La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 11 Januar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r20rr1r494/
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N° 66 J-iUnai 11 janvier _ f n-n/lî 11 -Tî» n TTÎ PT 1915 .. .. LA BELGIQUE lOIlRNâl nUOTIDSEftl La petite ligue. .::.... .b. 0.40 ADMINISTRATION ET RÉDACTION dwuniflns- ^ ANNONCES Réclama avant les annonces 1.00 B, ». ■««» . — Si""™!' ::::::::: =:°° Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à n heures LE NUMÉRO : 10 CENTIMES V ? ILA GUERRE ! 5) S î 161"" jour de guerre 0) -S ' 1' No„s avens abandonné volontairement des , 1) LTkKe Sées près d'Arras, nos soldats en-r. fonçant dams la boue jusqu aux épaules. » 5; "Voilà ce que disent les Alliés. Bi t a i vs est sortie de 9on lit. » . : t I Voilà ce que Berlin annonçait hier, faisant ainsi-l- nue 1« inondations vont contribuer a rendre * Sus Ses que jamais les opérations militaires 5 fi|duS dé5 si difficiles par les longues xntem- fmisré tout l'ardeur des belligérante est telle, l[ il chaque jour nous apporte le récit d engage- ments sinon importants, à tout le moins nombieux r et variés. C'est toujours en Argonne que 1 action se déploie avec le plus de vivacité : il est bien rare que p, |es communiqués français ou allemands ne signalent si pas des combats dans la forêt qui, à l'ouest d<J, Vef" îî dun, sépare des plaines champenoises la vallée de e- la Meuse. Les belligérants affirment lour k tour 2 y avoir fait des progrès, mais presque jamais ces " '»rogrès, dont des contre-attaques viennent peu après s) :*Lnnihi!er ou atténuer l'importance, ne sont appuyés ^d'indications géographiques suffisamment précises ■2) Ipour permettre de déterminer exactement au jour le £ «jour les positions respectives des deux adversaires. : Il est certain toutefois que le vrai théâtre des opéra- «tions dont les Allemands ont combiné les plans en a Jlvue d'un total investissement de Verdun, se trouve ■: à l'entour du croisement des deux chemins d ont Ë jBVun, partant de la route de Clermont à Sainte-Me-t- Mnehould, va du sud au nord par le Claon et la Cha-i) Mlade au Four de Paris, et dont l'autre, suivan1 la di-ir Biection est-ouest et passant lui aussi par le Four de ■ faris, réunit Varennes à Vicnnole-Château et à ■ Vienne-la-Ville. H ■ 11 B C'est dans cette région, qui comprend, outre une |5 (partie du bois de la Gruierie, une parcelle de la fo-H rêt des Islettes et qui forme un fouillis sduvage de - I vallées enchevêtrées, que les Allemands s'acharnent, ssi I au prix de combats meurtriers, à gagner un peu du v. I terrain que les Alliés défendent avec une farouche E énergie Car c'est mètre à mètre qu'ils s'arri.'arjit le 3) 1 s®' et se modifient leurs positions respectives : le îr |v ournimmiq-ué de Paris du 8 en.témoigne quand.il si-° - ■ gitale, a la suite d'une attaque violente, l'abandon 71 j de 8o mètres de tranchées et le recù.1 dé 2o"ftiSit!tés i'" El du front de combat! - PI Chaque éminence, chaque ruisseau, chaque ca'ba- ■ ne de bûcheron, chaque pavillon de garde-forestier, I chaque arbre est mis à profit pour l'organisation de 3) I E la défense. Rien d'étonnant dès lors à ce que depuia ■ quatre mois l'on se batte sans trêve dans l'Argonn^ r! et à peu près toujours sur le même terrain. Maints 1] !''■ assauts •— il en est d'importants, tel cehii relaté hier I Par Berlin — s'y livreront encore sans que soient r- atteints les objectifs que se sont proposés les belli- i . I gérants, objectifs contradictoires dont la réalisation ^ I constitue à vrai dire une tâche de géants, i- I Pour les Français, il s'agit de dégager l'Argonne, er E ou tout aiu moins d'y enrayer, pour éviter l'encercle-U B ment de Verdun -par l'ouest,l'avance des Allemands. ■ Pour ceux-ci, il s'agit d'atteindre la route qui va de ■ Sainte-Menehould à Clermont et de l'atteindre ver; i. ■ Islettes, le point central de l'Argonne. Ce poinl I commande la route de Triaucourt à Bar-le-Duc I i! commande également la voie ferrée Reims-Sainte-[ Menehould-Clermont-Verdun, qui à partir de Cler I mont s'infléchit vers le nord, atteint Aubreville e' '■ I décrit ensuite une large