La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 08 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7s682/
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Vendredi 8 Octobre Ï3Ï5 N9 321 Vendredi 8 Octobre Î91Ô LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3jM^oiiiaffne-aux-Her'bes-JPotaffères, BFtUX"F:XjZjSjS BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jcs. MORESSÉE, DiRECTEUR gy>» fiSseatB^-.-;--^ja 4*»sEssgfcssauœ «sa v JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 1Q CENTIMES r Petites annoncés. » .... la ligne, ff. 6.40 L Réclame avant les annonces . — 1.09 ANNONCES < Corps du journal — 4.00 S Faits divers — 0.00 l Nécrologie — 2.00 LA GUERRE 431° jour de guerre; I/examen le plus attentif des cominujn: qué3 officiels ne modifie pas la constatatio que nous répétons depuis plusieurs jour déjà à. propos des opérations dans 1'Ouesl savoir quo les belligérants ont reçoit mencê à piétiner sur plaoe, aussi bien enta la Basséc et Arras qu'en Champagne, o les nouvelles attaques préparées ^ par le Français n'ont pas réussi à se dévcloppej Cette stagnation actuelle du mouvornes offensif des Alliés s'explique par la minutj des préparatifs qu'exige l'assaut do pose lions puissantes, défend'ue» par un aeTvea saire dont ies derniers événements ont n doublé la vigilance et qui y a visiblemen cemejentiré de sérieux renforts en hommes e en canons. Si l'on tient compte du but ass. gné par l'ordre du jour du maréchal Jovr à l'offensive des armées dont il a le corç mandement suprême, il no^ peut, en eff» 'être question de la considérer comme eViin: tivement interrompue. Au contraire, il fat logiqueuaent s'attendre à voir les AlUésfrï nouvcler bientôt l'effort qu'ils ont réocaï ment dirigé sur certains secteurs du front Cast, du relsfce, l'opinion que partagent le me?J.Qura écrivains militaires allemands', qui au surplus, tiennent pour efficaces le^ pré cautions qui ont été prijses en vue d?ets rcjyer les assauts prévus. » $ Es* Russie, de nouvelles attaquas russe ont entretenu sur certaines sections di iront l'animation relative que noius ayon constatée hier. A tout prendre, les hostilité n'ont plus, et de loin, l'allure vigourc^i» que nous leur avons connue idurant cin< mois. On a, maintenant que l'lit ver ap proche à grands pas, l'impression que l'oi fensivo allemande est entrée dans ur*< période de consolidation, que les Russoi ri"efforcent de troubler par do fréquente contre-attaques. 11 est probable quo l'année von Belov continuera ses efforts pour s'emparer d< "Riga et de Dtmabourg, que les Russes1 dé fondent avec une remarquahle opiniâtreté Mais, en dehors des tentatives qu'on pré voit que cette armée fera en vue de s'em parer de ces places pour y établir se quartiers d'hiver, de grandes opérations ni paraissent plus devoir éiire entrepris jx>ii le moment. Le mouvement dessiné contre Minsk es resbo depuis quelque temps stationnajre, é il en est de môaio de la récente ofîcnsiv des armées von Linsingen, qui a report les Austro-Allemands entre la Styr et 1 Goryn. Bref — toujours sous réserve des imprt vus que la guerro réserve — on peut s'ai tondre à voir le front dans l'Est rester peu Pjr&< -ieïmtîiîfrftr certain périotfo. X, DAMS LES"BALKANS -• Le gouvernement annonce officieUemon que limdiii, entre *1 et ti heures de l'après ? midi, lo présâefènfi du Conseil dës ministre | a rn.'.u la visite d)es représentants de h ' Russie, de la |Franoo e£ de la Grande l Bretagne. Les deuix premiers ont transmi; des- notes qui ont 1e caractère d'un ufttima tum et qui interprètent arbitraire^ment k neutralité arméo proclamée par la iBulgarû et les buts de la mobilisation bulgare. 1k menaçant de rompre les relations diplomatiques, les puissances précitées demandeur i\ la -Bulgarie qu'elle brise ouvertement endéans les -vingt-quatre heures, ses rela ^ fcions avec les puissances centrales e qu'elle éloigne les officiers allemands e austro-hongrois qui se trouvent pr-étendû & ment auprès des divers états-majors (Je Far y mée bulîgaro. Lo représentant britannique a transmi; H une courte note verbale, qui annonce qu< f~ l'AnglojerrO rompra ses relations avec h tx /Bulgarie si, à la suite de la mobilisatio: |f bulgare, des hostilités surgissaient dams le % Balkans. N'ayant pas reçu d'instructions, le re^ré > sentant de l'Italie ne s'est pas encore" joih " à la démarche do ses collègues. ? Sofia, 6 octobre : L'Agence Bulgare annonce que la ré ê nonso de la Bulgarie à_ l'uljâmatian anglo £ franco-russe a. été jemiso(tons Paprès-midi Le^matin du même jour, lo goavernemên p- bulgare avait transmis aux représentants dt * la Quadruple-Entente la réponse aux propo i sitions du lvl septembre. Sofia, 5 octobre : On^ymouce que los Alliés ont déjà oom mence^i^Tcli^cr les troupes de la près qu'île de Gallipoli. On croit que l'action contre les Dardanelles sera abandonnée. Rome, 6 octobre : . ' Lo correspondant athénien de la „Tri-tmuia" coufirni-e lo débarquement cTnno division de troupes alliées à Saloniqûe. , Londres, G' octobre : Vagence Router apprend quo la (Bulgarie autorise l'exportation de grandes quantités : do vivres de toutes espèces en Turquie. Paris, 6 octobre : Complétant les déclarations par lesquelles l'ambassadeur russe à Sofia exige du gouvernement bulgare lo renvoi, endéans les vingt-quatre heures, dos officiers allemands et austro-hongrois, les ministres de France et d'Angleterre ont fait savoir au eabinei bulgare que lo Franco et l'Angleterre se joignent entièrement aux exigences do la Russie. Ils ont déclaré, au surplus, que les propositions faites antérieurement par les v. Alliés à la (Bulgarie devaient être consi-; dêréès comme nullos et non avenues. | Londres, 6 octobre : J On mande de Pétrograd au ,>Morning J Post" quo l'ambassadeur russe à Sofia, qui vient d'être opéi-é do l'appendicite, ne pourra pas quitter la villo. Il restera vraisemblablement à Sofia comme flarticuliei jusqu'après sa guéris on; jmais, officiello-nient), la légation russe quittera Sofia ce Soir. , Nisch, 6 octobre : y* i. ooto^co au matiçi^ un avion ennemi a survolé Nisch et a jeté plusieurs bombes ; sur le centre de la ville. Six personnes ont été blessées. L ; . Tétrograd, G octobre : Une information do Sofia, publiée par ( l'Agence télégraphique do Pétrograd, dit * quo la réponse de la Bulgarie à l'uUi-matiun russe a été transmiiiaris, 5 [i r^T.^rComme sa toneiu* n'a pas uoiftié 1 Satisfaction, l'ambassadeur russe a ..notifié L flu ]»1^sklonti élu Conseil bulgare la rir|>t-n£o t^cs raWSf diplomatiques. mtMHSS ef Sofia, 6 octobre : x La défense dkîs intérôrs eles sujets russes s en Bulgarie a été confiée au chargé d'af-'. faires des Pays-Bas. t 0 Turm, 6 octoljre ï '■ , 1 > La „Stampa" annonce que, maigre la rupture des relations diplomatiques avec la y .Bulgarie, la guerro ne sera pas immédia-t "teanent eléclarée par la Russie. 'Berlin, 6 octoljre : Le gouvernement impéiial allemand a a ^protesté à Athènes contre l'autorisation r dbnnée aux Alliés de elébarqucr elts troupas a sur le territoire grec, cette autorisation étant pas compatible avec la neutralité b que la Grèce a proclamée au début de ia 'r guerre. La réponse diu gouvernement gTec r n'est pas encore connue. s Sofia, 7 octobro : , Malgré la pression franco-anglaise oxer-' oéo sur la Grèce., pression qui est devenue, - :ces derniers jours, extrêmement énergique, on n'est nullement inquiet en Bulgarie au sujet de l'attitude qu'adoptera la Grèce. On 5 est persuadé qu'en présence des moyens y dont disposent l'Allemagne et la. Turquie, 3 elle gardera, dans son propre intérêt, la 3 neutralité, môme en cas de guerrci eorbo- 3 bulgare. , Sofia, 6 octobro : îvcs membres du .Cabinet se sont réunis 1 mardi en conseil au domicile de M. Rados-; lawof. La délibération a duré de 8 Jieures ; du soir à nAinuit. Peu après, le général Savol', le généralissime bulgare de la pa'o-p miùre guerre balkanique!, arrivait chez ï M. Radoslawof pour se rendre avec lui, . &près un court entretien, î\ Vranja, où le . Toi ?Ferdinand réside actuellement. Ils oi t .' été reçus immédiatement. Les déli'uératicns ■ " ont duré mercredi de 4 h. 1/2 à 8 heures 4 élu matin. M. Radoslawof, rentré de» Sofia, ) a fait immédiatement convoquer les mdnis- > très el'Allemagne, d'Anfcricho-Hongrio et do Turquie à nne conférence qui a dluré qua- » tro heures, b ^ I SUR MER 3 ; .... Londres, G octobre : Une note de l'Amirauté avise lesi navires f neutres et alliés quo le passage par Peui-1 land Pirth, au nord do l'Ecosse, est) extrô-e memeait elangercux. Londres, 6 octobre : ' Le vapeur britannique ,, N'ovo- Castrian' ', jaugeant 1,0^0 tonnes, a coulé. L'équipage, dont deux hommes ont été blessés, a été sauvé. t Ix>ndres, 6 octobro : ; Lloyels annonce que les vapeurs briian-t ndquas „Sailer Prince" et „llaydenw ont - été coulés. L'équipage du ,,Iiayden" a été ; sauvé, de mCtme qu'une partie de i'équippge . du ,,Sailer Prince". ' Madrid,' 6 e>ctobro : Un grand vapeur s'est éclioué en face ; du phare de Saint-Sébastien, près do Caeîix. ' Le brouillard a empêché d'établir la nationalité du navire. On croit cependant qu'il est italien. Des secours ont été envoyés. i tfaîcmwmm Londres, 6 octobre : > On amionce officielletnent epio lord Derby, î à la donando de lord Kitchencr, a assumé b la direction du service des enrôlements. 1 * * • ^ Paris, G e>etobre : La Commission du" buelget de la Chambre - a aelopté le projet déposé par lo gouverne-^ ment, qui propose quo la solde des soldats, des caporaux et des caporaux-fourriers soit. relevée de 20' centimes par jour. Comme conséquence financière de cette . Énesure, 1e projet porte ouverture, au minis-, ftère des finances, sur l'exercice 1915, d'un ; 'crédit do 43 millions. « i « * Copenhague, 6 octobre : D'après le ,,Russkoje "Slowo", M. Rod-zionko, président de-la Douma do l'Empire, a déclaré quo tous ceux ejui parlent de paix spéciale doivent être considérés comme des criminels. M. Rodzionko a confirme que la réception du (Bureau de la Douma par le Tsar a été pgstposée et qu'il est peu vraisemblable quo la Douma soit convoquée prochainement. Washington, G octobre : £»a question des indemnités à payer dans l'affaire de 1',,Arabie" sera liquidée par des négociations directes. Dans une lettre adressée à M. Lansing, le comte Bernsdorff a déclaré que le commandant du sous-marin qui a coulé 1%,Arabie" était, d'après ses déclarations et celles de son équipage faites sous la foi du seraient, absolument persuadé quo l'.,Arabio" voulait attaquer le sous-marin. Lo gouvernement impérial n'a | pas voulu mettre en doute, d'autre part, les déclarations faites sons la foi du serment 1 par les officiers anglais do l'„Arabic", qui elisent no pas avoir vu le sous-marin, et il admet, en conséquence, qu'il n'y a pas eu tentative d'éperonnago. .** Washington, 5 octobre : Au cours d'une délibération qui a eu lieu hier à la Maisai Blanche, enlro le gouvernement et le président do la Commission parlementaire do la marine, il a été décidé d'inscrire au programme de la flotte la construction ele croiseurs à grande vitesse. Jusqu'à présent, les Etats - Unis n'avaient pas d'unités navales de ce genre. • * » Rome, 6 octobro : L\,Osservatore Romano'^_ déclare qu'il n'est pas exact quo 1e Pape ait propose aux belligérants un armistice poup lo Jour ] des Morts. * j * * • New-York, G octobre : 1 M. Durnba, ambassadeur el'Autriche, s'est f *2 m barque pour Rotterdam à bord! du vapeur i néerlandais „Amsterdam". » ' « ^ Londres, G octobre : ï Lo ,,Daily Chronicle" prétend que si les ; Jbtorités continuent à maintenir l'obscurité < ^qwelle dans les rues de Lemdres, les aeci- ( dénis de voirie coûteront plus de vies hi> ] maines quo les attaques aériennes, t O ] ♦ « Lisbonne, G octobre : Le nouveau président, M. Maohado, a < prôté serment au Congi-ès. Le Cabinet a t offert sa démission ; ie Président no l'a -pas acceptée. * " * {Baie, G octobro : ( Les journaux suisses annoncent quo le < général Kouropatkin commande un corps < de grenadiers sur le front do l'armée Iva- i nof, qui forme l'aile gaucho du front > Crusse. L'ancien ministre de 1a guerro, le < général Suchomlinow, a reçu l'ordre de paj'tii' jx)ur le Caucase. ^ « » r Nancy, 5 octobre : A la faveur d'un épais brouillard/, pin- < sieurs Taubes ont réussi à arriver samedi J matin dans les environs do Nancy; ils n'ont cependant pas réussi à survoler la ville. < A