La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 17 Januar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9s1kh0gb2p/
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Dimanche 17 Janvier 1915 TSt° 72 Dimanche 17 Janvier 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 5, Hue Montague-<fe-SïoH, S, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 13 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 10 CENTIMES !L» petite ligne . ï .» . j, .» m .tt. 0.40 Réclame ayant les annonces > î « ^ , 1 *00 Corps du journal , .. ; . ,s « a.00 Nécrologie .. i .? .3 i » 4 -î 2.00 LA GUERRE 167m* jour d© guerre T ^ combats an nord et nord-est de^ Soissons onit redoublé de violence. L'action s'est developpee sur tonte l'étendue du haut plateau de Vregny, qui s'é-teid entre deux ruisseaux parallèles qui vont un peu ©lus loin se jeter dans l'Aisne. Vers l'ouest vous trouverez sur la carte le village de Cuffies, situé à gauche du chemin de fer et de la route vers Laon, et sur la pente sud' du plateau les villages de Bucyr lé-Long, Le Moncel et Sainte-Marguerite; enfin, à Bon extrémité à l'est, le village de Missy-sur-Aisne, distant de six kilomètres de Vailly, qui est la première localité notable depuis plusieurs mois occupée ' par les Allemands strr l'Aisne à l'est de Soissons. ■Le communiqué de Paris publié hier — celui de Ï5 heures — laissait les Français se maintenir à; l'ouest des hauteurs disputées, en reconnaissant? qu'ils avaient perdu un peu de terrain à l'est. Leur1 dépêche du même jouir — celle de 23 heures — signalait une contre-attaque à l'ouest entre Cuffies ét Crouy, mais qui n'avait point réussi à atteindre ce dernier village. Les nouvelles officielles de l'après-midi -du 14 se rapportant aux combats du 13, confirment le maintien des positions françaises autour de Crouy, mais signalent devant Vregny un recul. Ce mouvement s'explique par la nécessité de maintenir avec l'arrière les communications que mettait en péril une crue de l'Aisne qui a entraîné la destruction de plusieurs ponts. Résumant la situation, cette dépêche place les positions françaises au sud de la ligne Crouy-Missy, sut laTive gauche de la rivière, en soulignant le faitjî cpie plusieurs têtes de pont restent occupées sur la ; rive droite. D'après Berlin, dont le dernier communiqué daté; du 15 relate les événements de la veille, ceux-ci ont; amené dans la région l'évacuation par les Français, de la rive droite de l'Aisne; les Allemands annoncent avoir successivement occupé Cuffies, Crouy, Bucy-le-Long et Missy, après des combats dojit l'acharnement ressort des chiffres élevés de pertes qu'ils disent avoir infligées aux Français et qui oiit dû être certainement très lourdes des deux côtés. De la confrontation des documents officiels — il <st impossible de se le dissimuler — résulte l'impression d'un échec sérieux des Français. Cet échec toutefois, il faut se garder d'en exagérer la portée : il faut s'en garder d'autant plus que pour l'instant la tendance est visiblement à l'exagération. En fait, mises à part la situation spéciale de Sois-, sons et la question des communications ferrées signalée hier, c'est-à-dire au point de vue strictement géographique, les Français ont dû abandonner un espace d'environ 8 kilomètres de large et de 2 à 3 kilomètres de profondeur, constituant la bordure septentrionale de l'Aisne prise entre Soissons et Vailly. Si les prochains communiqués laissent les choses en l'état — ce qui est vraisemblable étant donné l'obstacle constitué par l'Aisne dans les conditions climiaté-riques actuelles — leur échec ne dépassera pas la portée d'un recul, notable sans doute, du front jde bataille de l'armée française, et ne constitue {tes One percée de ce front, ce qui serait autrement grave. *** Cette opinion est confirmée par le communiqué de Paris du 14, publié à 23 heures, qui nous parvient à l'instant. Après avoir exposé les faits et atténué certaines affirmations allemandes concernant les pert tes subies en hommes et en matériel, il reconnaît loyalement que l'adversaire a obtenu un avantage certain, mais dit que cet avantage, à raison des dispositions prises, restera sans influence sur la suite ■des opérations. Il convient de féliciter sans réserve l'état-major français de sa sincérité : elle ne pourrait offusquer en effet que les dangereux exaltés qui malgré toutes les déconvenues qu'elle a déjà provo- I iquées, sont restés partisans de la politique d'autruche.Sa franchise en tout cas, n'est pas faite pour déplaire à la majorité des lecteurs de ce journal, que cous avons, sans souci des sottes critiques, habitués à tenir impartialement compte du « pour et du contre » dans notre exposé journalier des faits de guerre : on sait en effet que nous n'avons jamais hésité, le cas échéant, à mettre sous leurs yeux — sans du-teste la faire nullement nôtre •— les thèses officielle^ en désaccord avec les idées généralement admiseé. Tant pis pour ceux qui n'aiment pas la vérité —: la vér;té toute nue — qui supporte, sûre qu'elle cst.d'en îriompher toujours, la discussion et la contradiction ! * * * L'intérêt prédominant qui s'attache aux opérations que nous venons d'exposer ne dispose guère à s'attarder aux autres engagements, d'importance moindre et de conséquences comparativement anodines, siirnalées sur le front dans l'Ouest. Bornons-cous donc à signaler l'intervention, derechef pratiquement démontrée, de nos vaillants soldats belges près de Stuyvekenskerke, au nord-ouest de Dix mude. * * » Sur le théâtre de la guerre dans l'Est, les Russes recommencent à faire preuve d'activité dans le sud de la Prusse Orientale. Il y annoncent l'occupation de diverses positions intéressantes à l'est de Rosog, localité située sur la route d'Otelsburg, au nord de Wittemburg, ainsi que des progrès dans la direction de Radzanowo, à 30 kilomètres au sud-ouest de Mlawa. Tirons-en cette conclusion, à savoir que de ce côté la percée de l'aile droite des Russes en territoire prussien est compensée par l'avance de l'aile droite allemande dans le nord de la Pologne, sans qu'aucun des adversaires arrive jusqu'ici à se tailler on avantage certain. Dans le secteur de la Bzura et de la Rawka, l'offensive des Allemands est toujours aussi violente que fréquente : les dépêches officielles de Berlin affir- / ment qu'elle leur permet de progresser lentement, mais Pétrograd déclare que toutes leurs attaques sont efficacement repoussées. Pour le surplus, le duel d'artillerie lourde des deux adversaires — dont tous deux s'attribuent l'avantage — qui s'est poursuivi sur les rives de la Dunajec, est le seul fait saillant fies dernières journées. Dans le Caucase, la situation commence à se préciser. Il est à supposer, pour ce qui est relatif aux Opérations à l'ouest de cette région, que les forces' turques qui se sont avancées jusqu'à Ardakhan et qui en ont ensuite été repoussées, ont réussi à rejoindre le gros des troupes ottomanes opérant dans la vallée de la Tscharuch et dont une partie inquiète Batoum. Aucun engagement n'a plus été signalé de oe côté. Aux environs d'Olty, sur la frontière, les Russes r combattent — avec succès dit la dépêche de Pétrograd — l'arrière-garde turque. Ils y sont aussi aux prises avec la principale armée ottomane dans le t Kara-Urgan, région située à la frontière sur la ligne 1 qui relie Kars à Erzeroum, et lui ont fait subir des pertes. Certaines indications évaluant la force numérique des Turcs à 100,000 hommes — oette évaluation nous paraît du reste exagérée — il est nécessaire d'attendre les prochains communiqués avant d'oser désigner celui des deux belligérants qui est en passe de prendre dans cette région l'avantage. En Persa fenfin, dans l'Azerbeidjan, où les Turcs qui viennent de la région du lac de Van se sont peu à peu avancés jusqu'aux abords d'Urmia en s'em-parant ensuite de l'important territoire situé autour du lac de ce nom jusqu'à Tâbris, les Russes expliquent aujourd'hui leur recul par un regroupement de leurs forces, que leurs plans stratégiques rendaient nécessaire et qui ne leur était pas, imposé par la près" sion de l'ennemi- — .