La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 29 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m61bk1867d/
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LA BELGIQUE rrecaj-uau my ■ ï? i. mmmmmamammÊmmaai immi ■ n n mi —h—a—■ PRIX DES ABONNEMENTS s jf ~ 2 mais (■or.-dec«mb4. 10.00g 1 mois (mot.), 5.00. L«« demandes d'abonnement sont reçues exclus»-peinent par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations oo-,ncernant les abonnements doivent «*•* adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagno-aux-trl orbes-potagères, 31, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, lr. 1 .(10. — liéclames aveu les ann., la lig., lr. 2.50. — Corps du journal, lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne lr. 5.0 — Nécrologie, la lig., fr. 3.59. — Coin des Eleveu. annonces notariales, avis de sociétés (assemblée paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00. BUREAUX dë~S à 17 heures. Direction o! Administration : M II? h1* if"*™ Jos. MORESSÈE, directeur. LA GUERRE 1,548* jour de guerr Il n'y a pas eu d'opération marquante sur tront Ouest. Le front ne s'est modifié do m nière sensible qu'entre l'Oise et la Serre : saillant que les lignes allemandes y décrive en deçà de la route de Guise à Marie se rédi peu à peu à la suite de la pression contin des troupes françaises. •** En Italie, de nouveaux combats se sont € gagés sur le plateau des Sette Communi. ï'est de la Brenta, les Autrichiens ont réuî À reprendre les monts Asolone et Pertic Dans le val Fontana Seca et sur le Spjnucci .ils ont hier tenu tête à leurs adversaires. I revanche, les Italiens ont réussi à franchir i Piave des deux côtés du massif du Monte! I -Des combats acharnés se sont"engagés sur rive gauche du fleuve. ftp I ffllifL. AU ÈSBiTjB ÉTBIS-i Berlin, 28 octobre. — Officiel : Voici le texte de la note de repos "adressée à M. Wilson : — Le Gouvernement allemand a pi connaissance de la réponse du Préside des Etats-Unis. Le Président connaît I profondes modifications qui ont déjà été ^seront encore apportées au système cons tutionnel allemand. Le3 négociations de ps «ont menees par un gouvernement éma ■du peuple, qui exerce effectivement et co atitutionneliement le pouvoir suprême et qui dépend l'autorité militaire. Le gouvernement aîiemantl aUend mai tenant les propositions relatives à l'armi tice, qui doit être le préambule de là pa fondée sur la justice que le Président caractérisée dans ses manifestation^." (S.) SOLF, Secrétaire d'État des affaires étrangères. ■MMMl nwi waw.w.— in . «BaCTj.-tana8«wïgi;j^iiCT RÉPONSE DE L'ÀUTBIGHE-HOÏIGB m » ».m ,t|J1u„|| p^urT»—TTntrfT*1Ma'*l,l*ft MLWjlson^ Le comte Andragry, ministre des affair étrangères, a chargé hier le ministre d'^ triche-Hongrie à. Stockholm de prier le gc vainement royal suédois de transmettre gouvernement des Etats-Unis la réponse s vante à la note du 18 octobre de M. Wilson — En réponse à la note adressée le 18 oc bre par M. Wilson au gouvernement aust: ^hongrois et en vertu.du désir que le Pré.iide t a exprimé de traiter séparément avec lui d'i ^armistice et de la paix, lé gouvërftgftMit ai tro-hongrois a l'honneur de déclarer qt5 adhè^, de même qu'à'ses précédentes mai fSRalîons, à la conception contenue dans dernière note relativement aux droits des n ♦tonalités de l'Autrichf^Hon CtaTeme des Tchèques-Slovaques et des Joue . L'Âuincnê-HÔngrle ayant de la sorti i cepté toutegte auxquelles .le P; sident *£ ^fejroraonEe res négociations d'arm tice et de paix, ^gouvernement, austro-hc grois estime qu'i/TTexistê plus aucun obsta< qui empêche d'ouvrir ces négociations. I conséquence, il se déclare prêt, s^us ^attend M ,1e résultat des pourparlers engagés rar a <\ leurs, à négocier la _ conclusion dé la pa V* entre l'Â'iïtHciie^ïongrie et tïi s celle d'un armistice immédiat sur tous 1 fronts des armées austro-hongroises. Il pi le Président de prendre les dispositions q' cette ouverture de négociations comporte VERS LA PAIX Lugano, 27 octobre : On mande à la Gazette de Cologne qu l'après des informations venues de Paris, 1 Alliés délibéreraient en ce moment avec Wa hington au sujet des conditions de paix. E ce qui concerne les conditions de l'armistic elles ne seraient pas transmises par voie c plomatique, vu qu'elles comportent l'acoept tion sans discussion des conditions militaire Londres, 27 octobre : L'Agence Reuter annonce qu'il se conflrir que la^note de M. Wilson est approuvée cjar son esprit et dans sa lettre par les représeï tante des Alliés comme reflétant exactemei leur compréhension de la situation général C'est à tort qu'on a cru que les Alliés avaiei laissé à M. Wilson la charge principale de négociations. Il est établi aujourd'hui que K Alliés ont agi en parfaite communauté d'idée S'ils se sont tenus à l'écart au début, c'est qi les Puissances centrales se sont adressées pa ticulièrement à l'une des parties belligérante: Aujourd'hui que le Président a transmis à s€ alliés la proposition de l'Allemagne, ils agi: 6ent de commun accord, et ce sont les con mandants supérieurs de terre et de mer qi *ont appelés à rédiger leurs conditions d'er semble. *** Lugano, 27 octobre : L'opinion prévaut dans les milieux polit ques italiens qui* des divergences de vue existent entre MM. Wilson, Clemenoeau e Lloyd George