La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2126 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 03 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f18sb3zb4m/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Jeudi 3 Féwfei* 1916 S *efcr«=» JOURNAL QUOTIDIEN. — Lie Numéro : 1Q oantïmès^ 2m* Année. — Né 442 LA BELGIQUE PRIX D2S ABONNEMENTS Î Ceux Wois (février, mars), fr. 4.60 | Un mois (fôvriet), "fr, 2.88 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT •ux guichets des bureaux do posto. , l ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Mcmtasrne-sïux-IZer'bes-F'otaerères, Z3WCrXTiïT,T„ Ainuraurcc BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES iKlA ANNUMUS5 Jos. MORESSÊE, Directeur ' Petites annonces • lallgno, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1 00 Corps du journal ..... — 4.00 Faits divers ....... — 8.00 l Nécrologie . * î . . . . — 2.00 Aujourd'hui: SJX pages. I 1 LA GUERRE 549° Jour de gue|fc©/ Tandis que le» récentes dépêches Vpaiu dent sur l'activité déployée* en Franaaf en Angleterre et à Saionique par les dirigeables allemands, elle» ne constatent qiy'une activité restreinte des belligérants sur lea différents fronts. Les combats signalés hier le long1 dfe la section de 25 kilomètres d'il front qui va du sud-est df Albert au nord' de Roye n'ont ;pas en de lendemain:. An surplus, les combats de mines et d'artillerie n'ont plus provoqué dfcins l'Ouest dégagement sériouac; D'une façon générale, nous ne voyonsi rien d'intéressant à signaler nuile part. DANS LES BALKANS , [Bucarest, 31 janvier : M. Brafcianu, président du Conseil des ministres roumain, a déclaré au représenr tant de l'Italie à Bucarest quo la politique •extérieure de la Roumanie no subira pas dé modifications. Londres, 31 janvier : On mande d'Odessa au „Daily Mail" quia frontière bulgaro-rouinaine a été ferme au transport des marchandises et de voyageurs. Milan, 1er février: î On mande d'Athènes au „Corriere dellî Sera/' qu'un régiment grec du génie a reji ordre do reconstruire le pont sur la StrumaJ près de Demir-llissar, pont qu« a été d*f fcruit par les Alliés. Rome, 1er février : Septante et un députés serbes sont arm-vés à Rome; trente autres sont attendes dans le courant de la semaine- La plu pi t d'entre eux demandant la convocation imniS-diate de la Skoupchtina, pour délibérer sur J'attitude dui Cabinet en présence des derniers événements. Ils sont mécontents dôwl. Pasohitsch, auquel ils reprochent de l'incapacité et de la faiblesse. Le président du Conseil serbe, qui 'se trouvo à Ccrfou, s'est opposé tél';grap^q£e-ment à la convocation de la Skoupchtina, convocation qui serait contraire à Ja Constitution serbe et qui n'est désirée ni par iQ Roi ni par le gouvernement. M. P4s-chitsch viendra le plus rapidement possible à Itae pour tranquilliser les dépfutiés». | Londres, 31 janvier : Le correspondant du „Times" à Athènes annonce que lo gouvernement grec a énôr-çquement protesté contre l'occupation de Kara - Burnu, étant donné qu'il confetid^e colle-oi comme une violation de l'accord conclu avec le général Sarrail. Rome, 1er février : Les journaux italiens annoncent que, mardi matin, à 3 heures, un zeppelin a fait S°? ?£^rl^°,n Sur Saloniquo. Vingt bombes •ont été lancees oontre Ta préfecture, contre EL?8*» - 01 °°ntro le bâtiment où lançais est logé. Cinq maisons ont été d>2imolirs; huit personne ont été tuées, 50 soldhts et civils ont été bïeseéfe. La succursale de la Banque de Saloniquo cet en flamwes; les dégâts sont évalués à, I million de francs. Constantinople, 1er février : M. Morgenthau, ambassadeur de» Etats-Unis à Constantinople, est parti en congé. II rentre en Amérique, via Berlin, par le tram des Balkans. Sofia, 31 janvier : ...Vf6 information Wicielle du .Journal Militaire' dit que, le 23 janvier, douze avions de l'Entente ont jeté, pendant un juart d'heure, des bombes sur la ville de Monastir. Ils ont tué ou blessé 20 pevson-Quelles 2 soldats bulgares et tloT^%Uema?d; toutes lcs