La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 04 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 17 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n01116c/
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Vendredi 4 Février 1916 joûknal quotidien. — ue Numéro : ÎO Centime4 2m" Année. - N' 443 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS t ~ Déni mois (février, mars), fr. 4.60 | Un mois (février), fr. Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste» ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31j âfontugne-fiiix-jEXer'bes-Potaffères, EFiXT^ESULiES BUREAUX s DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur I Petites annonces . . » . • . la ligne, fr. 0.40 Réclame avant les annonces , — 100 Corps du journal - 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie . ^ i .... i — 2.00 Aujourd'hui: SIX. pages. li GUERRE 550° Jour de guerre "Une indîoatioça fournie par la dépôche d« Vieuno du 2 février démontre que les Autrichiens n'ont pas interrompu l'eséouaion do lourd plans on Albanie. Los avant-postes de F armée von Rôvosk= sont, en eéfet, signalés sur la rive méridionale du fleuve Mali. Il s'agit d'uta couax d'eau assez important qui prend sa eourot à une trentaine de kilométras au nord-es (FElbaesan et se joce dUus PAdrifctiquia, à 13 kilomètres» au sud cPAlessio et 36 kïk>-mètres au nord de Durazzo. Il n'y a donc plus à douter que c'est ver® ce port qj< les Autrichiens se dirigeait : ils ont quelques diznines de kilomètres à parcourii dans un territoire montagneux, coug>é (k nombreux petits cours d'eau e4 "dépourvu do roujUes. Cette absence de voies carrossables, générale 4ms le nord et le centre de l'Albanie-explique la lenteur relative de la marche de l'armée von Kovess. Elle ne peut, eu effet, s'avancer, à travers la chaîne dos montagnes qui longent la côte, que par der se/itiers étroits ec enfouis soies les neiges, dont le dévedoppement dfun seul bataillon n'occurpe pas moins dto 1,0(3) à 1,500 métros-. Ces sentiers, impraticables aux aufco mobiies> le sont encore à plus forte raifeon à l'artillerie de campagne. Seuls les oairons cte montagne y pou\mt être transportés au prix de gracdte effort». Il y faut at&iler vingt chevaux pour traîner une seule pièce avec ses caissons de munitions, de telle sorte qoiCutne batterie de quatre canons représenta une colonne longue de 300 mètres, dont \e seul approvisionnement en fourrages pendant dix jours exige l'emploi de soixante chevaux. Dans oes condfetions, <$a nombreux relais doivemit ôtre établis pour organiser dfa mtv niàre satisfaisante le ravitaillement gjénlésvd Paraa6e. Peut - être môme la nécessité s'impose-t-edle de faire construire de véritables routes par le génie. R3in (Fétoniiant dès lors^ à ce que l'avance des troupes ne puisse s'effectuer que Jemteanenfl et par étapes successives. DANS LES BALKANS Genève, 1er février : M. Miuskowitisoh, président duj Conseil des ministres mon&iuégrin, qui séjourne è Genève, a été avisé par eba notables mon-ténégrins qu'ils aviaient pris provisoirement le gouvernement du Monténégro. En qualité dr'autorités gouvernementales, ils négo cierant avec las représentants de l'Autriche Hongrie. On annonce, dP autre part, que le roi Nicolas publiera uin décret dont le texte sera soumis d' abord à p\aris, à Lon!d!rcs et à Pétrogvad. Genève», 1er février : On annonce que les consuls généraux de l'Allemagne, de l'Autrïehe-Hongrie et de la Bulgarie, arrêtés à Salonique, sont tou>-jou-ra prisonniers à Toufon. On croit qu'ils seront proa-ïainenrent remis en libeauô et amenés à la frontière suisse. Athènes, 2 février : J Quelques journaux avaient annoncé que le pfréuident du Conseil de» ministres bulgare avait émis des prétentions sur Salonique. A ce propos, le ministre de Bulgarie à Atjhônes a dfédiaré que jimais la Bulgarie n'avait demandé, pour collaborer à' Pattaquo .contre les Alliés à Salouique, une imbam-nité, sous quelque forme que ce soit, au détriment de la Grèce. Sofia, 2 février : La „Kamixiina" annonce que joumélle-menfl dos navires de guerre anglais et français paraissent devant la côte bulgare et bombardent Parto-Lagoe, x\Iakri et DeJea-gutsch sans causer de* dégâts militaires. Les batteries <fe la côte répondent efficacement à leur feu et ont) touché plusieurs navires ennemis1, qui ont du s'éloigner.Lontlïres, 1er février i- On mande de 6akmique à l'agence Reu-ter qu'un dirigvjabie allemand a jeté, pendant la nuit, des bombes sur la ville. 