La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 15 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wh2d796z2n/2
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odiv nrc iDnimcuoiTC r PeMws annonces . . » ï s i la ligne, fr. 0.50 fMA ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 Réclame avant les annonces . • — 1.25 B mois (oct., nov., déo.), fr. 6.90 | 2 mois (oct., nov.), 4.60 j 1 mois (oct.), 2.30 Si# Montaffne-aux-IIerbes-Potaaères, SJF?t73CHr.£JrS PRIX DES ANNONCES 1 dlvc t^ « 8 7- Lcs demande» d'abonnement «ont reçues BUREAUX i PE 9 à 17 HEURES I jjéorologie 2.50 EXCLUSIVEMENT Jos mqRESSe;£, DIRECTEUR Coin doi Eleveurs » 1.00 lux guichets des bureaux da poste. Aujourd'hui • HUIT pages. / LA GUERRE V4J043 joer de ëuopï'© Pas plus que la semaine dernière» nous «l'avons eu à enregistrer d'événements essentiels sur le front principal en Picardie pendant les huit jours qui viennent de s'écouler. La prise diu Sars et quelques progrès dles Français dans ie secteur da Sailly constituent les épisodes marquants signalés entre l'Ancre e/j la Somme par les dépêches officielles". Même en tjennfc compte de la rectification avantageuse du front français résultée d'une action énergique entreprise entre Bemy et Chaulnes, il s'avère que la situation n'a pas seriju-:;ement changé d -puis lo 26 septembre sur le front dans l'Ouest. Cependant, les Alliés y réitèrent sans relâche des attaques vigoureuses, et un assaut c2'eavergure vient encore d'y être livré par les Anglais. Mais les Allemands? ont eu tout le temps de prendre les masures nécessaires pour rendre leur défense pins efficace. D'oui la constatation d'une localisation de plus en plus stricte des opérations.Si ces opérations1 ne changent 7 as bientôt et radicalement d'allure, les Alliés grossiront tout au plus à reconquérir en Picardie, d'ici à la fin de l'année» les quelque trois ceruts kilomètres carrés, de terraiu quift les Allemands leur ont pris dans la rérpxm dé Verdlum, et par suite, malgré les efforts gigantesques des belligérants, la situ itiioo. sur le front dans l'Ouest restera t finalement à la fin de 1916 identique à celle de la. fia do 1915 : deutx millions d'hommes peufcX'bre y auraient donc été mis hors de t en pure perte. 4 Cela, il fst vrai, ce n'est qu'un détniij nombre d'exailtés qui voient, dans la ; E plus timide des pacifistes, le plus lîclil ï fees traîtres... * Concernant lo front austro-italien1, ojù la guerre dure depuis dix-se»nt mois, on e&t y nené à des constatations identiques. D'Hune part, les Autrichiens ont pénétré asscia loin sur le sol italien au sud du Tyrol ; d'aptre rft, les Italien? occupent une large bonne >t territoire antiâ'Muen dans Li vallée de l'Tsoini70. Il y a deux mois, les Italiens ont p.rrnndi leurs conquêtes en s'emparant de CV^rz, et tout récemment encore ils onfe n6a-i Ijs *5 d)'appr^oiahl&9 progrès entre (Qop* et le littoral; niais il n apparaît pas que les 9ombaits meurtriers qui viennent de sa dérouler sur le Ivarst #t qui semblent être déjà en voie de s'apo'ser puissent entraîner fes événements décisifs. TV , , ' * De fr]; événements ont rarement paru plu? procW^ue lors du déchaiînementi, le i jn.iin dernier; de la furieuse offensive des Russes contre l'Autriche. Depuis Inrm, et Jusqu'il y a quinze jours encore, des commets acharnés, au cours desquels die3 centaines de milliers de vies humaine* ont été çaCfifiéeg, se.. sont presque joumel 'emeut dé-"^,■'1-8 sur le Iront dans l'est de l'Efutrope. , Cela or a pas empêché ©e front, de redfeve-rir le pd/us calme de tous • on peut dire ! An'fI n'y est absolument rien survenu cette «an aine. f Une - rr-QB de e rte accalmie est sans conte.-.ie le grave souci que la situa ion militaire en Roumanie cause aux Russes. Après six semaines de guerre, les Roumains "toit ét'y en nu tournemain, dépossédés des cot>^,i tes ^erÂes qu'ils avaient d'abord .véafees en Transylvanie, où ils sont re-puiis-é^^ déjà ou en pn^so d'être repoussés jusque *qnr leur frontière. Heiireusemjemt po'itr ^*j3Jeurs frontières nord et nord-ov.ost ^nG^Mr'?-'esi JjAai^antçs monwj^nes et la diérensive il seWoienrti réduits va se trouver ' fac * ^%-par lés rigueurs d*3 l'hiver. ' " Sur le front diu Danube, il ap'paraît net-temeint que le pœeage du fleuve entrepris p^r lea Roumains constituait utae aération insuffisamment ^étudiée ei qui, par initie, riy.j nait de m al finir : elle s'est, en e2fet, mal tijrajiu.'o. L'occujpaiion par les Bul-gareg die deux îles situées l'une près1 de Widin et l'autre près de Svislov écarte q'iflâo coanplètecl«i$it la possibilité d'une fie a veille tentative de ce genre. Dans la Dobr^udscha^ le territoire rou-toajfl est envahi pûa la toujours menaçiante von .