autas vie! f03' ravils' Panni lesquels d™ m,^ J Grecs- Aucune installa- SUR SVj^^ Amsterdam, 1er février : Un radiotélégramme aiionco que lo nJ quebot néerlandais „rrin£es Julivna" nui 8e rendait en Angleterre, a touché vraisemA diablement une mine au sud-ouest du ho i teau-phare „8unk», à l'embouohure & £ Tamise. Le navire a été endommagé dex riero la chambre des machines: on esuèrô Ramoner à Harrwich. ^ Londres, 2 février : / Lloyds apprenj cîq Harwich que le paquebot ,,Prmses Juliana", avarié, a été renfloue près de Pelixtowm. j Christiania, ior février : ïous les pa<(iiete postaux ont été s^eis par les Anglais à bord du grand tramsàL lanbque norvég,® „Tan3fjo?d", qui ^ arrivé a Kirkwall luradij venant d'Amérique. On u a pas toueho au courrier en transit .et a» -w- i New-York, 2 février : D'après une information envoyée de New-port-Ws à 1 agence Router, le vapeur ao-f-rf ™ «tait sains nouivel- Prts d'i>W Point, à la côte de la Virginie, conduit par un équipage de pr«es allemand et battant mS 2 Cri"'- L0iVïpfl,lr avait été cap-1 3mv,er' -à hûu,®ur îks CV panas, mj. un navire de guerre allemand. ; u •» Appam" avait à bord 4SI nersortnos ^aroïi lesquelles 133 se trouvaient sur cinq |na\ires anglais qui ont été coulés. t New-York, 2 février : L£f2? Reni°r a?nonc<i q™ I# navire de qul -a le vapeur 3« mÎL W 1m .a mjs à bord un éonipage , 10 de I »M • Avant- do capturer r„Appsim", il avait coulé les vapeurs britanniques su Yants : orbridge", „Frater", „Ariadne' „Dremonky,>, „Farrin^ford", ,,Clanmactj I visch" et „Arthur". DÉPÊCHES DIVERSES 1er février : Un jaurital pariaienj annonce que lu m au soir, on a signalé livprtsen< Compièg-ne. Le gunvern men>6 jœwc^re àe Pari» a fait prendre ir méddatament les mesures de prévoyance n ceasaires. Toutefois, le zeppeiui a faiidem tour au-<fcsstis des lignes de défense de oa^fcale; à 11 heures, tout danger ava duspttru. Paris, 81 janvier * * On a trouvé plusieurs bombes, jejbéesd manche soir sur la banlieue de Paris p* un dirigeable atieanand, qui navaient pt explosé. été tiausportées au lai* ratoire municipal. L'une d elles pèse 1( kilos, l'autre 66 kilos et une troisième £ kilos. Ces engins étaient ciiargés de triai trotoluol. Paris, 1er février* A la Chambre, M. 'Briand, présidents Conseil "des ministre», a déclare que " l'atfc que des zeppelins sur Parte était un ine dant fâcheux, mais_ inévi^lp. Il n'est pt pv^36ibdè~^âxpès^"p^Uqî^i^nt les mesui< prises pour la défense de la capitiile. Une interpellation à ce sujet a été ajou! née, le général Galliéni, ministre de 1 guerre, ayant offert de donner demain d< explications à la Commission de l'armée. ♦ * * Baris, 2 février : On collaborateur d'il) „Petit Journal" e'e entretenu avec M. J^ianfaiii, député et) sport niaii'-aviatoUT. Cb s:r>ccjaiisto, qui est atu ' laT direction de l'aviation, a to: cï'abord reconnu que la défense de Par contre des attaques de zeppelins offre ( grandes difficultés. Il est daiticile djû_diucoi ™ le zegpelm et, après l'avoir découivei il est tout aussi dflfticiie de l'attaquer, u avicxik dte combat ne poiuVaiit pas s'élever la hauDaur du dirigeable à cause de se poidb. Le» mitirailieusesi ne peuivent rit contre lo zeppelfiiii, et les canons de dléfem ^ont presque toujours inettioaces-, car lejt tir ne peujt pas être repéré facilam'sn'b. D aprèsi Al. f%jn/iin', le meiileur moyc de se mettre à l'abri dos attaques de cfcir gtoble? est encore d'aller les détruire diar leurs hangars avant qu)'ms ne prennes^) b airs, comme cela a été fait à Friedrich hafen et comme on aujraio d)i\ oontinftipr le faire. En réalité, il exista upe forte crfee diai l'aviation; : bden que les aviateurs a&sort] ( bons appareils, leurs travaujx ne se fou ni avec soin', ni avec méthode. A 'la question de savoir s'â y a aofruo Icmtnt - à la' tête de l'aviation1 un homn capable de résoudre la crise, AI- Ftarudm haussé les épaulles et a donné à cette auto question : „ Croyez-vous que nous auror un joiur pareil homme cette réponse yNtows devons le trouver, car il nous e néeesgaire."