La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1914, 21 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0p0wp9vc66/
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umài #1 m&twtoFr* !** 4Î' M Mi4 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION £S. ftue IMontagne-de>Sion, K, HKUXELLBjl Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 fleures JOURNAL QUOTIDIEN Bruxelle* et Faubourgs s IO centime» le numéro Provinces î 18 centimes le numéro j La petite ligne tr. 0.40 ANNONCES ■ Rf'ciome aTant les annonces 1.00 ! Corps du journal 2.00 | Nécrologie 2.00 —■B—nssaaaserawi w m r » mi *JiH-iMWiaBfcJUBUMgaBMaMHB—wnawa——hb—■— LA GUERRE 138m* jour de guerre — On s'est battu le 18.— dit le dernier communiqué de Berlin — à l'ouest de Lens, à l'est d'Ai-bert, à l'ouest de Noyon, où les attaques des Alliés ont été repoussées, comme aussi près de N cuport, de Bixschoote et au nord de La Bassée, où )<?s combats continuent. — Nous avons — dit en résumé le communiqué de Paris du 18 - réalisé.sur le front en Francs, surtout dans la région comprise entre Arras St l'ouest de Lille, des progrès notables, plus accentués que ceux dont nos dépêches ont fait mention depuis nombre de semaines. Voilà confrontés les dires des adversaires : rie leur confrontation résultent des indications toujours intéressantes. Si ces indications l'on ajoute celles que comportent les engagements violents si-gnalés aux environs de Bapaume et de Péronne, ks. combats opiniâtres et quotidiens livrés en Argonne, l'activité déployée par l'artillerie entre Noyon ?■: Soissons près de Tracy-le-Val, comme .aussi dans l'Aisne, en Champagne et autour de Verdun, il saute aux yeux que les hostilités sur le fron. franco-belge ont pris en ces derniers jours une toute nouvelle allure. Ce n'était donc pas sans raison que nous trouvions hier, au regain d'activité signalé sur front français, une allure significative : 'es engagements, disions-nous, y ont l'apparence d'un préambule qu'à bref délai suivront, ""esopérations de grande envergure. Les informations de ce matin, qui révèlent une nouvelle accentuation de l'énergie des combats dans l'Ouest, leur multiolicité accrus et l'on pourrait dire déjà leur généralisation sur de nombreux points du front, confirment l'opportunité de notre remarque. Il semble que les Alliés, tandis que les Allemands poursuivent leur formidable effort contre les Russes, estiment le moment tjien choisi pour améliorer leurs positions, qu'ils prennent résolument partout de vigoureuses et répétée; offensives partielles, et qu'ils en attendent de sérieux résultats. Assurément toutefois il serait téihé-raire d'en trop vouloir préjuger : tout en retenant à titre d'indication le ton ootimiste des dépèches Paris, il va de soi que nous ne pouvons mieux faire, pour l'instant, que d'attendre les commun.qués m1- térieurs des belligérants. j * * * | < De Pétrograd ne nous est venue qu'une dépêche | : du rS,1 qui se rapporte aux événements du 15 et , du 16 et qui par suite n'offre malheureusement plus, qu'un intérêt rétrospectif. Cependant, le premier , alinéa en confirme la retraite, déjà reconnue par j Bc-rlin, des forces allemandes qui s'étaient récem- J \ ment avancées sur une quarantaine de kilomètres 'j dans le Nord de la Pologne, venant de la frontière c Sud de la Prusse orientale. D'autre part, le com- c nuniqué de Berlin du 19 signale qu'une attaque de - :avalerie russe a été repoussée à Pillkallen, ville i illemande au nord de Stalluponen et à 12 kilomè- £ •res à l'ouest de la frontière. En résumé, rien de aullant de ce côté. ^ Tout l'intérêt de la situation dans l'Est se con- I entre du reste plus que jamais sur les opérations ngagees dans le sud de la Pologne et dans l'ouest J galicien; or, depuis sa dépêche du 17 annonçant n lans ces régions l'effondrement de l'offensive de e armée russe et sa retraite générale, Berlin s'est deux ours de suite contenté de dire que « la poursuite o le 1 ennemi continue ». Ce n'est que grâce au com- v îuniqué de Vienne