La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 18 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/td9n29qs70
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jeudi io - H° 132 Jeudi 18 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION B, Rue Hontagne^l&-8ion, t>, BRUXELLES Bureaux : de 10 à i7 heures JOS. MORESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : tO CENTIMES !L» petite ligne fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers 3.00 nécrologie 2.00 LA GUERRE 227"* Jour de guerro Da journée du 14 a été très mouvementée sur le front Ouest. Paris signale l'action continue de I ar-Miéc belge au sud de Dixmude, puis, parlant d une violente attaque dont les Anglais ont été l'objet au »od d'Ypres, dit que oeux-ci, après avoir perdu «Paixard du terrain, l'onit ensuite en grande partie jpsgagné. A l'encontre de œtte assertion, Berlin annonçait hier qu'après deux jours de combats la jftanxteur disputée près de Saint-Eloi est restée finalement au pouvoir des Allemands. Rien de nouveau n'est survenu à Neuve-Chapelle, 3liais le communiqué de Paris signale que près de Îiotre-Dame de Lorette les Français ont iéussi à installer — à la. suite de combats non encore terminés, assure Berlin — sur une des crêtes formées § cet endroit par la route de Béthune à An-as. En Champagne, les Français annoncent avoir progressé entre Souain- et Perthes : Les Allemands affirment de leur côté la prise de plusieurs tranchées au nord de Beauséjour. En Argonne, l'action est acharnée dans la région iîe Bagatelle, où les attaques et contre-attaques se succèdent depuis trois jours, ainsi qu'à l'est de la forêt, près du village de Vauquois, dont Paris dit «fne la partie ouest est tombée entre les mains des Français. Enfin, grâce à l'explosion de mines, les Allemands ont réussi à s'emparer de sections de branchées dans le bois Le Prêtre, à l'est duquel un est de Przasnysz sur la rive droite de l'Orzyc, n'ont pas eu encore d'issue décisive. Dans la région d'Ossowiecz, Les Allemands s'efforcent d'accentuer leur pression. Leur artillerie paraît avoir été renforcée au nord du Bobr et certaines batteries ont été installées plus près de la forteresse. Pétrograd signale aussi que deux compagnies ennemies ont essayé sans succès de traverser la rivière à hauteur de Goniondz, tête de pont située en face d'Ossowiecz. Bref, tandis que les hostilités semblent enrayées à l'ouest d'Olita sur le Niémen, au nord-ouest de Grodno et autour de Lomsha et d'Ostrolenka, les opérations entreprises dans les secteurs d'Ossowiecz et de Prasznisz prennent au contraire plus d'ampleur et conservent à la ligne fortifiée Bobr-Narew tout son intérêt. Rive gauche de la Vistule, au lieu du développement récemment attendu d'une grande bataille sur la Pilica, les belligérants s'accordent à constater un calme complet. 11 n'en est pas de même dans les Carpathes, où Pétrograd annonce que les troupes russes ont réussi à repousser de nouvelles attaques dirigées contre Baligrod et les hauteurs de Ko-ziuwka. Cependant, le fait que Pétrograd insiste sur l'extrême difficulté et le danger qu'il y a à poursuivre pour le moment «ne contre-offensive dans les montagnes, donne à penser que les opérations, qui étaient récemment encore si actives dans les Carpathes, sont destinées maintenant à y marquer un temps d'arrêt. Bien qu'elle note plusieurs nouveaux engagements assez vifs, la dépêche de Vienne du 17 ne contredit pas formellement cette opinion ■ au nord du col d'Uszok, par exemple, elle reconnaît le rétablisse.' ment d'un calme relatif après les furieux combat! Si ^ |î Jagïelmg) S (,Skata^, iboKnaCc ul "I -i LA/ i f/\j 1 \ N lUpIvicJ ^ \ JS \k0tt,n% L I- n A ^ - Œjasien%>dJtwirp/ «ï^^obertyn O / «^^^AOWÛRMAN. ùlÀu ZahÇ\^ \X> 1 ^Brâszturd ** , KtA/ Echelle: - ' z ■■ " '■ ••-g—y"1. v.