La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 24 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6q1sf2nm60/
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Lusîdl 24 Décembre 191T JOtfÀ^fJàîj ÔUOTÎÔIÉN' — Lé Numéro t 15 Centimes .Ml"* 4" AnnêeT - N* 1118 PRIX DES ABONNEMENTS Smois (janvier, février, mars), tr. 11.40; 2 mol» (janv., fév.), fr. 7.60; 1 mois (janv.), fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. -— Les réclamations concernant les abonnements doivent jftre adressées eccclusivenient aux bureaux de poste* ADMINISTRATION ET REDACTION: MoRtflgne-aux-Kerbo3-Potagères, 3"2» Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX OES AN M ON CES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réolamm apanl les annonces, la ligne, Ir. 1.15.— Corps d# journal, la ligne, tr. 7.80.— Faits divers, la lign% ir. 5.00. —- Nécrologie, la ligne, fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. t .50i Bureaux do 9 à 17 Heures. Direction et Administration ; frlU i? iVVPj "°-r" JOS. r/iORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,239e jour de guor?© j fRicn à signaler. Négociations de paix j ^Varsovie, 22 décembre : M. Kucharzcwski, président du Conseil ces Hflïiàstres polonais, est allé à Radaary par train spécial pour recevoir les délègues allemands chargés dû négocier la paix; il a Accompagné M. von Kûhlmann Jusqu à Varsovie. iy;i>pr.s-midi, M. Kuoharzcwski, le comte 4RoSi\voroski c« M. Zychluiski sont partis pour Berlin. * * ■; •Bre^-Lttovsk, 22 décembre : M. von Kûhlmann, arrivé ici hier, en mémo temps que la délégation bulgare, e;est rencontre dans la soirée avec les délègues do la Quadrupiice et de la Russie, et les " négociations ont été solennellemeut ouvertes cette après-midi, à 4 heure». {Etaient présents : Pour l'Allemagne : MM. von Kûhlmann, ficcr'taire d'Etat; von Bosenberg, ministre ^plénipotentiaire; von Hoesch, secrétaire dtô légation; .le général Hofiman, le ma^or (Briukmann. Pour i Autriche-Hongrie : MM. le comte Czôrmn, ministre des affaires étrangères ; von Merey, ambassadeur ; von Wiesner, ministre plénipotentiaire; le comte Coilo-redo, conseiller do légation ; le comte iCsaky, secrétaire de légation; le f&d-ma-réohal lieutenant Csicserios; le colonel -lieutenant Pokorn, le major von Glaise. Pour la Bulgarie : MM. Popol, ministre de la justice, Kossof et Stojamkovitûh, ambassadeurs; le colon ef Gantcèef et Amas-iasof, couse: lier de légation. Pour la Turquie : Achmed Nassirn B&y, ministre des affaires étrangères; Ilakki Pacha, ambassadeur, Rescham Hikaned Bie, le général de cavalerie Zekki Pacha. Pour la Russie : MM. Joffo, Kamcnef, Mme Bizenko, MM. Prokovski, Karaolian, Lubinsky, WeLmann - Pavloviteh, amiral Atovater, général Saanodlio, colonel Fokki, colonel Zeplet, capitaine Lipsk. Le prince Léopold de Bavière, en sa (qualité ' de commandant en chef des armées ù l'Est, a salué l'entr e dans son quartier général des cNégués de la Quadruplieo et de la Eussie et a exprimé l'espoir que les pourparlers de paix commencés aboutiront promptement à la paix. Il a ensuite invité le délégué turc Iïakki Pacha à prendre la pr sidence en sa qua-Hté de doyen d'âge. Hakki Pacha, prenant place au siège présidentiel a remercié du grand honneur qui lui était fait et a déclaré ouvertes les négociations; après quoi, il a proposé de confier la iDrésidenoe à M. von Kilhlmann. Cotte proposition ayant été approuvée à l'unanimité, M. von Kûhlmann & pris la présidence et prononcé 1 allocution suivante : — C e t un grand honneur pour le pays Que je représente et- pour moi de- présider la première délibération où tas délègues des Puissances coalisées se rencontrent avec les délégués è© la nation russe on vue de mettre fin à la guerre ei <ie rétablir la paix dans les pays ici représentés. Vu les circonstances, il ne peut s'agir die cr er ici, au cours des délibérations qui commencent aujourd'hui, un traité de paix élaboré ;usque dans les d trais les plus minimes. C© que 3e crois utile, c'est de fixer en principe les plus importantes des conditions auxquelles il sera possible de rétablir au plus tôt des relations pacifiques et 'âinicrlos de bon voisinage, aussi bien- dans le domaine intellectuel que sur le terrain économique et de rechercher les meilleurs moyens de guérir xes plaies faites par la guerre. A nos négociations présidera un esprit d'amitié, de conciliation et de mutuel respect. D'une part-, nous aurons à tenir compte' de3 événements survenus et qui appartiennent à l'Histoire,car il est impossible de dévier du terrain solide des faits, mais il faudra que nous noua inspirions d'autre part des nobles et hautes idées fondamentales auxquelles nous avons tous obéi quand nous' avons décidé de nous assembler ici. C'est un heureux présage