11 n'y a pas eu de dégâts d'ordre militaire* - mais un entrepôt grec, rempli de sucre, de café et d'huile, a été détruit-. Sofia, 2 février : Au cours des- délibérations del la Commission panlemen&iïre au- sujet de l'adresse >à envoyer au Roi en réponse au discours du Trône, M. Radoslawow, président du Conseil cSes ministres ot mânèstre Uha affaires éftpingèreb-, a donné des reysedlgno-mants oonfidjantieds sur la situation! politique de la (Bulgarie. JRorao, 2 février : D'après de» nouvelles adressée» d'e Saloy nique au „Seeolo" et au ,,Corriere déliât Sera", le quartier général français a été endommagé par l'attaque dto zetpepedito. Phi-sieurs maworrs se sont effondrées. Des entrepôts importants, ainsi que la Banque de Salcaitque, ont été détruits. Les explorons ont été terribkts. Un navire anglais ancré dans le port a été également endonur^igé. • Sofia, 2 février : Les' représentants de l'Entente ont quifué Vatona. Le consul italien seul ose rœbé à son poste. -Vienne, 3 février : On mjan<&5 ce qui suit de Conistanéilnople ^ la ,, Correspondance Stud^-SIavo" au sujet <*u suicide de Yussttf Iaaeddin, héritier du trône ds Turquda : — L'héritier du Trône a mis fin à 603 jouren s^onvreuït les veines dans un ac-®~s dn neurasthénie aiglvë, on peut môme 0 un véritable accès d'aliénation Dep^iis longtemps il souffrait d'une ^av<^' B^ladio nervaiee et avait vainement «îorohé sa gwhri«=»on au sanatorium cPivid/-sur le Semmering. son retour à ConstantinopIe\, son état de santé is'était de nouveau sérieusement aggravé et, en ces derniers ttemp», il dépéribsuiit visiblement. Mail gré la suirvo^.-lance contante dont» il était l'otvcâ, & a réussi à mettre fin à ses jours qa mettant à profit une courte» absence db ses infirmiers.ruBSuf Izzeddin laisse un f8s et un.^ fille. Le suooesseur aai trône est maintenant le plus jeune frère du sultan régnant, Wahid Heddln effendi, qui est père de deux fiiles. Sofia, 3 février : Les négociations entamées à Sofia par le gouvernemqit français, par rmtarmàdiaire du ministre de KBollandle c. Bulgarie, ont abouti à un accord <ss lequel le con sul de Bulgarie, arrêfté à Salonique et m-teraé à Toulon, arrivera aujourd'hui, aveo le personnel de son consuiat, à Genève. A la mdme heure, le» autorités bulgares remettront en liberté les fonctionnaires consulaires français et anglais qui av/aient été ! arrêtés en guise de représailles. Paris, 3 février : Le „Matiia" annonce que l'évaduntôoîfi dies 1 localibés encore occupées en Albanie s'effectue d'une manière satisfaisante. Oto s'attend, d)ms quelques jours, à l'arrivée des Autrichiens à DurrazJo, mais on croit que les mesures prisas jœqu;à présent suffiront pour sauver les impoitanfies forces sea*bas qui se trouveait encore au nordj de »'Albanie. SUR MER Londres, 1er février : > Le ohalutier belge „Marg'tterille", lai barque ,rHe.d)a", de Lowestofb, e« la barque ,, Radiann'' ont été coudés. Les équipages ont été sauvés. Christiania, 2 février : Le baleinier norvégien: „Perth" a touché une mine à la côte augjlaise. Bien; que ses avaries soient importamtes, on a réussi à remorquer le njayire à rGraveseod cji à le Nkïw-'Ycw-k, 1er février s< Le vapuur „Appam" a été capturé par im naviire de gtserre allemand. On ne sait) pas s'il s'agit d'un souMnaria oui d'un croiseur auxiliaire. Karlskrona», 3 février v Le vapeur suédois „Presto',î qui sa rendait- de Goteburg à Stockholm, chargé de oolis, a été saisi' par un» vapeur allemand cft amené à Z-vrinnemunide. Vienne, 3 février : On mande du quartier, de la presse de guerre autrichienne : — Le vapeur „Konig Albert", appartenant au Norddeutscher Llojyd, qui avait été Citpùuré au début de la guerre jxir Les Anglais, vient d'étiré saisi par un, sous-marin autrichien. Le ,,Kônig AV>e£r*b,, avait été mis à la disposition de l'ibalie par l'Angleterre et lo gouvernement italien avait envoyé le navire à San Giovanni du Mcd.ua pour embanquer 300 réfugiés serbes. Un hyclroplane autrichien a signalé la présence du vapeur dans le port d3 San Giovanni di Medua et dès qu'il a quitté le port 1e sous-marin l'a capturé et un oontre-torpilleur l'a amené dans' les «Bocclie di Cottaro." } Londres, 3 février :> T^e navire marchand „iBovic,,î de la White Sfcir Line, a envoyé un radiotJ'jlé-gramme disant que le vaçeur anglais „Ap« palachce" et un vapeur m connu ont ooulé. IjO vapeur ,,Finneland" a sauvé ®'équipage du vapeur inoonnu. Rome, 1er février : A proccimité de Brindisi, des contire-torpilleurs italieus ont douné Ta chasse à up soujs^marin-, qui a rapidement disparu1. Rotterdam, 3 février : L'Agence télégraphique néerlandaise an-non 00 que la canot automobile néerlandais ,,Artemis" a été torpfllé hier, à 2 h.. % du matin, à 8 inities au sud du bateau-phare „Noordhinder''. I/„Artemis" se rendait à Londres lorsqu'il a été torpillé par un navire dont la nationalité est inconnue. L'équipage a d'abord quitté le navire; mais il est retourné ensuite! à bord. L^Ammis" a réussi! à regagner la Hollande par ses propres movens ; il est arrivé à 8 heures au Nieuwe Water-weg et a continué sa route vers Rotterdam. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 1er février : A la Cham'jre, à la fil do la séancia dé og jour, ly g-éiiéral Gai] rjiii, ministre do la (fuerro, a 6té inta-roDiim- à diverses reprisa) par l'eiLti-dmo-gtiuello poudant qu'il ■«'axpliqiieiUi suir la. défensa faida do vciulrQ «ifci) U>iationj3 - auK soldtits à o?irtiiiiia moulante; do la journé». Fatigué do ojs Intor-fuptitms, lo gôuéral fi quittâ la trilnine. -M. V iviaai, minjaiTO do la justice, l'y a ramoné, et lo mmÎKtre die la guerre a terminé sos œcplicatam.v approuvé par la C'hambro, qui a en&uite voUS «a oivire dta ; jour do oonfiaucG, * * * Co-nstance, 2 févriea? : Demain malin, à 8 h'. 1J2, la premier train ambulancier suisso arrivera à Cons~ ' tauce, amenant dos invalides allemandls va-riant de France. Berlin, 2 février : Lia presfce berlieioiso ast unanime à, dire quo la retraite (io M. Goreovykine, qui quitto lo pouvoir à. sorsante-qiitmze ans, n'a avo- (limo importance politdqiœi. * * ♦ Londres, 2 février : Dès à présent, les cloches) die Londres feront musete dès la tombée de la nuit jusqu'au lever du- jour. CeUe mesure a été prise pour que le son des cloches ne puisse pas éventuellement servir de gjuide aux zeppelins. * Paris, 2 février : A proximité de Troyes, un biplan^ a capoté au moment d'atterrir. Les deux officiers aviateurs ont été grièvement blessés. L'appareil est conïplèfcçment djétruih (Baltimore, 2 février î Dtes associa-taons gVjrmano-amérîcaines ont tenu une réunion à laquelle assistaient dix mille personne». Au milieu d'un grandi enthousiasme, on a voté unie résolution contre la réélection du président Wilson. Paris, 2 février : * * L'agence Ha vas annonce que lo colotael House, venant die Berlin, est) arrivé à Pu-ris mardi et y séjournera jusqu'au début de la semaine prochaine. Il a été ixjçiv par M. Briaod, et il a déclaré à des jcHurn'a-listes qu'à Berlin il n'avait pas été invité officitdtlemepiti : il s'est entretenu aveo la chancelier de l'empire allemand à l'aunkas-sadie des Etate-Unis. Le cokmol Ilouse se rendiia die» Paris» à Loudlres et rentrera ensuite à New-TYork, ^ ♦ JUondres, 2 février : Deux mille ouvriers travaillant dans trois charbonnages do la Compagnie Summerlee se sont mi^ eja grève ppur des quje^uiocs de salaire. * * * Genève, 2 février : Pendant les émeute^ qui ont éclaté à Lisbonne, la cavalerie ot la garde républicaine ont subi des pertes assez* sérieuses par le jet do grenades à main. On signale également des révoltes, provoquées par des motifs politiques, d|an^ diverses villes de province. Londres1, 2 février : * 1 Le „Daily Express" annonce qu/à Londres, lundi dernier, on&e personnes oa>k perdu la vie à la suite d'accident» de voirie survenus à cause de l'obscurité. Lisbonne, 2 fé\trier : Quelques syndicats ouvriers ont déclaré la grève. Aujourd'hui» dos bombes ont éclaté dans : plusieurs rues. Il y a eu beaucoup do | blessés. Deux personnes blessées le 30 janyiefl ont sttcpdmbé à leurs blessures. ( • .