boucle avant d'arriver ; Dombasle. L'imoortance de cette lime stratéeiqu< I es' caT1'tale : c'est pourquoi les Allemands s'éver l tuent à l'endommaeer, aux environs d'Aubreville ). I par le feu des grosses pièces d'artillerie qu'ils y on y I emhuisrmées à une dizaine de kilomètres au nord îj I Inlassablement, les soldats du gén.ie français procè i. H dent aux réparations des voies, les remettent en état * §1 r<"trouvent le lendemain détruites et... recom J1 I mentent. i) H Vaines ont été les reconnaissances faites par le j ! cavaliers, les motocvclistes et les aviateurs francai >' E P^"T découvrir l'emplacement des terribles battene si H allemandes, qui cessent le feu, dès que tombe 1 ° P ntùt ou même !e iour si le temns est trop sombrf petur ne pas être trahies par la flamme de leur tii S * r. I En dehors de ces commentaires, dont l'opmiÊ J I treté des combats en Argonne nous paraît j ustif K i'. I l'opportunité, il ne nous reste aujourd'hui, conce '- I nant la guerre dans l'Ouest, qu'à souligner l'activil i' I persistante des Alliés en Flandre et des França I B en Haute-Alsace. Dans cette dernière région -rien de nouveau n'étant ' signalé dans la directic ■ de Cernay — on peut dire que l'action, après avo '■ I paru vouloir se développer à l'est de Thann, se loc: j I lise de nouveau aux environs de cette ville, à l'ei . I tour de Steinbach cjui n'en est distante que d'v j- ■ kilomètre à peine. I A 8 kilomètres au sud de Thann, Bumhaut-1 Haut avait été pris le 7 par les Français, mais i) I communiqué de Berlin du 9 en a annoncé la repri: par les Allemands. En s'avançant dans la directic il I d'Aspach et de Kahlberg, les Français visent à i quiéter également Altkirch : Berlin ne dit rien ( ■ leurs tentatives de ce côté. - I A l'autre extrémité de la ligne de bataille, 1 j) I Alliés signalent la prise d'une des dunes très noi breuses de l'a région de Lombartzyde : cette du ' I se trouve à 50 mètres en avant des tranchées. I !j I peu de terrain a été conquis aussi à l'est de Sair Georges, et des tranchées allemandes endommagé 1 I à Steenstraete. C'est tout ce qui concerne notre pa> ; I En France, une avance est signalée à La Boisel' 2 I à 5 kilomètres au nord-est d'Albert, où les Ail: |- I occupent d'excellentes positions sur la grand'ror ,j K d'Amiens à Valenciennes, oui relie Albert et B r I paume à Cambrai. Dans la région d'Arras et i- I Lassigny, comme aussi sur la ligne qui, au nord-< [j I de Reims, va de Bétheny à Prunay, comme encc au nord de Verdun, l'activité a été très grande m; I n'a assuré d'avantages certains à aucun des bel gérants. II n'y a lieu de retenir, des dernières ini cations officielles, que la confirmation de notre îi * I pression d'hier concernant une recrudescence d'ac vité de l'artillerie et de l'infanterie allemandes; e end à faire admettre que les états-majors des ar-nées qui sont aux prises sont prêts à leur demander; lès que les conditions climatériques le rendront pos-iible, un effort capable de transformer l'intoléra->le situation militaire qui perdure dans l'Ouest. Los Etais-lMs voai avoir ienr îloîis aâileane Les Etats-Unis n'ont aucun© intention belliqueuse, a>u. moins pour Le inoui-ent; ns veulent néanmoins pos^ seder une li-otte aérienne. Oes it; gouvernement américain a fait procéder à cLeiS eais^us de m-udèios de diiigeabiit», afin de se rendre oompte de La dimension et de la puissance du | type à adopter. Il y a peu de temps aint>si lie lieubenanl I Jérôme C. iiunsaker ost venu en Europe pour y étudier le développement -et l'évolution <Ae> la science aéronautique.ij& lieutenant Hunsaker vient de se renoontrer avec le capitaine Thomas Scott Baldwin, le plus vieil aéro-naute du monde — il a soixante-trois ans — un précurseur, qui doit collaborer de façon très effective à la formation de la flotte aérienne américaine. Le capitaine Baldwin, que beaucoup d'Américains appellent familièrement « le papa de 1 aéronautique », fut le premier qui risqua un saut hors de son ballon pour une desoente en parachute. Il fut le premier Américain qui vola avec un ballon mû par motuair. Lors des débuts de l'aviation, il fut un des plus enthousiastes, et