dos spécialistes en industrie péfcro-lifçce ies y accompagneront. yienne, 6 mars : A la Oaamlra, lo présidbnt du Conseil cle^ ministres a annoncé d<ès le début de la séance, la signature des ^élimitadros de pa^x ave© la, Roumanie, ce qui constitue, a-t-al a^ïtS une nouvelle et importante 6ta|)o vers la paix gén?C"raie. »*♦ Çon^tantimoples 6 mars : De l'Agence MilU : ' ' — Au milieu d a Msiaunations oiitTionsïastcs, le.mii'isira des affaires étrangères a annonce 3a Chaml;re la. conclusion de la paix avec ta Russie et la Roumanie. Après avotir féli-oi86 le gouvernement (te oe ré^nl^-t, le dé-pufvé Agta O^lu Ahme4 a émis le regret de devoir constaier que le traité ne comporte ajourne garantie en faveur des populations musulmanes eîi tarquios liabitart ïa Russie. Bbver Pacha, graud-vizir ad intérim, a rô_ pjOndu que bolckevisles ayant proolame lé droit des peuples de décider dia lenr sort, le g'ouvernement russe considérera donc qu'ail a le devoir de reconnaître les nouveaux Ë-ti'ts autoncanes qui seront créés au Causse et dans loi gouvernements limitrophes (Se 1 Eniipiro c^. man^ dont an. bei»oi^u on sbu'tiejudra les ecigeuces- ♦ i .• ♦ • Budapest, 6 mars : M. Ri&of, ministre do BuIg|ario à Berlin, a ctit au cor;espondiant b^linois d',,Az Est" : •— Il est ine ract de dire que, par la ces. ïion d3 la Dobrondcha à la Bulgtarie, la l^umande sera privée de 1 accès à la mer. i|Ila y a toujours eu accès par Galatz et ^r;vla, ci c'est par cette ligne du Danube que s'est toujours effectuée la plus grande r^vrtie du tra'ic rauoia.in Ce ne sont pas clibs avantages économiques que la Bulgarie ^jfeut tirer de la rétrocession d» la Do'oroud-rfra, mais extîl«wven>?nt le moyen die réaliser son union BsaèiroJale. Aux termes des iwilntions dgs prHiminaires de paiix, la Roumanie pourra continuer à utiliser la ligne Tchcniavotia-Conshantza et- Constanfza ci>m.me port lil^rô. . Les condii i >ns imjiosées ]>ar la Iîongxie eh vue de prot^grr «c-s frontii<>res .contre une agression" de la Rn:-;manie ont cette importante oonsY iuence d établir entre la Bulgarie et la Honicrrio une frontière immédiate nui ^'impose, à savoir la ligne Orchawa-Wildin1.En teirrniaant, II. Rizof dSLt- qu'il faut que la Bulgarie règflc, une fois pour toutes s?,= comptas averx la Roumanie. — Ce n'est qu'à ce'te condition, dit-il. qu'elle sô tiendra tranqulille. En revanche, rien ne s'oppose ^ ce qu'on donne satisfaction aux defîfTerafca de la Rouimanie en ce qui concerne les territoires de la Bessartl.ie peuplés p£r des habitants de race roumaine. I-.a, guerre navale Londres, 6 mars : Le vapeur ,, Gaig-arian'' (l7,50ûi tunnes irut), construit en i010, a été ooule ven>. liredd au large de la côte irlandaise. Plusieurs torpilles ont été lancées contre le navire, qui a vait à bord 400 hommes d'équipage et 150 marins ^ la flotte de guerre. Le vapeur ,,Cennmard-" (1,3-10 tonnes brut), de Gork, a été torpillé lundi par un sous-marin allemand. Six hommes de l'équipage ont été recueilli* par un vapeur charbonnier.* ♦ » Londres, 6 mars : L'Agence Router d!it que le vapeur -, Cal. garian" faisait le sen7ice de croiseur auixi-' i.abro arlmé; deux officiers et quar^nte-si.^ hommes de ont péri. Loindies, 6 mars : Le ca;.<rtaipe et cinq survivants de l'équir page du navire norvégien „Hava,n/" (1,153 tonnes bruti) ont 6ré débarqués luindi. G£ navire a été tjrpillô : douzo hommes de S(ih équipage manquent à l'appel, dont onze Soft coneidi'Tés comme perdus. * * * Stockho-m, 7 mars : On maude de Go t nburg que le vapeur suédois ,,Stiha" (1,135 t ,nnos), qui transportait du char' ^n de Glasgow à Gotten-l>irg, a été torpillé. * \ * * Berlin, 7 mars : : Un paquebot de la ligne du Havre a r^assé sur sers anores dans le port do Bor-(jpauof, est allé ;V la dérive vers la mer et y œt entré en col'ision aveo un navire an-ilais. H a ensuite échoué sur un banc do fable, puas a sombré avec sa cargaison : il portait 600 tournes de salp+Ve ayant |inê [Valeur de 10 millions de francs. * « * Londres, 6 mars : Oa mande de Vaipûraiso au ,, Times" : — Un schoonçr a amené hier à Tal.