que nos négociations s'ouvrent sous les auspices de la fête .où depuis* <Ie longs siècles est faite la promesse de la paix sur la terre aux homsues do bonne .volonté.'' Ensuite, sur la proposition du président, les résolutions suivantes ont été prises : 1/ordre de préséance des puissances représentées sera établi par lettre alphabétique. Les premiers* fondés de pouvoir dl^s cinq puissances présideront • alternativement les assemblées plénières. Sont autorisées pour les délibérations, les langues allemande, hongroise, turque et française. Les questions ne concernant que des puissances istJlées pourront faire l'objet dis négociations spéciales entre elles. Les comptes rendus officiels des s'nnces seront rédigés en commun. Invite par le président à. prendre la parole. le premier délégué russe a exposés dans un long discours le programme de paix de la Russie, qui est dans ses points essentiels conf irme aux résolutions du Conseil des ouvriers et- soldats "et de l'assemblée des paysans pan-russes- Les délégués des Puissances coalisées &q sont déclarés prêts à se livrer à un axau mea die l'exposé russe : lo résultat de cet examen fera l'objet de la prochaine 8>lance. » » * Paris, 22 décembre : La presse public aujourd'hui le teste complet du traité d'armistice russo-allemand. JTous les journaux loi consacrent de longs commentaires et la plupart d'autre eux couvrent les maiximafetes d'injures. I/,, Homme Libre" écrit que l'armistice est la première conséquence de l'infâme trahison de M. Lénine et que les bolchevistes ont assumé une responsabilité écrasante en osant signier une convention au nom du gouvernement russe. j Le ,,Matin'' parle d'une manœuvre hardie da l'Allemagne, qui cherche à donner au « gouvernement maximajjste l'apparence cfo ia , légalité. , L-o ,,Journal'' écrit que les maximalistes t ne reculent évidemment dievant riens mais ] que la manœuvre allemande dépasse en har- • aiosse tout ce que l'on pouvait attendre 1 cî hommes habitués à ue s'arrêter qu'aux [ réalité» On se trouve en présence de vôrm- 1 Wes préliminaires de paix. L'évacuation de f la Perse par I03 troupes russes est une 1 trahison envers Parmée britannique qui i opère en Mésopotamie; on-peut déjà aisé- c aient se rendre compte die la gravité- des r soïifjéquences qu'aurait pour ce front la cou- q îlr«3;on d une paix- séparée. ^ L'?,I.cho de Paris ' fait ressortir Q&e ia s ir^.ence de M. von Kûhlmann aux négocia- l io'-s i.vnpvp orP j AiVmflgne projelti de f sonclure d'importants accords économiques aveo les Russes. Le ,,Temps'' estime qu'il est certain que les pourparlers de paix aboutiront bientôt à un résultat pratique, car M. von Kûhlmann et le comte Czernm n exposeraient pas leur réputation s'ils n'avaient la certitude de réussir- Le ,,Temps ' demande ensuite que l'on démasque les maiximaiisties s'ils sont réellement des traitrca; sinon, il faut leur déclarer que les gouvernements alliés veulent une paix juste et que la Russie commet un acte inutile et pernicieux en concluant une paix séparée. Poursuites contre M. Caillaux Paris, 22 décembre : La Chambre est bondée. 3Le rapporteur de la Commission, M. Paisant, dépose ses conclusions et d(it : — Ce que nous voulons, c'est la • just'co et le châtiment, non la vengeance. M. Loustaloi donne lecture d'une courte note dans laquelle il exprime son indignation d' être accusé de pareil crime. M. Caillaux monte, après lui, à la tribune et répond à l'accusation portée contre lui (ifavoir tenté u,n rapprochement' avec l'ennemi, puis parie de ses relations aveo Boio et le ,.Bonnet Rouge^' : ses explications sont écoutée^ en silence. Il raconte aveo amertume 1 accueil glacial qui lui a été fait à Rome par lambassadieur do France, M. Barrère, à l'hostilité duquel il attribue la campagne de la presse menée contre lui en Italie. 11 ne lui reproche pas d'avoir avisé un d éputé de ses amis que sa. présence en Italie y surexcitait l'opinion, mais il ne comprend' pas pourquoi le gouvernement italien lorsque le gouvernement; français ïuji a déclaré qu'il n'avait à considérer M. Caillaux que comme un particu-liet-", n'a pris contre ce particulier aucur.e mesure. — Peut-être, dût-iî, exiswei-t-.il à ma charge des documents secrets "l Je l'ignore; quant aux documents dont il est fait mention dans 1e rapport de la Commission datant de huit mois au moins, et il y a par consSquO-t huit mois qu'on aurait cift me demander de ino jusliîier." M. Caillaux expo1^ ensuite sa ;tx>litique d'avant la guerre et se défend contre l'accusation d'avoir voulu détruire une alliance de la l^ance ou empêcher sa collaboration aveo l'Angleterre. — A la hase do toutes ces accusations, dit-il, il n'y a que des fau;x, et l'on ne me poursuit que pour flatter l'opinion* publique." En terminant, il réclame lui-même la suspension de son immunité parlementaire pour être à môme d'afferairc en justice tous ses calomniateurs. La seance a été ensuit© ajournée au lendemain.