^ | , Londres, 1er février :* Le correspondant parisien: du „Times' commentant l'attaque du_Jaoppel'i^l fhIa^ Ky Paris, samedi dernier, dit que" le3ir^cabj a se soustraire à l'action des réflecteur et des aéroplanes, qui ont fouiiïïé lo ci< aussitôt l'alarme dk>nnée, en se tenant à un hauteur de 10,000 pieds. Les bombes jetées avaient une très grand Force explosive. TJne d'elles est tombée pré d'une station du Métropolitain que venait d quitter un train bondé de voyageurs. Deu bombes sont tombées sur la même maisoi blessant un grand noinbre de ses habitants Une autre bombe a détruit une maison d cinq étages; quatre habitants ont été tués < huit autres blessés. Doux ministres anglais, ajoute le „T: mes", MM. Lloyd George et Bonar Lav avaJéSé"quitfô Paris une demi-heure avar l'attaque: S'ils étaient restés dans la cap taie, ils auraient constaté quo Paris no 1 cède en rien à Ix>ndres pour le calme ave lequel la population a accueilli la visite de dirigeables allemands. L'attitude des Par: ■ûens témoigne combien inefficace a été c< essai d'intimidation do l'ennemi. Toutefois un cri est unanime : „Vengeance !". » . Duaikerque, 1er février : Six avions allemands ont survolé Dur kerque samedi. Co sont les mêmes apps reils qui ont jeté des bomt«3s sur le par d'artillerie établi près do Cernay. A Dunkerque, il y a eu quelque dégâte Six maisons particulières ont cté détruite et huit personnes ont été tuées. "Londres, % février : . ^Ofl SSlionce officiellement que l'aitaqù aérienne allemande do la nuit derœàro a '-t de p-ando envergure. Les opérations de assaillants semblont Cependant avoir été er travées par un épais brouillard. Apr^e avoi survolé la côte, les zeppelins ont) pris r'i Sïï? et ont 'laissé"" tomber d< bomlws sur quelques villes et quelques clif tnçts ruraux du Dcrbyshire, du X.ancastei shire, du, Lancolnsliiro et du Staîf()Klshire On a consbité quelques dégâts «nateriolf rS£i r 816,1:110 54 personne tuees^ek^T^W^ées. ^Jr Saint-Denis, 2 février : Le train-express Calais-Paris a déraillé n ,y a ou 4 morts et 15 blessés. Le trai, avait un quart d'heure de retard et il rou lait à nno allure de SQ à 9o kilomètres l'houre, lorsque, au delà de la gare, — déraillé sur le pont. Presque instantané pen>t, les récipients à gaz ont pris feu ei )eu après, tous les wagons étaient en flarr nés. Los poanpriers de Saint-Denis sont ai ivés les premiers sur les lieux. Ils ont ét apademont secondés wr des troupes et pa f* ouvriers de fabriques. Les blessés on to amenés à Saint-Denis. * * * Paris, 1er février : ■ Le lieutenant de vaisseau Janvier, cho So la secrûion d'aviation de Sait^Rajphaël, j Fait nne ohuèa aveo son appareS. Le liente Qant Janvier, qui était oonsid ré comme ui l" meilleurs aviateurs de l'armée fran-', jrçaise, a péri. tvl »*♦ Pans, 1er février : M. Jules Delaifosse, député royaliste du Calvados, vient de mourir. Londres, 1er février :* On mande de Salonique au „Daily Chro-j niele" que, après l'évacuation de la pres-qu^ile de GalÛpoli par les Allié», les Turcs > ont "conjimué à fortifier les côtes. Les Allemands établissement de l'artàlle-r5 r,e lourde à- Ari-OBurnu, dans le but de ^ bombarder l'île d'Imbros, éloignée do 20 ' milles et qui est une des bases d'opérations f* dos troupes de l'Entente. Lisbonne, 1er février* Par suite de la cherté des vivres, des "troubles ont éclaté dans le quartier, de l' Campo Uriquo et d'Alca-tara. Quatre bom-^ bes ont été lancées sur une fabrique à Campo Urique. La fabrique a été scrieuse-^ ment endommagée et plusieurs personnes ont été blessées. La cavalerie est! intervenue. Il ■ y a ou quelques arrestations. ^ D'autres bombes ont blessé des soldats. Des patrouilles cdrculcnt dans la villfc. * * ♦ Amsterdam, 1er février : u Le parquet a fait perquisitionner aujour- 5 d'hui au domicile de M. Holdert, éditeur du 1" î5Tetlegraaf", ainsi que dans les bureaux 6 du journal. « m * La ITa.ye, 1er février : I/„ Exchange Telegraph" annonce que, a dans la note qui sera sous pou envoyée à *>, L'Allemagne, au sujet de l'affaire du ,,Lusi-taniia", le président Wilson fera savoir à l'Allemagne qu'une loi viendra interdire aux î Américains de voyager à bord de navires âi marchands appartenant à des nations belli-s- gérantes. Paris, 31 janvier : js Demain se réunira, à Paris, sons la pré-h sidence de M. Santo Liquide, hygiéniste éminent, conseiller d'Etat et membre du! Pa^r h lement italien, la Commission mixte, qui 1^' doit coordonner tous les efforls des ATijs a- au point de vue des mesures! de di'fensc n hygiénique à prendre, la- * -j. w Londres, 1er février * x En présence du manque de produite colorants et da produits chimiques importées 71 avant la guerre d'Allemagne, la Fédération ^ des teintureries anglaises a u^cidé de ne 3' P^us accepter de nouvelles commandes au^si ^ longtemps que les commandes en coui. ^ n'auront pas été exécutée». a Par la suite, les comniaaid^ no seront plus acceptées qu'au jour le jour et) à do nouveaux prix à fixer. Le * îfa * * Ntew-York, 1er février : [. Le correspondant berlinois de l'„United Q Pr®s'r tâlégi'aphie à Nftw-York que leco-a lonel IIoix.se est très satisfait de sa visite à ^ Berlin. Il s'est entretenu aveo le chancelier s de l'Empire et a vu diverses autres per-. sonnalités politiques, industrielles et finan-j|. cières allemandes. Le colonel ITouso n'a rien communion" au surjet de ces entretiens, madsl il parait vraise-ubiable qu'apis sou rfrx>ur à \><*. 1 liington, les relations s'amélioreront entre ^ les Etatisf-Unis et l'Allemagne. Lo colonel e llouse est oocivaincu que les dirigeants alle-s mands se rendent compte du danger que re- présenterait pour l'Allemagne une runture 0 dipiomatiauo avec» les Etats-Unis ob désirent arriver à une solution amiable des ques-e lions qui restent litigieuses entro les deux s Etat?. Voilà l'impression dont le oolonel e Houso fera part au président Wilson. Berne, 1er févrisr : ïm Coosal fédéral vient do publier un ar- 2 râté d'après^ lequel tous les Suisses do 16 à ,t GO ans, qui ont été exercés au maniement du fusil ou de la carabine, ou bien qui font [_ partie d'une société de tir ou qui, de façon ou autre, sont familiarisés avec le manie-J ment du fusil de guerre, de la carabine ou ; du fusil de chasso, devront passer devant -un oonsoil de révision pour être examinés 0 au point de vue do leur faculté .do tireurs. s Tous les Suisses, aussi bien ceux qui sont soumis au service militaire que les [ autres, de même quo les étrangers résidant , en Suisse, qui possèdent des fusils, des ca-'• rabines ou des fusite de chasse, auront à présenter ces armes quand ils passeront un conseil de revision. Les Suisses des classes de 1SS3-1892, qui ne sont plus soumis aux obligations militaires, doivent passer* un c ; nouvel examen d'aptitude au service. Los contrevenants sont justiciables des J tribunaux militaires. 3 Copenhague, 1er février : L'agence d'informations Riteau fête au- ' jourd'hui son cinquantième anniversaire. # » 1 ® Stockholm, 31 janvier : 3 Le gouvernement a nommé une Commis. ! 5 sion qui a pour mission de rechercher les - moyans qui pourraient permettre éventuelle- , r ment de remplacer le charbon par la tourbe pour les usages domestiques. 8 » * Copenhague, 1er février : ' Lo journal „Politiken" annonce que plus • 'do 50 navires, pour la plupart anglais et • rnssos, sont bloqués par les glaces dans le : » port d'Archangel. Deux brise^glaces cana- i dions modernes se trouvent dans lo port, mais personne ne sait s'en servir coiivena- ) blement. Dans les divers ports do la oôto de Mur- 1 î man, 20 à 30 navires attendent de pouvoir i - partir pour Archangel. ^ On annonce quo lo port d'Arohangei sera s considérablement agrandi en été. Copenhague, 1er février : ™ande de Pétrograd à la „Berlingsche ' ; Tideude : ' .