-a-huano cinquante-huit, ofîici rs ot ma'.elots de 1 équipage du croiseur auxiliaire allemand ,,Seeadler'\ Il 1rs _ avait embar qués à l île dé P ' iiie3, à proximité de laquelle le schooner ,,Tor-tno", à bord duquel ils étaient, avait fait naufrage. ♦ » Berlin, 7 mais : Au sujet d'une information de source hollandaise disant, qu'on a constat' rr's des bouées 1, 2 et 3 (Te la voie navirpble libre outre la zome barrée allemande et anglaise l'existence (Je mines qui ont er-cTcm?nag^ plu-RieurS embarcations liolîand.iise=, l'Agence Wciïlf affirme de soui<% aat-oiis'e que ces mines n'ont pas ét; placées par les Aile manda. ♦ * * In Rave. 7 mars : Du ,,Ni uwc R' î^rlamseha Cournnt" : — Les entrées et les sorti s dans D port le Rotfer-'lam n'ont jamais étj aussi rô-iuiteis qu'ei tre le 24 février et le 2 mai s. C'est au point qu'aucun navire ayant un irant d'eau supérieur à om70 n'a traversé o Ni;uwe Waterweg. Les événements de Russie Stockholm, 6 mars : D'après une dépêche adressée de Pétro-grad u l'Agence liavas, la délégation russe est rentrée aujourd'hui de Brest-Làtovsk eto iera sou rapport dès ce soir au Comke contrai des soviets. Le te.vte da traité de i»ix sera probablement publie demain. Aux uer-aières nouvelles, les hostilité avaient oeasé sur tous 1$3 fronts. Sur la front septeui-tfionnal, les Allemands se sont arrêtés sur u, ligne Narva - Pskoif r Witebsk - «àlaliilef -Orschi.« » * Pétrograd, 6 mars : Malgré la conclusion de la paix, le gou-Terneuienit continue ses préparatifs eu vue Jiu transfert des institutions de PLtM à Moscou, à Nijuir-NiovgoroO et à Kaaaii. Il se propose de publier une déclaration uans Uiquelle il démonlrera la, nécessité dje trans-térer la capttale du pc^ys à Moscou, Pétro* grad devant ôiro déclaré port libre. •% Paris, 6 mars : Le ,,,Tqmp«" apprend que le Conseil den commissaires du peuple a interdit la publication de tous les journaux juits en Rus-sic. Les rédacteurs et les secrétaires do rédaction de tous ces journaux ont été arrêtés, do même que le président du comité organisateur du Congrès des juifs russes à Pétrograd. *** Stockholm, 6 mars : On mande de Pétrograd que le chargé d'afj aires d Italie, accompagné du personnel de l'ambassade, a quitté samedi capitale russe, où il étr.tit 1^ dernier représentant do l'Entemte. 11 a abandonné au dernier moment l'intention, de se rendre à Mourmane, après avoir appris que la colonie française qui s'était réfugiée dans cecbe ville était exposée aux plus grande** privations par suite du manque de vivres. La 1-gtaiiion est par< tie pour Heisingfors. On mande de Berne à ce sujet qju'à. La, demande dm gouvernement i talien^, la snis^e a assumé ,1a défense des intérêts italiens en Russie. . » •% ' !| Londres, G mars : Le ,,Times" apprend de Pétrograd que U manque de vivres dans la capitale russe a pris le caractère d une terrible fiaanine. On ne peut plu» rien se procurer. Ceux qni Posr sèdejat eujcore des vivres le^ cachent, de peur de les voir saisir ;p&r des voleurs affamés ou par la? réquiigi'jions. Un grandi nombre (le personnes errent dans la ville dans l'espoir de décrocher quelque p&it des vivras à des pris insensés- Vonnei 6 mars : On mande de Lemb^rg à la ,,T^ouveliÊ Presse Libre'' : : Les journaux de Kiew annoncent que la délégation de l'Oukraine s'est engagée à expédier aux Puissances centrales, d'ici ah 15 avril prochain, 30,000 wagons de céréales, 2,000 vrogons de viande congelée et 1,000 wagons do fruits secs. En échangé, l'Oukraine recevra, ces machines agricoles, des