^aekensen, sur une large éten- qnîe la cottte-oàourtive russo-roauiaine acfiueUemeniH enrayée n'a réussi à réduire que do ti-ès peu. Mai.dîastemeikt, la conception des plane do l'état-maiior roumain s esi n spirte de trop à o^>tâmi^jie : il faut dire toutefois à sa d-càiarge — il ni'evi^ta plus guère die doute à cet égaru — qu'il n'a pas rcj;u dos 2x.u&âes tourtie l'aidja promise. Les reproches et lee apj)els au secoure lancés par la presse roumaine, aiudi q,ue les obguigtttions ^ insteiiitee des journaux de L/on&res, de Paris et de Borne, permettront àirficiilenient aux Russes d'échapper à l'obli-gati^n de teinter nu effort suprdme poux rétablir la situation peu enviable de leur ûouvel alilié. • Néanmoins et quoi qu'il arrive,, ce n'est point porter un jugement trop sévère de tfire que les conséquences attendues du suc-ces diplomatique 'jui avait réparé ài [Bucarest l'^eiiec qu^ l'Entente avaJt subi en 1915 à Sofia, ont été compromises par le manque di résolution des chefs militaires res-fK>ns*»J>les de ses pians de campagne' dans Vns BaHcans. C'est oe m-" me manque de résolution qui «ntm.'ne en Macédoine des conséquences mi-ijtaii-emont et pol tiq^uement funestes pour Allvée : manifestement, l'armée ftarraii Q'y est pas assez forte pour développer romme il eftt été indispensable <ïe le faire ®r 5 premiers succès sur la Strouma et an Rid de Monastir. Bn outre, au lieu' d'avoîr depuis longtemps indiqué nettement et fai^ edVoettre par 'a Grèce le minimum des con-cessioas Qu'elle jugeait indispensables pour ftss- rer la sécurité de son arméfe dr Orient, l'Entente formule à son égardl, depuis des aaoia djes a^i^euct» succosoiveà et de pluis on plu s humiliantes pour les Grecs. Ce sys-tàmo a le tort grave de faire ;ouer à. la " Grèce un rôle de martyre qju'cm ne s'étiOnn0 qu'à peine de voir les neutres comjmenjtjer avec aigreur. DAMIS LES BALKANS EN GRÈCE Rome, 13 oci^oare : s JJn mande d'Athènes au „Corrige délia Sea'a", en date du 12, que le bruit) c^ rt c que l'amiral français aurait remis uiij â deuxième note aa gouVciiieaie-tl grée, dans y laquelle il exige le retrait des troupe^ gïeo • " ques à l'ouest de Castoiia, ainsi que d au-s très garanties. l' Les ambassadeurs des Etats neutres et 1 des Puissances centrales ont rendu v:site ^ aujourd'hui tau nouveau président, du. Conseil et au ministère des affaires étrangères '' et leur ont notit'i.-i la reconnaissance d1 nou1-veau gouvernomenlt grec par leuirs g uver-1 nemeals nes,,e3ti."3. Quant aulx repr-ceatant3 djiplomaituiues desi puissances de 1 Entente, s ils se sont tenus à l'écart jusqu'à présent. é Londres, 14 octobre : Lt Ij'Agence Reuter apprend d'Athènes que s l'amiral Fournet a adressé aui gouveriiemeai s iuie nouvelle note, exigeant un droit de contrôle sur la politique grecque et exigeant, en outre, que les autorités interdisent aux citoyens grecs de porter des ar-t mes. En uiAme temps» il a interdit I'Om .> - cation de matériel de guerre en Che®salie et a déclaré que le froment expéudé dans - cette province sera saisi. Toutes1 ces exi-i gences ont été accer; t'es. ^ Londîres, 13 octobre : s Le „Morain-g Post" annonce qre, dans le couranù dn présent mois, le? Alli & de-' manderont encore le désarmement de l'ar-; inoe glreeque. 3 Milan, 13 octobre : On mande rie Paris au ,,Corriere délia »Sera" que le nouveau cabinet girec Lam-otos ne sera pas reconnu par l'Entente. EN ROUMANIE Ixmdres, 13 octobre : j. On mande de Bucarest au „Daily Mail" : { — Le général A.verescu, commandant sui-: périeur de l'armée roumaine du Mid', a été l nommé commandant ue la deuxième arm e; , le général Chiroscu lui snccède. Milaa, 13 octobre : 1 Oa mv|'!e de lî -t au ,,Çec-olo" que t la se 'i.'ii du Parlicm.. t roumain, oonn o-' qn c pour le 20 octobre, a été ajournée - „sine die". On dit que cet ajournement eu 3 dû à la pression de la Russie. S- U Rî_ JV1S FS Francfort-sur-le-Mein, 13 octobre : On mande de Sofia à la „Gazette de , Francfort" : , — Le vaisseau de ligne russe ,,Rostis-, law", jaugeant 10,300 tonnes et ayant in> équipage de 700 hommes à boni!, a éttô bombardé par deux hydroavions près (io Consta-ntziii Plusieurs lx>mbes ont touché le navire, qxjti paraît avoir été sérieiLsemant endommagé. DÉ?ÊCBESJ)IVE8SES Berlin, 14 octobre : i On mande de Genève au 9)î!Bexliner Lokal Anzeiger" que deux ^iouveaux: dirigeables français du s^-stèine rigide ont survolé Lier Paris. Les du-igeablas sonjt appelés ,,Zep-pelinetes".* Berlin, 13 octobre : Le EA.