La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 25 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 21 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26rk49/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS Jmois (férr., mMijJt. 7.60 ; 1 moU(<érr.) 1r. 3.80. La demandes d'abonnement sont repus exclusi-tttnent >*ir les bureaux et les facteurs des postes. —-tes réclamations concernant les abonnements doivent ttre adressées exclusivement au.v bureaux M poste, ADMINISTRATIOH ET REDACTION: Hontaflna-«ux"Hwbos.Potaflèr«»» 31, BruxellM. — ■ PRIX P&S* ANNONCES Petites annonces,;ne, fr. 1.00. — Réclame* { avant les annbfiM^i» ligne, lr?2.C0. — Coi^ps dv journal, la ligne, t . «.30. — Faits diver flx ii0'ii©, £r. 6.00. —Nécrologie, 1» ligne, lr. 3.GL. — Loin des Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces notai lalae, la ligne, lr. 2.00. Sureaux de 9 à 17 Heures* Direction et Administration : jj 1? f„'Vu u-1- >03 MORESSÉS, DIRECTEUR r - • - Aujourd'hui ; DEUX pages. LA GUERRE 1,301° Jour de guerre Rien & signaler. Négociations^ de paix "lionne, 28 février * ***- Do» pourparlers parlementaire» se pour^ suivent en ce îiouiûnt au moyen du J*l<% graphe avec le gouvernement russe au si£ jet dos conditions dans lesquelles seraiei» reprises les négociations de paix, fceroul» elles repliiez et, dans l'affirmative, à qoeijp tlato ï La solution de cette question dép©^. ûra du résultat des pourj^i ierâ^iD itfigW Constantinople, 23 février : D'après le «Taniae", l"ambassadi3ur tuyo b Berlm, Hakki Pacha, a été désigné com. me premier délégué ottoman à la nouvelle .Çjwiuirence de la paix à Brest-Litovsk» Ha guerre navale [Berlin, 23 février : Le vapeur français nJVille de Verdun*", qui tout récemment construit \ien,t d'être ooulé, n'est qu'un exemple des revers qui atteignent la flotte marchande française depuis le début de la guerre. N'était la considération de aos intérêts, nous pourrions avoir sincèrement compassion de la pitoyable diminution du trafic maritime français. En 1914, la flotte marchande française comptait 2 1/2 millions de tonnes brut; en 1916; encore 2,200,000 tonnes, mais tin 1917, le sous-seorétaire di'Etat Lémery indiquait à la Chambre qu'il ne restait plus tuèro qu'un million et demi de tonnes brut, ur la baee d'un article de M. P. Die Dou-sicr, le journal ,,Faix Play'' du 3 janvier, évaluait les pertes de 1917 au double de celles de 1916, savoir : 699,048 tonnes brut contre 318,580 tonnes brut. Ainsi, rien que Sondant l'année éooulée 28 % du tonnage e paix ont été détruits et, depuis le début de la guerre, près Ole la moitié. Sans 1 appui de 1,300,000 tonnes brut anglaisée et 700,000 tonnes brut neutres, le gouveine-mont français ne serait pas à môme défaire face à loin près aux besoins de sa navigation qui s'élèvent, d après une déclaration faite par M. De Monoy le 29 d'eembre 1917 à la Chambre française, à 7,250,000 tonnes brut. Il est intéressent de constater qu'il y a six mois encore F Angleterre pouvait mettre à la dispoaitlion de la France Qnoore 2 millions .de tonnes brut. Des 1,300,000 tonnes brut ci-dessus indiquas, l'Angleterre a retiré dans le courant du dernier semestre pour ses propres besoins les plus urgents 700,000 tonnes brut et elle continuera impitoyablement à diminuer ses secourp. Car qu'importe aux puissants Anglais les difficultés do l'approvisionnement de la Franco en matières premières? si la guerre des bous-piarins menace d'Écroulement ses propres importations ! •** Cologne, 23 