un des premiers il fit des exhibitions. Jamais au cours de ses nombreuses et périlleuses expériences, le capitaine Baldwin ne fut blessé. Ce fut lui qui vendit le premier ballon mû par moteur — faut-il oser dire un dirigeable? — aux Etat&j Unis. Moins ooùteux qu'un Zeppelin, ce ballon fut payé par le gouvernement américain deux cent cinquante miLta francs. Voilà quarante-trois ans que Le capitaine vole, et l'expérience acquise grâce à son sang-froid, à sa témérité, il la met aujourd hui au service de^ son pays. Il a dessiné les plans de dirigeables qiu lui semblent susceptibles do remplir Les conditions désirées. Le capitaine Baldwin fait bien remarquer que les dirigeables américains seront bien américains et ne_ devront rien à l'Allemagne. Construits en Amérique, ils seront actionnés par des meteurs américains et l'enveloppe sera faite d'un alliage métallique inventé par le oapitaine Bald-win.Les essais déjà faits par Le lieutenant Hunsaker dan a son laboratoire ont montré que les inventions du capitaine Baldwin méritent d'être prises en considération. On dit que les premiers dirigeables que va faire construire le gouvernement américain seront moins grands et moins rapides que les Zeppelins. Si le gouvernement des Etats-Unis aaopte toutes les vues du capitaine Baldwin, il votera bientôt un crédit de vingt-cinq mil lions et décidera que la flotte aérienne sera misa er construction jusqu'à ce que cinquanbe unités soient réu nies à Boston, port central d'attache ——» La flotta des armées alliées \ Les renseignements suivants empruntés à une statLs tique publiée en Allemagne, dlonnent des détails sur le "rë^wict-ives des Hontes de l'Angleterre, de h ■'"l^anee et dè la Russie à la fin de novembre 1914. Angleterre^; Au début du mois d'août, l'Angleterr \ possédait G^T viaisÊiea'UX de ligne d''un tonnage total d f Ô'Sfjsho toïïnësÇ dont 21 grandis navires de combat ave 503,600 tonnes. Le nombre des nouveaux bâtiments ache vés jusqu'à lin novembre, y compris les vaisseaux d ligne constnritr"po:ur difautres Etats et repris par l'Ai i gleterre, s'élevait à quatre, à savoir : Emperor of Indif Benbow, Erin et Canada avee 107,900 tonnes. Les vaii seaux de ligne suivants seront achevé© pour La fin d 1016: Queen Elisa-beth, Warspits, Barham Viliant Lialaya, llesolutioa, Revenge», Ramillies et Royal Sov< reign. Les quatre premiers seront lancés au printeanp 1916 ; Les cinq autres, à mettre en service fin 19ilô, soi de grands navires de combat auxquels il y a lien d'ajoi ter le Almerante Cochrane en construction pour ! Chili, "mais rep'ris par l'Angleterre ainsi que les deu cuirassés eôtiers Bjoergvin et Ni-daros primitivemei dîestinies a la Norwège. An -début derla guerre, !'Angleterr& possédait 43 cro seurs^cuirassés avec 621,400 tonnes, dont 9 grands n vïfês Se eon).bat avec 208,660 tonnes. A la fin de novei: > bre, on a terminé la eonstruetien du grand navire < . combat, le croiseur-cuirassé Tiger avee 29,000 tonne Le nombre des croiseurs protégés s'élevait en aoû ! à 77avecr oSojOOO tonnes, auxquelles se sont ajoutés ju qtfëriin novembre quatre bâtiments nouveaux : Auror Arethusa, Galataa et Undaunted avec 14,240 tonnes. C - compte achever pour le "printemps 1916 cinq autres crc . seurs protégés : Ineo-nstant, Royalist, Penelope, Phaeti . et Cor délia avec 18,040 tonnés. J-usque fin 1916, on la cem_ encore sept autres croiseurs protégés avec 26,6 j, tonnes à ©avoir : Calliope, Gonquest, Carysfort, CLe pa^ra. Cornus, Caroline et Champion. q L'Angleterre possède, y compris les dix nouveaux b s timents achevés jusqu'à fin novembre, 260 contre-t< i piLleairs, et le nombre d'e ceux-ci sera augmenté de à 24 à la fin <Ie 1916. Elle avait 80 sous-marins au m< (Faoflt efTtroià nouveaux furent achevés depuis. Les pei*tes connues de navires anglais jusqu'à fin« i ^vembre comporténit deux vaisseaux de ligne avec 42,S _ : tonn es dont un navire die grand combat (Audacio-us), ,r îcroiiseurs cuirassés avec 60,850 tonnes, 5 croiseur» pro j. ' cés avec 22,220 tonnes et 3 sous-marins. A fin novemb: i l'Angleterre,disposait donc de 64 vaisç^entuf-de ligne, ,e 39 croiseurs cuirassés, de 