-,,., ■» » . - îngagement sans résultat s'est également produit ter le Haut-de-Rupt, près de Pont-à-Mousson. Si l'on tient compte que les sapeurs ont agi avec tae rare énergie au nord d'Arras sur la route de Lille ainsi que dans la région d'Albert, et que l'intervention de l'artillerie s'est vigoureusement manifestée autour de Lombartzyde en Flandre et près de Nouvion dans l'Aisne, on voit qu'exception faite pour les Vosges les belligérants ne s'accordent plus oulle part de répit le long du front Ouest,. * * # jLn ce qui concerne le théâtre de la guerre dans l'Est, le communiqué de Pétrograd donne des indications intéressantes sur la marche des opérations dans les secteurs les plus importants de la ligne Narew-Bobr, ceux de Przasnysz et d'Ossowiecz. Ainsi que le faisait prévoir l'importance des troupes russes mises en œuvre dans la région, au retour offensif qui a ramené les Allemands à proximité de Przasnysz, qu'ils bombardent du reste violemment, a succédé une contre-offensive russe. Berlin dit que cette contre-offensive a été repoussée, mais Pétrograd affirme Le contraire et montre les Allemands «bligés de se replier le long de l'Orzyc. Quoiqu'il «n soit-, les violents combats qui ont eu lieu, notamment autour de Jednorozec, à 17 kilomètres au nord- l-r—i—ri i i i ——— — ,i du 14. Dans l'est de la Galicie, où le communiqué de Pétrograd du 15 dit que les Austro-Hongrois ont été repoussés au nord d'Ober.tyn, Vienne parle d'une bataille sérieuse engagée au nord de Kolomea, où précisément nous avions fait prévoir l'imminence d'importantes opérations. Vienne déclare qu'après plusieurs jours de combat, la lutte n'a pas eu d'issue malgré la supériorité numérique des Russes. Rappelons que ces derniers ont concentré des forces considérables dans l'espace compris entre le Dniester et le Pruth. Ce sont les divisions massées à l'ouest de cet espace qui attaquent les Austro- Hongrois au nord de Kolomea, tandis que celles concentrées à l'est, à proximité de la frontière de La Bessarabie, n'ont pas encore repris contact avec l'adversaire : celui-ci tient donc toujours Czernowitz, ainsi : que la rive droite du Pruth récemment évacuée par les Russes. P. S. Notre courte note d'hier, demandant la. cession, ou la communication d'une oart© Tarride de l'Est de la France, a trouvé auprès de nos lecteurs un accueil à ce point bienveillant que nous en sommes presque confus. Ce matin, dfes 10 heures, nous étions pourvus, et il nous a fallu décliner l'honneur que cinq ou six lecteurs nous ont fait ensuite de nous offrir la carte sollicitée. Nous leur exprimons à tous notre très sincère et vive, gratitude. SUR MER Hambourg, 16 mars : On mande <le Rjobteardam an < Hamburger Fretnxlen-hlatt Ï que te vapeur anglais Durham Gastte a été toav /jrèaé et coulé samedi près do Boaohy Head par un eous-nwrm altenuaud. "L'équipage diu viapeur a été sauvé eJfc débarqué à Beachy Head. Le vapeur jaugeait 8,228 ton-aeo eit appartenait à l'Union Oaitte Mail Ship d» Londres. H était affecté au service des tr-anfiiport'S d© l'armée anglaise. Londres, 16 mians : Le vapeur anglais Hasbey est en retard. On dit qu'il • sombré à la côte française, près des Oasquwfcs. II fallait route du Canada vers la IVanoe, chargé de rails et *> matériel de chemin de. fer. On croit qu'il a été victime, sous-marin allemand. Madrid, 16 mars : Udî télégramme du Ferrol annonce que dans le vo|-fenage de ce port, un grand nombre de cadavres (îe chevaux et de bestiaux ont échoué à la côte, ce qui fait •apposer qu'un "grand vapeur de transport a coul<? «ans ces parages. Oopeaibagnie, 16 mars: On ajimonoe- que les vapeairg anglais Flofranza, Heàd-Aajul et HarULT.Lj qui,cni été aUeints paj des tcxrpije® /«iSmiandee ont sombré. Copenhague, 