La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 26 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w08w95266w/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS fi mois (octob., novcmb,, décomb.), fr. 11.40; 2 mois <oct., nov.), lr. 7.60; 1 mois (osU), tr. 3.80. Le* demandes d'abonnement sont reçue» exclusi-pement par les bureaux et les facteurs des postes. — JLes réclamations concernant les abonnements doivent $tri adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION : fil, Montagns-aux-Herbes-Potagères, Bruxelles* PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU I" OCTOBRE Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la li<^neg ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux do 9 à 17 Heures. Direction et Administration : 'il « Vn helr8* JOo. I7IORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 1,150° jour de guerre Le duel d'artillerie reste très vioient en ïlandre et le' devient bur la. rive droite de |a Meuse. Hien d'essentiel n'e&jj survenu s'ur aucun autre front. , LE "PAPE El LA VAIX '' Paris, 26 septembre : Le ;,,New-Yoi'k Herald" écrit que l'EnL tente répondra à la note des (Puissances centrales au Pape. * + * Milan, 25 septembre : On mande de Pétrograd au „Corpiere délia Se^a'' : — Le gouvernement russe répondra spécialement à la note du Pape; il a pris' cette décision sous la pression des éléments du Conseil des ouvriers et soldats qui veulent la paix. La guerre sous-marine Christiania, 24 septembre : D'après 10 ,,Sjôfurts tidende", quatre navire» norvégiens, jaugeant au total 9,363 tonnes, ont été coulés la semaine dernière, ce qui porte le nombre des navires coulés depuis le début do la guerre à 613, jaugeant au total 042,552 tonnes. ♦ , ^Rotterdam, 24 septembre i j I)u ,,Maasbodo" : r— Le voilier britannique ,,Dfla" (l,l6Q t. br'it) _ manque à l'appel. Le remorqueur ♦jEsbjerg" a coulé. Le voii'iier péruvien f,Alliance'' (376 t. brut) et 'la schooncr américain ,,Robert-A. Snyber-' (376 t. brut) se sont échoués et sont considérés comme perdus. Le schooncr américain „Mary îkuinder''1' (279 t. brut) et le vapeur britannique „ Sainte - Catherine'' (442 t. brut) ont coulé. Le schooner ,,J.-A. Ilomea" est réduit à 1 état d'épave. Le vapeur britannique „Aletta" (336 t. brut) a coulé. Le Tapejur suédois ,,Bia" (6,344 t. buuit)i s'est échoué et est rédluit à l'état d'épave* * * ^Rotterdam, 24 septembre : "Un voyageur néerlandais qui vient de renfcren à Rotterdam a déclare au „Maas-îxxTe" qu'il avait cntfcndu un officier de marine allemand aiïirmer qu"après son dernier voyage, le sous-marin „Deutschtand" avait été mis au service de la marine de guerre. Le submersible do>t avoir regagné récemment un port allemand, après avoir croisé ctans les eaux australiennes et sud-africaines1, où plusieurs navires ont été Coulés. «OUitS. 332N JLMEF11Q, TJ1Z ïxmdres, 25 septembre : On mande de New1-York au ,, Daily Mail"' : ~~ Lodge et Stone ont demandé que M. Wilson s'explique au Sénat sur la question de savoir quelles sont les perspectives de paix que permettent d'entrevoir la note eu Pape et les réxionses des Puissances CeJo.tr(aJe!s;. M. Lans/mg* n'a pa<s fai,t de de-< «la-ration au nom du président. * ♦ * .Washingtfcon, 24 septembre : Un Conseil des ministres extraordinaire »est réuni pour discuter le grave problème que posent les grèves quji viennent d'éclater sur la côte occidentale de3 Etats-Un a. Dans la région industrielle de I'-océan Pa ci a que, le nombre des grévistes atteint ttojà l$0>000; tous les ouvriers des chantiers navals, les fondeurs et métallurgistes, ainsi que les ouvriers des transports, les emballeurs et la plupart dés marins se sont mis en gfcôve. Dans les ports de l'océan Pacifique, la navigation esji partiellement paral^L'e. Les chantiers navals chôment comp^^ement. Le ,,Sur/' aanonœ que des collisions se sont _ produites à San Francisco entre les ouvriers et la milice; il y aurait eu da nombreux morts et blessés. Les grévistes ont lyntfhé lui grand nombre de Chinois qui refusaient d'abandonner le travail. Les Doaférences entre patrons, ouvriers et délégués dlu gouvernement n'ont pas donné d0 résultat. On craint do-nouveaux troubles. Les journaux nationalistes, reconnaissent B-vcc irritation que les grèves portent un Boup sensible à l'exécution du programme aaval du gouvernement. M. Gompers, chef chi parti ouvrier, est parti pour San Francisco à la demande du gouvernement ; on Joute qu'il ait suffisamment d'autorité pour pôtablir l'ordre sur la côte occidentale. Les événements de Russi. Londres, 25 septembre : Les correspondants de gu^rr® anglais ai fend quartier gMrtU télégraphiant que l'in aiSft'ipluie semble gagner les troupes qui( si trouvent e;i Moldavie. Certains '"régiment- rcfiiS'ent déjà l'obéissanoe. * * Moscou, 24 septembre : Le ,,Russko:e Slovo" apprend du £ron nul-oLiC-st que