*ichsf^ag s'est ajourné au 26 octobre. ♦ ♦ « Petrogtral, 13 octobre : _ Le gouvernement a autorisé les féd'é-ta-lions des Zenitwos à se réunir le 2 juot-vembre pour s'occuper de la situa/tâon économique de la Russie après la guerre. Londres, 13 octobre : Le „ Daily Ntews" annonce que le lord-lieutemant d'Irlande, lord Win borne, le so-créiaire d1' Etat, M. lXike, ainsi que les au- é torités militaires d'Irlande ont fait savoir i au gouvernement anglais que l'introduction j du service obligatoire en Irlande ne répon- c dirait pfts au bat qru'on se propose et constituerait une erreur politique. j A te sujet, le „Daily News" fiait r«mar- c qirer, >Auis uj éditorial, que ces diéolarar- c tions m, ; ont fin à la propa^an-J'e pour le c service obligatoire en Irlande. i ♦ * ♦ Milan, 14 octobre : L ,,A vanti" annonce que le paj'i' parle- c mentaire socialiste a décidé, à une grande c majorit-11, de prier le gouvernement de faire r connaître au pays et à l'ennemi, au cours -N de !n session qui va s'ouvrir, les oonditiebls s de paix de l'Entente. • Benne, 18 octobre* * J! On mande és Rome suk joartians êulsses (. qu on y assnre, dons les hantes sphères i, gAn'-rftlame-it lien infoimâes, que M. cfe l Giefra aiabasBMÏaflf ^ R^ssig a,, ftllir1. '' iial. •nartiira en congé le 20 octobre et ira. _ f.robablonLeBt : Ij"ac<^rn.?. Eni même temps î les quatre offic-rs de l'état-major russe dé. tac.i s aupr. s dit ^rand quartier général i ta. s lien serajetit teprttlés. T e» rapports entra n M. fonnitio et 1 ajnba.«8afteir, qm aurait p établi uo peu trop vivement ie point do vue c de son gouverne neut, laisseraient, c, désirer. On as.?ure également que la Russie i, aurait pas siivué la Convention de T^oudrea da n septembre 1914, par laquelle les parries con-tiM' i ;j(e- «e sont etigagées à ne pas conclure une paix séparée; en tout cas, eiîe f n'aur.ùt pas si m-' dans le sens pnWlé par t.. Ixmd'res. L» Rns'io aurait plutôt soumis un j poe'e co^tenn^» dfe^ Oonditiôns etotli-ratiims «[ '"ialea, qui semait été accepté eV signa n par les pays de l'Entente. ' „ # ^ ' Madrfd, 12 octobre : f Au Sénatv M. Rominotiw». président du Oonseîl des ministres, a1 rcfnPé do répondis à une interjvEUa4ion concernant le 'torpillage de navires eapajnolsi. Il a toutefois promis de î^pondre ultérienrement et a toit arvpel ru fratTiotisme de« armatoirs te ro leur demapdant de n© p^s interrompre s* jeuts sft-vicee maritiniea. ci CQsy»ymraQU.ts offsciels Communiqués des Puissances teutrales, Berlin, 14 octobre. — iOf£iciel de c mid{i : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la partie septentrionale du liront, le Anglais ont oontinué, comme loâ jour -rt précédente, leur grande activité de recon naissance. IUS La bataille de la Somme continue. ,c ' Les attaques ennemies renouvelées) a lu- nord de la Somme sur un large iront Comme le 12 octobre dernier, onti échou et sous nos feuix de barrage Entre l'Ancr ito et Morval, seule une forte attaque partoeb 3I1~ prononcée prèfii de Gueudecourt a réussi ros se développer complètement; ulle a cte r< ou- poussée. Les» antaques débouchant de 1 er- ligne comprise entre Morval et lu sudl cl •Btoucîhavesïies ont, pTesquia toutes, amené d W-1, violents corjs à corps, au coujls desquei mt. l'infanterie française a toujours sw>conibé. Les troupes des géai^raux voa ÎBoehn c pie von Gamier ont entaèreaneufl maintenu ie ir ^ positions. Près de la partie méridionale u. ,le bois de Saint-Pierre-Va^t, les avantages ob tenus par les Français au cours d attaque .. ^ antérieures leur ont été do nouveau arra ar- cIlcs.Nous avons fait prisonniers 2 officier . et 227 hommes; nous noufi- sommes euipc ;\ie rés, en oatro, de plusieurs miir^.iïleusâg tns Le régiment de« fusiliers n. 3(3, le réginea Jxi_ d'infanterie n. '13 eu là division d'u génér.i] major von Drcsler und Scliarlenstein s sont tout paruouliwrcaient distingués. Au sud de la fcomme, le combat s'v_c lns icllioné dans le village d'ALlaiiicourt c ele" nous a valu- des succès. Grâce à. un vi ai'~ gourer.!.x coup de main, d s c! tachera'nt do régiments saxons ont reconquis La par tie ononiîjaie du bois d'Ambos, situé ^ ai nord de Chaulnes; ils ont fiait prisonnière (lû. à cett(9i occasion, G officiers et 400 hom mes. Dans la région de la Mci^a, 1e feu d l'artillerie a augmenté de violence à c.r tains moments, A 1-osi de la Meuse, corn ? . bat de grenadies à main isolés e^ «lo pe SU1 d'im.portiince, ainsi que faibles eb vaine ai.tuqujes euiiemiss. -e; Théâtre de la guerre à l'Est. Sur oâf^rer.'ts points da front à l'o :es <? Luck. los opérations ont été très actives. u0 Tlu'te da la guerre en Tra s i...nie. ?" Sur le front orient il, la poursuite de l'en ^0 ne i fait d)e bons