prodaiits chimiques et du fer. Wasa, 6 mars : Communiqué du quartier général de Finlande : — La Garde Branche a remporte que.qu(îg nouveaux petits succès, mais a eu aussi u» éohec. Après un combat acharné q,ui a duré quatre heure#, les trou)i.»es de Bavolake ont été obligées de battre en retraite devant un ennemi supérieur en nombre. I.es m trail-leuses aj'ant. mis le feu à un charrci d explosifs, la Garde Blanche a subi c!e ce ch?i de grosses pertes. ♦ * Stockholm, 6 mars : On mande die Finlande que la Gard- Blanche s'esi-; emparée de Rjorneborg. * * * Stockholm, G mars : r / On tllègrapliie de Ee'singfors qu^ Àl'enands ont débarqué dans les îIcj# d A-land. La population de Pôtrograd tint >en masse en voiture ou à pied, faut» ffairao* moyens. —<3* —— ~ i DÉPÊCHES DIVERSES Le Tiavre, Les sénateurs et doutés belges qui résii-dent à Paris, ont invité ]i©urs oollègues ré» fugiés en Angleterre et en Hollande à te-nir une réunion à Paris en vue d'y <charw ger leurs impressions et leur.s vues. Ce t? rôunion ne pouvant être qu'officieuse, ellé n'aura i>as, contrairement aux informations des journaux, le caractère d'une as.cnoblée législative a.jkej à prendre des décisions oii à préparer des décrets ou des lois.Le nom* bre des parlementaires belges réfugi- S 4 réfcranger s'élève à une soixantaine, soit la cinquièmo do l'effectif total des membres du^ Sénat et de la Chambre- llllir nniiT'— m» - i Paris, Tî mars : 1j& Conseil des -ministres français a fixé,, au 9> roar3 1 ouverture de l'heure d'été. | Avant de prendre une décision, le gou-^ \ ernement avait tenu à se mettre d accardf aveo les gouvernements anglais et italien,^ afin que l'avance ait lieu simultanément a Paris, à Londres et à Rome. Dun commun;' accord, c'est la date du 9 mars qui a ét$v choisie. » - •L « » Budapest, 7 mars : Oui mande die Vienne au „Pesti NaploJ que M. >!erey„ ancien ambassadeur à Rom g, et délégué aux négociations de paix Brest Iyjtovsk, sera nommé ambassade; d'AutriclkO-Hongrie à Pétrograd. Paris, 6 mars : Los journaux apprennen t de Sa Ionique qu* la solution de la crise ministérielle serl<j' ?e heurte à de grande? difficultés par le fait que les quatre groupes de l'opposition*" déclinent toute collaboration avec M. Pai chitoh, tandis que les partisans de M. Pa£ chitch ne veulent entr r que dans un cabi-* net dont ce dernier serait président. *% Berlin, 7 ma-rs : ^ On mande de Sofia que 7 millions ei bille's de banque bulgsre de cent levas qiâ vc i.'.:o od'ctrei c " jfec:ionn/js par l'impriire-è la 3'anQue de l'Empire, ont été voit er.'re Berlin et Sofia. Ces billets sont de s'rie D. u. 202.001 à 203.000 et 204.001 » -10.000. Londres, 6 mars : A la Ghamlro des Commune, M. C°«-' eS, premie lord de l'Amirauté/ a d'; Jh l'avant-pr ,et biwlgétaire pour la flotte., f Londres, 7 mars : _ AprNs <«ue le premier lord de FAmjH^tft sir Eric Géodes, out prononcé son di^r.ur'ï, un d-bat irjs animé se d'-roula au suje de l'action des sous-marins. M. Asquith exigea du gouvernement que des informations détaillées fussent fournies à la Chambre, non seulement sur l'importance des partes que 'es sous-marins ont fait subir à la marine, mais auSsi sur le résultat des moyens employés pour les combattra. L'ancie(u ministre, d'autre part, croyait être l'interprète de la Chambre en priant le gouvernement do donner dos renseignements exacts et précis au sujet de l'exécution diu nouveau iiro-gramme naval. M- Bonar Law démontra dans sa réponse qu'au cours de l'année ,1917', la construction de vaisseaux de guerre et de navire» marchanda était restée de 100,000 tonnes environ au-dessous de la production de l'année 1913, qui battit le record en la matière. En effet au cours de C3tte année 1213, il fuit construit 1,900,000 tonnes de ;auge. M. Asquith fit observer qu'un ministre