publié hier qu'il est possible — r t d'ailleurs très approximativement — de délimiter p ■S nouvelles positions des armées : pour notre part, ci oua les voyons établies sur une ligne nord-ouest à artant de Krosno, dans les Carpathes, vers Jaslo : l'ouest de Tarnow, traversant la Vistule aux en- d irons^ d'Opatowice, et remontant par la Nida et é 1 Pilica sur Przebourg et Piotrkow. Cette ligne, ^ >utefois, répétons-le, est plutôt approximative, de ■lie sorte qu'on ne peut encore se faire qu'une très es vague idée des modifications survenues dans t région comprise entre le nord de Piotrkow et embouchure de la Bzura. Or, ce qui précisément rait au plus haut point intéressant à connaître, c'est progrès plus ou moins considérable réalisé par î offensive allemande, surtout à l'est de la Bzura 1^ u elle se rapproche de Varsovie, étant donné la •percussion que ce progrès doit exercer directement p. . nécessairement sur l'ampleur de la retraite du- P1 :ntrc et de 1 aile gauche des armées du Tzar. Au' e< irpjus, une dépêche de Varsovie, datée du n "i| P1 "'venue tardivement au « Times », affirme que lel v< usses pourant résister à Varsovie, où ils coracen- p,' ent de très importants renforts, et que la région I! impose entre le front de bataille en Pologn? 4 cl arsovic est de nature à favoriser admirablement di re manœuvre défensive. ni te * * ^ Sauf que les Russes viennent à subir des revers ' 0 1 doit raisonnablement admetre qu'ils pourront, ap- a lyés comme ils sont au nord de Varsovie, recons- .uer leurs forces sans retard et les établir en vue la une défense énergique sur une ligne allant ch >uest de la capitale polonaise, par Mszezonow .t }■] awa, rejoindre les environs de Tomaszovv, grossp ai mrgade assise sur les rives de la Pilica à l'endroit eme où elle fait un brusque coude vers ''est pour i'< dlcr jeter dans la Vistule. f£ A partir de romaszow, le front de bataille se li-■te bien pour le moment comme nous venons de , supposer. En effet, le communiqué de Vienne que ius recevons à l'instant situe les derniers combats Pologne sur la Pilica et la Nida, et les derniers mbats dans les Carpathes — où la situation p.ir nsequent 11c s'est plus modifiée - sur la ligne rosno-Szakliczyn. Le document signale la résistance opiniâtre des et usses sur cette ligne, et simultanément une se- ® nde dépêche de Pétrograd du 18, arrivée en te !me temps, relate même des mouvements offensif*- n' sses vers Sanok et Li-sko, à l'est de Krosno. Il ,dl ■ut dire d'ailleurs qu'en ce qui concerne la situa- p; d ensemble cette déoêche, bien que fort peu d' y ""te, annonce d'une façon générale une mo- à 1 ication des positions russes, qui est, dit-elle, « la n> conséquence logique d'un mouvement effectue ^ans la région de la Bzura et du constant renfor gT jument des forces autrichiennes dans les Carpa .1, s* J) ie Le nouveau Président ne la Confédération suisse Ainsi que noua l'avons annoncé hier, l'assemblée fédérale suisse des Chambres réunies a nommé président de la Confédération M. Giuseppe Motta, en remplace- j ment de M. Hoffmann. M. Motta, Tessinois, est tout jeune, étant né en 1871. Conseiller national de 1899 à 1911, M. Motta fut alors appelé^ au Conseil fédéral où il dirigeait le département des Finances et des Douanes. M. Motta fut le chef I du parti conservateur tessinois. M. Motta est un des I meilleurs orateurs suisses. M. Camille Decoppet, Vaudois, du parti radical dé- I mocratique, conseiller national de 1900 à 1912, où il en- I tra au Conseil fédéral et où il dirige a-ctuellement le J département militaire, a été élu vice-président du Con- j seÛ fédéral. Les autres membres du Conseil fédéral con- I servent leurs fonctions. La nomination de M. Motta, d'ailleurs prévue, suffi* I rait à elle seule à indiquer combien le problème finan- I cier préoccupe les conseils de Berne. La Confédération, du fait do la crise européenne, se I trouve aux prises avec un déficit sérieux, que la pro- I longation de l'état de guerre ne peut encore qu ac- I croître. La