Mercredi 16 Février 1916 A JOURNAL QUOTIDIEN. . Z,e KTamdra : ÎO Centimes Année N* 456 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS > Uc rrtOîS (mars) , ....... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux gulohets des bureaux de past adminis Ration et réaction SI. Rtoniaçrne-aux-Herhes-lPotiigères, BRXTXTlTTiïi7tn9 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÈE, DirecteuS ! Petites annonces ...... la lign», fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1 00 Corps du journal ..... — 4.00 Faits divers ...... J — 3.C0 Nécrologie . • . — 2.00 Aujourd'hui: SXX paires. LA GUERRE 562" jour de guerre Les avant-gardes do Parmée von Kôvœs ont atteint le cours inférieur de l'Alton, qui coule à une dizaine de kilomètres» à l'est de Durazzo. Les dléfensouirs du- port albanais se sont retirés sans combattre sur l'autre rive du fleuve : des informations de source privée continuent du reste à pré- son munsrwe et a annoncé l'occupation dr"Hl-basan par ses troupes. Eïbasan, qui compte 8,000 habitants, est après Jtarat, qui en compte 12,000, la locidicé la plus importants du centre de l'Albanie. Elle est située sur le Schkumbi, à 35 kilomètres au sud-est de Tirana. Or, Tirana esc ocoutpée par les Autrichiens, dont la jonction avec leurs alliés bulgares semble par suite prochaine.Il apparaît ainsi que Durazzo est etrposée à être bientôt attaquée par des forces coalisées ayant pour elles l'avantage du nom-bre. Dès lors, il n'est pas illogique de penser que les Italiens préféreront concerna trer leurs effectifs autour de Valona. Au surplus, main/tenant que les Autrichiens sonfl eu vuie db Durazzo, il est à prévoir tendre que 1® troupes italiennes <*& leurs partions serbes et albanais abandonnerons J-Aitruazo pour se retirer sur Yalona. Ce toujours là bien certainement qui'une »W®<toon., mais à laquelle la rentrée en vraiSemtonoe garea d<>lm8 °ertaina sait que l'état^major bulgare a cessé, 16.Membre, 'de publier te cornl munaqufe offices. 0r, hier il est sorti- cte ]ue la zone des hostilités va lentement se rapprocher du secteur de Valona. Il est vrai qu'entre Valona et iBerat, où leur présence a été récemment signalée, les Bulgares ont encore à franchir une soixan-;aiiM6 de kilomètres à travers un pays très lifficîle : les Italiens ont donc encore dtei-vaii/t eux le temps suffisant pour mettre au joint l'organisation do la défense de la place qui leur tient tant à cœur. SUR MER | Amsterdam, 14 février • limibj à partir du H WvrL ?la"d SOTa partiront fe luwii, lo ZSSi, ^ v= et le samedi de Fougue , C Londk-es le mardi, le jeudi et lo samedi. Bergieu, 14 février : la semaine dernière, des navires norvégien!; ont rencontré des escadres anglais^1 entra le Dog-gorbank et la côte norvègiiei«C Ces osoadrea étaient composée^ principale! mont de petits croLSGurs. Des bâtiments norvégiens ont également rencontré dos croiseurs anglais d'ans l'océan Atlantique. On pense que ces navires de guewe donnent la chasse au „Môwe". Lyon, 14 février : Le vapeur anglais „ Glatirai", chargé do J11™"*1 ? ^ M® à la côte de Bougio par tempote. Il s'œt brisé. L'équipage a été sauve. DAMS LES BALKAM3 Athènes, 14 f(Svrier . L agence Havas annonce que les Bulgares ont «coupé Fiori, localité située e» Albanie, à 30 kilomètres au nord de Ya-loua et à 65 kilomètres au sud de Ou-razzo.Bucarest, 13 février : M. Bratianu, président du Conseil dtei ministres, et JH. Prumlmru, ministre des aliaire® étrangères, ont) été reçus mercredi en audfcnee par le Koi. Le souverain a reçui ensuite AI. .Constantin tCantaou^èno-rasc&no.Buioarœt, 13 février : La Commission centrale d'exportation! a prn-les phumaoKDA et droguiste» roumains ®i «irossar, cfioi au 22 février, la fia ta de tous les produits pharmaceutiques qui