*• M'i L Cologne, 2 février : ; ' \ On mande cïa «Berlin à la „Gazetflg de Cologne" : — H est exact que, jusqu'à présent, un accord «l'est pas intervenu dans la question du „Lusatania". Il résulte de Pinformatàon publiée aujourd'hui par l'agence Woaff à ce sujet qua notre amîaasadeur a été chargé de faire des propositions, qui, on peut 1 espérer, aboutiront à une entente defiadiliiVe. Le gouvernement allemand a donc fait) d'à nouvelles ouvertures, M l'oit doit at.endSre pour savoir quelle impression elles fleroo sur le gouvernement à Washington. En ce moment, on peut craindre un échec au môme titre qu'on peut nourrir l'espoir do vo^r intervenir un accord. On peut toutefois déd/uire de toutes les allées/ et venues qua les négo3.iaaions sonit toujours ti'ès dlif-ficiles, et personne en Allemagne n'en j ignore les motifs : il n'y a rien de nouveau à dire à cet égard. Grâce à la bonne j volonté des deux partis, nous avons déjà : plusieurs fois éliminé les difficultés die nos 1 relations avec les Etets-Unis. N*ous espé- ! rons que, cette fois encore, l'expériencq j montrera qtue l'on peut toujours s'entendre j si l'on- veut seulement rendre justice à la ! manière do voir de son adversaire. Le gou- ! vernement allemand prouva actuellement, ! une fois de plus, qu'il a ce désir. Espérons que les Etats-Unis donneront la mûme preuve de bonne volonté." M dan, 2 février : D'après l'jjAvanti", une réunion ouvrière a manifesié à Milan contre l'augmentation du prix du gaz. * * ♦ Berlin, 2 février : 1 • D'après das nouvelles publiée^ par les journaux allemands, la Franco et l'Angleterre auraient définitivement décliné la proposition faite par M. Wilson de réglementer la guerre des sous-marins. * * * Christiania, 2 février : Par 18 voix de majorité, le Storthing, dans une réunion tenue à huis olos, a rejeté, sur avis conforme du ministre des affaires étrangères, la proposition faite par lo parti socialiste do dénoncer le traité d'intégrité. Paris, 2 février : ' L'agence Havas apprend de Madrid que des voyageurs venant do Lisbonne rapportent que le ministre de la justice a été attaqué à coups de revolver et qu'il s'est défendu de même. Un incendie se serait déclaré dans le palais de Belem. Des bombes ont éclaté dans plusieurs quartiers; des perquisitions de police on* amené la découverte d'armes, de munitions et de dynamite. Dix-sept soldats ont eti blessés au cours des derniers troubles. * ♦ » Londres, 2 février : D'après une dépêche adressée de Panama au Lloyds, lo Canal restera fermé à la navigation jusqu'à sa réouverture défini* tive. « * % Londres, 2 février : M. Rftinciman a déclaré à une députatiou' d'ouvriers d-'usines de Manchester oui s'étaient adressés à lui' pour metire fin aux difficultés du transport des matières brutes, que c'est de la pénurie de bateaux quo l'Angleterre souîfro le pins durant celte guerre. On ne pourrait guère s'atlendce, ©a ce marnent, à une amélioration de la siti ia- i tion. Bien au contraire, les difficultés grandissent encore. L'Amirauté à réquisitionné pour son service plus de 10,(XX> bateaux do commerce et cille en réclame plusieurs mil- j liers encore qui ne peuvent pourtant pas: être enlevés aux compagnies de navigation,* car l'approvisionnement du pays et le ravitaillement serraient rendus impossibles. Le nombre des navires perdus par suite d'accidents ou d'autres événements est aussi important que le nombre de