La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 05 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sb3ws8k39q/
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Samedi 5 Février 1916 A JOURNAL QUOTIDIEN. — Z,3 Numéro : lO Centimes 2m* Année. — N* 444 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS •. Deux Trois (février, mars), fr. 4.60 | Un mois (fêvrïer), fr. 2.30 Q. Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux do poste* f J* V ' nia " e*-- -"-a AÔRîSïfc fRATlON ET RÉDACTION i. Mozitagrne~a.ux-Herbes-jPots.g'èi'es, BFITXS33Tj]lJï33 BUREAUXiDE 0 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur ' Petites annonces'. » . . "i ". xa ligna, fr. O.-tO Réclame avant les annonces . — 1 00 UX DES ANNONCES Corps du journal . . . ,• i - Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie . •■ i» . . . . . — 2-00 .M , , .111. Il, Il ,1 m I l III ■ Il I I il■ I III I IW/i i rwrirniBaBiM Aujourd'hui: sis: page3. LA GUERRE 551° Jour de guerre » 1/activité constante de l'artîflerio fournit depuis longtemps déji leur principal et presque e&.o.usïf aliment aux communiqués relatifs à la guerre dans l'Qutfefc, si bien que les ncmbreiAx duels à coups do oaniona e(l des bombardîeanems locaux journellement annoneda finissent par ne plu® guère retx* flir l'attention. ♦ * * Sut Hcti autres fronts do bataille en Europe et en Asie, les opérations pers/isteu£ à n'avoir en- ce moment qu'une ©iguifroa^ tien très relative. Il faut cependant ret.| ii| qu'en Albanie les avant-gardes de l'armé! von Kôvess ont fait leur apparition à l'ouest de Kruja. Cette localité osb située à peu près à mi'-cfaemsta du fleuve Mali, dtoï® nous a^ons parlé hier, et do la route*, la eeitlo c£u» centre do l'Alboune, qui va de Ti£ rana à Dutoszo». A l'ouest de Kruja, les Autrichiens se trouvent à peine à 30 kilo* mètres du port dont iis ont fait leur objectif immédiat. | DANS LES BALKANS Lyon, 2 février : La roi du Monténégro et sa famille ont visité hier la (Basilique de N'ofcro4i>ame de Fouirvières. Le „ Salut public" dément oatégoriqueuïent la nouvelle que la familile) royale aurait l'intention de se fixer à Marseille. Budapest, 3 février î A propos des pourparlers qrui ont etu lieu entro le» représentants de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie et de la Roumanie pour lever dos difficultés de transport, on annonce qu/j l'accord qui est intervenu règle non seulement la question pour le présent^ mais encore pour l'avenir. Les délégués de l'Allemagne et de lia Roumanie ont déjà quitté Brasso. Bucarest, 2 février : La Bulgarie vient do déclarer Routetahouik eono Ai guerre, de sorte que le trafic avec la Roumanie ne peut plus se faire par le Danube. On commente vivement cette décision du gouvernement bulgare. Bucarest, 2 février : Le ministère de la guerre rappelle, pour des exercices devant durer dix jours, les automobilistes volontaires. Genève, 3 févrieu : M. Nedkow, consul général de -Bulgarie à Salciiique, est arrivé aujourd'hui à Genève, venant de Toulon ; il était accompagné do M. Abramow, secrétaire au ministère des affaires étrangères à Sofia, qui avait également été arrOté à Saloniquo par les Alliés. Les consuls allemand et austro-hongrois se trouvent encore à Toulon. Bucarest, 3 février : Le Parlement siège de nouveau depuis hier. L'„ Indépendance roumaine" annonce que la gouvernement demanidera sous peu à la Chambre le vote d'un; crédit militaire de 200 millions de lei. Paris, 3 février : L\, Information" apprend d'Athènes que les milieux politiques affirment que f'armèo grecque sera démobilisée partiellement. On décret royal ordonnant le l'envoi des classes do 1892 à 1930 dans leurs foyers paraîtrait très prochainement. Les officiers de réserve des années 18S9 à 1892 seraient également renvoyés en congé. Rome, 3 février : Soixante-trois notables albanais, accusés i'avoir entretenu des relations avec des agents autri/nians et bulgares dans le but de faire assassiner Ess>ad pacha, ont été arrêtés par les autorités itaiienoto^ à Valona.Le chaos ethnographique en Âlîian!