progjvs. bur la roat C^f^-Szerecla^ool. êe Gymues*, l'ennemi a egia lemenit cédé. Sur les cols-front > ères du (Burz>0n-Laind les trouves alliées ont gagaé diui terrain. A cet endlroitf, les» Rouan ai as ont yerJoi :eut éeat qimtrè-vinglHÏoiLzo prisonniers, parm ^'G lesquels huit onliciers, et six îaifaraaileaSes A l'ouest dki cqL dé Viuàkan, des attaquée ig. ennemieBi ont été repou sé«s ]?ar nos contre aa a.;triques ; sur un pcii.t, l'ennemi a prif jte sur la ligne die crête. ao Théâtre die la guerre dans le® Balkans. Arméefe du feldmaréchal von Mackeuisen : Pas d'événements à signal^. Front macédonien. Danis le ooude de la Czerna, les non. velle^ attaques serbes, continuées menu pendant la nuit, ont échoué. La situation est inchangée. al * es * • gj, Berlin, 14 octobre. — Officiel : p. Le 2 octobre, un de nos sous-marins a frappé de defuix coups de torpille et coulé, d'ans la MtvJjiterraniée, le petit croiseur i'ran-(.o's ,,.Kigel", construit S[>éciaiement pour taire la chasse autx sousi-manns ; le 4 octobre, le même souswiiarin a, dl'um couip de torpille, c-jiclo le croiseur auixiiiaire fran-çais „ Gai lia". Des troupes serbes et fran-ou çaises embarquées sur ie „GaJlia" et fai. ^ siant route (pour Salon «que, 1,000 hommes environ ont péri. Le navire a sombre en quinze minutes. * * • d- IBe.lin-, 14 octobre. — Officiel : et- Hier, le communiqué officiel allemand a u- sigjaalé que des caca'li'.iâes d'àvians enne-ir nus ont suj^volé le sud de l'AlkmaynIô. Les >n renseignements complémentaires disent) ce a- qui suit à 'ce sujet : — Lo 12 octe^ -c 1916, entre 2 et 5 heures de l'apnV wiidi,. plusieurs escadrilles r- d'avions ennemis — au tital quarante à t- cinquante appaieis — ont survolé la partie le méii^JJiianajle die l'AHaaiuglne. Les bojmbes lancées ssir Donau-EscLi:igen, AUenSuiofen, Iliitti,,jjni, Eschweiler, près de Iseusfcadà, Hassîach et Rotiweil n'oat occa^ionnié au-î- cune espèce do dégâts d'ordre militaire;etles te ont endommagé peu s-ri eu'sement des pro-'e priâtes privées et ont blessé quelques ei-- vils. A Hnttingen, une "tjonibc est tombée sur une ambulance de réserve,, tuant deux enfants qui se trouvaient dans un ;ardin. avoisinant. A Iïuatmgea et à Ooerà1- f, outre ces enfants, sept autres personnes ont 's été victimes de l'attaque aérienne. Le nom-^ bre des blessés s'élève au total à vinert-6ix. Neuf m*ion 3 ennemis, panni lesquels !" un appareil anglais, ont été descendus par 1 nos aviateurs et par lo feu de nos canons ' de défense. En Conséquence, en renouvelant ses atta mes contre de pacifiques localités '' allemandes, nos ennemis ont payé par des ^ pertes très sensibles un insuccès militaire complet. * * i- Vienne, 14 octobre. — Officiel d'hier e midi ; i- 'Front de l'Est. I.es comrt-jats engagés dans le secteur de Bras">0 (Kronstadt) ont tourné à notre avanu v tage. Hier, nous avons amené l officier a roumain, 170 hommes et 2 canons. 3 Sur la frontière est de la Transylvanie, 3 nés trouves ont refoulé l'ennemi dans les montagnes - frontières, après l'avoir ehaswé de« vallées de l'Oit supérieur et du llant-Mnros.1 -A ni nord de Kirlibaba, nne attaque ru se " a été repnrnsséo à coups de grenades. 5 Front italien. \ Hier, sur le front de bataille du terri, s toire du littoral, l'offensive des Italiens e s'est montrée moins impétueuse que pendant les rudes journées précédentes. Nous avons fait échouer sous notre feu toutes les ^ ^ tentatives de 1 ennemi de déboucher de sus m lignes entre San Glado di Marna et Isova Vas. Au cours de l'après-midi, la 45e division d'infamefio, renforcée par des ber-si.giiors, a attaqué noa positions au nord ji( les de Lokvica. Cette pousseo s'est écroulée a-r'" avec les plus lourdes pertes pour les as- ^ ■on- s iiliants. Uii petit) nombre d'hommes seule- Ju meiiit en a reuhappe. Le régiment dJinfanterie de la landKvehr a,u n» 27, di'i. régiment de Laibach, et des aé- m( 1>lu'; tachements du régiiment d'infanterie aï" 4G eue s3 soi t-, à ce'te occasion, signalés T"fr une ce icre bravoure méritant ui e mandon spéciale. De même que dans le secteur nordi dit 1 a plarteau du Karst, les efforts réitérés que (!L x'e i eiiiiemi ten'.a, à l'aile sud et au nord da A l AVippaph, contre Biglia-Vert)oiba>, ont été m ^ Lisolumentj iiJruccueux. Aux abords du 3 rasabio, nos -roupes ont- repousaâ deuix ait- cc uv.;u«s cona'o la cote da Boite. 