76 croiseurs ^protégés, dJcn 1S |ron 270 contre-torpilleurs et de 80 sous-marins. - Les grands paquebots de la Cunard-Line, Lusitai n et Mauretania, ont été équipés comme croiseurs au ir liai-res. L'Angleterre utilise en outre pour la protect; de son commerce et le transport de troupes 80 croi^f» l~ auxiliaires; 13 grands vapeairs de la marine marefiar i- servent d'ambulance, et*560 petites embarcations ( n pêche, yachts, etc.) font le service des mi r et celui cn^ la surveillance. France j/Au début du mois dJaoût, la situation de z~ fîoftTSeguerre française était la suivante : 24 vail le de ligne avec 382,430 tonnes, dont 10 grands nav -•& se guerre avec 204,400 tonnes; 22 croiseurs cuirassés *■ >n 215,040 tonnes^ 12 croiseurs protéfré.s avec 54.^10 1 "•* 84 contre-torpilleurs, et en\âron 55 sous-marina. j1" construction et seront achevés" pour l'été proche Ie 3 vaisseaux de ligne Bretagne, Provence et Lo'"»^ i avec 706,650 tonnes.. La construction de 4 autre® " ■ es r.os; prévus par le budfr^t de 1913 ne sera guère po.^i d'ici fin T915. Le nombre d^s contre-torpilleurs t augmenté dans le oourant de l'année de 3 unités ^ Je lui des f?ous-marins de 13 environ. La France In présent a, perdu un contre-torpilleur. " " " ,t_ Rùsgie ': T/a Tloitè'dé la mer Baltique (y com» ^ flotte de ïa Sibérie) eomportaitrau débiit dn rnow» H'd 1914, 6 vaisseaux die liome avec lOO.lOO s- grands navires de combat de 46.8^0 ton^^s; 6 c'rrvi^ e, crrira.Ksés avec 65.200 tonnes; 6 croiseurs Rrote^*» a és 36,380 tonnes; 77 contre-torpilleurs; 20 f>mTs-Tnn,n<»a La flotte de la Baltique a perdu rlrpwîs l'en! 8t-cajnpagne 1 oroTseur cuirassé, 1 croiseur proféré. ' < a" tre-torpillenr. Jusau'à fin novçmbr^ ont «j--2 vaisseaux de ligne^'les navires de grand c^«l i rst trrvpft—e-fe—Pet.repawlowsk aveo 46.800 t-on-n^c. b. >rç qu'aetueUement^ la flotte de l'a Baltiqu-*» • 8 vaisseaux de Ifgne, d^nt 4 grands navire^ de ^.«'1 5 croiseurs cuirassés; 76 oontre-torpillenr-s, ot Il- marins. Avec qu-elque hâte, on pourra Il- nour la fin de 1915 I»*?? 4 croiseurs dlirnip?^"? il; n_ Navarin, Ismaïl et Kincrbom aveo 130 0OO ti- 4 croiseurs protégés Swi^tlana, Amiral Buî^fro^> « ral Spintow et Amiral Groigh avec 30,000 ton?ip-i le fin 24 coatre-torpiiîeura et lt5 sons-marinx Pour la flotte de la mer Noire, voici quelle était aa situation au début du mois-d'aoét : 7 vaisseaux de ligne (83,900 tonnes); 2 oroiseurs protégés (13,600 tonnes); 26 contie-torpilleurs et 8 sous-marins. Il n'y a pas eu de changement jusque fin novembre. On prévoit la oon^ st.ruction des 3 vaisseaux de ligne Impératrice Maria, Yékatérina II, Empereur Alexandre 111, tous grands navires de combat oomprenant ensemble 68,400 tonnes; 2 croiseurs protégés avec 15.000 tonnes, Amiral Nachi-mow et Amiral Lasarew; enfin, i contre-torpilleurs et 3 à 5 sous-marins. 1 LES FAITSJDU JOUR Une vingtaine d'agriculteurs belges ont quitté l'Angleterre il y a quinze jours à destination de l'Amérique du Nord. C'est, parmi les réfugiés belges, 1e premier geoupe d'émi^rants, qui se rend à l'invitation des gouverneurs américains : il se propose d aller s'installer dans Les Etats du sud de La République et- de s'y adonner à ^agriculture. Comme eguAmérique on a toujours desoin de bons agrioulteurs, lejprojet y est né de fonder une colonie belge dans les Etats du sud et d'y attirer les colons en leur accordant le plus d'avantages possible.Le vice-président de la Commission chargée d organiser la colonisation, M. Manns, se trouve ^actuellement à Londres pour recruter des colons parmi Les réfugiés belges. Tout émigrant belge recevra un domaine de bonne terre arable, éloigné de 4 à 5 kilomètres au plus d'une station de chemin de fer. A son arrivée, il trouvera une maison complètement installée, les instruments agricoles li^cêsaires et un approvisionnement de vivres, de telle sorte qu'il pourra immédiatement commencer l'exploitation de sa terre. Ce n'est qu'après un an de séjour qu'il devra payer un premier acompte sur son domaine : le payement du prix total qui le fera propriétaire du domaine sera échelonné sur une période de vingt ans, ou même plus selon les