La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 21 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 25 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww78d18/
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LABELGIQUE 3 mois (avril, mai, iuia), tr. 11.40; t inois (avril, mai), ir 7 .60; 1 mois (avril >, tr. 3.80. L*3 demanda d abonnement sont reçut* cxciusi-ventem i>ar les bureaux ei les /aei&urs des postes, — Le* réclamations ooneet nanl tes tâtonnements doivent 4tt e adi essées exclusivement aux bureaux de poste. AOtS NISTRATIQN ET RïUCTiO» : » .,..,.on(anA«aa. 31. dl*us«liei. Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant les. annonces, la ligne, tr. 2.50. — Corps du journal, la ligne, tr. 7.50. — Faits dtvcr lahgne, tr. ô.&O. — Aécroloyte, la ligne, ir. 3.6t>, — (,oin des Eleveurs, Avis de sociétés. Annonces notarialesf la li^no, ifr. 2.U0. eiurociu* de 9 A 17 nmutem Otrectioo bi Mainistfatlm : S IOS MOBE9SEE, DiRECTfiUR Lâ GUERRE 1,325° jour de guerre Rien à signaler. L'ENTENTE ET LA HOLLANDE Amsterdam, 18 mars : Le brun, ayant cumulé à la Bourse qu le gouvernement dtyJ Pays-Bas a»ai-, accent les conditions <iô 1 i^n tonte, il s e^t proùiu une grande effervescence, les armateurs 8 at fceadant à un refus. Lalt taii» du gouA erne aient es. criâquoe vertement. On estime qu c'est une humiliation sans précèdent. iLa c iui concerne les équipages des navires hol landais trouvant à 1 ancre dans les port américains, on ne croit pas qu us consenti ront a naviguer à bord de navires armés : l'intérieur de la zone barrée-d'un travail inutile. • #% La Haye, lû mars : Aujourd'hui, a la Chambre, le ministre de: allau-eî étrangères a précisé la portée de ses ué ciaralions d*h»er en disant que, quo.que le gou vernoment n'ait pas encore reçu de réponse au: conditions posées par lui, il importait de reteni qu'une partie seulement du tonnage néerlandai serait mise a la disposition de l'Entente, uve< cette réserve que les nav res ne seront pas util; sés â l'intér.êur de la zone.barrée. C'est sur cetti base que l'agrément a été donné. Les intérêts de la îlot te marchande et des colonies priment ai môina titre que le ravitaillement en vivres et en matières premières. Far le fait de ;a cession di tonnage, îa neutralité des Pays-Bas n'est pas mise davantage en cause que pa: la navigation e l'intér.eur de la zone barrée. Le gouvernement s'est opposé à des concessions ultérieures para que ces concessions ne seraient pas approuvées par l'opiinon publique. On exigeait de nous ner moris que de consentir a faire le service d'étape* â travers la zone barrée, ce qui eût éî-é de nature a augmenter considérablement le danger auquel s'exposera notre Hotte. Le gouvernement a cru > remédier en posant comme condition que les na-cires ne seraient pas utilisés au transport de troupes ni de matériel de guerre. La question vitale pour la Hollande est de conserver sa marine marchande et de mettre tout en œuv:e pour qu'elle ne soit pas chassée des mers orientales. Du moment qu ies Alliés réquisitionnent nos navires, ceux-ci perdent v.rtueuement leur nationalité et .a navigation coloniale est devenue impossible. 11 appert clairement qu'il faut s'attendre à voir l'Allemagne s'opposer, avec tous les moyens dont elle dispose, à la sortie de nus navires après qu'i.s auront été réquisitionnés. Le in.nistre éleva, une protestation contre les affirmations de ia presse de l'Entente que la Hollande n'aurait pa^ rempli les obligations imposées par i accord and u m en matière de t"ans-portS au service des Alliés. M. de Savornin-Lohman (chrétien-historique), s* montre on ne peut plus surpris de la déclaration gouvernementale, qui ne concorde pas avec les exigences des Alliés telles que nous les ■ onna.s-sons. Le gouvernement parle u'un accordan-durn ; mais un accord comporte des conditions et des concussions réciproques, et non pas les exigences. Une pression a-l-elle été exercée sur le gouvernement? Voilà ce que nous désirons savoir. Pourquoi le gouvernement s'est-il adressé à J'AiJema^ne pour demander si eile éta t en mesure d'approvisionner ia tiohande de 200,000 tonnes de blé dans un déla. donné, alors que le ministre de l'agriculture a déciaré *jue nos stocks de b é suffiront a nourrir notre peuple jusqu'à -la prochaine récolte? Pourquoi le gouvernement a-t-il fau abandon des droits du peu-pie hollandais avant d'en avoir conféré avec le Parlement t Notre peuple est prêt à tous.les sacritices pour maintenir son indépendance. A-t-on voulu sauvegarder les intérêts des armateurs avant de songer à l'honneur du pays? De ia façon dont nous nous sommes comportés, nous pourrons passer les navires coulés par profits et pertse. M. PaVyn (Union libérale; estime que l'avenir se présente pour le pays sous des couleurs bien somOres, niais l'injure faite à notre fierté nationale nous touche particulièrement. Les protestations énergiques de la presse néerlandaise reilè-tent exactement l'opinion publique. Si le.