3. t et Front du Sud-Est. iurs Hier-, une escadrille d'avions italiens a ua bombard'j Cavaja.. Plusieurs femmes et en-ol>- riaits ont éto tués. Un tinaieur militaire s,: lues ai ^(TKMhoiigtrois, s'étant la-ncé à la pour- °' rra- sui e, a abattu un appareil Capixmi euro p iers i s emblouchures du baumbi et du Seiiejii. , i/ appareil a été légèrement^ivarié; deuti ei"| coj ooeapanis s>oai mjiu>, ies trois autres lent oab pu s'cailuiri. ',, ni- r, dé Sur mûr* en 1X3 12 octobi-e, après-midi, une de nos tn . escadrilles d'avions a très effifcacement at- jj, ^ tiqué à coups de bombes tant explosives qu'incendiaires les etabiissemenis „Adria ', j0 n^s itués à Monfalcone et occupés par l'en- <j( ^ ne:ai. Dans la soirée du mOme j>nr, raie sj. ' ilu ■ utio escadrille dhydîroplanes a, avec un jc: ;ii.g succès marqué, attaqué les objectas mili- |}] 'lires de Selz et de Vermigliano et le ,]c J " port intérieur de Grado, après quoi elle a Q'T) renouvelé effieieement l'attaque contre Mon- ^ c r_ taic-one et los ctablisseiucat^ „Adlria". Ln r,] dépit du fou violent auquel ils fuirent q:».- on JxU~ pi>3ii>, toua ies appareils sont rentres in- S ,teamcs- ' , l'a Sofia, 13 octobre. — Officiel do l'état- major : à <?e Front d-e Macédoine : co >• 1/a situation n'a point changfâ. Sur le' jiu ro t entre le lac i'respa et le Yardur, y( ; artillerie s est montrée tiès active de part ,)a f d'autre. Escarmouches entre patrouilles r u .'Uu iiràs _du village ne Huma. Le calme a j)v " i ié esitie le Vaider et le lac Doiran : yj( f I (change do quelques coups de canon seu- co ' ^ leaient. Au pied de la Belasitza Planina, C('v canonnade peu intense. Sur le front de la ^ rmi ^'tl0umai activité peu intense de l'artillerie, j;G , Rencontres entre détachements envoyés en >s1{; reconnaissance. Aux environs d'u village \.x re- ,i0 ^eai'aioj, le feu de notiio artillerie a cbassjé trois automobiles blindées. Le 1er oc- . Q. toi re, ajirès le combat da Jiarrakoiidjon-m : va, nous avons enteiTé plus de 200 ca. i. davres d1*ennemis et fait prisonniers 1 offi- a ; cier et 20 soldats anglais. Devant la côte ,v,e- ne la mer Eg?ée, los navires ennemis cr i- y1. sent sans cesse. Près du village d'Lnidije, , o nous avons, en combat aérien, abattu un, ^ ^ui- avion e^nnomi; le pilote a été fait prime sonnier. ion Front roumain : La situation ne s'est jias modifiée. Sur lo front du Danube, 1"artillerie roumaine eDq a, saus résultat, canonné la nive entra , ^ a Ivostol, Kiadovo, Davoz et Sip. Notre ar- ^ ' jA tillorie a provoqué de vastes incendies dans ml la ville de Kalafat. Près de Lom, djuel %a >ul. d'artillerie, au cours duquel nous avons ré- ^ oc_ duit au si'ence l'artillerie ennemie. Le calme • ' ^ a régné dons la Dobroud^eha et sur la lIlr côte de la mer Noire. 'n- * * * nu' ai- Con^antmople, lt? octobre. — Officiel du 1 ies grand quartier général : eln en Sur le front de Felaîiie, des coups) de feu ont été échangés. Deux avions ennemis ont lancé des bombes sur les tribus qui s'abri- gr: ton t dans des cam ps éta blis aux environs i a ch liai et au sud-ouest desi positions do têt* ie_ Felahie. Le e plosions ont tué huit hom- lo es mes et» d^s femme®. à co En Pei«e, ©nOre t-alnlzj et Savuojpcblak, ont nous avons repoussé un régiment de Ca«va- telc ,u_ krie ennemi. fait e.; Sur le front du Caucase, sur l'ftile droite, de ' ;'t escarmouches, au c-mrs desqueUes nous t-re t,j0 avons tût du butin. Sur l'aile gauche, &if eà nous avons repovss'é des forces ennemies P01 m (, ji tentaient d'approcher de nos positions ^' a ^ pendant la nuit. Pour le reste, duels (Par- ^ U1 iiîlorie intermittents. vir 3 Sur les autres fronts, pas d'événements V01 •rr. importants à signaler. ailii « eus Bl- ^ • e Communiqués des armées alliées arr ^ PtariiSi, 13 ootobre. — Officiel de 3 h. > JLe f ' Nuit assez agitée sur les deux rives de pou la Somme. Escarmouches et bombaidement-, pro n- r ciproques ayant atteint parfois une grande ont rt- violence dans le secteur Mot v al-B oucha- tes, •s v snes^-Ablaincourt et Chaulnes. à 1 •r Rien a signaler sur lo resta du front. riv< ns Aviation. — Un groupa franco-britanni* gm ^ que de quarante avions a bombardô les troi és u ânes iMauiser d'Obernidiorf (sur le Necltar). ont kilogrammes de projectiles ont ét5 l'en re lancés et leur arrivée sur les objefetvs a la m été <y liste té e. Six avions ennetmis onti été mCn: abattns au -cours des actions enp-agées par peti ecj. coiix-ci pour défendre, leurs usines. corn * * » „„ toie Paii^, 13 octobre. — Ofî;oiel de il h. . ceu; Au noid do la Siffla, une attaque en- tout p nomie, avec lance ' 'animes, nous n pris deri cq! quelques éléments de tranchées a la lisière à 1î du bois Saint-Pi erre-Vaa.s{. énci 0 Au sud de . la Somme, les deux artille- a é P ' r •'S poarsuivent une lutte extrêmement vive, les .Dans la région dfl Verdun^ activité d ar- dès ^ t&krig de part et d'autre. deaj Ri on à sigualer sur le reste du f-ont. AU< «s * * * . 