«ifr- -—-X Le Bureau îotsraatlonaï ê la Paix à Bsrae Le Bureau international de la Paix à Berne a tenu, la semaine dernière, un© réunion extraordinaire &ous la présidence du sénateur belge M. Lafontaine. Etaiént prebemts les représentants du mouvement pacifiste, anglais, allemands, autrichiens, belges, hollandais, hongrois, itaLi-eais et suisses. Les délégués français se trouvaient -empêchés en raison de leur service militaire, mais s'étaient fait représ enter par des pacifistes belges et italiens. Les membres américains et suédois avaient choisi cLee Hollandais comme représentants. La réunionna rédigé à l'unanimité un appel à toutes lels organisations internationales existantes, les invitant à ne pas cesser die fonctionner malgré l'état de guerre. Elle a également adressé un appel aux intellectuels des divers pays beiIsKgérants, les invitant instamment à faire<l'impossible pour empêcher que s*accroisse encore la haine de© races par des polémiques do presse. Ils ont adressé atissi un appel aux associations pacifistes _ du monde entrer pour qu'elles maintiennent leur activité, afin qu'au moment propice ellec puissent travailler le plit9 énergiquement possible l'opinion publique en vue d/aa-river a conclure une paix qui porte en elle des gage9 de durée, c'est-à-dire : arbitrage obligatoire, limitation internationale des armements, intervention plus important© des délégués du peuple dans la politique étrangère, pas d'annexion contre la volonté des peuples, égalité ato traitement pour tombes les na^ t-ionalibés dans la question des colonies, reconstitution des conférences de la paix. L© Bureau international de la Paix a donné son adhésion unanime à l'initiativ© prise par l'Association ■ « Vrede door Recht » tendant à la fondation d'un comité central néerlandais contre la guerre. Dans une lettre adressée aux diverses associations de la paix af- , filiées, il a suggéré l'idée que dans chaque pays^ cet exemple néerlandais soit suivi, et que les associations cherchent sans trêve à affilier tous ceux, sans distinction d'opinions politiques ou religieuses, qui poursuivent l'idéal d'un© paix durable. tremblement de terre feome, 14 janvier. — D'après les nouvelles arrivées jqbqu'à présent, San Pau-lina, Paterao, Cerchio, Callar- < rjelo, Pescina et le gmnd village die San Benedetto-, ; ^pursi ont été en grande partie détruits. Avezzano est un immense monceau de ruines et offre un aspect terrible, j XjLius ces ruines d'immenses blocs de décombres rendent difficiles tout sauvetage. Les soldats les carabiniers et les fonctionnaires de la ville ont organisé les premiers À secours. On en attend d'autres ainsi que d!es divisions h sanitaires. On confirme que le nombre des survivants à { Avezzano ne dépassera pas 10 0/0. Les trains allant 2 d'Avezanno à Tivoli amènent continuellement des bles- { ses, dont un grand nombre 'Son/b transportés à -l'hôpital < de Tivoli. Les survivants df Avezanno et de ficurcola donnent dles descriptions émouvantes de l'horrible malheur qui les frappe». J * * * Milan, 14 janvier. —; L'envoyé spécial dui « Cornière ciella Sera » dit que 1"impression de la catastrophe à Avezzano est terrible. On ne retrouve plus la rue allant ( de la gare en ville. Partout on se heurt© à des cadavres, T tombés dians la position où la mort le© a surpris. Des ^ cinquante élèves d'une école supérieur© de jeunes filles deux seulement ont été sauvées. D'après la « Stampa », les localités do Silano et de Pescina et quelque® autres i plus patdtes dans la province d'Aquila ont été complète- ] ment détruites. Des centaines d'hommes sont ensevelis sous les décombres. l * * * 1 Rome, 14 janvier. — On mande d'Avezzano au « Mes- < saggero t> que quelques centaines des survivants bivouaquent autour d'un feu sur la place. Ils semblent avoir perdu la notion de la -réalité des choses -et ne sont pas à même d'apprécier leur malheur ni mémo de dire un -seul ■ mot. Ils ont passé la nuit à la belle étoile et le froid était * rigoureux. De dessous les décombres on entend des gémissements et des appels au secours déchirants. Le député Sipari télégraphie au « Messagero » qu'en violence et en étendue le malheur dépasse celui de Messine.* * *. Sora, 14 janvier. — Oe matin à 8 heures 14 on a ressenti une nouvelle secousse. La population prise d© panique, c'est précipité© en criant hors «des maisons. La ville est presque entièrement détruite. Les deux tiers des maisons se sont écroulées, les autres sont endommagées au point qu'on devra les abattre. En s'écroulant le ] palazzo K-ossi a enseveli 20 ouvriers. * * * : Rome, 14 janvier. — Le Conseil des ministres a pris £ les mesures nécessaires pour organiser les secours dans i le régions affectées par le tremblement de terre. L'exé- < cution de ces mesures sera confiée à un commissaire c cirffl et à diverses organisations spéciales dans les dis- c tricts de Sora et d'Avezzano. S M- ; LES FAITS DU JOUR ! /A partir d'aujourd'hui circulera tous lee jours, entre Rotterdam et la frontière belge, un trazuA>éeLLl qui t transportera des vivres à destination de Liège. < A la suite de l'évasion de «ept officiers anglais qui Jf étaient prisonniers à tkominguae& Hollande, tous les f- pfficiers anglais, i l'exception de quelques-unes d'entre c feux, ont été transportés patr train spécial à Bodegrawcn. j -1 Les aold'ats internés à Groeaingus étasit toujours fort surexcités, les Hollandais se sont vu obligés de rcafor- cer la surveillance du camp. c ^P'trtrjan.vier à oe~jour, 63 mines flottantes loat reflué» * echouer sur les côtes hollasadaisee ou y ont été çepê- * chées alors qu'elles flottaient à la déa-iVew * î Au début de la guerre actuelle le gouvernement suédois avait inte-rdri: l'exportation du matériel de guerre. H vient d'étendre cette mesure en prohibant le transit d& ce matériel à travers la Suède. Les vapeurs suédois Car ma et Annagreta qui ont quitté i; Angleterre en"cCestir ition de ports suédois v-ers La mi-décembre ne sont pas encore arrivés à leurs ports d'attache. On craint qu'ils ne se soient ^ tou chant une mine. Le Carma avait à bord 16 hommes d'éqtrip!Tg€r<îfrTAnna-Greta. 20. —i Le gouvernement américain fait construire- une importante station de télégraphie sans fil à. Caïnreto sur le canal de Panauia. Cette etatîon s'appellera Darien-radicetation/EUè "comprend-a trois tours d'une hauteur de 180 mètres, dont les fondations sont établies à 350 mètres^ au-dessus du niveau d© la mer. Son rayon d'action s'étendra à environ 5,000 kilom. et elle pourra communiquer avec Arlington (près de Washington), avec San Francisco, avec la ville chilienne de Valdivia et avec Buenos-Ayrcs. Lundi dernier C6t arrivé à Copenhague le premier navire de la nouvelle ligne d© navigation reliant le Danemark au Brésil. Sa cargaison consistait en 24,000 sacs de café d© Santos et 9,000 sacs de Rio de Janeiro. Une dépêche de Lisbonne annonce que l'expédition qui a quitté le Portugal il y a quelques semaines "pour s© rendre dans l'Angola est arrivée à destination sans encombre. Des nouvelles"du Congo rapportent que l'action énergique des troupes portugaises a eu pour conséquence la soumission d'un grand nombre uinsurgés du district do San Salvador. D'après une dépêche de Washington, la situation au Mexique devient de pli:S en plus inextricable. Las généraux Garranza et Villa se combattent avec achame-nent. Les généraux Villa et Zapata sont sur le point l'en venir aux^ mains, tandis qu'a l'arrière-plan la Con-rention militaire vient de réelire un président, pure-nent de forme, que personne ne suit. Toutefois, les Etats-Unis s©^ préoccupent tron de la guerre européenne pour qu'une intervention de leur part au Mexique soit i prévoir. ^ Le capitaine du vapeur norvégien Bergensf jord a déclaré qu'à 220 mille de Bergen il a dû s'arrêter par Drdre, bien qu'il suivît la route autorisée. Un croiseur anglais a arrêté à son bord 2 officiers suspects et 6 débardeurs allemands et a conduit Je vapeur à Kirkwall, malgré les protestations du capitaine. Profitant du temps nuageux, un taube a essayé de voder au-dessus de Belfort. Accuéilii par une forte ca- j nonnade et pourchassé par deux avions, il s'est enfui ! 3ans la direction de la Suisse. Un avion allemand, survolant Béthune, a jeté deux j tombes sur la ville. Les projectiles sont tombés sur de ! terrain de ma-aceuvrio <5air© da victimes. Poui-suivi par des aviateurs français, le taube a regagné ses lignes à toute vitesse. Les chevaux blancs sont, à présent, sacrement ex-ïlus de'1'arnrée française, comme étant visibles d© trop oin TTêur couleur " leur vaut d'être bien tranquilles et ie jouer le rôle de tire-au-flanc (ou plutôt au bat-flanc). Plusieurs fois}> depuis le début de la guerre, on a fait les essais de teinture, mais un seul produit donna des -ésultats, un seul résistait à -la pluie. On peignit donc /ingt-quatre chevaux blancs d'artillerie, et la batterie ï laquelle on les affecta manœuvra par monts et par /aux. Hélas ! quand elle rentra au quartier, les chevaux, >ous l'effet de la sueur, étaient devenus vert pomme ! Suivant une information dtf-c Central News » datée ie Bombay; les troupes anglaises ont livré bataille daps e Beloucnistan à une troupe d'indigènes bien àrmS. _ies Anglais ont eu six morts. Cet incident n'a aucuiAi mportanc© politique. -Uiprès un télégramme de Bucarest au « Secolo », leî | lussesJ»pnt sur le point d'eubrer dans la région des Sej^f, ont rassemblé dans ce but une armée <[<■ £5,000 hommes et 40 canons dans le défilé da_ Rets^a-ioSch_. Les Hongrois ont de learr côté dirigé vers ibet ::ndrôTFïoutes leurs forces disponibles pour défendrâ le Effilé. Deux cents rescapés des croiseurs allemands Gneôse-uau et Nurnberg sont arrivés aujourd'hui en Angleterre. L"Amirauté anglaise fait aménager un grand nombre Le® navire» ennemis qui ont été -saisis, en vue do poiv oir les employer au cabotage et spécialement d© leur aire transporter du charbon à Londres. A l'occasion du nouvel an russe, le Roi d'Angleterre . nommé De grand duc Nicolas grand-croix de l'Odre du îain. Le général Janocskowitch, 1© chef de l'état-major gé-téral Danilow, le chef de l'armée du nord Roïski et e clief d© l'armée du sud Iwanof ont été nommés grand-roix de l'Ordre des SS. Michel et Georges. Les autorités euisseG ont fait saisir un numéro du : Matin » de Paris où était publiée un© photographie ugéo injurieuse pour les princes et les généraux alle-oands.L© « Daily Mail » apprend qu'un oertain nomlbre lie ville» françaises, par suite du manque de monnaie livisioonaire, émettent des. billets,.de 25 centimes'. Le naire d'Epernay a envoyé un de ces "billets au journal ondonien avec prière d'en parler, dans l'espoir que Les collectionneurs achèteront ces billets et procu-©ront ainsi d© l'argent aux municipalités qui en man-lueait.» parle d'un eéiieux conflit surgi dans 9 Torkshire entre les dirigeants. des charbonnages et e?aa33 ouvnçsrs. Le syndicat des mineurs de ce district ïvs3lfT3Tganisé un jeferendum auprès de ses membres ,ur la question de savoir si, dans le ca3 où un refus se-ait opposé à ses exigences, la grèv© devait être décrétée. On n© 6ait ei 1© voto donnera la majorité des [eux tiers nécessaire, mais il serait désolant que le onflit, qui a trait uniquement au minimum d© ea-aire, n© pût être régie par un arbitrage. On croit bailleurs qn» le gou/vernement interviendra, les charbonnages <du Yorlcs/hir© fournissant le combustible aux irmee qui fabriquent -les uniformes Irh-nK pour l-'ar-aée._ Le « Stockholm Dagsblad n annonee que l'inter^dîc-ion d'exportation du matériel d© guerre, en vigueur Lepuis 1© début de la guerre, va être appliqué par dé-iret du gouvernement aux marchandises qui, tra.ns-»ortées par les lignes étrangère®, étaient indiquées OTKDe «ai transit immédiat pour l'étranger on dont la i««fcân>ation définit-ire verts l'étranger recaort des con-;ai£«cmenta.On télégraphie de Washington aux journaux anglais [ut la commission de la Marin» a adopté un programme aval «avamt le>quri il eera» construit tous les ans 2 croi-eoirs, 6 torpilleairs et 17 •oars-marins. L® goirrcroemenrb laérioain demandera *pus p«i au Ckmgrès de roter u&d * eo oe seeas» * COMMUNIQUÉS OFFICIELS Ccmmuniqués ailsmands Berlin, 15 janvier (Ofiuiel de et midi) : - Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Devant Wes-tende se sont montrés hier quelques torpilleurs et petites embarcations qui se sont approchés de la côte jusqu'à environ 14 kilomètres. Les attaques françaises des deux côtés de Notre-Dame de Lorette, au nord-ouest d'Arras, ont été repoussées par nos troupes. Nous avons reperdu hier une tranchée prise à l'ennemi il y a huit jours près d'Ecurie, au nord d'Arras, et occupée par une partie d'une de nos compagnies. Les combats à cet endroit continuent aujourd'hui. Au nord et au nord-est de Soissoas, la rive nord de l'Aisne a été définitivement évacuée par les Français. Les troupes allemandes ont conquis par des attaques ininterrompues les localités de Cuffies, de Crouy, de Bussy-le-Long, de Missy et les hameaux de Vauxrot et de Verria. Notre butin pour les combats d'hier au nord de Soissons atteint en chiffre rond 5,200 prisonniers, 14 canons, des mitrailleuses et plusieurs canons-revol-vers. Les Français ont suhi de fortes pertes ; de quatre à cinq mille de leurs morts ont été trouvés sur le champ de bataille. Leur retraite au sud de l'Aisne s'est effectuée sous le feu de notre artillerie lourde. Les attaques ennemies au nord de Verdun, près de Consenvoye, ont échoué. Plusieurs attaques contre nos positions près d'Ailly, au sud-est de Saint-Mi-hiel, ont été repoussées par des contre-attaques avec de fortes pertes pour l'ennemi, après que celui-ci s'était, par endroits, avancé jusque dans nos premières tranchées. Dans le dernier combat de nuit, nos troupes ont conquis les positions ennemies, mais celles-ci, après le rétablissement de nos propres positions, ont été abandonnées volontairement et sans combat pendant la nuit. Une attaque peu importante près de Mesniel, au nord de Saint-Mihiel, a été repoussée par nos troupes.Pour le surplus, il n'y a eu dans les Vosges que des combats d'artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est. — Pas de changement en Prusse orientale ni au nord do la Pologne. Les attaques en Pologne, à l'ouest de la Vistuîc, font de lents progrès. A l'occasion de la conquête d'un point d'appui au nord-est de Rawa, £>00 Ru^es sont restés prisonnier? entre nos mains; nous avons pris 3 mitrailleuses. De violentes attaques et contre-attaques ont été repoussées avec de fortes pertes pour les Russes. *** Berlin, 10 janvier (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Dans la contrée de Nieuport, il n'y a eu que des combats d'artillerie. Des attaques ennemies sur nos positions au nord-ouest d'Arras ont été refoulées. Dans une contre-attaque, nos troupes ont conquis deux tranchées et ont fait prisonnières les troupes occupantes. Le^ameau de La Boisselle, au nord-est d'Albert^ souvent cité en ces derniers temps, a été complète: -, fnent détruit hier et évacué par les Français. . Au nord-est de Soissons, le calme a prévalu. Le feombre des canons français!' pris dans les combats' '%lu 12. au 14 janvier s'est él«vé à 35. ji De petits combats avantkgéux pour nous ont eu, ■lieu dans l'Argonneet dans la forêt de Consenvoyeï qfe nord de Verdun. '\ne attaque sur Ailly, au sud-est de Saint-Mihiel, s'e» brisée contre notre feu. Rien d'important dans les Vosges. La situation y est inchangée, le temps pluvieux et brumeux ayant rendu impossible toute opération* * * * Vienne, 15 janvier (Officiel) : Tandis qu'au front dans la Pologne russe il n'y a que par endroits des combats d'artillerie et de mitrailleuses, le 14 janvier un violent combat d'artillerie s'est poursuivi sur la Dunajec. Notre artillerie lourde a spécialement bien opéré. Elle a incendié un grand magasin de l'ennemi et a, après quelques salves, réduit au silence une batterie lourde de l'ennemi bien placée depuis plusieurs jours. Dans les Carpathes, tout est calme. La gelée, plus forte, influence l'activité des combattants. * * * Constantinople, 10 janvier (Officiel du grand quartier général) : Le sous-marin français Saphir a essayé de s'approcher de l'entrée des Dardanelles, mais il a été immédiatement coulé par notre artillerie. Une partie de l'équipage a été sauvé. Berlin, 16 janvier : La. pr&sfâs des pa>ys belligérante & prétendu que lee ■prisonniers de guerre en Allc-m-agnc -étaient mal traités en comparaison du traitement des prk-onmora de guerre ennemis. Une note du ministre ds la Guerre fran-çais répandue pajr Ha vas fi'est exprimée dans le mémo eotig. Au contraire^ en Allemagne l'avis prévaut Pouvcnt que les prisonniers die guea*ro enn«mifi sont pâtés. Les deux informations sont faussas. Les piisonniere ds guerne sont traités en Aliema®ne d'après les prescriptions du droit des géras, ni mieux, ni plus mai. Il m sera toujours ainsi à i'avenir. Communiqués des armées afflâss Paris, 13 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : Au nord-est de Soissons, nos attaques nota ont permis d'avancer entre Cuffies et Crouy, mais nous n'avons pu atteindre Crouy. Furieusement attaquées à l'est de cette place, nos troupes ont légèrement reculé dans les environs du village de Mcvncel que nous occupons; nous nous maintenons également à Sainte-Marguerite et à Missy-sur-Aisne. Rsen à signaler sur le reste du front, Paris, 14 janvier (Communiqué officiel de io heurts) : En Belgique, le brouillard a gêné Le feu de l'artillerie. La canonnade a néanmoins été assez violente vers Nieuport et vers Ypres. Quelques détache- i ments belges ont fait sauter au sud-est de Stuyvekenskerke une ferme. Entre la Lys et l'Oise, dans la région de Lens, notre artillerie a dispersé quelques partis de travailleurs ennemis dans le voisinage d'Acgres et bombardé efficacement les abris et les tranchées au sud-est de la chapelle de Notre-Dame de Lorette. Au nord de Soissons, un combat violent a eu lieu toute la journée. L'action a été localisée sut le terrain comprenant deux éminences sises au nord-est et au nord-ouest de Crouy et dont nous tenions les pre mières pentes. Sur la gauche, notre contre-attaque a légèrement progressé, sans que nous ayons pu obtenir une avan-ce appréciable. Au centre, nous avons maintenu nos positions art-tour du village de Crouy, malgré les efforts répétés de l'ennemi; mais à l'est, devant Vregny, nouï , avons dû nous retirer. . La crue persistante de l'Aisne a déjà emporté plu-| sieurs grands ponts et des passerelles que nous avions jetés sur la rivière, en rendant ainsi précaires les communications de nos troupes. Dans ces conditions, nous nous sommes établis au sud de la rivière dans la partie comprise entre Crouy et Missy, avec des têtes de pont sur la rive nord. Sur le restant du front de l'Aisne, sur la rive droite et la rive gauche, il n'y a eu que des canonnades.En Champagne, la région de Perthes a continu^ a être le théâtre d'actions locales pour la possession des tranchees allemandes des seconde et troisième, lignes. _ Au nord de Beauséjour.nous avons fait sauter des têtes de sape pour contrarier le travail de l'ennemi. Ces derniers, croyant qu'ils étaient attaqués, ont occupé leurs tranchas sur lesquelles a été ouvert un feu violent d'artillerie et d'infanterie. Rien à signaler sur le restant du front. * * * Paris, 14 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : La nuit dernière, nos troupes ont réussi par un coup de main, à détruire les tranchées récemment construites par les Allemands au nord-ouest de Fouquescourt au nord de Roye. Les attaques ennemies dans la région au nord de; Soissons ont été tenues en échec. Ainsi qu'il a été dit dans le dernier communiqué,, la crue de l'Aisne, en détruisant plusieurs de nos ponts et passerelles, rendait très précaires les communications de nos troupes opérant sur les premières pentes de la rive droite, en nous empêchant d'y envoyer des renforts. Ceci fut la première cause de la retraite de nos troupes, qui combattaient dans des conditions difficiles. Obligés d'abandonner quelques canons par suite de la rupture d'une partie de oont, nous avons rendu ces bouches à feu inutilisables. Les Allemands ont fait prisonniers des blessés, qui dans la retraite n'avaient pu être transportés._ En résumé, nos adversaires ont remporté un suc-cès partiel, qui ne peut avoir d'influence sur les opé-rations dans leur ensemble. En réalité, eu égard à :J: obstacle constitué par l'Aisne et aux dispositions nous avons prises, l'ennemi ne peut faire usage yfsud de la rivière de ce succès purement local. / %r le reste du front, rien à signaler. * v * P«t%g'racl> 13 janvier (Communiqué officiel di grand Utat-major général) : Sur fcut le front, pendant la nuit et la journée d'hier, il y a eu des duels d'artillerie. Nos forces, qui avançaient en Prusse orientale, ont repoussé dans la région à l'est de Rosog de la cavalerie ennemie, soutemue par de l'infanterie; après un combat, nous a,wns occupé différents vil-lages, parmi lesquels il y en a un très fortifié et qui a été abandonné par les Allemands. Au sud-ouest de Mlava, nous avons avancé dans la direction de RadzanqWo. Sur le front Kozlow^Biskupi-Zakrzcw-Sucha les Allemands ont pris l'offensive vers la partie sud du dit front mais ils ont été repoussés. Dans la région Borzymow-Gaimine-Wolia-Szid-lowska l'ennemi a pris plusieurs fois l'offensive. Avançant vers Gaimini, les Allemands protégés par des boucliers ont essayé de se retrancher au sud de la ferme de Moghély. L'ennemi a fait dans cette région une série d'attaques qui toutes furent repoussées par notre artillerie. * * * ^Pétrograd, 14 janvier (Communiqué officiel de Vétat-major de l'armée du Caucase) : Afin de prévenir un malentendu au sujet de nos opéations durant ces derniers jours dans l'Azerbeidjan, l'état-major de l'armée du Caucase juge nécessaire d expliquer que l'action décisive qui commençait dans la région principale du théâtre de la guerre, a rendu nécessaire un regroupement de nos forces. Pour effectuer ce regroupement, nous avons concentré dans certaines parties de l'Azebeidjan nos troupes, et ceci a entraîné l'évacuation de divers points que nous avions antérieurement occupés. _ Ce regroupement a eu lieu, non pas sous l'a pression de l'ennemi, mais comme conséquence du plan général des opérations. Pendant ce mouvement aucune action de quelque importance n'a eu lieu, sauf une rencontre entre l'ennemi et nos avant-gardes près de Miandoab. Par conséquent, nous n'avons pas évacué l'Azerbeidjan, mais nous avons réparti nos troupes, aa mieux, en vue de la nouvelle situation. **. Pétrograd, 14 janvier (Communiqué officiel du grand quartier général) : Pendant la journée d'hier, nos progrès, sur la rive droite de la Vistule inférieure se sont développés favorablement. Sur le restant de nos fronts, il n'y a en que de3 feux d'artillerie et d'infanterie, ainsi que des reconnaissances effectuées par nos troupes. Des attaques locales, entreprises par les Allemands sur certains points de la rive gauche de la Vïstule furent repoussées. En certains endroits du front autrichien, l'ennemi a tenté de bombarder nos positions avec ses canons lourds, mais leur tir a été inefficace et nos batteries ont réduit au silence l'artillerie autrichienne^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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