les troupes sont extrêtmsmen surexcitées. Le 8 septembre, le généra Hirschield et M. Lind,e, commissaire dt gouvernement piroivisoire, ont été assas riafe. Le 9 septambre, ]:e général Stefano wiicb, commandant de division, a étâ gri& voment blesSé, dans les franchies les plus JY^ujyées, par des soldats qui, comme toi» JoûxS, ont réussi à s'eniuir. » Pétrograd, 24 septemj>re : Lcb journaux annoncent; que le général l/oncJvrjinn;^ chcf de l'état-major dés armées »ur lo front ouest, a éta nomma chef dc * el^it-major général du généralissime. . ' . Pétrograd, 23 septembra : De l'Agence Télégraphique • JT fe® rr°j ita & rMuirc les etfectus de l'aimée pour deux motifs : 1° Nécessité de rendre sans retard des bras au pays; 2° Nécessité d'enlever à l'armée "les sol-m? _ vieux ou blessas, dont la force do insistance n'est plus normale. Cette mesure donnera, en outre, d'impor-jan'rs résultats financiers, notamment grâce Ala sup^essioii. des secours que l'Etat ac-jorda aux famrlles dés soldats qui se tro,». fofff sous lera drapeaux et dont lo tofcs sa cija^p?.r des centaine dô.. million* (fc Cologne, 24 septembre : On m^unde de Stockholm à la „ Gazette de Cologne" : — Le suicide du généras Krymof est une nouvelle faute à impu!ter à M. Kerenski. Appelé à Pétrogtrad par le président du Conseil, 1e général s'y rendit aussitôt et déclara à M. Kerenski qu'il avait obéi en soldat sans sl'inquiéter do considlérations politiques qu'il n'avait du reste pas à connaître. M. Kerenski néanmoins traita le général Krymof si durement que celui-ci sîesfc suicidé au ministère de la guerre dans la chambre di'un offlicier ae ses amis. M. Teretsch,enko, ministre des affaires étrangères et vice-président du Conseiil, qui entretenait des relations d'amitié avec le général Krymof, a menacé M. Kerenski de démissionner, * * * Amsterdam, 25 septembre ; Du correspondant à Pétrograd! du ,,IIan>-delsblad" : — Les représentants diplomatiqiuefai des Alliés ont demandé au gouvernement provisoire s'il est vrai qu il soit auix ordres des bolchevistes. Le ministre des affaires étrangères les a tranquillisé». * ♦ * Londïes, 25 septembre : On mande de Pétrograd au ,, Daily News" : — A la suite des manifestations bruyant-tas qui se sont produites dans lesi usines es dans quelques casernes, le Directoire a fait afficher d£s proclamations qui réservent certaines décisions au sujet de la con-dUtiie de la guerre et de la préparation d'une prochaine paix démocratique! au |Con- girès qui est convoqué à Pétrograd1. » * * Pétrograd, 25 septembre : Le Congrès démocratique qui va sq réunir à Pétrograd discutera une proposition présentée par toutes les fédérations maxi-malistes de la Russie, qui exigent que ,1e gouvernement entame immédiatement des pourparlers de paix avec l'ennemi. .Cette proposition est appuyée par les Conseils des ouvriers et soldats d® Moscou, d;e Cron- stadt et de Kief. I i i i i i * * « Pétrograd", 23 septembre : La ,, No voie Vrernia" reproduit un avis du Bureau de l'alimentation dans lequel il est dit : — La chute de Riga a rendu plus difficile que jamais le ravitaillement de «a capitale. Lorsque les exportations de Finlande furent interrompues, ce furent les provinces baltiques qui. sauvèrent notre approvisionnement en lait. Un mois durant, nous avons lutté pour obtenir des autorités militaiiires l'aujtor.islatilon d'en ilmpo(rt(etr, efc^ maintenant que npuS l'avons obtenue, la désorganisation et la panique empêchent les arrivages et par là se trouve mise en péril la vie de dizaines de milliers d'Onfanits de Pétrograd. Nous avions pu échapper jusqu'ici aux émeutes que provoque fatalement la famine, mais son spectre aujour-d'hui nous hante, et aucune illusion n'est désormais possible : que la distribution du pain vienne à manquec un seul jour et une explosion de la colère populaire, celle surtout des Polonais excites par les .Cent-Noirs, est inévitable. $ ♦ * Londres, 24 septembre : M. Ilarald William mande de Pétrograd au ,,Daily Chroniclâ" que l'on n'entend X«irler que de la paix dans la oapifale. Stockholm, 24 septembre : On mande de Pétrograd que les arrestations et les perquisitions se multiplient au point que l'on se croirait reveau au temps de l'ancien régime. Le Conseil des ouvriers et soldats annonce qu'il a fait perquisitionner dans le local du^ Comité des troupes polonaises, où l'on a découvert une quantité d'armes d'ont ! la présence a été expliquée de façon satisfaisante.