5e Taris, 13 octobre. — Officiel do l'armée que <T Orient : _ pouj Sur la Strouma, l'ennemi tient le front rép* ir Sérès -Savjak -JBarakli -Dzuma -Jenimiali. I^es gaz is forces britanniques sont en oon tact. Au de a- centre et à -auche, duel presque continu sert 1 d artillerie. lleut Londres, 12 octobre. ^ Officie^ de l'après- y midi : » Pendant la nuit, nous avons exécuté cinq il attaques uans la régiion do Messines, du bois Grenier et do ilaisnes. îsOUs avons fait des ( & prisonniers et infligé des pertes à l'ennemi, Au sud de l'Ancre, rien à signaler. m-£ Londres, 12 octobre. — Officiel du soir:-J Nions avons prononcé une attaque entre o notre front et le cluarnin—qui coandaitl do yeil Bapauime à Péronncs. Nous avons d j » ob-, que ' tenu >les succès et» nous avons ïa'it prisons p .\ 5" i tiers pluisiojii-s soldats al'omaiids. Lo Cum- pr( bat continue. dee r pei-îmt L, journée, l'ennemi a violera» !:1ir '7 meut bombardé nos tranchées établies au iani 0 ncr J-onest de Le Sars et au nord de Cojur- q c celcitte. réjc .. ♦ * » nen 11 KJ^me, 12 octobre» — Officiel du granc^ 0 cjuaitiér g'éne al : ,sis> •,L Dans .a vallée de l'Ad'ige, tir efficace de dou |X notre ajtiilerie contre des camps ennemis'' ma: a établis êar.s les jardins de llovereto et iir ^ contre la gare de Calliano. c >n< Une tCd t-;utivo d'attaque ennemie dirigé© tau contre nos positions établies dans la vallée .soli r- cl-.:- Vallarsa a éfjé repouss^e immédiatement, eial L_ ; nulles versants septentrionaux du Pa- à e .e salij, de nouvelles contre-attaques ennemi s mer ont été nettement repoussres par nos trou-; ï'A ^ l.es. Nous avons infligé de très fortes per-, à i ■ tes aux Alibi chien s et nous nous sommrs du / empM-és d'un canon, ainsi que d'une grande troo; ^ q u uni lé d'armes et de muni tions. na<n • Si'.r le haut platenu d'Asi-.igo, nos hardis1 d'in détachemen ts ^ on r pénétré dans les tranchées uoa ennemies de Casera Zelio; il les ont dé- . l'A 5 truites et sont ensuite rentrés dans leurs d in b' li^-nes. r%i ^ Sur le cours supérieur diu Vanoi, le 10 oc- étoi » tobre au «oir, après une énergique prépara- fin;i L" (ion d'à; llerio, l'ennemi a dirigé succès- dei e siveanent des attaques de plus en plus vio- vou 11 lentes conjtie nos nouvelles positions éta- dra L" bliee sur la Blussa Alta. Des beisaglieri et niej. 0 des chasseurs alpins, rivalisant de bravoure, ^ a ont chaque fois brisé l'assaut ennemi ; puas, ca ^ L" ils < nt ex^auté une contre-a(taque à la "or :1 1 a o-anette, ont mis 1 ennemi en fuite et lui- ont enlevé 37 prisonniers. Q L" Le long dles Alpe3 Juliennes, activité d<j l'artiLlc rie, r vfravée dans la matinée par un ^an épais bocouil'ard. ^em_ Au moyen de trouipes fraîches, l'enaiemj, tro: à di.V -rentes reprises, a dirigé des attaques Il(?n con-tre les points les plus importants de la P31 a ligmc que nous avons conquise à l'est de la Ciù Vertoipizza et sur le Karst. Il a éitsé revi yiu' ^ par un feu brusque et efficace et a été eba- ''P1' d rjiie fois repoussé avec de très fortes prrtos. et i ^ Dans l'après-midi, grâce à de nouveaux et ^ra : violents assauts, notre infanterie a élargi jet v?re .complété les conquêtes faites les jouts pré- • eéde.'. , parricuiièreffnent celles concenaunt 7 1 le Sobér (Gorz), les hauteurs 343 et 144 ec : ' l'est du village de No va villa, sur le Kafèt. 'url 1 Nous avons encore lait 1,771 prisonniers, ''e 0 parmi lesquels 35 officiers. i,ai1 1 Des avions ennemis ont lancé hier ^des uuil boml>es sur le h lut plateau d'Asiago aaus causer dé dégâts. Ulie de no.^ escadrilles d'avians a de pou- cc^ vea-ni bombardé des position» ennemies- éta- blios sur l'o col Santo, dans la vallétf de ,nai. l'Adiige; elle est rentrée indemne dans nos ',ou lignes. ° # mai Bucai-est, 12 octobre. — Officiel du grand mV! état-major : ^ Sur les fronts nord et nord-ouest», entre m ' les monts Caliman et les monts Burzen, 3 engagements entre patrouilles et due s d'ar- , . 31 tillejie. Depuiis les monts Burzen jusqu'à ' Brand, nos troupes ont repoussé ,] <} usiears j1 at'.aques ennemies. Près de Co i, à l'est de y Caôineaï, nous avons également repoussé UG- " une attaque ennemie. Sur le reste du front <]'ullcl J jusqu'au Danube, duels d'artillerie eit com- r®s, bats d'infanterie. Sur le front méridional, le long1 du Da- _x^, nul e, duels d'artillerie. ^ Dans la Dobroudscha, la situa iioâ est. in- . ,vl changée. claJe * ^ pren Pétrograd, 12 octobre. — Officiel du grand état-major général : 1 Devant nos positions établies près de la m tête de pont d U'xkiiii, les soldats "occupant ' '^r ^ 1e poste avancé ont entendu, lo octobre, 1 . à 4 h. 30 de l'après-midi, un siLlement et 1U '.