mobilisation suisse a coûté, le premier mois de la I guerre, 50 millions ; elle coûte actuellement encore I 500,000 francs par jour. On calcule que dans l'ensemble I elle imposera une dépense d'au moins 200 millions, à un I Etat dont le budget militaire normal est de moins de I 45 millions. ++ I L1Ï3S TROIS ROIS Les rois de Suède, de Norvège et de Danemarjc I viennent de se rencoatrer à Malmoe, le port suédois | qui est en face de Copenhague. Ils" étaient aooont I pagnés de leurs ministres des Affaires étrangères; I Ils ont passé deux jours ensemble. C'est un événe- I ment rare et c'est un événement soudain, deux rai- I sons qui suffiraient déjà pour attirer l'attention, I s'il n'y en avait d'autres. On connaît l'explication officielle de cette entre- I vue, nue le gouvernement de Stockholm a pro- I voquée ; les Etats Scandinaves veulent affirmer I qu'ils sont solidaires dans leur neutralité; ils veu- I ! lent aussi se concerter, pour mettre en harmonie lés I règles que chacun d'eux applique au trafic interna- I tional. Rien n'est plus légitime. Les grandes épreu- I ' ves que l'Europe traverse rapprochent les peuples I 1 d'une même race comme elles rapprochent les ci- I j :oyens d'un même pays. D'autre part, le métier de I < neutre est pénible dans des moments nareils, et ceux I 1 lui l'exercent côte à côte éprouvent le besoin de se I j soutenir entre eux. I j Cependant, le propre des explications officielles I r st, même lorsqu'on y croit, que l'on ne s'en con- I c ente point; et le public est tout naturellement porté I 1 i s.e dire que, 1914 ans après l'Adoration des Mages, I rois rois ne se déplacent pas pour la seule satis- j s action de rendre hommage à un principe, et quq I r rois ministres ne se réunissent pas uniquement pour I 1' raiter des problèmes juridiques qui sont de la com- I >étence de leurs bureaux. Aussi se demande-t-on si f es souverains Scandinaves, après avoir examiné les I J onséquen-ces immédiates de la guerre, n'ont pas I nvisagé ses conséquences futures, et s'ils ne se sont I ias inquiétés, au cours de leurs conversations, de la r'" ilace que leurs trois royaumes tiendront dans l'Eu j à ope de demain. I Cette préoccupation aurait 'été très très légitime, j n îllement légitime qu'on peut admettre que les Trois f C Lois l'ont eue. Un article de la Gazette de la Bourse ,1e I étrograd considère leur rencontre à Malmoe com- I ® îe un pas important dans la voie d'une alliance I E ntre le Danemark, la Norvège et la Suède. I p — Vu les tendances pacifiques, prépondérantes en I » .' moment, de la politique des trois Etats scandina- I es, une alliance de l'espèce, dit le grand journal I f] asse, aboutirait à une déclaration de leur neutralité I il ermanente, neutralité naturellement étendue aux I 1,' étroits qui unissent, la Baltique à la mer du Nord et I l'Atlantique. I J* Les Etats alliés seraient suffisamment forts nour I d: étendre cette neutralité contre toute agression I o /entuelle, et la question des « Dardanelles c'u I ord » serait ainsi résolue. : _ . . l B ++ j té Gurkhas et Sikhs hj — . S Les types d'hommes les plus divers sont représentés I ^ ins l'armée anglaise qui tient la campagne, et comba I nt naturellement avec le tempérament de leur race et I lila s usages de leur pays. I y, Les Gurkhas, qui sont de petite taille et ont un as- I a] îct qui rappelle le type mongol, conviennent mal, on I -ut môme dire pas du tout, au service des tranchées I . aux batailles rangées. Ils ne résistent pas dans ces I Ç£ >sitions et cela est peut-être d.