concernant la suite à donner l'offre allemande. MM. Cîemenceau et Lloy George seraient d'avis que les conditions d l'armistice doivent être obtenues par la foret l'Allemagne ne pouvant <)as les accepter si o: «e les lui impose pas. *** Vienne, 28 octobre : Les Journaux annoncent que la note de r< ponse de l'Autriche-Hongrie à M. Wilson es terminée; elle sera soumise aujourd'hui au witorités compétentes. Les termes de la not< nui sera envoyée aujourd'hui ou au plus tar demain, sont très conciliants. •** Londres, 27 octobre : Le Manchester Guardian estime qu'un reje ferutal de l'offre de paix allemande par l'exi prence criminelle *d'une capitulation sans con litions serait un crime contre la paix. Le journal anglais ajoute: — Le sang de nos fils et de nos frères serai tlors sacrifié pour une guerre de pure destruc Son et de revanche. » D'autre part, un des collaborateurs politi lues du Manchester Guardian écrit que les milieux responsables de Londres espéraient e /attendaient à ce que la réponse de l'Aile [pagne à la note de M. Wilson fùt satisfaisante et qu'elle fît de larges concessions. Le collaborateur ajoute: — Toutefois, il existe aussi un danger de notre côté. Ceux qui apprécient la situation avec le plus de compétence sont d'accord pour *0 dire que le peuple allemand, s'il se croit me-1 & nacé de destruction et d'humiliation, commencera une très longue guerre de défense r le nationale. La guerre prendrait un caractère na- tout nouveau. Les luttes politiques qui ont : le affaibli l'Allemagne s'apaiseront et il paraît rent certain que le peuple, au lieu d'être poussé à luit la révolution, se grouperait autour de l'auto-aue cratie. Dans tous les cas, la guerre pourrait facilement se prolonger pendant deux ans. Qu'on ne nous parle donc plus d'une démora-en- lisation de l'armée allemande 1 On m'assure . A que jamais les combats n'ont été plus aehar-issi nés et plus sanglants qu'à l'heure actuelle, et ica. si l'on affirme le contraire pour tranquilliser cia, nos concitoyens, on est injuste envers le cou-En rage, l'endurance et la persévérance de nos r la troupes. Naturellement, nous pouvons envi-illo. j isager avec un calme indifférence la perspec-" la' »five d'une ou deux années de guerre encore, Mais les intérêts de notre pays nous dictent une autre voie. Nous sommes actuellement à —3 l'apogée de notre puissance et de notre prestige, mais nos réserves en hommes sont très affaiblies et nous devrons diminuer notre col-laboration au front durant les années qui viennent. Simultanément, la situation de r\ notre flotte marchande deviendra de plus en : plus grave. • Hfu L'auteur signale, en outre, les difficultés m croissantes à l'intérieur du pays, la fermenta-Ua tion dans la classe ouvrière et la formidable * cherté de la vie qui deviendra plus difficile encore si la guerre se prolonge. Si l'on repousse maintenant l'offre de l'Allemagne, il sera impossible de calmer les ouvriers mécontents. Quant à l'armistice, ses modalités Use devront compenser l'avantage que l'ennemi aurait.s'il voulait à son expiration recommencer à se battre sur un front raccourci. Toutefois, en réalité, le premier jour de l'armistice 3ris sera sans doute le dernier jour de la guerre. ent *** , Berlin, 27 octobre : ies on voit dans le général Grôner le succes- l -i. seur éventuel du" général Ludendorff. Le gé- * nérar Groner passe pour'être l'homme auquel sti- l'aile gauche de là majorité du Reichstag est le plus favorable. >aix i ané OPINIONS DE LA PRESSE on- — . j Cologne, 28 octobre : Ge De la Gazette de Cologne : — Selon toute vraisemblance, le général Ludendorff est parti parce que, l^ii présent, pantin- oien et Je nouveau système de gouvernement • devaient fatalement et vivement se heurter au point d'annihiler les effets de sa collaboration. iaix H est possible aussi que les nouveaux dirigeants do la démocratie aientexigé le départ I a de Ludendorff, de manière* a"1WW\%ir démon-tygf'"~cTâïr( iriênt par iâ que l'ancien régime était bien mort. Ludendorff. en. effet, étaii l'in-camatiQS 4e ce reguÏÏe aans ce qu'il avait de bon comme dans ca qu'il avait de mauvais, i. Appuyé sur des succès militaires presque fabuleux, il a pu croire, ne trouvant pas dans le gouv^Hïetneii'f cfvii l'équivalent de son }ir énergie et de son esprit de résolution, qu/il [IL éfftif. dp. taille a prendre en mains les rênes de la diplomatie et de la politique Intérieure. îrserâiT. m'ajaisé,. de dire dès maintenant, s'il éta^'.'a, ,7a Ôâutéûr de la formidable tâche de ires en môme temps à bien les opérations de gue-re et le gouvernement du pays. En tout '] câsV^ 1 ■p^rV^iïtié"1 dans notre ' au vie Publique uh déchirement fatal qui n'a pas ■ concouru à l'union du peuple devant l'en-l. ' nemi. cto- on mande de Berlin au même journal : tro" — Il ne peut exister de doute, et les com-leni rnenlaires de la presse n'en laissent d'ailleurs 1 un planer aucun, que la retraite du général Lu-dendorff est. un corollaire de la modification u !' de Ta' Constitution et que c'est la direction de mi~ la politique de l'Empire qui ebt intervenue sa dan? l'adiré de fanon décisive. Il est certain ausïir qné'l'ètrâng'er "âtîriËù'èra à. cette retraite &£& des raisons politiques et qu'il y verra le ré-sultat des décisions fondamentales et défmi-tives Prises hier par le Reichstag. Ces