« . Paris, 22 décembre : * Les journaux publient une lettre adressée par M. Briaud à M. Barrête, ambassadeur de France à, Rome, qu'il juie dopoit-r à la; coniLaissanCe de M. Sonnino que M. Caillaux n'avait re;u aucun inanthit du gou- i yernoment français et que le gouvernement italien était libre d'agir à sa guise contre i M. Caillaux. Parmi d'autres documents pu- : Mi s se trouvent aussi une lettre de l'an- I cien attaché militaire de ia marine Iran- ; çai^e à Rome rendant compte des visites • faites *par M. Caillaux à diverses personna- ' lit-s, surtout à des cardinaux, ainsi qu'une ! iettrie du général Liautey à- l'atcaçhé mili- j taire confirmant qre le gouvernement tran- : pais désapprouvait les agissements t'e M Caillaux. * Paris, 23 d-csmbro : La Chambre a voté; par 417 voix con- -tre 2, la suspension de l'immunité parle-mentaire de M. CaJlaux ; elle a ensuite \ pris, par assis et levé, la même mesure à 'j l'yard de M. Loustalo--. •* Paris, 22 décembre : De la ,,Victoire" : — A.prôs MM. Caillaux et Lonstolot, d autres auront leur tour. On c:t.3 d 'jà un sénateur en vue, ouitre des députas è} d:s journalistes. La discrétion s impose. Les événements de Russie Paris, 22 décembre : • D'après l'Amenée Haras, M. Trotzki a déclara au Uougràs des pavsaas <lW! sjmfcli-o oonsâtuuu» ne se reunira qu'uir a la sig-uattiie do la paix, li a ajoute : „isuus soumettrons l^s con<iitiuns de paix ù l As-semblée Uonstituajito et lions espions Qu'eilâ approuvera notre politique.'' \T- * * * Vienne, 22 décembre Les journaux russes publieuA le sans-fil Suivant, date de Tsarkoio fséio 18 décembre 1 a. Yt de l'apr .s-inidi : L i sta tion de radio-t -l graphie de Parit> lance tous les jours des nouvelles calomnieuses concernant les dirigeants de la lîus-sie et-^ lear politique. Cas nouvelles lui v-e.i-nent Oe oertain bureau russe d informât ! oas installe à- Paris par quelques repti.es russes du plus bas éta-0, qui publie cma^ue jour les racontars iés plus fantaisistes, parlant des horreurs Commises par les bolcheviks et traitant les compagnons Lénine et- Trotzki d agents de 1 Allemagne. Le radio-t iôgraphe de la République française se met au service de cette liit 'rature de bas étagie dont M. Clemenceau lui fait lancer une traduction en langue russe dans res[>oâr quta ses calomnies seront répa-ndues et crues ici par la population. Certes, si nos stations de radto-f':aégruphie étaient auix mains des Milioiiikof, ce« Komiiof, des Kaledi-ie et des autres amis de M. Clemenceau, JU littérature nauséabonde du sans-fil français mot-^•ait en, joie ces messieurs ; par bonheur, elles sont aux mains des soldats et des ouvriers, b estii-dire d'honnêtes gens qui n'ont qu'un profond mépris pour les cyniques appels adressés à la Russie pour la sommerA de Jecouer la dictature qu'eierco chez elle des rai très, des criminels et des imposteurs. Ces appels sont lancés toug les jours par e sans-fil do MM. Poinoaré et- Clemenceau, lissés à la tête du gouvernement français xir la volonté de 1a bourgeoisie. On con-;oi'. aisément que M. Clemenceau puisse 'roire à la véna3i-ô de notre parti révolu-ionnairo, lui dont le passé a été mêlé aux scandales de l'affaire du Panama ! Mais 10s ouvriers, nos soldats et nos paysans raient clair : ils suivent de trop près le ravail du Convoi 1 des commissaires du peuple et connaissent trop à fond la vio rivée des vieux révolutionnaires qui en. ont partie pour se laisser influencer, si eu que ce soit, par les calomnies ce3 lotes du journalisme. 1^ seul sentiment U9 pourraient fai:e naître chez eux les lanojuvres de M. Clemenceau serait ceLii u plus profond mépris pour la clique de^ anamistcs jadis confondus auxqu 1s les ha-ai*ds de la politique ont rendu la possibi-té de parler au nom du malheureux poule français que la guerre a ép';s,5. j Petrograd, 22 décembre ; Hier est arrivée la réponse de la Rada de l'Oiakraine à l'ultimatum du Boviet. lin voici le texte : — L'Etat révolutionnaire de l'Oukraine a l'honneur de communiquer au gouvernement' grand'-russien qu'il consent à un arrange-gemeat à l'amiable du conflit surgi entre la République russe et l'Oukraine aus: conditions euivatnites : 1® La Russiia reconnaîtra les droits de la Républiciue de l'Oukraine et s'interdira ri-gcnnsusemenit de sf immiscer dans &est af rair es ; 2® Elle coneentira à l'oukrainàsation des troupes et au transfert sur le territoire de l'Oukraine des tropapies oukxtainiennes se trouvant sur d'autres fronts; 3° Liquiâ^ation des questions financières et dea questions ctu comité dla l'Etat; 4,° Le Conseil des commissaires, le gracud quartier gjéraéral, le