La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 16 Januar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k93125rv8q/
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Samedi 13 Janvier 1913 N° 71 -.-„:.r .^jLy'iètlj' 16 Janvier 1915' LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Burcauco -, de 10 à 12 et de 15 à 17 lie-are? JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES La petite ligne ,(r. 0.40 ANNONCES Réclame avant les annonces .'.... 1.00 Corps du journal ...... j . î 2.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 166ma jour d© guerf© Les communiqués de Berlin que nous avons pu-Ibliés hier et ceux de Paris que l'on trouvera p-cois* = lire, font particulièrement ressortir k redoublement I de violence des combats engagés dans la région de I Soissons. Avant d'en analyser l'issue, disons que j I cette région oiire, au point de vus stratégique, un s | intérêt spécial. C'est à Boissons que se croisent les L deux lignes de chemin de fer de Paris à Laon et de f Compiègne à Reims. La première, qui constitue une des bonnes voies ' de communications françaises avec le centre du ' pays — elle est maintenant coupee a partir de Sois- • sons — dessert plus au nord le front allemand qui : s'étend dans la direction de Laon. La seconde, qui . quitte la vallée de l'Aisne près de Sermoise, à 9 ki-Romètros n l'est •cV ^oiss^ns, pour suivre la Vesle ; jusqu'à Reims, facilite remarquablement les mouve iments des troupes et du matériel irançais de l'oues^ [vers l'est et vice-versa. Les Français ont donc le pl'^B [grand intérêt à en garder la libre disposition : c^', dans cet ordre les positif g aj]eîP3ndes p''. nord et nord-est de Soissons constituent une merëiceù qu'ils ont tâché d'écarter en obligeant récemiyeffr j leurs adversaires à -reculer dans une certaine Jgfie; | sure. ? * * * Dès le il .janvier, les communiqués de Berlin, con| firmant les dépêches ofiicielles françaises, reconnais | saient que des sections de tranchées avaient dû étjfc ; abandonnées par les Allemands sur les hauteurs cfe ' Soissons. Depuis lors toutefois les attaques d|s Français étaient restées sans résultat. Cet arrêt ®e 'leui offensive n'est pas fait pour surprendre, lojs-qu'on sait que les Allemands, conscients de la valeur de leurs positions dans la région, ne se sofit pas bornés à s'y retrancher au moyen de trois, qt|a-ire ou cinq tranchées successives, mais s'y sont fortifiés en érigeant tout un système de travaux de touœs sortes et ayant les destinations les plus diverses. f Appuyés sur cette base d'opération solide qui le|r a permis d'arrêter l'élan de leurs adversaires, ils oèt concentré des forces — que ceux-ci déclarent euè-mêmes considéarbles — dans le but non seulement de reconquérir le terrain perdu mais d'en gagner et de s'assurer un appréciaie avantagé ! Leur de^eçhe du 14 dit qu'ils y ont réussi et qu'ils CTit Occupé les hauteurs de Cufïie", de'Crouy et de Vrafrny. Ces localités se trouvent sur une ligne qji à partir de 3 kilomètres au nord de Soissons, se d:i-riçfe vers l'est et va rejoindre Vailly, où les lign|s allemandes joignent les berges de l'Aisne. Oue l'action ait été 'très chaude, il n'en faut pas douter, car les communiqués de Paris, en disant qfce les Français ont réussi à se maintenir au nord-est de ta ville, reconnaissent qu'ils ont perdu un peu de terrain du côté de l'est. Le document ajoutant qbe les combats continuent, c'est avec une lécntime impatience qu'on attendra les commun io nés officiel? qui en annonceront ultérieurement la solution définitive.