— Lo Conseil des ministres qui se réu- 1 r mra la semaine prochaine fixera définitive- 1 ment la date de la convocation do to Douma 1 de l'Empire. i T . Londras, 1er février : f D'après uino dépîcho adressée (to Was- 1 1 hiuj^oŒi au „Morning Post", la oonviction I - Oroit parmi les membres du Congrès quo, i 1 avant peu, un impôt spécial sur io revenu i sera imposé aux fabricants de munitions, 3e qui aurait pour conséquence de faire payer aux gouvernements alliés un prix plus élevé pour toute espèce de munitions, achetées en Amérique. Cet impôt, ddt-on, donnerait satisfaction dans une certaine mesure aux adversaires de ^exportation des munitions. Le gouvernement aurait d'ailleurs besoin d'argent, et les fabricants de munirions devraient de cotte façon rendre au gouvernement une part de leurs énormes bénéfices sous forme d'impôts. * *. + Pétrograd, 1er février : L'Agence télégraphique de Pétrograd; apprend dé Moukdcu que les Mongols ont franchi la grande Muraille et qu'ils ont pénétré dans les districts du Tatoung-Fou 3t do Pinglou-Siang. Leur avant-garde, forte de 2,tpo hommes, assiège la ville do Ta-toung:-Fou.♦ * ♦ IJandlrefe, 1er février : Le correspondant du „Morningi Post" à Washington affirme savoir, que les relations des Etats-Unis avec l'Angleterre sont l'objet de grands soucis pour M. Wilson. Si l'Allemagne pouvait être amenée à oxtero la question du blocus reviendrait, à coup" sûr, à l'ordre du jour. M. Wilson se refuse à reconnaître les nécessités militaires comme une justification du blocus qui, à son avis, constituerait une violation des droits du commerce neutre. Lo correspondant dit encore quo les propositions do M. Lansing, concernant les sous-marins et le désarmement des bateaux do commerce, ne pourront guère être acceptées par les gouvernements français et anglais. « * * Paris, 1er février : Le gouvernement a déposé à la Chambre un projet de loi modifiant l'article 12 du Code civil, qui confère à la femme la nationalité de son mari. Co projet a pour but de rendre cet article inapplicable aux sujets d'un Etat enuemi, si le mariage n'a pas été expressément autorisé par le ministre de la justice. * * * Paris, 1er février : ^ Une information envoyée du Caire au ,,Temps'' dit qu'à la demandle du commandant sup&-4our britannique, le ministre de la guerre a soumis au Conseil un projet Je loi mobilisant toutes les classes de réserve do l'armée égyptienne, à 1 exception les fonctionnaires. • * * Rome, 1er février : La „Idea Nationale" dit quo la. question Je la fabrication des munitions et des armes devient de plus en plus sérieuse et argenté pour l'armée italienne. Cette f.ibri-îation doit être considérablement augmentée pour maintenir la force de l'armée à la aauteur des nécessités. Londres, 31 janvier : Le „ Central NeKvé" enregistre le bruit que !e gouvernement anglais interdira l'exportation aux Etats-Unis de produits en caout-ïhoue.Constantinople, 2 février : L'héritier du Trône, Yussuf Izszeadin, ^est suicidé à la suite d'une maladie dont 1 souffraiit depuis longtemps. Hier matin, h ï heures, il s'est ouvert les artères du bras ?auche- Il sera enterré demain dans la *>mbe du sultan Mahanud, à Stamboul. • « * Pétrograd, 1er février : M. Goremykine, président du Conseil des ministres russe, a été relevé do ses foncions pour motif de santé. Il a été remplacé par M. Stiirmer, membre du Conseil do .'Empire. Constantinople, 1er février : 1x3 -lement turc a adopté le proie' modifiai l'article 35 de la Constitution, qui •tend sensiblement, le droit du Souverain'do iissoudro la Chambre. * ♦ ♦ . Johannesburg, 1er février : Le général Botha a chargé M. Burton lu ministère des finances, en remplacement le M. Graff, qui reprend le portefeuille des ïhemins de fer. On prévoit 1a nomination le M. Mentz comme ministre de l'agriculture et do M. Beok comme ministre des oostes ot télégraphes. ♦ S Londres, 2 février : Le Dr Yermeirsch, qui faisait partie! de a mission sanitaire betge en Serbie, A fait, m cours d'une conférence donnée fr Lon-lres„ une description atroce de situation do la Serbie, lorsqu'elle se vit abandonnée* de tous. U a tracé un tableau presque dantesque de la rebrai'te dos Ser->es. Ce fut) la fuite vers Prichtii/ia, l'armée le Prizrend, la catastrophe à I$éît, où