circonstances. Tout sera fait en vue de donner aux Belges toutes Les commodités et ilG seront en Amérique comme chez eux. Le .gouvernement leur fera construire une église et paiera La première année des appointements de leur cùré; il Leur fera construire de môme une école et paiera la première auinée des appointements de l'instituteur. On e&père que beaucoaip de Belges profiteront de oes offres attrayantes. Les banquiers berlinois Mendelsohn et et Bleichroe-der viennent d'offrir à l'armée un train d'ambulance | qui leur a coûté 100,000 marks. Ce train a été envoyé à Berlin, l'Impératrice d'Allemagne ayant manifesté 1e désir de le visiter : il est desiiné à l'année du Kron-prinz et se compose do 38 wagons. La mobilisation de près de dix mille mi'trons ou pâtis-siens a privé cette année la population de Paris et de la banlieue de la traditionnelle galette du jour des Rois. En revanche, une petite musette bourrée de soixante-quinze billets de mille francs, provenant d'une souscription. recueillie,£he? Iç^ ^pulangç^ par le syndic de ch^ que arrondissement ou circonscription de Paris et de lia Seine, a été remise par les soins du syndicat de la boulangerie 4 une œuvre patriotique que désignera ultérieur remeint le ministre de la guerre. 1 - L'administration des d'ouanes roumaines a saisi quatre wagons de fusils destinés à la Turquie et inscrits comme 31 fusils de chasse. Clétaient des futile pris aux Russe© en s Pologne par le général von Hindenburg. On mande do Lisbonne que le Tage est sorti de son lit 2 et a inondé les domaines royaux. Le niveau du Guadal- - quivir et du Sogura monte continuellement. De divers i côtés on annonce des inondations, notamment aux mines i- Ciuded et de Réol dont tous les ouvriers sont condamnés e au chômage. !- Le vapeur anglais El Frida a touché une mine à hau-e teur de Scarborough et a sombré. -t Le chalutier Cygnus, de Grimsby, a également sombré i- par «suite die l' explosion d'une mine ; son équipage, com-e prenant ^hommes, a péri. Le Cygnus est le trente-x deuxième chalutier du port de Grimsby qui s'est perdîu tt depuis la guerre. i- Les Etats de l'Amérique Centrale et de l'Amérique i- du Sud ont été invités à envoyer, au printemps, des re i- présentants à Washington, pour y délibérer sur le2 [e questions financières et commerciales suscitées par k 3 guerre. ^ Les employés du département d'Etat du ministère des finanoes et du commerce à Washington estimen 3 aue le mouvement panaméricain fournira aux Etats d< 1 Amérique du Sud les moyens d'assurer Leur indépen . dance financière vis-à-vis de l'Europe. >1- m Le gouvernement russe vient de publier un Livr rv~ Orange relatif aux événements qui ont précédé l'ouvei ^ ture des hostilités dans la mer Noire. °- Les 98 pièces qui forment ce dossier exposent les dé marches faites par la diplomatie allemande et a/dtri â- chienne. Le Livre Orange rappelle l'envoi de la missioi •r- militaire allemande à Constantinople et l'incident de 20 croiseurs < Goeben » et c Breslau ». >is D'après un correspondant d'Athènes, Le ministre gre o- des finances a déclaré que Le déficit du budget de 191 60. n'est (ju'un symptôme au trouble aocusé par la situî 5 ç. tion générale. Il fait remarquer que La Grèce, après le ^deux dernières guerres, a dû prendre encore des di -e positions militaires urgentes pour assurer la conserv; V : tion des territoires libérés. C'est pour cette raison qi • t les deux ministères de la défense nationale réclamei vl': 70 millions, indépendamment de 26 millions de crédi extraordinaires et de 123 millions destinés à l'armée * n.a à la flotte. X1" Tous ces crédits sont La conséquence de la néoessi on où est la Grèce de tenir en forme l'armée dont la natic 'I8 a besoin aujourd'hui. Le déficit, ajoute le ministre, a e teint 150 millions, soit 380 francs par tôte d'habitant; trar cette somme n'a rien d'exagéré. Aussi, le gouverneme: 103 est-il optimiste. - M. Theotokia a conseillé au gouvernement de fai ,,a diP<» économies en vue du cas où la Grèoe serait ob de c ° c,°^r ^ neutralité. 