* * * Dans la région champenoise qui s'étend de Per-thes à La ferme de* Beauséjour, où les Français avaient successivement réansé certains progrès, la contre-oflensive ennemie parait s'être également manifestée avec vigueur. D'après Berlin, toutes les attaques tentées par des forces françaises importantes ont été repoussees, et les choses par là sont remises en letat primitif. Du coté français on annonce, en date du 13, que la bataille se poursuit très violente, mais on n'en précise ni la tournure ni le résultat. Retenons cependant que la ferme de Beauséjour — au nord de laquelle les Français s'étaient naguère emparés d'une redoute qu'ils ont vraâsembîablement abandonnée ensuite — reste toujours entre leurs mains et qu'ils s'y retranchent à GO mètres des Allemands.Faut-il déduire, des opérations que nous venons <ae résumer et qui_ nous paraissent les seules qu'il faille retenir parmi celles qui ont été effectuées en ces derniers jours, que la situation s'est sérieusement modifiée dans l'Ouest? Ce n'est pas notre avis. Nous ny voyons qu'une confirmation de liopinion que nous rapportions hier., disant que l'activité des bel-1 itérants se résumait le plus souvent à défaire aujourd'hui oe qui avait été fait la veille. Les esprits Teflechis se diront que. dans- les calculs de probabilités qu on prétendrait 'établir au sujet des résultats ultérieure de la guerre sur le front franco-belo-e, il serait Duéril de faire abstraction des possibilités offensives de l'adversaire, dont nos récents bulletins avaient opportunément mis en lumière la subite recrudescence d'activité. * * * Nous pouvons 'aujourd'hui encore nous dispenser d'insister sur les événements sur le théâtre de la guerre dans l'Est. Les attaques russes dans l'est de la Prusse omentaie, pas plus que les attaques sans cesse renouvelées des Allemands dans le secteur Bzura-Ravvka, ne sont parvenues jusq-u'ici à y modifier la ligne de combat. Les fronts sont tout parlement inchangés dans le sud de la Pologne, en' Gaîire et dans les Carpathes, comme aussi dans la R; kovine qui se trouve presque tout entière aux mains des Russes. En ce qui concerne les hostilités dans le Caucase, noton^ qu'une dépêche de Pétrograd y: signale l.a nuation de9 combats dans la directioa"d'j01tv et,)6e ceux qui se poursuivent, plus au, sa*a vers la wohtière, dans la région de Kara-UrgRn. ——-—: r RETRAITE DU COMTE BERC1IT0LD Uno dépêche de Vienne en date d'hieir reproduit, <îu * Fremdie.nibiliatt » l'information suivante : . ~ Le ministre des Affaires étrangères comte Beroh-Md. qui ajv<ait prié l'Empereur il y a déjà longtemps l'e relever de ses f-onicfions, a renouvelé ©a de- • mande. Prenant en considération Les motifs mis en &vant parle comice Berohftold, l'Empereur a approuvé ^ démission. Son suce^sp^ur sera le baron Siéphan l>unan, membre du ministère hongrois. » Le comte Léopo'ld' Berchtold, le ministre des Af.fai-étrangères austro-hongrois qui vient de résilier J"B fonction», détenait ce portefeuille depuis la mort w comte Aehreoithal, survenue en février 1912. Né' le 13 avril 1836, i'î étaiit enitré au ministère des Affaires éliranaères en 1893. L'année suivante ,il fut attaché à la légation de Pa-rijS tt y cieineura de 1-899 à 1903. Il fut ensuite conseil-l'-r de 'léga-iio-n à l'aiûjjaaœade de Londres, passa ensuite à Sainb-Péter^bourg en 1906 ec.mirae envoyé ex-trao-ntl:jûair-e e;t ministre plénipotentiaire, et prit une prô'iHièr-ï: fois iVà retraite en dee^u-bre de 'la même an-i C'o n' Gt qu'à la mort d''Aehreiathal qu'il revint aux affaire©. Le nou-veau miin.is'fcre, le baron Stephan Birrian von Ra.:cz, e.-i't né cm 1851. Il fut attaché d" abord aux con~ om'L'i'h. d- SofLi et de Moscou, et devint en 1887 agent diipC-omatique à Sofia. En 1394, il î-eçot le titre d'am-b-îi^iaicSôuir exf-raic-rdmaire et de ministre plénipotentiaire et en juin' 189G se rendit en cette qualité à la cour de Wurteinlberg, tout cm étant on même temps j aacirdd'ité aux cours grand-ducales de Bade et de Kcoi.ie. _ Am!ba»-caad.pnr d'Atlbèn-c en 1897. il deviat on 19CÏ3 ministre des Finances d'ans le ministère commun, t eiu o tte quaJité fut l;i che-f territorial de la Bosnie où_ il ©u'çoédaLt à M. KanJLay. Il ava l- conservé ses fonctions jusqu'en ces 'dernières anmeiéis. Depuis lors-, il était ministre « à latere » à la cour de T empereur d'Autriche comme représentant permanent des intérêts de la Hongrie à la cour_ impériale. Ii y a lieu de faire remarquer que pnrmi les homme-s qup le comte d'Aer^mlWl avait indiqué à f-empereur François-Joseph, tra;r5 jours avant sa mort, comme yé'tanit dignes de rviioneillir é-ventu'-llcmemt sa / LE DROIT DE ¥IS!TE L'AngleteiTô vient de répondre avec beaucoup de modération et de force à la note "américaine relative au droit de visite. Le droit de visite a été de touit temps un des points les plus difficiles du droit international ; et ce n'est pas aujou-rdl'hui, avec les complications infinies de la guerre moderne et son caractère de plus en piùtô « indiiUàLriel » que lesi choses >se simplifieronD. — Aujourd'hui, écrit l'ancien ministre français, M.Ha-notaux, la variété des articles dont i,a pénurie ou i abon-d>anee peuvent décider die l'issue de la guerre est immense et la liste en est imprévue plus que jamais. Les puissances font entrer en ligne leurs financiers et leurs industriels comme leurs escadrons ou leurs régiments. Toutes les formes de l'activité nationale sont en jeu et. par conséquent, les éléments dont elles se servent: pour un peu on dirait que oe qui aide à vivre est contrebande de guerre. L'Angleterre dit fort sagement, dans sa réponse au président Wilson, qu'elle ne peut prendre aucun engagement de principe à ce sujet. C'est une question de fait et d'appréciation dans laquelle il faut 'tenir compte de la bonne foi et savoir procéder avec mesure et Le président Wilson, dans noie anàrcdte jointe à la protestation qu'il avais adressée au gouvernement hritanniQue- k^i-mêine un principe duquel il convient de ne pas se départir : « Le gouvernement ne peut tr.aâtftr en toute confiance la question de la contre- î bande qu'autant que les'manifestes des armateurs sont d'une loyauté absolue... Aussi longtemps qu'il ee présentera des cas de cargaisons suspectes, les soupçons se porteront sur toutes les autres cargaisons... » Voilà le vrai point du débat. Qu'est-ce qu'une « cargaison suspecte » et quel est l'élément principal de la suspicion ou de la confiance? Suffit-il de « manifestes » en *ègle- Théoriquement, oui ; effectivement, non. Ce sont souvewt les plus dou-teuïx qui prennent les plue grandes précautions; il y a de par le monde assez d'officines à papiers de compia^ sance pour que les garanties « formelles » — qui ne comportent d'ailleurs aucune responsabilité — soient à priori considérées comme insuffisantes. Souvent, il faut tenir compte d'urne suspicion générale, qu'aucune déclaration, si authentique soi t-elle-, n e peut effacer. Dans un tel cas, le navire suspect, quelle que soit l'authenticité de ses papiers, n'exerce pas véritable ment un droit de neutre, et il tombe sous le coup de la « note annexe » de M. W il son : « Aussi longtemps qu'il y aura des cargaisons suspeete-s, les autres cargaisons seront exposées à des perquisitions. » H n'est qu'un moyen, sinon de réduire, du moins de modérer les cargaisons suspectes, c'est précisément de laisser les puissances intéressées se livrer à des perquisitions.Comment supposer que le commerce se modérera lui-même? Comiment admettre que l'appel de M. Wilson suffira pour le contraindre à « une loyauté absolue », étant donné surtout, que la nature des objets suspects est extrêmement difficile à déterminer. Il y a, dans cet ordre d'idées, un champ de discussion illimité. La bonne foi réciproque étant hors de doute, la note anglaise me paraît fournir les bases d'un accord défait, à l'aide des considérations suivantes : étant doniné» que le commerce des neutres profite dans des propor u tions très larges des nécessités imposées par la guerre ; & aux belligérants, il doit se montrer disposé à subir quel- | que gène par suite de ces mêmes nécessités. Pour régler chaque problème dans un esprit de bonne f-fo\ il eot utile que les défenseurs du point de vue des alliés ne perdent jamais de vue le principe posé dans la ! note annexe du président Wilson, à savoir qu'il n'v au- : ra.it pas lieu à perquisitions s'il n'y avait pas de ca'rgai- , sons suspectes. Cela, c'est la loi eit les prophètes. * * * Parlant au correspondant à Washington du « Daily Te-legraph »,^ M. Wilson, président des Etats-Unis, a décla-ré^.ju'i] n'était pas exact, comme le bruit avait couru, qu'il ait témoigné du mécontentement à propos de la réponse ou gouvernement anglais à la note américaine. , M. Wilson n a {.ait part a quiconque de ses sentiments à cet égard et n émètD.a aucune opinion avant d'avoir reçu la réponse en sa teneur définitive. Tous les mem- • bres du gouvernement d'ailleurs se conformeront à l'al> titude expeetante du président,. i Toutefois M. Wilson a déclaré sa conviction de voir ] les pourparlers se poursuivre entrp lp.r. d^-ux frouveme- • ments et le conflit réglé à la satisfaction des deux 1 parties. 