û à ce qu'ils sont mau- I et lis tireurs. Mais ils sont redoutables la nuit aux avant- I d< >stes ennemis. Par groupe de deux ou de trois, ils I Pi mpent silencieusement-, se servant avec une véritable I ience de tous les accidents de ten-ain pour se ra/ppro- I 1er des sentinelles. Lorsqu'ils réussissent à les join- I e, ils bondissent comme des bêtes fauves et les senti- I ce îlles s effondrent sans pousser un cri, égorgées au cou- I au. S'ils ne peuvent arriver tout près du soldat en I C€ ction, à une distance de plusieurs mètres ils lui lan- I de nt leur couteau comme le font les Indiens Sioux. I sc ?tte arme, aiguisée des deux côtés, pèse cinq livres et I | la forme d'un croissant. I •. Les Sikhs possèdent une arme toute pareille, mais ils I fixent sur leur fusil en guise de baïonnette. Ce sont I s meilleurs soldats deâ troupes hindoues. Grands, so- I charpentés et souples, ils sont admirables dans I )ffensive. A tous égards, ce sont des adversaires re- I ^ )utables. I éc l'aits prisonniers^ les Hindous restent étonnamment I Q1 limes; leur insouciance leur est commandée par leur I talisme religieux. I ve ~7 ^ dépêche de Marseille a annoncé jeudi I irrivèe d un nouveau détachement de 50,000 Ghurkhaa I m s ce port. - - f Ur —++ I t0 LES FAITS DU JOUR p Le Comité général pour lo développement intellectuel l pa lo délassement des internés aux Pays-Bas (Algemeen |qi >mité tôt Ontwikkeling en Ontspanning van de Geïn- I oo rneerden in Nederland) a cru devoir porter à la con- I II .issance des intéressés l'avis suivant : I — Ceux qui, à l'occasion de la Noël prochaine, vou- I ont envoyer des cadeaux collectivement à leurs com- I -triotes ou alliés internés aux Pays-Bas, sont priés I qi envoyer leurs cadeaux M. I. R. van der Pot, avocat I le: Zwolle, membre du susdit comité, en vue d'une admi- I dt =îtration parfaite et d'une distribution équitable. Il parait qu en ce moment en Russie on entraîne un J de and nombre de chiens en vue de secourir les blessés, co leur fournir des bandages et un cordial, et même de ca i réchauffer de leur corps. M La révolte des Boers est décidément matée. Le général rebelle John Pretorius r'est rendu mardi entre les mains du magistrat de l'Union sud-africaine à Harrys-mith.Dédié aux gens... très crédules — et aux sceptiques pour qu'ils s'esclaffent : L'autre jour, à Paris, un monsieur et une dame étaient dans le Nord-Sud. En face d'eux, seule, une femme, qui n'a point dit son nom et qu'on n'a point revue. Le monsieur, mélancolique, se plaignait des longueurs de cette guerre ; il s'attendait, tristement, à ce que ça durât des mois encore, ou des an nées. On approchait d'une station. La femme qui n'a aas dit son nom se leva et, regardant l'homme désolé g~:. le : yeux, lui lança ces mots : Monsieur, aussi vrai qu vous avez quarante-sept ans et demi et que vous avez dans votre gousset six francs soixante-quinze, la guerre sera finie le 2 janvier. Et elle sortit, laissant les gens fort ahuris. Le monsieur dit: —■ C'est vrai que j'ai quarante-sept ans et demi... On l'iuterpella : Qu'est-ce que vous avez dans votre gousset? Les mains tremblantes, il compta six francs soixante-quinze !... Depuis lors, quelques personnes sont bien persuadées que la guerre sera finie le 2 janvier. Fort bien! mais quel 2 janvier? Le prochain?... Il y a en ce moment-en AAk magne une question Wet-terlé. On sait que l'abbé Wetterlé. députeau Reichstag, ti quitte 1 Alsace et s'est réfugie en France. Dans un journal parisien, il a écrit naguère un article qu'il a si- ' gne « \\ etterlé* ancien député au Reichstag ». Cette indication suffirait, paraît-il, à faire déclarer sa decheance et la vacance de son siège parlementaire, mais on se demande si, à défaut du manuscrit de l'auteur, on serait en droit de faire procéder à une nouvelle élection. La Commission privée du Reichstag s'est ' occupée de la question et l'a résolue. L'abbé Wetterlé sera poursuivi pour trahison, son siège sera déclaré va- i cant et l'on procédera'à l'élection do son successeur* c après le jugement du conseil de guerre. Sait-on qu il existe en Allemagne un propriétaire qui, ( quoique de nationalité française, a le droit de vote tà la Jhambre des Seigneurs de Prusse? C'est le propriétaire iu fief de Sagan sur le Bober, le duc de Talleyrand qui :iabite Paris : outre une forêt-de 20,000 hectares, le fipf j'étend sur 24 domaines seigneuriaux parmi lesquels le l magnifique château de Sagan. L'origine de la principauté de Sagan remonte à 1412. ^ D après une