1 I ... c 4f Vo rès les dernières informations, 1a brusque at1 r<u que «érigée par M. Ghenadief et le parti austrophile iivo , ontre le cabinet Radoslavof n'aurait en rien n <i0jî Uiiié J'a-ttitude de ce dernier à l'extérieur. i*i Ou des raisons de croire que non seulement M. I 1»U doûlf- of, dont la situation demeure très forte, maii t oui cxjiç. ij tsar Ferdinand 1*' restent acquis à la neut Lricte. u'a ja- mande de Zel1 (Bade) que de nombreux skie auj-i actuellement réunis dans la Forêt Noire, où ils [t ^ toj^J-nt d'être appelés sous les armes. Ils s'exere lnu tu • ervice de patrouille. Dès que les cours qu'ils t voc v- i- seront terminés, ils seront répartis dans les r< 1 ij.oi.1,5 du front, en particulier dans les Vosges, où ^ ts rendent de grands services comme patrouilleu ...n- i ilo a>-T&nt pour adversaires les chasseurs alpins iranç. *4 -6ont tous des skieurs éméritss. j'I Dans leur zèle pour la protection des animaux, qi n es propagandistes anglais étaient allés jusqu'à fi <t^_' 4"?' • des prières publiques pour que chevaux et chi „or a it le moins possible k souffrir des horreurs de iio ;'*• l 1 'évêque d'Oxford s'en est ému. Dans une lettre ] ,ufr | "'-aie aux prêtres de son diocèse, il interdit de m j * bêtes aux litanies. « Il est suffisant, dit-il, de p j îr aue lés hommes soient bons envers les animau: COMMUNIQUÉ Communiqués allemands Vienne, 10 janvier (Officiel d'hier) : Dans l'ouest de la Galicie, où les adversaires se xouvent face à face à de courtes distances, une attaque de nuit tentée par l'ennemi contre les hauteurs ai nord-xVt de Zakliczyn a été repoussée hier. Au nord de la Vistule, le combat d'artillerie con-:inue. L'église d'une localité de la Pologne russe a dû être bombardée hier, les Russes ayant établi des nitrailieuses sur le clocher. Dans le sud de la Bukovine et dans les Carpathes, il n'y a eu que des escarmouches. * * * Budapest, 10 janvier (Du correspondant de 1* « Az Est » au quartier général) : On observe ici que nombre de soldats russes «ont tués par leurs propres mitrailleuses, notamment devant Przemysl où, lors du premier siège, plusieurs milliers j ont trouvé la mort dans les assauts. Des prisonniers rus- j ses répandent les bruits les plus fantastiques concernant les résultats des mortiers 30 1/2 cm. et des raines. Le sentiment prévaut que Les soldats commandés pour l'assaut vont vers une mort certaine C'est au point que des bataillons entiers qui avaient refusé l'obéissance ont dû être transportés à Lemberg. Les soldats russes ne manquent, en général, pas de courago;# mais il sembla qu'on se sert actuellement de troupes insuffisamment instruites, de sorte que le manque d'esprit d'offensive se fait plu» fortement sentir. ++ Communiqués des armées aillées Paris, 7 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : De violentes attaques ennemies sont signalées dans la région de Lassigny, ea Argonne, aXi croisement de la route de Four de Paris à Varennes et du chemin de 1a Haute-Chevauchée, dans la région de Verdun et sur une colline qui domine Steinbach. Toutes ces attaques ont été repoussées. * * » Paris, 8 janvier (Commtiniquê officiel de 15 heu res) : I L'artillerie ennemie, pendant toute la journéf d'hier, a déployé beaucoup d'activité en Belgique e I dans la région d'Arras. L'artillerie française a ré pondu opportunément et efficacement. Notre infanterie a fait quelques progrès près d< Lombartzyde. A 50 mètres du front de nos tranchées, nous nous sommes emparés d'une dune occu pée par l'ennemi. A l'est de Saint-Georges, note avons gagné quel que terrain et nous avons infligé des dommages au: tranchées ennemies dans le voisinage de Steenstraete Dans le secteur d'Arras, dans le bois de Berthon val, nous avons été obligés, sans avoir été attaqués d'évacuer une certaine partie de nos tranchées, o nos hommes se trouvaient dans la berne jusqu'au: épaules. A la gauche de La Boisselle, notre ligne de trar chées a avancé et nous avons occupé la route de L Boisselle à Aveluy. Dans La vallée de l'Aisne, le duel d'artillerie a ét très vif. Notre artillerie louixie a obtenu de bons résultai près de Blanc-Sablon. Les « Minenwerfer » ennemis nous ont inflij i des pertes: mais, l'après-midi, nous avons réduit ! feu allemand aoi silence. 