ceux que nous allons mettre en chantier. — Nos difficultés sont encore augmentées par les exigences de nos alliés, continua le ministre. Nous étions obligés d'envoyer ea Italie une partie de ce dont elle a besoin en charbon, mais depuis quelque temps nous ne sommes plus en mesure do le , faire. Nous sommes fcombte d'accord pour l'approvisionner par l'intermédiaire de» la | foance." Berne, 2 février : Le ,TBund" annonce qu'une section commerciale sera prochainement attachée à la j légation suisse à Berlin. Salonique, 3 février : L'agence Havas annonce que le quartier général français a négocié avec les autorités grecques au sujet des mesures à prendre pour éviter de nouvelles attaques de zeppelins. Les dégâts causés par la dernière attaque ! atteignent 5 raillions. Le nombre des victimes s'élève jusqu'à présent à dix-huit morts et à trentejscg^| ^(jfiéiliili n snfiriM nfS Washington, 3 févrfcr* : L'agence Router annonce que l'ambassadeur britannique a formi41ement demandé La mise eu liberté du vapeur „Ap^amr"> en se basant sur l'article 21 de la Convention de La Ilaye. Les Alemanads, eutr, sl3 basent put 1e traité américano-prussien de 1828 et demani-:deait que F„Appam" soit interné comme nat-: vire de guerre allemand jusqu'à la fia do la guerre et qu'il soit alors rondlu à l'Al-!«8jagno. A „The Lancef' publie une lettre d'un officier de santé qui a fait partie du corps expéditionnaire à Galli|>oli ; cette lettre date, depuis quelque temps déjà, mais le journal spécial anglais n'avait pas encore été autorisé à la publier jusqu'à présent. Elle montre, constate lo „La^oet',, que l'on n'avait pas assez mis au point quantité de petits détails et que la force de résistance des hommes en a été affectée. On avait bien prévu qu'il aurait fallu énormément d'eau potable et on avait fait venir d'Egypte et des Indes un matériel pouvant contenir 100,000 gallons, soit plus de 450,000 litres; mais la répartition de cette eau est restée défectueuse. Dès l'arrivée des premiers transpotrs, lorsque les jeunes soldats, après un long sé-| jour sur des navires bondés, ont marché au feu dans cette oontrée inhospitalière, 'o mai> que d'eau s'est fait sentir immédiatement. A peine une pinte, soit un peu plus d'un demi^litre, était disponible pour chaque homme ot encore les soldats avaient-ils de la peine à l'obtenir, car les bêtes de somme, qui devaient amener l'eau, souffraient beaucoup du feu de l'artillerie turque. Les con-séquenoas de cet état de choses sur la sauté des troupes ont été désastreuses; par exemple, sur douze officiers de santé, débarqués avec les premières troupes, quatre sont morts au bout de quelques jours. Plus tard, les tranchées ayant été bien aménagées, le danger immédiat est devenu moins grand ; toutefois, le service de santé n'a jamais' été parfait. Tout le travail sanitaire était pour ainsi dire impossible et rien n'a pu être fait pour prévenir les maladies.EJNT CHIKTE Dans la „ No voie Vremia", M. Menchi-koÇ examine l'éventualité de l'entré do la Chine dans la guerre actuelle. 11 écrit ce qui suit : — Vous allez dire : pour faire la guerre, il faut de l'argent et une armée bien équipée et armée. G est juste Miais la Chine est sufiisamment riche en monnaies d'argent, et, il n'y a pas si longtemps que ses voisins, et de ce\ nombre la Russie, lui ont prêté de l'or. Quant aux armes, que savonsuous de certain sur Varmement de la Chine 1 Rien. Nous savons seulement qu'en Cu>ne, ce même Yuan-Shi-Kai ot son maître, Li-Ilung-Chang, se sont occupas depuis plus de vingt ans de l'armeinouft et de Pins truc: ion c'o l'armée à la modo européenne. Nous savons quo Yuan-Shi-Kai a fait preuve d'une énergie remarquable sous ce rapport, et que, justement en s'appuyant sur l'armée, û. a su éloirgner de La Chine beaucoup u humiliations ces dernières années et opérer un coup d'Etat. Il esc admis que, bien que la Chine a beau-j coup fait pour L'européanisation de son armé©; il lui reste encore beaucoup à foire. Sur quoi base-ton cette