dépêche de Washington, la solution de 1 a question en litige t concerrant _ la contrebande de guerre et le droit de visite des navires vient de faire un ,1'and pas. Le gouvernement anglais renonce en effet au iroit de visiter avant leur départ les navires dont les g cargaisons ont été inspectées par les fonctionnaires de es consulats. Les navires ne sont pas formellement as-reints à la formalité de cette inspection, mais elle évi- n era aux commerçants américains honnêtes et de bonne a oi l'inconvénient de voir retenir leurs navires pour L aisons de suspicion. Il se pourrait que cet arrangement levint officiel et que le pouvoir de délivrer d^s "certifi-ats fût conféré aux services des ports des Etats-Unis. . Selon la • Galette- do , le général von Bis- ing, le nouveau gouverneur allemand de Belgique, au- ait déclaré qu'il désirait continuer en Belgique la po- s' tique de son prédécesseur, le baron von der Goltz. ^ Orr-amenée- yfûcfetfernent de Munich quo les liom-îes du landsturm en campagne n'auront pas de permis-ion à la Noël comme il en avait été question. ministres belges et quelques membres des muni- q palités de Belgique vont être reçus très prochainement f ; l'Hôtel de Ville de Paris. Cette réception, tout à fait officielle, ne comportera u'une séance solennelle à laquelle assisteront probable-tent le Président de la République et le président du onseil. V( La puissance foaTiii'diable de l'artillerie moderne est Luse que des centaines de soldats resteront sourds our lia vie. Les marins sont plus à piaindlre encore que we-fr&res d'aa*me« combattant sur terre, cair ils ne "< euvent j>as se recuijer à la distance de douze pas, corn-•e l'exigent_ les règlements die l'armée de terre. Pour ri'ter ks lésions du tympan, les marins anglais sont en înérail pourv'us d"un petit calque en caoutchouc vui-uiisé, qu'ils tiennent entre leu'rs dents au moment où s font feu. Cedia empêche jusqu'à un certain point irritation des nerfs audiitifs, en même temips que ceia d m in ne la vibration des mâchoires, qui détermine tou-urs tôt ou tard la névralgie chronique. i i Au cas où les marins ne seraient pias pourvus d'e ce ^ sposâtif. ill leur est recommandé de tenir Leu:r bouche iverte durant la canonnade. M A la séance d'e jeudi du Sénat espagaiol, le marquis ti errera, pariant de la guerre européenne, d'éoia/re se .ire l'interprète de6 sentiments humanitaires du Séniat i, . demande au ministre du Commerce s'il ne croit pas iiportun de mentionner au procès-verbal de l'a séance îe rassemblée s'associe aux deuils des belligérants et it d^s vœux pour la conclusion prochaine d une paix ^ enfaitrice. u Le ministre répond que le gouvernement s'associe à demande de l'orateur. Le président déclare que le qi mat partage les sentiments du marquis Herrera et a. îprouve sa proposition. M. Viviani, président du Conseil des ministres fran-,is, a eu une entrevue avec MM. André Hesse, Abrami ne Treignie-r^députés, au sujet du projet quia pour but tr; : frapper l'indemnité parlementaire d'une retenue au ■ofit des départements envahis. Le président (hi Conseil leur a demandé de substituer leur projet, qui exigera un vote, peut-être un débat »nt l'inconvénient, dans les circonstances actuelles, est rt-ain, l'idée d'une souscription volontaire et anonyme. M. André Hesse, Abrami et Treignier ont accepté tte procédure. Ils se 6ont entendus avec la questure ^ la Chambre des députés pour organiser cetto sou- sa ription. Que de fois, au cours des conversations à l'ordre chi Se ur, on parle du plan, du fameux « plan de l'état-ma av r » ! co A la veille d'une bataille, Jord Uxbvidge, le second de fr ellington, lui disait: « Si vous veniez par malheur à re tiré-, personne ne connaît votre plan i » Wellington th outa en souriant, puis dit à lord Uxbridge : « Qui atta"- 5C ;era le premier demain, l'ennemi ou moi ? -- Sûrement :n nnemi. — Eh bien, comme il a oublié de me faire par-nir son propre plan, comment voulez-vous que j'aie ibli le mien? » ca Il vient d'arriver à Plymouth, de