responsable avait fait la déclamation que, depuis décembre 1917, la construction de navires s'était singulièrement ralentie et que le mois de janvier dernier avait été pa<r;iouliè-romenit désastreux à> cet égard.Aussi croyait-il qu'il était du devoir du gouvernement de metfre tout en couvre pour augmenter l'activité des chantiers navals. •% La Haye, 6 mars : Le ^Daily Telegraph ' annonce que M. Bonar Law propose d'ouvrir im crédit de 550 millions de livres sterling pour la conduite de la guerr® jusque fin de juin de cet^e année. * * * Londres, 6 mars : i Le ,,Daily News" croit savoir que la dé-légation socialiste interalliée qui ira aux Etats-Unis comprendra probablement : MM. J.-H. Thomas, pour la Grander-Bregagne ; Jouhaux et Cachiu, pour la France; De-man pour la Belgique. M. Huysmane l'accompagnera.♦*» Christiania, 7 mars : Uho manifestation ouvrière a par couru hier les rues de la ville pour proleitàr contre la polktiqua die ravitaillement diu gouvernement.OPINIdS ETJOiMENTAIRES L, attitude du Japon. Le Tffcf, le grand quotidien catholique hollandais, consacre un éditorial h l'attitude que le Japon semble sur te point d'adopter dans la question d'Extrême-Orient — attitude qui paraît susciter un certain malaise parmi les Puissances alliées ou tout au moins chez les Etats-Unis. Le Tijd fait allusion à une correspondance du collaborateur du Petit Parisien à New-York, dans laquelle ce dernier a écrit que « l'on "estime aux Etats-Unis qu'il est désirable que le Japon, qui à plusieurs reprises a déclaré être fermement décidé à remplir loyalement ses obligations internationales, fasse oonnaître clairement ce qu'il entend par l'obligation d'assurer la paix en Orient dans un avenir prochain ». Le journal hollandais sert la réponse demandée en ces termes : — Question naïve ! Qu'est-ce que le Japon entendrait par là, sinon « maintenir l'ordre » en Chine, en Mongolie, en Mandchourie et peut-être aussi lo long de la côte orientale de la Sibérie? il entend sauvegarder ses intérêts commerciaux et économiques dans cette partie du continent asiatique, par exemple en prenant en mains l'administration des chemins de fer, en mettant sous son contrôle les stations douanières, en faisant occ/uper militairement certaines régions, etc., sous prétexte que la Chine est impuissante à se défendre efficacement contre l'iniluence de la propagande révolutionnaire des bolchevistes \ Le Japon n'a-t-ïï pas toujours prouvé, longtemps ^ avant la guerre — il y a dix, vingt, vingt-cinq ans — que favoriser ses propres intérêts cadre k d'après lui à tous les points de vue avec la devise S du « maintien de la paix en Orient »? Et si ce r- pays le fait une fois de plus dans un avenir rapproché, ne convient-il pas de voir dans son atti-"tude la manière la plus simple de faire honorer tune créance sur l'Entente pour des services m.Ii-laires et maritimes rendus contre l'Allemagne? ' Les Alliés ne sont pas encore quittes de ce petit créancier- ~ l'fîs allocution du gouverneur général M. le gouverneur général a reçu cette après-midi les fondas da x'oavoÎF du Conseil de .Flandre qui venaient porter à sa con-naissance JLa nouvelle composition» du Conseil. S. ïixtf. leur a adressé l'allocation suivante : Messieurs, Je vous remereie do la communication que vous venez de me faire du résultat d^s nouvelles élections au Conseil de ^ l laedxg et vous félicite de votre sucfcSsTile m empresse de saisir cette occasion pous vous faire une dièolaratioii. J'ai ïiiiterprété la résolution fort remarqués qu'à votiie le Conseil de Flandre le 22 décembre comme une nouvelle înanit'estar tion de votre inébranlable volonté d affranchir le peuple flamand de la pression exercée sur lui pour le franciser. D'accord aveo la direction de l'Empiro, je vous donne l'assurance que le chancelier et moi