'T0OS réfugiés en HoISando à Roosendlaal, qui devait être éva-ouée par ordre du minière hollandais compétent vv-int, d après un journal hollandais, d'être 'rfieôignéS comme refuigie définitif. Vendredi passé, en effet le oo.mmiss.aire du Couvernement fut prié, par lettre; ; miinisiteriel'le, d organiiger et de préparer les locaux de « Java >» pour un refuge permanent. Au premier étage, i!l y aura une école, où l'inotruc- ! tien sr^-^onine'elETi.x eufain.ts par des instituteurs belges. Au même étage .se trouve la chapeôle où la mesee s-^ra célébrée tous les jours par d'r, prêtres b-ilg^ et où les enfants recevront l'instruction religieuse; Der-rrière se trouve un grand local, où les femmee et les fill-s pourront s'oooup r ensemble à des travaux de : ménage, couture, réparations, etc. / Au deuxième éta^e se trouve d'abord le dortoir ré-terve exc-iisivemont aux jeunes filles et femmes seu^ les: immédiatement à côté est situé le dortoir pour fa^ mil'les., divisé en cihamlbretteis de toutes dimensions, avec cloirons en bois et rideaux. L'entrepôt actuel rvrvira de dortoir aux jeunes gens et hommes Le réif-^toire est au rez-,d!p-chaulée. Partout i'éciai-rar« eW.tnmie a été installl " - Il se confirme qu'à un momeint donné la Hollande a': dû nou-rvoir à J"entretins de 1,C00,000 réfugiés belles. Pi l'on compte que la mobilieatroir-d'e nos voisina d" Nord a mis sur pied" une armée d'ouviron 360.000 hour J mee. on juigera d© l'immense ~ effwrtr ezi^é^ du gôuvc» M nejneŒït hollandais, J- LES FAITS DU JOUR Les journaux madrilènes mentionnent certaines in dications des passagers du vapeur Alicante, qui \den1 d'arriver à Barcelone il y a tiois jours. Ces passagers rapportent qu'en traversant le Canal^de_§y>e2, ils cul vu sur les de-nx. rives de nombreux camps de trou.pec anglaiees et des ouvra.:.-, d fortifications. Le Cana. est txm.^Tîffifieiit survolé par des aviatetur-s. A la sortie du Canal ils ont compté plus de 50 navires affecto£ au transport dos troupes, qu'accompagne une escadre de vaisseaux de guerre. Le ministre dès Etats-Unis à La_Haye vient de rece pçir de diverses firmes et as-sociationis américaines environ 150,000^fi-ancs, destinés à venir en aide aux: Belges maiheurSTïx. " Le consul général de Belgi-que à Amsterdam annonce qu'il sera incessamment procédé au paiement dos in-lemrirTes~'dTFgS''>a:ux"famîîlejs; des soldats" qui sont à l'ar-uée suivant 1 eslois du 50' août 1913 et du 4 août 1914. jes ayant-droits devront se faire inscrire préalablement dans des registres ad-lioc, et se munir de papiers l'identité et d'une déclaration des autorités commu-lales hollandaises mentionnant la date de leur inscription dans les registres de la population. Dans une lettre envoyée à différents journaux français, le député Gauthier de Clagny engage vivement la France et l'Angleterre à terminer les pourparlers qui ont été entamés depuis de lonerues années pour l'établissement du tunnel sous la Manche. Il fait ressortir les grandes facilités de communication qu'auraient maintenant les Alliés si la voie* sous-marine existait, et il demande qu'on mette la main à l'œuvre, même pendant la guerre, aussi bien à Douvres qu'à Calais. Le tunnel serait le symbole de l'amitié qui unit les deux pays. Le gouvernement canadien a donné ordre de mobiliser le t roi ïîfëTrîë~ contTn.g'én t canadien. Il a élaboré un projet perm'ëttSfit âùx^sblda^s'oui"sont au servioe actif "d'user par la voie postale de leur droit de vote aux élections générales prochaines. La Nouvelle-Zélande a déjà admis ce principe. On mande de Washington au « Daily Telegraph > que le ya^aLu JDacia, appartenant à la Hamburg-Ainerika Lime, a été vendu à un