1 Dans le secteur de Reims, à l'ouest du bois d< Zouaves, nous avons fait sauter un blockhaus et o ! fcupé une tranchée à deux cents mètres en avant < ' nos lignes. ' L'engagement d'infanterie entre Bétheny et Pr nay a été extrêmement violent. Entre Jonchery-sur-Suippe et Souain, nous avo; 3 réduit au silence, après des tentatives répétées, 1'^ - tillene ennemie. i En Argonne, à l'ouest de Haute-Chevauchée, l'e I Knemi a fait sauter notre première ligne de tranchéf î qui a été complètement détruite. Une violente att s que que l'ennemi a aussitôt effectué, a été repousse Nous avons fait quelques prisonniers et mainte? notre front, sauf sur une distance de 80 mètres, ■ ° la destruction des tranchées nous a forcés d'étab I nos lignes à 20 mètres en arrière. 3 Sur' les Hauts de Meuse, ainsi qu'entre la Moi s- et la Moselle, il n'y a rien à signaler. L" Un ouragan a soufflé pendant toute la journée. ^ Notre offensive a continué dans la région Thann etd' Altkirch. Nous avons Teoris une tranchée sur le versant > , de la hauteuT 425 où l'ennemi avait réussi à se réi: £ talleT deux jours auparavant. _ ^ Pins au sud, nous avons pris Bumhaupt-le-Ha et En même temps, nous avons avancé dans la dir II tion du pont d'Aspach et sur le Kahberg. ra » * « 11 Paris, 8 janvier. {Communiqué officiel de heures) : Au nord de Soissons, nous avons emporté une doute allemande. En Argonne, une attaque violente allemande [ de Haute-Chevauchée nous a obligés tout d'abor sn- nous retirer sur un front d'un kilomètre, mais, gi ra- à une contre-attaque, nous avons repris nos p tiens. H at~ Pétrograd, 7 janvier. (Communiqué officiel ui' gra"d état-major général) : ;gi- Sur la rive gauche de la Vistule, le calme a le® gné toute la journée, sauf sur le front Sucha-I r? ' mow où de petits combats ont eu lieu. Les Allemands s'efforcent de se rapproche plus possible de nos positions; ils se servent de je). nels et de boucliers d'acier. lire , L'ennemi, qui avait occupé une partie de nos I on» : chées dans la nuit du 6 dans les environs du vil de Sucha, en a été repoussé ce matin à la suite assaut. Î^T , Aucun changement dans la situation en Ga' rier ! Nous continuons notre offensive dans la B t. » vine., m S OFFICIELS Pétrograd, 8 janvier. (Communiqué officiel dt, l'état-major de l'armée du Caucase) : Dans la bataille près d'Ardakhan, nous avons battu et dispersé les éléments de l'année ottomane qui font partie du premier oorps d'année, lequel est habituellement en garnison à Constantinople. Des bachi-bouzoucks, qui étaient arrivés de là Turquie d'Europe, ainsi que des bandes de la tribu des Adjars qui ont embrassé la cause turque, ont combattu contre nous à Ardakhan. Nous avons fait un important butin de guerrë, parmi lequel se trouvait un canon de montagne avec son attelage, son personnel servant et l'officier qui le commandait. Nous avons fait prisonniers également plusieurs douzaines d'officiers et de nombreux soldats. Il se confirme que le 0* corps ottoman a subi un i sensible échec près de Sarykamisch. * * « Prétoria, 8 janvier. (Officiel) : Les troupes de l'Union ont occupé Sdvuitdrift le 5 de ce mois. Elles ont eu cinq blessés. L'ennemi après avoir détruit tous les ponts eî moyens de communication s'est retiré sur la rive nord de la rivière Orange. ■ M — Dépêches diverses , Paris, 6 janvier : . On mande de Lille que tous les journaux locaux oui été interdits. Tous leB quinze jours paraît un journal sous la oontrôle de l'autorité militaire. Milan, 7 janvier : Le correspondant ail Caire du « Corriere délia Sera \ signale le bruit qu'une renoontre des troupes belligérantes a eu lieu dans la péninsule ào Sinai. La marcha en avant des Turcs vers l'Egypte serait préparée avefl tous les perfectionnements de la technique moderne. Un embranchement du chemin de fer de Médina a atteint Kalaat el Nahl, point stratégique très important à l'intérieur de la péninsule du Sinaï. * * • Koime, 6 janvier : On annonce que l«a flotte française s*esst retirée do 1J Adlriatiquie et a résolu d'ajourner l'attaque sujr Oattaro jusqu'au printemps. - - ' '■«"UHWWU 1"" "* ' "«"""V"Tr'"r Bâle, 9 janvier : D'après fle f- Baseder Naobnchten > le Japon aurai! ' yen4u .^ rAn:gleteas*e toue les canons pris à Tsing-Tach. Le meme journal ^annonce qûe dans les combats prèa ' de Lodlz-Lowioz, 8 généraux russes, parmi leequela 1« comte Kelier et le général Orlow, ont été grièvement blessés. * -* # Berlin, 8 j anvier : c Le ministre proseien a fait savoir aujc anJtoorités loca-lee qu'en dehors des services religieux, aucune 6olen-' nité ayant le caractère de réjouissances publiques n* sera autorisée le 27 janvier, jour de La fête dîe l'Empe-» reur. * **• t Berlin, 7 janvier : | Mme Rosa Luxemburg a été priée de se présenter pou* \ - «payer la peine d'un an de prison à laquelle elle a été J a fcondamnéo naguère par le tribunal d'e Francfort-sur-SMeàn.é ' *** iSalomqnie, 6 janvier : La Grèoe ayant interdit le débarquement dans S ports de matériel de guerre destiné à la Serbie, 2S canons et 31 mitrailleuses ont dû être transbordiéa sur us " vapeur des Messageries Maritimes. C **• Berlin, 0 janvier : -S L'Empereur sfest rendu l'e 7 janvier au quartier^ gé-néral do la .sixième armée pour y fêter avec le princa le héritier de Bavière et ses officiers le 70* anniversaiî» dru Roi Lonis. A-u déjeuner, l'Empereur a prononcé un , toast. * -* • Paris, 9 janvier : 15 Dans un article consacré aux négociations angio-amÔ» r" rioaines, le « Temps » écrit qu'on trouverait une soin» tion satisfaisante pour les deux parties, si les pays nei* n- très voisins de l'Allemagne et de 1'Autriche-fîongri« s, s'engageaient it ne point laisser entrer par leur terril a'- toire, en Allemagne et en Autriche, des marchandise* ^ qu'il est de l'intérêt dos Alliés de ne point voir f , ' entrer. . ' . y En second lieu, si dans les ports neutres dont il s ag» dco agents anglais étaient autorisés à etxawniner le cott-lir tenu des cargaisons qui y arrivent, l'activité de la flotti des Alliés à l'endroit de la navigation neutre pourrai* ise se restreindre à un seul examen des connaissements. *** Rome, 9 janvier : de M. Coromilas, ambassadeur de Grèoe à Rome, a déclaré au cours d'un entretien avec lee représentants àf la « Tribuna » et du « Giomale d'Ita.lia » que le croi-^ ©eur grec arrivé à Durazzo y a été envoyé à la de-is- mande de l^aimlbaesade hellénique, et dans le seul1 bu^ d'assurer un refuge aux sujets grecs en cas de dangezv ut. * * » ec_ Rome, 7 janvier : : On mande de Valona que les troupe® italiennes qui y ont été débarquées ocoupent d'os positions de dé» i j fense. Plusieurs personnes qui avaient été incarcérée* 4 ©ans procédure judiciaires ont été mises en liberté s | 23 'remises aux autorités civiles. A Durazzo la# situation r i b devient de plus en plus sérieuse. Le® dernières non- | t ivellee dkent que -la situation.dJJEesad,1 Pacha est ti^èl ? re-*, i dangereuse : on craint pour sa vie s'il tombe au< pott*' ' voir cîes rdb elles. ^ >rès _ . . * • , v Paris, 8 janvier : a Dos aviateurs allemands venant de la direction dta . Strazeel, où ils avaient lancé des bombes, ont survolé 0S1" Haezeb.rouck. Un aviateur anglais s'étant mis à leur poursuite, ils se sont échappés. Un autre aviateur allemand a paru au-dessus d'Ar-> mentières et a'jeté trois bombes qui ont éclaté àproxi* du mité delà gare. Quelques heures plus tard, la ville d« Artiglieria (?) a été bombardée. Plusieurs maisons oni été fortement endommagées. ré- Enfin le « Temps » est informé par son correspondant >oli- de Verdun que les fortifications du Bois-Bourru ont bombardées par des aviateurs allemands, r le * * * tun- Amsterdam, 0 janvier: Ce matin orvf ^'-de««t.\?î d'e 1» frontière hollando» ran- beJge quatre aéroplanes qui volaient à une nalu-euT aôùG^ la^e grande venant de la direction sud. C"était des aéropl»-d'un n>ei9 : ont été salués par les salves des bat teries allemandes. On pouvait voir distinctement 1<* . . flammes du tir des canons et des mitrailleuses, mais 00 1cie* ne sait si les projectiles ont touché les avions, qui onfe uko- disparu dans la direction de Heyst. On n'a pu établir ; ni la nationalité nd le type des aéroplanes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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