l'ar-née débordée dut détruire tovjs son matériel le guerre. Puis la traversée des montagnes-îu Monténégro, au izdlieu d'ruie tourmente fe neijxe, par le tefirips lo pins atroce, com->lioe des Austlro- Allemands e!; de» Bulgares. Des gerViUK terribles narrées, de l'épouvante tx do fliorreur se dégageaient. MŒURS D'EGYPTE On parle beaucoup de l'Egypte en ce n ornent, et des opérations dont die semble te voir ôtre prochainement le théâtre. Les récits des voyageurs et des touristes ïous ont décrit à satiété les rivages du tfil et les grandes villes du Delta. Co que 'on connaît moins, c'est la campagne égyp-ienne elle-même et la vio de sjs habitants. Liieu pourtant n'est plus curieux. Le fellah, le paysan, est vraiment oarac-•érisfàque par ses mœurs, ses vertus, ses défauts et 6es coutumes. Cest un homme sans ambition, nfayant jue l'amour du sol et de quelques humbles foies matérielles. Pourvu qu'il sente quel-pies piastres dans sa petite bouise de cuir cachée sous sa robe, pourvu qu'il ait lioau->oup de femmes, un [>eu do pain, do l'eau slaire et du soleil, il est heureux. C'est ix* philosophe. On l'a mis, tout petit, à l'école de l'Is-)eb, à l\,écriture", comOne ils disent. Et e speetacle est assez curieux de cette néu-îion do gamins do six à doure ans, ac îroupds auteur du vieuxi cheik, épo^ant j d'une voix nasillarde les versets du Coran dans le livre ou s;appliquant à une dictée écrite à la craie sur une ardoise de carton durci. A douze ans, ils savent un. peu lire et signer leur nom. Cela leur suffit. Vers la seizième année on les marie. Rare est le jeune vbomme en Egypte qui choisit sa femme. Dans le peuple surtout l'autorité paternelle est demeurée toute puissante. On peut dire quo le fellah mène une vie essentiellement végétative. Aux jours de fôte, il! revôilira sa plus belle robe ou ,,ga-labieh", chaussera des babouches reluisantes, jaune canari ou rouge sang de bœuf, et s'en ira faire ses dévotions à la ville, près du saint vénéré. Pas un peuple n'a plus de foi aux sorciers et aux amulettes. Pas une bourgade qui n'ait son cheik. Le mot cheik a, en Egypte, plusieurs significations. JLtymolo-giquement, il veut dire quinquagénaire- Employé au sens de saint, il comprend aussi les devins et les pyfchonisees. Tous ces choiks sont grands faiseurs de miracles et ils répondent à toutes les questions, à tous les souhaits. La superstition1, d'ailleurs, prend toutes les formes. La mère ne lavera pas son fils avant la fin de sa seconde année; s'il était propre, il serait joli et sa gentillesse pourrait attirer Ito mauvais œil ! Elle se conr-tente de lui passer de loin en loin une couche de beurre fondu pour faire disparaître lo plus épais. Le peigne n'esb guère employé que deux ou trois fois pour les filles, dont les cheveux sqat nat&és sous un mouchoir de couleur; les petits garçons sont rasék, à 1'etxceptiion du sommes du crâne d'où une longue mèche retombe sur lo Iront. A cette mèche est généralement suspendu un petit sac contenant un verset du Coran ou un souvenir pieux. Le fclllah ne vit pas dans des maisons, mais dans des cabanes faites de bouse si-chée et de paille. Peu ou pas de chambres : une sorte cPétable divisée en deux ou trois parties et où s'entasse toute la famille. Point de meubles : quelques ustensiles de cuivre étarné, une ou deux cruches d'argile enfoncées on terre; et, eni'in, suspendue à un clou, l'antique lampe de terre, la lampe à bec, en forme d'oiseau, des anciens ligypiiens. Le tout très vieux et très 6ale. On dort sur la terre battue huit mois de l'année. Pendant l'hiver, on se couche sur le four, roulé dans une couverture de laine. La nourriture est aussi rudimentaire. Le riz ot les racines en forment la base. Les oignons verts, lo raifort, les caroitcs crues 6ont un régal. Mais c'est des fruits surtout que les fellahs sont friands : dattes, oranges, pastèques, etc. Us ne boivent) guère que de l'eau fraîche, mais ont un goût particulier pour le coco et la limonade gazeuse. Eu dehors des travaux des champs, le fellah