conviction H Sur les chiffres et les comptes rendus que le gouvernement chinois a l'amabilité de publier dans ses renseignements généraux. Mais, une question : jusqu'où le gouvernement chinois étend-il son amabilité 1 Efc, pariant plus simplement, 6avons-nous tout ce qui se passe dans les profondeurs de la Chine, absolument inaccessibles aux étrangers? Qu'en Cliiue il (y ait des patriotes et que Yuam-Shi-Kai soit de ce nombre, il n'est p3s besoin de lo prouver, non plus que ce faut qu'en Chine les modèles les plus perfectionnés des armes modernes sont connus. La fabrication de fusils, de mitrailleuses, de canons, d'obus, est une chose extraordi-nairCment simple, si on a l'outillage nécessaire. Qui peut répondre quo, outre les i usines connues des Européens, il n'y en ait pas' d'autres, inconnues, dans les coins ; reculés do ce pays et bien outillées pour la ^fabrication des fusils automatiques et des mitrailleuses ? Vingt années se sont écoulées depuis la défiaito do la Chine par le Japon, et pen-,-dant cefco période la Chine a pris, avec la ^guerre russo-japonaise, une lor*on tragique: elle a appris ce que ooûte à certains pays lia faute de n'être pas préparé à la guerre. . qui peut affirmer que les intelligents Chinois n'ont pas profité de cette leçon à autrui % Vu l'extrême bon marché de lsu main-d'œuvre ouvrière et des matières brutes on Chine, vu l'extraordinaire facilité do co peuple à se façonner à n"impoite quel'e technique, qui peut répondre de ce c.uo Yuan-Slri-Kai n'a pas des armements préparés pour cent corps d'armée 1 Il est possible que non seulement les difficultés européennes, mais aussi 1a conscience de aa complète préparation à la guerre permettent à Yuan-Shi-Kai do prendre un titre dont il espère justifier la grandeur. Tout sphinx doit être deviné. Sinon, il dévoro les voyageurs non clairvoyants etii*-à sou é^ard. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 3 février. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, notre artillerie a, sur une grando étendue do front, énergiquem eut bombardé les positions enauemies; P artillerie de l'adversaire a vivement riposté. Au nord-ouosfc d'llullucli, nous avons occupé deux entonnoirs que les Anglais avaient creusés, devant notre front, en faisant jouer des mines. Dans la région da Neuville, l'acton ae l l'artillerie ptinpanio s'est élevée, dans> le ♦cours de l'après-midi, à une violence de Wus en plus grande. En d autres endroits $ja front aussi, il y a eu do vives luîtes dfertillerie. ÊEn Argonne, on s'est battu à coups de grenades. _ • ?N<os aviateurs ont, aux environs de Pé-rpnno, descendu doux avions de combat, fuo. anglais, l'autre français. Trois des ^occupants sont morts, l'observateur français ■est grièvement blessé. Théâtres de la guerre à l'Est et dans les Balkans. La situation générale n'a pas changé. Vienne, 3 février. — Officiel d'hier : Front russe Devant la redoute du pont au nord-ouest (PUscieszko, l'ennemi, attaqué à coup de mines, a été obligé d'abandonner sa pre-: rnicfce ligne de tranchées. En d'autres endroits du front nord-est-, escarmouches entre patrouilles. Front italien. Dans la vallée de la Sugana, à l'ouest de Roncegno, plusieurs attaques d'un bataillon italien ont été repoussées. Sur le versant du Col di Lan a, une organisation do sapes ennemies a été prise à la suite d'un corps à corps et démolie par explosion. Canonnades stor le front de l'Isonzo. Front du Sud-Est. En Albanie, nos avant-gardes ont gagné san3 combat la rive nord du Mali. Dans le Monténégro, calme complet; pas d'événements particuliers. * * « Constantinople, 3 février. — Cn mande du quartier général : Sur le front des Dardanelles, le 31 janvier, un croiseur se trouvant au large dq Téïké 'Burnu, a lancé douze obus sur les eiy virons de Sedd-ul-Bahr, après quoi il s'e^t éloigné. Des autres théâtres delà guerre, il n'y $ pas do nouvelles importantes. Communiqués des aranées alliées Paris, 2 février. /— Officiel de 15 heures : Entre l'Avre et