nous nous eu tenons expressément, aujourd'hui comme devant, amx termes de la déclaration salivante faite, le 3 mars 1917, par le chancelier van Be'àimann-Iîo'llweg à votre d lé-gatiion : — Au cours des négociations de paix et après que la paix aura été signée, l'Empire allemand fora tout ce qu'il estimera capable d'aicï^r, dte favoriser et d'assaier -c libre développement de la race flamande." A la suite de cette déclaration du 3 mars 1917, la séparation administrative a été décret e et olfsituée dans le but politique clairement établi d'aider le peuple flamand à conquérir une autonomie digne du nombre de sa population, de sa culture parti-cu'ariste et de sa glorieuse histoire- Il ne faut plus que la cause flamande connaisse la situation où elle se trouvait en Belgique avant la guerr®. Vous deve*z à cet effet consacrer tous vos efforts à l'instauraîioa d'une Flandre libre, affranchie de la près- . •V'Gci: -yvaLoeine, brefl, vérî,ttib>ment iîamcwKte. ; Vous pouvez compter, en ce faisant, snr la cbaleiTtrense sympathie du pcr^ple allemand et l'appui de son gouvernement. H serait pr ématuré de vouloir préei er dés maintenant l^s moyens par lequel 1 autonomie de la I; 1 araire pourra titre assurée anrès la conclusion de la paix : ce sera affaire aux négociations ' de p«aix et avant out affaire au peu pie flamand à crierccr ies influences nécessaires pour fonce- d !'i-; nitivement cc'.'o autonomie. I.e pe^1' 13 (^e | la Flandre doit reconnaître que c est main- il leunnt ou jamais qu'il lui est poesil-le de i consirj:tira les fon-tation# de cette autmomie- laquelle il a droit imprescriptible. Votre : têci-c, Messieurs, cons:sf&ra pendant le * mois à venir de préparer le peuple flamand,sans : souci du fait qui petrt-ôtre certains n'épou-•sent i>as vos vues et vos tendance*» poli-liqursa personnelle i, à ce grave évén.M'e.it-dont la coneius'ion de paix doit v\»nner i l'heure. -v - 4 Commaniqués Olsisls CosnaBniqaés de» Puissances Cîntrales. Berlin, 7 mars . — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-marichal prince héritier PcUppreeht de Bavière : Au nordkmest de Dixmude, nos détachements d'assaut ont attaqué deux fermes belges; ils ont ramené 3 offkiors, 114 soldats et quelques mitrailleuses. Dans de nombreux secteurs, les opérations de l'artillerie sooi't devenues plus actives. Sur plusieurs pointa, nous avons repoussé des attaques de reconnaissance anglaises. Armées du prince h-jfcitâer allemand : Sur de nombreux points du front., l'artillerie française a développé une grande activité. Au nordkmest d'Avooourt, nos troupes ciJ'aiUiue ont p "'tré protond--n:eni. dans les positions françaises et en ont ramené 27 prisonniers aprts s'être baituos aveo acharnaient et avoir détruit de nombreux abris. Au couis de combats aériens, nous avons descendu hier 19 avions et 2 ballons captifs enn^nis. Le capitaiflie chevalier von Tutschek a remporté sa 20e victoire aérienne.Des aviateurs anglais ont lancé des bombes sur un lazaret otaibii à Tourcoing et ont tué un grand nombre d'habitants français-lïien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. * » ♦ Berlin, 6 mars. — Officiel d'à soir : Bien cîe nouveau à signaler sur les différents thé&ares de guerre. *v# Berlin, 6 mïvrs. — Gfdûel : Celles de nos forces navales qaii. ont pour mission d'établir une <it-pe eci. vue de notre aetion auxiliaire en Finlande ont jeiié l'ancre, le 5 mars aprè^-mitii, prSs d lifiiero dans les îles df'Aland. * «< * Berlin, 7 mars. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé sur le théâtre de la guerre septentrional .21,0^0 tonnes brut. Parmi les navires coul s se trou-va cnt le vapeur anglais armé „TVhitecour" (3,680 tonnes brut) chargé de charbon et deux vapeurs armés de 5,000 et de 4,000 '.tonnes brut, dont l'un était chargé de minerai et de bois à destination de l'Angleterre- Ces torpillages ont eu lieu en grande partie dans la mer d; Irlande. »** i Vienne, 7 mars. — Officiel -. Pas d*événement particulier à signaler. Cr.mmuniquss des armées alliée» • Paria, G mais. — Officiel de 3 heurs» : Action» d'artillerie parfois vives dans la r%ion de La Pompeile, en Champagne et .!4ns quelques secours des Vos- s. Un co .p (Je mnjn ennemi vers la Ma.in-de-Massi^es est resté sans succès- Nuit calme partout ailleurs. * * * Paris, 6 mars. — Oificiel de 11 heures : As,>ez grande activité des deux artilleries dans la région de Cornicy ei, du Leims. La nuit dernière, l'ennemi a prononcé des coups de main sur nos tranchées du bois d'Avo-court, au nord-oues1- de la oôte 304. Nos feux ont partout arrêté 1& assaillants. Des pr sonœers, dont un officier, sont restés entre nos mains. Aujourd'hui, l>ombarde-; ment intermittent de nos lignes de la région d'Avooourt et au nord de Douaumont. Lutte d'artillerie parfois vive en divers points de Lorraine et d'Alsace. Aviation. Dan* la journée du 5 mais, trois avions ennemis ont été abattus par nos pilotes et deux par les tira de nos canons spéciaux. » rsjpiidrtjg., 5 mars. — Officiel ; ---M coup de main que nos tro^T^s ont otitfcrEh la nuit dernière pris ' de Wawaetor! Sfri'rt^ à uno viole^ie résistance de Po^enn. Nous avo»s iftA au moins 40 sol-1 dats akemands et atteint la deuxième ligne |cnnem:c ; en outre, nous avons réponsjo Ideux contro-attaques en infligeant de nou-Kvelles pertes à nos adversaires. Nos pertes :sont minimes. | I.C3 Allemands ont surprix un de nos postes établi au sud de Saint-Quentin et un a^itre au suefe-est tffrtchy ; qnatre de n03 iiommes manquent à l'appel. ollicr, Panallcrie ennemie a déployé une eût yaine aoiâvite sur différents points du f|>nt entre Flesynèies et la Soarpe. Dais es secteur, des pionniers allem.uvJs ont été. bïàijbardés et disî^rs^s par noire artiller'e. 'jtome, G mars. —* officiel : Duels d!'artillerie plus vic]en'£ entre le lao do Garde e-> l'Astico, dans 1 •, région d,! 'lonteilo et dans le secteur de li côte. Nos i literies ont énergi ]clément bombardé des ttéi^p^i ennemies eu marche dans le bassin d'Asiugo, au sud de Primolano, s :r 1e terrain sitr»é à r<arrôèro du col Beretta et près cte Lampo (rive gauche du Piave) Au sud de Tic;-no, des patron-ilL:s ennemies ont toi t ^atteindre nos lignes; elles ont été repous éées et ont subi des pertes. Sur le Pasubio, no s avons fait sauùT ces mine»^; les explosions ont endommagé les positions ennemies. Aujourd'hui, nos aviateurs ont bombaxdî !o champ d'aviation éta,bli nr.-s de MoUo-di-Livonza. Ils ont aus'i jet S de^ l:ofnbcs S;u-tri3 colloano ennemie surprise à proximité d'Oberao. Près de Conegliaao, un aviateur aaglais a desceeidu un avion euneoti. Dépêches Diverses Londres, G mars : t M. John JîedmorKl, chef des nationalistes ârlandtjs, est mort 1» nuit dwnière. * * Londres, G mars : On signale da diverses parîies de l'Jr- I1 uide des troubles ptovoqués par les sinn-âners. Un groupe d'entre eux, armés e l»'|ton«, s'est emparé de la petite villo c K'-!timagh, dans le district de Mavo. « * # Cojpenhagiw, 7 murs : Hier, au cours de la séance du StortJring, ) minji.si.ro de la d^fe'.ise nationale, M. Hol-)dt4 a fait une déclaration sensationnelle au ajet (lis la Finluide Une propo-ition * de snvoi en ct>n«é de la classe de ce lie an ne ! ayant été mise à l'ordre du jouir ue la E C'hambre en vu; d'améliorer la main-d'u-uw vro agricote, 1» ministre répondit <jue 1 or se tromperait en envisageant la situation actuelle d'une façon optirai,'e. I.e danger russe a fait place au danger finnois, et e.ei e°t d'autant plus vrai que. dans certains cercles politiques en Finlande, on croit avoir <" .s droits à faire valoir sur des ports de la Norvègje