* Londres, 24 septembre : On mande de PéCrognad à l'Agence Reu-Icr que l'état de siige a été aboli dans distriot de Moscou. * * * Copqnhague, 25 septembre : On mande de Haparandla à La ,,"Ber-lingska Tidende" ; Le bruit court avec persistance que les Etat£-LJnis ont offert au gouvernemeiut russe d'acheler le Kamcliatka contre une très forte somme. * * * Paris, 24 septembre ; On comprend que la presse soit vexée d'avoir, en acclamant la général Korniijlof comme le sauveur de la Russie, mis du même coup et trop vite M. Kerenski au rancart et qu'elle s'escrime à s'en justifier. Bien entendu, elle s'évertue à prouver que tout ce qui est arrivé, c'est la faute de l'Allemagne. Pour l'„Echo de Paris'', l'Allemagne rôve de détruire de fond en combile la lius&Le et c'est pour cela que Kornilof était apjiaru à la France comme un sau-vour. Mais maintenant qu'il apparaît que c est autour dé M. Kerenski seul que se groupe la Russie, il ne faut plus aspirer qu'au triomphe de ses vue» et souhaiter qu'il réunisse tout d'abord à constituer en Russie une centralisation nécessaire. Le ^Gaulois" proclame que l'union est plus que jamais nécessaire à cette heure, et qu'un parti qui fait passer ses intérêts particulier^ avant ceux du pays nuit à la défense natiionale et à Ra victoire! des' AJlusi : si M. Kerenski à la fin le comprend, dit-il, le coup d'Etat do Kornilof n'aura pas é)fcé inutile. M. Hervé écrit dans la ,,Victoire" : — Lq sort de Kornilof nous est indifférent : ce qui nous intéresse, c'est de savoir si l'on suivra la voie qu'il a montrée, ceule de la dictature, car plus que jamais a Russie a besoin d'une poigne do fer. M. Kerenski a-t-il oatfce poigne Je crains tort que à'ici quelques mois nous n'enteuH dlons les Russes gémir, et dire : ,,Ah ! 6i ious avions écoute Kornilof !" Le „Petit Parisien" s'en tient à- la situation militaire : i] estime que le pire danger ne. -serait pas la continuation de l'of-^nsH'e en Courlande, mais bien une attaque le la flotte aJemandc contre Péfograd, que .a flotte russe serait incapabb d'empêcher. Le ,,lemps" met les obstacles apportés t la réorganisation de la Russie à chaTge i lu Conseil des ouvriers et soldats et ne toute pas que l'Allemagne cherche à pro- . iter de se8 dispositions d'esprit pour lui i )ropos:r des négociations de paix. En tout os, dit-il, le problème est plus gtrave ;u aucun de tous ceux qui sto sont ix>sés epuis la bataille de la Mai'no : les gl^u-'ernemetiits de l'Entente devraient hâter la ôuiiion de leur conférence annoncé et in-ifcer M. Wilson à y assister. Du ,,Journal des Débats" : ; —- L'exécution dé Kornilof ne pourrait j Y°ir P0l,r conséquence de susoiter que de3 c tfficuttés, pirss. A.u fond„ Kornilof et i ^renaki ^onC d'accord'; ila ne difÉèrent i .QtŒ® ^uç_^ voie èk Mauice pour < atteindre leur but, mais si Kerenski tolère que le Soviet continue à ruiner moralement et matériellement l'armée, c'est lui qui sera responsable do la catastrophe finale. Quand la Soviet reclame le partage des terres, il ne vise qu'à rallier à lui les paysans : c'est au gouvernement à user de tous les moyena pour l'empêcher d^y réussir. La pressa française est unanime à sa plaindre de _ ce que les nouvelles de la Russie lui arrivent trop tardl et qu'on ne sache jamais directement oa qui s'y passe : si le gouvernement ne prend pas les mesures qui s'imposent pour maintenir l'ordre, il v a place, chez ceux qui s'intéressent à la Russie, pour les plus graves inquiétudes. "dépêches diverses Paris, 25 septembre : M. Turmel a déposé plainte entre les mains du procureur général dra la République contre l'huissier de la Chambre qui a enlevé de son pupitre la liasse da 27,000 francs — et non 25,000 francs — de billets suisses. Comme particulier, Turmel a protesté énergiquement contre les perquisitions qui ont été opérées à son doinicilo à Laudeac et dans son bureau à la mairie. * . * » Pans, 24 septembre : M. 1a député Mistrai, un des chefs de la minorité socialiste, expose dans 1',,Humanité" le point de vue adopté par sesi amis dans la question de la piaix. —- Dans les pays belligérants, dïtwil, F opinion a prévalu jusqu'ici et prévaut toujours qu'il faut forcer son adversaire à demander la paix. La raison qu'on invoque pour la justifier est la mémo partout : chacun ne vou't que sa propre situation et ses avantages. On parle do droit «t de justice pour tenir le peuple en haleine, mais les faits parlent plus ha(ut. En réalité, l'équilibre militaire actuel ne peu'fc être brisé : un échec sur 11'un des fronts est compensé par une victoire sur un autre point de l'immense champ do batail'ie. Partout où se fait la guerre de positions, le front ne change pas,, et pour que rieia ne change, il suffit que les deux adversaires puissent réparer îeurs pentes en hommes. La s tua.tion à l'arrière du front est pareille : ici, c'est telle matière première qui fait défaut, là o'est telle autre, et partout-l'opinion varie Suivant l'importance des privations et dos sacrifices qu'on s'impcse. Dans ce3 oondit}ions, la guerre peut durer des «années et encore des années et les peuples s'épuiser totalement sans atteindre le résultat rêvé. Néanmoins, si profond© et générale que août la lassitude, fout lo monde s'obstine et veut continuer à se battre. Jamais aucun