l'Aisne, notre artillerie a tiré sur des convois dans la région de la ferme Sous-Touvcnt, ainsi que sur un train sortant do Lassigny. En Argonne, nous arrons fait sauter une mine à la côte 195, près de la Haute Chej vauchée. En Alsaoej nos batteries ont fait explose! un dépôt dq munitions aux abords d'Obéi sud du Bonhomme. Dans la région do Soit dernach, sud de Munster, l'ennemi a en lofé un do nos poste d'écoute, d'où une contœ- attaque l'a immédiatement chassé. » * * Paris, 2 février. — Officiel de 23 heure» : En Artois, lutte do mines assez active ajtx abords de la route da Lille. Le tir de noire artillerie a provoqué trois explosions deips las batteries ennemies de la région de Virmr. Au nord-ouest do Berry-au-(Bac, des troupes on mouvement ont été surprises parole feu de nos canons. En Champagne, nous avons bombardé les ouvrages do l'ennemi au nord de SouainJ En 'Woevre, tir efficace sur deux lan|e-mines signalés au nord-ouest do F irey. | En Lorraine, à la côte 425 (est do $e-nones), nos batteries ont démoli un blbc-khaus ennemi. Canonnade sur le reste du front. • * » Londres', 1er février. — Officiel du quartier général britannique : Notre artillerie a bombardé les lignes enraenaies sur plusieurs points du front jui s'étend entre l'Anoro et la Somme. Activité des deux artilleries sur la rqbte W Ulvergbdm-Menin. * * * Londres, 2 février. — Officiel do l'armée do "Mésopotamie : L'armée du général Aylmer occupe upe forte position sur le Tigre. Les inondHtioqs rendent une marche en avant impossible. Romle, 1er février. — Officiel du grand quartier général : Dans lo Cordovolo supérieur, violent duel d'artillerie dans la région de Livi-nalongo.Dans* le bassin de Plezzo, nous avons repoussé des détachements ennemis qui tentaient da s'approcher do nos positions établies au sud du Rombon. Sur le front de l'Isonzo, l'ennemi a lancé quelques obus sur la gare de Cornions et dans la région de Moraro ; il y a ou quelques victimes parmi la population.* * * Pétrograd, 1er février. —: Officiel du gtand état-major général : l>an!s la direction de Riga, vif cftiel d'artillerie hier pendant toute la journée. Près d'O^ger, Pennemi a dirigé un violant feu de mitrailleuse» et de fusils sur nos positions. Au swî-est du château do Koken1-husoiï, on avant do .Friedrichstadt, une troupo do soldats allemands, couverts do manteaux blancs, a tenté do briser la glace sur la Dwiiua ; notre feu les a dispersés. A l'est dte Sweuzjany, près de Godb-zisohki, nos aviateurs ont bombardé des convois ennemis. Près du lac de N&rooa, les Allemands ont lancé des projectiCcs dq gros calibre dégageant une odeur indlùfinirf-sable.Ha Galicie, sur le front occupé par Par-, mée du général Ivanow sur la btrypa^ nous avons à si^aler une action heureuse do notre artillerie, ainsi que l'échec df'unq offausive tentée par de^i troupes ennemies au nord-est d'e Buczacz. Dépêchej Diver3ô3 Stockholm, 2 février ; On envoie do Pctrograd aux journaux suédois les renseignements suivants sur la t genèse do la démission de M. UoreinyAi: ©: % — Lo 29 janvier, une grande OTirf rewe ministérielle se réunit pour délibérer sur la réouverture air:si que sur la dur.ie de la session et l'ordro du jour de la Douma. La £ plus grande partie des miuistres s ct.i'eut t prononct's pour la convocation immâi.ato, i sans vouloir- limiter d'avance la dur o 11 la i programme des travaux parlementaires. Les \ mêmes ministres sa sont déclares pour ur.o \ collaboration entre le gouvernement et la Douma. La minorité, avec M. Goieinfri.i :e, a déclaré qu'elle était convamcuo pour sa ; port do la force du gouvernement actuel ot, ï quo le ministère pourrait suffire seul à ea /' tâche, sans Paido de la Douina. La m.^o- | rité ayant ol^tenu gain de cause, la- i • i-tioai de M. Goremykinc s'en est trouvée c >iu-promrse. Il est parti le lendemain pour le quartier général-, afin de remettre sa d<-mission au Tsar. Paris, 2 février :* M. Emile Constant, député, a avisé le président de la Chambre qu'il interposerait îo gouvernement sur l'arbitraire do la censure et qu'il demandera que son interpella- lion soit dis3utée à la séance de jeudi. * * * New-York, 2 février : M. Wilson a prononcé, au cours d.