® ont bientôt per^u la présence do gaz mor- ^ tels. La projection des na-ppes do gaz s'e^t nja" faite avec une telle rapidité que les hommes ? ! de notre poste n'ont pas tous roussi à met- 'l tro leur masque en temps voului. 3-e solcilat ,<îrrJ Kitagiew, ch.irgé du service téléphonique, (j° pour iie pas perdre un instant, a négligé d'appliquer son masque protecteur et, dé- ' 'r daigueux de la mort, a continué à desser- ^ aPJ vir son appareil. 11 a réussi à- faire sa- j®1,11,5 voir au commandant du bataillon qu'une attaque au gaz se prononçait et a couru afrirr ensuite avertir ses camarades qui ao repo- tioisi saieint dans les tranchées plus recalées1. En P38 1 arrivant, Kitagiew n'a pu que crier : loyai ,,Gaz ! Masque I" et est tombé raido mort. gfals Le poste a laucé immédiateanenti une fusée Prttc pour signaler l'attaque au gaz. Après avoir c°nsl projeté des nappes de g-iiz, les Allemands Posa oiît ouvert, à l'aidé de grenadks asphiyxian^- (ilie tes, un feu do barrage sur le terrain situé s°nv' à l'arrière de la tOie de pont et sur la , rive droite de la Dwina. Grâce aux si- ^ra* gnaux envoyés des lignes avancées, les °reS troupes ocou|: ant les ouvrages db défense ^ ont mis leur masque et ont ouvert contre l'ennemi un feu do mitrailleuses et de lance-tombes et une violente fusillade. En Qu ai métme t ans, notre artillerie de gros et de nou,v petit calilre a dirigé un feu concentrique av?° contre les tranchées ennemies d'où par- talent les gaz. Les Allemands, fojrts de t<0rJt tieux, bataillons, ont pris l'offensive Sot coaul tout le front do 1a tcite de pont, m&rchant J derrière la première vaque de gaz. Grâce n.a la vaillance de nos nritrailleurs et a^ feu ^ * énergique dè notre artillerie, cette attaque 0111 a été repoussée avec de fortes pertes pour les Allemands. Un de nos obus a percé Ce dès bonbonnes contenant des gaz. Une lea i demi4icure après avoir été repôuss'éîr, les que Allemands ont proj'Aé de nouvelles nappes à l'< de gaz et ont de nouveau passé à l'attaf- l'inc< que; nous les avons encore une foife re- talon poussés. Vers 6 heures, les Allemande ont tente répandu une troisième fois des napue& de jusqr gaz ; l'attaque qui a suivi n'a pas eu plus, porta de succès que les précédentes. Les défen- tait son.rs d'Utxkiill ont vaillamment maintenu tran*= t leuc .position. relat <• ri U 60LRSS EOOBOiQl^i nq iiii UUiiJI'ltU liUUiïUitX, ULUU r / ois ■■— y / Certaines indications d'allure cérmu.se nV donnent à penser que les mesures naguère jirôcoiiisces par la Conférence économique des Alliés tenue à Paris ont déjà été adop^. Ir: tées par le gouvernement- français et par tlG le cabinet de Londres : celui-ci serait à la veille d'en saisir le Parlement. Cela prouve °b- que les Alliés, énergiquemant stimulés pan )n" l'Angleterre intéressée dans la question an, m" premier chef, sont résolus à mettre leurs décisions en pratique sur le terrain écono-rn" inique au fur et, à mesure des circei.s-nu tances. ,Jr" Tandis que la presse de l'Entente seni réjouitj, les principaux journaux des p-aya neutres donnent lilue cours à leurs innnié-111 ^ ttid1 s. Ils craignent qui si les Alliés réussissent à évincer du marché mondiai le : e-i fie doujtablo tuirumpion qu'élit/ devenue l'Alîje-nis magne, l'Anglecerie soit seule à en recue-il-et iir tout le profit. Débarrassée en ef'^et de c-o concurrent gênant, la Grande-Bretagne ne cï' e taiileraio à rétablir sur des bases plus lée solides qne jamais sa suprématie conimor-nt. cii-le actuellement ébranlée. Si elle parvenait > à enrayer l'activité et à eutnaver définâùvc-i -s ment l'essor de la marine (marcbanide da ou- î'Allemagne, elle ne mettrait pas longtemps cr- à canaliser de nou\eau la plus laige p Tri) aes du commerce mondial, surtout qu'elle se i'e-jde trouverait en mesure de régler à sa convenance les frets, dent le plus ou ciovnsi dis d'imjiorLance est une question vitale pour Ces ' nombre d industries. Comme, d'autre jait, dé- ; l'Angleterre ne cache plus son intention iirs d instaurer, d'accord * avec les Alliés, uni régime douanier protectionniste, il n est pas oc- étonnant que les nentres craignent d!a vo'ir. ra- finalement leur commerce d'importation, et) es- d exportation d|é]>end,re ent-ièreinent du bout io- vouloir de la Grande-Bretagne, qui conta- drait ainsi leur existence matérielle à l et merci. re, 1-e gouvernement de Londres s'efforce >Tq os, calmer ces appréhensions par des dlécLara-la tions d'allure ofiicieuso où il proclama lui pureté d'3 ses intentions. Quelles sont les mesures1 envisagées pai^ d<» la Conférence de Paris ? se demandait, uj dans i© ,,Journal de Çcnève.". du 24 lembre, M. Juiiian Grande.