des belligérants ne voudra accepter. l<es conditions que son adversaire prétendrait lui imposer. On ne peut attendre que d'une France absolument convaincue de l'impuissance la conclusion d'une paix attentatoire à l'intégrité de son . territoire et de son indépendance politique et économique. Tout pareillement l'Allemagne défendra son imité et sa liberté jusqu'à l'anéantiss€Jment complet. Telle est la vérité. Et c'est à la lumière do cette vérité qu'on comprend que la paix désormaris n'est possible que si elie n'est pas imposée par la violence. Aussi i'aut-ili, tandis que les armées continuent à se mesurer et qu'il est encore possible do négocier on pleine [indépendance, que l'action diplomatique se manifesta dans sa plénitude. Et c'est pour cela que les socialistes invitent le gouvernement à dire les conditions qu'ilj considère comme celles d'une paix équitable. * i * * Berlin^, 25 septembre : D'après la ,, Gazette de Yoss'», il n'est nullement certain- quo le Chancelier de l'Empire prenne la parole cette semaine à la séance plénière du Reichstag au.sujet des questions politiques qui sont à l'ojiro du jour. ♦ * * Berlin, 24 septembre : Avant la réouverture du Reichstag, le ehancciier die l'Empire recevra Acs chefs des partis politiques. * * * Berlin, 24 septembre : Le lieutenant de réserve Voss a fait une chute mortîue au cours du combat aérien qu'il soutenait contre son cinquantième adversaire.* 4c * Stockholm, 24 septembre : On mande de Rome de source autorisée que la propagande révolutionnaire prend une extension r'o plus en plus grande dans la Haute-Italie. Récemment, d-s troubles grau ves se sont produits à Florence et ont nécessité 1 intervention des troupes. Le ministère de la guerre a ordonné la concentration d'importantes forces dans la région de Gênes, Turin et Alexandrie. Le5 garnisons de Rome et de Milan ont été renforcées. Les pamphlats qui circulent prétendent que log incidents survenus dans la liautet-italie doivent être considérés pomme Le prélude de la révolution qui éclaterait| en DCtobre prochain. * * ♦ Milan, 25 septembre : Le „Popolo cprtûlia» possède des docu-nents relaiiîs au coup d'Etat projeté par es socialistes neutralistes, qui organisaient déjà leur action à Milan, à Naples et à lurin. * * * Lugan|o, 24 septembre : On mande de Milan que le ,,Messagero" i intenté un procès en diffamation à Avanti , ca dernier ayant publié un ar-icle affirmant que le , JVles'sagero" aurait; e;.u la 7 août une somme de 1 l/2 million lo lire. * * * Paris, 25 septembre : On mande do Rome au „ Ma tin" : — La plupart des sjmdicats ouvriers da a Haute-Italie ont été dissous le 1S sep-embre en vertu de l'état de guerre., sous >rétex.o_.que le mouvement populaire prend es allures de hauta trahison vis-à-vis &u 'ays, ♦ * * Copenhague, 25 septembre : La , .National Tidende" annonce qi*?, sur ; -s instances des. Etats-Unis, le gouverne- ; lent britannique a suspendu provisoirement. ( du-es lus exportations vers Jps pays soan- ! maves et les Pays-Bas. Les autorisations -exporter accordées jusqu'à présent sont ] nnulées, moine lorsqu'il s'agit de mar- ' tiandises déjà embarquées. L'exportation du J iarbon res'o seule autorisée, dette mesura 1 îs-tera en vigueur jusqu'au moment où le» ' lliég se seront mis d'accord sur une nou- < elle politique do blocus. \ Paris, 25 septembre : ! De l',,Echo de Paris" : — Le Congrès socialiste, qui s2 réunira i Bordeaux le G octobre, a re^u une pro- c osition des délégués électoraux socialiste» 3 treize départements, qui exigent que le c Diivernemenfl engage des pourparlers die c lix avant le dûbut dé la campagne d'I*- \ 2r gnçorg» -'O COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 25 septembre. —• Officiel de ea midi : Théâtre de la guerra à l'Ouest. Armées dii feld-maréchal prince héritier Rupprecht da Bavière : Notre artillerie a énergiquement continué à combattre les batteries ennemies et son action a eu ptour réamtat de faire diminuer considérablement, de fa<;on intianniôtR/nte, le feu ennemi sur le front de bataille en Flandre. Les Anglais n'ont fait suivre d'aucune attaque leurs violentes; vagues do feu. Armées du prince héritier allemand : Sur l'Aisne et en Champagne, recrudes-cenco passagèra du feu de l'artillerie et engagements entre patrouilles qui nous ont valu des prisonniers et du butin. Sur la rive orientale de la Meuse, entra la route YacherauTille-Beaumont et Mau-court, violent ieu (fartillerie et combats locaux d infanterie. Au sud de Beaumont, sur un front de 400 mètres, no3 troupes ont arraché aux Français dos tranchées et s'y sont maintenues, malgré plusieurs contre-attaques.Dans le bois de Chaume, il y a eu d'acharnés corps à corps qui n'ont pas modifié la situation. Près de Bezonvaux, une poussée faite par nos troiupes dans les lignes ennemies a été couronnée d'un plein succès1 • nous avons fait prisonniers au total plus d'e 350 soldats français. La nuit, une de nos troupes d'assaut a pénétré dans la position ennemie établie près de iMalen-court et en a ramené un certain nombre de prisonniers. Hier soir, nos aviateurs ont attaqué l'Angleterre. Des bombes ont été lancés sur des bâtiments militaires et des entrepôts situés au cœur même de Londres, ainsi que sur Douvres, Southend, Chatham et Sheer-ness.