% sa tournée de conférences à travers l'oue t Com Etats-Unis, un discours à Desmoines (Jo'.va) dans une réunion qui comptait 10,0$) ; or-sonnes. Tout en insistant sur la néces ité de la préparation militaire, il a attaqué 'es gens qui poussent à la guerre et veu'ont entraîner le pays dans le conflit ef-urjopéen. On assure que, en tenant ces propos, il visait particulièrement M. RooseveU. Luxeiinbourg, 2 février : La" ooSjSfrtiaon du nouveau ministère Vannerus ne va pas sans difficultés. Le constitution singulière du ministre futur, qui doit être un Cabinet de coalition composé de cinq membres, explique les retards que subit sa formation. La presse de t'ex-tréme-gauche no cache pas sa vive dlsa;> probation. * * * Luxembourg, 2 février : I^a ,,Luxemburger Zeitung" annonce que ^autorisation d'exporter des cochons d& Jaifc a été retirée. l Londres, 2 février : | Le „Times" apprend de New- York que ». ■ a ^ Pris par un vapeur aile- \ ma<rî?T'c?înhé, et non par un sous-marin, comme ou l'avait annoncé d'abord. Les f passagers racontent qu'à l'aube du 15 3011- < vier, iui navire inconnu s'est approc-hé de f fort près du vapeur anglais. Le ceunaan- ? dant do l'„Appam" crut avoir affaire à un * pirate ot fit également tirer deux coups do î canon, qui1 no portèrent point. Les canots î de sauvetage dos deux navires furent mis j à la mer; un des canots de l'„Appam" t'ut ! écrasé entre ïe> deux vapeurs. Alors, une petit» troupe d'hommes du navire allemand monta à bord do l',,Appam"' et le capit ine j flarrison se rendit, Car il se rendit compte .1 do l'inutilité do toute résistance. Le lieutenant allemand Berg vint ensure à bord de la prise avec vingtdeux hommes d'équipage et le bateau allemand disparut, après ave ir transporté sur l',,Appa-m" un grand nombre do personnes qui avaient été faites prisonnières sur sept navires anglais. L'„Ap. pam" a été utilisé ensuite par les Allemands comme coiseur-auxiliaire et il s'est emparé do deux autres navires anglais. L'„Anpa,m'' est arrivé eu Amérique sous lo titre de „S. M. S. Apparn". Lo navire («t dans un excellent état et a un gros chargement à boni, entre autres de grandes quantités de cacao. Quant à la question du sort futur de P^Appatfn", dans les milieux gouvernementaux de Washington on contestera.t, d après des nouvelles arrivées d'Amérique à Rot- I terdain, que l'internement du navire ait J déjà été ordonné. Ce serait là une question I très délicate, car il faudrait d'abord arriver | à rés nuire ce dilemne : ou l;„Appam" est f une prise allemande, ou bien o'est un va- f ' I" nii.vili-.ipfi 8(118,IWtï, Illl |)|ll . •*. I^a Haye, 2 février : Dans un article sur 7a saisie des courriers et les perquisitions faites pai* les Anglais, le „Vadiorland" préconise la résistance en commun des neutres et h'ur suggère d'oxorcer oux-memos le contrôle que l'Angletorro s'arroge. On pourrait .ce borner à examiner lo courrier au point de vue des échantillons et du caoutchouc qui pourraient s'y trouver, mais sauvegarder autant quo possible lo secret des correspondances. Ce contrôle serait certainement moins désagréable à l'Allemagne et à l'Autriche-Hor.grle, que la censure efxercée à présent par l'Angleterre.* * * Lisbonne, 2 février : La Chambre portugaise discute ©n ce moment un projet de loi contre la cherté dtes vivres et des matières premières. Le ministre dit commerce et dey travaux publicsl a déposé un amendement permettant la réquisition; des matières premières et de tous las moyens do transport. On croit quo cette mesure 8(a*a appliquée aux trente-sept navires allemande qui sont ancrés dans les ports portugais. Berlin, 2 février : L'exportation et) lo tamsit du phitina sont interdits.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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