Américain, M. Edward Brei-tung. On^ s'attend à ce que le bâtiment soit saisi _dès son premier voyage et déféré au tribunal anglais "des p ri ses ~ La décision qui interviendra sera de la plus haute importance quant au point de savoir si la pro priété des navires allemands qui se trouvent dans des ports neutres peut changer de main. Evidemment, si l'acheteur du Dacia obtenait gain de cause, tous les na vires allemands qui se trouvent dans le cas de celui qui visnt d'être vendu pourraient, en faisant achetés pas des Américains, regagner leurs ports d'aCtC^12 et s'y remettre à la disposition de leurs véritables propriétaires.| jke journal anglais dit que la chose est surtout importante pour'les'd'eux puissant-;.»' compagnies de navi-Tntion, la Hamburrrer-Amerika* et la Norddeut&cbo ïilbyd, qui sont obligées maintenant de conserver et de wayer leurs équipages et d'acquitter en outre do groe droits de quai. _ Le Daein se trouve en ce moment sous pavillon américain h Galveston (Mexique), où il embarque un char gement de coton. On croit quril partira Incessamment a destination de Brème. L'Aga Khan, le chef des musulmans anglo-hindous, est reparti du Caire, lundi'dernier, pour les Indes Pendant son séjour de trois semaines en Egypte, il a été reçu en audience par le Sultan d'Egypte et a été ei relations avec les ministres et de nombreuses notabi lités musulmanes. Il a visité à plusieurs reprises lt DeJta et les campements de ses compatriotes et core %ionna.ires qui occupent la région du Canal de Suez Il a été très favorablement impressionné par leur atti i/ûae i<jyaJe et ^courageuse. Le ministre grec des affaires étrangères, dans un.f conversation avec le représentant du « Pesti Hirlap ». a déclaré que la Grèce ne désirait pas commencer un» nouvelle guerre. Elle souhaite vivre en paix avec l'Ai banie. Elle a avec la Serbie une entente militaire qu1' concerne uniquement les Balkans. Elle n'a aucun diffé rend avec la Turquie. Ses rapports avec la Bulgarie sont amicaux et ils sont tout à fait normaux avec la Roumanie. En somme, la Grèce veut maintenir l'ordre dans les Balkans et ne désire pas la guerre. Il ne se passe pas de i^ur qnp Du^lrpiraue ne Roit sur-volée par des avions allemands. Même quand le vent souffle èn ""Çefnp'êl'êV" iî""en""aravive quelquefois trois oi quatre. Les bombes tombent au petit bonheur. La gare \ été atteinte plusieurs fois et diverses maisons se sont ^croulées ou ont été incendiées. A^^alo-les-Bains, plu sip.urs personnes ont été tuée^ \ | Lundi dernier, des aviateunTPelges ont livré bataill^ lux aviateurs allemanUs :~deux d'entre eux et deuj wleman.ds ont été tués. *a comtesse Sophie de Tôrring-Jettenbac a été ïotrée dn la Croix de Fer pour le dévouement montrr| mr le théâtre delaguerre dans l'Ouest comme amibul •incière._ La com^sse^âgée de 39 ans, est la sœur aînédj 3 e la reine m es Belges. \ - V. T>e « Czas » de CraeoviV pnVip les rens^^n^ment? suivants sur les sociétés pétrolifères de la Galicie occidentale : — La plupart des directeurs et employés des société* Droductriops de naphte et des raffineries de rétrol >nt quitté l°ur exploitation avant l'arrivée des Russes Vnl le chef des raffineries de _ Glinik, M. Margan Polskv, est resté. Son intervention a réussi à obteni-1 "s Russes qu'ils fissent m or ter Ja garde devant lef= •affine^i^s pour les proté^nr du pillasre. Les Russes avaient établi dans Le hall des m.achinep i^ur magasin d ' ap n ro vision n e n ts; m al heureusement .o-T?qu'ils o^t évacué la locnlité ils ont mis le feu à c< nll pour détruire les approvisionnements qui y étaient '.nt^-ssés. L'incerdi^ du marn^n a duré quatre jours: le.« a.ntres bâtiments n'ont pas subi de dégâts sen-•ibl^s. Qtieloues jourS p],us tard, au cours des combat? îvrés dnns l-r>s environ p. nu^ioroes shrann^lls sont tombée h provîntit<i de la raffinerie, mais ils n'v ont causé iiv d'^s dénrats p^u importants. Il p.r n été putrprnent S .Tni-dow. où le 14 dé^^mb^e un ineenrHe a éel*»t-é et a détruit, tortonjps^ raffineries. T/ineendie a duré troip [OUrs h^b't d PS "f «nvrî"ro c-/->r>+ venues la proie des flammes. La raffinerie de la Lrrhisza a perdu tous ses stocks dans un incendie ; celles de Li-n-o.novra °-t d" Krem-o sont i^t '.et^s II v a eu !;\, il es* /rf i. n'^loues ir o^m'V\s oee"--!'par dos obus, mais :jui ont pu être éteints rapidement. An 1p vïe.e-o^n-pnl a.n- tIotc: K n * ri n O FOO rl --y-n vy* }f l'équipage du chalutier à vapeur Maria van Hattum, gui a sauvé 1 'aviatenr anglais Hewlett.