septentrionale. Cet'o dédlaration k^)v°qoé une Sensation énorme- PETITE GAZETTE Printemps ? Oui, printemps, il n'y a pas de doute. Je sala bien que l'an damier, a parère époque, je Vuu» I ai, au môme proptw», induit en erreur ei qu apre*. vous avoir lait avec la méuie assurance lu mciUM annonce, d a geié, quinze jouis dui'ani, a p.cire lendre. Ai a.s ce lut parce que moi-menie javtuâ été mis dedans pai- ceitaui mene qui m'a\ a4 sifilé dans ie tuyau de l'oreiilô des lao de bèusea auxquelles j avais du reste eu ie plus gxand U>r4 ue iaire uv-dit. Oa ne devrait jauicUb, ^aut que i on soit une merlctte, ôeouuei- ce qu â la ^ui'ue ue l'hiver raconlenl les merles : le mené eot iuv~ quenr — c'est d.i dans nomme de uionsoiib — ci tom'be — c'est écrit dans nés lioties oe poèmes. .\iais vous m'en avez chaule bien û autres, vous, et notamment ne m'avez-yous pas alurme que ïa guerre serait unie « dans U uis mois » l îs^us sommes quittes, vous dis-je, nous somme* quittes... Mais pour ce qui est du printemps, vous pou. vez tenir pour certa-n qu'il est u nos poruss. Même, en fermant les yeux, en ne le^amant pas les tunpes qui ont semé leuis yeu^. jaunet. ou l'j.jeB ou rot-dS sur les parterres cre not> squui^», en passant sans tounnesr vers ei^e ta leàe aevant la charmiile de voire jardin ou ies buissons da idas devant le=queis fl'extôs»e voire voisin ; mem# un vous bouchant les oreilles : en feignant de ne i-as entendre — ne parions pais du mené — i«a» « tchipp 1 tchipp ! » ue ces taquins de momeaux, ou j«s trilles eperdus des pim>^ns, ou ie roucoulement des ramiers, ou ies cwcor.oos pius ciutrs ue votre Chunirioem. ilsuiiit d anerle nez au \en$ i^our voir —■ par la — que le pianlemps va sortif a'iomphanl deniaia, epréfc-demuiû, avant Pâqu«g aisurément, de ia iuiie qu'il a engagée cunu-4 .'hiver décrépit. Vous ne sentez pao, vous ne hu-utez pas ces efiiuves qui meiienL de la tiÊdersr a ans l'atmosphéi e et, aux momeate où ie vent ue ^ouliie pus, comme une moiteur sur votre peuuî vous n'avez pas l'impression que vos pores s'ou-vreat, que vous uspù'ez par eux autant que par ie nez et par la bouche ? iSi# si, et que votie saug circule plus activement, que vous reoevenez piua jeune, et plus lort, et plus vaillant... Cela ne doit évidemment pas vous empêcher de regarder avec attendrissement ies cent nnrac.es qui sous vos yeux s'opèrent dans la nature : tes bourgeons qui, a ui pointa des arbustes, se dé-» iiouent et qui seront feuilles tendres demain, ies grappes qiu timidement tuaient deju ue se tormer ..ans vos iiias en éve.1, et par tant d auires aao» iabies petites choses qui se préparent et m.jo» lent, si je puis ainsi dire, autour de vous. ivk;.-iie a sera bientôt temps de penser A semer vos rauj», J sinon vos petits pois. Nous allons ve:s le printemps divin, nous soni-i mes à son seuil ; il n'y a plus qu'à xxius»er la porte pour y être en ptein... Oa yole pxrioat. Je suis passe ce matin chez une marchande d« nit et j'ai trouvé close la porw <ie son magasin, cependant, comme uerrière les vitres de l'ettuaga des bouteilles aiiichaient leurs petites puai^ee i blanches, je me suis risqué à appuyer sui' Le ix.'Ur ton éiccU'-que insei-é dans ie moiuaat de ia porte, tout pi'oche la ennehe de bois, et une minute ne a'étau, jms écoulée que l'huis s'ouvrait. — Oui, oui, me dit la bonne femme. Tranqu-iJr lisez-vous, vous am'ez votre gouWe de lait aujoufl* d'hui. — J'avais cru, en voyant la porte fermée... — Non, non, ce n'est pas à cause de vous** Mais il faut prendre des précautions contre tes voleurs. On croit toujours qu'on esi à l'abri de • .eurs coups, qu'ils ne viendront jamais ù> a vous, et puis iis viennent tout de même. Avaitt» hier, on avait rallé deux seaux de ménage cbtz je qdincailler du coin : ii m'avait lui-môme racn.é ihistoù'e et j'avais haussé les épaiaes. Or, hier, matin, je ne sais qm s'est inuxxluit dans, aia boutique, comme j'étais en tram de passer arriére i'auke porte ma torréalme, et m'a raflé trois litres de lait. 11 faut prendre ses précautions... » 11 faut prendre ses précautions i Une demi-heuw puis tard, je voulus tirer ta bu-binette de la porte du magasin de ma nmr-.haade de tabac pour — c'est une image 1 —■ iaire choir la chevillette... La porve était iermée. Un coup de sonnette.. — Ali ! ça, dis-je à la marchande, on s'enferme donc? — Cesl nécessaire. Hier, à cette heure-ci, comme j'étais en train de passer ma torréaLne — encore 1 — dans ma cuisine, quelqu'un s es4 introduit dans ma boutique et m'a volé d-eux caisses de cigares de prix : des « Don César de tfazan » 1... C'est dégoûtant 1 Et ii faudra avoir i'œiL. » Oui, et le ion 1 Comme je tournais le coin de la Montagne au* ilerbes Potagères, je 'us accosté par un mon- . -iieur qui me dit : — Je vous apporle un « Fait divers »... — Ça n'est pus dans mes cordes, mais je vais vous mettre en rapport avec ceiui de mes coa» frères... » Et de me raconter, comn>e nous tais; >ns route ensemble vers le journal, que des mu-aar Jrins. s'étaient introduits au petit jour dans son magasin et lui avaient ra'ùé pour dix lou;s au moins de cols et de manchotes. — Ils opèrent, Monsieur, me dit cet homme, avec une dextérité incroyable. Figurez-vous.,. » Je me figurai fort bien tout ce que ce bfofce commerçant me conta, mais je pas^e. Et de trois, me dis-je en pénétrant dans le bureau de l'employé qui chaque matin veut b.en me remettre mon numéro de journal. — Rien de neuf? lui dis-je en me servant d'un# formule qui m'est chère. — Mon Dieu I non... Ah! si, cependant : j'ai oublié de vous dire qu'il y avait des chances po&r qu'on ne vous vît pas beaucoup l'été prochain i. X... On y a mis au pihage la ferme qu'y possèdent vos amis G... 11 n'y a que les gros meui-' s que les voleurs n'en a.eut pas enlevé, de ;ci.e sorte que si la fantaisie vous prend d'y voutofc* alier loger un soir, il vous faudm porter .-■& votre dos vos draps de lit, vos couvertures et m» reste... — Ah ! bah !... — Oui... Et la môme nuit, dans les étantes de ia ferme proche, on a volé un cochon de 130 kUoe êt empoisonné son compagnon, qui en pesuU îou* autant. On va bien, au village, quand on s'y: met... » Ma foi ! c'est tout à fait corume en ville, & j'en juge par les petites histoires que quelques minutes avant, on m'avait racontées. On voie, un verpvfSàê vbgkqj- xztiiiçff vbgkqj xziiilffç xzli vole partout,' on vole à. jet continu. Bou^nnea votre veston el votre pardessus, et fermez voa portes à triple tour si vous, voulez qu'uiK- r.cure ne sonne point dans voli-e existence où voue soyez obligé de vous promener tout nu dans le» rues... Littérature scabJsale. Le pet onne-i administratif de la Ville de Bruxelles vient d'être gratifié d'xrn beau morceau de littérature, élaboré par le Collège échevinal. Harcelé de toutes parts par les sollicitations des fonctionnaires et dea employés, désiieux de voir améliorer leur situation matérielle, les édiles bruxellois ont pensé, en ces temps de «communiqués», que les belles phrases avaient la vertu de faire prendre patience. Le mosccau de 1 i Itéra luic débute ainsfî : — 1>€\5 multiples préoccupations qui lui sont causées par les événements actuels n'ont pas détourné le Collège de l'étude des nombreuses quittions qui se poseront après la guerre... » Puis, aptes voir très Sagement constaté que c beaucoup d'institutions paraîtront singulièrement démodées après la guerre », que « beaucoup de méthodes devront céder à des procédés nouveaux », on avoue que l'adminfetration n'échappera pas à cette évolution ».

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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