la Nouve^P. Ecossk ta nouveau vapeur, le Doric, ayant à son bord 4.000 ' nnes, d'une valeur de 1,250,000 francs de vivres, vête-3nt6 et- souliers pour les réfugiés belges- et les malheu-ux restés en Belgique. WÎ «rr Pa Pour faire droit à certaines réclamations formulées r les journaux anglais contre le bureau de la Presse, i est l'organe officiel du gouvernement, un journaliste nnu, sir Edward Cook, en a été nommé chef adjoint inséra aidé dans ses fonctions par l'ancien gouverneur e' s Straits Settlements, sir Frank Swettenham. — ru Le « Mattino », de Rome, relate que des troupes tur le es régulières et des Bédouins se sont montrés dans [] i parages de la mer Rouge, à environ 25 kilomètres canal de Suez. Par suite des combats acharnés en Pologne, des ailles l'espèce « Aquila Clanger Pell ». communs dans Io ntrée, ont fui k t-fr^d'aile vers TOnest. On vient -"en pturer un sur les bords du Rhin, dans les environs de 3rs, près do DusseWorf. é COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des armées alliés» Pans, 18 décembre (Covimuttiqué officiel de 1" heures) : Comme nous l'avons déjà signalé hier, l'après-midi du 17 a été marquée par nos progrès en Belgique, où toutes les contre-attaques de l'ennemi ont échoué. Dans la région d'Arras, une offensive vigoureuse nous a rendu maîtres de plusieurs tranchées sur b. Pligne Auchy-lez-La Bassée — Looz — Saimt-Lau-rejh.t-B,langy. En ce dernier point, nous avons uftporté presque toute la prennere ligne de tran-cljées ennemies sur un front de plus d'un kilomètre. Dans la région de Tracy-le-Val, sur l'Aisne et en Champagne, notre artillerie lourde a remporté fin avantage marqué. En Argonne, les Allemands ont fait sauter une de nos tranchées au nord du Four de Paris et ont sssayé de déboucher par là avec trois bataillons. Cette attaque, ainsi qu'une autre qu'ils ont effectuée i Saint-Hubert, ont été repoussées. A l'est de la Meuse et dans les Vosges, rien à signaler.* * * Paris, 18 décembre (Communiqué officiel de 23 heures) : Nous avons gagné un peu de terrain le long des lunes au nord-est de Nieuport. Deux vigoureuses contre-attaques de l'ennemi au îord de la route d'Ypres à Menin ont été repous-ées.Il y a eu une légère avance des troupes anglaises lans la région d'Armentières. Sur le reste du front, rien à signaler. * * 'if Londres, 18 décembre (Officiel, du bureau de la 'resse) : Aucun avis n'est parvenu à l'Amirauté concernant a perte de deux contre-torpilleurs anglais dont parent certains télégrammes sans fil allemands. * ■fr * Pétrograd, 18 décembre (Communiqué officiel du rand état-major général) : Dans la direction de Mlava, notre cavalerie et os détachements avancés ont poursuivi les troupes lleniândes numériquement supérieures jusqu'au elà de la frontière. Sur la rive gauche de la Vistule ainsi que dans i Galicie occidentale, aucun combat de quelque im ortance n'a été livré le 16 décembre. Dans ie "courant de la semaine dernicré, la garni-jn de Przemvsl a tenté quelques attaques que nous vons repoussées. •ir * * Pétrograd, 18 décembre soir (Communiqué of.f cl du grand état-major général) : Sur la rive gauche de la Vistule, un calme près Lie complet a succédé, sur la plus grande partie du ont, aux attaques que l'ennemi a effectuées depuit lusieurs jours et que nous avions toutes repous «s. En conséquence d'un mouvement de nos troupes :rs la rivière Bzura et du renforcement constani ;s forces autrichiennes dans les Carpathes, nou; 'ons été obligés de modifier les dispositions de cer-ines de nos armées. Hier nous avons tenu en éche. offensive ennemie dans l'ouest de la Galicie. Sur Je front Sanok-I.ysko, nous poursuivons avec :ccès des opérations offaisiv.es. ■ * * Londres, 18 décembre (Communiqué du bureau z la presse) : L'attitude d'Abbas Hilrni Pacha, anciennement îédive d'Egypte, qui a fait cause comm une livcc s ennemis du Roi, a forcé le gouvernement dJ. Sa ajesté à le déposer. La haute dignité khédiviale a clé olferie, iwfc >e :rc de Sultan d'Egypte, à S. H. le princ.- Hi^seir amcl Pacha, onzième priircc vivant de la fitmilie ■ Mehemet Ali, et a été acceptée par lui. ' * * * Londres, 18 décembre (Communiqué du Vorcign ff.ee) : Le gouvernement de Sa Majesté ayant reçu avis ie le gouvernement de la République français': ait reconnu le protectorat britannique sur l'E--pte, le premier secrétaire d'Etat de Sa Majesté >ur les Affaires étrangères annonce que le gouvev-ment de Sa Maiesté a donné son adhésion au >.ité franco-marocain du 30 mars 1012. ♦♦ Communiqués allemands Berlin, 20 décembre. (Officiel de midi) : A l'Ouest, l'ennemi a cessé ses attaques, restées ns résxiltat, près de Nieuport et de Bixschoote. Les attaques française et anglaise ont été repous-?s avec de grandes pertes pour l'ennemi. Nous ons fait 200 prisonniers anglais et soldats de u.leur; 600 cadavres anglais gisent devant notre D.nt. Près de Notre-Dame-de-Lorette, au sud-est de Bé-unc, nous avons perdu une tranchée qui avait mètres de longueur. Nos pertes en hommes sont signifiantes. En Argonne, nous avons fait de légers progrès et pturé trois mitrailleuses. Sur la frontière de la province de Prusse occiden-le, rien à signaler. En Pologne, les armées russes ont tenté de se linteniir dans des positions préparées à l'avance r la Rawka et la Nida. Nous les avons attaquée"; rtout. vi- i," Karlsruhe, 20 décembre. (OfficielJ : La grau de-duchesse Louise de Baden a reçu le égramme suivant de l'Empereur Guillaume : « Hinderburg" vient de m'annoncer que l'armée 5se, après des combats acharnés, est en retraite vant notre front et poursuivie sur toute la ligne, est visible que le Seigneur a secouru nos trompes leuireuses. A lui seul l'honneur! » *** Vienne, 20 décembre (Officiel d'hier midi) : Nos forces avançant au delà de la li'^ne Krosno-akliczyn ont rencontré Irer une nouvelle et forte distance. Sur la Dunajec inférieure on se bat éga lement avec opiniâtreté; -les arrière-g'ardes russes, qui se maintenaient avec énergie sur la rive ouest de la rivière, en ont été presque complètement chassées. j-v'ans le sud de la Pologne, divers combats se sont engages au cours de la retraite de 1'enr.emi que nous poursuivions; l'ennemi y a été partout battu sans exception. Notre cavalerie, qui était arrivée dès avant-hier soir à Jedrzcjow, (Andrejew), a atteint la Nida. Plus au nord, les troupes alliées ont passé la Pi-lika.Abstraction faite d'escarmouches favorables à nos armees, rien ne s'est passé dans les Carpathes. Les troupes de la garnison de Przemvsl ont fait une sortie puis sont rentrées sans être inquiétées par l'ennemi. Elles ont ramené quelques centaines de prisonniers dans la forteresse. * * * Vienne, 19 décembre : D'après les informations des correspondants de guerre de journaux qui ont inspecté le champ de bataille de Limanova, les combats y ont abouti à rejeter complètement l'ennemi dans l'ouest de la Galicie. L'armée austro-hongroise a fait 26,000 prisonniers et a pris une grande quantité de matériel de guerre. Les pertes des liasses sont énormes. Prè6 de Limanpva on a compté 1,200 morts. La poursuite continue partout avec insistance. La population civile rentre dans le6 territoires évacués par les Russes. — ++ Dépêches diverses Paris, 17 décembre : Le chiffre total des crédits provisoires que le ministre des finances demande pour les six premiers mois de l'année s'élève à huit milliards cinq cent vingt-cinq millions.Sur ce total, les dépenses de guerre absorbent six milliards trente millions. Les dépenses de la marine sont fixées à trois cent trente-huit millions. Il reste donc pour les dépenses civiles deux milliards cent cinquante-sept millions. *** Londres, 10 décembre : Parmi les soldats de couleur récemment arrivés en IJ rance se trouve un détachement de soldats du Congo belge. Ils étaient, lorsqu'ils ont débarque, vêtus <Turï costume léger et très mince qui a été remplacé depuis lors par 1 uniforme belge bleu sombre. Ce sont des pe-tits hommes musclés, à la chevelure crépue. Les soldats du Congo ont reçu le bîUDtême du feu dans une attaque allemande sur^ 1 Yser. Ce sont des tireurs extraordinaires. Ils manient le fusil avec adresse et se distinguent surtout dans les charges à la baïonnette. r.