- Alliés avait voulu nous jeter dans les bras de l'Allemagne, as n'auraient pas agi autrement. Le gouvernement sait mieux que nous quels sont les motifs qui l'ont fait agir; il assume donc la responsabilité tout entière de ses actes. M. Knobel (libéral modéré) proteste contre l'injustice et l'arbitraire dont le peuple néerlandais se plaint à juste titre. Les exigences des Alliés sont de nature à nous surprendre après l'attitude qui avait été adoptée jusqu'à présent à l'égard de nos armateurs, et leurs injonctions semblent démontrer que leurs intentions ne sont rien moins que pures. L'Agence Reuter s'efforce de d.montrer bien inutilement que ces exigences n'ont pas un caractère de piraterie. La décision du gouvernement a profondément désillusionné les armateurs, et nous -espérons que ies concessions ultimes sont faites et qu'on s'arrêtera au point où nous en sommes. Quelle attitude le gouvernement, les concessions aux Alliés 'aites, adoptera-t-il à l'égard de l'Allemagne lorsque celle-ci torpillera les navires qui doivent nous ravitailler en blé? L'orateur désiré savoir si les Alliés ont menacé le gouvernement de mettre l'embargo sur les navires hollandais, sans paiement -d'indemnité. au cas où leurs exigences eussent été re-poussées.M. Troelstra (socialiste;. — Les déclarations du gouvernement ont provoqué l'indignation dans toutes les classes de la société. On a l'impression que le gouvernement s'est incliné devant la force. L'orateur préconise un rapprochement économique avec l'Allemagne. M. Van der Voord estime que l'attitude des Alliés envers la Hollande constitue un véritable scandale. L'orateur, ainsi que M. Van Doorn regrettent que la Chambre ait été placée en face du fait accompli. Le ministre, M. London, répondra demain aux orateurs précédents. OPINIONS DE LA PRESSE Du Nieuwe Courant : La première impression qu'on emporte de la déclaration du {^>uvernement est une désillusion pénible. Le ton adopté par le ministre des affaires étrangères manquait de fierté et ne son liait plus aussi virilement que lorsqu'il s'esl agi de répondre à la pression anglaise dans la question du sable et du gravier. . Au surplus, c'était bien là le ton qui convenait; la communication qu'il avait à faire à la Chambre n'en comportait pas d'autre. Cependant, nous étions en droit de nous attendre de la part du gouvernement à un non -possumus énergique. A notre avis, il ne pouvait plus être question de discuter, du moment quie les négociations devaient avoir lieu sous la menace de voir mettra l'embargo sut nos navires en cas de refus. Noua nous trouvions devant le coup de la carte forcée Un semblant de satisfaction a>t accordé au sentiment national par les conditions formelles que pose le gouvernement quant à l'utilisation de nos navires. Par ce fait, notre soumission ne Saurait avoir le caractère d'une capitulation «grecque». Et il ne nous étonnerait -pas que ce fût un motif pour qu'elles ne soient pas acceptées. » Du Nieuwe Rollerdamsche Courant : — La saisie des navires néerlandais prouve que toutes les informations de l'Entente au sujet de ses pertes maritimes et des résultats des mesures de défense prises contre les sous-marins sont 'nexactes, car il est évident que seul un besoin pressant de tonnage a fait agir les Alliés. Du reste, pour l'Allemagne, cette saisie n'aura d'autre conséquence que de lui imposer deux mois De l'Algemeen Hand*lsblad : — L'accueil fait dans la presse à la décision du gouvernement d'accepter les conditions des Allié* nous a agréablement surpria . Nous n'avions pas osé escompter qu'on fût chez nous aussi unanime ment prêt à faire de grands sacrifices plutôt qu« de reculer devant la menace. A l'unanimité — sau] naturellement le Tcl&graaf, qu'on ne peut pai considérer comme journal national — les Organes de la presse se réjouissent de la renaissant* du sentiment national et de l'indignation qu's provoquée partout la condescendance du gouver k nement. J On mande de Berhn à la Gazelte de Cologne . ^ — On ne connaît pas encore, du moins pai une déclaration officielle, la résolution définitive du gouvernement néerlandais et l'on est réduit \ par suite à s'en tenir au discours que le ministre " des affaires étrangères a prononcé à la Chambre. 3 II ressort d'ailleurs à suffisance de ce oiscourfi que la Hollande est sur le point de se départ;. " en faveur de l'Entente de la stricte neutralité qu'elle avait observée jusqu'à présent et qu el'e 1 accordera à l'Entente, au détriment des Puissances centrales, des avantages militaires et économiques qu'elle n'aurait dû lui accorder è aucun prix. Une nouvelle situation étant ainsi créée, la Hollande doit s'attendre à nous voir enoncer des ex gences que nous n'avons pas énoncées jusqu'ici et que nous n'aurions pas énoncées si elle avait maintenu sa neutralité. » L'INTERVENTION dJjâPON EN SIBÉRIE Tokio, 19 mars : Le journal „ ilochishi mbun'' annonce que 'o 12 mars, des maximal s ont tenté d at taquer une troisième t'ois BlagoweCchenk. La plupart des 15(1 Japonais qui n'avaient pas réussi à se sauver ont été tués. *** Londres, 19 mars : On mande de Tokio au Times . — Le journal d'opposition Asahit exprime l'avis que M. Motono donnera probablement sa démission, vu qu'il n'est pas en mesure d'amener ses collègues à consentir à une intervention qu'il préconisait en novembre dernier, lorsqu'il voulait occuper Kharbine et Vladivostok. Lorsque fut conclue la paix séparée entre l'Allemagne et la Russie, M. Motono crut l'heure venue pour le Japon d'intervenir et chercha à se mettre d'accord avec les Alliés. M. Pichon y donna son plein consentement sans hésiter; en revanche, l'Angleterre et l'Italie, sans désapprouver la proposition de M. Motono, se montrèrent moins disposées à l'accepter. De fait, M. Motono a perdu contact avec l'Entente, de telle sorte que sa retraite est la seule issue possible. » Négociations de paix Berlin, 19 mars : Ou mande de Vienne au ,,Tii£liohe Riund-ochaui''^ au su^et de ia délimit Bion de l>i • rontière roumaine entre < ;zîr .ow-itz ©■ la Porào de fier, que le district do Chotin, «iaus la îijssarabie septentrionale, sera réuni •i la Bucovine do telle fa-on que les hau-teurs stratégiques qui dominent les passes vers La Roumanie se trouveront à l'intérieur lu territo re austro-hongrois. La frontière, derrière l'r d il, sera ramenée ans enviror.a de îioechteni et les passes de* la Tour Rouge, :c \ uika:i, de la Porta Orientais et de la Porte de Fer dans la partie occidentale de la Valachie, ainsi que la vil'le dla 'Puirn-Se-verin, seront réclamées par l'Autriobe-Iïon-grie pour assurer la libre navigation sur le Danube. D autre part, une commission, où seront représentés les Eta s danubiens, remplacera la ci-devant commission européenne pour régler les questions inii^resftant le delta lu fleuve- L'embouchure dite d Oczakow dev-viendra territoire roumain et la Bulgarie, par le fait que la Dohroudscha tout eutière lui est dévolue, prend rang parmi les Etats danul,i*ns. La Roumanie verra agrandir son territoire par l'englobement die trois districts de la Bessarabie sur la rive gauohe flu Danube, avec les villes de Reni, BoUgrad et Ismadl, et reçoit en outre un territoire as.?ez étendu sur l'autre rive de la Pru'tli. Em manière de compensation pour la dévolution de la Do. broudsoha qui lui est faite, la Bulgarie oonsient à céder à une société mi^te balgsu-ro-roumaine le chemin 'do fer Ozeriiawvyîa-Constantza. Do son oôté, la Turquie, so i-ternie nar les Puissances centrales, demande à la Bulgarie dô consentir à la re^'ification de la frontière tar^^bulgare le long du cours inférieur de la Moritea, notamment la ligne du chemin de fer An^inoi-vle-Pedea-gatchj cédée à la Bulgarie après les événements de 1915. JLa guerre navale Christiania, 19 mars : Le navire de guerre néerlandais ,,Her-fcog Hendrik" a été remorqué» hier à ^>er-gen par suite d'avarie aux machines. 11 %»:a réparé à Bergen. * « * Efci iin, 20 mars : L\,Economisé a publié le rapport annuel de l'Association des grands armateurs de Li ver pool sur les pertes infligées à la navigation britannique soit directement, par la pieRsion de la guerre des sous-marins, soit indirectement par la saisie e$ 1 administration des navires par l'Etat.On n'ignore pas en Allemagne que les affaires dirigées par les administrations publiques ne donnent pas toujours d'aussi bons r ésultats au point de vue économique que les entreprises exploitées par l'initiative privée. Le bilan des armements administrés depuis un an par la bureaucratie officielle marque, d'après le rapport en que» ion, un recul très important de toutes les importations. — Il y a, dit-il, des raisons p-Vemptoires de croire que la perte en capacité de transport dépasse notablement les pertes effectives en navires, et qu'elle est- due à la perte de temps dans les voyages." Aux 14 ]/2 millions de tonnes brut que la naviga.ion ennemie et la navigation neutre au service de l'ennemi ont perdues de. puis le début do la guerre ne se borne donc pas la perte-totale que la guerr®* de3 sous-marins a infligée à nos adversaires : il y faut ajouter en outre la diminution de la capacité de travail du tonnage moudâal due à la tutelle de l'Etat. o— — Les événements de Russie ODESSA L'occupation d'Odessa par les troupes allemandes a fait tomber aux mains de la Quadru-plice le port le plus important de la mer Noire. Nous ne nous attarderons pas à supputer la signification au point do vue économique que présente pour les Puissances toali'ées l'occupation de la capitale de la Russie méridionale ; les journaux nous apprendront bientôt le chiffre exact des millions de pouds de céréales entreposés dans la ville et qui vraisemblablement iront alléger sensiblement la crise économique en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Disons un mot de la ville môme. Les 600,000 habitants de cette grande ville moderne forment la plus belle agglomération cosmopolite qui se puisse rêver. Les Grands-Russiens y sont en infime minorité, et les Oukrainiens n'y figurent que pour mémoire. Par contre, la société internationale y est largement représentée, et parmi ies étrangers, les Indiens, les Grecs, les Arménien», les Allemands, les Italiens et les Français occupent la première place. Cette population cosmopolite se désintéresse complètement de la politique du jour et ne demande que de voir refleurir le commerce, qui faisait d'Odessa l'eldorado des boursicotiers de tout acabit. Tout fait prévoir qu'elle sera servie à souhait dans un avenir rapproché. Mais un autre problème se pose aujourd'hui. Détachée entièrement de la politique et des intérêts slaves, Odessa avait formé le projet de c>e constituer en république autonome, quitte à conclure plus tard un© alliance politique et économique avec sa voisine l'Oukraine. Peut-être bien que ce plan aurait été réalisé déjà, si les élément» radicaux n'avaient invoqué l'aide et la protection des matelots bolchevistes de la flot.e, ancrée dans le port, et n'avaient inauguré le règne de la terreur dans le but évident de rejeter la grande agglomération dans les -bras de la République russe. L'occupation de la ville par les troupes allemandes a mis fin à ces agissements, la jeune république autonome a vécu et Odessa sera englobée dans la République oukrainienne, dont elle deviendra la métropole commerciale, tout en consolidant singulièrement le nouvel Etat. On dit même que les équipages des navires de guerre russes ancrés dans le port ne rêvent que de P «ou-krainisation » do la flotte, ce qui meitrait du coup le vaste empire slave au nombre des puissances maritimes. Les voilà bien partis, ces bous Oukrainiens ! Quelles autres surprises l'imbroglio russe nous réserve-s-il encore ? Paa-is, 19 mars» : Le oorro-pondant à Pétrograd du ,,Petit Parisien-" aoinonce qu il n a pas nnkue » donna lecture du traité de Brest-Litovwfa. a.u Coagrès des soviets russes ita Moscou Ce traité, qui décide pour des siècles du sort de la liussie, a étw Ucà>pt^ sans difficulté et sans dibat^, après u brillants discours des dirigeants mo^imajisres. «** Par.s, 19 mars : Les journaux apprennent de Pétrograd que tous les membres de la famille lioma-aoff qui sont âgés de plus de 16 ans doivent sj présenter, endiéans les trois jours, devant la police. Paris, 19 mars : On mande de Pétrograd au ,,Petit Parisien' : La ,,Pravda" adresse de \ i s reiproch.s à M. W ils ou et jiiilx Etats-Unis à raison oe l'adresse d)e s. mpatliie arn ricaine qui a été envoyée au Congrès des soviets de Moscou. L'orgiaue bolchevts e qualifie AI. W i sou de représentant des mil'ioninaires et de phraseur; il d'it que le Japon et l'Amérique ont un m.'me programme, qui est de déchirer la Kussie. *** Paris, 19 mars : Le ,,Matin" appreud de New-York que l'équipage du va{>eur russe ,,Omsk", ancre dans le port de Norfolk, s'esi, mutine sous prétexte qu'il lui faut un capitaine boLche-viste. Les mutins ont été arrêtés et seront déportas. $ * Pétrograd, 19 mars : Les soldai s de la garnison de Pétrograd, qui ont refusé de s'enrôlea* dans la Gard© Rouge, ont été désarmés. *** Francfort-sur-Le-Mein, 18 mars : On mande de Stockholm à la „ Gazette de Francfort' : — Un comité central des Allemands de Russie a étA constitué à Pétrograd. Il comprend des délégués des commissions spéciales de la V olhynie, de Cherson, de la Bessarabie, du district de la Volga, du district du Don, de la Tauride, du Caucase et de la Sibérie. Le Comité réclame l'autonomie ainsi que la conservation des églises et des écoles et des propriétés privées ; en outre, une indemnité eu faveur des Allemands ohassés sous l'ancien régime. Un grand nombre d'Allemands travaillent °n ce moment à PêtrogTad dans ies ateliers et le3 usines de la ville. Les 7(>,000 Allemands résidant dans le sud de la Bessarabie et qui y possèdent 400,000 déciatines de terrains, estèrent qu;on constituera un Etat autonome de la Bessarabie, qui, protégé par l'Allemagne, aurait un bel avenir économique devant lui." *** Berlin, 19 mars : il De la ,,Gazette de Vosgv : — Le Conseil régioraal de la Lj&hufltnie se réunit aujourd'hui; il a l'intention de nommer cinq délégués qui partiront prochainement pour Berlin et y apposeront la situation au chancelier de 1 Empire. ■4 ♦ + Londres, 19 mars • On mande de Pétrograd à l'Agence Reuter: — Il est établi que les Rus es ont leutà 1 l'incendier Odessa avant d'évacuer la vilile. IjQ, rapide marche en avant des troupes allemandes les a empêchés de mettre leur projet à exécution. *** Londres, 10 mars : On transmet) de Pétrograd à l'Agence Reuter une dépêche de Rosî<>rf -sur-Ie-Don annonçant la prise cta oette ville par trois mille prisonniers de guerre autrichiens et aile'-mands* * * Rome, 19 mars : D après une dép'ohe de Wasa, l'offensive du général Manntrheim est en plein développement. Une attaque gén raie a été dé-clnnchée contre Hammersf'rs et Bjorne-borg. La place d'armes d'Ôrixvesi, située dans le voisinage immédiat d'Hainmerfîfois, a 6fcé pri-^e par un mouvement tournant. Par le fait, tonte la Garde Rouge q^ i se (rouvait près de Vilouponsa a été coupée. La chute imminente d'flammcrsfors, de P.jorneborg, ainsi que de plusieurs autres points stratégiques importants a rendu la situation intenable pour la Garde Bouge. EN ITALIE Dugano, 18 mars : MM. Orlando, Bissolati et le génial Giar-diiuo, représentant l'Italie au Conseil supe» netur de guerre de Versailles, ai, si que-il. Cre-Jpi, commissaire de I aiimenfiatio;• , sont arrivés hier à Turin.-Al. Orla.ido s est immédiatement et longuement entretenu avec le géuéraliijsime Diuz. Dans les mi iotu politiques de Rome, on attend fiévreusement de3 renseignements sur les délibérations qui ont eu lioa. M. Orlando arrivera sans d^.ne ce soir encore A Rome et rendra compte demain, au Conseil drs ministres, du. résultat de la conférence interalliée. M. Sonnino assistera au Conseil, qjuoiqu'il garde en ce moment la chambre. *** Berlin, 19 mars : La „ Gazette de Voss" apprend de Gk-nèvo que des Anglais ont acquis à Gênes l'Hôtel Miramar poux le transformer en casino | pour officiers. Do même, une grande fa- brique de Bussala a été aménagée par lof Anglais pour servir de base à leur ravitad lemeut. Sans se soucier autrement de la pro testanion du gouvernement italien, les An glais ont raccordé cette fabrique au réseai ferré, faisant abattre nombre de propriété! privées sans accord préalable avec les pro priétaires. On dit que les relation» entr< l'Italie et l'Angleterre sont devenues assea tendues par le fait de ce sans-gâna éton nant. •** Berne, 19 mars : On mande de Rome que le dMai db sous cription au cinquième emprunt de giuerro ita. lien a de nouveau été prolongé jusqu'au mois de mai. •** Lugano, 18 mars : Les journaux de Rome font grand état de certains bruits de paix qui ont couru ces derniers jours avec persistance dans le public. La Tribune note que l'on a été jusqu'à dire que des négociations de paix étaient engagées, et ajoute s — Jamais ces racontars n'ont été plus tendancieux qu'en ce moment où l'unique et vraie vérité est la nécessité de continuer la guerre. Parler d€ paix est une trahison dont se rendent coupable? ceux-là même qui s'abandonnent inconsciemmenl à l'espoir de la voir Se conclure. » La Tribuna signale la propagande pacifiste qui se fait en ce moment à la fois à Milan, è Naples et dans diverses autres villes et conjure le gouvernement d'y mettre bon ordre. L*ld.ta Nationale dit que c'est une reprise d€ la propagande criminelle que s'est faite après l'écroulement de Karfreit : — On recommence à envpoisonner l'opinion pu blique de la même manière. A Florence, des appels à la paix sont distribués dans les maison* et les magasins en même temps que de faux bruits de paix répandus dans les quartiers populeux d< Naples. A la veille de la formidable offensive que prâ -are l'ennemi, on cherche à faire croire que l'armée italienne est sur le point de renoncer à se défendre et que la seule planche de salut poui le pays est d'accepter les propositions ennemies Par cette manœuvre scéléra e, l'ennemi cherche à décourager chez nous l'opinion publique. C'est au gouvernement d'y opposer des mesures sévères. 1 DEPECHES DIVERSES Paris, 19 mars : MM.. Clemenceau et Bissolati ont déclar' aux représentants du „Alabin>" et du „Petit Parisien" que, sur plus d un point, la Co .-fèrenpe de Londres n'a pas roussi à s* met .re d accord ; le règlement de ces ques iions dépendra do nouvelles négo-iaferons. *** Lyon, 19 mars : Le ,,Progrès" de Lyon apprend que M Pichon est r.umbé malade aus* tjt après sa rentrée de "Londres et doit garder la chambre.Berne, 19 mars : Le ,, Borner Tageblatfc" apprend qu'une panique snit à Paris, où 1 on craint de nouvelles attaques aériennes. Le chitïre d<. 1,500 blessés avoué par la presse lors de l'attaque de ces derniers jours re>te loin eai dessous de la vérité. Des centaines de per sonnes auraient été tuées dans ia station d Métro où s'est produite la panique. Plus de 20,<Kii0 habitants ont eu des dégâts à' enre» gister. *** Paris, 19 mars : Les dommages occasionnés par l'explosion du dépôt de munitions de La Cour a eu ve s'élèvent à plus de 10 millions de francs, indépendamment de la valeur des obus. **» Londres, 19 mars : La ce isure a autorisé 1< s journaux anglais à annoncer que l s troupes cantonnée? en Irlande on t été port.js à 86,OOo hommes I.rôs voyages e;: Irlande sont toujours soumis à des restrictions. *** Londres, 19 mars : On mande ae Limmerck au „Daâly News'* : — La tension entre soldats et civile a amené, durant deux soirées, des collisions sanglantes; une cinquantaine de personnes ont été plus ou moins grièvement blessées Les habilants sont surexcit's et le m'.ire a énergifjuement protesté à Dublin. *** Berlin, 18 mars : Le correspondant à Berlin du journal ,,Myalzoraâ Usza", de Budapest, prétend (ju il est au moins prématuré d annoncer, comme vient de le faire l'Amen oe Reuter, que M. Joffe a été nommé ambassadeur de Russie en Allemagne. Auoune information n'est parvenue à ce sujet à Berlin jusqu'à présent. D'autre part, le gouvernement allemand n'a pas encore désigné La personnalité qui occupera le poste d'ambassadeur & Allemagne en Russie ; aians doute re s'agirait-il. que d'une nomination provisoire pour le moment. *** Madrid, 19 mars : La réouveirture du Parlement a en lieu aujourd'hui par un discours du trône. Le roi Alphonse XIII se félicite des bonnes relations que l'Espagne entretient avec tous les peuples et déclare que, conformément, au voou du pays, son gouvernement est d eidé à observer strictement la neutralité. 11 annonce, d'autre part, l'intention du gouvernement de renforcer sensiblement les force" de terre et do mer ^ le dépôt prochain de projets concernant 1 Amnistie ptour les délits poli i jues et sociaux, l'extension du r'seau ferr-, l'approvisionnement du pays en charbon, l'amélioration des ports et la création de nouvolles lignes de navigation. Les res-soruces financières nécessaire à l'exécution de ces projets seront fournies par un emprunt do manière à retenir au pfl(ys les capitaux et la main-d'œuvre. OPINIONS ET COMMENTAIRES La paix avec la Roumanie . Du Belgische Kurier t — La conclusion de la paix avec la Roumanie est de nature à améliorer singulièrement Ja situation économique de l'Allemagne. Après l'Oukraine, dénommée à juste titre le grenier d'abondance de la Russie, la Roumanie... Que reste-t-il encore du blocus de l'Allemagne ? Déjà, au cours de la guerre, la Roumanie a joué un grand rôle dans le ravitaillement des armées allemandes et on estime que, de décembre 1916 jusqu'au 1er janvier 1918, les exportations de céréales et d'aliments pour le bétail ont atteint 11/2 million de tonnes. Il est à prévoir que les prochaines récoltes le matériel humain étant devenu disponihle par suite de la démobilisation de l'armée, mettront la Roumanie en mesure de satisfaire aux exigences économiques de l'Autriche et de l'Allemagne. La terre roumaine, d'une fertilité exceptionnelle, ne produit pas, que du blé et du maïs ; on y rencontre des cultures étendues de seigle, d'avoine, .d'orge, aussi-bien que de haricots, de pois, de pommes de terre, de betteraves, de tabac, de lin et de chanvre, dont la plus grande partie est destinée à l'exportation. Il est a présumer que, sous l'impulsion allemande, l'industrie sucrière y prendra un essor considérable, de môme que la culture de la vigne et de la pomme roumaine, 1 qui avaient été quelque peu négligées jusqu'à présent. Et non seulement la Roumanie agricole, mais l'industrie du pays va prendre, sous les auspices du protectorat indirect exercé sur lui, un déve-( loppement qui sera de nature à étonner te | monde. Il en est particulièrement ainsi de l'in-! dustrie pétrolière, qui, grâce aux capitaux allemands, va entrer dans la phase d'une production û outrance. C'est, a ne pas en douter, l'Allemagne qui fournira à la Roumanie les installations pétrolières et les machines qui auront été détruites par la guerre, et par ce fait l'Allemagne sera à même de mettre la main sur cette industrie, susceptible d'une grande extension. D'autre part, la Roumanie aura un besoin grandissant de machmes agricoles, de charrues, de locomobiles de semeuses, d'installations de minoteries, de batteuses de blé, etc., et c'est encore l'Allemagne nui accaparera la part du lion de ces fournitures Aussi bien qu'en Oukraine, l'échange de produits fahr.qués va prendre en Roumanie un essor imprévu, de nature à consolider singulièrement la position économique de l'Allemagne, sans parler des matières premières que ces deux pays exporteront vers l'Allemagne. Voilà une des conséquences de la conclusion ae la paix, qui en comporte bien d'autres au point de vue industriel et commercial, et que l'Allemagne peut inscrire à son actif comme un bulletin de victoire. Quelle que soit l'issue de la lutte à l'Ouest, il sera difficile de lui ravir ces avantages. » M. Marghiloman De la Reichpost : r — M. Marghiloman est l'un des hommes les plus respectés de la Roumanie. Malgré les dures épreuves traversées par sa patrie, il est resté lidèle à ses principes. Leader du parti conservateur, il était l'adversaire résolu de la guerre et partisan d'une alliance avec les Puissances centrales. Son nom constitue donc une meilleure garantie que le traité le. plus solennel. La paix avec la Roumanie, conclue par l'entremise de \1. Marghiloman, pourra être considérée comme une véritable paix par compromis. Aussi les Cabinets de Londres et de Paris doivent-ils abandonner tout espoir de voir échouer les négociations en Orient. Tout fait prévoir que les relations qui vont s'établir à l'Est et au Sud-Est de l'Europe seront de nature à consolider ia situation politique des Etats intéressés, de te.le manière que l'Angleterre et la France devront désormais renoncer a une tentative de désagrégation semblable à ceile qui leur a réussi dans .e passé. L'expérience jjcquise a définitivement ouvert les yeux à la Roumanie et opéré son rapprochement vers les Puissances centrales. » La (Lotie russe Du Daiïy Chrontcle : — Les maximalisles concentrent la flotte de la mer Noire pour la livrer à l'ennemi, qui la prendra sans aucun doute sous sa protection, ce gui constitue un nouveau danger pour les Alliés. Ainsi renforcée, ta ilotte des Puissances centra.es peut sortir des Dardanebes et menacer gravement les opérations britanniques en Palestine. Cent mille tonnes de jauge française, anglaise, italienne et roumaine se trouvent en ce moment dans le port d Odessa. D'autre part, on estime que* le butin tombé jusqu'à présent entre les mains des Allemands en Russie représente une vaieur de 11) milliards de francs. » Il vient de se former un Comité de défense de la Wallonie qui nuuià demande l'insertion d'un appel adressé par lui en ces termes : AU FtUPLE OE WALLONIE SaXus Populi Suprerria Lexl Les soussignés, Wallons probes et libres, pleinement coscients de leurs devons et de leurs res-ponsabi.ités,Cons.dérant : 1" Que les Wallons, dont les ancêtres ont pris une part prépondérante à la formation et à l'organisation de la Belgique, ont toujours affirmé leur ferme volonté de maintenir cet Etat ; 2° Que les belligérants de l'une et de l'autre partie sont unanimement d'accord pour reconnaître à ia Belgique le droit à la v.e dans la grande famille des nations ; Considérant en outre : 1° Que les belligérants sont également d'accord pour proclamer le droit des nationalités de disposer d'elles-mêmes; 2" Qu'avant la guerre la question des langues et des races dominait la vie politique intérieure de ia Belgique et avait compromis la bonne entente entre ses deux peuples ; 3" Que, pendant l'occupation, des événements importants se sont produits en Flandre, prouvant que le régime unita.re avait fait son temps et qu'il serait désastreux de vouloir le rétablir ; 4* Que l'umiication des Belges en une seule race serait une entreprise peu souhaitable et du reste irréalisable, tandis que leur unification politique fut un ieurre ; 5* Que, par contre, l'entente loyale et cordiale des deux races nationales, sous le régime de leur égalité politique, reste dans les vœux de la Wallonie et de la Flandre, également convaincues que « l'Union fait ia Force » ; Considérant enfin : 1* Que l'Dpinion mondiale réclame l'internationalisation de la question des races et des nationalités, et que les Flamands déjà ont compris la nécessité de tenir compte, à leur profit, de cette position de la question ; 2* Que du reste la séparation administrative actuelle crée une situation de fait dont les Wallons ont le dreftt et le devoir d'évaluer la capitale importance ; 3* Que l'attitude prise pendant la guerre par le peuple llamand impose à la Wallonie une tâche de défense contre la prédominance ilamande ; 4* Qu'en outre la Wallonie doit s'opposer a toute prétention éventuelle de l'un ou l'autre belligérant a régler à son avantage les destinées de ta Patrie ; Proclament en leur nom et au nom de tous ceux qui voudront se joindre à eux : I. La Wallonie, en gardant obstinément le silence durant cette période troublée, risque de perdre la force morale qui lui sera indispensable pour fa;re entendre, sa volonté par la grande voix de tout son peuple, à l'heure suprême où son avenir se décidera ; II. Les Wallons doivent, dès à présent, se préparer à défendre ies intérêts de leur race et prendre toutes mesures utdes a la sauvegarde des caractéristiques de leur civilisation ; III. Il y a lieu de créer, dans ce but, un «Comité de défense de la Wallonie » dont les soussignés sont tes premiers adhérents ; IV. Ce Comité, comme premier acte, rappelle solennellement à la Wallonie tout entière l'article IX des statuts de 1' « Assemblée wallonne », votés à l'unanimité par cet organisme dans sa séance constitutive du 20 octobre 1912 : — L'Assemblée wallonne déclare sa ferme volonté de maintenir la nationalité beige. Versuadée que l'unité beige, basée sur la domination d'une race sur l'autre, serait impossible à conserver et à défendre, elle affirme que la Belgique ne peut j poursuivre ses destinées que par l'union des deux peuples qui la composent, union basée sur une indépendance réciproque et faite d'une entente loyale et cordiale. » Vive la Wallonie libre dans la Belgique indé- j pendante 1 Arille Carlier, avocat, membre de l'Assemblée : wallonne pour l'arrondissement de Charlerol ; Oscar Colson, membre de l'Assemblée wal- i lonne pour l'arrondissement de Liège ; Albert : Delvaux,-chef de division aux ministères wal- j Ions, Namur; Fr. Foulon, membre de l'Assemblée wallonne pour l'arrondissement de Tour- ! nal-Ath ; Pierre Fraikin, inspecteur de l'enseignement, Arlon ; Henri Henquinez, docteur de l'Université de Liège ; Georges Moulinas, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles ; Paul Rus-cart, homme de lettres; Pierre Van Ongeval, ancien instituteur. Le lv mars 1918. Communiquas Officiels Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 20 mars. — Ofiioiel de ce midi i Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armée3 du feld-m a réel îaJ priuoe héritier Rupprreoni dla Bavière et du prince héritier allemand : Entra la côte et le canal de La Ba^ôje, les opérations de reconnaissance ont continué activement. Ixi canonnade, après avoir diminué d'intensité 10 matin dans ces secteurs, est redievonuQ pitus violente 1/aprè©-midi. Sur le reste du front, les op.rations ne sont devenues ;icîives que daus la soirée au sud-ouest de Cambrai, entre l'Oise et l'Ailette, au nord ue Berry-au-Bac et sur certains points en Champagne. Ai-rnSe» du général von Ualhvitz e* <îu duc AlbreOht de Wurtemberg : Le duel d'artillerie a continué aveo violence près de Vettfcia. Le* tiens artilleries ont souvent dépensé de très fortes quantités de munirions pour se combattre. Au nord-est ^ de Bures, nous avons exécuté une opération n,ui nous a valu des prisonniers et de» mitrailleuses. L'ennemi a ' té très actif près du bois de Parruy. La canonnade, devenue plus vident© dôs l'aube, a continué presque sans interruption jusqu'au cropuftcule. L'artilLm;ie française a aussi été. active dans le3 secteurs de Blajnont et do BadonvilJer. Est. En Oukraine, le® troupes wnrtfjinber-geoiscs chargées dr purger de l'ennemi le chemin de fer conduisant d'Olwiopol vers le nord-est, ont dispers? d importantes bandes près de Nowo-U: rainJta. L'armistice avec la Roumanie, qui empirait le i9 mars conformément aux conventions, a été prorogé jusqu'au 22 mars à minuit. Rien do nouveau à sisrna'er sur Los autres théAtre» de guerre. î *** Berlin, 10 mars. — Officiel du soir î Sur le front à l'Ouest, la pluie a entravé les opérations. Dans le s "'teur situé au nord de Verdun et dans le bois de Parroy, la cauonnade est restée violente. *** Berlin, 20 mars. — Officiel : Sur le front septentrional nos sous-marins ont encore coulé 1& 000 tonnes brut, lin vapeur fortement chargé a été torpillé dans in convoi puissamment protvgé au largo ce la c.'ite anglaise. Un autre vapeur a coulé à [lie: la donation entendu© après lf» torpillage a fait penser qu'il était chargé de munitions. # * * Vienne, 19 mars. — Officiel de ce midi : Pa<5 d'événement important à signaler. ♦ » * Vienne, 20 mars. — Officiel de ce midi: Pas d'opération spéciale à signaler. L'armistice avec ia Roumanie a ttè prorogé jusqu'au 22 mars. * + * Consiantinople, 19 mars. — Officiel : Sur le front en Palestine, la canonnado est devenue extrêmement violente sur certains pointa des secteurs occidentaux. Communiqués des armtes alliées Paris, 19 mais. — Officiel tle 3 heures : Dans la région de Reims, eu fin de journée, un de nos d-'lâchement s i pénètre «tans les lignes ennemies sur mie profondeur d un kilomètre, détruit de nombreux abris occupés et ramené nesu prisonniers v'ors minuit, après une brusque prépara'ion d-artillerie, 1 ennemi a e^'^uté, au nord-est de -il-lery, un coup de ma.11 qui se* bris ftous nos feux. Sur la rive droite <.J.e la Me. se, violente lutte d'artillerie, en particulier da.is la région de la cote 344. Pas d'action d'infanterie. Kâ>n d important à signaler sur le reste du front. * * * Paru», 19 mars. — Officiel de 11 heures : Actions d'artiilerie assez vives s-ar la rive droite do la Aleuse» en Lorraine e,trO Bures et Badonviller et en quelques pciits do la Haute-Alsace. Journée calme sur le reste du front. ♦ * * Londres, 19 mars. — Officiel : Ce matin, un détachement ennemi a tenté d'atteindre notre ligne au nord-est d'Arnien-tières; il a été re[K>ussé aveo pertes. Dans le secteur dt ¥ près, l artillerie allemande continue à bombarder ie terrain situé a l'avant de nos positions aussi bieu que celui situé à I arrière. Les batteries ennemies ont aussii <-té actives aiu sud-est do Cambrai, à proximité do Vermèlles &t sur un certain nombre de points entre 0 canal de La Basse® et Araientières. Des coups de main exécutés par nos troupes la nuit dernière vers Villers-Guis-lain, La Vacquorie et Bois-Grenier nous ont permis de faire un certain nombre do prisonniers. » Les Portugais , ont ramené des prisonniers et deux mitrailleuses & la suite du raid sur les tranchées ennemies à l'est do Neuve-Chapelle. Trois* tentatives de coups de main effeo-tHiées cetitie unit par l'ennemi vers Heuiv baix et Bois-Grenier ont éohoué avec dea pertes pour les assaillants. * » ♦ Rome, i9 mars. — Officiel : Canonnades intermittentes et peu violiom-tes tout le lon<ç du front de montagne; elle® ont été plus intenses dans le secteur compris entre Zen sou et la mer. Dans le sco-teur de la vallée de Dobriadane, duels d'artillerie. Dans la Vaitelina et à l'est de Garde, nos postes avancés ont dispersé des patroui|!leis ennemies. Dana la vîilk'e de l'Ornière, nous avons fait quelques prisoi> nier s. <; Aujourdihui, sept avions ennemis ont été abattus au oours de combats aériens, dont deux par nos aviateurs dans la vallée de Lagarina, deux par des aviateurs français sur le haut plateau d'Asiago «et trois par des aviateurs britanniques à l'est de la Piave. La nuit, un de nos dirigeables a énergiquement bombardé les installations de chemin de fer de l'ennemi dans la vallée lie uo/joiuiQ. iiw>gnrari ~ " 177 11 MTiTT "ï' 'W —■■ 111 II WÎÊ PETITES NOUVELLES LA MELANCOLIE DE VEX-TSAh D'après des nouvelles de Tomsk, l'ex-Tsar est, depuis quelques semaines, en proie à une noire mélancolie. Il refuse de quitter sa chambre, où 12 prie et pleure des heures durant devant les icônes. Il ne veut pas prendre les médicaments que lui prescrit le médecin qui lui a été envoyé par les commissaires du peuple. Il ne veut même voir ses enfants que pendant quelques minutes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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