Dombasle, quatre bombes sont tombés ; et n'ont pas occasionné de dégâts. A G or- < ville, deux bombes ont été lancées sans ré- ; sultat. Essey et le haut plateau do Mal/.c- J vlile ont rer*u plusieurs bombes; elles n'ont ( blessé personne, mais ont cause des d'é&àfis { matériels assez considérables. # ( .Sous un violciit bombardement, les avions allemands ont rebroussé chemin, , » * « Londres, G octobre : Le „Times", apprend de Pétrograd quo 1e ; préfet de Moscou a informé le gouvorne>-ment do Li regrettable collision qui a eu ; lieu, le 27. septembre, entre la polioo eti le peuple. D'après son rapport, la foule a voulu délivrer un soldat ivre, quo la po- ' lice avait arrêté. Une barricade a éltlé édi- : fi.ée au moyen do voitures de tramways. La pc'Iice a vainement essayé de calmer Vi ; foulo n'a ouvert le Teu contre les 6men- ; tiea*s quo lorsqi» des officiers ont été biceps par le jet de pierres. Trois personnes ont été tuées et douze blessées. * < * P<3tro»#rad, 6 octobre : Le siïcro vient de manquer subitement. 80,000 pouda de sucre sont en dépôt au c'.io-min do fer; mails-' la marchandise ne peiit i pas être délivrée, les lettres de voitui\î fai- i sant défaut. V « « I Paris, G octobro : , On dit que 1a Commission des finances i du Sénat vient d'elaborer un projet de loi i d'après leqtiel lo nombre des ministres se- ; raifc réduit, pour la durée elo l» guerre, de i 14 à 8, et le nombre des sous-secrétaires i d'Etat, de 8 à 5. : 4) ■? « Pétrograd, G octobre : I Dans les cercles bien informés, on as- ! sure quo les séances de la Douma no se- i ront pas reprises avant la date annoncée élu ' mois de novembre. « Los délégations des Zemstvos et des vil-los ne seront pas reçues par le Tsar, puis- 1 que ces réunions ont dépassé les limites 1 qui leur sont tracée*. La composition du ministère ne sera pas 1 changée. ' Lo président du Conseil, M. Gorenvvkine, 1 restera à son posfto, car il a la confiance 1 entière du Tsar. $ ] # * Lo Caire, G octobro : Lno proclamation du général ^Maxwell in-tardât à tous les \oyageurs, sauf pour do barqner ou changer de bateau, do descendre à terre dans l'a. zone du canal de Suez. Eïïccvption est faite pour les voyagoars ayant des j>asseporls m ^gle eb peur les sujets de\s nations aliioos.. Les équipages sont autorisas h> atterrir s'ils oii t petrmis signé de leur capitaine et. conliiJ isigné par le chef do la police dans la zone du canal entre Port-Saïd eb Port Tewfik. ® ( HISSAK.LIK. 1 C'est sur la rive asiatique des Dftrela-nelîes, où se livrent actuellement ele si furieux combats, quo se déroula il y, a plus ■ do trois mille ans la fameuse guerre de Troie dont les événements, grossis par la légende, ont fourni au divin Homère le sujet d'un poème admirable et ont alimenté i le plus riche do tous les cycles épiques. Elle se termina comme on sait par la chute j do Troio qui fut livrée aux flammes. Plusieurs fois la ville célèbre fut reconstruite, mais, comme si une étrange fatalité s'acharnait contre elle, les vents recouvrirent ses ruines accumulées au point qu'au XVille siècle, cm ignorait quel ou avait été l'emplacement e-cact. CepeiirJant telle était l'admiration qu'excitaient à toutes les générations les récits , d;Homère, que dès cette 6£x)que on commenen v des recherches qui n'aboutirent à aucun résultat. Il est protabie que l'antique cité de Priam serait restée à jamais ensevelie sous la poussière eles siècles sans l'enthousiasme et l'ardeur persévérante, inlassable du Dr Schliemann. Ce fut une vocation irrésistible qui con-eluis't un enfant pauvre élu Mecklombourg, , à travers des obstacles inouïs, jusqu'au véritable eînplaceûnent de Troie. A l'âge de. sept ans, il entend son père lui raconter les principaux épisodes du siège de Troie. Il entend avec chagrin affirmer ' que Troie avait été complètement détruito et qu'il n'en restait plus aucune trace. Le jour de Noël il reçoit pour cadeau une ,,Histoire universelle" ele Ludwig Ferrer, où il voit avec extase une gravure représentant l'incendie de la villo do Troie, ses murs énormes et la porte Scée, par où ' fuyait Enée portant son père AneJiise sur les épaules et tenant Ascagne par la main. Son esprit s'exlialte, il s'écrie : — Père, si eles murs aussi gigantesques ont existé, il est impossible qu'ils aient été complètement détruits; ils ont dû laisser elo grandes ruines., et ces ruines-là je les 1 retrouverai," Dès lors, plein d'enthousiasme, il ne penso )lus qu'à Troie, il ne parie plus quo de rrôie, ses camarades se moquent de lui, ■ien no l'arrête. Ses parents sont pauvres, l apprend le russe, l'anglais pour gagner >a vie d'abord. Il vend au détail des lia-■engs, du beurre, de Peau-cle-vio, du sucre, 10 l'huile; il moud des pommes de terre )Our la distillerie, il balaie, la boutUque. Un soir entre un jeune homme ivre. Cq cime homme récite cent vers dJIIoinère on )bsorvant le rythme. Schliemann écouljj . etto langue sonore qui fait sur lui uni v m]>ress'ion profonde; il pleure de dépit ele ie pas la comprendre. Trois fois il se fait ■épôter ces vers divins moyennant trois serres do vin qu'il paie des quelques sous lui constituaient toute sa fortune. A partir le ce moment, il demande tous les jours à ^ieu la grâce d'apprenelro le grec. Enfin, après plusieurs années do misère on état s'améliore, il peut entreprendre un lommerco de fourrures, il devient riche, rès riche. Il apprend à fond le greo, il studio l'Iliaeîo et recuedlie avec la plus •rando attention tous les indices qui pour-•ont l'aider à recoirna^ro l'anoien empla-loment de Troio, car il va entreprendre les ouilles qu'il méelite elepuis longtemps. C'est on 1868 qu'il se rend à Bourna->ashi, à l'extrémité Sud do la plaine de l'roie. Bournabashi avait été jusciu'alors onsidéré par plusieurs savants comniQ l'eni->îacement de la Troie homérique. Ce fut à quo Schlieinann oommenca ses recher^ 'lies. Elles furent infructueuses. Il examiu.'M 11 ors soigneusement toutes les hauteurs * troito et à ganohe elo la plaine de 'J.'roie usqu'à ce qu'il arriva à l'emplacement de a villo appelée par Strabon Novum Ilium, ■t jugeant que la position imposante et. ies ortifications naturelles de la colline eU'IIis->arlik qui formait l'anglo nord-ouest de, lium Novuin semblaient indiquer la pl^^e lo son Acropole ainsi que la Pergame de Priam, il commença ses fouilles sur ce joint. On vit alors ce que peut l'amour x>ur do a science. Schliemann ne chercha jamais t tirer lo moindre argent elo ses décou-rei'ces. Pendant six ans il fouilla le sol lo Troie et découvrit sept villes superposées. Il employa à ses recherches jusqu'à LGO ouvriers; il supporta seul lo coût de ies énormes travaux qui lui demandaient >00 francs par jour. Les résultats scientifiques furent considérables. La troisième ville mise à jour pré* sentait toutes les traces d'un violent incejv-lie. Les objets recueillis consistent en vases l tète do chouette, emblème de Minerve, protectrice de Troie; beaucoup d'armes en îilex voisinant avec des ustensiles d'or, l'argent-, de cuivre, mais sans nulle trace le bronze ni do fer. Le trésor, dit do Priam, renfermé--dans une grande caisse do bois, contenait dos magnifiques coupes en or, des îoUiors, clos diadèmes, des bandeaux, des )oucles d'oreil?.es, des bracelets. Qu'on juge îo l'émotion du savant quand il so heurta l un grand objet en cuivre derrière lequel l crut reconnaître elo l'or. Pendant que nos mvriers étaient au repos, il dégagea lui-nome lo trésor avec un grand couteau. ,Go travail, dit-il, elomandait beaucoup d'of-orts et conipoptiiit un réel danger puisque a grande muraille sous laquelle je travail-ais menaçait à chaque moment de s'écrou-er sur moi. Mais la vue elo tant d'objets, lont chacun est d'uno valeur inestimable >our la science, me rendait indifférent au langer, m'empochait môn« d'y penser. C'e->endant l'emlovement de ce trésor rh'eût été mpossible sans l'aide de ma fommo qui se citait toujours prete à enver.opix\r élans >on grand chale et ? «in»<>»««;• -«s objets b mesure que mou couteau les dégageait de eur dure prison.-" Beaucoup eîo ces reliques sont- mainte-îant au Musée impérial de Constautinople. N. t\ pied, pas en taxïl! Si l'histoire que conte 1e reporter d'É\ | ou mal parisien est vraie, on ne trou\yrra | ainais mieux qu'elle pour faire éclater I eux l'absurdité de certains règlements pris f jar 1: Ad-mi-nis-tril-tion ! uyez plutôt : Porto Maillot. Dix hétrres du soir. Un taxiauto, venant de Neuiily, stoppe. — Vous avez un client dans votre voi-ure ? eteaiaude au conducteur 1 employé t octroi. — Oui. — Aiors, vous ne passerez pas ! Un brigadier elo municipaux, commandant e poste de garde avec toute l'autorité quj i'atUicho à sa personne, ait au chauffeur: — Vous peuvoz passer, mais à vide. Et, s'adressant au voyageur : — Vous pouvez également passer, mais i pied. — Si j'ai bien compris, riposte avec une »olites5«o exquise le client, je elois, pour en-r.er dans Paris, quitter ma voiture dix cou. imètres avant la porte. Mais1 il m'est per-uis do la reprendre dix centimètres après. ; J'est donc vingt centimètres que j;ai à par-., iôurir pédesirciuenfc pour être en règle ave^f < e règlement. J'avoue quo je no comprends »as. — Possible, riposto le brigadier, mais il r a un règlement et je l'apphquo à la ieirc. — Dans un Règlement, il y a non sou louent 4a lettre, mais encore l'esprit... — Oseriez-vous insinuer que celui-ci en aanquo ? — Loin de ma pensûo, brigadier. J'ob-empère... J'obéis... Passez, chauffeur,, je ous suis... Pourtant lo brigadier, brave homme, vélit ien expliquer au voj^ageur devenu piéton: — Vous comprenez, en ce montent, on ne| ait jamais... li y a tant de gens suspec^ ai, la nuit, dissimulés dans un taxiauto, lourraient entrer élans Paris... C'est pour-uoi, après dix heures du soir, nul voyageur ne peut entrordaus Paris en taxiauto... — Mais à pied "? Ou bien on fiacre — Ah ! ce n'est pas la mémo chose... — Alors, en ce moment où je vous parle. 3 piéton que je suis no peut être un per-onnago suspect ? — Le règlement l'affirme... Vous êtes à •ied... Cela me suffit. Je n'ai pas à vous uspecter... — Cette confiance m'ho.iore, brigadier. Et, saluant lo représentant do la loi, le 'oyageur franchit la grille, remonte dans ;on taxiauto qui, de son coté, l'a passée ,vec son seul chauffeur# COMMUNIQUÉS OFFICIELS CommiiîîiqiaéG allemands Ben-lin, 7 octobro. —i Communiqué de midi : Théâtre ele lni -■fr, ^ Champagne., t'offens-ivofran^iso con-Liinio. A|)rèa -.une '^qîïi, pou,, a atteint la plus grande intensité, les attaques ont ijeeominencé hier au [joint du jaur. Au nord-ouest de Souain, six attaquer en uiasisa des " Français ' se sont écroulées soirs iiotro £c«, causant desi pertes excessivement, élevées aux assaillants, qui ont laûe»5 pu outre 2 officiers eb lSO soldats en jnotro pouvoir. A l'ouest de la route , de) Somme-Py à Souain, dans la direction do Saints-Marie, des groupes appartenant à doux divisions nçuveallement arrivées ont déma^Sp' à un en-iroib notre touta x>rcmi<5^BgISSWOŒ?,8!WfiS? »ri^iRÎ81 SlUP^IS'^éS^Mtffl^attaques, rojaté I ennemi de notre position. et cantu.io 12 officiers, 2D sous-officiers, 550 soldats et 3 nriùraiikïu^ets. A i est do la route précitée, les attaque^ cai masse des. Français n'ont eu aucun suc- II notable. A. 1-yst i&ïfe rin,? iîs oSS pu se maïuieun" dans un petic iiorcCiu do {ranclu'e; nous contre-afcoejuous. L'oiîncTâT"Tï>a~ rSi^&i à progresser, do bijo ittgBRjSj" envahi- que pî^i^^.^u. npid. de raïïurè^ apï'^a" dje multiples attaques et con-iïWfïRlqiies. Notre contro-offcntiivo a enrayé ies progrc.s ennemis. Au nord et au norel^esfe elo la ferme de BeaQsffiouj. lei Iran^'aîs ont tout à fai^ échoue elaiis toutes leurs tentatives. IJi où lis ont pu atbeindu3 nos tranchées, ils ont. été tués ou fpts prisonniers. Mous somenoi restés entièrement maîtres do nos positions est) avons capturé 3 officiers, 30t) soidats et 3 mitrailleuses. A l'aube, nous avons repoussé une attaque violente mais inefficace dirigée contre la briqueterie si'tiu'io au nord-ouevst db Ville-stn^^TourBe." Pmdant la journée^ des attaqué "plus faibles ont suivi; elles ont «it>c repoussées ou so sont écroulées dès le début sous notre canonnade. Au nord d'Arras, il n'y a eu 05.10 des co"m5afe à coujjs de grenades, sans importance.Dans la vallée ele l'Aisne, près' de Sapi-gneul, une faible attaque des Français diri-géo contre» une partie saillante el'unei do nos tranchées, a abottSi à un éeh-cc com-iil.es;. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du maréchal von llindenburg : Devant Dunnbaurgi, nous avons pénétré dans les positions ennemies sur uno éten-elue do front elo 5 kilomètres. Au sud du lac de Dryswjaty, pous avons continué à repousser l'ennemi; une brigade de cavalerie russe qui a attaqué a été anéantie par notre feu. Entre le lac de Boginskojo et la région do Smorgon, l'ennemi a de nouveau essayé plusieurs fois do rompre notre front; toutçs ses tentatives, qui lui ont coûté do fortes pertes, ont échoué, parfois après des oexrps à corps. Nous avons fait prisonniers onze officiers et 1,!>00 soldats. Près do Baggasem (dans lo golfe de Riga), un torpilleur russe a été sérieusement endommagé par le fou de nos batteries du littoral. Armées du maréchal prince Léopold do Bavièro . Rien do nouveau. Armées dii général von Linsingen : A la suite des combats engagé près de Czaitoysk, l'ennemi a été rejeté desi forets -ÉiLiir, les ^ninni Des forces attenfanOŒ'e^ austro-hongroises, ont franchi ia Drina, la Save et !c Danube! à plusieurs endroits; elles ont pris pied sur la rive est ele la Drina, ainsi que sur la rive sue! ele la Save et du Danube. Vienne, 6 octobre. — Officiel ele ce midi : Front russe. Pas de modification. Front italien. Sur le liant plateau do Vialgerputh, vers minuit, une forte attaque italienne', e{ui a amené l'ennemi, à certains endroits, tout près de nos travaux do défense, a été ro-pousséo définitrvemêait. Front du Sud-Est. Itien do nouveau. -o- — Commiïîïîqtîés des années kiliées Paris, 6 octobro. — Officiel de 15 heures: Le bombardement réciproque a continué cu ^ois' parti cul iferemeat vic'lenS an> sud élu bois de liivenchy. Nous avons fait quel-Quos Procès à la grenade dans los boyaux au Sudroûost du cli â te tu elo la Foiié. Sui- fout le reste du front, 011 signale des actions d'artillerie do part et. d'autre: en Champagne, entre la Meuse et la Moselle, au nord de Fiirey et sur lo front do Lorraine aux onvirons de Leintrey, 'Goudraxon et Domèvro. « ♦ * Paris, 6 octobro.— Officiel do 23 heures: Nfltye action vai Champagino a obtenu ;i!i.j.'>urd'iiui de nouveaux »vsaKos tJ oi'4>es eTXfifanterîe onf, après ' une solide prô|>aration par le canon, en-lévé d'assaut lo village de 'j'ahuro et atteint le sommet! do la batte du nieme nom, formant point l'appui dans la 'seconde ligne de résistance ennemie. Nous avons également pixigressé aux environs de là ~ Ëe 1 ^^'i'^ptTétîiTniô ;i '"eiinctnis actùeâleûKjat dénombrés dépasse nu millier. Sur lo reste du front, on ne signale que 2<s; combats (Fartrf ejrie, })o.i+icn 1 i^Ttxanen t violents on Artois, dans La région du bois de Givenoliy et do la côte "ll9, en Ar-gonno, au nord do la Ilarazéo et au bois Le Pretre, en Lorraine près do Leintrey, Mlloii et Bodonvillcr, 'ainsi que àins les Vosges sur la crOte de Mefczeral. Piaris, 6 octobre. — Officiel : Notre dirigeable „ Alsace", parti en expédition le Z octobre, n'est) pas revjanui à son port (î'attache. Les Allemands annoncent qu'il auiait dû atterrir près de Itethôl et que-son équipage a été fait, prisonnier. Dans la nuit du 3 au 4= octobre, un zej>-jpelin a lancé sur Châlons plusieurs bonnes qui ont causé quelques dégâts. • Kome, 5 ewtobre. — Officiel du1 grand quartier général : Dans la région du Tonale, pendant) la soirée du 3 octobre, un détachement de chasseurs alpins a escaladé la cime abrupte du Tonale, à l'extrémité ele la vallée uQ Strino, et a repoussé quelques groupes d'ennemis qui s'y étaient installés ; il a détruit ensuite les travaux de eléfenso que i'ennemi avait commencé à établir. Lo détachement est rentré élans ses iignc-s pour so soustraire au fou violent de l'artillerie ennemie. Nos batteries ont continué leur feu do barrages contre les routes qui donnent accès au Torrione et ont empêché l'adversaire de réoccupcr celui-ci. Dans la vallée do Fella, lo 4 e>ctobro dans la nuit, l'ennemi a entrepris une attaque contre nos positions sur le Pontebana ; il a été repoussé. Sur le Karsb, feu d'artillerie habituel. . On a observé des mouvements eio troupes par la ligne de chemin de fer do Trieste, entre^ les gares de Nabresina et do San-Gio-vanni.* * Home, 6 octobro. — Officiel du grand quartier général : Dans la vallée elo Tcrragnolo, une (Le nos colonnes a occupé, lo 5 octobre, sur la route dO Eovereto, les localités de Carperi eb d'Alla Volta, sur le versant sud du. Dosso del Sommo. L'ennemi a évacué le bourg voisin do Piaccax et s'est re'.iré v^rs Potrich. 11 y a eu do petites rencontres près de Filon dèi Solas, sur la croupe située entre Fella et Dogna, au sud-ouest de Leopoldr skirchen, ainsi que vis-à-vis de Peieano, sur le versant nord élu Karst de Goi'z. L'ennemi a été repoussé et a laissé quelques prisonniers entre nos mains. * Pétrograd, 5, octobre. — Officiel du grand, état-major général : A l'ouest do liiga, combats d'importance secondaire. Au noi\l de JBirsgaln, 110s troupes se sonb emparées d'une partie eles tranchées allemandes, ainsi que do la rive gauche ele ia Korum, rivière qui se jette dans la Dwina entre Elisenhof et Tannonfeld. Les combats dans la région des laes de Mcddum, de Dry&wjaty, do Miadaiol eb de Wiszniew continuent. Après un violent combat à la baïonnette, nous "avons occupé le village do Wassilina, au sud-est de Kos-jany, et lo village' de IJussaki, sur la Mad;-zioika, au nord de Postawy. Le combat à la baïonnette livré dans les environs du; villago _ de Rybtschany, dans la région de Uussaki, s'est terminé en notre faveur ; nous avons occupé le village. Dans la région do Smorgon eb au sud! de cotto localité, ainsi1 que sur le Niémen supérieur, dans les environs de Djeljatitsehi, il y a eu des- escarmouches continuelles avec l'ennermi, qui essaye, -sans succès, d'avancer vers l'est. Au sud élu Pripet, élans la région du passage du chemin de for Kowel-Samy, aut-dessus du Styr moyen, nos troupes ont occupé les villages de Wolka-Holuzia, d:'Op- fcowa, de Wolc^cck e» do Miedwieze. * * Pétrograd, 4 octobre. — Officiel do l'état-major de Farméo du Caucase : Sur tout 'ta front du Caucase, sauf dans |a-région elo Wan, '1 n'y a pas eu de eom-«us sérieux. En différents endroits, les ^Jercs ont tenté d'avancer dans la direction i^p%iotre frontière ; mais lejors teutailives &it\toutes été facilement repoussées. 11 y a wi des escarmouches entre les avant-postes dans la région côlr.ùrc do la mer Noire, au sud-ouost elo Chcpa et, plus vers lo sudj-est, jusqu'au confluent du Tsjoroch eb do l'Olfca, dans la région d'Isjchan. Nos ixitrouillea ont fait quelques reconnaissances heureuses au ele! à {du lao de t'ortoum jusqu'à Ghororsan. Le calme a régné dans la régibn de Doutahk, sur l'Euphrate, au sud d'Alash-gert, dans la direction est ele Melashgorb et îans la région d'Ardjich, à l'extrémité nord-est du lac de Wan. Lo 3 octobro, au sud-ouest do la ville de Wan, après avoir défait un détachement turc, nos troupes ont commencé à poursuivre l'ennemi, qui se retire le long de la rive méridionale du lao de Wan, s'engageant dans elics cols qui vont jutsqu'à 800 à 000 pieels d'aitituele. Plus au sud-est}, dans la région do JBasj-kala eb d'Ourmta, la situation est inchangée.Dépêches Diverses Paris, 6 octobre : On annonce que lo Conseil des ministres a décidé do soumettre à un nouveau Conseil do revision général k>s hommes de vingt-sept classes. New-York, 7 octobre : La presse américaine et les fonctionnaires de Washington sont très satisfaits que l'affaire do l',,Arabie'' est régloe. Ils ont confiance dans l'assurance donnée par l'Aile magne qu'il n'y aura plus de conflits propos elo La guerre des sous-marins, comme aussi dans sou désir de continuer les rola-cioifts amicales qui existent antre les deux pays. ♦ ' ■» Tienfesin, 5 octobre} : Le Conseili d'Etat- a décidé qu'on vexerait, dans les ixrovincos, sur la foi-nie future à donner au gouvernement. Il est presque certain quo la République chinoise sera sous peu transformée en monarchie.♦ <> ♦ Parte, 6 octobre : A Saint-Denis, une fabrique de gutta-pacho, a été complètement détruite par un incendie. Au cours des travaux de sauvetage, 6 personnes ont été blessées.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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