| Il apparaît de jour en jour plus certain que le théâtre de la guerre dans le Balkan va Ocre reporté en Albanie, dans la région^ de Valona, où les Alliés s'opposeront à la mainmise par l'Autriche et les puissance^ centrales sur la côte de l'Adriatique. On se perd en conjectures sur l'attitude qu'adaptera le peuple albanais, placé entro dcu>f feux. Tant d'hommes d'Etat 6e souC tromi pés à leur égard, à commencer par lo< Turcs, qui eurent jadis la prétendon dé .faire rentrer la féodalité „skipetar" du jour au lendemain dans la Turquie une eb in-di visible, jusqu'au fameux comité de Salioni-que, qui prit en mains los affaires alba-i naises e» macédonienne® e8 se donna pour tâche de réduire la plus bizarre dert provinces à l'unité jacobine sans l'aide du temps,-qu'il est très difficile d'émettre un pronostic.Comment, en effet, se présente le chaos ethnographique de cette province, appelée jouer un rôle prépondérant dans la guerre* Il faut tout d'a^tw4—represerrter une Albanie; à la fois" ho ni o;r .ne et divisée. Une «Sue"*" race, très caractérisée, sarrS parente pû presque sans croisement, sauf daais le sud du pays qui subit l'influence de la Grooçl; une seule langue, influencée par tous lés dialectes a/Triatiques et macédoniens.mais sans rapport de famille avec aucune langue çouuue : voilà les éléments d'unité. Par cen-{ ftre, trois religions _ : n^am, le catholicisme romain, l'orthodoxie orientale; dsurr caracJ tères opposés suivant l'habitat: la- rnon^ gne et la plaine, les pâtres et les oulUrvaJJ tours; et deux groupes : les Guègues, atj nord du fleuve Skumb et dans lés nœuds de Pinde; les Tosques, au sud! de Skuimbi, ixî Iop.t de FMiriataquè, arrivés à uni stad^ d évolution plus avancé. L'Islam est partout*, mêlé de catholioistme dans Te TN*ord et (Torthodiaxie dans le Sud, et partout la religion est cause, durant des siècles, qu'ui Albanais ne reconnaît pas son frère Alba ^ais. Comment se présentait le pa^s avant les guerres balkaniques et l'érection de la province en principauté, les grandes pui^san^ ces européennes appelant Le prince de WieS neveu du roi Carlos de Roumanie, à mon. ter sur le trône ? Il j avait une Albanie de Scutari, en guerre séculaire avec le Monténégro; une Albanie de Kobsovo, quâ s'oppose au Turc et opprime le Serbe; une Albanie «PEl-Bassan, qui déborde sur ld pays turc et bulgare d'Ochrida et de Mo-nastir; une Albanie de Janinai, plus amollie qui ne descend contre les Grecs épiroteç qu'en les laissant filtrer entre ses rangs. : Cessé un ^peupla de trois millions de tra-vadllour^,'dont un cinquième courtt le monde, elPqïïi n-'ont pas eu,"d^ïïS^ifii,"'3emi^sitclêj une idée commune, aiiuï qu'ils gardent dans leur désarroi un souvenir commun, celui du grand Ali, pacha de Tefbelen, qui, en 1820| fonda F Etait Albanais et ne fut réduit que par l'épuisement des forces turques ckfitl la Grèce allait profiter pour sa libération. Maliasoress, qui reconnaissent Essag pacha j>our leur prophète, mais qui furent en vain exhortés par lui au loyalisme en* vei*s le prince da Wied, ne sont poscommà on le croit communément une race distincte# Malissor sTjgrifig habitant des montagnesi Ce qui les distingue des! auto» Albanais,^ c'est leur religion. Ils sont chrétiens greic?i Leur habitat est la région montagneuse) au nord! du Drin. Ils sont extrêmement beUs quenix et jaloux de leur indK'peiadlance. Ré^ gulièrement ils se sont révoltés contre les? Turcs et un grand nombre d'entre eu|x ont gagné le Monténégro, où parmi les montagnards cfc la Ozeraagore ils retrouvaieni leur vie indépendante. Ils prirent ainsi parti à la dcrnigje -£«e*re. A côté d'eux H y a encore les" Mirdifrg. oui sont ooth^r on a opposés à leurs frèi-es ortnoaoxS. On confûdère généralement que) ce fut une faute politique très grave do vouloir réunir cette macédoine de peuples et do races sous la sefiptra d'un prince éCranger, et des diplomates perspicaces avaient prédit ce qui est arrivé. La question, maintenant, egfl de savoir qucîlo attitude l'Albanie Wlot<era dans le conflit qui va éclater à, «s porSea, g6 quelles en seront los conséquences poux elle. SURJiViEIR Norfolk (Yii'ginie), 2 février L',,^»pam" est toujours à portée dlga car mjiis du fort Monroë, et il reycei'a à cei endroit juiyju'au moment où lo départemem