février i On mande de Copenhague h la „ Gazette do Cologne" : — Les équipages do huit navires arrivés à Bergen racontent les terrible» péripéties qui se sont déroulées en mer ces jours der-nant le convoi au milieu de la tempftg. Se-dont 18 Scandinaves et 11 anglais, avait quitté l'Angleterre lundi dernier à destination de la Norvège, lorsqu'il fut surpris par la tempête. Les s ton mors composant lo Convoi furent dispersés; te» vaisseautx do guerro anglais qui les convoyaient retournèrent précipitamment en^ Angleterre, abandon»-pant le convct au milieu de la tiempête- Selon toute apparence, le steamer danois pGeorg" a sombre; des autres navires, on vit des épaves flotter à la surface do la mer et l'on compta treize matelots qui se < débattaient dans les flots et à qui il fut Impossible de porter secours. L/équipage du „Goorg" se composait de dix-huit hommes. Arrivés dans le voisinage de la côte norvégienne, les eseapés virent le steamer an- i fiais ,,HaiTewgate" disparaître tout h ooujp i tans les flots : son capitaine eb dix-huit ( liommes d'équipage périront; le timonier et ( luatre matelots purent être pris à bord par £ lui steamer danois et amenée à Bergen. Les s narius estiment que la perte dm navire est 1 îuo à un brusque déplacement de la cargai- t ion. • f On mande de Stavanger que deux autres t. navires sont arrivés dans ce port. On est pans nouvelles des autres, mais on espère toutefois qu'il leur aura été possible de gagner un port sur les côtes danoises, norvégiennes ou anglaises. Aucun sons-marin n'a n Hô aperçu durant la voyage, dé telle sorte U lue les pertes sont dues à la terrible rem- h pète qui a sôvi dans cette partie de la mer n lu Nord. k e Madrid, 23 février : r, Six matelote du navire américain „Fi-iipo Negra" sont arrivés à Malaga. I/équi->ago a été forcé d'abandonner lo navire près les îles Bermudes ; il a été recueilli pnr qi m schooner qui sô rendait à Barcelone. d( Le vapeur espagnol ,,Banderas'-', qui F rausportait ries fruits à. Liverpool, est en- gi ré en collision avec un navire sutdois et B été forcé de se rendre à. La Rochelle. Le m apeur anglais ,,Harperbgr", voyageant «ur b< îsfc, s est échoué près d'Alméria où il de- ait embarquer du minerai. **• Cadix, 23 février : p< La vapeur „Caudi Lopes" a dïttrqué' [>1 ingt-huit naufrages du vapeur „Maria tr la , de BiHwo, coulé samedi soir i> coup6 Si i canon par un squs-marin .^l|fTnnn^ L, ' ■ * — ; '« événements de Russie £ LondrOs, 23 février : £ ■^1r>man^e ^ Pétrograd au ^Tirne^'' i * l'es nouvelles du front ajmoncetnt qui 8 troupes ru3ses n opposent aucune résis4 Rfï «ce à l'ennemi et qu'a,, premier coup de* !» mon, elles prennent la fuite. Lorsque les "115, UcmaraJs entrèrent A Dûnaburg, la Com- 110 1,arm,?8 df'liWra sur l'attitude à 'frK Iers I'envahisseur et déoida una^ •moment de ne pas tirer un seul coup de {'j emrat.111 ^ rÉI'an<îre 16 san» iDU- ^ rc^°i reçues do la flotte sont en- ofi ' maît5^°oUra,?eai'tea':L'anar0llie y 1*: ■nimfesS d® 1 0,1 ,1 0r'B° ,la retraite du il 11 roi?rad mf P01"" Ia marine. A ia ois 'it l mquiétude va toujpnra m e-ir». 1 d oxCès anarchistes dfr r e®m^;de,toat '"onde. A entendre T itlen,! I'i semble que le peuple AS ' b nu./i *Sa i ^Ue ^€S Allemands. ( le iieiî?