déci-. sions fournissant à M. Wilson les garanties nis" «onstitutionnelles indiquées dans sa note, nous sommes maintenant en droit d'attendre P avec confiance que l'on nous pose ies condi-tions de l'airnistioa et non pas celies d'une ca-)* piiuiaiion. De leur côté, nos ennemis doivent . tenir pour certain que le^peuple et le gouver-.a.lx nement allemand n'accépterorit pas plus une capitulation safis conditibns que no l'accep-.s tera l'armée, -dorn. précisément il éclate aux •ne yRUX depuis iniclqucs jours que la force n'est ;u0 i as In;- ■ kI qu'elle est résolue à'repousser une" "capitulation aussi énergiquement qu'elle repousse les assauts ennemis. La voie qui doit nous conduire à un armistice prochain, puis à la paix à laquelle aspirent toutes les nations belligérantes est donc clairement indiquée : c'est la voie des conditions, acceptables. Elle serait "barrée si l'ennemi voulait exiger de ue- l'Allemagne qu'elle se rende à merci. On n'est ies pas encore éclairé sur l'attitude que l'Angle-as" ca-ire, la France et l'Italie ont adoptée à l'égard En des quatorze points du programme de M. Wil-ce, son, qui constitue la plate-forme sur laquelle ai" doit être construite la paix par le Droit. >ta- es. De la Gazette populaire de Cologne : — C'est avec un ctpiïnçment douloureux Q"« le peuple allemand a appris "Ta démission de me Ludendorff. Quelles que puissent être les ms causes qui ont amené cette retraite, elles se-en- ront cenainement de nature telle que Luden-snt dorff apparaîtra dans. l'histoire comme un île. homme d'action au caractère droit, tel qu'il mt s'est toujours montré à nos yeux. » les Le Lokal Anzeiger et la Gazette de la Croix \ les estiment que la démission du général Luden-es; dorff est une victoire de la politique. [ue ' ar_ Du Lokal Anzeiger: es. — Il importe, en ce moment surtout, que ;"es nous gardions tout notre calme et notre sang-•jS_ froid. Comment, en effet, se présente la situa-m_ tion? Si nous acceptons d'avance les condi-[Ui tions de l'armistice, nous serons, aux termes m_" de la déclaration de M. Wilson lui-môme, réduits à l'impuissance et hors d'état de refuser ensuite de nous plier aux conditions de paix qui nous seront çlictées. Nous n'avons qu'un [ti- parti à prendre. De même qu'il nous est im-es possible d'accepter des conditions d'armistice et que nous ne connaissons pas, il nous est im-, à possible do refuser les conditions "de M. Wil-yd son avant qu'il les aif'ëhoncées : ce qu'il faut de par conséquent, c'est exiger de M. Wilson 3e qu'il nous fasse connaître le plus tôt possible qtlelles sont ses conditions, de sorte que le gouvernement^ïitrtèse féë"examiner décider s'il les accepte ou s'il les rejette. M. Wilson nous fait entrevoir que ses conditions seront rg_ acceptables, si nous consentons à nous plier à certaines exigences qu'il laisse sous-entendre "ux et qui ont trait à la personne de l'Empereur. te Mà^ffetriréusément, il s'exprime à cet égard en-rtj core en des termes si vagues que nous courons le risque de voir sombrer tout ce qui nous est cher, y compris notre honneur. » et Vienne, 27 octobre : ci- Commentant la retraite du général Luden-n- dorff, les journaux disent qu'elle ne constitue pas seulement un nouveau pas vers la démocratisation de l'Allemagne, mais encore une lit nouvelle concession faite par elle aux exi-c- gences de M. Wilson. Tous s'accordent à dire que le général Ludendorff fut l'un des grands ti- rôles de la tragédie mondiale dans lequel sa es patrie ni le reste du monde' ne pourront refu-et ser de voir un chef glorieux qui a été long-e- temps l'incarnation de la puissance militaire te allemande. " LES OPÉRATIONS i L'OUEST de -m- - mr La Haye. 28 octobre : On mande de Paris : " — Le maréchal Foch s'efforce de ne pas lais-~ ser trop d'intervalle entre les combats. Il tente . maintenant d'avancer sur le front de l'Escaut à la Serre, où les Allemands résistent à tout aît prix- i à L'Agence Havas signale que l'ennemi résiste ito- avec un acharnement extrême et n'a pas l'air J de céder le moins du monde. En tout cas, le front allemand est très fortement affaibli en ' ce moment et l'opiniâtreté de la résistance are I montre combien sont importantes les troupes qui le défendent.» • * • La Haye, 27 octobre : Du Nieuive Botterdamsche Couran : " —■ Depuis deux jours, une accalmie semble . s'être produite à l'extrême aile droite du front ~ allemand. On prétend même que, p^f un ac-cor^-tacUg, un armistice de trente-six héhfès ent y aur^teté conclu. Cependant, on attache une t . grande importancè à cette partie du front. Si s_ les Allemands replient leurs lignes au sud de " Gand, toute la partie qui avoisine la frontière doit nécessairement suivre et il faudra même 3U[ que les troupes allemandes mettent quelque hâte à atteindre le canal de Gand si elles veu- j en lent échapper à l'encerclement. Il est possible t aussi que les Alliés s'efforceront de forcer le I té passage sur cette partie du front pour obliger | lta_ l'adversaire à replier la section méridionale v," de son front. Cependant, telle ne semble pas être l'intention des Alliés, car il apparaît aux re- ^eux ^es moins initiés que des attaques de .j grande envergure n'ont guère été tentées dans né_ parages. tés On n'y reste toutefois pas inactif. L'artillerie ;mi y fait entendre sa grosse voix