La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 15 Januar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tt4fn12d18/
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Vendredi 15 Janvier 19x5 H° 7 G SUSSC^eSXSJEtKBfBItA iVSXï*ii&&StUi* Vendredi 15 Janvier 1915 ig^sagK^-^^^»seahja«3«3^r!ia^.a^ua^3ki>pcgaa58gMT7îrv»pf*arogppqggwaCT mi i — LA BELGIQUE administration et rédaction ÎJ, Eïsie Montagne^de-Sion, S, ISîfa'BJ^.Sîï^K-.lSiâ Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES La petite ligne. fr. 0.40 ■ANNONCES Réclame ayant les annonce» . ; . . . 1.00 Corps du journal S.OO Nécrologie 2.00 LA GUERRE 165ms joui* ds gusrr© Parlant hier de l'ensemble des faits de guerre si gnalés au jour le jour par les communiqués vcnan du front Ouest, un confrère hollandais constatai que les belligérants n'y arrivent au bout du compt< qu'à défaire aujourd'hui la besogne accomplie 1: ■veille Les renseignements ofûciels des états-majors disait-il, pourraient avantageusement se résumer et, :cette formule laconique : Rien de changé sur 1< front ! | C'est là, bien plutôt qu'une opinion-, une boutadl j)lus ou moins spirituelle, que trouveront total<j ment dépourvue de sel ceux qui ont tenu le compta ■exact des résultats locaux obtenus sur le front er ces dernières semaines. Mais elle n'en traduit pai moins fort justement le sentiment populaire, qu ! s'impatiente de voir les efforts déployés et les sa 3crifices consentis n'aboutir qu'à des progrès d'uni 'extrême lenteur et de signification médiocre. Or, cl; Êl'impatience à la critique, il n'y a qu'un pas. C'es (pourquoi il est bon d'insister sur le fait que 1; modification à peine appréciable des poskksb: respectives des armées est une conséquenc inéluc table de la guerre moderne, où les grandes ba, taiilles d'autrefois ont fait place aux combats en re tranchements. Vouloir, brutalement et sans prépa ration suffisante, enlever des positions dont l'ingé niosité de l'adversaire a pendant des mois décun?< la solidité, serait la preuve d'une témérité telle qu'elle fait reculer — et l'on n'ose le regretter — ta chefs des armées. Mais alors, se demandera-t-on fort justement comment sortir de la situation énervante qui per dure sur le front Ouest? Faut-il se résigner à n< voir cette situation se modifier que très, très lente ment, si lentement que l'on doive prévoir que h guerre durera des années? La question, hélas ! n'est pas facile à résoudre, e la réponse la moins compromettante qu'on y puissi faire est qu'en effet, à moins d'un coup de théâtr< qui devient de jour en jour plus improbable, h guerre sera longue, très longue. I! s'avère de jour en jour davantage que l'usure patiente des forces de résistance de l'adversaire con sVibue un moyen de vaincre beaucoup plus sûr qu'un< attaque brutale, dont le succès^est toujours douteux. C'est pourquoi les chefs responsables s'n son tenir: jusqu'ici à cette tactiqu'è. Mais y resteront-ils fidè* les sans défaillance et jusqu'au bout? Voilà ce qu'i est .impossible de prévoir. Du côté des Alliés, de-opinions commencent en effet à se faire jour.suivan lesquelles il n'est décidément plus possible de son ger à reconquérir tranchées par tranchées les terri toires que l'ennemi, depuis qu'il les a envahis, a ei le loisir de transformer en une immense forteresse Au lieu de s'obstiner dans cette oeuvre d'extrême ment longue haleine et qui risque d'être effroyablement meurtrière, la percée en masse serait maigre tout préférable. Un rédacteur de la « Neue Zuricher Zeitung qui rentre d'un voyage en France, y a recueilli dam les cercles militaipés l'impression eue la région d'#è-pinal pourrait bien, avant qu'il soit longtemps, Servir de base à une ooérat'on d'envergure. ^ Le correspondant à Dunkerque du « Daily News >: défend une autre thèse. Il écrit : -- Le désir des chefs des armées alliées de mettre fin aux pénibles combats de positions et de provo-voquer une autre solution de la situation, devient de plus en plus visible. Pour atteindre ce but, les Anglais ont amené au front d'importantes masses de troupes qui seront réparties en deux armées : l'une prendra position dans la direction de Saint-Georges et l'autre dans la direction de Dixmu-de.Pcur autant que mes renseignements soient exacts, on tâchera demies faire avancer toutes deux, de manière à ce qu'elles puissent former un arc de cercle sur la ligne Leek-Saint-Pierre-Slype, ce qui nécessiterait une avancée d'environ trois kilomètres des positions actuelles. La tâche de l'aile gauche anglaise serait d<? prendre position sur la rive sud du canal qui va d-e Nieuport à Ostende, de façon qu'une attaque simultanée de la flotté1 anglaise permette de prendre les Allemands entre deux feux et de les forcer au besoin à evacuer Ostende. Cette tâche ne pourrait être menée a b-en que si l'aile sud se "taillait un succès à son tour dans la direction de D-ixmude et de Rou: ers. Elle demandera en -tout état de cause à être Tunutieusement oréoarée et ne pourra être entreprise ju'au moyen d'effectifs très nombreux. » Ce n'est évidemment qu'à titre documentaire — et ion sans un certain scepticisme -— que nous mettons es opinions sous les yeux de nos lecteurs. Quel que oit le mérite des journalistes qui les défendent, îous ne pouvons en effet écarter de notre esprit idée que les états-majors ne songent nullement à aire part a l avance.au public de leurs projets fu-urs, la discrétion étant en réalité une de leurs meiî-eures chances de succès. Toutefois, comme il est notoire qu'à raison des )luies continuelles la vie dans les tranchées est de-renue quasi insupportable et que les troupes ne demandent qu'à aller de l'avant à tout prix, nous ivons jugé intéressant de signaler ces opinions. Le eul fait qu'on les émette publiquement constitue en omme un indice précieux, donnant à penser qu'il 'est pas absolument certain et indiscutable que la aetique qui régit actuellement les opérations mili-aires sera éternellement et ponctuellement suivie. que des surprises doivent être tenues pour pos-Jbles.* * # En attendant, les divers communiqués montrent !ue dans l'Ouest, aux attaques de l'un des ad ver aires succèdent les contre-attaques de l'autre,qu'une ranchée prise la veille est partiellement ou même Salement évacuée le lendemain, et qu'un calme re-tfif vient le plus souvent à régner là même où il smblait que les événements permettaient de prévoir Q sérieux développement des hostilités. 1-a dépêche d'hier de Vienne relative aux hostili-^ dans l'Est y laissait les choses en l'état, et il ne ous en est point parvenu d'autres. Quant au Causse, les plus récents communiqués continuent à lais-^ planer «ne certaine imprécision sur les événe-Jents qui s'v sont naguère déroulés. LÉ TERRE TREMBLE: DANS LA PROVINCE DE ROME Une nouvelle catastrophe viènt de fondre sur l'Italie : une terrible secousse sismique y a ravagé hier la province de Rome. Voici, dans l'ordre où elles sont parvenues, les dépêches relatant les circonstances et les 'effets du tremblement de terre : ; *'r * | , &orne, 14 janvier. — Un tremblement de terre ^ g éprouve les environs de Rome. À Naples, un tremble$-ment de terre d'environ 20 secondes a eu lieu à 8 heure à | du matin. La population a pris peur et s'est sauvée dans $ les rues. | . * * * Borne, 14 janvier. — La petite ville d'Avezzano près' i d Aquita est détruite. On craint que le nombre des sur-[ vivants^ dont beaucoup sont blessés, ne dépassent pas ■ un millier. Les communications avec les localités voisines, où les maisons et les gares se sont écroulées comme à Avezzano, sont coupées. ■ . . *** Rome, 14 janvier. — Le « Giornale d'ïtalia » dit qu'࣠}Avezzano, dont la population est de 11,000 âmes, îo'ooô : .personnes ont péri. * * * Homo, 14 janvier. — A Terrecajetani on signale dèj . ' grands -dommages. Beaucoup d'habitants y ont trouvâ . la mort. A Marano, à Agosta, à Filettino, des église# des gares et des maisons privées se sont écroulée# D'autres dégâts ont été causés à Sabina, à Tivoli, Il Montelanijco. à Cinetovomano, à Zagaroio, à Ferentin<>, à Palestrina, à Feugi, à Mortupo et à Velletri. * * * , Roma, 14 janvier. — Le tremblement de terre s'est • e tendu sur Avezzano, OeLana, GaJlanido et Cerchio et , a causé partout, de grands dommages. Beaucoup de , personnes ont été tuées et bL&ssées. Les secours arrivent d? partout. On annonce encore des dégâts, des morts r.t des blessas à Bu&si, à T«>r.re, à Sn.u Filicoç à Ocre, à Castel, à Vacchio et à Subcquo. Les troupes sont parties pour organiser Les secours. : *** Rome, 14 janvier. — Cette nuit vers une heure, iun train est arrivé ici, ramenant plusieurs cent-nines -de bleseé». L^s représentants des autorités de l'Etat et'de la Ville ont assisté à l'entrée du train en gare. * * Rome, 14 ;jnu.vier. — Lo bureau central de sismo-graphi-e annonce que le tremblement de Wre a eu Çou à 7 heures 53 minutes et a duré 15 secondes. Il a suivi une ligne onduleuae allant de l'Est vers l'Ouest. H a atteint, sa plus grande force entre Rome et Aquita. * * * Pérouise-, 14 janvier. — On a observé hier en notre ville : un tremblement de terre de 5 secondes qui a provoqué une grande panique et causé d'importants dommages. La secousse a produit les mêmes effets à Castellamar di-.Stabia^at, à Monte-Qassino. - — "Ces obiis-torpiOes L'obus à gra-ndo capacité, app-olé auesi obus allongé ou O'DUs-torpille, oat surtout employé pour detriro les obstacles ou proToqçer l'inoeodie. Il est en acier, à paroi min.ee, et le vid-e intérieur -est au-ssi grand que possible afin de pouvoir contenir une très forte chaj-ge dedateirént qui sa oomposs do poudre ou d'un explosif puiacP.nt t®!_que la m-élinit-e; il possède une puissance. d? di-.sti-uc.tion considérable et agit surtout par le « souffle » produit par l'énorme quantité de gaz qui se forme au moment cie la combustion de. l'explosif. L'o-bus à explosif puissarit doit êt-ne muni d'un détonateur particulier, enflamme lui-même pa.r la fusée percutante, et sans l'intermédiaire duquel la charge ne pourrait déflagrer. Les modèles les plus récents contien-ne-nt un dispositif dit « retard», destiné à provoquer l'éclatement seulement après quo l.e projectile a pénétré dans l'ob-ctaclo. Un emploi avisez nouveau de cet obus comsiste à l'utiliser dans Le tir plongeant pour dé-truine des troupes abritées derrière un parapet; il est alors muni d'une fusée à double effet, c'est-à-dire pouvant fonctionner soit en l'air, à un point déterminé de sa trajectoire, soit au moment du choc sur 1e but visé. Le nouveau matériel de campagne utilise exclusivement le shrapnel à charge arrière et l'obus à explosif puissant. La b- lté h mitraille qui oonsiste, comme on 1-e sait, e.n un récipient en zinc destiné à s'ouvrir dans l'âme> du can-on_ sous la pression du gaz et à projeter ainsi a courte distanoe sur une troupe ennemie ou oour arrêt---r un© charge de cavalerie les baltes qu'il renferme, est remnjtioée po.r 1-e slirapmel que l'on débouche à ■'■ira, c'est-à-dire ripe l'on dispose pour qu'il éclate aussitôt après sa sortie de l'âme du canon: $-4- LES FAITS DU JOUR , Les obus allemands continuent à tomber régulière-1 ment sur Reims. Mais les habitants en ont pris leur* • parti et acceptent la situation avec le plus grand i calme. Un correspondant du « Times » raconte qu'au moment où il est, l'autre jour, entré dans la ville, plusieurs obus sont tombés rue de Gérés; deux jeunes filles s ecaitèrcnt en riant de l'endroit où le premier,' obus était tombe, et un vieilla-rd qui fumait sa pipe surj le pas de sa porte les félicita gaiement d'avoir échappé ; à la mort. Lorsque tomba le second projectile, un en- ! ïant qui se trouvait près des ruines d'une maison dé- ' truite se précipita pour regarder les débris. Une sœur de charité qui passait au moment où un sifflement aigu annonçait le passage du troisième obus ne leva même pas la tête. .Trois femmes bavardaient en faisant du crochet sur le pas de leur porte lorsqu'un shrapnell tomba sur lai chaussée à quelques mètres d'elles. Elles levèrent tran-1 quillement la tète, puis se remirent au travail sans! s'émouvoir davantage. Le sacristain de la cathédrale a déclaré au eorrespon-dant que, dans la nuit du 23 décembre, 150 obus étaient passés au-dessus de sa maison. Le fret des navires anglais pour le transport du froment de La Plat'a vers l'Angleterre a haussé à 65 sh. 5 d. Les marchandises s'accumulent dans les docks du port de Londres. On explique ce fait par le manque de-main-d'œuvre et d'allèges. Les docKers, qui touchent de gros salaires, ne veulent faire des heures supplémentaires que pendant trois jours par semaine. Les commerçants subissent des pertes importantes par le retard du Rechargement de® navires et du transport des ; marchandises. —. — On mande de Téhéran à la « Novoié Vrémia » que la ■ population de la ville persane de Senne, d<ms le Kurdistan, s'est révoltée contre le gouvernement et a pro_-j clamé sa fidélité à la Turquie. La villië de Senne est -située à environ 300 kilomètres au sud du lac d'Urmia et compte 35,000 habitants. ILa « Correspondaneo sud-slave > écrit que d'après une personnalité militaire arrivée à Agram vpnant du théâtre de la guerre Sud, il n'y a en aux frontières serbes et monténégrines, depuis la concentration dee troupes austro-hongroises dans les nouveaux secteurs, jque des escarmouches d'avant-postes peu importantes. i Les Serbes n'ont tenté aucune action offensive, et Jes [quelques attaques prononcées par les les Monténégrins J|près de Bjelica ont été facilement reoousséeg L'escadre des 16 aéroplanes allemands dont nous avons parié hier a jeté pki:vitu.r» •bopipes sur.._P_quvr.es avant de •sr'éloigner dans la direction de Dunkerque. iLe correspondant de guerre d'un jom-nal de Hambourg mande à celui-ci que l'Angleterre a suspendu rfs transports de troupes entre Folkestone et Dieippe, /a Marrcîie étant constamment sillonnée par des sous-Snarins allemands. Les troupoy anglaises sont actuel-jlement envoyées dh Portsmouth au Havre &t de là -•transportées par chemin de~fer 'sur Le front. maison d'habitation de fou le comte Tolstoï, dans son domaine de Yasnaïa, a été incendiée dans des circonstances mystérieuses au moment où la police y faisait une perquisition. La veuve de Tolstoï était inculpée die menées révolutionnaires, mais l'enquête n'a pu relever aucune charge contre elle. On mande de Tokio au « Russkoje Slovo » que le Japon se. débat dans une crise, (Sconomicpie extraordm.ai-"fSment grave, à laquelle les grandes firmes pourront ; seules échapper. Le prix du riz a augmenté de 50 p. c. On sait que le consul hollandais de Sas de Gand ava.it organisé un service de correspondance de e.t vers la Ho-ilanide. Ce GP/rvioë-vient d'être f5iî-pprim é, les au-torrPî^T^eimand^e ayan.t décidé 'c:'en instituer un eà^eis^m-êan-e©, tout epécialeme/mt pour les lettres de commerce.U;n- ano.nATmje a fait pairvemr aru _ minintre de la^ l guerre français une somme de 4 millions de francs, en! ViHp uliant tpr1 eJle -devra servir à lJaehat -de matériel dec guerre. La mumieipalité de Berlin a organisé uni service pour -la vente des nommes ^terre; ce ©erviœ est officiel et >ïonictionne dïepuio 'lundi sur tous les marchés d'e la '.ville. Une mine flottante est venue éc'houeT et a fant explosion sur la digue de Westkapel, dans l'île Walche-ren-. La détonation a été terrifiante. Dps debri» de fer ont été projetés en tous sens. Les vibres ont été brisée© dlams un grand rayon. Le « Turan » annonce que vers la mi-février 30 députés buLgarfvs du parti libéra/] se rendront à Con&-lantinople afin de resserrer les relations turoonbud-gares.1 -- Le® "prix des denrées aCimentaires commencent) à être influencée également en Angleterre par la guerre. Le pain coûte plus cher, le prix d*u iaroi a augmenté dans une forte m^esure et, maintenant que l'exporta-jtion du thé >st à nenvpau permise, on doit s'attendre à voir le prix en hausser à son tour. Le poisson est ; rare et cher. La viande conge-lép venant dJAustralie/ et dont un>e grande partie du peuiple angilais se nour-/ rit a- renchéri d^ 40 p. c. depuis le début de la guerre^ îa viande indigène a aussi haussé de prix. Seules les légumes sont très abondants et s'obtiennent à bon : march é. I/autorité militaire de la province de Brandebourg a réquisitionné tontes les couvertures de laine, demi-laine, coton et molleton dans les fabriques epéciaW et 1*8 magasins de la dit/<* province et d<p Berlin. Endéans les trois jonrrs, fabricants et marchands doivent déclarer boute quantité qui dépasse cinquante pièces de chaque espèoe. Ils ne neuvent rien vendre de leur stock, sauf naturellement à la marine ou à l'armée. > La santé du député anglais KeiT Hardie s'est améliorée La paralysie qui avait atteint le côté droit dis-nai-aît p^u à p^u et on pense que le malade sera sur piedi d1* ici peu de jours. Le gouvernement suédois vient d'acheter 50,000 tonnes de froment en Amérique. Vendredi dernier, l'épave d'un biplan, un anglais probablement, a échoué sur le rivage de l'île de Lange-oog, dans la Baltique. La question d'un envoi de troupes japonaises sur les champs de bataille en Europe a fait couler pas maJ d'encre ces derniers temps. Quoiqu'on puisse dire que ta question a été presque officiellement résolue par la négative, la «Novoié Vrémia» revient à la charge et prefônd^ que des troupes japonaises viendront aider les Alliés. Les troupes japonaiap-s pourraient être trans- : portées par fer à travers la Sibérie et la Russie et embarquées à destination de la France. _ Le gouverïîëineriT"anglais ayant àJÎfto-hcê' son inten-,tion de construire lui atfSSî des mortiers de 42 cm., on |fait remarquer du côté allemand que ÎTrûpn"a"travaillé |plus de six ans pour mettre cos grosses pièces d'artil-: leric au point. On mande de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Goiirant » que le9 journaux de New-York font ressortir rque la réponse britannique n'est pas très probante, bien qu'ils en reconnaissent la franchise et la loyauté. Ij Divers correspondants à Washington de journaux lon-|doniens estiment que la possibilité d'autres difficultés |n'est pas encore éliminee. Les journaux du groupe ■Œfearst font ressortir que l'Angleberre se refuse à cé-<der sur aucun point. Les journaux américains de langue allemande expriment l'opinion que Sir Grey essaie de traîner la solution de la question en longueur Le capitaine d'un navire ayant fait escale à Naples a déclaré que les Anglais avaient puissamment fortifié le canal de Suez. À Porti£îTdr de nombreux hangars pour aéroplanes ont été édifiés et des avions effectuent des reconnaissances continuelles. Lo port d' Archange] est complètement bloqué par les glaces. Les cinq derniers vapeurs qui ont quitté le port et qui viennent d'arriver en Norvège ont dû se frayes pendant 25 miles un chemin dans un épais champ de glace avant de pénétrer en mer libre. Pour pouvoir tenir aussi longtemps que possible le passage libre à Archangel, la Russie avait emprunté au Canada trois brises-glace d'une puissance extraordi-naiîTj." " * " """"" "" 11 ——* Le vapeur norvégien Cantor a coulé dans la mer du Nord. D'après les indications du capitaine, le vapeur' a touché une mine.^ L'équipage a été sauvé, sauf le chauffeur. Il est arrivé à Hambourg. On mande d'Auxerre qu'un biplan militaire est tombé près de l'Yonne et que son pilote s'est tué. Le Storthing norwégien est en session. Dans le discours du Trône il est dit : « Nos relations avec les puissances sont amicales. Tous nos efforls ont tendu à tenir la nation en dehors die la guerre mondi ale et à écarter les dangers et les difficultés dont étaient menacés la sécurité et le travail du pays. > Le discours signale en outre la déclaration de la neutralité de la Norwège, l'accord conclu entre la Norwège ^t la Suède le 8 août, la rencontre des trois rois à Mal-jnoë et l'union y établie. On soumettra, au Storthing Certains projets de loi visant d-es mesures extraordinaires en vue du renforcement de la défense terrestre et ïparitime.L'équilibre du budget ne pourra être maintenu sans une forte augmentation des impôts. i } Le gouvernement annonce le dépôt d'un projett de loi I visant la création d'une commission qui sera chargée i dlexaminer la question de l'approvisionnement du pays eai céréales, et l'évenbuelle constitution d'un monoooie d'état auquel serait, confié l'inDnrvrf.nftion des céréales et des f">r- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 13 janvier (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Dans la régior de Nieuport s'est livré tui violent combat d'artillerie qui a eu pour conséquence l'évacuation des tranchée: ennemies près de Palingsbrug, faubourg de Nieu port. Les attaques ennemies sur le canal- de La Bassé: ont été définitivement repoussées. Les attaques françaises sur La Boisselle et la hauteur de Nou-vron ont été repoussées. Aux attaques prononcées sans succès par les Français sur leî hauteurs près de Crouy a succédé une contre-attaquî allemande qui s'est terminée par la défaite complète des Français et le nettoyage des hauteurs at nord-est de Bucy et au nord de Crouy. Nos trou pes se sont emparées de deux positions françaises, elles ont fait prisonniers 1,700 hommes et ont pri: 4 canons ainsi que plusieurs mitrailleuses. Une attaque de sapeurs français dans la régior ani sud de Saint-Mihiel a été repoussée avec succès, 1/ Nos troupes se sont rendues maîtresses de la hau-iteur au nord et au nord-est de Noméniy. » Dans les Vosges, la situation est inchangée. Théâtre de la guerre à l'Est. — La situation dam l'Est ne s'est pas modifiée. **• Berlin, 14 janvier (Officiel de ce midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Combats d'artillerie dans les dunes près de Nieuport et au sud-est d'Ypres. L'ennemi a dirigé un feu spécialement nourri sur Westende, qu'il aura bientôt complètement détruit. Les torpilleurs ennemis ont disparu aussi tôt qu'ils ont été touchés par le feu. Continuant l'attaque du 12 janvier, au nord-esl de Soissons, nos troupes ont de nouveau attaijuë sijj les"Kautéurs de Vragny et ont chassé l'ennemi di /plateau. Au milieu d'une pluie battante et dans d<| terrains profondément détrempés, nous avons prifi -jusque tard dans la nuit, tranchée sur tranchée al repoussé l'ennemi jusqu'au bord du plateau : 14 officiers français et 1,130 hommes ont été faits pr| sonniers; nous avons pris 4 canons, 4 mitrailleuse': et un réflecteur. Ce fait d'armes brillant de no! troupes s'est passé sous les yeux du chef suprême 'e l'armée. Le butin total 'des combats des 12 et 13 janvier'ai nord-est de Soissons s'est élevé, d'après des infoi1-mations plus précises, à 3,150 prisonniers, 8 gros canons, un canon revolver, 6 mitrailleuses et d'autre matériel. Au nord-est du camp de Châlons, les Français ont de nouveau attaqué avec d'importantes forces, le ma-tin et il'après-midi, à l'est de Perthes. a cçr tàins endroits, ils sont entrés dans nos tranchées, mais ont été repoussés par de violentes contre-atta-nues et refoulés avec de fortes pertes dans leurs positions; ils oint laissé 160 prisonniers entre nos mains. Dans l'Argonne et les Vosges, rien d'important ne s'est passé. Théâtre de la guerre à l'Est. — Au sud-est de Gumbinnen et à l'est de Lôtzen, les attaques russes ont été repoussées. Nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Au nord de la Pologne, la situation est inchangée.En Pologne, à l'ouest de la Vistulé, nos attaques ont continué. Rien de spécial ne s'est passé à la rive est de la Pilica. Communiqué! des armées aillées Paris, 11 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : La situation générale est inchangée. * * * Paris, 12 janvier (Communiqué officiel de 15 heures) : De violents combats d'artillerie ont eu lieu sur différents points, de la mer du Nord à l'Oise. Au nord de Soissons, nous avons encore pris des parties de tranchées. Sur le front de Soissons à Reims, combats d'artillerie.La redoute de Perthes a été le téhâtre d'un combat désespéré qui continue encore. Deux attaques allemandes sur les Hauts de Meuse ont été repoussées. Sur le reste du front, la situation reste la même. * * » Prétoria, 9 janvier (Officiel) ; Une petite division de Boers rebelles a été capturée au moment où elle essayait de s'échapper vers le Sud-Ouest africain allemand par la frontière du Béchuanaland. M- —, Dépêches divarsss Constantin ople, 11 janvier : Le gouvernement a soumis à lia. Chambre un projet de loi demandant l'ouverture d"un crédit extraxjrdinaire de 10 millions dé livres 'turques pour le» frais de guerre. Le projet a été renvoyé à une commission. La Chambre a ensuite commencé la discussion du budget. Le rapporteur a fait savoir qu'avec les crédits extraordinaires ci-dessus indiqués, les dépenses extraordinaires d'environ 3 millions de livres qui ont déjà été faites et le déficit du budget ordinaire, le déficit total du budget de l'Etat s'élèvera à environ 20 millions de livres turques. * * * Paris, 13 janvier : A la séance d'hier de la Chambre, de très nombreux députés étaient présents. Au milieu de l'attention générale, le doyen d'âge, M. Makau, a ouvert la session parlementaire. Par 474 voix la Chambre a réélu M. I>eschan^! ainsi que tous les autres membres du bureau. Ua Chambre s'est ensuite ajournée jusqu'à lundi. Le Uuneau élaborera, d'aooord avec le gouvernement, le programme des travaux de toute la session. Il est dès à présent établi que le3 résolutions et les votes confirmeront à nouveau l'union de tous les partis. Il n'y aura aucune interpellation ni aucun débat politique. *** Sboakhoiro, 11 janvier: Un vapeur charbonnier de Malmoë, l'Anna-Gret*, a aiisipam avec ses 20 hommes d1'équipage. Il a sans doute sombré dans La mer du Nord, bien qu'il eût swvi la ■ - rvn.r l'Amira/uté anglaise. 7^ ———— Athènes, 12 janvier : - La révolte en Albanie prendi die l'extension. Les rebâties is© ©ont emparés diés hauteurs de Raisboul et onrts bitt^ qué leurs canons susr Lurazzo. Coblence, 12 janvier : ' Les eaux du Rhin commencent à baisser, de même qu» celles de la Moselle. Le service du chemin, de fer de !• valUée de la Moselle a pu être repris. Par contre la navigation suer le canal dhi Rhin à Heme a dû être sta>> pendfue par suite die la crue. * * * Oonjstantinople, 12 janvier : La Chambre a adopté le budget presque sans discosN sion. Au cours du vote sur la liste civile, le Président • fait savoir quie le prince héritier du trône s'est engagé a verser mensuellement en faveur de l'année*, pte&d»asfc la durée de la guerre), 250 livras turques, r- * * # Vienne., 12 janvier: Lee journaux cracoviens parlent d'un grand! incendia qui a fait avant-hier de sérieux ravages à Varsovie. 09 jour-là, un aéroplane allemand a isurvolé la v3ie db j m jeté plusieurs bombes ; une die ces bombes est tomW* dans la rue principale, la Moskowski Prospekt, «fc y » mis le feu au dépôt d'une fabrique de linoléum. * * « Stockholm, 11 janvier: Près de l'île de Hufvudsbaer, qui appaaftàenfc à Suède, une mine a échoué e>t a fait explosion. Les haibt tations des pilotes et des gardes de côte ont été endiona» magées. On croit que cette mine, qui s'est désancré^ était noyée près des îles OJandi dianfi leaeaux russes. * - * # Cologne, 12 janvier: On mande de Sofia à la « Gazdtte de Cologne » : L*op& nion suivant laquelle F extension die la guerre aux Etaia balkaniques serait imminente n'est point parttagée id£ clans les milieux dirigeants. Toute résolution à ce sujeè dépendra des décisions qui interviendront sur le théâtas» de la guerre. La Roumanie a l'intention augmenter sa® armée vers la fin janvier. Ên Bulgarie on n'a pris enoon® 1 aucune décision concernant le rappel des réserves. * * * Londres, 12 janvier : On câble de Mexico, via Washington, -une déolaraMoS du président Gutierrez disant que les négociations en» i tre les partis eu guerre sont assez avancées pour qu'a» ; puisse considérer le problème du rétablissement de te paix à F intérieur du Mexique comme résolu. **# ■■ 'ChristianLa, 12 janvier: Le budget norvégien pour 1913-1014 accus© un excédent de recettes de 10 millions de couronner **. Londres, 11 janvier : , L'architecte John Bilson, second vice-président da | l'Institut d'archéologie, a fait rapport sur les dommages causés par le bombardement du 16 décembre à l'Afe. feyg ^,^lSan ^ que les dégâts, bien qu'iim portants^~ne sont p£S ^aussi "vTC.it ^ craindre. C'est la partie ouest de la nef de l'église qrii a le plus souffert. Le chœur est resté pour ainsi dis* complètement indemne. **. Madrid, 12 janvier : L' « Impartial » écrit concernant la situation au Maroc : Des forces importantes françaises venant de 1» métropole ont été concentrées près de Casablanca et de Rabat. Les autres troupes françaises stationnant «r MaroCont également été concentrées vers .ces deus points. Sauf Casablanca et Rabat, tout le'ilaroc «ai actuellement dépourvu de troupes françaises: — * * • Torgan, 11 janvier : Les officiers français qui s'étaient évadés du fort 3» Zinna près de Torgan ont été arrêtés hier soir à Eilea»- burg, au moment où ils sortaient d'un restaurant. * * * Berlin, 14 janvier : Tous les attachés militaires qui suivaient les opër*» tions de l'armée allemande dans l'Ouest sont partis pose le théâtre dJe la guerre dans l'Eek Paris, 15 janvier : Le bombardement de Reims continue avec une foro» extrême. Hier, 108 obus sont tombés dans la ville, ca»» sant de graves dommages. Londres, 12 janvier L' « Evening News» apprend de Bergen que le va peur Castor, jaugeant 1,200 tonnes et naviguant sous pavillon russe, a heurté une mine flottante et & eom» bré à l'embouchure de l'Elbe. • 111 J* j ' i'i' "iiiiiiiii"''11 ^ f| - Paris, 12 janvier : Le président de la République, accompagné de H. Augagneur, est rentré à Paris après avoir visité les troupes en campagne dans la région de Oassel, d'Haz»-brouck et d'Arra3. Sur le front, il a offert un drapeau à une brigade da .fusiliers marins. Dans l'allocution qu'il a prononcée i i cette ocassion, il a souhaité de nouveaux succès < aux Ittroupes qui pendant des semaines résistent courage®-sement aux attaques et au feu de l'ennemi, sans m soucier du froid, de la pluie, ni dos inondations ». M. Poincaré a terminé son allocution en disant : \ — Notre race, notre civilisation 'et notre idéal eosft V l'enjeu des présentes batailles. Quelques mois de p&° \ tience, de courageuse résistance et de puissants effort* j \ décideront des destinées des siècles futurs. » Londres, 13 janvier : L'ambassadeur anglais à Washington a prévenu ML Bryan qu'il se passera plusieurs jours avant l'arrivé» de la# réponse complète de son gouvernement à la nota» américaine. On pense que l'Angleterre enverra un sp4> cialiste Washington pour assister l'ambassadeur âm ses conseils dans les questions commerciales. ** » Londres, 12 janvier : D'après des dépêches privées parvenues à Londres, la flotte turque de la mer Noire aurait bombardé ki port russe de Makriali, situé^ un peu au sud de B&toura, dont le® fortifications auraient été presque entièrement détruites. Le bombardement aurait gravement endommagé 1e port intérieur, où plusieurs navires da commeroe russes auraient été coulés. Les habitation* des particuliers ne seraient pas endommagées. Le» nons russes n'auraient pu répondre au feu des Turoi faute d'avoir à leur disposition des oanons À longue portée. **• Pari^, 14 janvier: Le « Temps » publie le rapport d"un universita^-e français sur la situation des province» occupée». D'aprè» o» rapport, chaque personne reçoit tous le» jour» une li-rr» de farine. Tous les moulins fonctionnent. I^e manqua pressant de pain, de sel, de suene,, de café, d'allumette» et de t-abnc a cessé. Les conditions de l'existence sectoofe considérablement améliorées. Les Allemands essayent v de donner safià no* nonulation-q de toute ma- \ 23ÎP-"- V\

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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