--Et il en faisait nj, trois c itég ries. "CGlfeS- tfO'fâ 'première concer-iqs nenti la période ue la guerre et ne sauraiu t, la l^r conséquent, être commentées ici. Celles) la de la seconde catégorie ont trait à la pé-, a riodta de reconstruction dans le^ terprîteirr-s ia_ éprouvés, en Belgique, en Serbie, en Fianco Gs. et en Russie, Les Alliés sont,"d'après M. J. et Grande, d'accorc. pour pours'iivre cet^e o^^-£t Vre cn commun sans la collaboration def rA. l'Allemagne- ait —.Le troisième groupe de résolutions çj prises, écrit-il ensuite, a trait à des ine-bti aires permanentes d assistance mutuelle et L.g)" de collaboration entre les' Alliés. Eilles < nt pour objet d'assurer 1"indépendance des Aili's les iml1 seulement sous le rapport de Ifâu.s approvisionnements, mais eucore sous la rapport de leur organisation financière, >u- commerciale et maritime. Chacun de nos ta- auira sa politique économique à lui,, de t la's le ^nt de cette politique sera le mj&aie ios pour tous. EHe pourra favoriser on abais-ser^ les droits d'entrée de certains produite, mais l'objet de ces opérations no sera ja-n(j mais la guerre au voisin." M. Graale dit aussi ,,quii n'entre pas krc ^'a tout dans les intentions du gouverne-n nienJt. anglais d'entraver par sa politique lLl douajii^re le dévelc . peaient de certaines ia-daitrios e i tant chez ses alliés ou chez rs tr;; neu::i'cô- L'n0 politique paohibitive i j,, 1"égare, de l'étranger n'est pas du tout pré-,sé vuc* ^'e que l'on veut, c est simplement "nt annihiler par des mesures appropriées f les ^ desseins d'agression des Puissances cem^ traies". ^ Les intentions de la GiSJade-Bre-tagne n'ont, donc rien dont les neutres dcâ-vent s'effrayer. ^ lîésister aux projets d'hégémonie commerciale allemande, coopérer aux mesures q.113 prendront les Alliés en vue de raidre îm-possible toute tentative à cette fin, donne* la main à tout ce qu'entreprendront ies (Lf-ja férents Eta's du monde qui voudront, eseu-nt) ror de plus en plus la liberté du commeive et fonder un régime de transactions hon-nê;e et également piHjfitables pour tous, r_ voilà un programme qui n'a rien d alar-m ant ni de menaçant poer personne, con-c,s élut M. Grande, qui n'hésûe du reste p^s à déclarer <|ue si ,,cortaiiiement l'Ang e-a^. terre est disposée à modifier son régime de libre-échange, elle ne veut le faire que ■ é (lans l'intérêt des Allns et des neutres." 6_ ba pobtiqne séculaire u'it a-réaliste da 5 r- l'application do laquello l'Angleterre a tau-^ jours excellé, lui a valu une répuffliti >rw ie ^égo^sme trop bien établie pour que pareil le u affirmation ne soit, pas accueilli' avics" .... >. tioisme. Cette réfutation r,)a constitue touti'fi'.s ;n pas une raison majeure de niefcttre. en d> te k . loyauté des intentions du gou/vernen.eat au-^ glais. Nous sommes, pour notre part, t. t 0 prêt à admettre que, sous l'empire dles cir-[r constances tragiques du moment., il est bs-is posé à- adopter une i^biepie économise ^ que nous uaxerons de senlimentale. Mais le souvenir des circonstances evoeetionaniites a qui ont provoqué cet état d' esprit sera-"-il [_ durable 1 Et même si le cabinet de Lo..-,g dres persiste dans Ocs inte^ions cou i-e liantes, les tout puissants ,,business me, ■e anglais lui permettront-ils de persev- rer Q dans cette voie ï Ne faut il pas crain ae n qu'aussitôt la lutte pour la vie engagée 1 0 nouveau dlans des conditions normale^ et 0 a vec 1 âpreté habiuuelle, tout homme d T.L; qui ne s'inspirera pas uniquement de l'in-0 térot précis do ses coinmea1 -ts s t biii^ T comme verre 9 lt A moins d'être doué d'are bonne dose de ;J naïveté, on peut dire que pu er la q ee -ja c est La résoudre : dès lors les craint- s es neutres de\'ienneu't aisémen t compréhetasi I as. e * r • • é Ce n'est d'ailleurs pas seulement i-oer e les neutres que l'instauration d'une politi- s que économique i>rotectlionuiste etl agressive s à l'égard do l'Allemagne est un saut dans n- l'inconnu. Des surprises en résulteront fa- 5- talement aussi pour certains pa^s de i'En- it tente. Tous entpetenaient avec l'Allemagne, e jusqu'avant la guerre, un commerce d'im- <s portations et d'exporhitions qui rej>T.&erh- 1- tait une part notable de l'ensemble de leur» u transactions. La rupture d finitive do (est relations provoquerait certainement un l*ou-i ^ • Dîmanche 15 Octobre 1916 JOTTIINAL QUOTTDTEN • »? -v> JLe Numéro : IO Centimes 3* Année. — N8 691 ——m——— ' I l'BIWI'lW

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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