- * Rome, 16 décembre : Le baron Soiinino a informé le Sénat, cet après-midi, que la Turc|uîe consentait à accorder sa liberté au consul britannique à Hodeidah et de déplacer lo vali responsable de l'outrage au consulat italien. Le baron Sonnino a dit que le gouvernement ottoman avait retiré les mesures déjà prises et quo les sujets italiens étaient en conséquence libres de partir s'ils le désiraient. Les valeurs italiens pourraient reprendre leur trafic habituel. Des assurances ont également été données quant au service postal. +r * * Londres, 17 décembre : Un record intéressant dans la construction navale a été établi par MM. Cammell, Laird et C°, à Birkenhead, n construisant le nouveau croiseur léger « Caroline La quille fut posée le 28 janvier 1914; il fut lancé ie 21 septembre et livré complet le 17 décembre, après des essais satisfaisants le 15 décembre, alors que la date de livraison était fixée au 21 mai 1915. Paris, 17 décembre : Le ministre français des colonies a fait les déclarations suivantes concernant la situation au Congo et au Kamerouii ; .Trois fortes colonnes y sont occupées simultanément. La.première, composée de forces françaises et anglaises sous la direction du général anglais'Dobell, opère le l0Uo de la côte; elle s'est emparée de Duala, de Victoria et de la 'Station de télégraphié sans fil de Kamina dans le Togo. La deuxième, chargée de reconquérir l'ancien territoire français icdclé à l'Allemagne, a eu de violents combats a soutenir et a été efficacement aidée par des troupes belges. La troisième, composée de troupes anglaises et françaises et commandée parle générai Lav-geau, s est emparé© de Ivufféri, à l'extrême nord du Kameroun sur le neuve Sebari qui se jetto dans le lac Tchad. * * * Berlin, 1S décembre : D'après des nouvelles d'Athènes, un sous-officier de marine, qui était au service de l'attaché de la marine grecque a Constantin0pie, a été condamné à mort pour espiorrrnrge par les tribunaux turcs. L'ambassadeur de -Grece a protesté et demandé que le condamné lui fût remis, mais la Porte n'a pas fait droit à ce désir. Saarbourg, ]8 décembre : La nuit dernière, vers minuit, deux aéroplanes ennemis ont survolé la ville et ont jeté 10 bombes. Un officier des uhlans et 1111 soldat ont été tués dans la rue; une servante a été grièvement blessée. Les dégâts causes sont assez importants. 4:- "" * Londres, 18 décembre : Le roi d'Angleterre a approuvé la nomination du prince Hussein comme chevalier honoraire Grand-Croix de l'ordre du Bain, à l'occasion de son accession au sultanat.Londres, 18 décembre : Un avis de Douvres dit que les monitors anglais qui viennent de recommencer à bombarder la côto belge ont reçu do nouveaux canons et ont été réparés. * * * Copenhague, 20 décembre : Le « Politikeu annonce que 1'a.mirauté anglaise a interdit provisoirement lo départ des navires de HulJ, Newcastle, Grimsby à raison du danger que présentent, les mines. Par suite, les vapeurs danois Bernstorf et Priuiula sont provisoirement bloqués à Hull, et les vapeurs Tyr, Olga et Knuttenburg à Grimsby. * * * Pétrograd, 19 décembre : Le général russe Weliejko, qui s'était distingué à Port-Arthur pendant la guerre russo-japonaise, a été tué dans un combat près de Lodz. * * * Londres, .19 décembre : Le nouveau paquebot de 14,000 tonnes Transylvauia. de la Cunard Line, a été bien près de sombrer comme il quittait" Livèrnoor, îe 4 décembre dernier, à destination •j ui °rk' Tr01s heures après son départ, une formidable explosion se produisit près du navire, tandis qu une énorme colonne d'eau s'élevait du sein des tlots. Le rransylvania fut terriblement secoué, mais ne rcçui pas d avaries. L'équipage croit que deux mines sous-marines flottantes se sont heuvtées et ont par suite explosé.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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