qu'accompa-en- gnent tac-tac des mitrailleuses et la fusil- ■ lte] lade. A différentes reprises, les Belges ont iCg tenté de forcer le passage du canal de la Lys, Te à Stoobrugge. Ils ont même, à certain moment, réussi à passer sur l'autre rive et à atteindre la frontière hollandaise. Ils tenaient encore les têtes de pont lorsque, dans la nuit ;esr de jeudi à vendredi, une patrouille allemande gé- réussit à s'approcher et à faire sauter le pont, uel La lutte s'est circonscrite entre Stoobrugge est et Bulgerhoucke, deux points importants où se croisent les routes, les canaux et le chemin de fer, et qui donnent accès à la partie du pays où sont retranchés les Allemands. La région s'y prête admirablement à la défense. A part les deux grands canaux, on y rencontre de nombreux ruisseaux, des criques et des étangs bordés de taillis et de grands arbres. Lu- Déjà en 1914, les patrouilles belges avaient an- mis ces appuis naturels à profit, mais depuis ent 1917 les Allemands les ont renforcés en creu-au sant de nombreuses tranchées et en édifiant on. des abris en béton armé. C'est ce qui explique iri- la facilité avec laquelle ils défendent cette >art partie du front, on- •** ® me Christiania, 27 octobre ! 'iu- Le collaborateur militaire de l'uAftende post», qui envisage généralement la situa-ais. tion militaire en défaveur de l'Allemagne, fa- écrit aujourd'hui : ans — La retraite de l'armée allemande a été son remarquablemeoit conduite : ses soldats ont iCil fait preuve d'une force de résistance indé-nes niable, et comme les progrès des Alliés sont ire. loin d'avoir été aussi rapides que l'on 6'y s'il attendait, on peut dire que dans son en-de semble la situation des Allemands est beau-ans coud meilleure qu'elle n'était il y a deux out ou trois semaines.» »tre ' ♦% pas Stockholm, 27 octobre: en- Du capitaine NOrregard, critoque militaire du Dagens Nyheter : — La situation militaire doit être considérée comme satisfaisante pour les Allemands. )m* Leur retraite s'est effectuée d'une manière re-urs marquable, vu surtout les grosses difficultés Lu- auxquelles elle s'est heurtée: elle continue ion d'ailleurs lentement et chaque Jour qui nous de rapproche de l'hiver fait naître de nouvelles me difficultés. Les Allemands ont encore derrière ahi eux diverses lignes solides à défendre avant "te de se trouver dans les dernières positions où ré- devra intervenir la décision finale : c'est dire ini- que les Alliés ont encore devant eux un long ^ci- et difficile chemin à parcourir et que leur ad-;ies versaire est à même de résister encore un an, )te, peut-être davantage. D'ici là peuvent surgir ire beaucoup d'évéjjements qu'on ne soupçonne idi- pas aujourd'hui et c'est peut-être cette incon-ca- nue que les Allemands escomptent » ent — » mê Les événements de Russie ep- Kief, 27 octobre: ux Les intérêts' belges en Oukraine, qui sont ' est très considérables, sont confiés depuis le dé- ' ser part des consuls belges à M. de Muyser, sujet luxembourgeois. oit ^ r, DÉPÊCHES DIVERSES •Ue Le Havre, 27 octobre: i de Le Conseil des ministres s'est réuni, en l'ab- i est sence de M. Cooreman, parti pour le front, I :1e- sous la présidence de M. Carton de Wiart, mi- ird nistre de la justice. Il a pris connaissance de ^il- la situation militaire et diplomatique et exa- 11e miné les mesures à prendre pour venir en aide aux populations des régions libérées. *** Le Havre, 27 octobre: Un récent arrêté-loi impose à tous les na- i de vires battant pavillon belge l'obligation de ( ^es posséder des installations de télégraphie sans * ^e" fil. Faute de se conformer à cette prescrip- & !n" tion, dont l'impérieuse nécessité ne se discute £ ^ pas, la licence de navigation ne pourra plus 1 L11 leur être accordée* i , #*# ^ x Paris, 27 octobre : < n" Au Conseil des ministres qui s'est réuni hier é après-midi, MM. Clemenceau et Pichon ont fait 1 un exposé de la situation au point de vue mili- 1 ue taire et diplomatique. M. Clemenceau a dit £ g. que les événements feront l'objet de délibéra- c |a. tions régulières des gouvernements alliés, qui I prendront-à leur égard des décisions com- r es munes. Le Conseil des ministres se réunira de < •é_ nouveau mardi à l'Elysée. ? er *** ix Londres, 27 octobre : C m MM. Henderson et Camille Huysmans * n_ étaient venus hier à Folkestone dans le des- I ce sein de s'embarquer pour la France. Un fonc- n_ tionnaire de l'Association des marins et des T- il- chauffeurs anglais, qui les avait suivis, invita r ut le personnel de la malle-poste à leur refuser n )a le passage. Ils durent en conséquence rebrous- r le ser chemin et porter eux-mêmes leurs ba- e le gages, les chauffeurs de taxis ayant refusé de é er les charger dès qu'ils connurent leur identité, é )n M. Renderson s'en explique aujourd'hui. Il q nt rappelle que la Conférence ouvrière interal- c à liée avait nommé une commission dont MM. g re Thomas, Vandervelde et Gompers faisaient r r> partie, chargée de convoquer après la guerre n n. un congrès mondial des travailleurs. La nou- P velle étant parvenue à Londres que M- Gom- e is pers était à Paris et que la commission allait e s'y réunir, MM. Henderson et Huysmans déci- b dèrent d'y aller, M. Henderson voulant dé- s fendre devant la^ommission les vues du Con- lî grès des syndical anglais et du Comité exé- a ri" cutif