- - député belge. M. George^ Lorand. fa.it aetuelle-nenJt une tournée de conférences eâT Roumanie. On mande de Paris que deux aéroplanes allemands ont survolé la capitale, l'un venant de la direction de Pontoise, l'autre de la direction de Dammartin. Tous deux ont disparu très vite en apercevant deux aviateu» français qui volaient à leur rencontre, ji) no délégation de hautes personnalités russes est partie pour Nisch. où elle remettra au roi Pierre, au prinoe héritier et- au prince Georges des décorations russe®. De lÀ, lia délégation se rendra au onartier général de© Alliés pour y remettre des décorations aux gé -\éraux J cxlfre et Fiench et conférer avec eux» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Vienne, 15 janvier (Officiel) : Dans l'ouest de la Galicie et dans la Pologne russe la journée d'hier a été calme. Sur notre front très compact qui s'étend le long de la Nida, toutes les attaques ennemies de ces derniers jours ont échoué. A l'est des Carpathes et dans le sud de la Buko-vine, il y a eu quelques combats de reconnaissance, d'ailleurs peu importants. * * * Vienne, 15 janvier (Officiel du commandement supérieur de la flotte) : Contrairement aux bruits publiés par les journaux j étrangers concernant les pertes de la flotte austro-hongroise dans son action contre la flotte française dans l'Adriatique, le commandement de la flotte communique les faits suivants: Depuis la perte de la Zenta, le 16 août, aucun de nos navires, canots ou hydroplanes, bien qu'on ait gaspillé assez de munitions contre eux, n'a eu Ha moindre avarie. Aucun homme de la flotte n'a été blessé, tandis que le sous-marin français Curie a été anéanti et le navire de guerre du type Courbet atteint par deux torpilles, c'est-à-dire pour le moins sérieusement endommagé. Depuis le 3 novembre, aucun navire ennemi, en dehors des sous-marins, n'a été vu sur nos côtes. * * # Constantinople,- 15 janvier (Officiel du quaftier général) : Nos troupes appuyées par des contingents persans; avancent continuellement dans l'Azerbeidjan pour délivrer le pays du joug russe. Nous y avons rem-( porté un nouveau gros succès en occupant Tàbris et' Selmas, les deux derniers points d'appui de l'ennemi. Les Russes, qui avaient manifesté l'intention de s'y défendre opiniâtrement, ont évacué les deux localités dans le plus grand désordre. Un certain nombre de méharistes qui forment une partie des troupes de garnison anglaise en Egypte ont été faits prisonniers par notre avant-garde. ■ Ceiflniunlquis bùâ srsrfèâ sSlâsfi |} Paris, 12 janvier (Communiqué officiel dé 22 h?" res) : L'ennemi, pendant toute la nuit, a bombardé furieusement nos, positions sur le plateau de Perrières et sur le fortin 132, au nord-est de Soissons. Aujourd'hui il a effectué une attaque très importante pour conquérir cette dernière position ; le résultat n'en est pas encore connu. Aucun autre fait important ne s'est produit. * * * Paris, 13 janvier (Communiqué officiel de 15 heures) : La persistance du mauvais temps à entravé les ipératicxns sur presque tout le front. Sur l'Aisne, au nord-est de Soissons, le combat a été très dur autour de la hauteur 132. Les Allemands ont amené des forces considérables. Nous nous sommes maintenus au sommet des collines à l'ouest de la hauteur. Du côté de l'est, nos troupes ont perdu un peu de terrain. Les combats "ontinuent. Entre Soissons et Berry-au-Bac, notre artillerie i déterminé des explosions dans les batteries ennemies.De Reims à l'Argonne, il s'est livré de furieux ■ombats d'artillerie. Dans la région de SouaûvSaliens, au nord de ^îeau-Séiour, on se bat fortement. La ferme Beau-Séiour est restée entre nos mains. Nous avons établi 'à une tranchée à 60 mètres des tranchées alleman-| ies. f De l'Argonne jusqu'à la Moselle, il n'y a eu vu'itn due! d'artillerie par intermittence. Dans les Vosges, le temps est brumeux; il est , ombé énormément de neife. 1 * * * / Pétrograd, 12 janvier (Communiqué officiel du %rand état-major généarl) ; Sur la rive gauche de la Vistule, les Allemands îous ont, pendant toute la nuit du 11 et la journée iu 12, attaqué sur différents points. Toutes ces atta-]ues ont été repoussées. Dans les environs du village de Sucha, les Allemands ont entrepris une attaque plus violente ; nous avons ete attaqué quatre fois dans cette région et Jeux fois près de la ferme Mogely. Hier, à la pointe du jour, nos patrouilles se sont approchées des tranchées ennemies et les ont inon^ dées de grenades à main. Sur le reste du front, aucun changement. * * * Pétrograd, i2 janvier (Communiqué officiel de V armée du Caucase) : Dans la direction d'Olty, nous continuons à combattre l'arrière-garde turque sur TOlty-Tschaï ou plus à l'ouest. Le combat acharné dans la région de Kaxa-Urgao se poursuit. ■ Dépêchas diysrsas .j Copenhague, 13 janvier : Le cadavre d'une baleine est veniu s'échouer à la côte \ hollandaise : il était percé de part en part, oe qui sem-/ ble indiquer que le cétacé a été pris pour un soua-m%/ rin par un navire de guerre. " Hoirie, 11 janvier: Le conseil municipal' d e î^ice-, patrie de G iuseppe G a-ribaidi, avait décidé de faire des funérailles solennelles ; à séiTdStïxième petit-fils, mais cette, manifestation a été interdite* par le gouverne-memit français. , De® manifestations analogues à celles qui se sont produites lors de l'enterrement du premier petit-fils de Ga-•nihaldi ont été également interdites par le gouvememejnt italien. #*• Stœkholm, 12 janvier : D^ouifc 3e début d'e la guerre, la Suède a affecté en crédits eaLtim>rdiiiaires une somme do 12,500,000 cou ronnes à la. mise de la flotte et des défenVes de la côte sur pied de guerre. A raison de la guerre, toutes les fêtes offia ielles, y compris les fêtes 'die la cour de Suède, ont éti é interdites.Londres, 13 janvier : . Hier soir, il a été beaucoup parlé d'une démoA'^ra-tion de sou'sv-marins dans le Pa^-d'e-Calais. En réa lité, 1 a différents endroits de lia côte anglaise on a vu d» grand1 matin deux eouB-mia.T^ns ennemie à. la hautftua*, de Douvres. Les canons _ de lia citadelle ayant ouvert, j'p /'eiL sp-'*" eux, ils ont dtoparu. I'is avaient profité d*«£ 1 ooseunté pour approdher de la côte, mais les projet» teurs heureusement les avaient tout de suite déco^* verts. Londres, 13 janvier : Le fort de Firth of CQyde a tiré hier soir deux coups de canon sur un vapeur qui n'avait pas stoppé quand il en avait reçu l'ordre. Les projectiles ont atteint une maison de ila ville de Gourock, située sur la rive opposée idle la Glydte, mais personne n'a été blessé. Athènes, 13 janvier : _0n .annonce que la Société des Chantiers de Bainjfc-A azaire étant surchargée de commandes pour le gouvernement français., ne sera pas à même de fournir le d'read'nougiht gnec du type « Lorraine » commandé en avril 1914. Elue a par suite ouvert d>es négociation® avec le gouvernement grec pour obtenir une résiliation! du -contrat de construction. . . * * * San Jutan, 2 janvier : _ Le vapeur charbonnier Fam, sous les ordres d'un lieu tenant du croiseur KarJenihe, est entré dans lo port de San Juan pour sJapprovisionner. Les autorité# ont demandé des instructions à Washington. * * * Rome, 12 j anvier : On annonce que M. Salandra a fixé irrévocablement 1« 18 février comme jour d'ouverture de la session de la Chambre- des dépurbçfr n r . * - T T Le tremblement de terre Rome, 13 janvier.. — Le tremblement^de^4*3rre de c© jour a été le plus violent constaté à Rome pendant le® vingt-cinq dernières années. Tous les objets dans les maisons ont été déplacés. * u * 4 Rome», 13 janvier. — Le tremblement de (terre a été d'une violence telle, que de mémoire, d'homme on no se rappelle pas une secousse aussi formidable. La se- coussô ^ ttaré envTrOn 5 secondes. Les dégâts clans 1» ville de Rome son peu importants. La Porta de! Popdo est endommagée et fermée. Au Palais du Parlement de Monbeeitorio, le banc des 'ministres a été enseveli sous las décombres. Le tremiblement de terre a été éprouvé également à PozzuoQii et Monteroton'do. Dans cette dernière localité, diverses maisons, ainsi que" T hôtel de ville orafc été endommagés. Deux personnes seraient mortes. * 6 * # Rome, 13 janvier. — Une des1 petites .tourelles du ministère des finances s'est écroulée. La statue de Saint-Paul à la façade de Sainte Jean de Latran est tombée sur la place. La statue qui surmonte la colonne dpAn-tonin sur la Piazza Colonna semble avoir été déplacée^ mais la colonne est restée intacte. Le tremiblement de terre a causé quelques légers dégâts au Vatican. Le Pape se trouvait dans la bibliothèque. Il a donné l'ordre de rechercher quels étaient le# dégâbs, notamment dans les églises. A la basilique de Saint-Pierre 160 vitres de la coupole ont éclaté. Quelques vieilles crevasses se sont rouvertes. Un bloc de la colonnade extérieure de Sainit-Pierre s'est déplacé. Le directeur des antiquités et des Beaux-Arts, le Dr Ricci, a visité la ville pour examiner l'état des établissement® publies. * * * Rome, 13 janvier. — Des nouvelles d'Avezzano, prèe d'Aquita, sont des plus désolantes. Avezzano est totalement détruit. Le nombre des habitants de cette viHe qui survivent ne dépasserait pas S00 pour une population de 11,000 âmes. * * * Rome, 13 janvier. — A Fromisone, il n'y a pas de dégâts et point de victimes. A Guilàano Romano, il y a deux morts. De grands dégâts ont été produits à Ajeïli, dans k> district d'Avezzano. A Monte Romtondo, l'hôtel de ville s'est écroulé ; un instituteur, et un élève ont été tués et plusieurs personnes grièvement blessées. Quelques maisons montrent do fortes crevasses. Dans une église de Ferme, une panique s'est produite; .plusieurs personnes ont été écrasées. A Véroli, plusieurs maison» se sont écroulées, d'autres ont été forteiment endommagées. Deux personnes ont trouvé la mort, six onlfc été grièvement et plusieurs légèrement blessées. On a observé les effets du tremblement de terre à Teranoj à An cône, à Avellino Campo, à Rasso et à Cassino. À. Lubiaoo, la cathédrale menace ruine. * * # Rome, 13 janvier— On mande de B%ùmona que 1* voûte de r église -Saint-Dominique s'est écroulée : 5 soldats ont été blessés. Dans, la province de Chioti, le tremblement de terre a causé d'importants dégâts. Dans la capitale du même nom de cette province plusieurs maisons ont été endommagées, notamment le bureau du télégraphe. A Gerramonaseska, deux personnes ont été'tuées et plusieurs blessées. De nombreuses maisons se sont écroulées.A Lettomanopello, une personne a trouvé la mort, plusieurs autres ont été blessées ; plusieurs maisons se sosafc écroulées. Une personne a été tuée à Musellaro et à San Valeur tino ; Les maisons d'e Sora ont été endommagée© et nombre d'entre- elles se sont écoulées. Beaucoup de personnes se trouvent sous les décombres et l'on craint qu» le nombre des victimes humaines soit très grand. Dans les localités de la province d" A quota, on renseigne jusqu'à présent 40 .morts et plusieurs centaines d» blessés. Le préfet a envoyé des troupes et du matériel sanitaire à Peggiopicenza, à Sassa, à Tomimparte, à Oaililane, à Aterno et à Roio. A Anversa, on compte deux morts et trois blessés. A Vrlleleijo, environ 20 morts. Le village de Fratbura eet presque complètement détruit; de nombreux babitajiÉa ont été tués. On croit cru'à Popoti et à Peai.tina, des victimes se trouvent bous le» décombres. Le» travail de sauvetage a commencé. A Fola Ziri, 1,000 morts dt 150 blessés ont été retiré* des décombres. * # • Rome, 13 janvier.— On annonce deOaseria^ de vooehia. de Grossert» et de divers localités de ^Ombri», que des -secousses sis iniques ont provoqué partout taie grande panique. • * • Home, 13 janvier. — On signale également des tréma» blements de terre dans les Abruzze3, la Gapanie et lee Marche©. Le sud et la Sicile semblent avoir été ép*#* gnés

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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