leur font défaut. Athènes, 14 février : Les journaux annoncent que le gouvernement grec a avisé Jl. Kenard, chef de la mission française des travaux puUiics, qui se trouve sur l'Ile do CrMe, que sorti oon-trafl expirant le 14 février, il ne pouvait I«is le renouveler, étant donné les difficultés financières que traverse la Grèce. Milao, 1JT février : On mande de Bucarest au „SecoIo" : — Lo journal ,,Ziura" écrit que la pé-nodb d'hésitation est terminée pour la Bou-manie et que l'heure des décisions; a se'nyé, étant donné qu'une des puissance® belligérantes lui a demandé des explications au sujet de son altitude. De son coitie, lo correspondant du „Se-coto estimo que seule une offensive par-i tant do Salonique pourra entraîner la Hou-', mania dm côté do l'Entente, tandis que, aul™ part, lo groupe belligérant alle-mand veut savoir à quoi s'en tenir au sot- n que I{ouim:lnie avant d'attaquer Salo- ' iBome, 14 février : *>n mande de Lugano aus journaux autrichiens que le ministre de Russie accrédité à La Oour du Monténégro vient d'otro rappelé. Ou no lui a pas donné de successeur. Rome, 14 février : D'après le „Corrietre dalla Sera", l'hostilité contre l'Italie grandit en Grèce. On aurait été particulièrement frappé dit» fait qne les députés de l'Epi're ont été admis, en partie, à participa- à l'élection du bureau qm a eu lieu à la Chambre le 4 fé. vrier. séance dont la oenSure a laissé peu transpirer. On attribuerait à ce fait utne importance d'autant plus grande que les députés de l'Bpire auraient été accueillis par 1ns députés et par le public des tribunes avec des applaudissemente frénétiques. La presse grecque est de moins en moinls ai-mahle pour l'Italie. On protesterait violem-~ant comtre la ôSbarqucmciit da Corfou, (fej - môme que contre l'occupation; du Dodéca-3 nèseJ. Athènes, 14 février : Le contrat passé avec la mission ita-c lionne chargée de réorganiser la geniiar- 2 merie venu à échéance aujourd'hui. Il . ne sera pas renouvelé, les conditions pro- - posées n-'ayant pasi été acceptées par le gouvernement grec. 3 Salonique, 15 février : On dit que toutes les troupes sorbes qui s» trouvaient etn Albanie ont été transférées à Corfou'. i tBcrlin1, 15 février : 3 Une information envoyée au „OBerliner : Tageblatfc" prétend: que les troupes austro-hongroises,: ne sont plus séparées de la ville de Durazzo que par la route marfr cageuse qui court le long de la oôte. DÉP|C®SJH¥MîS . ^ 'Ociogne, 14 février : On mande de Berlin à la „ Gazette de Cologne" : — Les nombreuses informations que) pu-, blie la presse américaine, et qui deviennent plus» précises d'heure en heure, montrent quo c'est à bon droit) que l'espoir cm utu arrangement de l'affaire du „Jjusitania" s;est fait jonr récemment. Auijourd3hui, on peuti diixa aveo certitude qu'un accord; effectif se prépare et quo les arguments allemands ont) été compris! et bieii^ accucdliis à Washington. I'ari^, 14 fcvnc-r : jjt Lq gouvernement français a supprimé, M pour un. temps indéterminé, l'agence Four-niea*, convaincue d/'avoir répandu) d!e fausses nouveiles1. * . * * Pans», 14 février : y ^ Lws édibceurs des journaux parisiens om constitiuô un comité chargé cT acheter le papier. Les journaux seront priés do limitei autant que possible le nombre do les^r* pages1. * Milan, 15 février : L<eh journaux de Milan annoncent qm M. Sailànd'ra rendra visite à M. ttirianc après la oloture des travaux parlementaires ■ Il sera accompagné par MM. Zupelii, Da ( neo et Barzilai. * * + Paris1, 14 février : L'aviateur français Poirée, qui a combattu au front russe, a déclaré à tm collaborateur du „Journal" que 1 aviation russe méritait considération, mais qu'elle nj'avui' pas assez d'appareils. * * * Home, 13 février : L'agence Stafani annonce quo samedi après-nuicti des aviateurs ennemis ont survolé Coddgoro, dans le Ferrara, (Botcrighe, dans le Kovigo, et Eiarvenne. Les bombes ont trujô quinze habitants et en ont bjlesse d'autres. * ' * • J&erlm, 14 février : ^ ^Parlant du^ combat niaval qui s-'est) livié ■/: récemment sur le Dô'ggerbank, les journaux * berlinois distant que les fijavireâ^angiais atta-qu»és étaient des bâtiment» nouveaux, spécialement construits pour le ev^rvice die défense contre les mines et lea attaques aériennes. Ces navires sont du même type que les petits croiseurs j ils ont une vitesse de 16 milles marins j leur équipage L se cionipose dte 78 hommes, efc ils sont en % service depuis janviei*. ♦ 4: $ JElome, 14 février : I/agoiLco Stéfani annonce ce qui siuitl : ■— Ce matii, vers 9 heures, quelques avions ennemis ont survolé MiLan, Violera-3 ment bombardais par les canons d!e défense e6 par des escadrilles d'avions italiens, les aviateurs ennemis se sont éloignés après avoir jeté quelques' bombes. Les dégâte matériels sont peu impotf-tants, mais six habitants ont été tués et quelques-uns blessfje. * * ♦ J Berne, 14 février : Le Comité organisé à La Conférence do Ziinmer>vald et qui fait partie du Bureau v ink/aiat&onal socialiisto, s'est réuni d!e| nouveau ces jours-ci. Les débats ont duré quatre r jours. Après avoir pris connaissance des rapports sur la situation dans les différents pays, on a décidé do convoquer, pour let premiers jours d'avril, une seconde Confé- * ronce socialis.e internationale qui sé ré,unira ^ en Hollande. Cette Conférence continuera les travaux do 1a Conférence de Zimmer-^ wald. On examinera particulièrement les points suivants : la lutte pour mettre fin à la guerre ; l'attitude du prolétariat vis-à-vis do la question de la paix et la question de la convocation d'un Bureau socialiste international à La Haye. * * * Rome, 14 février : ;, Dans un article do fond, l'„Avanti" ex- - primo l'espoir qu'au cours de la visite de s M. Briand, la mission française aura pu Se convaincre, sur le front à 1 Isonzo, que - l'Italie a déjà largement sa part des difii- - cultés à surmonter. • 4 * , Berlin, 15 février : La réponse du comte Bernsdorff, attendue - depuis longtemps, est arrivée, uit-on, de - Washington. Il en résulterait que les manières do voir des deux gouvernements s® rapprochent et que les parties du premier projet-, qui avaient été déclarées inaeceota- 7 bles par l'Allemagne, ont éoé abandonnées par les Etats-Unis. Il est dono permis dç s'attendre sous peu à un accord complet qui liquidera l'affaire du ,,Lusitania". * * » >- Londres, 14 février : î D'après un télégramme adressé de Wa» t hington à l'agenco Router, M. Wil'son a , consenti fonineillement à poser sa candida-. fcure à la présidence. v Genève, 14 février : 3 D'après les jouraaux suisses, les person- * nés qui se sont enfuies de Belfort racon-: tent que les obus allemands ont causé des 3 dévastations terribles. Des rues entières au-i raient été endommagées. Cinquante maison® - se sont effondrées. On ignore le nombre d^s - morts et blessés. 3 Londres, 14 février : On télégraphie de Now- York à l'agence Router quo la grande fabrique do munitions do la Général .Electric Cy, dans l'Etat de New- York, a été complètement détruite par un incendie, dont la cause n'a pu être déterminée. i ♦ * ♦ Rome, 14 février : D'après la „Gazetta del Popolo", 1e député Beviono, qui est généralement bien renseigné, aurait affirmé que M. Briand n'a pas soufflé mot de la situation do l'Italie vis-à-vis do l'Allemagne, dans ses échanges do vue avec les hommes d'Etat italiens. Cette situation ne serait par conséquent pas ohangéo. ^ ^ La Haye, 14 février : D'a,prè3 une dépêche do Batavia, un avion dans Lequel se trouvaient le général Mi-chielsen, commandant des