du Labour Party. Interrogé au sujet des ti raisons invoqtées par les marins pour leur n D" refuser le passage, M. Henderson répond L.e qu'ils n'hésitèrent pas à dire qu'ils considé- raient le leader anglais et M. Camille Huys-/^ 'e mans comme des agents à la solde de l'Alle-S P ls magne. { A f ; s( Rotterdam, 28 octobre : ) a ?" On mande d'Arnhem au u Nieuwe Rotter-; 11 'S damsche Courant „ : d r— Le 1er létimuûi tT'iafnntprio j Vi duiee s'est mutiné vendredi soir h Harskamp, vraisemblablement parce que les congés ont été suspendus. Des coups de feu ont été tirés et les officiers ont dû prendre la fuite. Le bruit court que le dépôt du 1er régiment est en feu. D'autres troupes ont été appelées pour rétablir l'ordre. L'artillerie montée, en garnison à Arnhem, a été consignée. *** La Haye, 28 octobre : Du " Nieuws van den Dag - : — L'est et le sud-est de l'Europe nous menacent d'un danger pire que tous les autres, à savoir le bolchevismo. Les chefs de l'Italie, do la France et de l'Angleterre ne semblent pas se soucier du point de savoir si les pays de l'Entente seront épargnés par ce grave danger. *** La Haye, 27 octobre : Des réfugiés français et belges qui se rendent à Maestricht ont encore franchi la frontière hier. Un grand nombre d'entre eux venaient de Douai et die Cambrai. Certains faisaient route à pied depuis six semaines. *** Berlin, 28 octobre : Un accord est intervenu entre te comte Ca-rolyi et le comte Andrassy, dit une dépêche envoyée de Budapest à la Gazette de Foss. Deux ou trois membres du groupe Andrassy .entreront dans le cabinet Carolyi. Après un ! ."ourt laps de temps, M. Andrassy se retirera :et le comte Carolyi deviendra ministre des ; affaires étrangères de Hongrie. C'e_st ainsi que 'effectuera la séparation entre 1'Àïiiriche et îâ Ho'ïigrre; - ^ ïï •** Berlin, 28 octobre : Les journaux de Vienne confirment l'entrée dans le Cabinet du professeur Redlich en qualité de ministre des finances. A l'exception donc du ministre de la justice, qui sera remplacé par un ancien fonctionnaire de son ministère, tous les anciens ministres en feront partie. Vienne, 27 octobre :* On mande de Czernovitz à la «IJ%vèîîe Presse Libre» : — Des troupes roumaines ont envahi la Dôbfoucfcha. Les Roumaine ont décidé de jouer leur va-tout et croient qu'il y a une chance sérieuse de voir les modifications du régime en Autriche ét les intentions séparatistes de la Hongrie favoriser la naissance d'une Grande Roumanie. L'apparition des Alliés à la frontière de la Roumanie a poussé même les éléments roumains les plus réfléchis à se rejeter dans le tourbillon de la guerre. Ce sont les nationalistes qui sont les maîtres du jour.)) **• Milan, 26 octobre : L'épidémie de grippe sévit en Italie au point que le gouvernement a dû s'adresser au clergé pour obtenir par son entremise que la population procède aux désinfections prescrites et prenne des mesures de précaution. Rien qu'à Milan, plus de 1,000 cas sont signalés chaque jour, dont environ 160 à 200 mortels. A Rome, à Gênes et à Naples, les chiffres sont proportionnellement les mêmes. Dans les campagnes, où il ne reste que des femmes et des vieillards, les églises ne désemplissent pas, ce qui accroît encore le danger de la contagion. Rome, 27 octobre: L'Etna manifeste une certaine activité. De Catanè", on signale que des lueurs très vives, accompagnées d'une fumée épaisse et de projection de pierres, ont été observées. •*» Rejkiavikja, 27 octobre: Le volcan Hékla (Islande) est entré en éruption. L'éruption à été accompagnée d'un bruit formidable. Dimanche matin, des nuages de cendres noires ont commencé à passer à grande vitesse, de sorte qu'il a été nécessaire d'allumer les lampes en plein midi. •** New-York, 28 octobre : Une loi entrant en vigueur le 1er octobre dans l'Etat de New-York prescrit l'instruction militaire obligatoire dcâ ieunea gens de 17 à 19 ans. •% Londres, 27 octobre: Le Times apprend de Lima que toute la presse péruvienne mène une violente campagne en vue du retour au pays des provinces d'Azona et Arica, qui ont été cédées en 1889 au Chili, Londres, 28 octobre : D'après le M Financial News ,, le directeur de la Banque d'Etat de l'Australie a amnoncé que le nouvel emprunt de guerre australien sera uin emprunt forcé. Jusqu'à présent l'Australie a émis six emprunts de guerre pour un montant total de 149 millions de livres sterling, ce qui a porté la dette du pays à 607 millions de liv. sterl. Outre ces emprunts émis à l'intérieur, le gouvernement australien a encore placé 47 millions et demi de liv. sterl. d'emprunts anglais. Au total les dépenses de guerre de l'Australie sont évaluées à 800 millions de livres sterling. — ® PETITES NOUVELLES L'ORGANISATION CONSULAIRE BELGE Le ministre des affaires étrangères de Belgique a décidé de mettre à l'étude les modifications qui pourraient être utilement apportées à l'organisation consulaire belge en vue ..de l'adapter aux exigences nouvelles qui résulteront de la guerre. Il a, à cet effet, institué une commission composée d'industriels, armateurs et exportateurs belges, résidant actuellement en Frahce et en Angleterre, et de délégués des ministères des affaires étrangères, des affaires économiques et des chemins de fer (administration de la marine). Les hommes d'affaires chargés de collaborer aux travaux