éprouve un certain plaisir pour les ouvrages féminins. Même dans les familles aisées, on voit l'homme filer la quenouille, tricoter, coudre, etc. Ses autres distractions sont le jeu de. trie-trac, l'audition des conteurs do récits fabuleux et les spectacles de danses. Quoique craintif de nature et bon enfant, ce peuple devient farouche quand il. s'agit de sa vengeance ou de ses intérêts. Le feu ec le poison sont les moyens qu'il emploie contre ses ennemis ou ses bions. La femme fellaha partage les travaux de son mari et rivalise de zèle avec l'homme pour agrandir le bien commun. Co qui g-'ompêcho pas le fellah d'avoir volontiers plusieurs épouses. Car il est d'une infidélité notoire. La femme qu'il aura le plus aimée cesse de lui plaire au bout de quelques années et il n'a pas de honte à la délaisser, à la remplacer. Ces mœurs ne scandalisent personne dans les plaines du XU. et les fellah as savent qu'après vingt-cinq ans leur Ixvauté disparue les voue à la résignation définitive. Telles sont les mœurs attardées de ce neuple, qui apprendra à connaître!, par la voix du canon, les progrès de la civilisation moderne. Les Faits du. Jour Le juge Shand, de Liverpool, eut à trancher l'autre jour une affaire qui montre un aspect curieux de l'âpreté commerciale de certains industriels anglais. M. Francis T. M'Ginnity, négociant cie cette ville*, avait fêterai au ministère de la guerre 427 bobines de fils de fer barbelé, réquisitionnées par le War-Office. Ce fil de fer, il l'avait acheté à £ 12.10 la tonne au moi6 de juin. Lo fonctionnaire de la guerre, qui vint voir le stock trois mois après, offrit 14 £ la tonne. M7 Ginnity demandant 18 £, la marchandise fut réquisitionnée à £ 14.10. Le marchand accepta oc prix, comme acompte, mais intenta une action en justice pour la différence entre ce chiffre et celui qu'il exigeait. Peu après, les prix ayant encore haussé, le marchand, mis en appétit, exigea un bon de réquisition de 24 £ la tonne. Le juge a estimé que le plaignant aimait un peu beaucoup l'or de la Grande-Bretagne et infiniment moins 6es intérêts nationaux. Il l'a renvoyé des fins de son action et l'a condamné aux frais qui s'élèvent à 30 £. Il n'y aura que l'embarras du dhoîsx pour les collectionneurs d'après la guerre. Cer-uaines pièces feront primo à coup sûr parmi ces petits documents, auxquels on ne prête guère attention actuellement, mais qui seront des témoignages précieux des temps extraordinaires, où nous vivons. Ainsi les programmes de théâtre des territoires occupés seront probablement très recherchés. Le recul du temps leur donnera une valeur considérable. Parmi ces programmes, celui du 1 théâtre Wilna aura sa place marquée. Il attire déjà 1/abbantion par le fait que tout en étant rédigé en allemand, il contient l<'.indioati(on de la pièce que l'on joue, en polonais et „jiddish" en caractères hébreux. Mais il se distingue particulièrement par le fait qu'il peut servir aussi en guise de... passeport ! On lit, en effet, au-dessus dii titre de la pièce cet avis rédigé en trois langues : „Le programme donne l'autorisa* tion de passer dans les rues après la Gn de la représentation pour rentrer chez soi." Communiqués Officiels Communiqués allemands (Berlini, 2 février. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. L'artillerie ennemie s'est montrée très active 'dans différents secteurs de la Champagne ainsi qu'à l'est de Soint-Dié (Vos- La ville de Lene a été encore une fois, bombardée par l'adversaire. Un avion de combat français, atteint p"r le tir de notre défense spéciale, esi> tombé au sud-ouest de Cliaun^. Les occupants sont blessés et oniti été faits prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Sur la Viesiéhicha, au swi de JLuohecka Vola (entre le Stochod el le Styr), un détachement russe assez important a été atra». qué et presque anéanti par dpi? détachements d/éolaireurs allemande. Dans les -Balkans. Nos aviateurs, survolant les installations du port de Salonique, y ont observé de violents incendies, occasionnée sons doute par l'attaque de notre dirigeable. * ♦ * Vienne, 2 février. — Officiel d'hier : Front russe et italien. Pas d'événements particuliers. Front du Sud-Est. La situation roste toujours calme dans le Monténégro et dans la région de Soutari. L'attitude de la population ne laisse rien à désirer. ♦ * * ConKtantiincrçltîe, 2 février., — Officiel du quartier général : Sur le front du Caucase, un bataillon ennemi, qui attaquait un des postes avancés de notre centre, a été repoussé avec une perte do 200 tués et blessés. Pas de changement, sur le reste du front. Communiqués des armées alliées i Paris-, 1er février. — Offiniel de 15 heures : Auoun événement important à signaler en dehors de quelques tirs de notre artillerie sur les organisations ennemies de Saiute-Léocadio (eautre Oise et Aisne) et sur des convois dans la région do Donèvre (Lorraine) . » * * Paris, 1er février. — Officiel do 23 heures; En Artois, lutte d'artillerie assez vive au sud de la côte 114. Au nord de la route de Saint-Nicolas à Saint-Laurent (nord-est d'Arras) un détachement ennemi a tenti une attaque qui a été arrêtée aussitôt à coups do grenades. Notre artillerie a exécuté sur les positions do l'ennemi de la route de Lille (sud de Thélus) un bombardement qui a provoqué un incendie suivi d'explosions. Entre Avre et Oise nos batteries ont dirigé des tirs sur les tranchées ennemies de BeuvraÂgiies et de Fresnières et canonné un convoi sur le chemin vers Lu^signy. Actions d'artillerie efficaces sur les ouvrages ennemis de Beaulne et de la ferme du Choiera (nord de l'Aisne) ainsi qu'à l'est de Saint-Dié dans la région de la Fave. ^ * Londres, 31 janvier. — Officiel du quartier général britannique : Un de nos détachements a pénétré coJ.te nuit dans les tranchées ennemies établies dans les environs de la route de Kemmd à Wytschaete. Les tranchées étaient fortement occupées. L'ennemi a perdu 30 hommes . nous avons fait 3 prisonniers et nous avons détruit 2 mitrailleuses. Aujourd'hui, l'artillerie a été très active dans la région de Fricourt, au nord de Loos, ainsi qu'au nord de Wulverghem. • * * Londres, 31 janvier. — Officiel du Bureau de la presse : Six ou sept zeppelins ont effectué, hier soir, une attaque sur les comtés de l'est ei du nord-est des Midlands. Un certain noiu-bre de bombes ont été lancées; jusqu'à présent, on ne signale pas de dégâts spéciaux. ♦ * * Biome, 31 janvier*. — Officiel du grand quartier général : On atigwale de petites rencontres dans 1» vallée de Lagarina, au nord de Mari, et des dtuels d'artillerie qui ont été particulièrement violents le long du front die l'Isonzo. * ♦ ♦ Pétrograd, 31 janvier. — Officiel du grand état-ma jor général : L'artiLlorie allemande a bombardé Schlock; elle a ouvert, en outre, un feu violent d-ing la région située au sud du lac de Babit et a bombardé nos retranchements établis prèfi cFOgger. Au nord du chemin de fer de Poniewiec et entre les lacs de Medckny et de Dem-raen, l'ennemi a ouvert un violent feu d'artillerie.En Gai ici© et sur la Strvpa moyenne, nos patrouilles ont cerné un poste autriohien efc, après un corps à corps, une partie des soldiits ennem is a été tuée à la baïonnette et l'autre partie a été faite prisonnière d amenée dans nos lignes. Dépêches Diverses . i Stockholm, 1er février : D'après un journal paraissant à Ilapn-ramda, les troupes qui gardaient le* fron-' tières de la Russie ont été envoyées au front et remplacées par des keigliises et d"autres soldat^, asiatiques. , . Londrcs, 2 février : Le ,,New-York Tribune" écrit que H-, proposition faite aux Alliés de désarm^ -' leurs navires marchands constitue une parité de "l'accord intervenu entre lo président \ Wilson et l'Allemagne au sujet do ta solution de la question du ,,Lusitania". Le oomt3 Bernsdorff a mmédiatepent ro^orrf.TT' les ' nva-nt&goft de pareille .proposition ci s conseillé" a )>erno cfe T'accepW pour nu^ re fin de cette manière à la question (M. -»• -, sitariià"; ~

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume