La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1652 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 10 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/057cr5pm62/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Mercredi 10 Mars 1915 N" 124 Mercredi 10 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION S, Rue MuiiUigne-de-Hioa, £», ItUIJXCIX] Bureaux : de 10 à n heures JOS. MORESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTSDIEN LE NUMÉRO ! lO CENTIMES IL» petite ligne . : fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers . . . 3.00 Nécrologie ........... 2.00 LA GUERRE 219m* Jour de guerre En général, les forces en présence soir le frc Ouest persistent dans l'attitude expectante que ne leur connaissons depuis longtemps : c'est dire c les faits de guerre notifiés par les derniers connu oiqués n'ont pas eu l'envergure suffisante poux n difier leurs positions dans l'ensemble. Il faut né; moins mettre une fois de plus en lumière i'opm tieté de l'offensive des Français en Champagi aru nord de la ligne Perthes-Beauséjour. Le t qu'ils poursuivent en livrant Icuts attaques sa cesse renouvelées n'apparaît pas encore clairenie: en ce sens qu'il n.'cst pas possible de discerner ces attaques constituent vraiment des opérâtic destinées à prendre encore plus d'ampleur, ou elles tendent plus simplement à le refouler de o taines positions avantageuses. Cette dernière hypothèse paraît être admise y le « Daily Mail ». Son correspondant à Paris écrit en effet que les Français s'efforcent d'occuj la crête du plateau qui sépare la ligne Perthes-Bc; séjour de la ligne Tahure-Ripont — plateau c domine les sources et le cours supérieur de l'Aiî — afin de pouvoir alléger ainsi indirectement pression insupportable des Allemands sur Reims. Paris affeme que les Français se rapprochent sa cesse de ce but; Berlin dénie depuis quinze jour: leur offensive le moindre résultat. En dehors de la Champagne, la seule région l'action apparaisse assez suivie est celle des Vos» au nord et à l'ouest de Miinster, comme aussi : îe Hartmannswcilerkopf : les Français annonoen avoir fait certains progrès au cours des comb dont Berlin a dit hier qu'ils n'étaient pas enci terminés. # * • Du théâtre de la guerre dans l'Est ne parvi< cent plus, depuis quelques jouis, que des nouvel médiocrement intéressantes. Outre que le mauv temps y a influencé "l'ampleur des opérations, il fort naturel que l'ardeur des belligérants se resseï de la fatigue des récents combats : aussi les vc on rester d'une part en présence dans la région c lacs de Simiio et de Sereje à l'ouest d'OIita, t" 1 batailler de l'autre sans résultat apparent auto de Grodno, d'Ossowiecz, cle Lomsha et au nord Przasnysz. Leur manque d'entrain est tout aussi p tent dans le sud-est de la Galicie, où les événemen ivaient dans les derniers temps pris une toumu passionnante à laquelle a brusquement succédé 1 calme relatif. En fait d'engagements de sérieuse importanc sous n'aurions à noter que les combats acham qui se poursuivent sans relâche dans les Carnalhr linsi que les attaques devenues fréquentes des A trichiens aux environs de Gorlice dans l'ouest 1 la Galicie, si certaines indications ne venaient à il poser de nouveau et impérieusement à l'attention secteur délimité sur la rive gauche de la Vistule p la ville de Rawa au nord de celle de Novo-Mias au sud, c'est-à-dire l'espace compris entre la Rawl supérieure et la rive gauche de la Pilika. Dans ce secteur, où les récentes dépêches officie les ont signalé des attaques Allemandes près < Rawa et orne offensive russe sur Novo-Miasto, communiqué de Vienne place à son tour anjourd'h divers combats d'apparence sérieuse. L'état-ms.} russe ajoutant de son côté que la lutte prend de pli en plus F allure d'une grande bataille sur la ri' puche de la Pilica, il se pourrait fort bien que d événements notables fussent à la veille de surgir s œtte partie du front, où les positions des belliV tants sont restées inchangées depuis la fin de décer tire. M- SURJVIER Christiania, 8 mars i Les journaux publient une information de Londr «orvant laquelle lo vapeur norvégien Vadso aurait v 41 y a quelques jours, dansla mer du Nord, apparaît soudainement un sous-marin allemand, qui était tre rapproché pour lancer une torpille. H aurait immédi lemenfc disparu et aurait été poursuivi par 7 torpilleu •aglais. Christiania, 7 mars ï La grève des ouvriers du port norvégien de Bron heim occasionne une grande perturbation dans le tr fie dans le nord d© lalfcrwège. Les employés des dei texes des armateurs ainsi que les étudiants de l'Eco Polytechnique, aident à charger et à décharger les n lires. Rotterdam, 8 mars * Le vapeur Rotterdam arrivé aujourd'hui ici, vi Haut de Leifch, annonce que le 6 mars un navire c pierre endommagé à l'avant, dont on n'a pu établi 1a nom a été renseigné dans le Firth of Forth. Rotterdam, 8 mara • Les paseagers du vapeur Nieuwe Amsterdam arrivé: ici disent qu'un vapeur d'environ 10,000 topnes a fai (*aufra<ge près de Douvres. Paris, 7 mars : L'équipage du t)acia a quitté Brest, le 5 mars au soir pour se rendre via Paris au Havre, où il s'embarquen . pour l'Amérique à bord d'un vapeur de la Compagne n Transatlantique. L'équipage était accompagné par b consul des Etats-Unis. - DÉPÊCHÉS DIVERSES ji- , Ameberdam, 6 mars : ie» La nuit dernière, la caserne d'infanterie de DeJft s >ut été en grande partie détruite pair un incendie. Le: us soldats sont log& cbeez l'habitant. It, • # e sj Tuiin, 0 mars : ns Un trnain qui transportait plusieurs centaines dîe pri sonniens civils français venant d'Allemagïïe est enfcr S1 en collision, entre Lyon ©t Ambérien, avec un tram d. -r_ rnarchaadiece. Quatorze passagers ont été blessés, plu ekvjTG très grièvement, ar * * « jUI Copenhague, 6 mars : >er On mande de Pétrograd que William Morgan vien d'arriver pour conférer avec des financière russes in . fluents. lm ne Londres, 7 mars : la Le secrétaire di'Etat Bryan «t les milieux officiel fîont satisfait® du ton amical de la réponse alleinanîd Bs et pensent qu'elles peut servir de base aux efforts uJ térieiu*s que fera le gouvernement dis Etats-Unis pou ' a arriver à une entente entre îee deux nations intérêt sées. où On ne croit pas que le gouvernement anglais ado pire = toutes lec propositions de l'Allemagne; mais même e [ur une partie seulement de ces propositions étaient ac ' ceptées, cela amènerait d'autres négociations, qui abon y tiraient peut-être à un accord: sous une forme queloon ^ que. >re Bucarest, 7 mars : L'Agence roumaine «amortee q.ue lia s&m*m parle rnentaire a été prorogée jusqu'au 11 mars. 21- Le Parlement a autorisé le gouvernement à diécla les rer l'état de siège, eu cae de nécessité. lis * * * Lonm*es, 5 mars : Le « Daily News i> annonce que mercredi a eu lien • une réunion du « conciliation board > des districts chai -1 bonniers réunis de l'Angleterre et du nord du Pays 5 Galles, au cours de lacjuelle les ouvrietrs ont fait de, et propositions concernant un nouveau -barème des salai res. Ils demandent une augmentation 5 p. c. d.u sa laire minimum et une augmentation de 7 1/2 p. c. di salaire maximum. Les délibérations ont été ajournée: jusqu'au 11 mars pour permettre aux propriétaires de min.es d'examiner ces propositions. *** j Le Havre, 8 mars : £>e capitaine du vapeur Touraine annonçai, par télé ^iphio sans flï, qu'il espère pouvoir maîtriser l'incen die. Le vapeur a repris le chemin du Havre. * * * Rome, 8 mars : Le gouvernement a décidé qu'à partie.du .22 mars le: i boulangers^ no pourront plus fabriquer qu'une seule es pèee de pain, avec un mélange qui ne pourra pas conte nir phts de 80 p. c. de farine do froment. * * * Petrograd, 8 mara : L'ambassadeur américain à Pékin a déclaré que l'A mérique protégera énergiquement l'intégrité du torri toire chinois. * * * Cettigné, 8 mars : ^ Le prince-héritier monténégrin e&t gravement malade Son état serait désespéré. * * # Cherbourg, 8 mars : A bord du torpilleur Trombe, une explosion de chau diere s'est produite, alors que le navire ee trouvait â hauteur de Barfleur. Quatre machinistes ont été sérieu sement brûlés. Le torpilleur a pu être remorqué à Cherbourg.# * # Londres, 7 mars : D'aprè3 le « Times », on prévoit que Uoyd George m ar déposera pas le projet du budget à la réunion du Paris lement, convoqué pour après les vacances de Pâques. a„ Les difficultés d'établir le budget sont tellement gran-des que le discours du chancelier sera vraisemblable-ment retardé. Le dépôt d'un second budget sera peut K être nécessaire en automne. m » » * Athènes, 7 mars : Le Roi a fait appeler M. Zaimis et l'n, chargé de ss former un nouveau cabinet. M. Zâimis a demandé un 5, délai de 24 heures avant de prendre une décicion. u- * * * ^ Petrograd, 6 mar3 : a_ JOn mande de Téhéran qu'un mouvement sérieux et , (fôngereux se fait jour en Perso contre les puissances la Triphle-Entente, et oe avec l'appui des milieux |fiicieÎG. On exige lo renvoi des contrôleurs financiers to européens et surtout des contrôleur^ belges, l'intro :a sluction du service "mnitairé général et l'émission d'un f^rand emprunt pour effectuer des réformes. ]_ ; * * * ^ Paris, 7 mars , M. Pierre Loti, l'écrivain français très connu, qui e6t capiValâsëau dans la marine de guerre, a ai prÎ3 du service dans l'escadre qui opère actuellement Dr contre les Dardanelles. lq * * # re Londres, 6 mars ; CJ3 Le gouvemement anglais a décidé do reprendre à " aoiL compte l'exploitation de diverses fonderies d'acier ) on Ecosse que quelques propriétaires prétendaient ne e" pas pouvoir maintenir en activité à cause du prix ia-abordable du charbon. **• Washington, 6 mars : Le corps diplomatique à Mexico a décidé de commun accord de quitter la ville.. **• Zurich, 6 mars : Les dirigeants des partis socialistes italiens ont ré-Ds ?olu de continuer les meetings de propagande en faveur u' de la neutralisé, malgré le décret du gouvernement qui 16 limite TÂ liberté des réunions. 'P A Belluno, les sans-travail ont manifesté dans les V'B rues. Ils ont été dispersés par les troupes. A Venise éga^ lement, par suite de la cherté des vivres efc du manque de travail, 'la situation est très difficile. * * w t- Washington, 7 mars : Le projet du gouvernement tendant à autoriser ^ l'achat de3 navires belligérants, actuellement dan3 les ie ports des Etats-Unis, a été abandonné au Sénat. Les partisans du gouvernement reconnaissent qu'il n'est plus possible de lo faire voter. # * » Bochum, 6 mars : e L'administration du charbonnage de la Deutsch-Lu-r xemburgisebe occupe én ce moment 1,350 prisonniers de _ guerre, mineurs de profession belges et français COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiflfiâs allemands 1 . . ■ , Berlin, 9 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la hauteur de Lorette, nos troupes ont arraché aux Français deux nouvelles tranchées. Elles ont fait des officiers et 250 hommes prisonniers et pris deux mitrailleuses et deux petits canons. En Champagne, les combats près de Souain ne 1 sont pas encore terminés. Au nord-est de Le Mesnil, l'ennemi, prêt à attaquer, en a été empêché par notre feu. Dans les Vosges, le brouillard et la neige ont en-, travé les opérations. Ijes combats à l'ouest de i Miinster et au nord de Cernay continuent encore. Théâtre de la gtierre à l'Est. A l'est et au sud d'Augiistowo, des attaques russes ont échoué avec de fortes pertes pour l'ennemi. Au nord-est de Lomsha, l'ennemi a laissé 800 pri-t sonniers entre nos mains après une attaque qui n'a " p»as réussi. Au nord-ouest d'Ostrolenka, un combat s'est engagé et n'est pas encore terminé. Dans les combats 5 qui se sont déroulés favorablement pour nous au nord-ouest et à l'ouest de Przasnysz, nous avons - fait 3,000 prisonniers. ' Les attaques russes au nord de Rawa et au nord-ouest de Nowo-Miasto n'ont pas réussi: 1,750 Russes , ont été faits prisonniers. Vienne, S maTs ( Officiel) : Nous avons obtenu des succès, à différents endroits, au cours des combats qui se sont poursuivis en Pologne russe. L'ennemi a été chassé de plusieurs - points d'appui avancés et rejeté hors des lignes de tranchées ; il a subi de fortes pertes. Une contre-attaque de nos troupes a eu un succès analogue sur le front à l'ouest de la Galicie. Près de Gorlice, nous avons percé des parties de lignes ennemies et nous avons conquis une localité après un combat sanglant. Plusieurs officiers et plus de , 500 hommes ont été faits prisonniers. ; Danp les Carpathes, on combat opiniâtrement. - Dans la région près de Lupkow, les Russes, après avoir fait avancer de nouveaux renforts, ont entre- ! pris, hier après-midi, une attaque avec des forces | importantes. Les rangs décimés de l'ennemi ont été constamment renouvelés et poussés en avant par tous les moyens. Malgré les fortes pertes qu'ils subissaient, l'ennemi a poussé ses attaques jusque près . de nos positions. Chaque fois, le dernier assaut des - Russes a échoué devant nos lignes d'ouvrages de défense avec des pertes énormes. Des centaines de morts gisent devant nos positions. Dans un autre secteur du front de bataille, quel-> ques-unes de nos troupes, après avoir repoussé dis attaques russes, ont pris par surprise l'offensive ut ont conquis une crête jusqu'ici fortement occupée par l'ennemi; elles ont fait prisonniers 10 officiers et 700 hommes. Sur une hauteur avoisinante, 1,000 Russes ont été également faits prisonniers. Au sud-est de la Galicie, un fort détachement de cavalerie ennemie s'est avancé sans soutien contre une aile de nos positions et a subi un échec sensible.• * » Constantinople, 6 mais (Télégramme de PAgence MïUi) : Hier après-midi, un croiseur anglais portant 3 • cheminées est apparu devant Dikeli, en faoe de Mytilène. Le croiseur a envoyé S0 obus sans résultat et a ensuite disparu. Comstantinople, 8 mars (Officiel du grand quartier général : Hier, trois cuirassés ennemis ont, sans obtenir de résultat, bombardé à de longs intervalles d'une durée de trois heures, les forts de Smyrne; ils se sont retirés ensuite. Dans La matinée, ils onit également repris leur feu inefficace pendant une heure. Ces deux bombardements n'ont occasionné aucun dégât et n'ont causé aucune perte. Dans l'après-midi, quatre navires de guerre anglais ont bombardé, par intermittence, nos batteries sur les Dardanelles; ils se sont tenus en dehors du rayon de tir de nos batteries et se sont retirés à Tenedos sans avoir obtenu de résultat. Du golfe i de Sarcs, un croiseur ennemi a bombardé les envi-j rons de Harab et de Boulair et a eu son pont atteint | par deux de nos grenades. * Lorsque les Anglais ont essayé d'avancer à Irak, le long du fleuve de. Karun, ils ont subi une nouvelle défaite. Trois bataillons d'infanterie anglaise, avec deux canons, à tir rapide et deux canons de montagne, une divisiop de mitrailleuses et un escadron, ont essayé, le 3 mars, d'attaquer nos positions dans la région d'Ahvaz. Lorsque nos troupes et nos volontaires ont entrepris une contre-attaque et lorsque l'ennemi a eu perdu 400 morts et blessés et laissé un grand nombre de prisonniers entre nos mains, il s'est enfui en désordre, par le fleuve Karun, sur ses navires ancrés au sud de Berder et de Nassrie. Parmi les morts se trouvent un major anglais et quatre autres officiers. Nous avons pris au total, avec toutes les munitions, trois canons, 500 fusils, 200 chevaux et une grande quantité de matériel du service de santé. Nos perles sont peu importantes.— _____ Comaninr4[ué3 dss srniésa slliéss Paris, 6 mars (Communiqué officiel de 23 heures'): En Belgique, dans les dunes notre artillerie a ouvert un feu cfdcacc sur les batteries lourdes de Wcstende. Au nord d'Anras, à la suite de nos contre-attaques, nous avons gagné du terrain dans La région de Notre-Dame de Lorette. Les Allemands avaient amené des forces importantes an fen. En Champagne, une contre-attaque allemande sur le ravin au nord-ouest de Beauséjour, a échoué. La pluie qui est tombée toute La journée a entravé les opérations. Dans les Vosges, nos avanoes près d'Hartmanns- weilerkopf comprennent 300 mètres de tranchées allemandes.Vendredi soir, en face d'Uffholz, nous avons repoussé une contre-attaque ennemie et nous avons fait sauter, près de Camay, un dépôt de munitions Pendant la nuit de vendredi nous avons chassé les avant-postes ennemis qui essayaient de s'établir sur le Sillakerkopf, un éperon à l'est d'Hohneck. Paris, 7 mars (Communiqué officiel de 15 heures): Nous continuons à gagner du terrain au nord d'Arras et dans La région de Norte-Dame de Lorette, où nous avons conquis plusieurs tranchées et infligé des pertes à l'ennemi. En Champagne, nous avons fait quelques progrès au nord de Perthes et au nord-ouest de Beauséjour. Dans les Vosges, à l'ouest de Miinster, nous nous sommes rendus maîtres de deux hauteurs du petit et du grand Reichsackopf. Nous avons complète-: ment repoussé deux contre-attaques allemandes entreprises de la direotion de Muhlbach et de Stoss-weiler.Sur la rive droite de la Flecht, nous nous sommes emparés de Imberg, situé à un kilomètre au sud-est de Sulzern, et nous avons complété ce succès un peu plus au nord en prenant la hauteur 856. Nous avons repoussé une contre-attaque d'un ba- taillon allemand près de rHartmannsweilerkopf. » * * Paris, 7 mars (Communiqué officiel de 23 heures): Près de Notre-Dame de Lorette, au nord d'Arras, les Allemands ont tenté une contre-attaque, mais ils n'ont pas pu avancer. Us ont ensuite entrepris encore trois autres contre-attaques, qui ont été également repoussées. En Champagne, à l'ouest de Perthes, nous avons pris pied dans un bois solidement fortifié et nous avons fait des prisonniers. Au nord de Perthes, nous avons rejeté une contre-attaque ennemie. Nous avons gagné du terrain sur la crête située au nord-est de Le Mesnil et nous avons pris une nouvelle tranchée au nord de Beauséjour. Au nord de Verdun, dans !a forêt de Consen-• voye, nous avons repoussé une contre-attaque. Dans les Vosges, nous avons avancé sur les versants du Reichsackerkop f et nous avons fait des prisonniers. Sur le Hartmannsweilerkopf, quatre contre-attaques ennemies ont été repoussces. * * * Paris, 7 mars (Officiel) : La flotte alliee a repris, hier, le bombardement des deux rives des Dardanelles. * * * Pétrograd, 6 mars (Communiqué de Vétat-major de l'armée du Caucase) : Les opérations militaires dans la région du Tscho-rok et au sud de Choie continuent. _ Il n'y a pas de modifications sur les autres parties du front. * * * Pétrograd, 7 mars (Communiqué officiel du grand état-major général) : Dans la région de Mlawa, nos attaques ont été couronnées de succès. Nous avons fait'des prisonniers et pris 3 mitrailleuses. Sur la rive gauche de la Pilica, la lutte prend de plus en plus l'allure d'une grande bataille. **• Londres, 7 mars (Officiel du ministère des Colonies) : Le 3 mars dernier, les troupes anglaises et indiennes sont parties en force d'Awas en expédition de reconnaissance. L'ennemi, qui avait reçu des renforts pendant les jours précédents, paraissait être très nombreux et ses troupes ont été évaluées à 12,000 hommes. Après avoir combattu l'ennemi avec succès, l'expédition est revenue à Awas sans encombre. L'ennemi a perdu de 200 à 300 tués et a eu de 500 à 600 blessés. Lo meme jour, la cavalerie a fait une reconnaissance au nord-ouest de Basra. 1,500 soldats ennemis ont été attirés vers une position cachée, qui était garnie d'infanterie, de mitrailleuses et d'artillerie de campagne. L'ennemi a été forcé à la retraite avec de grandes pertes. Les troupes anglaises et indiennes ont eu au total 72 tués eft 129 blessés. UNE SURPRISE Les combata de tranchées en tranchées, dont Jes communiqués nous parlent depuis de longs mois, se déroulent dans un pays où les habitations isolées et les petits bois sont nombreux et sur lequel on a jeté un filet inex-tricable d3 fortifications provisoires. En outre le bombardement qui a sévi des semaines durant., a profondément bouleversé le soi. y a pratiqué d4a trous énormes et l'a jonché de troncs d'arbres abattus et de pans de murs démolis. Dans ces conditions, il est souvent impossib'e de savoir, à un moment donné, si certains retranchements se trouvent en possession de fel parti ou de tel autre. Des portions étendues de tranchées peuvent même Atrc gagnées, alors que l'adversaire se tient encore solidement dans les autres; ce qui entraîne à des surprisas dans le genre de celle quo relatait ces jours derniers un correspondant de guerre ^ Deux officiers