de cet organisme, dont les séances se tiendront au Havre et qui sera présidé par M. Havenith, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, sont MM. le major Cumont, Léon Dens, Edouard de Roubaix, Maurice de Smet de Naeyer, Louis Eloy, le commandant H. Fauquel, Alexandre Galopin, Constant Renson, le lieutenant comte Adrien van der Burch et Louis van der Heyden à Hauzeur. Le problème sera spécialement considéré au point de vue du concours que les consuls seront appelés à prêter à l'industrie et au commerce pour permettre, à ceux-ci de reconquérir et de développer le courant d'affaires qu'ils entretenaient avant la guerre, avec les pays étrangers. Certains diplomates et consuls ont été priés de faire connaître leurs vues sur la question; leurs rapports, ainsi que plusieurs communications reçues de personnalités belges directement intéressées à l'expansion des relations extérieures, seront soumis à la commission, dont les discussions porteront principalement sur la détermination exacte du rôle et des moyens d'action des agents du service extérieur en matière économique, sur les attri- ' butions respectives et le recrutement des corn suis honoraires et des agents de carrière, sur la formation, l'utilisation et le statut des agents rétribués, ainsi que sur la réorganisa- J tion du service métropolitain de renseignements commerciaux. j "CÂBBAV D'AÈCfÙMILLIONNAIRE , M. Henry Ford, dont.on se rappellera la ta-, i nageuse campagne pacifiste, a offert au roi : : Albert un cadeau destiné à la Belgique, qui 1 se compose de dix grands tracteurs Ford, i avec .les charrues et herses accessoires. Ces ; machines be trouvent déjà derrière le front t des Alliés, où les soldats belges en congé peu- ! vent se familiariser avec leur maniement, t COMMUNIQUÉS OFFICIELS ———■~——————— | Communiqués des Puissances Centrales I Berlin, 28 octobre. — Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier i Rupprecht de Bavière : Pas d'opération importante. Au sud-ouest > de Deynze, à l'est d'Avelgem et près d'Artres > (sud de l'Escaut), nous avons repoussé des at-' laques. En purgeant de la présence de l'ennemi, près de Famars et d'Engla.'ontaine, divers endroits où les Anglais s'étaient terrés, nous avons fait des prisonniers. Armées du prince héritier allemand : Nous avons fait échouer les tentatives ennemies pour franchir lo canal de l'Oise près de Lupigny. Entre l'Oise et la Serre, nous avons replié sur la ligne ouest de Guise-est de Crécy, sur la Serre, celles de nos troupes qui occupaient le saillant de nos positions entre Ori-■fgny et La Ferte. L'ennemi a attaqué hier nos ^ ^nouvelles lignes au sud de Guise; il a été re-" «poussé et a perdu un grand nombre de tanks. ' S)ans le secteur de Souche, de nouvelles atta-' g|ues françaises ont échoué à l'aube entre 1 l Froidmont et Pierrepont. A l'ouest de l'Aisne, ] il ne s'est livré hier que des combats locaux. I Nous avons repoussé des attaques dirigées par 3 l'ennemi contre nos troupes postées sur la 1 rive méridionale de l'Aisne, au sud-est de Re-thel et près de Rilly. Sur les hauteurs de l'Aisne, à l'est de Vouziers, en liaison avec une vaine attaque ennemie, le duel d'artillerie " est devenu passagèrement très violent le soir 1 à l'est de Chestres. : Armées du général von Gallwitz : 1 Sur les hauteurs à l'est de la Meuse, nous 3 avons repoussé des attaques américaines près 5 du bois de Consenvoye et à proximité du bois d'Ormont» Théâtre de la guerre au Sud-Est. i Nous poursuivons méthodiquement nos mouvements. Au sud de Rudnik et de Topoca, i fructueux combats d'arrière-gard'es. De part 3 et d'autre de la Morava, nous ne sommes î qu'en léger contact avec l'ennemi, i *** Vienne, 27 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre en Italie. Sur le haut plateau de Sette Communi, l'en-^ nemi a de nouveau prononcé hier une série 3 de fortes attaques partielles, qui ont été toutes * repousséçs soit par corps à .corps, soit par 3 contre-attaques. D'autres tentatives d'attaque ont déjà échoué sous notre feu de défense. L'ennemi a subi de lourdes pertes. Dans les montagnes à l'est de la Brenta, la bataille con- 1 tinue avec la même violence. Le combat a sévi ' durant toute la journée. Dans le secteur du î col Caprile, l'ennemi a reperdu sous nos con-■ tre-attaques tousnles avantages momentanés 2 qu'il avait obtenus. Après un combat acharné, 3 la 4° division a pris d'assaut l'Asolone. Nos ba- - taillons, lancés contre le monte Pertica, sont 3 arrivés dans la soirée jusqu'au pied du som- - met, qui est tombé la nuit entre nos mains. , Des tentatives répétées faites par les Italiens . pour gagner du terrain dans la région de la ; Fontana Seca ont été vaines, malgré la mise en ligne d'une forte infanterie et d'une puissante artillerie. Sur les versants du monte Spinuccia, la vaillance de nos braves a ré-» servé aux attaques ennemies le même sort que les jours précédents. Les exploits de nos trou-1 pes égalent ceux qu'ils ont accomplis au cours des ^>urp^s...4(^çoj?&at, des précédentes Dawilïes. Tous nos peuples doivent avoir la plus grande gratitude envers . nos vaillants soldats, car le sort de l'a patrie t dépend uniquement des opérations militaires. 