^ Des incendies ont témoigné de l'efficacité de nos bombardements. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Dunkerque a aussi été bombardée par nos aviateurs. Nos ennemis ont perdu 13 avions. Lo lieutenant Schleich a remporta ses 2-2e et 23e victoires aériennes; le lieutenant Wiis-theff, sa 2ie. Sur la théâtre'de la guerre à l'est et sur le front en Macédoine, pasi d'opération importante à .signaler. * * # Berlin, 25 septembre.— Officiai d'hier soir: Activité intense en Flandre et sur la rive orientale da la Meuse. Dans l'Est, rien d'important. , | ' | Berlin, 24 septembre.' — Officiel : Dans la zono interdite autour do l'Angleterre, no3 sous-marins ont encore coule 23,000 tonnes do jauge. Parmi les navires d.t'uiis, il y avait : io vapeur armé anglais ^Teencss"' (3,4l2 ton es), chargé de minerai d'e cuivre et de liège, lj quatre-mâts français „Tarapsa'> (2,506 t.), chargé do salpêtre, ainsi qu'un pétrolier inconnu, convoyé par deux contre-torpilleur3. * *ï* Yaenne, 25. soptombre. — Officiel d'hier : La situation n'a changé sur aucun de no3 fronts d'armée. * Sofia, 24 septembre. v— Officiel : ' i Front macédonien Sur la Belasitza Planina. violente canonnade- Les troupes de r connaissance bulgares ont repoussé deis détachements ennemis et se sont emparées de quoques fusils et d'autre matériel do guerre- A l'est de la Czcrna c|u dans la région de la Moglena, violente canonnade à certains endroit». Des détachements d<3 reconnaissance .ennemis' ont été mis en fuite. Au sud de Doiran, . canonnades par à-coups. Sur le reste da. front, faible feu do diversion. Sur 1q front en Roumanie, l'ennemi a lirigé son feu destructeur contre Tulcea. Près d'Isaccea et do Galatz, canonnade mo. iérée. Berlin, 24 septembre. — Cffitlcux • , Sur le front en Fl uvlro, le 23 fieptcJnTjne1. malgré une Violente bataille cl:ràtilAcrid, il n'y a .1 us eu (i L nportar.ts comixi'a d infanterie. I.«5 Anglais ont) con'prjcnoi la journ'o par dea atta-iues de patrouilles ex^'civlt'as au levcn du jour, ans la r'y-ion de LaîiigHiinarclc ; ils oint otj ro-iousêi-s si*r tout? la ligne. i\ans lo courant de x journée, le feu do l'artillctrî© est d^/c;nu de ilûs en plus \i lent et s'e t tran.-forTOi'', à beurPs c?o l'aprci?_niidi, en feu roulant au nord--t d'Ypres. Le3 Anglais, qui ont entretenu if citant deutx. heures leur feu roulant, au moyen 0 canons do tous calibro-, projetaient t'vidcm- 1 îent une attaque de • grand siyle. l'ir.is l'action 'o r.ifrtilleirie all(^nanK%. qui a pris s^ is à'on ( 2U> dcjTtaructeur les pcsi;iik>ns anglaises d c'iiqiie- j os par les grenadee. a «nlfi pour empêche'; iiifantieirieJ b'ritaiinique do sortir de ?ca entcjn- 1 oirs. Sur la côte, i'artûllctrio a a^ie^i ;té cc ive. A titro djo reprébaiilleff pour lo bomhinxdc-,e;it d Ostende, qui a fait iant do victimes piarmi ( 1 popuiation civile belgo, noni3 avons pris sous [ n feu à longue part © la ville de BunScerque. , teaups qui, jusqu'à pivscmt, avait ed large-;ent favoris? 1 attaque anglaise, e^t redeve-ilu J loins clair. Sur lo r,e-{3 du front anglais ot franiçpis il 'y a pas eu d'opérations importantes. En Ar-»i--f cocuno jiussi près de Saiut-Qucnlin-, les pa- fi ou'lies aiiglaiges et françjal-cs ont cfé repous ^ -es. A l'e.t de RCiane, apri» une prvpfeiraition 'ardllcria par àt-coups les Français ont tentj C i:e attaque assez ianporlante, qui a été ii|ette- c ont ropo-ues'.'e. y Sur 1' front do Verdun, 8i:t la rive orientale u î la A'.ouSq, lo feu de l'artillerie n'est delvenu ès violent que l'aprd^nâdi seulement. Sur la a >,iïta For^cB-CumiôreS,' une forte patrouille fran- ^ û;e a été repouSs-o au cours d un combat do e [•enados à main. j Sur le _ front à l'Eef, rien d'important 5, si- t] naler. Nous continuons t ou jour» à rassembler j*.ro butin, qn'il edt impioslsible juequi'à présent 1 cvaJuer cxactemçht ; ur.e grande j;artie gît loore dans la î-jgion forestière. En délias ('es t inons dv.jà signal s, noua avons encore cap-ïé de nombi*cuses îmitrailleM^, des lanco-minjes, {( a cudsiints do oampag|ne et des objets servant , i service sanitaire- Le noïnbre do ncs prison1. ,J ers s'est élevé à1 4 7l0. . 1' * * * . ' n Berlin, 24 septenïbre. — Officieux : 1( La journée de la grand» bataille do la bou<îo- 1j Ypres a été une jourm'o gilorieus© pour iws R ialeurs. Elle a commenoi à 1-aubo par des taques à l'aide do bombes et de mitra-iUefusea rigi'cs par cH-s avions en|nemi3 monoplace9 contre a is champs d'aviation. Lo feu violent do l'artil- tt rio s étant pr©nipt«ment tranSu'crroj en ouragan, I nlamiciie s'est, en masses compacios, lar.c:© b. c. iSî.'i'Ut, à 51). 