>l«]!a r* fatioué de la révolution qu< rè'n® sourfro atrocement du désordre na, atmn VSr. C' t1c la ^vais, orSa- ch «conoimque. La situation s'est ?g- [ici gravée à ce point, que 1® public oommence à regretter 1° système t-ariste, qui au moins présentait quelque sécurité. Beme, 23 février : On mande do Pétrograd à la „Post t — Les fortifications de la capitale étant en mauvais état, les maximalistes *>nt abandonné l'idée de- défendre Pétrograd. L'évacuation de fieval est terminée. Lfi dernier train qui a quitté cette ville est arrivé jeudi à Pétrograd. M. Trotzki aurait l'intention de se ren-dro à Dwinnk poux obtenir des Allemands les meilleures condifei'ons die paix pot*aibles. •*». Milan, 23 février : On mande de Pétrograd an u'Corriere délia Sera" : — La situation devient de plus en plus grave. M. Troteki a ajourné son d6p»rt pour Dwinsk; le bruit court qu'tl songe à t»e retirer. Les ambassadeurs de l'Entente se réunissent pour dMer la situjafcioa. — La marche en avant de» troupes allemandes en Russie fait sensatiom, notamment à Pétrograd. On craint qpe la capitale soit directement, menacée. •Ni Pétrograd^ 23 février i Le commissariit de gkuerre chargé de défendre la révolution a ordonné la oréation d'un état-ma^or extraordinaire pour lo district de Pétrograd. Les tentatives crimi- ' nulles dies élémo^its contre-révoluti ioninaires ' pour provoquer des troubles soronit réprimées immédiatement. Le commissariat a 1 ordonné en outire la saisie" de tous les explosifs détenus par les particuliers. Des mesures ont été prisert pour inventorier et repartir les vivres. Toute la population est1 mobilisée pour les travaux de défensef et mise à la disposition des autorité militaires. Les immeubles nécessaires à la défense de la capitale sont saisis. •*» Paris, 24 février t Les journaux de Pétrograd déplore l'importante perte pour la Russie de la vilîe de Dwinsk, où de grandes quantités de vivres et do matériel deçuOrre étaient rassemblées. D'autre p^rt, D-winsk est un important croisement die voies ferrées et possède die grandes usines. Londres, 23 février » On mande de Pétrograd ai „Time®" h la diate du 21 février, que le3 membres do 1a colooie anglaise enoore présents dans la capitale sont en proie à- l'anxiété : il appert en effet aujourd'hui clairement que les Allemands poursuivront leur marche en avant jusque devant Pétrograd. Le consulai anglais est assailli par ses ressortissants qui demandent à quitter le payB au plus tôt. Tous les Anglais en âge de porter les armes et qui avaient été dispensés dui service militaire jusqu'à présent ont reçu, avis l'avoir à se tenir prêts pour eutrewrendre^ le voyage de retour endiéans les six heures;* anx autres ressortissants anglais, on con-i seille vivement do quitter sans tarder lo &oi; russe. •** Berlin, 23 fuVrier t Une information «ukrainienne do souro4 officielle fait connaître . que la nou* velle de Pétrograd, publiée par~ l'Agoiufe Havas sous la date du 22 février et disait que la Franco n'avait pas reconnu l'indépendance de l'Oukraine et avait cliargé 6o|i ambassadeur à Pétrograd do protester aoà près de la Rada contre la conclusion d'une paix B^parée, est de nature tendancieuse et inventée do toutes piècos. Le général Pabouis a remis ses lettres do créances, envoyées de Franco par voie télégraphique, au gouvernement oukraimen. Par ce dooument, qui est en possession do M. Georges von Gassendo, j dî^restbur des a/ffairos étrangères m jnuiif*-tère de la guezre, l'inxlépeudianoe de l'Ou-kraino a été virtuellement reconnue par la France. Le bruit répandu par l'Agence Havas que l'Angleterre aurait refusé die reconnaître l'indépendance «ukrainienne «est également controuvé. *% Londres, 24 février i On mande de Pétrograd au ,-Tim^' i — Les communications entre la Riussie et l'ouest de l'Europe sont presque oomplète- | metnt inlerromjpues par subite do la guettre civile. Au cours dos oombats livras près do Nystadt, le câble télégraphique principal a ét4 endommagé. On n'est pas d'accord sur lo i>oint do savoir si les Allemands ont Pintention de pousser jusqu'à Pétrograd. En tout cas, ce ^ui estv certain, c'est qu'il iour faut peu de temps pour atteindre la capitale.