3 Sur la Piave, l'artillerie a continué hier à { être active. La nuit, les troupes de l'Entente ; ont déclanché une attaque d'envergure des deux côtés du Montello. Des combats se livrent sur les points où l'ennemi a réussi à passer sur la rive gauche du fleuve. . Théâtre de la guerre dans les Balkans. En Serbie, nos mouvements se poursuivent 1 méthodiquement. Après des combats d'ar-rière-gardes, nous avons abandonné Kragu-jevac à l'ennemi. En Albanie, pas d'événement intéressant à l signaler., j Communiqués des armées eJiiées Paris, 27 octobre. — Officiel de 3 heures : Pendant la nuit, nos troupes de la Iro armée ont redoublé d'efforts sur le front compris entre l'Oise et la Serre. L'ennemi, bousculé ! par TéS 'combats d'hier, a fléchi sur toute la - ligne et a dû se replier vers le nord, abandon- • nant les positions qu'il occupait. Nous avons conquis Mont - d'Origny, Origny - Sainte - Benoîte, Courjumelles, Chavresis-Monceau, ainsi que de nombreux points d'appui fortifiés entre ces villages. Sur leur droite, nos unités ont franchi lo Pérou et progresse,nt vers le nord-est. Nous avons"pris la côte 117 et la sucrerie à 1,500 mètres à l'est de Richecourt. Le chiffre de nos prisonniers s'est encore accru. Sur Je front de la Serre, notre Xe armée, appuyant les mouvements de la Ire, a également réalisé des gains. Nous avons franchi la Serre à l'est d'Assis et pénétré dans les tranchées ennemies. A l'est de Sissonne, une violente contre-attaque ènïï*e*Ê!e" dans la région de la ferme Macquigny a été brisée par nos feux. La 'lutte d'artillerie se continue très vive sur le front Banogne-Nauteuil. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits dans les corn-; bats du 25 et du 26 entre Sissonne et Château-Porcien dépasse 2,450, dont 51 officiers. Nuit calme sur le reste du front. *** Paris, 27 octobre. — Officiel de 11 heures : L'ennemi, talonné par nos avant-gardes, a continué à battre en retraite entre l'Oise et la Serre sur un front de plus de 2o kilomètres: Notre avance en certains points a dépassé 8 kilomètres au cours de la journée. A nfltre gauche, nous avons enlevé Boheries, Proix, Macquigny et poussé nos éléments avancés jusqu'aux abords de Guise. Plus au sud, nos troupes se rapprochent de la route de Guise à Maries, sur la ligne générale bois de Bertai-gnemont - Landifay - Bertaignemont - ouest de Foucauzy - Monceau-le-Neuf - Montigny-sur-Crezy. Nous avons fait de nombreux prisonniers et capturé un matériel considérable. Depuis le 24 octobre, le chiffre des prisonniers faits par notre Ire armée atteint 3,800. Dans lé butin pris par elle depuis la même date, Mczi. nons et plusieurs centaines de mitrailleuses ont été dénombrés. Sur le front de la Serre, notre X° armée, en liaison étroite avec la Ir0, a poussé énergiquement l'ennemi vers le nord. Nos-,troupes ont occupé Crécy-sur-Serre, qui est largement dépassé. A l'ouest de Chateau-Porcien, les combats des deux derniers jours ont contraint l'ennemi à abandonner la partie de la position Hunching qu'il tenait encore entre Kerpy et Recouvrance. Nos unités, tenant étroitement le contact, continuent à progresser. Rien à signaler ailleurs. *** Londres, 26 octobre. — Officiel : Aujourd'hui à l'aube, nous avons exécuté une heureuse petite opération à la lisière du bois de Mormal; nous nous sommes emparés de la colline connue sous le nom de «Mont Carrnel », ainsi que du village d'Englefon-taine, et avons fait un certain nombre de prisonniers. Plus au nord, nos patrouilles ont avancé sur certains points au nord de la voie ' ferrée Le Quesnoy-Valenciennes. Une éner-. gique contre-attaque dirigée par l'ennemi hier soir contre nos positions sur le chemin de fer au nord-est de Maing a été enrayée en corps à corps par des troupes de la 51® division ; les Allemands ont été repoussés-^vçc-de lourdes S pertes. Nous avons encore avancé notre lignf entre Valenciennes et Tournai et nous son* mes emparés des villages d'Odonnox et d/ Maulde. ' Après une heureuse opération engagée c« îr matin au sud de Valenciennes, nos troupes s« sont emparées des villages d'Artres et de Fa| st vart; elles ont franchi la Rhoneîle près d'Arj îs très et avancé le long do la rive orientale dt t- l'Escaut vers les abords méridionaux de Va^ a- lenciennes. Près d'Englefontaine, nous avon| i- repoussé une contre-attaque ennemie. Les opé« Kl rations de ce jour nous ont valu un milliei de prisonniers. Hier, six avions ennemis ont été des.cendxm e. Trois des nôtres manquent à l'appel. le *** 1S Rome, £6 octobre. — Officiel : Dans le secteur au nord-ouest du massif du j! monte Grappa, la bataille a repris à l'aube i_ et a continué hier toute la journée. Sur la )S terrain que nous avons conquis la veille, lej e. combats se sont poursuivis avec des alterna*' s tives diverses; en fin de compte, les troupe* de notre IV0 armée ont maîtrisé les contre) .e attaques 'désespérées de l'ennemi. Nous avonf e tenu les positions conquises et agrandi sui certains points nos gains territoriaux. Durant les dernières vingt-quatre heures, nous avonl a fait prisonniers 47 officiers et 2,102"TTïïïïïïîiés,1 e. NoÏTe^'^oupè d'attaque "s*es't partictflTSreî [e ment distingué. La brigade de Pesaro, ainsJ ,c que les 1S® et 23® groupes d'attaque, ont vait |e lamment achevé la difficile conquête jr monte Pertica, puissamment fortifié par l'en-nemi. La brigade d'Aoste a brillamment oo cupé le monte Valdero, au nord-ouest du Spfr nuccia. Sur le haut plateau d'Asiago, nombreuse! ' escarmouches entre nos patrouilles et les déta^ 1 chements de reconnaissance ennemis. Nos avions, opérant en groupes, ont vio' lemment et efficacement bombardé des campel ,s ments et des dépôts ennemis; ils ont aussi i attaqué et dispersé à coups de bombes de* ri colonnes et des transports autrichiens dans 1^ !S vallée de Sugana et dans la vallée de Sismon. Nos aviateurs ont lancé au total 7,000 kiloi d'explosifs. Nos dirigeables de l'armée ont lancé, en outre, 2,000 kilos de bombes sur de* chemins de fer et des voies de communication de l'ennemi. Deux avions ennemis ont éttf LA GUERRE LJL'UÏ CUI1!£> Be Cl- W s'engage : — Où es tu? Que fais-ta? — R. A. T. D'abord employé comme G. V. C., je suis maintenant dans une S. H. IL, C. A., au B. C. R. L'autre a compris. Il reprend : — Moi, je suis du S. M. de l'A. L. G. R, — Pariait. Bonne chance I On se serre la main et on se quitte très renseigné. Ce jargon signifie — il est besoin de l'expli<[uar que le premier des deux: camarades, appartenant à la réserve l'armée territoriale, après avoir gardé les voies de communication, lait partie d'uma section hors rang et qu'il est commis d'ïdw rninistration au bureau de centralisation des renseignements. L'autre compte à un« section de munitions dans l'artillerie tonitit ' à grande puissance. ■Je'ne prétends pas que ce langage, d'Smrf de redondances,soit universellement adoptât peut-être est-il moins en honneur parmi les combattants que chez nous, gens de l'arriéré, dont beaucoup affectent le parler mi. litaire, la manière brève, estimant se don-j ner ainsi le ton de «vrai poilu» et faire • montre de compétence guerrière. Au début] cela étonnait un peu ; mais ça plaisait beau! coup. Ceu,x qui prononçaient négligemment! G. Q. G., au lieu de grand quartier général,] et A. C. M., pour assistance aux convale»J cents militaires, vous avaient un petit ail] «de revenir de là-bas ><qu'enviaient les aur très, que l'âge ou la goutte retenait «u coin de leur feu. Si bien qu'on e'empnewa de les imiter. On faisait mina de tout comprendre ; tout de même, ce m'était pas toujours très clair, et dès que l'interlocuteuï sortait des abréviations courantes et res. sassées, on n'y était pius du tout. Un spirituel avocat, suivant comme ambulancier la campagne de l'Yser, raconta, dans son journal de rouie, que, venant de Paris avec deux compagnons et arrivé aux portes de Dunkerque, il lut arrêté par un douanier en sentinelle, qui lui demanda où il allait : — En Belgique. — Allez faire viser vos papiers & la Déesse. Stupeur des automobilistes. Ils croient avoir mal entendu. Mais non le douanier répète, il n'y a pas de doute. — Une Déesse 1 Chouette 1 gouaille la chauffeur. Et où loge-trelle, cette particulière ? — Rue Jean Bart. Tours, retours et détours à travers la villa encombrée; enfin, on arrive ; de nombreuses autos trépident à la porte. Vraiment, cette mystérieuse habitante de l'Olympe est fort connue. Les voyageurs s'informent : la divinité peuUelle les recevoir 1 Un caporal, aauquel iis s'adressent et qui 'voit leur méprise, les refroidit : — Vous n'êtes que des bleus de simples bleus. Sachez que, désormais, nous ne parlons que par initiales ; c'est souvent incompréhensible, mais c'est plus expéditif : la Déesse, c'est D. E. S., direction dea étapes et services... — C'est ce qu'il fallait démontrer. — Pardon ! C. Q. F. D. La porte à droite, sous la voûte. Une heure plus tard, les Parisiens, entrés chez la Déesse, sortaient de ses bureaux baptisés A. A. B. D. E. F. G., attachés à l'ambulance belge d'évacuation de Furnes-Gare. Maintenant, ces abréviations ont envahi la paperasserie administrative ; elles sont devenues, en quelque sorte, officielles, et je ne pense pas sans effroi à la consternation des Polybe et des Jomini de l'avenir quand,, curieux de 6e documenter &ur la guerre mondiale, Ils ouvriront, le cœur battant, les dossiers qui se constituent dans nos archives militaires et se trouveront en pré-•^hie de révélations de ce genre, rendues b{u.s rébarbatives encore par cette habi-tucle, qui se généralise, de dater en chiffres : 6. 6. 16. P. C. n» 4 ù Q. G. D. 155 C. -T. R., ont atteint l'A. L. V. F. ennemie : 2. C. S. à l'A. V. D., ce qui doit se traduire ainsi : le 6 juin 1916, le poste de commandement n° 4 avise le quartier général de la division que nos canons de 155 millimètre» courts à tir rapide ont combattu l'artillerie lourde sur voie ferrée de l'adversaire et que ," 2 canonniers servants, blessés, ont été por-1 tés à l'ambulance valante de la division. J'ignore absolument, d'ailleurs, si c'est) ainsi que correspondent entre eux les diffé-1 rents postes du front et. s'ils n'emploient' pas une cryptographie plus volontairement olwcure et simplifiée encore. Mais vous représentez-vous la bataille d'Austerlitz ra-j contée ainsi pair lettres et par chiffres ?. Et ne compatissez-vous pas à. la déception/ • des chroniqueurs future, asumant la tâche i de chanter, d'après de tels documents ' épo-1 pée de nos héros 1 ) ("fi iwTiMpe. dans1 le «Temns». de Parifi.l > RSas-dl 29 Octobre 1913 JOOiUMAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 80 Centimes 6* Assm'ée. — Fi3° "8 4139

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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