16 mars : Le vapeufr suédois Oompania arrivé die la Médîif <r-y*®ûee à. Gou&borg a reipêohé ©n romte oun canot de sait e-/ *age poti^arDb l'insardption, Ov^ottovo. Il appartient pu f auxiliaire anglais Ovotovo qui, dàton, asen- Rotterdam, 16 mars : ) /i- on ^v^je a,méricain Vitalia, qui était retenu deptfis le 20 févfîgr derrifëf-^ Falmouth par les autorités a -glaises, a été autoriser' à quitter ce port et est arri' e % KottQrdam. I^oïterdam, ^15 mars : Depuis le commencement de la guerre jusqu'au flottantes se sont échouées sur ldc f eù!1ias noliandaasesi. Dans o© nombre, on compte 213 mi nes anglaises, 53 françaises, 22 allemandes çt 109 d'origine non déterminée. Le goorvieiraemenit anglais a fait savoir au gouvernement américain que le vapeur Pacific ©eira Kbéré dès qu'il aura été établi que la cargaison n'en est pais suspecte.Paris, 15 mj&nf? """ D'après leâ journaux, Ievserviee des passagers de la Compagnie Transatlantique sera transféré fin mars du Havre ^3ordeaux. V Breïne, 16 fflann \ yrtrois mâts américain Pass of Balmaha qui faisait xtl%Sowul;;iprsSy.têra6weeuBe cargai8on de ? x\ s*. W T T LE BLOCUS i Loadreis, 16 mare : Uoici le t ex tendes déclara.ii^i fjff,,, — Le gouvernement allemand a pris des mesures, c ii contrairement aux usages de la guerre, établissent ; u tour de l'Angleterre, une zone de guerre dans a quelle tous les navires de commerce anglais ou app tenant à des pays alliés de l'Angleterre sont menât de destruction, san3 que soit garantie même la v des passagers et des équipages, et dans Laquelle, outre, les navires neutres sont exposés aux mêm dangers. Considérant les vicissitudes de la guerre; Considérant que dans l'exposé des motifs accor pagnant la publication des susdites mesures, les ne très sont avertis de ce qu'ils n'ont pas à confier d( passagers, des marins ou des marchandises à des nz vires anglais ou alliés; Considérant que ces mesures de l'ennemi donner au gouvernement de S. M. un droit incontestable d représailles ; Considérant que le gouvernement de S. M. a déciœ pour ces raisons de prendre, en vue d'empêcher 1Jexpédition vers et de. l'Allemagne, de toutes marchandises quelconques, des mesures dont l'exécution srfa possible sans danger pour les navires et pour la pe des neutres, et ce en complète conformité avec 1et droits des gens; I \ Considérant enfin que les Alliés se 6ont mis d'ac-oord avec l'Angleterre pour prendre des mesures i identiques en vue d'entraver ie commerce allemand: Le gouvernement de S. M. a décidé que les navires ■ partis depuis le lor mars en destination de l'Allema-|gne, ne seront pas autorisés à s'y rendre et devront -décharger leur cargaison dans un port anglais, à t moins qu'ils ne soient autorité à se diriger vers un port neutre ou vers un port des Alliés. Si la cargaison n'eBt j>a« confisquée par l'Etat, elle sera rendue £iux propriétaires-, à moins qu'elle contienne de la Contrebande. | Moyennant des conditions, à fixer par le tribunal fies prises, les navires qui ont quitté des ports allemands ou autres avec des marchandises d'origine ennemie, seront traités de la même manière. Les marchand ises confisquées ou vendues, ne seront pas payées avant la signature de la paix. v Les navires, partis de pw-ts non allemands, et dont la cargaison est destinée à l'ennemi, peuvent être forcés, de la même manière, à la décharger dans un port anglais ou dans un port des Alliés. PairaS, 17 mars : . Le « Journal^ Officiel » publie un. décret émïm-érant le® mesures ' qlie vernein< français et anglais ont prises contre le commerce allemand. Le décret etk> précédé d'un rapport des ministres des ailaire-s étirr^ fères, des finances, de_ la guerre et de la rnanine a,i. résident die la République, conçu comme suit : « En violation d-ce usagies de guerre. le> gouvernemen allemand a pris certaines mesures qui ont pour but d* déclarer zone de guerre lies eaux entourant le nord ti La France et le Royaume-Uni, zone dans laquelle tout les navires de guerre des Alliés seront détruite saaw considération de la vie des équipages, des non-combat-tan ts et des passagers, et dans laquelle la navigation neutre est exposée au. même- danger. » Le mémoire joint à la publication allemande enjoint aux neutres de ne point embarquer de matelots, de passagers, ou de cargaisons à bord des navires diee Alliés. Une telle prétention permet aux gouvernements alliés de répondre par des masures de représailles et d'empêcher qu'aucune marchandise quelconque atteigne ou quitte l'Allemagne. Les gouvernements alliés s n'ont cependant aucunement L'intention d'e suivre l'en-jj nemi dans la voie cruelle et barbare q-ui lu-i efit spéciale. | Les mesures qu'ils se voient forcés de prendre dtpjv.e<nt| faire ressortir leur intention de n-v:: point mettre en dan-1 ger les navires neutres ou la vie des neutres ou des non-* combattants. Elles doiveait être appliquées en concordance sévère avec les lois de l'humanité. Ces-t dans ces conditions et dans ce sens qu'a été rédigée la déclara-] tion ci-jointe, notifiée le 1er m airs par ks gouvernements! alliée et qu'a été élaboré le décret quo nous vous sou-Ë mettons. )> Le décret dit que toutes les marchandises apparbe-| tuant à des Allemande, provenant ou à destination dc| l'Allemagne et qui ont pris la mer après le 13 mars se-| tront saisies. IjC6 territoires occupés par les Allemand» seront mis sur le même pied que les territoires alJe{ mand'S. Seront considérés comme- marchandises venant? d'Allemagne tous les articles et marchandises portantt «oo mrqafr alloinn-nde, fAbriquct,- ôu- -r^c-oîtéci' c--. Aîîr-; | magne ou dont le lieu d'envoi est'en-territoire allemand. ^ Cette mesure ne sera pas appliquée aux marchandi-l [•ses dont un neutre pourra démontrer qu'il les a fait en-| trer do bonne foi avant le 13 mars en pays euutre cu| ^ qu'il en avait acquis la propriété ds bonne foi avant lep g 13 mars. | Les marchandise© seront considérées commb diesti-f filées à F Allemagne si les connaissements n'en démon-| |-trent pas indiscutablement la destination pour un pays! ^neutre. Les navires neutre© sur lesquels les marchan-j r.dises ci-dessus indiquées seront trouvées seront con | gduits dans les ports français ou^alliés. Les marchandi-jj 'ïses y seront débarquées, sauf resolution contraire. Lel ^navire sera libéré, mais les marchandises reconnurs» "pour être propriété allemande seront saisies ou ven4 'dues, la somme à provenir de la vente ne sera payéei (8'U propriétaiiie qu'après la signature <ïo la Paix. TjC'sf Marchandises venant d'Allemagne appartenant à .neutres resteront à la disposition du propriétaire neu-l; ~tre pour être renvoy ées dans leur port du Eéoart et pend^unt un temps déterminé, après leauel elles seron^ achetées pour compte du propriétaire'. On agira, de mê| -me à l'égard des marchandises appartenant à des neu| .'ires et envoyées en Allemagne. Le ministre de la maJ irine pourra, exceptionnel] ement, ajutoriser le transi® :^es marchandn'ses destinées à un pays neutre ou en pr ovenant. Tes dispositions concernant la contrebande <1|. ^guerre restent en vigueur. Le tribunal des prises juger* la question de savoir si les marchandises en litige appar£ ^tiennent à l'Allemagne ou ri elles en proviennent. t * * * i Londres, 16 mars : l Des députés ont exprimé à la Chambre des commil |nes le soupçon que certaines- ci2j^aiaonâ_c[^bargées, à Rotterdam, à Dordreçht ou dans d'autres ports _da Rhin, ne sont point contrôlées par les autorités dou M. Primércsé'^ J"""' « Actuellement tout le trafic de transit, aussi bien celui du Rhin que les autres, sont traités de Ja mêmé; manière par les autorités hollandaises. Elles ne s'op| posent pas au trafic d^ transît légitime, mais des met sures sévères sont prises pour*sa réglementation. Tou4 tes les marchandises sont examinées par la douane etv libérées si l'examen lui donne satisfaction et mainte-' nues sous le contrôle douanier dans le cas contraire,' jusqu'à ce qu'elles quittent le pays. DEPECHES DIVERSES Londres, 15 mars : A la Chambre des lords, lord Kitchener a déclaré Sjfue l'armée anglaise venait de prendre l'offensive. Le général French, a-t-il exposé, maintient ses positions. L'armement de nouveaux corps d'armée est fortement entravé par le manque de main-d'œuvre. Il est absolument nécessaire que, pendant les mois qui vont suivre, les envois de munitions aux troupes soient considérablement augmentés. Des décorations seront décernées, à la fin de la guerre, aux ouvriers des usines chargées de la fabrication des munitions. T, Rome, 15 mars : M. Zographos, ministre des affaire© étrangères grec, a déclaré à un collaborateur du « Gdornale d'Italia » que la Grèce ne voulait pas ©e ranger du côté de la Triple-Entente, parce qu'elle n'avait reçu aucune assurance formelle concernant les avantages à obtenir ni même concernant une réalisation partielle de eon programme national. Etant, d'autre part, dans l'incertitude en ce qui concerne l'attitude de La Bulgarie, la Grèce entend se tenir sur le terrain d'une politique conservatrice.Berlin, 17 mars : L'ambassadeur de la Porte à Berlin fai€ savoir que la nouvelle suivant laquelle le fils de l'ancien Bultan, le prince Buran Eddin aurait été étranglé est controu- vée. Le prince est, au contraire, en bonne santé. • * • Genève, 15 mars : L'Agence télégraphique annonce que la, garnison 'de Besançon serait supprimée et que toute la ville serait ; transformée en une grande ambulance» • * • Fiume, 16 mars : Hier soir, vere 11 heures, il y a eu un violent trem- 1 blement de terre, qui a duré plusieurs secondes. Quel- i ques maisons ont été ébranlées. » * • Copenhague, 14 mars : La pêche aux harengs dans les parages "de Skagen a 1 donné ces derniers jours des résultats extrêmement satisfaisants. La nuit dernière les pêcheurs de la petite i localité de Hanoë ont ramené trois canots bondés de ■ harengs, dont la pêche vaut 15,000 franos. L'exportation des harengs vers l'Allemascne continue sur une grande 1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS ; Communiqués allemands f Berlin, 15 mars (Officiel du grand quartier général): Après la défaite complète de la 10° armée russe dans la bataille hivernale des Masures, suivie de la capitulation d Augustowo, les restes du 3° corps cl armée russe se sont concentrés sous les fortiiication-s d (Jiva, tandis que ceux des 26° et 3' corps sibériens se .eont retirés vers la forteresse de Grodno et derrière la ligne du Bobr. Le commandant de la 10° armée russe, le général Sievers, son chef d'état-major, ainsi que le général commandant du 3° corps d armée ont été destituée. Trois nouveaux corps d'armée — les 2°, 13° et 15' — ont été concentrés à Grodno et les rangs décimés des autres corps ont été reconstitués par des recrues. De cetto laçon, une nouvelle 10° armée a été formée et elle a fait, fin février, des efforts inutiles pour chasser les troupes allemandes, qui s'étaient avancées jusqu'à la ligne du Bobr et jusque très près de la forteresse de Grodno. Au cours de ces attaques, les troupes du 15° corps d'armée russe, détruit près de J annenberg et reconstitué depuis, se sont avancées maladroitement et en colonnes profondes et ont subi de très fortes pertes. H n'entrait pas dans les intentions de la direction de l'armée allemande de la fixer immédiatement devant la ligne du Bobr — ligne fortifiée par des ouvrages en béton — et devant les forts de Grodno, ni de maintenir ainsi une position qui ouvrait à l'ennemi le flanc gauche. Elle avait plutôt envisagé de reprendi© le plus vite possible la liberté des opérations, après avoir mis en sûreté l'immense butin Cparpillé un peu partout dans la forêt d'Augustowo. Lorsque ce travail a été presque terminé, les troupes allemandes ont entreprit» les mouvements qui ont amené les nouveaux groupements qui avaient été prescrits. L'aile droite a occupé les positions préparées dans la région d'Augustowo et d'autres forces ont été concentrées à des endroits propices. Les mouvements allemands ont été complètement dissimulés aux ennemis et tous les emplacements indiqués étaient déjà occupés, lorsque le commandant de l'armée lança un ordre du jour d'allure victorieuse, dans lequel il était question de grands succès obtenu sur tout le front. Très distants les uns des autres, le 3° corps d'armée russe s'est porté de Simno vers Lozdzilje; 1s 2e corps d'armée, par Kopiowo-Sejny, de Grodno vers Krasno-nol, tandis que les autres corps d'armée russes' passaient par la, forêt d'Augustowo. Bientôt, les Russes ont rencontré une vigoureuse résistance allemande qu'ils ne sont pas parvenus à briser, bien qu'ils aient attaqué nos positions avec des forces doubles ou triples des nôtres. Le 9 mars a commencé l'offensive allemande contre le 3° corps d'armée s'avançant à l'aile droite russe. Lorsque celui-ci s'est vu soudainement menacé et en--toure par le flanc du côté nord, près de LozJziljc-Jos toy, il a battu rapidement en rétraite dans la direction est et sud-est, laissant plusieurs centaines de prisonniers et quelques mitrailleuses entre nos mains. En ordonnant cette retraite, le commandant russe a sacrifié le flanc du 2e corps d'armée voisin, dont les colonnes atteignaient Berzniki et Jiby, le 9 mars. L'offensive allemande a été alors continuée contre ce corps, j Elle a été d'une exécution extrêmement difficile : il i régnait un froid de 11° et plus sous zéro; les chemins 1 étaient si glissants que des douzaines de fjievaux sont tombés épuisés et que l'infanterie ne pouvait avancer que de 2 à 3 kilomètres à l'heure. Les 9 et 10 mars, un combat a eu lieu près de Sejny et de Berzniki. Nous avons surpris l'ennemi qui développait déjà son avant-garde pour attaquer en direction ouest, près de Krasnopol, et qui a été forcé de faire front vers le nord. Sejni et Berzniki ont été pris d'assaut dans la nuit du 9 au 10 mars. Prè3 de Berzniki, deux régiments de tous jeunes soldats ont été complètement détruits et leurs deux commandants oqJ> été faits prisonniers. Le commandant de l'armée russe, craignant sans doute un enveloppement comme celui que nous avions réussi lors de- la bataille des Masures et reconnaissant l'inutilité d'une résistance plus prolongée, a donné à ses troupes l'ordre de battre en retraite le 10 mars. Bientôt, nos aviateurs ont vu les longues colonnes de marche de l'ennemi et ont constaté qu'il était en pleine retraite vers Grodno, par la forêt d'Augustowo, 6ur toute la ligne de Jiby jusqu'à Szabia. Continuant leur poursuite, nos troupes ont occupé Makarze, Froncki et J iby. Une division de cavalerie allemande a pris nuitamment d'assaut Kopiowo. Elle y a compté 300 cadavres russes; plus de 5,000 prisonniers. 12 mitrailleuses et 3 canons sont restés entre nos mains. Il n'y a pas eu, en somme, de combats importants ; La menace seule d'un vigoureux enveloppement a suffi pour provoquer la retraite rapide non seulement de l'aile ennemie menacée, mais encore de toute l'armée russe, qui se préparait à nous attaquer sur un front large d'au moins 50 kilomètres. La portée d'un pareil mouvement, son résultat moral, le matériel de toute espèce abandonné par l'ennemi et qui remplit maintenant pour la deuxième fois la grande forêt dJAugustowo, ne peuvent pas encore être estimés en ce moment. * * • Berlin, 17 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de La guerre à l'Ouest. Le combajt pour la crête avancée sur le versant sud de la hauteur de Lorette, au nord-ouest d'Arras, s'est décidé en notre faveur. En Champagne, à l'ouest de Perthes et de Le Mesnil, les Français ont plusieurs fois, pendant la journée, attaqué sans succès. Le soir ils ont entrepris au nord de Le Mesnil une nouvelle attaque avec des forces importantes. Le combat continue encore. En Argonne, les Français qui s'y étaient terrés provisoirement ont été refoulés. Dans le bois Le Prêtre, au nord-ouest de Pont-à-Mousson, deux attaques françaises ont échoué. Dans les Vosges il n'y a eu que des combats d'artillerie.Théâtre de la guerre à l'Est. De faibles attaques russes sur Tauroggen et Langszargen ont été repoussées. Entre la Szkwa et i'Orzic des tentatives russes de percer ont été re-X) lissées. Au sud de la Vistule il n'y a pas eu de modifica-ian.* * • Vienne, 17 mars (Officiel) j» Les attaques de l'infanterie ennemie, supérieure à 10s forces, sur nos positions à l'est de la Pologne, >rès de Sulejow et près de Lopuszno, ainsi que sur e front en Pologne, ont été repoussées avec des pères sanglantes. De même, plusieurs attaques noctur-îes que les Russes avaient entreprises près de Gor-ioe ont échoué. En repoussant ces attaques, notre Lrtillerie, par un feu de flanc effectué à courte dis-anoe, a infligé de fortes pertes à l'ennemi. Dans les Carpathes, il n'y a eu hier, sur la plus grande partie du front, que des combats d'artillerie. Devant les positions au nord du col d'Uszok, un aime relatif a régné, suivant les événements du 14 A J _. 1 x. 1 : / i journée, l'ennemi a subi de fortes pertes. Deux bataillons des divisions russes les plus avancées ont été anéantis; 11 officiers et 650 hommes ont été faits prisonniers et nous avons pris 3 mitrailleuses. Dans la région au nord-ouest de Wiszkow, nos détachements ont conquis une hauteur et ont fait ■580 hommes prisonniers. Malgré des contre-attaques russes successives, ils ont maintenu la position conquise.La bataille au sud du Dniester continue. La teiL-tative faite par d'importantes forces russes pour percer sur les hauteurs à l'est d'Ottynia, dans la direction de Kolomea, a été repoussée avec de fontes pertes pour l'ennemi et après des combats acharnés de plusieurs jours. Ayant reçu de nouveaux renforts, l'ennemi s'est de nouveau avancé sur ces hauteurs. L'attaque a été reprise trois fois dans le courant de l'après-midi par des masses compactes lan-cecs contre nos forces, mais l'ennemi a chaque fois subi de fortes pertes. Le régiment d'infanterie, général de^ cavalerie DankI, n° 53, a héroïquement résisté à l'assaut répété de forces ennemies, et toutes les attaques ont été repoussées avec des pertes sanglantes.* * * Constantinople, 17 mars (Officiel du quartier gênerai) ; Hier rien n'a été entrepris contre les Dardanelles, dont 1 entrée était gardée par plusieurs navires ennemis.* * * Constantinople, 17 mars (Officiel) : Pendant ces derniers jours, rl n'y a eu que des opérations peu importantes entreprises par la flotte alliée sur les Dardanelles. L'activité de leurs vaisseaux de ligne s'est réduite à des démonstrations. Deux nouvelles tentatives faites par l'ennemi pour s approcher nuitamment des barrages de mines et pour repêcher celles-ci ont échoué devant la violence et le feu efficace des Turcs. Les nouvelles^ répandues par la presse ennemie concernant un débarquement et des succès ang^lo-français près de Smyrne sont inventées de toutes pièces. La témérité montrée jusqu'ici par la flotte alliée semble avoir diminuée après l'attaque couronnée de succès des forces maritimes turques. La situation à Constantinople est complètement calme et la population est devenue indifférente en œ qui concerne 1e -blocus des Dardanelles. : Communiqués dss arméss ailîéss Paris, 15 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : L'armée belge progresse encore dans la région du coude de l'Yser et au sud de Dixmude. Les troupes anglaises ont été hier soir violemment attaquées près de Saint-Eloi et ont été tout d'abord obligées de se retirer. Elles ont ensuite repris, par une contre-attaque, une partie du terrain perdu. Le combat continue encore. Pas de changement dans la région de Neuve-Chapelle.En Argonne, pour la troisième fois, l'ennemi a effectué une très violente contre-attaque pour reprendre les tranchées dont nous nous sommes emparées entre le Four de Paris et Bolante. Comme les con- tie-aittaques précédentes, celle-ci a été repoussée. * * # Paris, 15 mars (Communiqué officiel de 23 heures) : La journée d'hier a été caractérisée par de nombreux combats, qui se sont déroulés en notre faveur. Dans la région de Lombaertzyde,notre artillerie a efficacement bombardé les ouvrages de défense allemands. L'ennemi a essayé de reprendre un ouvrage défensif que nous lui avons pris dans la nuit du 11 au 12 mars; mais il a été repoussé et a laissé environ 50 morts sur le champ de bataille. Nos pertes sont peu importantes. Au sud d'Ypres, l'armée anglaise qui avait été forcée de se retirer derrière Saint-E'loi à La suite d'une attaque allemande, a repris le village et la plus grande partie des tranchées enviromranbes. Elle s'y est -maintenue, malgré plusieurs contre-attaques de l'ennemi. Au nord d'Arras, une attaque de notre infanterie nous a permis de prendre trois rangées de tranchées sur la hauteur de Notre-Dame de Lorette et d'atteia-. dre la lisière du haut plateau. Nous avons fait environ 100 prisonniers, parmi desquels plusieurs officiers et sous-officiers. Nous avons détruit deux mi-tranlleuses et fait sauter le dépôt de munitions. Plus au sud, dans la région d'Ecurie et de Ro-, clincourt, près de la route de Lille, nous avons faifr sauter plusieurs tranchées allemandes et empêché l'ennemi de les remettre en état. Dans la région d'Albert, près de Camoy, les Allemands ont fait sauter une de nos tranchées à l'aide d'une mine et ont occupé l'excavation ; nous les en avons chassés. Les Allemands s'y sont derechef établis, mais une nouvelle contre-attaque nous a permis de reprendre la position. Depuis lors, nous la maintenons. Nous avens réussi à rétablir toute notre organisation de défense. Dans l'Aisne, près de Vassens, au nord-ouest de Nouvron, nous avons pris sous notre feu deux compagnies allemandes, qui ont subi des pertes. En Champagne, nous avons fait de nouveau progrès. Nous avons gagné du terrain dans le bois si< tué au nord-est de Souain et au nord-ouest de Perthes. Nous avons repoussé deux contre-attaques devant la hauteur 196, au- nord-est de Le Mesnil, et nous avons élargi ce secteur de nos positions. Nous-avons fait des prisonniers et pris des minenwerfer. En Argonne, une grande activité règne depuis hier dans la région de Bagatelle. Deux contre-attaques ennemies ont été repoussées. Nous avons détruit un blockhouse, nous en avons occupé la place et nous nous y sommes maintenus. Entre Four de Paris et Bolante, l'ennemi a tenté de nouvelles contre-attaques, q.ui on t échoué. A Vauquois, notre infanterie a entrepris une attaque qui l'a mise en possession de la partie ouest du village. Nous avons fait de nombreux prisonniers. Au bois Le Pj-être, les Allemands ont fait sauter à l'aide de mines quatre de nos tranchées qui ont été complètement détruites. Ils y ont pris pied après

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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