des affaires éùi-angères aura statué sur son sort. Los fonctionnaire» dosi douanes pcnsenl que le navire pourra être amené à Nor-foiik ou à NewpoivNews mercrexli. Lei passagers seront alors autorisés à débarquer ; en attenxiant, om a pu 'les voir a/u> jouu-d'Iiui, quoique les vivres soient peu abondants a bordj, ao promener ailkigremem sur le pont. Ii3 récit que 1e capitaine Jlarrison, commandant de lr,,Apr>ûin;', a fait au pilot< Forster, quii a ooiituit la navire au port, ressemble vraiment à un conte : — Lorsq"ue nous vîmes puraitre à Fhori zon ujûj navire qui avait toutes les appa ren-cei? d un vapeur marchand oiximriiru nou^ étions loin de nous attendie à êxre attaqués et, ne soupçonnant aucun dauger. nous no fi'mes aucun préparatif de dé.'u°use Tout à coup, le navire étranger a tiré 140 coup do oanon devant notre proue. J'ai fa.li viier l'„Appam" de bord immodiatemeait, et alors, à trocro plus grandJj stupéfaction, nous vîmes tomba: la fausse coque du va peur — ooque confectionnée probablemcn eri toile à voile — découvrant ujno baUeri( de canons de gros calibre. „Nous nous rendîmes sans offrir la moin dro résistance. Un équipage do prisio vinl a boixi de l'„ Apipam" sous la protection dee canous du vapeur qui nous avait attaque et) après avoir désarmé mes marins, let Allemands les enfermèrent dans divers^ cabines. ,,Vingt Allemands qui étaient prisonnier? sur l'„Appam" l'uxent mis en liberté et prô tèrent aide à lena'S compatriotes. Un gtrxujc nombre de personnes qui se trouvaient sui les navires que le ,,Môwe" avait fait cou ter furent transportées sut l'„Appam". „ Lorsque nous mimes le cap sur Haimrp ton L'Ixids, un Allemand prit! possessier les appareils de télégraiphie sans fil, a!ïi fe rocueillir éventuellement les raxîtiotéié grammes. Il avait ordre de no pas envwei des sans-fils pour ne pas déceler la positioi iu vapeur aux croiseurs anglais, que h lieutenant allemand Berg, commandiinlt d< l'àpiipago de prise, cherchait naturellemclni à "éviter. ,,Le& hommias d'équipage et les passager* fuient autorisés à se promener tous let jours 6<ur le pont par petits groupes, d< ixiauièro telle que la poignée d'Allemande pouvait) facilement surveiller leurs centaine Io prisonniers." Le pilote a ajouté que les passagers c\4out élevé auwune plainte au sujet du tr«i cément dont ils ont été l'objet. Washington, 3 février : La département de l'Etat a pi-ié lets au ; torrtés (douanières de metti-e en lîUîrfié Sous la surveillance des fonctionnaires <$t %îrvica do l'immigration, les pasya^era di I',,-Appam". • Wsjishiugton, 3 février : Lo comte !ïernst»o.Hf a fait savoir officiel lemeat à M. Lançàng que, confonnémen aux docisions du traité aniéricano-pruiBQien ■- l'AiMdmagne dem^de que l\,Appao*" soi ; en^yé, comme prise allemande, à Hamnton i lioaxfe. Londîi-cs, 3 février î D'après un- télégramme adressé do Was hmgton à l'a^gence Reutcr, M. Lansinçfl, crétaire d'Eitat, a fait savoir au com4 IBdrastorff que l',,Appam" sera consiiiér comme bonne pris?? et interné à Hamptoi Rôads en vertu des> stipulations du fa*ait cosicl^ entre f,i Prusse et les Etat-Unis «i 1799, traité qui garanti* la po^?essâ>>n dfej li prise à cc4ui qui l'a faite. Mais les passa » géra seront au/torisés à déboa-quer libremeju i à Nbrfolk (Efcat-Unisi). Londres. 3 février : La British West Africa Baofe fait atavoi ^ que lSjAppam" avait à bord un ohûjg* d'argent valant 40/XX) £* Londres, 3 février î Lloyds annonce quo ïe vapeur anglais „Belle of France" a été coulé. L/équilpag( a été sauvé, à l'exception de dix-aieuif lascars qui manquent à l'appel. Rotterdam, 3 février : Le vapeur „Ryndam", qui a été récemment fortement avarié en touchant un* mine, vient d'arriver à quai à Ilock vac Ilolland, aidé de deux remorqueurs. A ma réo haute, la „Ryndam" partira pour Rot ter dam. Londres, 3 février : A l'est du cap Raca (Terre-jSÎ'euve), iïn( collision ft'c«t produite entre lo vapeur japonais „Fakata Maru" et lo vapeur anglais „Silvc?r Shell'. Lo ,,Fakata jMaru" s ooulé ; quant au „Silver Sheill1', il a éW fortement avarié. * Londres, 4 février î r<v Le vapeur „FranK Fischer", qui faisai ld service db cabotagev a été coulé, dtinï la nuit de mardi, par un zeppelin qui al lait cto Hai't'xspool à Londres. Treize honi mes de Péquipage se sont noyésu TYois ma rinss ont été sauvés par un vapeur belge. La „Franz Fischer" était un navire alla mand capturé, jaugeant 370 tonnes»1. DÉPÊCHES DIVERSES •Berne, 3 février : iHier il y a eu pîusieiorS accidenti i d'aviation en France. Deuix aviateurs son tombés près de !>JCon4<i3-Bruyères et on - été transportés, grièvement blessés, à l'iô b pitta.1. U!n élève aviateur bdge a été vie t tune d'un accident mortel au champ d'à via ) tion db Vïts^&auvage, près d J^Jun^tS!, e li^i quatrième aviateur est txxml^é au cour: d'un vol fait aui-diessuis dyAuinay-soufJKBois Les appareils ont été tous Ojetruits. * • Pans, 3 février : M. Po"incaré a présidé hier matin! uttu séance du Conseil de la Défense nationale Un décret du ministre de la gtaarre sas pendl leei dbérations permanentes du ser vice militaire ; à l'avertir, les congjôa se ront tJonijouis limités. Fin février, ton» le . congés ^yi'ead-rout fin pour les intéressés qn habitent) la France -, pour les- hoinmem lia bittmfi dnns le restant de l'Elurope et dlan l'Afriq-ue dU1 Nord1, les congés euqJireroiJ fin inars, et p<Air tous les autres, fin avril Lyon, 2 février ; Le train ameuant des invalides franiçai venant d'Allemagne est entré en gare u Lyon ce matin. ( Marseille, 2 février :* 1 Les cafés ont fermé leursi po-rteisi e guise de protestation contre 1a décision d ' l'autorité militaire interdisant/ aux soldât de fréquenter les cafés aux heures rnati ' nales et pendiant la soirée. / Milani, 3 février : 3 f Dans le „Oorriere délia Sera", M. Boi , ghese dit que trois voies peuvent donne j la**^victoire aux puissaupes_,cezUraleSI : Ca I lais-Paris, SuezJjombày et, sui*tout, la dis î corde ou une défection au sein de la Qua kdli-uple>-Entonne. M. Borghese met vivemeii te^ puissances alliées en1 garde contre cett dernière évetituaiité. * * « Mïftan, 2 février : D'après; le ,,Corriere défila Stra/', La pro mière périodè de souscription à l'emprm: de guene a produit 2 1/2 milliards d lire, dont trois quarts en espaces ut uc (^uart par échanges. 1 A Milrni, on a souscrit 479 milllior.p ; Tupin, 260 millions, et à Gênes, 210 mii lions. * ! * * Wasjhington», 3 février 1/Angleterre a autorisé les E^tate^U'nis recev<jir do Rlotterdom une cargaison d semences de betteraves à sucre, qui or été aoiiwLéesi eti Autriche par les fermier 1 de l'Utiih. * * • | Zurich, 3 février : ICeite ajpa^si-nritd'i!, à 2 h1. 40, upi b^-t italien a survolé Lugano et a croisé ai dessus de la ville et au-dessus des pps: tlions suisses. L'artillerie suisse et d!es d* L tachementî do mit-railleuseis ont» ouvert 1 feu contro lui et l'ont forcé, après un cou: | bombardement, à atterrir. L'aviateur n;éta que blessé, alors que son appareil ava; 1 été touché unie vingtaine de fois. ' Xc j * * Christiania, 2 février ; Le Conseil d'Etat a décidé aujound'hi ( de déposer au Storting un projdb de i( imposant la navigation. Ce projet prévto | un impôt mensuel do 1 1/2 couronne pa , tonne?. On évalue 1e rendement de cet in J pot de 1 1/2 à 2 millions de couronne par mois. * t- » « Rome, 3 février : Ijos compagnies» die chemins de for pr vées en Italie, qui disposent de 7,<T"0 kil< mètres de voies ferrées, demandent aui goi . vernement italien des mesures urgentes ixvu , remédier au manque do ch-arbcfi. Si le I prix du combustible ne diminuent pas in j médiatoment, le trafic devra Otro intenrompt î L-Ioyil^ puVtlio des chiffres ïeiatifs au * i navires construite en 19U5. Il en rés/u-ll II ju'on a lancé dans lo RoyaudeuUïii 337 m » rires jaugeant au t<ml 650,919 tonnes, dot t J17 vapeurs avec 648,629 toinnes et 10 vo iers avec 2,290 tonnes. La diminution] c onnage, compaa-ativement à l'année. préc< ] tente, s'élève à 1,032,6H2 tonnes. A l'étranger, on a lancé, en 1915, »kl6 ni rires jaugeant 550y7l9 tonnes, à savoir j ilg vapeurs jaugeant 518,948 fourres < ^ 0B voiliers jan(geant 31,771 tonhes. C* [ Uiffres montrent uin recul de près c ^ p. c. comparativement à 1914. Ils soi j putefois incomplets, parce qu'ils ne cou x |ronnent pas ceux relatifs à l'Altemagn Londres, 4 février : Les zeppelins qui viennent d'attaquer ur contrée anglaise sont arrivés à 6 hesirese p 1Japrès-mi® à la côte de Norfolk. Un d< h dirigeables a jeté une note portant' c( ffîota -J ^Nouâ îeYiendrons", Il était 6 lie res du matin, mardi, quand la dernier zep» > polin a disparu. 1 Les phis grands dégâts ont été occasionnés dans la région industrielle du fet.'.fford-shiro : 9 hommes y ont été tués ou blessas. Aussitôt que les dirigeables^ ont été signalés, les lumières ont été diminuées dans les théâtres et dans les cinémas; quelques salles 1 de spectacle ont continué leurs représentations aux chandelles. Il n'y a pas eu de panique parmi la population. Une bombe est tombée au milieu d'une réunion, tuant 3 personnes et en blessant un grand nombre. Une autre bombe est 1 tombée dans une sallo do billard et a tué un joueur. Dans une des villes des Midlands, une nia a été détruite presque entièrement, i Les dirigeables ont survolé une autre ville des Midlands sans jeter do bombes; cette ville a été immédiatement plongée dans l'obscurité et le trafic des tramways a été & aussitôt interrompu. Les habitants ont cru lo danger passé et ont repris leurs occupations, quand, à minuit, les zepjJelins sont revenus et ont jeté des bombes qui n'ont " cependant causé que peu do dégâts. L'attaque des zeppelins a influencé 1e tra-' fie des chemins de fer. Un machiniste a fait stopper son train-express pendant une heu re dans un tunnel. Un autre train a mis plusieurs heures pour parcourir 20 milles. Un troisième train a mis douze heures pour franchir 1C0 milles. Un machiniste a vu un zeppelin jeter do nombreuses bombes sur la , vdin ferrée; toutefois lo train- qu'il condui- 3 sait n'a pas été touché. ♦ La Haye, 6 février : L'exportation de vieux papiers et de déchets de paçier est interdite. i La Haye, 3 février : ' Ld département de la marine a ouvert aujourd'hui une enquête officielle au sujet iu torpillage de r„Artemis". * ♦ * Rotterdam, 3 février î Lo comte van Limburg-Stimm, le no% * veau gtouverneur général des Indes néerlandaises, s'est embarqué mercredi, accompagné du sa femme, à bord du vapeur „In- sulinde" pour rejoindre son poste. ^ * i * * Berne. 3 février : r On télégraphie de Pétrograd aux journaux ! suisses que la nomination de M. Sturmer à la présidence du Conseil n'a nullement la signification d'un changement) dai.*s le régime politique. M. Sturmer est, dit-on, Fanii intimo do M. Goremykine, qu'il rem-blactj parce que l'ancien président du Oon- d' seil souffre du diabète. , » * * Washington^, 4 février : y Lo Bureau de neutralité a été avisé poi 3 l'À'lemagne que si l'on, internait l'équipage 3 de prise alleifiajid qui a amené le vapeui ,ÎA;ppam", on doit également interner tes ca nonuiers qui sont à bord! dé l'„Ap^am^' et qui éê trouvaient sur les navires anglais cottiés par le „M.6vve". f L'EXPLOSION DS GRAVILLS " t A la dernière séance de la Chambre française dos députés, M. Georges Ancel, 3 ïdéputé du Havre, a interrogé le gouvernement sur les responsabilités engagées duns la catastrophe de Graville et sur la réparation des dommages». L'honorable député a cru pouvoir dire qu'il y avait, à l'origine die cetfo terrible catastrophe, une double d ^ grave imprudence : d'abord, rànsfc.Uatiou 1 d'un établissement aussi dangereux à moins . dte cinq cents mètres d'une grande usine de guerre, à proximité d'agglomérations ou-vrièi'es très importantes ; ensuite, l'accumulation on un seul tas d'une telle quantité <V explosifs. Y M. Albert Thomas, sous-secr'taira d;Etat a de l'aiiiTérie et des munition®, dans sa rô-( ponse, pour justifier l'administraiioni mili-5 taiix) belge, a dît dit notamment : — Le magasin à poudres avait été installé dès le début de la guerre comme un atelier dopeïTdant'* de l'artillerie, qui devait à j l'origine fabriquer cinquante qiy Bayante charges par jour. Tïïis, sœnme cela est ar-^ rive bîen^te foi? sous le coup de la né-!. ccssité, dans ce petit atelier où les. 53el^is ç avaient établi un petit arsenal dont ils ne ■t pouv^iû^-^te,,,disposer sur le territoire de it ^la^olgiquo envahie, on était arrivé à faire 1, jciiMT"lïïltrc -ga'rgqusses _par^jour/X J \ AfrIJ^ô"5uî'''— c'est" par une .ailforisation de * la direction de l'artillerie qu'on avait établi l'atelier — l'accumulation des poudres était, j n^nme l'a indiqué M. Georges AnceT, con. sidérable. la catastrophe a révélé un fait f coinplètenieiifc inaccoutumé : la. d'tbnatîon r des poudres B. Les dispositions qui avaient 1.. été prises étaient conformes à La législation s existante. Nous cherchons en ce moment h déterminer les causes de la détonation. Des études sont poursuivies qui amèneront peut-être à réformer une législation qui semblait i- pourtant, depuis trente ans, consacrée par l'expérience mémo des accidents sur\enus i- dans nos poudreries." r En ce qui concerno la réj>nration ^des 3 dommages, lo sous-secrétaîré aT.ÏTr â oit*. 1- — Iii "question est aujourd'hui réglée, t. D'une part, les grandes usines considérable p«neat endemmageca daiis ^ région, les éta-vbiiggqnTgnts ' ^tmbfdcr à Tlarfleur, les -Tvi-fi-x Èieries du Hàvro^TaT " Société Westin^UO(ise, q fevnt rftrioncé réebmer au gouvememenl i_ Bvelge La réparation des dommages causés, it BKesta. toute la populajion. ouvrière dont M. i- p^nCër a~ïappQé "lô'Tabeur et dont on a le « Revoir de réparer les. ,4««a^iages. A ce! i- jjègard, le gouvernemerfl belge s'e-?t montré. feès ,1e lend^Sw la catastrophe, disposé 1- ' h fe réps^xtkfflg. Des commiss ions mi^i : ^pû5S»évaluation des dommages ont ctt :-t ^nstStaées; elle» comprennent un repriser, w §an* du ministère des finances, un repré-e ^sentant des autorités locales, que ML Geor it fges Ancel disait) avoir été un peu négij 1- 'g*'^s, nommé par le préfet-, et un reprCSen-^ tant du gouvernemaifc belge. f Par les soins de ces commissions, les évaluations ''vpnt être parfaites. Lo gouver nement belge, d'accord avec nous, fera dé; 0 poseï" dans les cais^»es dos comptables pu t bîîcs'W avances à faire aux communes quj 1 ont réglT"dé|i cèT^airiè3 dépenses rcsnltan 1 de la catastrophe. Les opérations doiven \x. commencer immédiatement." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Bietrlin, 4 février. — Ofîiciel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Un des entonnoirs que nous avions occupés au nord-ouest d'ilulluoh, a étô comble à la suite d'une nouvelle exple>sion de mine provoquée par P"3 Anglais. Violents combats à coups do grenades près do Loos et de Neuville. En beaucoup d'endroits du front, notamment eu Argonno, l'artillerie ennemie s'esl montrée très active. A l'ouest de Mario, im biplan de combal français, dont le pilote s'était égaré, esl tombé intact entre nos mains. Théâtre de- la guerre à l'Est. Pas d'événements particuliers. Dans les Balkans. Nos aviateurs ont observé des incendies importants dans la vallce du Vardar, ai sud do la frontière grecque*, ainsi qu'aux onvirons du débarcadère du port do Salo nique. Berlin, 4 février. — Otiicieî : Au cours du J1 janvier et du 1er février un sous-marin allemand, opérant à l'em ljouchuro de la Tamise, a coulé un baîeai de garda anglais armé do canons, ainsi qu< quatre chalutiers (un belge et trois anglais' faisant) lo service de. surveillance. Le dirigeable do la marine „L 19", part en reconnaissance, n'est pas rentré à soi porfc d'attache. Les rechorches faites n'on l>as donné de résultat. D'après uno nouvelli , publiée à la date du 2 février par l'agor.Ci Router, lo dirigeable aurait été rencontr. désemparé et flottant dan® la mer du Nord par le chalutier angtais ,,King Staphen", d< Grimsby. Les naceÛes et le corps du dira geablo étaient, on partie, sùbmea-gés. L'équi î>ago se tenait sur la partie qui émerge i tlo l'eau. A la demande de secours dos nau fragés, lo chalutier anglais a opposé m •tefus, sous prétexte que son équipage étui inférieur en nombre à celui du dirigeable 1^ chalutier rovint ensuite à Grimsby. « * m Vienne, 4 février. — Officiel d'hier :• Front) russe. Au nord-est do Bojan, un coup de mai; tenté par les Russes contre nos position avancées, a échoué. Dans la Galicio orientale ot sur lo fror de Voihynie, intense activité dos aviateur* do part ot d'autre. Une des escadrilles russes a lancé si ; bombes sur Buozacz, où doux civils furcr tués et plusieurs blessés; au nord-est d > Luck, une bombe, lancée par une ai-ti esoadrillo ennemie, a blessé trois prisoi niors de guerre russes qu'on venait d'amené) Nos escadrilles d'avions ont, aveo su< cès, lancé des bombes sur les secteurs l'ouest de Czortkow et au nord do Zabara: En différents autres endroits, luttes d'aï tillerie localisées. Front italien. Sur le front du terriitoiro du littoral, le duels d'artillerie sont rodqvenus très vie lents sur plusieurs poiuts. Devant la tôte da pont de Tolmeim, no loupes ont élargi leurs positions à l'oue? do Santa Lucia, en attaquant à l'aide d 1 sapes. Dans des tranchées abandonnées par l'ci nenii, nous avons trouvé do nombreux ce davres ot beaucoup de matériel de guerre. Front du Sud-Est. Las forces austro-hongroises s'avancent e Albanie; leurs avant-gardes ont gagné 1 région à l'ouest de Kruja. V Dans le Monténégro; "rien do nouveau ,/ Sur mer. _r ^ / A trois rq)rises, le port do -Durazzo ( surbout les campements qui so trouvent proximité "(Iê"cetto " villo ont été, lombard y par nos hydroavions. Céux'-ci étaient"" a nombre elo cinq lo 2o janvioi*, do deux 1 27 janvier ot de trois le 1er février. 11 ont causé de grands ravages, et-, malgré 1 feu violent dirigé sur eux par les batterie do terre ot les navires do guerre, ils son ; chaque feus, rentrés indemnes. Le 2 février, trois hydroavions ont Jane des bombes sur Valona., où les instalk tions du* "^o^ le matériel flottant et la.can pemônt ont été plusieurs fois atteints. Par suite du tir violent des batteries d terre et dos oanons des navires, un des hj „ droavions a eu lo moteur frappé ~do " (TeÏÏ projectile^, ' do sorte qu'il fut obligé de de; cendre on mer. IToRaoicr commandant Vescadriile, le lier tenant elo vai&séau Konjovio, n'hésita pas descendre à son tour et à se ranger bord bord aveo F hydroavion endomma gé, en elé[ de la ,,bora" soufflant avec fureur et) de 1 mer démontée. Quoique pris sous le feu des batterie postées à Saseno et de doux contro-t^r leurs accourant à touCo vapeur, il réussit translxu-der sur son appi-eil les doux" of? oioW aviâtmrf, qui étaient ra^t'vs sains • saufs. Apr^s "avoir rendu comp)ètOinent ii Cttfti'saHo l'appareil endommagé, il put, temps, remonter on l'air et regagner ii dernne, avec sa doubla équipa, lo golfe e i Cattaro, en axéoutant un vol de 200 kilt mètres. * * 3 Constantinoplc, 4 février. — Officiel d quartier général : Aucun changement sul- tous nos fronts | Communiqués des armées alliées Paris, 3 février. — Officiel do 15 heures Nuit calme. Aucune action importante signaler. Hier, en fin d'après-midi, après un bor bardemenfc assds vif, l'ennemi a esquif 1 une attaquo sur nos positions du Bois d< Buttes (nord de l'Aisne, région d'o la vil aux Bois). Lo déclanchement imméfliat c nos tirs de barrage et des feux do not artillerie a arrêté net son débouché, l » * * i Paris, 3 février. — Officiel de 23 heures Au nord de l'Aisne, bombardement d tranchées ennemies du plateau de Vauclcro et do la Ville aux Bois. Dos troupes on mouvement, signalées sur la route do Borry-au-Bao à Juvincourt, ont été prises sous notre feu. En Argonno, lutte do mines très active. Nous avons fait sauter do nombreux fourneaux qui ont bouleversé les travaux souterrains do l'ennemi : un aux Cour'.es-Chaussées, un autro à la Fille-Morte, quatre à la côte 2So (jlIau&Q Chevaucheo) et tro s à Vauquois. Entre la côte 286 et la Haute Chevauchée, des fractions ennemies ont tenté, contro ne>s petits poste?, uno attaque qui a été arrêtée après uno lutte d'arti.lerie , et do grenades. Sur los Hauts do Meuse, nous avons fait sauter uno n\ino dans le Bois dos Chevaliers et bombardé Saint-Maurice-sous-les-Côtes (nord d'nattonchâtel). Eu Alsace, au sud do la Thur, un tir de notre artillerie a prove>qué un incendie dans ' les cantonnements ennemis d'0elenberg (no rd-est de Burnhaupt). + * Londres, 2 février. — Officiel du quartier général britannique : Hier soir, une do nos patrouilles1, après , avoir tué la sentinelle, a jeté des grentieïes • à main dans lo pos>te ennemi établi' aux [ confins nord-est dé Frise. . Ce matin, vers 11 h. 30, l'ennemi a tenté à rimprovi<*to d'attaquer nos tran--chécs epii s'étendent le long do la route [ Ypres-^ijUvem. Cette attaque n'avait pr-s été 1 précé-doo d^une action d'artillerie ; dlb a !, été facilement repousséo par notre feu. I j . Ropie, 2 février. — Officiel dto. grand quartier général : ' SySs la valléo de Lagarina, le 31 janvier au matin, l'ennemi, appuyé par son À-rtjïlld^ia, a renouvelé ses vaine» attaques " contre nos positions établies au nord-est de ' Mori ; oes positions rescenb fermemen t dîans nos mains. | Dans la valléo da Sugana, rencontres en-tre petits elétachements. L'ennemi, ^urpiis * par les nôtres, a été repoussé. Dans la région de Gorz et du Karst, activité habituelle des eleux artilleries. Nbus avons bouché en plein un détachement qufe se rendiiit de Marcey.itini à San Martin0. Un de» nos détachements a fait irruption 1 dans wno partie de tranchée ennemie au s suxB-est do San Martino ; cinquante bombes y ont été jetées, et ia tranchée a été cé- 1 fciuite. ' * * # ^ Pétrograd, 2 février. — Officiel du grauvl l étab-major général : c Hier, dans la région d'Uxkiull, l'ennemi a e ouvert un feu' violent. Au sud el'Ogyer, notre artillerie a entravé efficacemene lies tra-vaux (lue li'ennemi oxécuUiit à l'aklJa de ,* machines : elle a également bombardé une ^ position oo mitrailleuses allemandes. \ *" Près de l'ilo do G landau, en< aval do ^ Dwinsîc et près de Schischkowo, à l'ouast de Dwinsk, nous avons r-?p<mssé pir noire féru l'ennemi qui tentait de sortir db sas tranchées et do s'approcher de nos po-i-s tions. '- An sud! d'u PrSpet, dans la régira ^3 lloluz^a —• entro la Stiyr et la StochtxH, à s l'ouast dé Rafalowlsa — nos éolaimi-s, it parmi lesquels so trouvaient dcs> Tcliàiue?, e ont entrepris une reconnaissance heure se, au cours do laquelle le lieutenant tchèque i- Syrovi s'est tout spécialement distingué. Rien do spécial à signaler en Galicje et en Bucovino. 11. Dépêches Divers 33 1 ^ Maelrid, 4 février : %, Les trouibJes cexatinuent à Insbonne. Dans la rue Tolac, un gardien do la paix a été >i. tué par L'explosion d-' une bombe. Dans d au-a très quartiers, plusieurs bombes ont fait s explosion et ont causé des dégâbsi mat r e s. Les autorités ont pris des mesure*de :>re-e voyance. Le palais du gouverneur est :audj s militaiiement. 1-es sièges des syndicaux ou-e v riers sont cernés par des coidons de trou-s pes. Ixt3 émeuti'ers cherchent) à provexju r la grève générale. Lo trafic des tramways o. t é suiîfendu. Toutes les personnes arr-àiÉçs sont ^ transportées sur un naviro da guerre. L'agitation a augmenté à Seît'ubr.l, a San Pedro, à Portem-11 x^undo et a Mon'mar, e où lo bourgmestre a été torturé et onmhe •- assassiné. À Aguarantes, à Pelreo Fo'ga-x ria et à d^autres endroid"1, la fou'.o o ti eu-trée dans les magasins de grains et' a enlevé les céréales. Les troupes ont! été en-i. voyées sur les lieux, à « * » à Copenhague, 4 février : it Un télégramme do Pétrograd annonce que a le nouveau président du Conseil des ministres russes a commencé par critiquer la fa-3 çon dont M. Sasouow et M. Bark dirigent leurs ministères. On croit par suite que à oes d3iux ministres donneront leur elémisrion. i- .\f. Woîllschin, procureur général du ^-int-st. Synode, se retirerait également et serait rem-t- placé f/3r M. Lukjanoiw. à M. Sitirmor a déclaré qu'il considérait l- comme nécessaire uno prochaine convocation 0 de la Douma de l'Empire. Borne, 3 février : La pénurie générale do matières x;r°-a mièreti qui règne en Suisse s'aggrava du fait quo la cuivre va nfcuiquer égv.ffcunen'tj. iy après dj.s non voiles de Londies, l'e-qxT-tatîon sera, on effet, complètamenb interdite en Angleterre d'ici pou. Les fonderies do laiton ot l'industrie de l'horlogeaio se-: roat parliculiorcmenfc fi-a.ppéeg par cette me- à SU1X3. # * ♦ i- Paris, 3 février : jé La presse française ne publie que des s appréciations très brèves sur la retraite de lo M. Goremykine. !o I^o ,,Temps7' exprime la conviction que :o M. Sturmer, son successeur, continuera m politique. Le „Petit Jouma'i" est du m-'me avis et ajouta : ,,Lo choix de M. Sturmer : prouvo en tout cas _ qu'on Russie l'idée d'un îs ministère parlementaire est abandonnée."

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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