anglais, désirant savoir quelles parties de tranchées avaient été évaouées par l'ennemi, ' à la suite d'un combat qui avait duré toute la journée, se mirent en route, la nuit venue dans l'intention de se mettre en rapport avec oeux dos leurs qui seraient parvenus à s'y fixer. Ils aboutirent à un couloir qui semblait ooeaduire dans la direction voulue, et arrivèrent bientôt à une traverse où nn tas d'équipements allemands étaient épars et où brûlait une chandelle. Us continuèrent leur chemin, après avoir, par mesure de précaution, éteint la petite lumière, et débouchèrent tout à coup dans une tranchée perpendiculaire au chemin de communication qu'ils suivaient. A i peine y étaient-ils que des soldats allemands se levèrent ■ devant eux, aus<d surpris qu'eux-mêmes et une chasse à l'hommo, accompagnée d'une pluio de balles commença aussitôt. Heureusement pour les Intrus, la nuit était obscure et après un© course de quelques minutes, ils se trouvèrent hors d'atteinte. Ils s'étaient introduits sans le savoir dans les tranchées allemandes, et n© s'en étaient aperçus que quaad ils étaient en face de soldats ennemis. _ LES FAÏTS DU JOUR Des officions de la marine hollandaise ont d'étroit à la dyiNLmite aae mine flottante échouée prèe do Ymui-den. L'explosion a creusé un trou d'une conbeiLanco d>e 100 mètres cub-ee dans le tàiable. Un o autre mine a été détruite die La même façon prèa de Wijk aan Zee, en Hollande. L'équipement des officiers anglais en campagne vient d'être modifié. Ils ne porteront plus le sabre, mais bien un fusil et un eac. L'insigne de leur grade sera placé eous la manche. Lee autorités hollandaises ont décidé de transférer dans le camp d'Uden les Belges qui, réfugiés ]» Limbourg hollandais, ne disposent pas de moyens d'existence suffisants. Un premier départ de 500 ré* fugiés pour le camp d'Uden vient d'avoir lieu. Le gouvernement allemand a décidé cta procécfer, du 16 au 17 mars, au recensement des stocke de pommes de terre; celui qui en détient devra en faiite connaîtra i importance à l'autorité. La déclaration est ren-due immédiatement obligatoire pour le transport des stocke. L«e chancelier^ de T Empire a décidé qu'un second recensement serait fait en avril ou en mai y-rochaiiis. Le ministre prussien des chemins dé fer a réduit de 30 p. c., pour toute la durée de la guerre, les frais de transport du foin et de la paille. Le ministre de la guerre japonais est allé à Part-Ap-thur, et de là s'est embarqué rxnir Tsing-Tao, où il vient d arriver. Environ 5.000 soldats japonais ont dé- • barqué dans la presqu'île de Shant/ing. Le sentiment commence à se fairp jour en Chine que les exigences Japonaises se heurtefror»t à la reti-ÎE'tanco les Etats-Unis, dont l'ambassadeur continue à négocier avec Yan-Tchi-Kai. Le ton de la presse japonaise devient de jour en jou/r plu3 acerbe. M. John B. Jackson, attaché à l'ambassade des Etats-Unâs à Benlir^ à qui le gouvernement allemand, avait demandé diC faire une infection de<3 camps de prison* niers allemand® en Angleftewe, a quitté Londres, après avoir rempli sa mission. Bien qu'il n'ait rien voulu 'dire au cru jet de son port^ îi a déclaré qu'il avait visité tout le pays et in-S1-peete ^ conscier.cieusse.ment le® camps. Le gouvernemeiodi anglais lad a laissé toute liberté à oe sujet et lui a facilité sa tâche de toute manière. Le vapeur Europa a débarqué à Na-ples un grandi nombre de famiilles de fonctionnaires allemands, venant de l'singtao. Ces ménages avaient été dirigés sur la Californie lors du commencement du siège : or, le navire a fait naufrage près de San-Francisco et les passagers n ont pu qu'à grande peine être sauvés par un navire de guerre américain. Leur voj'age a duré troifl mois. Dan:; la marine de guerre française, écrit (la «■ Revuia Scientifique », en s'est demandé si les explosifs des soutes^ a munitions ne pourraient pas être dangereusement influencés par les ondes électriques du posto transmetteur situé sur le navire. La question est à e,t . semble néanmoins que, dans des caisses mé talliques closes, ou simplement dans d>es soutes à munitions à parois métalliques closes, les explosifs n'ont nen ;i crainc-re puiqu'une enveloppe de métal constitue un. ocran absolument imperméable aux manifestations eleetriques, de queiîque nature qu'elles soient. A grande distance des postes raaiotélégraphiques les plus puissants, 1e danger n'existe plus. A une distance de 100 kilomètres, la puisisance induite est si faible qu il faut des instruments1 extrêmement déflicats pour la deceler; et il semble tout à fait invraisemblable de supposer, comme on a pu l'écrire récemment, au'ua navire chargé d'une substance infia.mmabQe a pu 'être, au mixieu de 1 Océan ou de La Méditerranée, incendia par les on des d un poste continental, si puissant ©oit-il, ou meme par 1 effet combiné des ondes, interférentes do deux stations. L© manistre français de l'agriculture a obtenu; du ministre de la guerre que des permissions soient accordées aux territoriaux de divers corps d'armée, pour Les semailles, la taille de l'a vigne et les travaux de printemps. Les demandes à cet égard ne seront examinées que si elles émanent de propriétaires exploitants fer-mieiB, metayers, maîtres, valets, domestiques agricoles, ouvriers agricoles et cultivateurs. On s'est occupé à l'Académie d'Agriculture de Fràncfe d une question dactu al lté. On s'y est demandé si les inondations de 1 Yser et la destruction des écluses dans la région qu arrose cette rivière et que couvrent au-jourd hui ses eaux ne causeront pas des dommages pour bien longtemps irréparables à l'agriculture d'un® pa,rtae importante de la Belgique! Cette question a suggéré des remarques inquiétantes ft M. earois, qui ne cache pas ses craintes. Mais M.. Delvaux-de Breyne, vice-président de la Société centrale royale d agriculture de Belgique, a présenté quelques observations précises sur les écluses de l'ïeer, qui n'ont pas été aussi atteintes qu'on courrait le penser. Il ajoute qu'on est habitué, dans légion de 1 Yser ,aux inondations, et qu'on en évacue couramment d excédent des eaux ou moyen de moulins à vent. Troublés dans leur quiétude par les mouvements do troupes et le tonnerre des canons, les sangliers ont quitté les forêts des Ardennes françaises et se sont réfugiés dans les départements de la Somme et de la Seine-Inférieure. La région de Jumièges en est infestée et les habitants sont obligés de faire des battues pour s'en débarrasser. En 1870 déjà on avait observé lea mêmes faits dans la région. La gaité ne perd jamais ses droits en France, même lans les tranchées. Sur le front, dans l'Ouest, des soldats découvrirent, appendu à une maison abandonnés un écriteau^ portant l'inscription : Passage interdit ! [ls remportèrent et ie fixèrent à l'entrée de leur tranK ehée. L'histoire ne dit pas si l'ennemi a tenu compta de l'avertissement. Voici que la préhistorique catapulte revient en honneur. Un journal illustré anglais donne la photogra^ phie de deux soldats français qui lancent une bombo vers l'ennemi au moyen d'une catapulte installée à 30 mètres du but à atteindre. , Le gouvernement turc a ordonné La levée de tous les 3omme3 jusqu'à l'âge de 40 ans du viËayet de Cons-&n.tmople, ert oe, sans aucune dasidncîtisn de reZigkmi ju de race. Une société s'est formée en Autriche pour chercher ies meilleurs moyens de lutter contre les épidémies de jucora-e. Son programme se résume en œci : EcLairo? La population sur les épidémies de guerre, propager les néthodes scientifiques modernes sur la prophylaxie et, a lutte oontre les épidémies (vaccination, etc.), instruire -des personnes qualifiées pour (Les enquêtes bacté» riologique3 et pour la désinfection, envoyer une exp&; lition en Turquie pour l'organisation de la lutte con* ;re les épidémies et installer des laboratoires sur leal théâtres de guerre en Turquie*. Un comité vient de se constitri^ £ Parfs cruï réunift' Mmes Juliette Adam, Augagnei. T^nincaré, Piviani, les duchesses de Rohan et d'Uzès. T1 sra«it de îormer une société qui, sous le titre « Croisade de©, îemmes françaises » organisera une vaste propagande 'éminine dan9 les pays neutres.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume