La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1790 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 23 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cn6xw4962s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

IPRIX DES ABONNEMENTS S fWÊ0U(wr.-ik*mh.)t 10.00; 1 mois (dot.)» B.OO. Lé» demande* d'abonnement sont reçue» exclusi-tgmenl pat les bureaux et les facteurs des postes. — réclamations concernant les abonnements doivent pu adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADBISISrRATION ET REDACTIOB llontaone-aux-H^rbes-Potagèrcs, 3*» BruxoHes, 5*. Année. - W 1413 PRIX DES ANNONCES : PeL annonces, la ligne, ir. 1.00. — Réclame*atus*) les ann., la lig., lr. 2.60. — Corps du journal, 1* lig., fir. 7.50. — Faits divers, la ligne tr. 5.00* ! — Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveur*1 annonces notariales, avis de sociétés (assemblée*, paiement de coupons, tirages), la ligne lr. 2.00a BUREAUX dè~0 à 17 heuros. Direction et Administration ; g# gfcïh*^x Jos. MORESSÉEt direciettt• LA GUERRE 1,542* jour de guerre i L'activité est grande sur la Lys et sur l'Escaut, dont les Alliés ont essayé de forcer le passage. Des combats importants se sont livrés au nord-eg^ et au sud-est de Courtrai, où (es Allemands résistent avec opiniâtreté*. Journée calme dans le secteur Solesmes-Le Cateau. Entre l'Oise et la Serre, les Français ont pressé l'adversaire, qui a perdu Mes-fcrecourt, mais s'est maintenu au nord-ouest du village par une contre-attaque. A l'est de Vouziers, les Allemands ont aussi contre-attaquô avec d'importants effectifs. Aux dernières nouvelles, ils ont réoccupé les hauteurs bordant la rive droite de l'Aisne à l'est de Vandy, entre Ballay et Chestres et au nord de Falaise. Entre l'Argonne et la Meuse, les Américains ont recommencé leurs fortes attaques sur un large front. La bataille s'est jusqu'ici déroulée •ur place au nord de Sommerance et des deux côtés de Bantheville. Échange de Notes La réponse de l'Allemagne au président iWilson pourrait se passer de commentaires. Le texte en est suffisamment clair et parfaitement cohérent, et il est à espérer qu'il apportera les apaisements et les garanties désirés. Cette réponse conserve le ton de conciliation qui caractérisait la note précédente. En généré elle donne satisfaction aux exigences de | M. Wilson et admet comme lui (iue les conditions de l'évacuation et de l'armistice sont du Ressort des commissions militaires et que la situation respective des belligérants doit être maintenue. Le rôle du Président se bornerait & offrir une occasion de régler les détails. Tout en protestant, comme il fallait s'y attendre, contre l'accusation d'actes illégaux et Inhumains, la note allemande annonce des mesures et des instructions relatives à la protection de la propriété privée et des popula-tions et destinées ù empêcher le torpillage des paquebots. Elle propose de faire constater les faits par des commissions neutres. On a pu Jire dans les journaux que les attachés militaires des légations neutres ont été invités à ee rendre sur le front Ouest. Il n'est pas illogique d'établir une corrélation entre cette mesure et la teneur de la note. La réponse allemande insiste surtout sur le dernier point touché par la note américaine et auquel le président Wilson paraissait attacher une particulière importance. On sait que, d'après la Constitution allemande, le soin de décider de la paix et de la guerre n'appartenait pas à la représentation nationale. La réponse à M. Wilson annonce nri changement dans cet état de choses. Désormais, la guerre ne pourrait être déclarée iii la paix conclue sans l'assentiment du Parlement.De plus, le nouveau gouvernement est formé avec l'assentiment du Reichstag. Le Chancelier et les membres du gouvernement sont responsables vis-à-vis de la représentation nationaleLes offres de paix émanent donc d'un gouvernement responsable représentant la majorité du peuple, et c'est avec lui que les pays de l'Entente auraient à traiter. La parole est maintenant à M. Wilson. Il est à espérer qu'il nous fixera cette fois sur la feutepension ou la continuation des hostilités. »*» La réponse de M. Wilson à l'Autriche-Hon-grie est moins rassurante. Il est difficile, en effet, au gouvernement austro-hongrois de reconnaître que le Conseil tchèque-slovaque, appuyé par les troupes rebelles, constitue un gouvernement pourvu de l'autorité nécessaire pour diriger les affaires politiques et militaires des Tchèques-Slovaques. La généralisation de ce principe ne serait-elle pas dangereuse pour l'Entente elle-même ? Supposé, en effet, qu'une nation quelconque de l'immense Empire britannique, profitant du grand remaniement de la géographie mondiale, prit les armes contre l'Angleterre, M. Wilson serait-il [disposé de ce fait à lui reconnaître un gouvernement constitué ayant droit de diriger les 'affaires politiques et militaires? Le Président objecterait sans doute que les colonies anglaises, jouissant d'un régime libéral, n'auraient pas les mêmes motifs de ce séparer de la métropole. Or, c'est précisément pour donner satisfaction aux aspirations séparatistes des peuples qui constituent la monarchie austro-hongroise que le dernier rescrit :lmpérial leur accorde l'autonomie. L'application des principes de M. Wilson implique-t-elle Ja revision de l'histoire ? A quelle date, à quelles frontières se limitera-'t-elleî L'attitude du Président semble indiquer qu'ifabandonne aujourd'hui le domaine de la théorie pour admettre ,1a logique des faits et qu'il ne se sent pas maître d'en arrêter 'le cours. Sa qualité de belligérant n'est-elle pas d'ailleurs un obstacle à son rôle d'arbitre?Il jouit cependant d'une haute autorité auprès de ses alliés. Une parole décisive venue de Washington aurait une profonde influence sur l'attitude des gouvernements de l'Entente. M. Wilson la prononcera-t-il ? Il ne paraît guère possible d'ajourner la décision, ! Berlin, 21 octobre : : De la Gazelle de l'Allemagne du Nord : i — Le texte de la note allemande a été arrêté après de longues discussions; elle exprime la volonté politique unanime de toutes les auto-, rités qui collaborent avec le gouvernement populaire actuel. La note place une fois de #lus M Wilson devant une question grosse de "responsabilité. Va-t-il se servir de l'indiscutable disposition de l'Allemagne en faveur de la paix comme d'un levier pour réaliser ses idéals ou bien va-t-il s'incliner devant les puissances qui exigent que la guerre continue pour pouvoir encore régenter l'univers par la force ? » Cologne, 22 octobre : Ds la « Gazette de Cologne »' : — La note de M. Wilson, par l'intransigeance du ton et la rigueur des exigences, a provoqué dans de nombreux milieux allemands de très énergiques protestations, et d'aucuns auraient certes préféré qu'on eût répondu également par une déclaration énergique. On voudrait savoir ce que. le Président a en réalité en vue, jusqu'où vont ses exigences, s'il cherche loyalement l'accord ou s'il exige une capitulation sans conditions. Il aurait alors donné un© réponse claire : l'œuvre de la paix aurait été entamée ou aurait définitivement échoué. Au lieu de cela, notre gouvernement u. de nouveau fait preuve de condescendance. Il démontre par là,une fois de plus,que malgré l'attitude peu amicale du parti adverse, il ne se laisse pas rebuter, mais veut, de son cAté, faire tout ce qui est humainement faisable, s'il peut par là atteindre son but qui est d'entamer des négociations de paix. » Exposant ensuite les différents points de la note, la « Gazette de Cologne i> fait allusion à la réunion des partisans de lord Lansdownc; ceux-ci estiment que l'on ne sait pas ce que désirent les alliés de M. Wilson. Le même journal ajoute : — Nous verrons si la nouvelle réponse de M. Wilson confirme ce sentiment ou l'atténue. Dans le premier cas, il ne resterait à notre gouvernent ' qu'à demander nette-innt à M. Wilson : Que voulez-vous en réalité? Si alors ses exigences dépassent ce que nous pouvons accorder dans l'intérêt F de la paix mondiale, notre voie nous sera obi: tracée et le monde saura que la paix par le tioi droit préconisée par M. Wilson doit être tioi une paix de la force qui perpétuerait en Eu- vill rope l'état de guerre et 1 esprit guerrier, mo »pHg Notre mot d'ordre sera alors : Plutôt mou- le : rir que d'être esclave. » por Cil, ur l'Es- Berlin, 27 octobre : c.al: forcer Les appréciations de la presse sont quel- Jibl se sont que peu divergentes. trai, où La «Gazette de la Croix» estime que l'Ai- pn e- lemagne se trouvait placée devant ce di- ^ ;mes-Le lemner ou adresser à M. Wilson la réponse Fran- qu'il mérite et rompre tout simplement les y111 :u Mes- négociations de paix, ou se décider à se la ■d-ouest courber encore davantage sous les fourches ^ candines des exigences du Président Le ® " gouvernement allemand a choisi un moyen ' iffectlfs. t,erme qlUj semble toutefois se rapprocher de y upé les ja deuxième proposition. L'avenir démon-Msne a trera gj ce fut là un choix heureux, de na-s et au ^re à atteindre le but visé. La note esteon- s . çue dans une forme très digne, quoiqu'on , , .ricams pU souhaiter une défense plus accen- , f ™ ,tJ tuée de notre honneur national, attaqué par ps deux M- Wilson. Mais ceci est une question de ' tempérament et une note ne peut, en défi- leu nitive, être comparée à un article de jour- qu nal. > rna PC De la « Germania » : ^ — La fermeté du ton de la note ne man- jes quera pas de produire son effet, quoiqu'on ésîdent SOit resté dans les limites que commande ia j] . ntaires. situation. L'adversaire pourra se convain- jjg, larfaite- cj-g par ces déclarations qu'il ne traite pas ae appor- avec un peuple vaincu.Les nouvelles avan- Sor isirés. ogg qUe £ajt la note en ce qui regarde la ten :iliation guerre sous-marine — et ces avances vont soi n géné- vraiment très loin — seront»sans doute de cer nces de na[u,re & satisfaire entièrement M. Wilson noi s condi- a|1 poini (je vlle politique, si vraiment il dé- foy sont du sire qUe satisfaction lui soit donnée, '.ex- leu posé de notre situation constitutionnelle doit des împrait prouver & M- Wilson que notre peupie, en pal lails 161111 <ÏU0 nation émancipée jouissant de li- de s'y at i>ertés politiques, ne doit pas craindre la mo "■aux et comparaison avec telle autre nation dont on giq ice des vante constamment les libertés. Quoi qu'il me la pro- en so''i nous n'implorons pas la pats. '1 ap- hei populo partient maintenant à nos adversaires de plt âge des montrer qu'ils sont résolus à faire de leur l'é' ater les côté un pas en avant sur le chemin de la les n a pu paix. » su és mili- Le « Berliner Lokal Anzeiger » estime que sib ivités à la note ne pouvait être que ce qu'on atten- soi jas iîlo- dait d'elle et exprime sa satisfaction au su- me îtte me- jet de l'énergie avec laquelle le gouverne- la ment relève les calomnies lancées à i'ar- de t sur le mée et à la marine. n°: caine et — La réponse de M. Wilson à ^Autriche- s é îttacher Hongrie .conclut le « Lokal Anzeiger », doit « ' être pour nous un sérieux avertissement. m« un aile- La note démontre que M. Wilson et les eon- eu. et de la seil'ers militaires de l'Entente désirent Que ^C1 :-ntation nous ne prenions place à la table des dé- a ' innonçe libérations que comme de6 vaincus à la e Pf" merci de leurs adversaires. ». léclarée ja (( Q^ette de Voss » : . du Par- — Dans cette circonstance spéciale, 'es * . rr,A autorités militaires n'ont eu que voix déli- ™ bérative. En effet, en Allemagne, le gouver-nement politique de l'Empire est considéré, ',-nn na a présent, comme responsable de tous . , les actes des autorités militaires. 'cx un cou- ljfc gouvernement a donné une preuve pé- j a mato- remptoire de ses bonnes dispositions. La sj pays de h0'6 doit les derniers soupçons qui m. peuvent encore rester à nos adversaires en ^ n II est ce qui concerne notre désir de faire la paix. ^ : sur la Elle répond aux accusations sans fonde, na tilités. ment dirigée contre la manière de faire la m, guerre de nos sous-marins et délimite l ac- re, :he-Hon- tion dans 'laquelle ils se confineront à ve icile, en l'avenir. Il ne faut pas, cependant, que l';m- sti is de re- pression se propage que les réformes inté- sa' que, ap- rieures accomplies en Allemagne,dont parle ] itue un la note allemande, ont été une concession Un icessaire aux vœux de l'étranger. Cette révision de dé et mili- la Constitution allemande avait déjà été dé- bo îéralisa- cidée en principe à la date du 6 octobre der- vil ; dange- nier par le Cabinet ^ - m posé, en - toi mmense ... . . , ■ n Sli Déclaration du Ministre de la Guerre ^ serait-il DE PRUSSE en un gou- —, riger les Berlin. 21 octobre £ i... Le ministre de la guerre, recevant M. Stol- ma libé- directeur de la Gazette Générale de l'AU ^ îe ce sé- ^magne du Nord, lui a fait les déclarations CQ •isément suivantes au sujet de l'afflrmnt.inn_ de la presse ^ ns sépa- étratjjjèfe, qui prétend que l'Allemagne doit se ga monar- décider à accepter la paix, son matériel de so . rescrit guerre étant épuisé : — Je connais trop bien la presse ennemie ~" Wilson P°ur nô P30 savoir qu'on n'ébruite ces faux 3ii>e? A bruits que dans le but d'enrayer le mouve-limitera- nient pacifiste qui se manifeste chez les peu-ile indi- Ples ennemis, chaque peuple sans exception ïomaine aspirant à voir luire l'aurore de la paix. Mal- que des gré les assauts de l'ennemi, nous sommes tou- tie i arrêter jours à môme de pourvoir notre front des mu- de l'est-elle nitions, des canons, du matériel de guerre >le d'ar- dont il peut avoir besoin. Notre réserve de matériel, notre fabrication de munitions et de >rité au- fusils suffisent plus qu'amplement à couvrir e venue les pertes subies au cours des dernières se- m nfluence maines. Les journaux de l'Entente se font donc vc Entente, l'interprète d'affirmations erronées de nos en- Le î paraît nemis. L'Allemagne ne sera pas acculée à la de paix par manque de matériel de guerre. La al «supériorité actuelle de l'ennemi lui est acquise -, par l'emploi des tanks. On travaille depuis ;u. beau temps chez nous à la fabrication d'un [^"arrêté Srand nombre de chars blindés qui se sont m 3rime la montrés une arme efficace, de manière que de es auto- nous disposerons de moyens suffisants pour lis nent po- poursuivre la guerre au cas où nous nous y fa de dIus verrions contraints. to i de Tes- Le représentant de la Gazette Générale de m scutable VAllemagne du Nord ayant touché un mot des te; r de la accusations relevées dans la note de M. Wil- et iser ses son ^ l'adresse de l'autorité militaire aile- ge rant les mande, le ministre de la guerre lui répondit : de jontinue ~ Lô président Wilson a émis, dans sa der- l'e s par la nière note, de graves accusations contre l'ar- Qt mée allemande. Il lui a reproché de se livrer hc à des destructions inutiles, à des traitements co inhumains, au pillage et à la dévastation. ye Je dois dire que ces accusations m'ont tr ntransi- très surpris. J'admets pour lui que M. Wilson tr< exigen- a ^ induit en erreur. Nous avons, en effet, le mi'ièux constaté, dans les derniers temps, qu'une pro- va stations Pagande méthodique a été menée pour rendre, se é ou'oïl nos trouPes suspectes. Des radiotélégrammes, P1 la ration ^es articles de journaux, des discours ont de 71 , surgi dans ces dernières semaines, comme sur €t t commande, pour accumuler les accusations Pe ou vont contre notre armée. On a l'impression très so ac- préCiSe que cette campagne de suspicion n'est bo 1 saI\s entreprise que pour troubler Taction de la un^. Jj" paix et exciter les peuples ennemis fi conti- se Ah a nuer la lutte. Les partis guerriers de l'Entente eenoue. €n particulier, celui de la France, crai- dL n u « gnent avant tout que nous venions à tomber tl€ ance. IL dans ieurs bras avant que leur œuvre de des-mai^ré truction soit achevée. Ils exigent que la lutte rerse, il continue parce qu'ils s'imaginent être en me- de son sure d'abattre cette fois définitivement l'Aile- d nent fai- magne. C'est là qu'il faut chercher la cause but qrn véritable de cette excitation systématique. ^1 )aLx. » je vous démontrerai par l'exemple de Cam- de 3ints de brai combien ces calomnies manquent de Pe fait al- fondement. Pr de lord a diverses reprises, les Anglais ont affirmé l'on ne que pas un seul obus anglais n'était tombé à co M. Wil- l'intérieur de la ville de Cambrai, mais que to les Allemands avaient mis le feu à la ville. On )onee de peut lire, en effet, cette assertion dans les sans- co 1 l'atté- fil de Carnavon et de Lyon du lor octobre, la tenait à M. Lloyd George lui-même semble avoit été in- qi r nette- duit en erreur par cette trompeuse affirma- cl. en réa- tion. En effet, d'après le sans-fil du 10 octobre, bc sent ce à 5 heures de l'après-midi, il se serait exprimé ,cle l'intérêt comme suit : « Les Alliés n'ont lancé aucun tec a obus sur la ville de Cambrai. » A cette affirma- - [e tion, j'oppose le relevé suivant des constata- d'o •e tions officielles : le 17 septembre au soir, la exa 1- ville de Cambrai a essuyé 10 coups de calibre s'y r. moyen; le 18 au matin, 40.de calibre moyen; au 1- le 19 au matin, 60 coups ; le 20, tir à longue vei portée et le soir du même jour, 23 coups de des calibre moyen; le 21 au matin, 44 coups de leu calibre moyen et le soir 41 coups de même ca- fait j. libre. Le 22, 65 coups; le 23, 61 coups; le 24, gu< 27 coups, etc. Le 4 octobre, le bombardement j_ prit les allures d'un feu roulant, au cours du- qu' j. quel la Grand'Place a été bombardée par des et ^ grenades incendiaires qui mirent le feu à la à < ville. Dans les journées du 7 et du 8 octobre, l'A la tour de la cathédrale fut touchée en plein aile , par un obus, de même que l'hôtel de ville de Vel style Renaissance. Je crois que ces citations n suffiront amplement. q I Ainsi que je le fais pour Cambrai, Je pour- 0 rais .vous donner les relevés exacts pour Fet Douai, pour Roulers, Laon, Vouziers, etc., _ T" qui ne laissent subsister aucim doute que ces à j, villes ont été bombardées par les Alliés. Tout caiJ homme qui conserve son bon sens doit d'ail- am leurs se dire que ce serait une insanité de la s>jj [r part des troupes d'incendier une ville qui leur ser; Ie sert de garnison et par où doivent passer tous jiei leurs transports. Le cas de la ville de Saint- ma r* Quentin aurait dû ouvrir les yeux au monde, pai mais je constate qu'il n'en est rien. ^ai Nous avons itérativement donné l'ordre que gel: les destructions se limitent au strict maxi-mum imposé par les nécessités militaires, et il a été pris soin que cet ordre parvienne aux J lignes les plus avancées. Cependant, la presse I ls de l'Entente a créé une atmosphère de men- lisl songes et de calomnies qui défigure complè- eor ^ tement l'aspect des choses. On représente le -sy1 soldat allemand comme un criminel et un in- l'oi le cendiaire. Le président Wilson affirme que pai »n nous avons arraché les habitants à leurs 6- foyers.Ce n'est pas le cas : en réalité, ils fuient C £- leurs maisons, sous la menace des canons et c >it des bombes d'aviateurs de leurs propres com- de s-n patriotes et de leurs alliés. C'est par centaines - li- de mille qu'on peut les voir se traîner en ce que la moment par les routes de France et de Bel- Sel >n gique. Nous faisons tout ce qui est humaine- -inti 'il ment possible pour atténuer le sort de ces mal- et ] ù- heureux... Il ne nous est pas possible de faire sio 3e plus. Lorsque, cependant, nous avons ordonné na1 ir l'évacuation de la population exposée dans se ! la les premières lignes de feu, nous n'avons obéi gnt qu'aux lois de l'humanité. Il n'était pas pos- roj le sible de laisser la population exposée à son l'ac n- sort; il fallait la protéger contre le bombarde- ton u- ment ennemi et lui épargner les misères de vu< e- la fuite précipitée en lui assurant les moyens des j». de transport et de subsistance. J'espère que me nos ennemis auraient agi de même s'ils qu; e. s'étaient trouvés dans ce cas. Comme il était au )it à prévoir que la retraite méthodique des ar- sca Lt mées allemandes en combattant serait parti,- bla n! culièrement désastreuse aux habitants, le gou- pê< ie vernement s'est attaché par voie diplomatique l'A £_ à chercher une atténuation à cette situation, ajc la Cependant, aussi longtemps que la retraite se poursuit en combattant, il n'est pas possible de de prévoir une amélioration. fin es Les misères de cette population augmente- pei k_ ront encore avec l'accroissement du nombre qu' ,r" des habitants qui sont dans ce cas parce que no: ;é~ les causes de la destruction et de la fuite en un ' masse, notamment le feu de l'artillerie et les nai jets de bombes ennemies, continuent à le . exister. sce Il est d'ailleurs naturel qu'au cours d'une I I si longue guerre, mettant en présence des ajc masses si considérables de troupes, on ait eu ^ à enregistrer des excès et des brutalités. Ce- lie: x* pendant, là où les autorités en ont eu con, ma ie-w naissance, ils ont été immédiatement répri- wii més. Nos adversaires, d'ailleurs, ne sont pas rai L^" restés indemnes de ces excès, comme le prou- sa à vent les dossiers officiels que nous avons con- d0j stitués, tout comme ils emploient des tribus ■è- sauvages pour combattre dans leurs rangs. *le Le ministre soumit alors à son interlocuteur ^>n une série de photographies représentant des ' de dégradations commises sur des tombes et le lé- bombardement systématique de villes et de 1 *r- villages, des monceaux de décombres en té- i moignant, et rappela le discours de M. Wins- ni* ton Churchill à Glasgow, où le ministre an- et glais tirait vanité du fait que plus de 10,000 sta fû tonnes d'obus avaient été lancées journelle- de: 1 ment par l'artillerie anglaise sur les lignes loi ennemies. bn — Nous pouvons donc attendre en toute Al tranquillité le jugement du monde, mais il est Te . de notre devoir d'exiger qu'une enquête plus approfondié et impartiale soit faite au sujet 1 de ces accusations et qu'on- rende justice aux 1 ^ns combattants allemands, qui depuis quatre ans qU '♦e remplissent leur devoir avec courage et abné- réj gation. Ils valent les soldats de l'ennemi et ne trt ûe sont pas plus mauvais qu'eux. » vi iie 1er - VERS LA PAIX "0 >u- la on Berlin, 21 octobre : . al- La note de réponse à M. Wilson est par- >u- tie la nuit dernière pour la Suisse pour Stre -, îu- de là transmise à Washington. e :re *** ta1 de Londres, 22 octobre: de On mande de New-York au Times : rir — Dans l'attente de la réponse de l'Aile- m! se- magne, la Commission sénatoriale a été con- ' me voquée pour mardi midi. On prévoit que M. gn- Lansing donnera connaissance à cette séance ^ la de la réponse de M. Wilson à la nouvelle note l)a La allemande. » ise £1 **• ] □is ftf' Londres, 22 octobre : un Suivant l'Evening Standard, lord Milner, Hit ministre de la guerre, a déclaré que les buts (lu [ue de guerre de l'Entente peuvent déjà être réa.- >ur lisés par un armistice; en conséquence, il ne m( y faift en rien retarder sa conclusion. Il serait CQ. tout aussi dangereux pour l'Entente de de- à i de mander en ce moment à l'Allemagne d'appor- ki] les ter certaines modifications à sa Constitution v. /il- et à la composition de son personnel diri- a^ le- géant, car la résistance des Allemands n'en ba t : deviendrait que plus grande. En Angleterre, é er- l'opinion publique ne doit du reste pas oublier ta] ar- Que les Allemands ont placé de nouveaux ^ rer hommes à leur tête et qu'ils poursuivent la Qts complète transformation de leur système gou- m. vernemental. Il faut se garder de considérer ,nt trop vite ces transformations comme un on trompe-l'œil. Ceux qui détiennent aujourd'hui et, le pouvoir en Allemagne sont responsables de- JJ ro- vant le Reichstag, qui est somme toute la ' ire seule assemblée nationale nommée par le peu- es, Pie allemand. En ce moment, il est important de songer plus à la victoire qu'à la revanche, ;ur et à une paix véritablement juste (lue l'on ne *, |ns peut conclure qu'avec un gouvernement qui . rès soit à la hauteur de sa tâche. L'extension du ' est bolchevisme en Allemagne porterait simple- ^ ! la ment préjudice aux indemnités et au rétablis- ' sement de la Belgique et de la France. - lte Les déclarations de lord Milner sont repro- ai. duites par tous les journaux du matin et re- tiennent toute l'attention. >er # <<<■) en es- * • tt6 Londres, 21 octobre : : , ne. Le « Daily News » publie le compte rendu y* le. d'un meeting organisé à I'Essex Hall par le lse comité Lansdowne. L'assistance y a voté à l'unanimité une résolution disant qu'il est m. m. de l'intérêt de l'Angleterre de conclure une ^ de paix honorable sur la base des conditions ^ proposées par M. Wilson et acceptées par mé l'Allemagne, et émettant le vœu de voir se a'T i à conclure rapidement un armistice offrant ;ue toutes les garanties souhaitables. au On Le président, M. H-ughbell, dit que les is ns- conditions de M. Wilson offrent une nase à aV re. la négociation d'une paix par compromis tri in- qui est celle que le peuple a toujours ré-îa- clamée. M. Lansbury dit qu'il croit -à la re, bonne foi de M. Wilson, mais pas à celle i né ,des hommes d'Etat qui dirisant l'Angle- di: un teire. si Mi 1111,111111 il wii 1 111 utessaoa^t — Le Parlement, dit-il, semble incapable d'obliger nos ministres à faire un. exposé exact de leur politique : or, tant qu'ils ne s'y seront pas résolus, personne ne saura au juste ce que les associés de M. Wilson veulent ou désirent. Si l'Angleterre avait eu des chefs décidés à énoncer clairement leurs buts et leurs conditions comme l'a fait M. Wilson, il y a longtemps que la guerre serait terminée. » M. Noël Buston dit que ses amis vantent qu'on se rallie à la politique de M. Wilson et à aucune autre. Je ne m'opposerais pas à ce qu'on humiliât les chefs militaires de l'Allemagne, mais si l'on humilie le peupie allemand, on court au-devant d'une nouvelle guerre. Genève, 21 octobre : On mande de source néerlandaise à la Feuille : — On prétend que l'Entente aurait demandé à la Hollande de céder l'embouchure de l'Escaut à la Belgique, en ajoutant que M. Wilson aurait appuyé cette demande, mais sans dire s'il y a mis pour condition que la population serait consultée. On considère dans nos milieux politiques que, si la nouvelle se confirmait, il y faudrait voir une tentative faite par les Alliés en vue d'entraîner la Hollande dans la guerre et pouvoir utiliser, le cas échéant, la région de Maestricht. » Paris, 21 octobre : Depuis que la direction du parti socialiste a passé aux mains de M .Longuet, son comité prépare, de commun accord avec les syndicats ouvriers, un appel en faveur de l'ouverture' immédiate des négociations de paix.. *** Cologne, 21 octobre : On télégraphie de Stockholm à la Gazette de Cologne : — La presse s'occupe très activement depuis quelques jours de la question du nord du Schleswig. Elle reconnaît que si un compromis intervenait dans cette question entre la Prusse et le Danemark, il ferait une profonde impression sur les conservateurs à raison de leur nationalisme et sur les démocrates parce qu'ils se battent pour le droit, et que l'Allemagne gagnerait de chaudes sympathies dans les royaumes scandinaves. Un exemple montrera l'accord sur ce point de deux journaux qui en toute autre matière défendent des points de vue opposés. Dans Politllcen, le porte-parole des démocrates suédois, M. Lindhagen, bourgmestre de Stockholm, a consacré hier à la question un long article dans lequel il l'étudié au point de vue des revendications du droit Scandinave. De son côté, le Stockholms Dag-blatt, journal conservateur, reproduit une dépêche de Copenhague qui fait prévoir que l'Allemagne se montrera conciliante et ajoute : — Nous considérons qu'il est de notre devoir de dire tout haut la grande joie que la confirmation de cette nouvelle causerait à tout le peuple suédois. Nous sommes persuadés qu'une solution équitable de la question du nord du Schleswig serait pour l'Allemagne une force à raison des relations de bon voisinage qu'il lui assurerait non seulement avec le Danemark, mais encore avec tout le Nord Scandinave. » Le correspondant de la Gazette de Cologne ajoute : Je retiens de nombre d'entretiens particuliers l'impression que l'Allemagne tient en mains, dans cette question du nord du Schleswig, un important élément dont le poids pourrait, au moment opportun, faire pencher en sa faveur la balance des sympathies suédoises. on- doises. )US s LES OPÉBflTIOHS S L'OUEST de Berlin, 21 octobre : r té- Une commission neutre, composée des mi- ins- nistres d'Espagne et des Pays-Bas à Bruxelles an- et d'une haute personnalité de la ville, a con- .000 staté les destructions causées depuis peu par îUe- des grenades anglaises à Denain, ville située ;nes loin à l'arrière du front. En outre, les membres de la commission ont constaté que les rnte Alliés jetaient sans cesse des bombes sur est Tournai et Valenciennes. plus ujet Berlin, 21 octobre : aux La commission neutre chargés de faire en- ans quête sur les dévastations commises dans les mé- régions évacuées par l'armée allemande en re- t ne traite est composée comme suit : Marquis de Villalobar, ministre d'Espagne; M. van Vol- —* lenhoven, ministre des Pays-Bas ; MM. Saura, ► délégué espagnol, M. Langenberg, délégué hollandais, et M. Van Brée, délégué belge, de la Commission of Relief. *** mr_ Londres, 22 octobre: *trè Du corresPondant sur le front britannique de l'Agence Reuter : — J'ai vainement cherché trace d'une dévastation étendue. Naturellement, des explosions se sont produites partout; elles ont été nom-breuses notamment entre Ostende et Bruges, 1 " mais des villes et des villages entiers, ainsi J:" que des églises, sont restés intacts. nv,' Au nord de la Sensée, les Allemands accé-lèrent leur retraite, qui est menacée par une 10ie partie importante des armées de l'Entente.» *** Londres, 21 octobre : Le major I-I.-J. Jillespiel, du régiment d'ar-tillerie Royal Field, dément dans The Nation du 21 septembre que les destructions com-113; mises en territoire français soient principale-[ ; ment imputables aux Allemands et proteste " contre les accusations calomnieuses publiées Jj- à cet égard par le journaliste australien Mac-P.01" kintosh. iiri ~ J ai vécu au front» écrit-il, trois longues ■V " années, dont j'ai passé trente-trois mois à me [J,® 1 battre. Je connais donc à fond les ravages >lier éP°uvantables exercés en pays français, d'au-aux tant mieux Qu'elle est en partie l'œuvr© de * mes propres canons (Some of it was even the ?ou- work °t mV own ouns). Cela n'empêche que la | " paix par compromis me semble non seulement très possible, mais même, à certaines 'hui conditions, désirable, à raison de la nécessité . qui s'impose impérieusement, quand la guerre 1 , est entrée dans une certaine phase, de mettre ' u An aux hostilités. Mon opinion apparaîtra tant sans doute étrange et peut-être même mépri-. e sable à M. Mackintosh, qui pense peut-être [ né que' Puisque nous avons accumulé les engins • nécessaires pour détruire des villes et des vil-lages allemands, il s'impose que nous les émule- Ployons à cet effet, môme s'il est démontré rjjg] que nous pouvons conclure par d'autres moyens et d'une autre manière, une paix juste et durable. M. Mackintosh omet peut-re- ôtre réfléchir Qu'avant d'être en mesure de dévaster le territoire allemand il nous faudra s encore porter la dévastation sur les centaines de milles carrés de territoire français resté -, intact jusqu'ici et auquel une paix par com-,p promis peut épargner ce malheur. Il est pos-f sible aussi qu'il croie vraiment que toutes les • a dévastations sont commises par les Alle-051 mands. S'il avait vu en 1916 certains villages Pne de la Somme réduits en cendres ou en dé-0Tîe Combres par nos canons lorsque l'armée bri-tannique s'en approchait, il serait d'un autre i s€ avis. C'est précisément parce que j'ai vu Ypres •ant eVArras en ruinas que j'avoue que je n'aurais aucun plaisir à voir Cologne et Mayence dans ' . les ie même état, surtout qu'il nous faudrait, ie à aVant d'atteindre ces dernières villes, dé- < mis truire au préalable Bruxelles et Strasbourg. » ré- *** la Amsterdam, 21 octobre : :elle Un premier groupe de 500 réfugiés est arrivé gle- dimanche matin à Ittervoort, sur la route de Maeseyck à Ruremonde. IIA—a—sa—M—OBJ—bm—accga 111 w mtm9mmmK3SÊmniimtrrr\vs^ai7xaxmsxjdMmmmmaÊBÊiÊmÊm ' SI COMMUNIQUÉS OFFICIELS t COMMUNIQUÉ: D ' u Communiqués des Puissances Centrales it r( a Berlin, 22 octobre. — Officiel de ce midi : d a C( Théâtre de la guerre d l'Ouest. n it Armées du feld-maréchal prince héritier n< a Rupprecht de Bavière : d< s Entre la Lys et sur l'Escaut, combats d'in- e fanterie. L'ennemi a tenté plusieurs fois de à e franchir la rivière et le fleuve avec de petits à L_ et de gros détachements. Au nord-est de »Cour- ti trai, il a avancé vers nos lignes avec l'appui et de chars d'assaut; au sud-est de Courtrai, d'importantes forces ont tenté d'atteindre nos positions. L'ennemi a été repoussé sur toute la ligne. Le sous-officier Mûller, de la 9° batterie , du régiment d'artillerie de campagne n° 221, a ai ® détruit six tanks à cette occasion. Les Anglais ti J" ont posté des mitrailleuses sur les clochers de ét SaintrAmand, que nous avions préservés. n De& deux côtés de Solesmes et du Cateau, . l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques. Les P " fermes d'Amerval sont restées à l'ennemi P " au cours de combats partiels livrés la nuit* c< Armées.du prince héritier allemand : ti ' Nous avons repoussé les attaques exécutées n le matin par les Français au nord de la Serre, o; ainsi que celles qu'ils ont dirigées l'après-midi le sur un front plus large contre nos positions établies entre l'Oise et la Serre. Au nord-ouest g 1- de Mesbrecourt, des troupes silésiennes ont ti n exécuté une fructueuse contre-attaque. le îs Sur les hauteurs de l'Aisne, à l'est de Vou- n le ziers, de violents combats continuent. p e En collaboration avec des bataillons prus- d siens et bavarois, des régiments du Wurtein- n berg ont, en contre-attaquant fructueusement, r arraché de nouveau à l'ennemi et tenu contre à te ses violents retours offensifs ' les h auteurs à 1! l'est de Vandy, entre Ballay et Cfiestres'ef ati c . nord"cTe' Ta'1 aise. A l'est d'Olîzy, une attaque q , pâî-tîeH'é'éïinémie a échoué. fï L. Armées du général von Gallwitz : Après une violente préparation d'artillerie, e >e les Américains ont attaqué au nord de Som- a merance et sur un large front dé "part et l; d'autre de Bantheville. Les attaques ennemies ont échoué sous notre feu et sous nos contre- li a" attaques. Los Américains ont encore subi de g 3S fortes pertes, surtout sous le feu de nos mi- 1 ra trailleuses et de nos canons d'infanterie, d ^ Une escadrille aérienne ennemie, forte d'en- n |e viron huit appareils, a attaqué des localités le de la vallée de la Lahn; nous en avons des-p cendu quatre. la Le lieutenant Veltjens a remporté sa 35e vie- d toire aérienne. l< >it , g. Théâtre de la guerre au Sud-Est. L é- Au nord-est de Krujevac et dans le Bukowic, 1 îe des attaques ennemies ont échoué. Nous avons ® et exécuté des opérations fructueuses près de L Trubareco et sur la Morawa méridionale. J1 ir *** n- Berlin, 21 octobre. — Officiel du soir ! 11 le Sur les fronts de bataille, l'ennemi s'est 6 és borné à des attaques partielles que ncus £ lu avons repoussées. Notre contre-attaque con-îe tre les hauteurs occupées par l'ennemi, de si- part et d'autre de Vouziers, sur la rive ec orientale de l'Aisne, fait de ix>ns progrès, j rd *** / Vienne, 22 octobre .