troupes do Java, ot lo lieutenant aviateur Terpoorton„ a capoté lundi près de Krewang. Le général Michielson a été tué, lo lieutenant Tcrpoor- . ten est gravement blessé. » * • f Copenhague, 13 février : V Le ministre danois do la défense natdo-nalci proposera prochainement do réduire de 22 à 20 ans1 l'âge du ^service militaire K * ♦ ? Lonxîres, 1-4 février : $ Un décret rova'l appelle tous less céliba- jiHairfis sous les drapeaux. * <• Londlres, 12 février : On mande d'Ottawa au „Moming Post^ que le rapport officiel sur l'incendie qui a détruit le Parlement, a été lu à la Chambre. Co rapport oonfirme que le feu^ a éclaté dans la salle de lecture et qu'il s"est propagé avec une exirômo rapid'.té. Le commandant des pompiers fait ressortir, dans son rapport, qu'il n'existe aucun motif per-! mettant de supposer que l'incendie serait dC à uni acte do malvedllanco. * * * i Îs'ow-York, 15 février : Une dépêche envoyée de Washington au „Now-York Timos" dit co qui suit : — Les milieux officiels refusent de faire i quelque communication quo ce soit au suje> ! do la) noT5 allemande relative à la lutte contre les navires marchands armés; avani de se prononcer, ils préfèrent attendre que le texte officiel soit arrivé. Tout semble ce -pendant indiquer quo, d'une part, le refus des Alliés d'accueillir favorablement la de mande des Etats-Unis de désarmer les na-"viro« marchands ot, d'autre part, la note i allemande, entraîneront le gouvernement ; américain à prendre les mesures suivantes : 1° Publictition d'un avis annonçant que les Etats-Unis ont l'intention de cons.déroi les navires' marchands armés comme des navires ayant abandonné leur qualité de noUMîombattants ot do les traiter comme oroiseurs auxiliaires, c'est-à-dire de ne lesui peru;>jttre do séjourner dans les ports aine risains quo lo temps nécessaire pour faire des réparations efc pour prendre suffisamment de combustible et de vivres pour atteindre le port le plus rapproché de leui pays. Au surplus, il sera donné vingt-quatre heures aux navires intéressés pour quitter le port américain où ils seront en" très et H® ne pourront fréquenter les ports des Etats-TJnis qu'à des intervalles de trois mois'j 2° Publication d'un avis annonçant aux Américains qu'ils agiront à leurs risques et périls s'ils voyagent à bord do navires marchands armés. * ♦ « Paris, 15 février : MM. Briand et Bourgeois sont rentrés) à Paris. * ♦ # Londres, 14- février : MM. Harris, Strong et Wertkeim, banquiers américains, sont arrivés à Londres. * Contre^ JhL Zeppelins Un député francs, M. Anglès, qui a lonné comme aviateur la chasfee aux zepjpe-tius pendant la nuit du 2i) au 30 janvier, expose dons le „Matin" que Paris peut ires iaou. être d>i?endu( contre une attaque aariaone. Il serait tout d'abord nécessaires dit- il, que Palis et les alentours fusseut jilon-gés dans l'obscurité. L'artillerie, dès lurs, n'aurait plus à jouer qu'un rôle secondaire et no redeviendrait réellement utile que dans le Otts d'un zeppelin arrivant par une nuit claire et volant très bas. Il me paraît indispensable d'établir autour du camp retranché _ do Paris une grande flotte aérienne, chargée de protéger la capitale contre les zeppelins conimo la flottille des Alliés protège la côte oontre les attaques d«3 sous-marina. Lo dirigeable et le sous^marin ont ce point de commun que tous deux ont besoin de la nuit pour at a-quer. Donnons à notre flotte aérienne tout l'outillage de guerro moderne et l'armement le plus puissant. Pour les temps brumeux s'impose un procédé do stabilisation automatique — qui existe déjà — ainsi que l cm-p-oi die ballons captifs susceptibles d'assurer un service de reconnaissance. Pour le combat à longue distance, nous avons besoin do grands croiseurs pourvus d'une forte artillerie; l'avion constitue, du 'reste, déjà un instrument d'attaquo excellent, étant beaiu-coutp plus rapide et moins vulnérable quo n'importe quel dirigeable, mais il doit être armé puissamment. La prouve a été faite, en ce3 deirniers temps, par des raisons qui no peuvent et e expjsfos plus amplement, quo la balle incendiaire n'est qu'une anno moyenne. La bomba incendiaire serait sufîisanta, à la conr (liiion que l'on puisse voler directement au-dessus du zeppeBn, ce qui n'est pas certain. Resté lo canon do petit calibre ave:' un certain nombre do projectiles à bord. Il n'y a pas de doute quo, si le 29 janvier tousiles avions français avaient été pourvus de pièces d'artillerie, le zeppelin aurait oouru la risque d'être abattu. Ayons, par conséquent, des avions on aussi grand nombre que possible, des avions armés d'un canon et pourvus do projecteurs destinés à éclairer le but. Ils constitueront de véritab'es batteries aériœnes qui, se déplaçant rapidement à une hauteur même moindre que colle du dirigeable, pourront tirer sur celui-ci et lo cribler tfusw grêle de projectiles." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 15 février. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud-est d'Ypres, après! une violente préparation d'artiderie et de lance-bombes, nos troupes ont enlevé les positions anglaises sur une étendue de front de S00 mètres environ. Les ennemis qui défendaient les tranchées ont, en* grande partie, été tués : i officier et quelques douzaines do soldats ont été faits prisonniers. Sur la routo do Lens à Béthune, nous avons, avec succès, fait jouer une mine et occupé le bord do l'entonnoir. L'adversaire a continué a bojnbarder Lens et les faubourgs.Au sud de la Somme, les Français ayant échoué dans leurs attaques à la grenade, l'action s'est poursuivie sous la forme de violentes luttes d'artillerie et a duré jusque dans la nuit. Au nord-ouest de Reims, les Françaisi ont essayé do nous attaquer à l'aide dp gaz asphyxiants, mais ils n'ont obtenu aucun résultat. En Champagne, une violente canonnade préparatoire a été suivie d'une attaque peu énergique, dirigée contre notre nouvelle position £»a nord-ouest do Tahure. Ello fut aisément repoussée. A l'est de la Meuse, notre front entre Fia-bas et Ornes a été vivement aanonné. Près d'Obeirsept, les Français ont échoué dans uno contre-attaque nocturne entreprise oontre la position que nous leur avons enlevée.Théâtre de la guerre à l'Est, La situation générale n'a pas changé. Sur lo front elo 1 armée du général coure von Bothmer, il y a cil do vives lutoos d'artillerie. Près do Grobla (sur le • Sereth, au nord-ouest do Tarnopol), un aviateur allemand dirigeant un aéropiano de combat a aAvatt-u un avion russe, dont le pilote et l'observateur sont morts. Dans les Balkans. Rlion do nouveau. ♦ * ♦ Vienne, 15 février. — Officiel d'hier : Front russe. Pas d'événements particuliers. Front italien. Hier, s*ar le front du territoire du littoral, les luttes d'artillerie ont été, par endroits, très violentes. Notre position nouvellement conquise dans la région du Ko in bon a été maintenue contre plusieurs attaques ennemies. Front du Sud-Esl Les avant-gardes des troupes aufêtro-lion-groises opérant en Albanie ont gagné l'Ar-zen inférieur. L'ennemi s'est retiré sfcr la rive sud. » $ 4 ConstanÙinoplo, 15 février. •— Officiel du grand quartier " général : Sur le front de l'Irak, il a été constaté que, à la suite du succès que nous avions remporté dans la matinée du 7 février pu attaquant à l'improviste le camp anglais do Bathio près do Korna, l'ennemi- a pris la fuile, abandonnant tout le matériel de campement et 500 morts. En outre, un détachement ennemi pju nombreux a été, dans le mômo combat, cerné et complètement eu terminé. Ihisuito, l'ennemi a essuyé de forte* portes à l'occasion do l'attaque par surprise que nous avons! dirigée contre Suk ol Schiuh, entre Korna et Nasria. Uni agent pokitii^ie anglais a été arrêté. JEû. djefupe endroits, des forces auxiliaires do l'ennemi qui campaient aux environs, ont été obligées) do battue en retraite, quand elles essayèrent! de se porter au swours. Elles ont laissé do nombreux morts sur le terrain. Rien n'est changé, près de Felahie et de fCutvei-Amara. / Sur le front du Oaucaso, les combats d'avanfc-postes engagés au centre sont devenus de plus en plus violents, se propageant ces jours derniers, en certains endroits, jusqu'aux parties avancées d^' \ï\ position principale. Le« ajttjaquos do l'ennemi1 ont été enrayées1 par des contre-attaques.Deux avions russes, endommagés par notre tir, ont été forcés d'afcberrir. Pas d'autiea nouvelles. Communiqués des armée3 alliées Paris, 14 février. — Officiel de 15 heures : En Artois, nous avons fait sauter uno mine au sud du chemin de Neuvibe à la Foiie. Au sud do la Somme, une attaque de nos troupes, cÈirigée hier en fin do journée sur les ouvrages ennemis au sud do Frise, nous a permis d'occuper quelques1 éKnie^ts do tranchées. Uno contre-attaque de l'ennemi a ébé fauchée par notre feu. Une compagnie ennemie a été entourée et décimée. 1^3 capitaine ot 70 survivants se sont rendus, i-e chiffre total dos prisonniers actuellement en uotre pouvoir est d'une centaine. Plusieurs mitrailleuses sont également restées dans nos mains. Au dire des prisonniers interroges ot d'après lo nombre des morts restes sur le terrain, les pertes de l'ennemi ont été considérables. En Champagne, au cours1 de l'attaque exécutée hier par l'ennemi à l'est do la route de Tahure à Sommepy, nous avoiis fait exploser trois fourneaux de mines préparés d'avance sous les éléments avancés où l'ennemi avait réussi à pénétrer. Ses tentatives pour pousser jusqu'à notre tranchée de soutien ont complètement échoué. Malgré les perles sérieuses causées par l'explosion de nos mines et par notre trr d'artillerie, l'ennemi s'est maintenu dans les élémente avancés. En Haute-Alsace, hier, une nouvelle action de l'infanterie ennemie à l'est deSe^ t. précédée d'un violent bombardement, a mis l'ennemi on possession de deux cents mètres de tranchées environ. Uno contre-attaque immédiate nous a rendu la plus grande partie du terrain occupé. Les aôtions d!'artilleries continuent très violentes dans cette région. Paris, 14 février. — Officiel de 2(3 heures: En Belgique, notre ar«iller;e a fait sauter un dépôt do munitions au nord do iice-singhe.Au nord; de Soissons, dans la soirée d'hier, après un vif bombardement, l'infanterie ennemie a essayé de déboucher pu* la routo de Terny et pur 1a rive droite de l'Aisne. Elle a été arivtee net par nos tirs de barrage. An plateau do Vaucierc, tir efficace do notre artillerie sur un saillant de la ligne ennemie. En Champagne, actions d'artillerie très vives dans les régions de Tahure, Massùges ot Navarin. Aucune attaque d infanterie. En Haute-Alsace, à l est de So^-t, un bombardement intense a été effectué par l'ennemi sur les éléments avancés que nous lui avions repris au cours do la nuit. Dans la mâme région, nous avons pris sous notre, tic de barrage des renforts ennemis qui s efforçaient de progresser par petits gtv>uj_.«s venant de Nicderlarg. ♦ * * Londres, 1<3 février. — Officiel du quartier général britannique : PeaiidJant la nuit écouliée, nous avons fait sauter une mine à l'ouest dPHulHiioii: et nous avons occupé l'excavation crevs-o par l'explosion sans avoir subi de pertes. Pendant la journée, grande activité des deux artilleries près do Buthuillo, près» de la redoute Hohctnzoilern, à Cudnchy et près d'Amen tière». L'ennemi a bombardé nos tranchées établies à Hooge et au nord de cette locali^. A Yx>roî, grand» activité des aviateurs. ♦ • * Londres, 15 février. — Officiel : Le croiseur „Aretausa" a touché une mine, sur ia côto orientale. On le croit complètement perdu. Dix hommes de l'équipage environ se sont noyés. * * * Rome, 13 février. — Officiel dlu glrîuDci quartier générai : L'activité habituelle de notire artillerie a donné de bons résultais j elle a été parti entièrement efficace contre dos détachements conduisant des bagages sur les versants orientaux du 'Bianna — vallée de Laga-rina — contre des détachements ennemis qui se trouvaient dans ;es environs d'es Lu-sorna — vallée de l'Astico — et contra la gare do Caldonazo — vallée de SugVMra. Dans la vallée do S ex ten, notre feu» a incendôé un abri des Dolomites établi dans la vallée d'o Fischlein. Dans le bassin de Ptlezzo — Isonizo su>-pérïeur — l'ennemi a réussi, le 1*2 f- vrier au/ matin, au cours d'une attaque faite à l-'improvisto avec des forces numériquement su[»érieures aux hotres, à entrer dans une do nos tranchées établies' dans le secteur de Rom bon. Dans le secteur de Gorz, notre artiM^rie a réduit au sileueo de.s batteries ennemies, postées à S.an-AndrevRu)bbia et à Savogna, qui bombardaient nos positions près die Podgora. * * * Rome, 14 février. — Officiel du grand quartier général : Au cours de la journée dénier, il y a en des combats d^artiileaie part.iculiè.î*eJjn«n< violents sur l'Isonco supérieur. Dar.s ce^. région, nous avons observé des mouveimeide do troupes ennemies, et nos adversLiiies tra-vjiiUant activement à leurs travaux dte défense et d'approche. « * * Pétrograd, 13 février. — Officiel dm grand état-major général : Dans Se secteur do Riga, vifs d'uels d'artillerie dans la région d" 0'lahi et de Ber-zemunde.Prt\s d'Eiseir, à 4 kilomètres au sudi-ouest d'Uxkiill., notre artillerie a provoqué une explosion dans les positions ennemies. A proximité de Jakobstadt, des détache-monts allemands ont tenté d'approcher de nos tranohéos établies à l'ouest de Liwen-hof, mais nos trompes les ont repoussés pur une contre-attaque. Dans le secteur do Dwinsk, la fu^iliacte a été très vive prés d'Illuxt, où les Allet-mands ont lancé des grenades à nvûu dégageant des gaz asphyxiants. La tentative faite par les Alleman.dk j.-our arriver à cerner le village de CarbuiKAVka, quo nous venions do prendre, a éc ioué grâice à notre feu croisé. j, Dépêches Diverse 3 Amsterdam, 14 février : Un consortium, disposant do gros capitaux, a décidé de construire plusieurs hauts funrnaaux sur les terrains acquis deruiôro-iraent en IIoQande par les Ateliers die eona- truiciiion do machines Wilton. * * * Bâle, 14 février : Lo journal „L'Alsace", qui paraît i\ Bel-fort, dit qu'à la suite du bombai^deaieint dé la ville une graïade partit de la popudation civile a quitté Belfort. * * * Rome, 14 février : Lu journal „Marina Mercantile Italima" publie une correspondance de Marseille qui dit qxie les vapeurs marchands1 français sont armés pour donner la chasse aux sotis-marins allemands. * « « Madrid, 14 février : Les autorités espagnoles ont interdit l'entrée dos ports espagnols aux navires marchanda armés. ♦ * * Lugano, U5 février : Hier après-midi, entre 3 et 4 hourct>, dies a-dateurs ennemis ont de nouveau survolé Milan). Les1 détails sur cette attaque aérktino manquent. * * * Pétrograd, 14 février : On craint à Pékin que lo Japon n'envoie un représentant auprès des rebdilas du Yu/nnan et du Szetschwan, ce qui serait, de sa part, reconnaître la qualité de b'Ali-rante aux î-obelles. Lo Japon aurait menacé récemment de prendre pareille mesure pquir jxrot'^ger, dans les provinces révoltéeCgla via c* ^ des fAijets japonais.

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