30 du matin, appuy^-o par les (G nJfa qui devaient Soutenir l'imp ituosit,.j| à sa •ufis.'e. Lo brouillard! qui s'élevait du soi et ^ J nuages qui volaient tr-'s bas ont en pour ti et iout d'abord d'empOcli'er lo travail des avions .dessus du front. Afais ver.5 9 b. y9 , lo temps h 'tant un peu1 c'clnircj, ]'«nncmi a tenté, en çnet- ]-, ni1 soudain on'^ ligno des îmws d'avions, de _ is-urcr ^ la siip'riorité dans l'air : alors, avc« 12 'lan qu'on leur c'orinatt noa aviatcuns do cba«So partis à leur reTiconlre et les ont, en les aquant sans relâche chassés au|-dcli et loin à irrièi'e de leurs ligne». A miti, l'onnemi avait jà perdu 13 avions. a Nos aviaiouTS do jehosso a3*antj nettojj-é les c< :3 de la eôxtfc, nos aviateurs d'infanter'e et fi irtiHeri© ont pu remplir, utilomctat leur, tûche. midi, ils avaient pu observer sur quoi* points infantea-ie avait maiiutenul ligncjj les ti1 « «LîfflUL-tfj. .aiy. &uk*a ^ avait refoul:o. Tablant sur cea informations, I03 chefs ont d''clanché dans l'après-midi une coir.trej-attaqu! efficaoetnent appuyée par nos cs,eaxiriileâ de bataille qui, volant à tria faible, hajuteur, ont co-pieuseineuit milradllô kg positions eunem^e^ e! lo? troiïpes pr&tcs à l'attaque dans l(o tranchées, Nos escadrilles cVe lanceurs do bombes ont simul tanement efi sa|na répit" arrcs's d'explosifs le battoiies et les concentrations c'* troupes ennemies. L'après-midi, l'ennemi a roconceuirô toutef ses forces aéri&anes, (uai'9 aios aviateurs d< ehaslso s© sont inontr's supérieur^ • apr.s dee cojnbats achariu's, au cours desquels lo lieutenant von Btilow, entre autres, a rempoit' une nouvelle victu're, ils ont, une lois do p;lus, re foudé leurs adversaires à. l'arrière de leurs lignes, permettant aiiisi à nos avions de continuer lours attaques et lewrs reconnaissances juSqu.'nu dessus des batteries ennemies. La jour m.'s s'0st décidée en notre faveur, sur terre comane daus les airs. Communiqués des armées alliées Paris, 24 septembre. — Officiel de 3 h-: Actions -violentes d'artillerie dans la ré-gion iSrayo-Veimo Ftoidmoait-Ilurto'jise. Ui coup do main ennemi sur ce dernier poin a échoui. En Champagne, nous avons réussi unc incursion diins les lignes ennemies à. l'esi du Téton. Sur la riva gauche de la Meuse, des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos iinne» ont été dispersées par nos feux. Sur la rive droite, la lutte d'artillerie a pns une extrême intensité pendant la nuit dans la région Bois des Bosses-lîois do Chaume. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. — Des avions ennemis ont bombardé cetle nuit la région au nord do Bnr-le-Duc. Plusieurs bombes sont tombées sur un oamp de prisonniers ennemis. Deux prisonniers ont été tués, dix-sept blessés. Dans la journée du 23 . septembre, nos pilotes ont abattu six avions ennemis. * . * . * Paris, 24 septembre.— Officiel de 11 h. : Sw Jo front de l'Aisciet, la lutte d'artil-,crie s'est poursuivie très vive dans la région lira.y e- Ccrny-H ur tel» se. Nous avons repoussé un coup de main sur nos petits postes au nord de iBra.ye-en-Laonnois. Sur la rive droite de la Meuse, à la suite du bombardement signalé dans 10 coin, muuiqué de ce matin, l'ennemi a attaque nos tranchées au nord du bois de Chaume sur une étendue de 2 kilomètres environ. Menée par Quatre bataillons et appuyée par des troupes spéciales d'assaut, l'attaque a t'té désorganisée par nos feux ot. a et- impuissante à aborder nos lignes sur la plus1 grande partie du front attaqué. Dans quelques éléments de tranchées au centre, où l'ennemi avait réussi à .prendre pied1, un violent combat s'est engagé qui s'est terminé à notre avantage. Après avoir infligé do fortes partes à l'ennemi, nous soin, mes restés maîtres de nos positions. Au même m amont, deaix attaques secondaires subissaient également un sanglant échec, grâce à la vaillance de nos troupes qui, sortant (vC leurs tranchées, se sont portées avec fouguo au devant de l'assaillant. Au cours do l'après-midi, deux' nouvelles tentatives exécutées sur les tranchas du bois do Chaume n'ont réussi qu'à augmenter le chiitro des pertes subies1 par l'ennemi sans lui valoir le moindre rôsuitat. Nous avons fait une cinquantaine de prisonniers au cours de cette action. * * # Londres, 24 septembre. — Officiel : Un détachement d'assaut ennemi a pénétré au début de la nuit dernière dans nos t ranch es établies prés da La Bassée. Après UI1 rapide combat, il en a été ie,oté et a subi des pertes; quelques-uns de nos hommes manquent à l'appel. A l'aube, l'art-illeria ennemis a été active sur les deux rives dé la Sçarpe ot, ^a nuit, a.u sud de Lens et au nord-est d'Ypres. Rome, 21 septembre.*— Officiel : Iliçr, tout le long du front, activité de l'artillerie. Une conlie-attaque tentée par des détachements ennemis contre des positions quo nous avions récemment conquises dans la région de la Um-molat^ a coûté cher auix Autrichiens et nous a valu des prisonniers. Hier, la voie ferrée établie dans la vallée du torrent do Bazza (est dé Toimino) a été l'objOïiif de nos attaques aériennes. Dans la matinée, une escadrille de lanceurs de bombes, oTicacement protégée par des avions de combat, est apparue, à la profonde surprise de tout le mondq, au-dessus ce la gare de Grnovo, où lo traf.c battait son plein; ella y a lancé i tomie» d'explosifs. La nuit, un de nos aviateurs a lancé de nombreuses et puissantes bombes sur les installations do Polmclee, qui ont été endommagées. Simultanément, un autre aviateur italien a bombardé d'impartantes trompes eiincsmj'cs teins la vallée de Ckiapor vano et a infligé des pertes sanglantes aux Autrichiens. Deux appareils ennemis, touches par nos aviateurs, sont tombés eu flittames à l'est de San Martino dol Carso et a i est de liai, sur le haut platcHu de Baiu,:iz/.a. * , * * Pttrograd, 24 septembre. — Officiel : Dans la direction de Riga, danis la région située au sud de la route de Pskof, nos détachements ont pris l'oftensiv® et ont occupé un secteur des positions ennemies établies sur le front de giltsemalk, à un0 vers te au nord-est de Spitali. Les Allo mands -ont subi des pertes sérieuses; ils ont abandomaé près de 400 morts sur lo champ de bataille. Nous avons fait GO prisonnier^ et capturé 10 ' mitrailleuses. Au cours de l'action, le vaillant général Soknilof, qui dirigeait le combat, a été bless^ à la tCtc par un éclat) do shrapnell. Sur lo reste du front, fusillades et opéra-tiens de reconnaissance. Dans la direction de Kovel, le 21 septembre, nos aviateurs ont lancé des bombes dans la région située à l'arriére des lignes, ainsi que sur des transports ennemis ot sur le village de Melnitza>-NtugelJ Sur lequel plus de 7 pouds dp bombes ont été lancées; des incendies ont éclaté sar dlivers points. . A l'ouest d'Husiatyn, l'aviateur Jagello a descendu un appareil ennemi, qui est tombS près du village de Tsjavarowska Dans la direction de Ko25divasarhely, au cours d'un combat aérien, le capitamc^avia-teur roumain Mikhaletti a deccendu un avion ennemi, qui est tombé dans ses positons.Sur le cours inférieur du Danube, nos hydroavions ont lance avec succès 18 bombes sur les' poséHonss ennemies. Dépêches Diverses Lemberg, 24 septembre : Les journaux annoncent qu'un vaste incendie a éclaté à Boryslaw; plus d'une 3enta,ine de maisons sont devenues la proie des flammes. De nombreuses familles sont sans abri. Les dégâts sont évalués à, 10 mil-Lions de oouronn^. Les troupes \ cuconscrire le jinijBt^, | PETITE GAZETTE PLAINTES... Vous nous prêchez le courage, la vaillance, la résignation, et quelques auirea vertus encore. Vous nous donnez à entendre des choses qu3 nous savons de reste, et surtout que, la guerre ne devant .yas durer toujours, nous aurons vite oublié,-dans joie de Ja paix, les m: s ores de la guerre. Vous prenez aussi la peine de nous expliquer qu il est peu noble de n'envisager que son propre cas, de ramener toutes les queg. lions aux limites du tout petit miueu où l'on évolue soi-môme, ae no connaître, on fait d astomacs, que ae sien propre, celui de sa femme et de ses enfants. Par là, vous en arrivez à nous due que la philosophie de la comparaison a du bon et qu'elle est une source à laquelle se peuvent puiser à pleines mains les vertus que vou» nous recommandez d|e pratiquer. „Quo signifient, aimez-vous à répéter, les privations dont? vous vous plaignez en regard des souffrances que d autres ont à supporter, en regard des dangers qu'affrontent chaque j.our. des milliers de vos frères qui combattent depuis des années, loin des leurs ?..." Or, Monsieur, pensée ne me -vient même point, comme à beaucoup d'autres —-il me faut bien vous le dire — qne ce sont là des mots, rien que des mots, faciles à jeter sur le papier. Je veux vous faare l'honneur do croire que, quand! vous éori-vez ©es choses-li- ou que vous les dites à. tant de gens qui vont vous voir, vous êtes sincère. Réfléchissez cependant-, Monsieur, que chaque jour la pratique de ces vertus oui s appellent- le courage et la patience o.u. qui portent d'autres noms encore devient plus difficile. Ella eût été possible, pour un terme mî-me plus long que celui que lej plus pessimistes d'entre nous envisagent, si... Si, Monsieur, la plus belle des vertus qui soient ne s'était pas perdue dans la tourmente au point de n'exister plus. — Et c?est H — La s'olilarité. Vous exagérez ! Voyez donc combien d'œuvrés, et d'œuvres vraiment admirables, ont été créées oiepuis la guerre. Voyez encore qu'à côté de ces œuvres quantité de manifestations de cette vertu que vouS prétendez ne plus exister se sont produites : on a vu les pouvoirs provinciaux, les adr ministrations communales, les grandes so-ei-t-S industrielles, les établissements de crédit sérieux s'occuper à l'envi du sort de ceux qui travaillent pour leur compte. Au fur et à mesure du renchérissemenD de la vie, tous ces organismes, si l'on peut ainsi lire, ont, dans la mesure de leurs possibilités, augmente les ressources de leurs em, [)loyos, relevé les taux de leurs appointe-aients ou do leurs salaires, de telle manière que la recours aux œuvres siof^rant par ailleurs à eojx, ils sont, non pas à couvert ào toutes le* privations — ce serait trop beau — mais à l'^ri de ce qu'on appelle la misère. A des mil-ers et encore des milliers do gens, des mesures opportunément et généreusement prises assurent aussi l'exis* tence ea attendant des temps meilleurs .. — Je ne nia point. Monsieur, que Poa lit vu cela et que par ailleurs encore '— ;ar vous avez oublié d'en faire mention — m ait fait énormément pour la classe ouvrière devenue la classe des chômeurs. M&ls i oote de ces milliers d'êtres auxquels il est _,ermis d'attendre avec confiance la venue le temps meilleurs, combien d'autres mil-iers sont au seuil de la désespérance parce lu'au seuil de la faim. et. dont eaux qui ïevraient s'occuper d'eux, si ]a solidarité^ en ant que vertu privée, n'était pas un vain not, so détournent aveo indifférence c! Quels, par eiemple, sont les grands organismes commerciaux, quels les grands commer;anr^ ;ui ont s-onga a venir en aide à leurs eau iloyés 1 Voulez-vous, Monsieur, m'ea citar lix "2 Voulez-vous m'en citer cinq, qui travaillant avec leurs propres capitaux, so sont, dans cette grande ville do Bruxelles )ù ils sont si nombreux, interessla au sort !e leurs employés 1 Nous sommes uno ving-a.ine encore qui continuons, depuis que la guerre a éclaté, à travailler à la soldo de a grande mâision X .. à des traitements* mnuels variant da 1,500 à 3,000 francs. La rie a renchéri dans des proportions qùe je l'ai pas besoin do voua dire, n est-ce pas "i Dout a augmenté... sauf nos appointements, — C'est sans doute que la grande mai-on X... no fait plus d'affaires "{ Elle en fait plus qu'avant la guerre, t la maison V... aussi, et la maison Z..., t- j'oserai vous dire que pous, les em-doyes, nous, les comptables, nous, les cais-iers, nims en savons quelque chose ! — Vous avez fait appel à vos patrons î — Ceux qui s'y sont risqués savent cà uo ça leur a coûté : on les a remplacés ar do plus faméliques qu'eux, heureux d« couver un os à ronger. 1,03 clous maigres, ar définition, ont- été chassés par des clous lus maigres encore, et voilà tout ! Non, lonsieur, l'esprit de solidarité n'existe pas ans notre monde, et voilà bien la vertu ont vous devriez recommander la pratique ux employeurs en même temps que vous rôchez la patience, le courage, la vail-ince, la résignation aux employés. Voule^-ous que je vous dbe à quoi, mon ménage nnt composé de cinq personnes, passent -s 125 francs que chaque mois ;e touche ? — Je sais, mon ami, je sais..." Tout de mémo les patrons, j'entends' ceux - et- il s sijnt nombreux — qui gaignent ncorc de 1 argent f. cJont Ja taLle esw er^ )re abondamment fournie, feraient bien ô)a enser au sort, niisérable et au delà, de int do pauvres hères qui nje savent plus quel saint so vouer- 11 y va non sonlo-icnt de leur intérêt, mais de l'intérêt Boni, et ,vai bien peur qu'on s'en aperçoive op tard... ES JEUX DE N OS KETJES Je lisais l'autre jour la traduction, en ^llanckiis, d'un amusant „croquis dp rues" iru dans un journal français. 11 y était t quo les petits Parisiens — les petits PoiûlbotiS", ainsi qui'on les appelle lâchas epuis que le crayon du grand artiste quà Drte qo nom a immortalisé leur type — raient depuis longtemps renonoé à ;,jouct la guerra. Ilsi ont définitivement remisé^ 'puis plus d'un an déjà, leur attirail uerrier, fusils à canons en fer-blano et ibres do bois, pour en revenir à des jeux lus pacifiques. L'auteur du „croquis" ea îestion nous représentait un groupe d'eu. Jits s'amusant à jouer, à 1',,Omnibus'", 'omnibus, le lourd' omnibus à traction! îevaline que vous avez vu circuler il y a is _ années dans les rues de Paris et qui ':ait fait place à l'autobus dernier ~cri, a é rendu, en e?fet, aux Parisiens-Et donc, l'omnibus était, en l'occurrence, i bano du boulevaid sur lequel un g&-in d'une dizaine tannées, faisant fonx> m de receveur, s'était juché. Il appelait s uns après les autres les numéros des jyageurs, veillant strictement à ea que ses >yageuie ne prissent point, à ses côtés, place l'un de l'autre. Il y, avait place w le bano je veux dire sur l'omnibus JOURNAL QUOTIDIEN ^ ^umèro'T lô 'ÔâïïtïmëS %r~rrr'l' l.'ll L"-f^ W ^ g». OA IQ!T 4* Année? ^N8 tQ3Q

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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