commandant en chef renonceront à s'iimmiscer dans l'administra, tion du front oukrainien, c'est-àrdire des fronts actuels do la Roumanie et du Sud-Ouest;o* Participation de la Rada de l'Oukraine à la solution de la question de la paix. Le gouvernement républicain de l'Ou-kraine estime qu'une déclaration du Conseil des commisisaireS diu peuple contenant la reconnaissance en principe de ses droite constituerait le moyen d'aplanir le conflit er-d'éviter une gtuerre entre 1' 0Ukraine et la Grande-Russie. En ce qui concterne la question de sa participation au gouvernement fédéral, le gouvernsmenl de la République populaire de l'Ouikraine estime qu'étant donné l'importance qu'elle a prise, l'Oukraine ne «oit pas y être représent e par moins d'un tiers du nombre de ses membres."L'étoat-major révolutionnaire de l'Oukraane, autorisé par son gouvernement, déclare au gouvernement de la République russe : — Vu les difficultés de noire situation financière, nous n'autoriserons l'exportation dies produits alimentaires hors des frontières de l'Oukraine que contre paiement de leur valeur, deux tiers on banknote3 ^ et _ un tiers en or dans les caisses du secrétariat général de l'agriculture. L/ état-major révolutionnaire de l'Oukra-iine forme le vceu de voir le conflit surgi, entre frères heureusement aplani à leur satisfaction réciproque et s'engage h oonsacrer tous ses efforts dans ce but. « » * Pétrograd, 22 décembre t Voici le taxte de la réponse que le Conseil des commissaires a adressé à l'état-major révolutionnaire die l'Oukraine par l'entremise de ses attachés militaires à Pé»-trograd : <t — Nous estimons comme vous qu'il y a liqn de rechercher une solution pacilil^ue au conflit qui a surgi entre le Conseil des commissaires et la E^da centrale constituée d'accord avec le gouvernement de la.-révolution populaire de l'Oukraine. Le gouvernement du Soviet- a écarté toutes les difficultés qui s'opposaient à pareiHe solution. En ce qui concerne les propos i ti onls faites par | la Rada et qui ont un caractère de principe comme le droit du libre développement des peuples, elles n'ont jamais fait l'objet d'aucune discussion et ne peuvent donner lieu à aucun conflit, le Conseil des commissaires reconnaissant qu'elles sont absolument conformes aux principes qu'il professe Lo véritable objet du conflit g'i dans le fait que la Rada appuie la contre-révolution (tes Cadets, des bourgeois et de Kaled'ine, qui est dirigée contre le pouvoir dn toviet des pays;ms, des ouvriers et des soldats. Ctr, un accord avec la Rada n'est possible qu'à la condition que la Rada renonce expressément a ' donner un appui à Kaledine et à prendre part' à la conjuration contre-révo- lutionnaTro ^e la- bourgeoisie et des ^ade+g. * * -❖ Londres, 22 décembre : On mande de Pètrograd à V Agence Reu.ter ; — ILa Garde Ronge a pénétré à 3 heures du matin dans les locaux de l'état-major de 10Ukraine es a arrêté les quatre membres présents. Les autres membres sont recherchés. Cet état-major constituait l'unique s e-pré-sentation officielle à Pctrogirad de la Rada do l'Oukraine. * ~ * Londres, 21 décembre : On mande de Pètrograd au ,,"Daily Nevrs" : — L3état-major dç l'armée roumaine s'est d- claré solidaire de la Rada de FOukroiue. * t » Londres, 22 décembre : On mande de Pètrograd au „Times" : — Le général Werohowski, ministre de la guerre dans 1e cabineit Kereaslot, a cfflert ses services au gouvernement oulirainien. Les troupes de 10'ukraine se concentrent entre Homel et Bachinatsch sous le commandement du général. Tseherbatschef, tandis que les maximalistes se massent près de Minsk, le général Dufof est arrivé à Ufa à la tête de détachements de cosaques et de car tares; il a forcé, les administrations établies par les bolchevistes à se retirer et avance vers Saratof et Tamara-. Le général Kaledine a déclaré qu'il désirait se retircr, les troupes du front reTu-samt. de lui obè'r. Dans ces conditions, il préfère sacrifier ses intérêts ii ceux du pays- ' * Londres, 22 décembre : On mande de PctrogTad au Times" : — Pour permettre la constitution d'un solide gouvernement oukraiuien1 le général Kaledine et les chefs ' des cosaques ont donné leur démission. * * * Pètrograd, 22 décembre : La, ,,Pravôfe" commence aujourd'hui la publication des documents relatifs à la conjuration contre révolutionnaire des Cadets. * c «: Londres, 22 décembre : On mande de Pètrograd au „ Daily M~.il'' : — Par ordre du gouvernement rcaxima-liste, tous les billets de banque doivent être estampillés; ceux qui ne seront pas présentés dans Je déliai fixé seront frappés de nullité. Lors de l'estampillage, les" btllets de banque seront réduits de 15 à 40 p. c., selon Jour importance. A l'annonce de cette mesure, les petits billets ont immédiatement fait prime. Il est devenu presque imposible de ohanger un billet de 1,U00 roubies. « * Copenhague, 21 décembre : On mande d'Helsingfors : — Le gouvernement maximalise a publié un manifeste déclarant qu il n'avait pas a s'occuper de la Finlande. En conséquence, il n'entreprendra, rian qui puisse porter atteinte à- son indépendance, pas plus du reste ■tu'à celle dont e-t assuré tout peuple qui lait partie de la Républiciue russe. * * Londres, 22 décembre : On mande de Moscou que le Soviet a mis la ville en état de siège. t-. Londres, 22 décembre : On mande d'Odes-a au ,,Times" : — L ordre e-t rétabli dans la ville. Les roubles ont drr ciuq jr>urs. La g-uerre navale Berlin, 22 décembre : M. Lloyd George a affirmé le 19 novembre à la Chambre des Communes que cinq sous-marins avaient été détruits le 17 novembre. Si cette affirmation n'a pas été démentie jusqu'ici, oeia 11e signifie point qu'elle est exacte, mais simplement qu'elle a été soumise à une enquête. La reutrêe des sons-marins qui se trouvaient à celte époque là en mer ayant rendu possible cette enquête, les résultats permettent aujourd'hui de dire officiellement que l'affirmation du premier ministre anglais était inexacte. « * * Amsterdam, 22 décembre : On mande do Batavia que le vapeur ,,Laertes , jaugeant 4,541 tonnes et appartenant à Ooeaan, est entré en collision avec un autre navire et a coulé. * * * Paris, 22 d.icembre : On manda die Rio-Grande-do-Sul : —> Un sous-marin a été aperçu à proximité du port. Des navires de guerre brésiliens ont reju l'ordre de patrouiller. EN AMÉRIQUE Washington^, 22 décembre : Après les jours de fê-te, M. Wilson adressera un message au Congrès pour préconiser de nouvelles mesures législatives de nature à résoudre la question des transports. i EN ITALIE Rome, 22- décembre : Sauf un millier de personnes, toute la population civile de Venise a quitté la ville. e- * Rome, 22 décembre : A la Chambre, au début de la a.lance orageuse de jeudi, quelques dépu&és ont proesté contre l'agression dont on été victime M. Modigliani, députa socialiste, qui mercredi soir., dans un restaurant, a été appelé traître par un jeuno homme. Le député avant voulu châtier le coupable a été terrasse et roué de coups. Le président die la Chambre et le président du Conseil ont exprimé ler.r profond regret de cet inoident. M.. Orlando a déclaré qu'il avait prescrit des mesures rigoureuses pour assurer la sécurité des parlementaires. M. Turati a déclaré ensuite, au 110m des socialistes, que ces actes de violence sont du* à la campagne immorale menée dépuis deux ans et demi et que le gouvernement a favorisée au lieu de la réprimer-La situation pourrait devenir grave», car les socialistes ne sont pas disposés à bo laisser molester. ♦ # * Berne, 28 décembre : Les journaux italiens donnent, des détails sur la séance d'hier de la Chambre. Au cours de la discussion des d>''Clarations du-gouverneaient, M. l'ietravalla d dire qu'une des cause3-de l'extension du ,,défai i nie ' est l'attitude des socialistes officiels, Qui put, meane inconsciemment!, exercé une action dissolvante sur le moral y dq? troupes ; le Vatican y a aussi contribué, sa politique étant en opposition avec le3 sentiments patriotiques de toute la nation. M. Crisjid traite les questions économiques qui se rapportent à la guerre. Au cours de son séjour à Londres, il a 'obtenu que 1 Angleterre expédiât en Italie une partie des stocks de farine dont dispose l'armée britannique eu France. M. Morgara dépose l'ordr-o du jour suivant : — La Chambre invite le gouverneinsnifc à faire une proposition de paix générale aux puissances de l'Entente, à la Quadruplice et aux Etats neutres.. Elle l'invite, en outre, à. leur proposer la revision des accords internationaux, qut devraient être d«.^ ' sonnais basés sur l'abolition du droit de déclarer la guerre tel qu'il existe aujourd'hui."'L'orateur ajoute qu'il espère que M. Wilson redeviendra favorable aux propositions de paix de l'Allemagne et proteste- contre les accusations dont les socialistes ,sont l'objet depuis trois ans. Après des scènes tumultueuses, SI- Orlando déclare que M. Morgara a tenté de démontrer que la paix s'imposait-, mais sans réfléchir aux conséquences d'une paix sans victoire. En outre, il nous a montré les Puissances Centrales dans la situation d'une ville assiégée, dont la garnison effectue d'heureuses sorties, telle l'occupation de la VéntVtie. A cet égard, le président; du Conseil s'en rapporte à ce qui a été dit en séance secrète. Intervenant dans la discussion, M. Son-niuo dit qu'on ne lui arrachera aucune déclaration pouvant être utile à l'ennemi. M. Morgara lui a crié, au milieu de protestations : ,,ll est indispensable de conclure un armistice." M. Bonelii, vioe«président, a ajouté qup la Chambre ne partageait pas les idées de M. Morgara. ■—- ^ ■ • •* DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 22 déoembre : La séance do la Chambre, qui s'est prolongée tard dans la- nuit, a été consacrée à l-'exameu du budget provisoire. Des incidents émouvants se sont produits pendant la séance de nuit. Le ministre des finances M- Klotz et les socialistes ont prononcé des discours violents et se sont livrés à des attaques personnelles. Le député socialiste Bedouce s est écrié : — Les nouveaux impôts sont la ruine de la France ! La séance de nuit, sur l'issue de laquelle aucune information n'est encore parvenue, s'est prolongée fort tard au milieu du tumulte.* Paris, 23 décembre : La Chambre a voté, par 519 voix contre 4, lés douzièmes proviso'res pour le premier trimestre de 1918 et les impôts proposés par le gouvernement. * ♦ Genève, 23 décembre : On mande de Paris : — Il est fortement question, dans les couloirs de la Chambre, de la création d'un nouveau parti qui aurait pour programme la conclusion d'une paix1 par compromis avec l'Allemagne sur les bases énoncées par M. Lansdowne dans sa récente ie tro. Les accusations imprécises portées contre M. Caillaux ett l'ouverture des négociations de pa>ix entre la Russie et la Quadru[lioe ont préparé le terrain à la constitution de pare l groupe pacifiste ; il y a quelques semaines encore, on aurait taxé de foiie celui qui en aurait parlé. • *• Paris, 22 décembre : L'instruction contre Bolo Pacha s ra terminé demain. L inculpé sera déféré au Conseil de guerre. *% Paris, 22 décembre : Les journaux annoncent la mort du capitaine aviateur de La Tour. Ils rappelle it qu'il a fait partie de la célèbre escadrille ,,La Cigogne" et étiit très lié avec feu le capitaine Guyneoier. * * * Paris, 22 décembre : Le général Gonse, qui a joué un rôle important .dans l'affaire Dreyfus, vient de mourir à l oge de 8b ans. * * •* Londres, 22 décembre : De l'„Evening Standard" : — Le gouvernement, a l'intention dmcor-por£r fJ »us les jeunes gens de 19 à 2A ans libérés jusqu'à présent du service militaire. En outre, il a décidé d'appeler sous les drapeaux les ;eunea gens de 18 ans. La limite d'âge de 41 ans ne sera pas élevée." * « « Londres, 22 décembre : Sameli dernier, ou a parié au Lloyd's -.à 4 contre 1 que la paix générale se négociera dans trois mois. *** La Ilaye, 21 d membre : A la seconde Chambre, le ministre des-affaiirea étrangères a déclaré. qu'il est inexact que les Etats-Unis aient offeat d'oeil > ter les Indes occidentales néerlandaises. « * * Berlin, 22 décembre : En y comprenant les souscriptions des troupes eu campagne admises à souscrire jusqu'au 20 novembre, le résultat du se:>-• ièmo emprunt de guerre allemand s'élève à 12,G2o,6(h),200 mark. Lors de la publication des premiers résultats, on évaluait la souscription! .totale à 12 / milliards de mark; cette somme a donc été assez largement déliassée. » * Londres, 28 décembre : On mande de Lisbonne au ,,Daily .News" : — L'état de guerre a été levé an Portugal. I42S réservistes qui se trouvent, encore dans le pays sont successivement renvoyés dans leurs foyers. Le nouveau gouvernement a annulé le décret du 29 novembre du ministère renversé qui appelait sous les drapeaux les classes de 1S92 et de 1893. » * * Bucarest, 22 décembre : _ • Interviewé par un journaliste, M. Ma-r-ghiloman, chef du parti conservateur, lui a dit : Nous Bomme3 à un tournant décisif doeelte guerre historique. Lca Puissauccb centrales ont conclu avec la Russie et la Roumanie un armistice qui est vraisemblablement le début do négociations appelées à clore une phase de cette formidable guerre ou peut-être inûmo. à terminer la guerre. La Roumanie a tiré de la guerre un enseignement, h savoir que la voie choisio par son gouvernement était la mauvaise ot qu'il faut qu'à l'avenir eHo suive la voie contraire. A Bucarest et dans toute la parlio occupée de notre territoire, tout le monde condamne la décision prise par notre . gouvernement, inconscient ou criminel : -aussi m'estimerais-je heureux do pouvoir mettre ma longue expôrienco au survice de mon pays pour chercher ia so utien des questions actuelles et contribuer à unir -désormais la Roumauio, par de solides et durables liens, aux Puissances centrales dont ious ses iriérflla lui commandent de' rechercher l'amitié et dont nous n'aurions jamais dtt nous séparer. Certes, la question est complexe ot tlem uvle h être résolue par des hoinmos d'Etat avertis de celte vérité, à savoir qu'on politique il n'y u pas de l-rincipes absolus, la politique étant l'art do3 possibilités. Ce sera affaire à eux do mettre assez habilement à profit lesj circonstances, pour bâtir un édi-iico durable. Au surplus, l'heure presse et il s'agira do prendre une décision au plus tôt. — A votre avis, demande lo journaliste, dans quelles conditions sera-t-il possible à la Roumanie do se retourner du côté de3 Puissances centrales, après tout ce qui s'est passé ? — Notre traité d'ailiance avec les Puissance.? centrales n'a pu .ctre brisé par notre gouvornexnent à l'heure grave que vous savez, que pareeque le roi Carol n'était plus. Le jour où il ferma les yeux, le navire de l'Etat roumain se trouva sans pilote. Lorsque 60 réunit en 1914, h Sinaïa lo Conseil do !a Couronne, sous la présidence du roi Carol, le traité -d'alliance avec les Puissances centrales était sur la table, mais trois seulement parmi lea assistants connaissaient lâ teneur de ce document qui faisait l'objet principal des délibérations. U no faut pas que pareil fait puisse se représenter. Lo nouveau traité à conclure par la Roumanie avoe les Puissances centrales ne dovra plus Ctre entouré du uiême voile que lo premier, tellement mystérieux que l'on doutait presquo unanimement de sou ©xis-tenco. 11 no faut plus qu'il reposé sur des personnes, mais bien sur les parties contractantes; il faut qu'il soit- le traité d une alliance entro deux pefiples. Il est l'heure d agir, do régler ot do stabiliser nos relations avoc le* Puissances centrales. Je comprends, et tout le mondé ici comprend, qu'il leur déplaise fort do négocier avec le gouvernement qui se trouve à Jassy. Mais il 110 faut pas s'y tromper : les 300,000 soldats roumains qui se trouvent en Moldavie ne font pas partie do la bande des excitateurs à la guerre, qui ont fui dés le début des hostilités, vers Pètrograd ou Paris, ou qui so cachent dans les pay3 neutres. Les officiers et les soldats qui forment les derniers débris de l'armée roumaine sont, ce que la nation avait de meilleur, ils ont rem: li en silence leur devoir, auquel U leur était impossible do se soustrairo, et .ils ont droit à des égards. > — —. PETITES NOUVELLES COGRUPTEQ^ OE FOMOTïSKRAÎRES Ludovic Naudeau conte octto amusante scène de cabaivt à Pètrograd ; — Un ami opulent m'ayant invité à dîner veut, à la fin du repas, boire du cognac. Or, un Russe sérieux ignoro l'usage du petit verre. On n'offre pas, à celui qu'on régale, "un petit verre dé cognac,,, mais "dit cognac,,. La bouteille étant débouchée, il faut la vider. Mais voici que l'addition porte : "Cognac, 150 roubles. „ Mon ami fait appeler le patron : — \ous oxagérez ! Sous Nicolas JI, vous ne me faisiez payer la bouteille que 00 roubles. . Alors, le restaurateur •. — Ah 1 Monsieur, la baisse du coui'3 du rouble ne serait encore rien, mais c'est que sous l'autocrate, pour pouvoir vendre du cognac en contrebande, 30 11'avais à corrompre que lo wprista£f„ (chef de police) . Tandis que maintenant — mais, chut ! c'est confidentiel — maintenant, pour jouir de la même tolérance, il me faut subventionner un commissaire, deux sous-commissaires et quatre agents. „ LA PLUS GRANDE VSLi.EE 83U *?©?!&£? 11 y a quelques années encore, Londres passait sans conteste pour la plu3 grande ville du inonde. Les derniers recensements ont ravi à la cité marchande cet ancien litre de gloire. En effet, d'après les dernières statistiques, c'est New-York qui inir-cho actuellement à la tête des grandes villes, sa population ayant atteint 7,300,000 âmes, dépassant celle de Londres de quelque 50,000 habitants.* Et comme l'accroissement de la population de la métropole américaine («t plus rapide que celui do Londres, l'écart ira selon toute apparence en grandissant. On sait qu'il y a encore une demi-douzaine de villes d'une population de plus de 2 millions d'Ames. Les voici# dans l'ordre de leur importance : Paris, " Berlin, Chicago, Pètrograd, Tokio et* Vienne ÛeBUPifjyfe Offeieis Communiqués de» Puissances Centrales» Berlin, 23 décembre. —- Officiel de ci midi : Théâtre de la guerie à l'Ouest. Armées du fcld-maréchal prince héritier lîuppreçht de Bavière : La canonnade a ét.ô violente jusqu'au crépuscule depuis l'étang de Blankaert jusqu'à la Deuie. Au oours d'une opération eiécuii-e sur le chemin de fer Boesinghe-Staden, nous a vous fait prisonniers 30 Anglais.Sur les deux rives de ta £carpe et' au sud de Saint-Quentin, .violente c.inomuida l'après-midi. Nombreux engagements entre détachements de reconnaissance entra A f t'as et Saint-Quenfin ; ils se sort t rmints ea notre laveur. Armées du prince héri'ief allemand : Sur les deux rives de la fclei se, la canonnade est devenue plus v'olentr dans la soirée. Très grande activité s-ri-une dans d« nombreux secteurs pendant la journée et la nuit au clair de lune. s Nos aviateurs ont énergique*uent l ombarde Sheerness, Douvres " et Duakenuo, ainsi quo les installations do chenim de fer et des dépôts de munitions ù. l'arrière On front anglais et du front français. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau à signaler. Front macédonien. Les opérations ont ét$ peu importa nies. Iront italien. Une attaque dirigée x>ar les Italiens con>-tre les hauteurs qui se dressent à l'ouest du Monte Asolone a échoué. * * * Berlin, 22 décembre. — Officiel du soir \ Rien à signaler sur aucun front. -* » ♦ Berlin, 22 décembre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé, dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre 20,000 tonnes brut. Parmi les navires couléa se trouvaient un grand navire de plus de 2,000 - tonnes qui transportait de l'acier, dto tabac et du foin on France, ainsi que deux grands vapcur3 armés. U11 de ces vapeurs a été torpillé en plein grand convoi puissamment protégé par des croiseurs, dea contre-torpilleurs et dos chalutiers à vapeur* . * * Vienne, 22 décombre. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la guerre italien. Les attaques dirigées par l'ennemi contre j le. monte Asolone et les hauteurs y attenant à l'ouest ont échoué. « H * Sofia, 22 décembre. — Officiel : Sur le front on Macédoine, dans la bou-» cle do la Czorna et à l'est de Doiran, la canonnade a été plus violente. Sur le reste du front, elle a été modérée. Sur le lac de Butkovo, une compagnie anglaise a cherché â attaquer nos troupes de défense, mais elle a -été repoussée par notre feu. Le Ion^ flg la ^ Strouma inférieure, il n'y a eu que des opérations de reconnaissance. Sur le front de la Dobroudcha, armistice* Communiqués des armées aïiiées Paris, 22 décembre. — Officiel de 3 h. : Actions d'artillerie assez vives dans ia région du Foyet (nord-ouest de Saint-Quen, ' tin), sur le front Beaumont-bois de Chaume, ainsi qu'en foret d'Apremont. En Champagne, un de nos détachements, pénétrant dans une tranchée ennemie au sud-ouest de Moronvilliers, est rentré au c mplet dans ses lignes après avoir détruit des abris et infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. ♦ # Paris, 22 décembre. — Officiel de 11 h. t Activité des deux artilleries dans le secteur do Clienay (nord-ouest de lteims), sur, la rive droite de la Meuse ot, eu Mauto-Alsace, dans la région de la Thur et de lax Doller. Dans lo secteur de Bezonvaux, un coup de main ennemi a échoué ce matin sous nos feux. » * » Londres, 22 décembre. — Officiel : Près delà route Bapaume-Cambrai, à l'esl de Monchy-lo-Preiix cl a<u sud-est d' Armeu-tiéres, nous avons repoussé de3 d •tache-ments ennemis. La nuit, engagements entre patrouilles ua sud de Cambrai; l'ennemi a subidcSpcr.es.-L'artillerie allemande a été plus active aujourd'hui sur un certain nombre de points du secteur Armeiitièr^Langcmarck. * * Londres, 22 décembre. 1— Officiel de l'Amirauté : Lo vapeur armé ,,Stephen Furness" (1,714 tonnes)» commandé par M. Th.-IM. Winston, a- été torpillé dans le canal d Irlande par un sous-marin allemand et a coulé. Six oiflciers et 45 matelots, parmi lesquels l'équipage commercial, ont pé:i. » * # Rome, 22 décembre- — Officiel : Dans le secteur du monte Asolone, malgré le mauvais temps, nos vaillants d-'tau cliements ont continué à se battre hier efc ont légèrement progressé. Une coiitre-attaqua ennemie a été. immédiatement- enrayée. Vers l'ouest, dans la direction de l Ôsteria ds I.cprs, un détachement ennemi a tenté dé pénétrer dans nos positions à la faveur du brouillard ; il a été arrêté devant nos obstacles en fil de fer- barbelé et repoussé pa$ noire violente îcsillade. Près du monte Solarolo, un© attaque ennemie. exécutée par surprise a ét.ô nettement enrayée par un combat acharné livré à coups de grenades à mai a. Par ailleurs, l'artillerie seule inter venue s.ir le haut plateau d'Asingo. Noua avons efficacement bombardé des troupes ennemies et, à l'est de l'or.te Pruila, ré- -duit au silence dos batteries ennemies. OPINIONS ET COMMENTAIRES Du < Daily Mail > : — Le but du haut commandement allemand est do condamner une grande partie de3 armées de l'Entente à une simple guerre de défense de nature 4 les énerver, tandis qu'il jette toutes ses force3 dans l'offensive. Combien d'hommes les Alliés doiveni-ila consacrer à se défendre contre les sous-marins V lia flotte allemande comprend environ 150,000 marins, dont 2,000 en moyenne sont constamment en mer à bord d'une cinquantaine de sous-marius. A ces hommes, nous opposons les 430,000 marins de la fiot.to britannique, les 813,000 matelots do la flotte américaine et au moins 100,000 marins français et italiens. A ces 803,000 marins, il faut encore ajouter plusieurs centaines de mille d'hommes travaillant dans les chantiers britannique* ou américains pour, remplacer le tonnage coulé. Telle est la situation. Le secret do la victoire so trouve sans doute dnna l'emploi judicieux des forces humaines. >

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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