— Officiel de ce midi:, s Théâtre de la guerre en Italie.. ^ Hier, à l'aube, l'ennemi a réussi à péné-j r " trer passagèrement dans nos tranchées du< ? fs secteur du monte Sisemol ; il en a été re- \ [r" jeté par une contre-attaque. D'autres ten-3n tatives d'attaque ont échoué sous notre feu. Dans le bassin d'E'ane, nous avons dis- ^ persé des patrouilles ennemies. j Théâtre de la guerre dans les Balkans. c Sur la Morawa, nous avons repoussé des f attaques. Une opération des troupes aile- c mandes les a conduites dans les positions 1 ennemies. Près do Cajcevar, l'ennemi a réussi à gagner du terrain. En Albanie, corps à corps près du Mati. es ^ . c n" Berlin, 20 octobre. — Officieux : ^ On fait un tableau effrayant des misères ôe qu'endurent les populations du nord français et ^ d« la Belgique, obligées de fuir devant les gre- ( nades des Anglais et des Français. Toutes les colonnes allemandes sont encombrées à tel point de fugitifs, que les chevaux ont de la peine à avancer. Les conducteurs des chariots ,n. partagent leur nourriture avec les, malheureux < [es et les conducteurs des batteries sont obligés ^ re. d'aider les populations à fuir devant les ca-de nons anglais et français. Les vieillards et les 0j. femmes d'âge occupent les places assises sur :a) ces chariots; les enfants sont hissés sur '.es j Ué' canons, et les artilleurs marchent à côté de j (je leurs pièces, s'efforçant autant qu'il est *n leur , pouvoir de sauver le petit saint-frusquin de ces malheureux. Là où il est possible de le faire, ^ les fugitifs sont chargés sur les trains ou les j ue tracteurs automobiles, mais le nombre des éva- ( cués est tellement considérable que ies trains et , ig_ les autos ne suffisent ipas à les emporter. A.ussl j ns voit-on parmi les colonnes les pauvres et les ri- ( m- ches pataugeant dans la boue, sous la pluie. Ici, j îs, c'est un fils qui transporte sa mère sur une j îsi charrette à bras ; ailleurs, un violoniste cé'èbre ] est assis sur le côté de la route et grignote phi- \ :é- losophiqueinent un croûton de pain, qu'un sol- 1 ne dat allemand a partagé avec lui. Le soir vient j '. » lentement et lugubrement; la pluie ne cesse de « tomber. Çà et là, une roue de chariot se brise et ] un malheureux, se lamentant dans la nuit, s ir- tâche de sauver ses hardes tombées dans la < boue... La marche continue ainsi jusqu'à ce que -, les abris provisoires sont atteints. Là les atten- « Ie* dent un logement et de la nourriture. Ceux qui i 'te ont le courage d'affronter les dangers et sont < ,es résolus à mourir sur place plutôt que d'aban- ] lc" donner leur foyer, barricadent les ouvertures i des caves, descendent des matelas et des provi- 1 [es sions et attendent dans l'anxiété le moment où ( ne leurs maisons s'effondreront sur leurs têtes et 1 es où ils pourront, pâles et défaits, saluer les fcou- i L^" pes anglaises et françaises faisant leur entrée « en libérateurs. £ ** { ia Berlin, 21 octobre. — Officieux : ] eg Sous prétexte d'annoncer aux territoires oc- 1 cupés leur prochaine délivrance, les avions de 1 Te l'Entente les survolent journellement et y lan- 1 •re cent des bombes sur les villes belges et *ran- < 'ra çaises jusqu'ici non détruites. Le 13 octobre, ( ri_ après midi, 12 avions ont attaqué Gand t-\ ont ; re fait 68 victimes, dont 22 enfants morts ou bles- • ns sé s. Pendant la nuit du 18 au 19, Maubeuge, • il- Hirson, Huthemont, Fournes et Montcornet ont ' m- été les objectifs d'aviateurs ennemis qui y ont 1 ;ré causé des dégâts considérables aux maisons et es provoqué des incendies. Un certain nombre de ! ix personnes, des civils pour la pluaprt, ont été it- tués ou blessés. Le 19 octobre, à 2 heures de de l'après-midi, des aviateurs ont bombardé Mons : ra un hôpital de femmes, le collège des Jésuites, le es lazaret allemand et divers quartiers de Ja ville : >té ont été particulièrement éprouvés. H- y a eu 1 m- 38 morts ou blessés, dont 23 femmes. Le 19 00- ^s- tobre, Iraumont, au nord-ouest de Rethel, a été 1 es bombardé pour la première fois par l'artillerie Ie" ennemie. ■es ^ lé- ri- Communiqués des armées alliées ire —— •es Paris, 21 octobre. — Officiel de 3 heures i lis Nuit marquée par une assez forte activité ns d'artillerie entre la Serre et l'Aisne. it, En Lorraine et en Alsace, des incursions lé- dans les lignes ennemies nous ont permis de :. s faire des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. *** vô Paris, 21 octobre. — Officiel de U heures i de Situation sans changement suf le front de L l'Oise* J r s W s îs. les Entre l'Oise et la Serre, nos troupes onf I repris dans la matinée leur progression. A droite, elles ont enlevé Mesbrecourt-Rich*-: court en faisant une cinquantaine de prison-' niers. A gauche, entre Lucy et Villers-le-Sec, tier nous avons également gàgné du terrain en dépit de la vive résistance de l'ennemi, l'in- La bataille a été acharnée sur les plateaux de à l'est de Vouziers. L'ennemi a contre-attaquô 3tits à plusieurs reprises avec d'importants effec-J ^ur- tifs. Nos troupes ont résisté à tous les assauts >pui et maintenu leurs positions. ,rai, Bien à signaler sur le reste du front nos *** e la Londres, 21 octobre. — Officiel : crie Le nombre des prisonniers, faits dimanche ,1, a au nord de Le Cateau dépasèe 3,000. Les posi-;lais tions oc'CfîpMs pâ'r Tènnemi le long'cfè la Selle 3 de étaient partout fortes par la nature du ter-1 rain; elles ont été énergiquement défendues. 2au, L'attaque déclanchée cette nuit, à 2 heures, Les par les troupes anglaises, écossaises et du emi Pays de Galles pai' un très mauvais temps, continue. La pluie rend notre progression extrêmement difficile. On s'est battu avec achar-tées nement toute la journée, et l'ennemi a résisté irre, opiniâtrement dans les villages et le long de nidi la voie ferrée. ions Sur certains points, les tanks ont rendu de uest grands services en passant sur la rive orlen-' ont tâîo "cf^a*~fîvière malgré la crue. Aussitôt que la ligne de la rivière a été solidement entre fou- n$ mains, nous avons rapidement jeté des ponts sous le violent feu des canons lourds et 'rus- des mitrailleuses ennemis, permettant ainsi à tem- nos batteries de suivre de près notre infante-ient, rie en marche et de l'appuyer. Le soir, grâce ntre à des opérations locales, nous avons rejeté rs à Ken^nçjni de certains points où il se tenait en-t au core et nous avons repoussé des contre-atta-îque ques partant., de Rpffierje's en Infligeant de fortes pertes aux Allemands. Au nord de Denain, nos avant-postes restent erie, en contact avec l'ennemi et progressent; ils 5om- approchent du village de Saint-Amand et de t et la ligne de l'Escaut au nord de Tournai. 1 nies Nous sommes à moins de 2 milles de Va-itre- lenciënnes et nous avons atteint la ligne i de générale de Sentinelle-Saint-Amand-Rongy-mi- Taintigniës. Nous tenons la rive occidentale de l'Escaut et sommes à quelques milles au l'en- nord-ouest de Tournai. lités des- Rome, 21 octobre. — Officiel : Canonnade violente sur le haut plateau vie- d'Asiago, dans le secteur du Grappa et le> long de la Piave. Sur le Sisemol, des patrouilles françaises ont pénétré dans Jes wi_ lignes de l'ennemi, lui ont infligé des pertes vons €n on^ rainené des prisonniers et de3 mi~ . dô trailleuses. Dans la vallée de la Frenzela, nos détachements ont attaqué de petits postes autrichiens et les ont dispersés malgré -« leur résistance acharnée; un officier et plu-s'est sieurs soldats ont été faits prisonniers. fï ^dSeches dIvÎersS^ rive — ■ *ès. / Berlin, 21 octobre : j LJEmpereur a reçu cette après-midi, en pré* Qidi: serice du Chancelier, les nouveaux secrétaires ■ d'Etat Scheideman, Groeber, Hausmann, Trimj . , b.orn et Bauer, et les sous-secrétaires d'Etafc ene-j oayi^ Giesberts, Robert Schmidt et Auguste-» du Muller. i re- «*, Berlin, 22 octobre : feu. ^ Reichstag se réunira aujourd'hui 22 oo-^' tobre, à 2 heures de l'après-midi. Le prince! Max de Bade, chancelier de l'Empire, pronon-j s. cera un discours exposant l'ensemble de la] des situation extérieure et intérieure. Les chefs aile- des partis parlementaires traiteront ensuite la ^3 même question* ti a **• Berlin, 21 octobre : tlati. L'épidémie de choléra qui a sévi à Berlin ei dans la banlieue depuis le début de septenu bre a complètement cessé. Il y a eu au total gxyçs 19 cas, dont 15 mortels; 4 malades sont en jg voie de guérison et 3 autres chez lesquels a gj.e. été constatée la présence du microbe* c le; ^ Vienne, 21 octobre : I , On annonce les prochaines fiançailles de W îrîots PrinP§^e. Sophie de Hohenberg, fille unique ' de l'archiduc François-Ferdinand, assassiné à' Serajevo, avec le prince René de Parme, frère ° da l'impératrice Zita, i ca- * t * * ' Bucarest, 21 octobre : 5 ^ M. Marghiloman, président du Conseil, réi f pondant à une question du député entento-j é de phile Cuza relative à la Dobroudcha, s'est ex^ leiLT primé comme suit : V 3 ces _ Alors que les territoires grecs occupés oni fa_re, été évacués, l'armée bulgare continue à occu^ u les per ies territoires roumains. M. Cuza nous di^ éva" de ne pas nous montrer inquiets et nous rap- ns et pelle qu'une communication faite à la presse \ussi laisse entrevoir que l'Entente est prê'te à faira ^ des déclarations conciliantes pour la Rouma' !* Ici, nie. Je ne nie pas que les ministres anglais ei une français sont prêts à certifier que la Rouma / i èbre nie n'éprouvera aucun dommage dans la ques- ! phi- tion de la Dobroudcha. Ils le croient de bonnâ l sol- foi, mais leurs gouvernements n'ont pas parlé vient jusqu'à présent. C'est certainement avec un ;e de sentiment de gratitude que j'apprendrais de ise et la bouche du ministre français qu'à la revi- nuit, sion des traités de paix, la Roumanie se verra is la concéder la Dobroudcha tout entière. Mais î que aussi longtemps que cette certitude ne nous itten- est pas donnée, nous devons conserver notre x qui sang-froid. M. Cuza déclare que la politique sont ententophile qu'il préconise aura bientôt le aban- pas sur la politique que nous suivons. Je pose iures à M. Curza et au pays roumain tout entier >rovi- les questions suivantes : Si l'on nous eût it où écouté, si l'on ne nous eût pas entraîné dans es et la guerre, surtout en un moment où nous ne fcou. représentions qu'une pelletée de charbon ntrée qu'on lance dans un foyer pour qu'il ne s'éteigne pas, où en serions-nous maintenant? Quel rôle prépondérant notre pays ne serait-il pas appelé à jouer à l'heure actuelle, si les 3 oc- malheurs de la guerre nous eussent été épar- is de gnés? Quelle figure aurions-nous fait en Eu- lan. rope, disposant encore de notre armée intacte fr.an_ et du plus riche trésor d'Etat existant ? Quelle ■o'bre étëut la meilleure politique, celle que nous t ont avons préconisée ou celle qui a été suivie? bles- J'espère que nous serons en droit de compter euge, sur les appuis qui nous sont promis et que la t ont Bessarabie ne sera pas séparée du territoire r ont roumain. i ns et Les déclarations de M. Marghiloman ont êt$i :e de accueillies par des acclamations. * élé v, • on . v **• jg jjg Pans, 22 octobre : Ions. Du Temps : M jç — La Commission de ]'araé« a ajourné au 1™ novembre la discussion de la convocation; des conseils de revision de la classe do 1921. q D'ici là, le ministre de la guerre a fait prévoir . irl d'importantes décisions. « a exe ^ iEerie Tokio, 21 octobre : * * Lepjffm.ifir radjotélégramme lancé d'Europe vient de parvenir en Chine. La transmission\ ÎS a été parfaite. C'est la station de Lyon qui a lancé la dépêche, qui a été reçue à Shanghaï-s i Un service régulier sera organisé. tivité **» Paris, 21 octobre : sions U Information annonce qu'un puissant syn-, is de dicat japonais a sollicité du gouvernement! brésilien une concession pour l'exploitation i de trois mines de fer situées dans l'intérieur] de l'Etat de Minas-Geraes. Ce consortium a: si l'intention de construire un chemin de fer àtj it de double voie qui relierait le district minier, avec le réseau des chemins d© fer de l'Etat. ffflercpedl 23 Octobre 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : SO Centimes

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume