La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 06 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v69862d03k/
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PRIX DES ABONNEMENTS 1 moi3 (septembre) . ... • * • fr- 2.55» Le* le mande3 d'abonnement sont reçues exctusi-ventent par lea bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamation* concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste■ HDBIHISÎÎUTIO» ET RÈOACTiON. 01. iwonsanno-aus-lloriïos-potagôres, Bruxelles. ËLGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, te. 0.50. — Réclame* avant les annojices, la li^ne, fr. 1.25. — Corps du journal, l* Figne, fr. fi».9®9.— Faits divers, la ligne, fr. 3.7S. — ItéaroloyU, la ligne, à. 2.59. — Xiain des Eleveurs, la ligna, fr. 1 .©O. Bureaux de 9 à 17 Heures. Direction et teaSiiBlaSoii : g» M ,V\ n"8-9" JOS KIORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,130° jour de guerre Les Russes ont été impuissante à réagir dans la secteur do Riga. Aprfcs ravoir franchi la Dwina, les divi. gicma allemandes onit brisé sla assistance acharn-o des troupe© russes œ couverture, go sont r-[)idement portées vers nord, ont j_aiï35» la peut et lo grand Jagel et atteint la grande rou/o do Itt£a à Wenden. Far siuto, il n'est. plus resté aux effectifs •riii.vc3 charges do la défense du secteur do liiga qu'il chercher lour salut dans la fui. o : ""il tenir a fallu évacuer eu M te le port fortiSé de Dunamunde, situ/} à une dizaine de kilomètres au noixl, et repasser 1 Aa, quii coule en Livunio à 25 kilomètres ù 1 est de la ligne Kiga-Dnnaniuncte. Davs 1 Ouest, ie3 deux artilleries sont trôs actives en Flandre et. au nord de Verdun. ^ur l'isonzo, les Italiens concentrent- leur effort sur le mont Saint-Gabriel, où les Autrichiens tiennent toujours. En Maoedoine, l'armée Sartrail a interrompu son offensive. _____ ^ Qui est responsable d'avoir aécliaîné la guerre 9 Le chancelier de l'Empire a fait au di-rejteux do l'Agence Woiff les déclarations s i>'iuites au sujet des révélations qui ont cti faîtes au procès Soukhomiinof : — l/.-s dépositions de 1 ancien ministre de li guerre et du chef de l'état-major sont de la -plus haute importance. Elles sont de nature mettre un terme définitif à* la légende de l'Allemagne responsable de ia gu'i*re et forceront l'opinion publique dans les doux mondes, quand elle les connaîtra, à changer cTavis à l'égard de 1 Allemagne. Ces révélations ne pouvaient- se produire! à . une heure plus propice que celie où parve-ua t a notre connaissance la réponse de* Etat»-On*, s à la note du Pape en faveur de •la paix. Dans céiiie réponse, M. Lansing Ucôii'iio 1e gouvernement allemand comme ,,1111 gouvernement irresponsable qui, après avoir projet eu secret d'établir sa domination sur 1e monde, a choisi l'heure qui lui convenait. pour déchaîner la guerre, i r alise son puui aussi cruellement ' que sou. ca-aeinGiit sans obéir au frein de la loi n d.:- la vérité, a inondé de sang tout un. giranc continent, du sang non tecuiement de soldais mais encore du sang de femmes e d enfanta innocents, malheureux et dépour vus cta toute protection-". il c>t indubitable que, lorsqu'il a fan siennes ces accusations sorties de la fabri. que de calomnies de l'Entente, ie go a ver. nouent américain n'avait pas encore connaissance de ia tournure prise par le. prv> es /.oukhomlinof et que sans cela il auraii ^çui-etire réfléchi davantage. il ost aujourd'hui irrévocablement éiabl que celui qui a choisi l'heure de d-îclialaei lu guerre, c^ n'est pas l'Allemagne, mais bien 13 parti militaire de l'entourage du ^LS-ur que la France o. l'Angleterre te n;iiont su us le charme. Tout ie monde sai que 1 Empereur allemand qui, avant que it guerre n'uelSLtût, n'avait négligé aucune oc cusion de proclamer, notamment vis^à-vi: u 1 la Russie,! sju amour de la paix et ce lui de son peuple, fut surpris par les évé nements tandis qu'il- était en voyage de va cauces dans les pays du î\ord. Il fit "us qu au dernier moment, à, coups de#. télé grammes éeiiangcs avec la Tsar et le ru: u Angleterre, les efforts les p'ius sincère* ei'4ûi plus . énergiques pour les influèncej du::s lo sans do la piaix. .Le point capita cLs rocentes révélations- est le fait que le rlsar, qui avait à décider la guerre ou la pa : x, s itait fait, grâce à 1' in sistance « dï l'Empereur, la conviction formelle que l'Allemagne ne voulait pas la guerre, ei qu'en' conséquence ~ cfe cette conviction i) avait donné l'ordre catégorique de retarde i la mdbiiisiaUon. Par malheur, des hommes criminels ont menti au Tsar, ont passé ou tre à son ordre et en ont empCchô 1 exécution. Les efforts de l'Empereur ont eu ei mitre pour conséquence les instructions don. m'es par le Tsar au général «lanouchko vilch, lui intimant de donner au comte Pour iule s, notre ambassadeur, l'assurance quo la Russie avait la volonté do mainte nir la paax. L'exécution ce cet ordre a éfc: également contrecarrée, par M. Sasonof ce-te fois, qui craignait que notre ambassadeur, qui avait l>eaucous fait pour le maintien de la paix, lentH par " la suite do faire de nouvelles- démarches en vue d'éviter la guerre qui menaçait. Par qui furent instigute ces gens, qui n'ont pu de leur propre chef avoir la pensje t!e pousser une grande puissance comme la Russie, l'Europe avec el lo et finalement 1e monde entier dans une guerre d'une violence inconnue fusqu'alors i Qu il me suffise do rappeler les relations que M. Soiukhomlinof entretenait avec la bandt des chauvins français Poincarô et consorts. On sait, que d j ; la plate-forme de l'élection de M. Poincaré avait été une probable agression franco-russe contre TA1-lenmg-ne, et qu'à ce moment-là M. Souik-homlinof fut invité à venir à Paris pour aider a faire passer la direction de la Ré-publique française entre les mains de M. Poincaré. M. SoukhomHnof y fit à ce mo'.uenti-là un exposé de la puissaince offensive du -l'armée russe , et des remaniements apv- 'rté.s au plan russe de mobilisaticxrv. Les dc'oiamtions qu'il avait faites alors, il les renouvela peu avant la guerre sur un ton provocateur dans les articles connus que publia la ,,Gazette de la Bourse'' pour montrer que la Russie- était psrête à faire • la guerre. Le plan d'une agression contre l'Allemagne avait été préparé, depuis longi. temps par un groupe disposants de g'randios influences en France, en Angleterre et) en Russie. Quant à 1 influence exercée par® l'Angle. t :rro & i'- îrogradi durant la pétrixxîe du 19 au oO juillet, il me suffira de rappeler les d'.Mxelies du correspondant de l'Agence Reu-t r à 1': trograd, commQ aussi le rapport c: -.m ;i du chargé d'affaires belge, M. de 1 E/sl c:i lie, desquels il ressort clairement que la certitude d «tre appuyé» par PAngleterre a reaforcô chez les dirigeants russes la dô-cis:<>a qu'ils avaient prisa de déclarer la guerre. Tandis que la Russie préparait de ia sorte cette guerre d'agression et mobilisait secrètement, non pas seulement contre l'Au-triéhé-IIongrie, mais encore contre l'Allemagne, on s'évertuait à faire traîner les choses en longueur et à tromper l'Alle-mn. ue pour gagner du temps et pc(uvoâr fairO avancer l'armée russe vers la» frontière. Le souvenir de la parole d'honneur de M. Janouchkewitch se perpétuera à tra-l'Histoire. D'après ce que vient de m'apprendre un télégramme cm major von E^geling, qui était alors notre attache mi-litnire à Pé trogirad, 1q chef de l'état-major ru?se lui avait afi'irmû exprCfes^ment-j sa parole d'honneur, qu'aucun ordre de mobilisation n'avaiit encore étA donn4 jusqu'au •29 juillet après midi. Au môme moment où Janouchkewitch assurait à no-tre attaché miiita-ire que les déclaration» rassurantes que Soukhonïlinof lui avait f-ai^s le 2T juillet concernant un soi-disant projet de mobilisation do la Russie étaient parfaitement exactes, il avait 1 ordre de mobilisation signé dans sa pe>che. On chercha encore à ;roinper l'Allemagne en lui soumettant la piNposMon d'un recours au tribunal arbitral do La liaye, i\ l'heure môme où la Russie déployait d-'énerg'quCs efforts en vue do metire ses armées sur ^ pied de guerre pour l'agression qu elle projetait. On voit par l'opposé do ces circonstances l'importance qu'il faut attribuer au télégramme adressé par le TaaT à l'Empe. tour lo % juillet à 1 h. 20 do l'aprés-e.id'; 6ans l7 but do continuer lui donner le change concernant la mobilisation générale russe qui, nux termes e1e l'oukase connu du 12 juillet, sdgnifuiife la guerre contre 1'Allomagne. Cette dépêche du Tssar affirmait en effet que les mesures militaires auxquelles il faisait procéder avaient été exclusivement prises à titro eïo mesures de d'-'fanse contro les. préparatifs de l'Autri. che-ïïongrie; edlo annolirait en outre la prochaine arrivée du générai Tatichtchef, porteur d'une lettre poui' .l'Empereur. Où resta Tatichtchef, nul ne le sait, car il ne fut plus jamais question de son voyage. Sou-khomlinof, Janouchkefwitch et les autres conjurés l'ont-ils .empêché d,e partir ou bien l'annonce de sa mission n'était-Olle de3-tin^fô, elle aussi, qu'à endormir l'Allemagne eiians une sécurité trompeuse 1 L'Allemagne a été fotc'o d entreprendre cette tres rude guerre pour défendre s/n existence.,- parce qu'elle était menacée par ses voisins, la France et la Russie, qui, dévorés de la soi? des conquêtes et du pouvoir, avaient résolu de la détruire et parce que l'Empire insulaire d'au doià de la Manche — qui était d'avis, ainsi que sir Edward Grey l'a diclaré un jour, que ! enjeu de ia lutte était l'hégémonie en Europe — entendait no pas .-sa laisser disputer cette hégémonie qu'elle considérait comme menacée et qu'elle appuyait pour cette raison la politique belliqueuse d?s 1 ennemis de l'Allemagne. Ni le gouvernement de l'Allemagne ni son peuple, qu'at-! tache intimement au chef suprême de l'Empire une inébranlable fMblité, n'étaient alors, pas plus d'ailleurs qu'à aucun autre moment, inspirés par les visées d'e ciljminu~ tion et de conquête qu'on leur a endossées. ti le.contraire était vrai, l'Allemagne n au-; rait certainement pas, peniîant) la période des quarante-trois annâes comprises en'^re la fin de- sa dernière guerre avec la France et le début de la guerre mondiale actusflo, laissé échapper l'occasion qui s est présen. t-?o plus' d une fois d'entrer en guerre dans dos circonsrances moins difficiles. Dutant cette période de l'histoire do l'JSu-rope, il y a ou des -moments où tantôt l'An-guerre et "tantôt la Russie se_ sont trouvées paralysées par des complications de guerre hors de 1 Europe. Néanmoins, l'Ahema^ne n'a pas tiré lo glaive que sa siouation menacée au cieur de T Europe, reconnue .un jour par M. Lloyd George lui-méano, ia forçait à tenir aiguisé. Ce n'est que la preimédi talion scélérate des excitateurs cii-mincls à la gucire qtte sont nos eunemis qui nous a forcés à cotte lutte sanglante [,our 1a dépense de notre vie et de nok-e Libertô. Aucune note américaine no pourra rien changer à ce. te vérité liis'ioriquo que viennent aujourd'hui d'e confirmer une fois de plus Souldiomlinof et Janouchkewitch ; au cr.ne non plus ne modifiera notre ferme volonté d'atteindre sur les champs de ba-• r.ille, moyennant la commaunauté des ef-îurts de la Couronne, du gouvernement et du peuple, le but do gueira pour lequel nos héros se bâfrent et versent loir sang dopuis plus de trois ans: la sauvegarde du droit sacre de l'Allemagne à l'ir.k'grité do son territoire et à son libre développement pacifique.LE TAPE ÉI LA^AIX Berlin, 5 sep:embre : La ,,Gazette de Voss" apprend que la nouvelle publiée par des journaux anglais, d'après laquelle le Pape préparerait une seconde nota pour la paix, est dénuée de fondement, de nûime que celle publiée par un journal do Genève affirmant que le Pape aurait élaboré et envoyé ia note pour , 1a paix sans s'être mis préalablement dl accord avec les cardinaux. La guerrs sous^mas'ins Paris, 4 septembre : Lo ,,Petit ' Paris en" apprend de Lorient quo le vapeur anglais ,,Marmian"' (5,000 i tonnes^ s'est échoué. Dix-neuf marins ont é 13 sauvés. * * Paris, 5 septembre : Le ,,Journal d£s Débats" annonce que le vapeatr anglais. ^Fingal'' a coulé samedi dernier. ■ m]>7 ^mïnr-îiGi uw Paris, 4 septembre : On manda de Wasliington au „Tenyia" : — L'S dfipaj't&nient d'Etai antionce qu'une Conférence des Alliés Se tiendra à bref délai; cl!.e clierchera à unifier aux Etats-Unis les achats et les répartitions de vivres pour lefl puissances de î'iinteiite. ; M. Lansing a fait ressortir q«a c;tii3 omi-Krence aura nn caractire strioiament économique.# * Milan, 5 septembre : On mandle de Pétirograd au ,, Corbière délia Sera" : - — Il est inexact que les Etats-Unis accorderaient à la Russie un nouvel emprunt do 5 milliards. Les Etats-Unis sont disposés à aid^r financièrement la Rursic proportionnellement auix commandés qu'elle pas-ser» à l'industrie américaine. La situation actuelle de la Russie commando d'ailleurs la prudence. —c~ Les événements de Riissis Paris, 4 septembra : Du chroniqueur miliiadre du ,,Temps" : — La passage des tii-oupea allemnindies sui la rive droite dp la Dw*ina est un ûvé-nemeat_ grave. Certes, j(1 y a loin encore do la Dwina à Pétrograd, mais on ne a'en demande pas moins, quiand] l'on voit les Russes incapables do teniE sur un front où ils ont pour les rouvrir un obstacle comme la Dwina, où ils pourront jamais tenir. Du journal radiica.1 1 — C'est aveo_ pâméditation qn« les Allemands ont oboisï te front noitï peruio leur nouvelle offensive : ife savaient, en effet, qua o'est 1;\ que l'anarchie a fait le plus da ravages clins l'arméa russe et qu'ils auratent lea chances les meilleures de tenter un çroa coup avant l'hiver. Quoi qu'il arrive, U est c«îaia qjua la .prise dja Ei® - ■ 1. - W ' " »L servait pour les Allemands un gros &u,GC<fl moral. « ♦ » Stookholm, 4 septembre i La prise de Riga a fait sensation; ici, et tous les grand» journaux lui consacrent leur éditorial. Le ,,Svenska Dagbla3.c-t", soulignant l'importance de l'événement,- cBt que la grosse question serait do savoir s'il n'est qu^une opération isoAée eu s'il est le prélude de grandes opérations. Il fait état à cet égard ue certaines déclarations qu'il prétend quo le général von Sfcein, ministre de la guerre 1 alemand!, aurait faites et d'après les^çuelles 1 Il serait partisan d;una grande offensive qui couperait tout net 1'-Angleterre c!e la Russie. Le ,,Dagens Nyholer" recherche lea causes de la précipi-tatLon de la retraite eîes Russes : — Il est incroyable, dit-il, que le commandement supérieur de leur armée ait abandonné un point stratégique aussi important que Riga à l'heure m£ine où> il était impossible aux Allemands, viexlem-uier.it attaejués sur le front de l'Ouest et en butte, en outre, à une furieuse oKonsive en Moldavie, de disposer do masses de troupes considérables devant Riga. La seule explication de cet abandon réside dians la démoralisation de l'armée russe. Il est piquant do constater quo la nouvelle de la chute eïo Riga parvient le jour môme où il se eonflrmu que le cabhiet Kereoiski a décidé ofâcieLlc>m<ant de reprendre pour son complet la promesse du Tsar de ne pas conclure de paix séparée. Si l'événement prouve que la même opposition au projet de continuer la guerre existe dans di'iautfes parties de l'armée russe comme dans cet*e de Riga, cela sera de nature à exercer une grande influence dans la sens de la conclusion do la paix générale, et d'autant plus grande qu'on est en présence d'une Allemagne qui a déclaré qu'elle était disposée à conclure une paix fondée sur des accords réciproques, 3ans annexion ni indemnité et susceptible d'organi^r les droits futurs des nations.' l.e Stockholm3 Dagbladet" estime fort difficile d'apprécier 1 importance de la chute ,io Riga au point de vue militaire. La valeur de Riga en tant que point) d'appui ce l'armée dépend beaucoup de la suprématie maritime dans la , baie de Riga : or, la flotte russe do la Baltique est très loin d'ê'bre ce cpi elle était avant la révolution, c.e telle sorte que les Allemands n'ont guère à craindre une sérieuse contre-offensive des Pusses du côté de la mer. « * a Paris, 4 septembre : Le correspondant à Pétrograd! 'du ,,Temps" télégraphie que M. Nekra,sof a déclaré aux directeurs eles journaux de la capitale que t-» gouvernement a déjà accepté une partie des conditions du général Kornilof et qu'il acceptera aussi les autres, notamment en premier lieu la sux>pression des comités des soldats et celle des commissaires ai^pr>s de l'armée. if. Stockholm, 5 septembre : Lo Conseil des ouvriers et des soldats de Pétrogradj a délibéré* au cours d'une séance se-rète, sur la nouvelle situation créée par les divulgations faites pendant le procès Soukhoinlinof. * Pétrograd, 4 septembre : Le général Manikowsky, ancien souS-se-crétaire d'Etat à l'a guerre, a déposé : — Au moment dé la déclaration de guerre, j'ét-aiis commandant de la place ' de Kronstadt. La pénurie d<6 munitions était teïïe au front que le généralissime donna ?ordre de x>rélever sur les stocks de la forL'iri-iise d'impoi.untes quantités ete munitions au risque d'en compromettre la dé-.ense."Divers témoins ont parlé en détail de la vie privée du ménage Soukliamliaoï : la îlupart confirment qi»e la femme de Souk-liomlinof faisait des dépenses extrêmement élevées. * ❖ * Copenhague, 4 septembro : Ll'S journaux riuses qui viennent d'arriver ici sont piein3 de détails sur la catas-trophe qui a fondu sur la ville cSe K azan le 28 août. Un millier au moins d'habitants ont péri. Sur le fleuve, quatre vapeurs ont pris feu et ont été complètement- détruits. Pendant l'incendie, nombre e^explcK-sions se sont produite» et une foule d'immeubles ont sauté avec une telle violence que des crevasses se sont produites dans le sol comme s'il y avait eu un tremblement do terre. On a constate après l'incendie que plusieurs fabriques de munitions ' avaient sauté. * * # Pétrograd, 4 septembre : La ,,Gazette dis la Bourse" dit que la catastrophe de Kazan est due à un attentat anarchiste et qu'elle a fait plus de quatre mille victimes-. On évalue a 160 miL lions de roubles les dégâts causés aux dépôts de munitions d'artillerie que les Ja-ponas avaient fournies et qui ont été dA_ truites. L'explosion a ea outre détruit quatorze avions américains qu» devaient partir incessamment pour le front. Environ 3./KJ0 soldats de la garnison ont disparu et il est impossible de. savoir G imbien de ces soldats sont morts et combien ont désert^ Le grand pont du chemin de fe^ sur le Volga .s'est, effondré, ce qui entraînera l'interruption du trafic entre K.az&n et Moscou pendant plusieurs semaines. Dans tout le gouvernement eie Kazan', Isa populations ont été prises de panique. " D£FË£Hîîs"m¥0?SES Bâla, 4 septembre : L'Agence télégraphique de La Presse dit à propos de la crise ministérielilo en France : — D'après lea journaux parisiens, la crise 11e se limitera pas au changement cie tel ou tel- autre ministre, et M. Ribot se présentera devant la Chambre avec un cabinet radicalement remanié. Le parti raeli-cal socialiste, qui étant prépondérant à ia Chambra aurait pu créer de3 difficultés à M. Ribot à raison du départ de M. Malvy, , qui est son homme de -conliance, ne s'op- 1 pose pas jusqu'ici à ce que M. Ribot lesta présida* dîu €onseil. Son journal n'éiève même aucune critique à l'oex^ision dq la ■ chute de M. Malvy, qu'il reconnaît n'avoir pas été à la hauteur de aa tâche au point de vue! do l'exécution pratique du programme qu'il avait fait prévaloir» Ce»-taSns journaux assurent que des pourparlers sont d'ores et déjà engagés entre M. Ribot et les ch^f<3 du parti radical so- . cialistô. D'après l'„Echo de Paris", on au- 1 rait ditscui^ au conseil cUs mmisti-es qui a;est réuni après la retraite de M. Malvy, 1 la question de savoir si tout le cabinet efe-vait _ démissionner : plusieurs ministi'«Q en : auraient été partisans, mais finalement ou aurait décidé d'ajourner la crise jusqu'à la réouvertiure de la Chambre, fixée au 18 septembre, et de préparer dans l'entretemps la transformation du cabinet,. COMMUNIQUES OS::TiG!Kl„S Comaumiqués des - Puissances Centrales. Bei'lin, 5 septembre.—■ Officiel cCa ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feid-maréchal prince héritier lupprceht de Bavière : En Flandre, sur la côte, depuis le bois ie Houthuilst jusqu'à la Deulo, le duel l'artillerie a pris de l'extension et est dieu remu p-lus systématique et pius violent. Jus-m-'à présont, il n'y a pas eu d'opérations l'infanterie. Armées du prince héritier allemand : Devant Verdun, sur la rive orientale la la Meuse, lo duel d'artifterie a au^si e&t 3eaucoup plus violent peneîant la journée; il a continué la nuit. Très grande actirit.6 dos aviateurs, qui mb exécuté de nombreux jets d3 bombes le jour et la nuit. Comme objectifs situés à longue distance, notre avia-tton a efficace-aitMit bomlxirdé Douvres, Boulogne et Calais. Vingt-deux avions ennemis ont été descendus. Le lieutenant Voss a remporté sa 3£e victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est : Front du feid-maréjohal prince Léopold de Bavière : A l est do Riga, nos opérations se sont développées suivant le plan conçu par le haut commandement de nos amnees. Nous nous sommes emparés de Dunamiinde. £ur la côte, des canons du plus gros calibre (jusqu'à 305 mm.) sont tombés intacts entre nos "mains. Au nord-est d-i la Dwina, nos trouas ont atteint la Baltique. Lo secteur de l'Aa Iivonienne est franchi. Au sud du fleuve, des arrière-gardes russes ont été défaites. 1/ennemi continue sa retraita ver* 1e norcL-est. Depuis la Dwina jusqu'au Danube, pas d'autres opérations importantes à signaler. Front macédonien. La situation ne s'est pas modifiée. * * „• • Berlin, 5 septembre. — Officiel : Les sous-marinsi des Puissances Centrales ont encore coulé dans la Médiiterminée 16 vapeurs j.iugeanb - au total pn'js de 65,000 tonnes. Parmi les navires coulés &c trouvaient les vapeurs angîlais armés ,,lla-tnor" (3,823 tonnes), „Kiivvinning" (3,071 tonnes), „Wairu' (3,627 tonnes) et ,,Win-laten^ (3,370 tonnes). La plupart des vapeurs coulés étaient fortement charges ; certains transportaient des produits alimentaires, tandis qu'un, autre, do 4,0*00 tonnes, était chargé de charbon, d'huiie à. brûler en Utils et do pièces détachées pour avions. En sept jours, le lieutenant chevalier von Trapp, commandant dJun sous-marin austro-hongrois, a torpillé cinq vapeurs de Grande valeur hors de convois protégés. * * * Berlin, 5 septembre. — Of'iciel : Le 3 septembre, de3 hydroavions allemand^ ont efcicacement bombardé les installations du port de Sullina, -situé à l'em-'bouchure du Diinube. Deux inc<j:ifiies importants ont .éclaté dans les environs du port. * * * Vienne, 4 septembre. — Officiel du soir : Des combats acharnés se livrent pour la possession du mont Saint-Gabriel. * * * Vienne, 5 sei>tembre. — Officiel d!liier : Front de l'Est. Au nord-ouest ue J?ocsani, deux attaques russo-roumaines se sont écroulées. Aui sud-est de Oeornoviitz, nos trc*ap^s ont conquit, dans uneau^tc antuC, une hauteur fortement retranchée. Riga a été prise , à la suite d'un assaut victorieux* par des coi'ps allemands. Front italien. La journée d hier s est passée 6ans combats d'infauterie de quelque importance. Au cours de la nuit, nous avons repoussé ele^ attaques italiennes près de Kal et de Ma-doni. Depuis ce matin, nos troupes sont aé nouveau engagées dans un combat violent sur La pente septentrionale' cCu mont Saint-Gabriel. Tnasce a été encore une fois attaquée par des aviateurs o.meinis. * * # Sofia, 3 septembre- — Off ciel : Sur le front en Macédoine, près de la Cervena Stena pendant toute la journée, très violente canonnade; elle a continué avec une grande intensité la nuit. A l'aube, les Français ont p^s T offensive près do la Cervena Stena et à l'ouest de Bitolia; ils ont été ropotnïsrs r>ar notre feu de barrage. Sur la Strouma inRrieuie, engagements entre roupes de reconnaissance. Sur le front en Roumanie, faiblo canonnade et fusillades sur plusieurs points eu front» * * .-s» Sofia, 4 septembre. — Officiel î Sur le front en Macédoine, dans la région de Bitolia, canonnade un peu plus violente. Il résulte die renseignements reçus Ultérieurement qu'hier, près do Bratindol. les Français -ont été repoussé3 et ont subi Je très fortes pertes sanglantes. Tout près de nos positions, nous avons compté GO cadavres. Nous avons fait prisonniers des soldats français du régiment d'infanterie a. 38, parmi lesquels un capitaine. Eni outre, (nous nous sommes emparés de deux mitraiileusses, d'un, grand nombre de fusils et d'autres matériel do guerre. Sur la Dobropoije, des troupes serbes ont prononcé une attaque la nuit; elle s'est terminée par un sanglant échec pour i'ennemi. Sur. la Strouma inférieure, nos avant-postes ont dispersé des attachements anglais. b Sur le front en Rouman/e, à l'est de Tul-cea, un détachement de reconnaissance russe a tenté de gagner notre rive en canot ; il & été dispersé par notre feu. * + * Consilantinople, 4 septembre^— Officiel : Sur le front du Sinaï, la nuit du 3 se p. tembre, violente canonnade près cîe Gaza. Le 3 septembre, l'ennemi a X>ri3 sous son ieu nos positions établies à l'est de Gaza. Bexlirf, 4 eopterabr,e. — Officieux : Eu Flandre, la nouvelle bataille d'artillerie oon-jjiuo. Hier, lo feu a et ï partioul'ièrcincnt violent J.o part et d'autre sut la côt« efl dauS l'ara i'Yprcs. Notro arti,llor*e a dirigé, n\eo uu suc ois :oristirté, un violait feu (^iruclctur oontt, les » j:UQei-irf3 ofc les abri3 anglais. Les cambatri q,ui )nt euco-d'^ i\ ur.Q très violente reomdkjacen.ce de a canonnade, dans la région do Saint.Julien, omt lûouti à ono défaite de^ Anglais, dont les noon-r«ux! assauts ont éfc 1 en (grande partie ien quo par notro feu de d»Hen£« -, c.ox Ce leu:s lûMalB qui avaient pu ( arjiycr jus'iu'auts tran>-î'v'cs allernandea, ont éCS r#pousa'^ au cours* de iorps à. corps et pour la plupart faita pi-Î3an}-iicr3. Le.9 ^viatciurs ont *&ô uotifa. Les nétree »at do uou^vu attaqué Cbîais, ou n'- flait paa iocora éteint l'inceudic alluœfi par leur attaque jr^oVlente. lia ont lano.\ des t^vmbea sur des {ares, des champs d'aviation et d'autres instaîla-tons militaires en Rraud nombre. Qittnt aus avia. eura de l'Entente ils on't jeté dfi3 lûîal.es dians 'inlirictiF do la vilLe (Te Brugoa, du ils ont uô plusieurs fen:imcs et enfants. En Artois, les Anglais ont prononcé auiioux-l'hul, à 1 h. % du matin, entr# la colonie 2aliiu-Auguste et Lena, une nouvelle aUaq,uo, qui i encore étà i0p0ms»-''«. Dans la jrégion ùfl Saiut- Quentin» I4 bombarda. nemt a été violent. Nos patrouilles ont pronono'; jno attaque frUctuouee au fc'uû-ou©st de la vil]©. Snr .le front de fAîsne, rien ô. eignaler en do-iors du travail tructuaux do nos aviateurs. Au iord de Reims, prôs de La Nc'jvflle, nous» avons :epoues6 napidement uno attaqite fra.u,gai«e à cou^a ie grenade® à main. En Cliampagno, les Français ont accru depuis plusieurs jours, (Vi3 de*ix :-ôt^s dS la roi?to Sonime-Py^Souain, l'intenwfcS du fëu do leur artillerie qui, lo S soptombro, s'a?t traJasfom>j en feu roulant. A 7 heures du soir, oomirsQ <<ea ; effectifs (français considSraèii»s se arOporaient i l'attaciue leurs tnanclvca lo^ plus a van oies, loui-s oonœntrationa furent rccon-auts à fccnipe do notre eût" et prises sous un [eu destructeur conceatriquo, qui fit subir anx ina&sea compactes enta&3é(j3 dans leurs étroits trancliâfa, dss perteî tSevéc®. Une parrto eeaile-m^nt de3 trompes qui s'étaient, préparées à donner i'a.ssaiut purent avancer ^ elles £urent aocucil-lics par une canemnado inlntearooipue, qui s«cflit b. ébranler leurs vagues. _ B«e leur côU, les aviateurs de notre infanterie intervinrent utilement dans le combat en mi!,Talllani d'une faible hauteur les assaillants ; 150 environ do cei/x-ci p'.nr''-trèrent dans r;ot»-o position, d'où ils furent rejette par une contre-attaque. Sun le front de Verdun, la canonnade contl nue. Des opérations de nos troupes d'attaque nous ont valu des prisonniers pxt s du bois des Caurri&res et à. l'ouest do Pont à.~à^!ou£Sont. Nos avions oint bombajrdé et mûtraijl'3 d'r.r.e fa;blQ hauteur des abris et des camps français établis dans cette contrée et ont pu y observer nombro d'incendies et d'explosions. A l'Est, depuis la prise de Râga, lo oj>tra-t:onS continuent à 83 d-vclopper m'-tlio'diqueanent. Sur le re^to du front, rien à signnjer, sauf l'ac-tivitô des patrouiCles euir lie Zbrucz et le Dniester, et une attaque prononcée par nos troupes au sud du Pruth, dans la région du Czardaki. £n ifraldavio les PcUsso-Roiuanains ont subi de nouvelles et forte» pe^îjs au cour3 de plusieurs attaques infructueuses qxi'ils ont pro-nonc?eî sur le îJiuncel. Au concluent dtu Bimnic, nos troupes d'attaque ciiit ramené dee pa-ioon.' ui'ens eî du butin. * . ♦ * Berlin 4 sepfbmlre. — Officieux : Les Russes attendaient depuis un certain temps dé:à l'attaque alilemandie contre Piiga. Toutefois, ils se i',royaiont garasif^ contro touto nouveilo surprise par les vastes maireages qui protègent la ville vers l'ouest el la largeur de la Dv ina, bordPie eile-mczno de mar«oagc6. Pvien quo de.aut la tSte de pont construits eu avant de la rive occidentale de la L'ivrina et dans les positions qui s'y rattachent à l'est, les Russes avaient conoeîntr5 émir on 13 divisions <1'infanterie et I divisiez de cavalerie. Le 31 awfU encore, ou caln:© complet a r^gnï à Riga, - jusque tard dan., la so'ir e. Lo thôûtre était ouvert, comme d'habitude -, parmi l^s speatateurs s0 trouvaient do nom breuix officions et vraisemblablement le commandant en chef en personne. Dès le 25 août, le correspondant particulier du c Daily Ngavs > à Pétrograd lui donnait ^.graphiquement des détails si:r l'imminenco d'une offensive alfemanide sur le front de Riga et affirmait que rien ne permettait jusqu'à pK-seut do pr»voir que los Allonïands obtiendraient Je moin-dro suec's. 11 est donc certain quo si l'ennemi s'attendaic à l'offensive allemande, il a nCanmoins t > eompktemrnt surpris, tant par 1 endx.oit ot par _ 1 liduro de notre attaque, que par son ini-né-taosabj,5 Lo 1er septembre, au matin, un vioOen't feu d'artillerie et de larxe-mincs a préparé l'assaut de la position, russe. Sous sa protection, l'infanterie allemande a passé le fleuve entre Bcr'cowitz ci Dûnhrjff. tjoius le feu ennemi, "nca pc^ton-niers-oîit ccmmcnoi à -"eter des ponts, lis en ont rapidement jeté tr,ois sur le fleuve, l.rgo de 300 mùLre?. et d'importants détachements los ont traversés et so sont avancés sur la rive m ridSo nafe de la Dwina jusqu'au petit J;:egcl, où ils so sont fix's. Immédiatement, des troupes russes, gênant do Ri^'a, ont passô à la contre-offeusive! bans 60 souci en des perle3# les chefs russoa ont envoyé au feu régiment sur rigfnnent. Les atta-ijues di'^esfKï-ces de l'ennonii, qui se succédaient sar.s rcUche, n'ont pas réussi, malgré les sacri-[.+&■ jfecgiante consentis par les Russes, à ro. jeier Ps troupes aHoniandes, qui s'accrochaient opunstreîEciit au ter.rain conquis. La 2 Septembre, une nouvelle marc«e en avant menait nos troup:'à ■*'M le grand Jaegal et, le 8 septembre, nous ]'ro-uione iléj» e0us un feu efficace la -grand''i*>u-ï -^oyduisant de Riga à. Wenden. Avec une hâte t'orne, les masses russes 80 dirigeaient vers lu ;.onî e*t, tandis qjue'Mns arriffe-p-gaittea, braves juscsu a la mort, opposaient une r s.siance d ses. péi-^e dans 1 ôùroite langiuo de terre qui court entre lea lacs marâcagoux. Rien n'y a fait : P •ort (l0 Riga était sce'.As. Pe 0 septendno, à II hoores du matin, les Allemands p n, traient c.ans la ville par le sud, est ei par. l'ouçsj. Le pont en tir jet* sur la Dwina avait -40 d Lruii et tous les ponts en bais étaient en flamm0s, r0 mC-mo, que les gares et le3 usines .'tablios sur les deux rives du fleuve. îx'ianmoins, gmeo à n«ra marcha 0a avant ateisive ct fo-.idiwauto au acii touto imagination, las liasses n'ont pca eu le temps do piller et de cbitruir- syst^natiquo ment la ville. Lo bntin tombo entra noa DMi:is 11e eaïu-ait eracore ttre évalui eu ce ihwvq- ■ intmo approximativomo>t. Ee3 tronpss Je laulc' ta races allemandes ont participé. 4 cette brillante opération ; la cavalerie y a jou; s,,„ rêi„ propro. ÎSû= troupes continuent 1 avancer sur toute la ligue. Des navirco de guerro aUamands poelte aans lo golfe de Eiga sont i.-.tcïveimi efficacement d'ans la bataille. , L? 3 Eejiiomtre, partant de la rive occidentalo . e .la i>v,ina. nous noua Sommes apprenh-'a ('o Jjànojinûnde et en avoua occupi la ' partie (-e-. i-dontale. Toutes les tentatives taifes p=r 101 T03 H&S Srâco à des oonlrc-ntta. ques roMrOP 1 dan, u'ss troupes allemandes, ont echotué.. Lo plan allemand a «6 exioutô sms quo l ennam ait de en état de l'entraver lo moina du mondo. • — > Communiqués des armées alliées Paris, 4 septembre. — Officiel do 3 h. : Dans la région de la ferme Hurtetoise, nos reux ont brisé une attaque menée pa.r d*s détachements d'assaut ennemis qui ont subi de sérieuses portes sans avoir obtenu: do résultat. A l'est de Bapigneul, nos recon-r.atssancca ont pénétré liter psin surprise dans un saillant de la ligne ennemis. Un vif oombat e'est engagé, au cours diiquel la garnison ennemie a été tuée ou fctito prisonnière.En Champagne, hier en' fin de jouraee, nous avons exécuté de paît et d'autre, de la soute Seuam à Somms-Py, un large oau;> de main. Nos détaehemanta qui avaient pour mission de ramener des prisonniers el. do c/itruira les installations à gaz ont pfcnétirô dans les tranchées ennemies gur uu front de huit ceat.9 mètres et sur toute la profondeur d» la première position ennfimio. Après avoir détruit dfl nombrsux récipients .. gaz et fait sauter les abris, nos troupeft sont revenues dans leurs lignes ramieruint une quacaniaine do prisonniers, quatre mitrailleuses, un canon de tranchée! et un. important matériel. En Argoane, un autre coup da maim au aord de Vienne-le-Château a donné dos prisonniers.Sur la riva droits de la Meuse, nmm avons arrêté cet trois tentantives ennemies sur nos petits postes au. nord dta bois âes Cauriùres. Nuit calme partout ailleurs. • * . Paris, -<t sptembfe Officia 3a 11 h..r Aucune actSbn dTînfanteri.e. ëranda acii-vitô d'artilîer» dans la région dii moulin de IjaffauK, entre Cemy rt Ailles e{ »ui les cteuï rives de La Meuse. * Paris, 3 septembre Officiel die l'année d'Oiionfc : Dans le seofeur dû Bratindol (nord-ouest de ilonostir), uu coup d-e main opéré par les troupes) français» # a pt^ioi* de faire (quinze pxisonnjêrs. Vive aotivllo di,aïfcilfe*ie cur la rive droite du Vafdar. gur la rive gauclie de la Strouma^ des pafcrouiUea britanniques ont fait quelques paâsonniers. L'aviation britannique a bom^baxàé de^ campements ennemis au nord de Demir-Hissaa:. , Londres, 4 septembre. — Officiel : La nuit dernière, nous avons x>rononcô a ne heureuse attaque au nord do Lens ; aeus avons tu-6 un certain nombre d Alle-mandjs et fait quelques nrisonniers. Au 8ud-oue»t de La Bassée, nous avons repoussé un détEWJbement d'attaque aliemand. Au nord-est) d ïyre«, l'art lier ia euneinle a, 6t6 très active la nuit. Nous avons avancé notre ligne i\ proximité immédiate de l'est de Saint Julien, » * Londres, 5 septembre. — Officiel : Six avions ennemis ont participé aux- attaques avenues de la nuit dernière> ont survolô l'intérieur du pays jusqu'à Char-Lham et lancé des boml-.îs sur- l'île de Tka-net, sur Slieern.eea et le secteur de Cba^ tiliam. Un civil a été tué et six blesses, aucun soldat n'a été touché. Nos aviateurs' se sont &eves pour Q-jmbattro le» avîatwueca-ennemis et nos canons do défense ont ouvert 1e feu, mais sans succès. ♦ * * * Londres, 5 septembre. — Officiel do l'Amirauté : Au cours do l'attaque aérienne, 107 marins do notre flotte ont <Jfc6 tu^s et 86 ,blesses.♦ ' * .Renne, 4 septembre. — Officiel : Depuis lo Stelvio jusqu'au Ii/oanbon^ activité habituelle des patrouilles. Sur le front dus Alpes Juliennes, duel d'artillerie et grande activité de nos aviateurs. La nuit dernière, par un temps fcw vorable, trente de nos avions ont survolé Pola ; ils ont bombardé des ins-;all.uiona militaires, * les installations du port et la-flotte ennemie qui était à l'ancre dans L® port et dans le canal do IV.sana. Nefcri bombes ont été lancées sur Ables et- ont provoqué des explosions. Nos aviateurs sont rentrés indcannes, bien qu'ils aient été attaqués par des hydroavions ennemis et p&E les* batteries do d- l'erise autrichiennes. La nuit du 2 septembre, des bombes lan-cOcs sur quel'nues localités situées emi-e l'Isonzo inférieur et le Tagiianiento ont fait quelques victimes parmi les civils et les soldats soignés dans les hôpitaux. * Pétrograd, S septembre. — Officiel : Sur le front à l'ouest sur la rive gauche de la Dwina, à l'ouest de Riga, nos troupes se s-jnt rei-lues lo 2 septembre au ma'tin sur la ligne Bi Idcrl ings-'iof-Medenr-Dahlen.. Dans la direction d'Uixkuli, s-ir la rive septentrionale de la Dwina, le lea: et le 2 septembre, les Allemands ont prononcé d'e violentes attaques, particulièrement" sur te "front Stohl-Melmugcr-Skripte-Lausin, ainsi qu'à l'embouchure do l Oger. Le 2 se; t-m-bre au soir, l'eninemi a réussi à enfoncer nos positions établies sur la rivière de Jagel, dans la direction de -Melmuger-v&aâpte. Plusieurs die nos détachements ont volontairement abaadonné leurs positions et se son S retiras \er.s le nord. Les tentatives que nous avons faites pour sauver la situation \kv£ des contre attaques sont restées vaine^. E-n présence de la situation menaçante qui s« présentait pour nous dans la r-gi '" do Riga, ordre a été donné à nos troupes d'évao. er co secteur. Sur le reste du front, fusillades violentes dans la direction de Viina. Dans la r%ion du cours inférieur du Zbrucz, le lieutenant-aviateur français Loi-manu a incendié un ballon captif ennemi. Sur le front en Roumanie, dans la dnec-lion do Focsani, le 2 septembre, l'ennemi a attaqué à plusieurs reprises los positions roumaines établies dans 'la direction do PoriU e-Warnitza ; il a été repoussî et a subi do fortes pertes. Sur le reste du front, fusillades. - Sur le front du Caucase, la situation est-inchangée.Oépécàes Diverses Paris, 4 septembre k Lo ,, Petit Parisien" annonce qu'apr s une séance du Comité de guerr-, MM. Painlorvé, Thomas et Viviani une fait oslensi a M. Malvy u. e visite qui ouvre la porte à la possibilité d'une retraite totale du Cabinet. » « « Paris, 5 septembre : Les journaux annoncent que la situation ministérielle est inchangée. Lundi aprùs-niidi, M. Ribot a délibéré avec quelques ministres, nu^mm<snt avec MM. Stceg, David et Pc tain. Mardi matin, avant le ccc» •eil des fiQi.ilsires, il y a eu des entresiens' avec <Tauues per'jnnalit-Os poliiL]ucs, entra asrtjtcs avee Al. Bourgeois, * * # Pans, 4 septembre : L'instruction de l'affaire du ,, bonnet Rouge" continue. Deux collaborateurs «Jju .ourual, MM. Joueia et Marwin, ont tta arrêtés. Les journaux annoncent qu'on recherche, en outre* un riche Marseillais, nommé Bolo, quii aurait fait fora une eu Egypte et aurait avancé de grises sommes d'argent au ,,Uonnet Bouge". o ' * Carlsruhe, 4 septembre : Ce matin, un aviaie..r ennemi u jet.- • eux. bombes à proximité d Offeuburg* elles sont tombées on rase- campagne et leur explosion n'a pas occasionné ae dégâts. * * * • Londres, 5 septembre : Lo „Daily vNews" annonce que deux mil. lions de mineurs.se sont mis on grève dans douze mines do la „ÎJlâck- Country'-', eu guise de protestation contre 1 attitude équivoque de l'administiration vis-à-vis de la demande d'augmentation de salaire de 25 % iaite p.ar la Fédération des ouvriers ' nnu neura. ♦ ♦ t Londres, 4 septembre : Le pacifiste E.-D. Morel a U' oondamn^ à 6 mois de prison pour avoir tenté d'envoyer des imprimés en Suisse. -rQ> ■ — La Conférence de Stocklolm Copenhague, 4 septembu.-e : On mande de Stockholm à la „Berliner Tidende" : — La Conf^renûo do Stockholm sera ajournée d'au moins deux mois. Le Comité néer-lanjdo^scandioav^ persiste à oroire que, malgré toute» lea cEimeultés, la Conférence sa tiendra. • * « LondieP, 8 ©apietmbse j Le lKDaily *^^gxaph". évalue à 700, représentant 3 millions d'ouvriers, le nombre nés d£légu£« q^ri ont asslsâS au Congrès dea syndicats ouvngia cpii s'est réuni auotir-cs'hui. Au cotrfS d^une séance préparatoire lea 103 dSél^gujéa des ouvriers mineurs ont décidé à l'uinajaimîté dPajjpuyer la résolution de la CommissÈon partementaire relative à 1a Conféi"Qnoe de Stockholm. Celte r(solution, coimne oin saît, vise à remplacer c^tte Conférence, où elle reconnaît l'impossibilité dfenvoyer d^s diélégués, par un congrès ouvrier intgBauié où l'on so mettra <.V aeoànS pour fixer les buts de guerre de l'Ianijente. Les délégués des chemine:s ont' pv-£ une résolution analogue. Deux d'légu<s de la Fédération ouvrière américaine ont pris part aux délibération®.. Jautli 6 Septarr.bra 1917 JOURNAL QUOTIDIEN ~ Z.G Numéro : 1Q Centimes 4-* Année. ~ N" 101Q

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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