•** Copenhague, 23 février t On mande d'Ha/paranda i — La Garde Blanche avance victorieusement en Finilande sur presque tlouto la ligne ; elle a occupé Bjorneborg et Manty-luoto et est maîtresse à présent de tout lo nord1 et du centre du paye. La Garde Rouge travaille fiévreusement à mettre HelSiingfors en état de défense. A Viborg, 6,000 gardes rouges sont arrivés récemment. **♦ Wasa, 23 février : Le général quartier-maître Igtmatius mande que ses troupes ont repoussé l'ennemi près de Satakundi, de Lavia, de Merikarva et de Rouvesi. Une très nombreuse division de 1 gardes blancs, sous les ordres du colonel Bergsfcvm, a été battue à Kuhmoinenj une * mitrailleuse a été captairée. Yarkauis a été < bombardé. Bien de nouveau à Krelen^ »*4» Stockholm, 23 février t i Un télégramme de Sainojek mande que, ( {>ar suite du rotour offensif dui froid, la t plupart des* navires de guerre russes s© ] trouvant dans les ports ae Ilelisingfors et 1 Svoaborg ont été emprisonnés dans les glaces. ^ La Garde Rouge, oraignant que Tammer- ( ors et Viborg ne tombent aux mains de i l'ennemi, a déclaré l'état do guerre à Hel- < Jingtors et ordonné de creuser des tranchées t et d'entourer les fronts de fils de fer 1>arbelés. < •** Stockholm, 23 février : D'après ,, Socialdemokraten ' \ le parti socialiste suédois continue à tenter d'ame-îer un accord aveo la Garde Rouge. M. j Boohmer, journaliste, et M. Gustave Moeiler, ( ^créta.ire du parti socialiste, sont partis 1 x)ur Helsingfors. La Garde Rouge n'a pas o Jicoro "répondu. y **♦ ^ Stockholm, 23 février t |»L'Agence Télégraphique Suédoise annonoo C iÇicieillement que, grâce à l'intervention de n' £ Suède, un acoord est intervenu dans N ^le d'Aland entre la Garde Blanche et les pi fcses, ainsi qu'entre les Russes et la po- si flafion de ces îles concernant l'évacuation celles-ci. j)T % •** d( r.Stockholm, 23 février : • n, On mande d'ITaparanda au „DagbLadet"1 di no les gai*des blancs on Finlande se jifé- se arent à encercler Tammer fors et à mar- n< 1er sur Rithimiicki où se trouve le quar- st; er général dos gardes rouges. [lit Stockholm, 23 février : I/„ Aftonbladot" apprend d'Haparanda qu'en\riron D»<)00 hommes de la Garde Itouge et des soldats do Pétrograd, sous les ordres de l'ancien commandant du 44Sfc régiment d'infanterie russe, sont arrivés à Vi1x>rg-D'autres renforts ne sont pas à prévoir, les troupes- de la capitale refusant de retourner au front, lyeffroi que provoque la marche en avant des Allemands prend les proportions d'une panique. On s'attend de jour en jour à une catastrophe à Pétrograd!, où la ohute du gouvernement de l'Institut Smolny est considérée comme très procho. Wasa, 23 février : Le général quartier-maître ann<moa que Varkaus, sur lo front Savolak, a été occupé après un combat acharné. Mille prisonniers et nombre d© mitraiîl'.euses ont 6t>6 capturés. Près de Ranto, la garde frontière de l'ennemi, oependant supérieure en nombre, a été obligée de se retirer quelque peu ea arrière. I i •** Cologne, 23 février i On mande cle Stockholm à la ,,Gazette de Cologne" j Un bataillon du régiment de goi-de de Gota s'est cmbarqné aujourd'hui à destination des îles d'Aland p°ur y surveiller le départ des garnison* russes et dbs troupes finlandaises et pour occuper les îles. L'initiative prise par le gouvernement o®t généralement approuvée par la presse. Oepen. dant, les „Stockholms Tidiiin^'en-<" déclarent que oe n'<»t là qu'une solution provisoire de la question des îles ^Aland et <lll'01I®8* an droit d'autres actes âe la P^rt da gW-vernement. ) EN ITALIE Bûl^, 23 février t On maniîe de Brigues i v— La frontière italienne sera fermée pour un temps assez long dès ce soir, 6 heures. •**. Zurich, 24 février i On mande do la frontière italienne que des manifestations, accompagnées d» troubles, se sont produites lundi et mardi devant la Chambre italienne. Les nouvelles à ce sujet sojnt rares ; on sait toutefois que la, force armée a diû intervenir et que l'état de guerre renforcé a été déclaré do nouveau à Rome. , , j Rome, 23 féviier » L'heure d"été sora établie cul Italie à partir du 9 mars. DÉPÊCHES DIVERSES 1 r.«^EâT Hayè, 25 février t Du ,,Socialiste Belge" » — La majonté des socialistes français > ; approuvant la réunion d'une Conférence in- ternationalo, I^L Yandervelde s'est raùlié à 1 ce projet. Si la Conférence de Londres ne s'y oppose pas, il convoquera immédiatement un' Congrès do lTnternationaJe, auquel seront conviés les délégués de tous les partis belligérants. Le Congrès se tiendra- sans doute à Stockholm. Le changement dJattitude de M. Yandervelde est très remarqué. Taris, 23 février : De l'Agence Ha vas t — Un dirigeablo français qui croisait mercredi matin au large de Sainte-Adresse, est descendu par suite d'une avarie au gouvernail et a touché un réoif près du Havre. Une formidable explosion s'est produite; elle a tué sur le coup le ma;or ïHeury, ainsi qu'un radiotélégraphiste- Un sous-otfioier a eu lo bras droit fracturé. A la suite du choc, los bombes qui so trouvaient à bord du dirigeable, ont sauté et ble&sô plusieurs personnes accourues sur les lieux de l'accident. Le dirigeable a été complètement détruit. *** Pans, 24 février t Le département des effectifs de l'armée, adjoint au ministère do la guerre, a décidé le renvoi au front do 164 unités qui sont dans les étapes depuis sçpfc mois. Ce département a en outre soumis au grand quartier général un0 série de me^iuxes pour renforcer lo front au moyen des hommes qiud font le service dlo garnison. Le ministère de la guerre a décrété que tous les soldats qui sont sous les armes depuis moins d'un an seront envoyés immédiatement dans la zone de guerre. .. *** Pans, 24 février t Toute la presse s'occupe cPusofel organisation pacifiste découverte à Saînt-Etietnne. D'acimp, tel M. Marcel Sembat dans 1',,Humanité", estime que l'on accorde trop dJim-lortance à cette découverte et] qu'il ne convient pag d'en fairo une affaire sensationnelle. Les deux afficiies placardés à Saint-Etienne eb que publie 1',,Humanité", constituent un appel à la révolution pour amener une paix rapide. L'un de ces documents dit entre autres : „ Français I Le sang a assez coulé I Pas une famille française qui no soit en deuil ! Cette guerre doit fiair 1 Elle durera vingt ans si nous ne la terminons pas nous-mêmes 1 Nous devons accepter la paix offerte par les Allemands de^ puns deux ans ! L'Allemagne a toujours déclaré qu'elle rendrait à la France ses anciennes frontières." Le second appeL est imprimé sur une grande affiche porjSft lçs couleurs françaises dans les coing/ il rfy est dit) t , ,n résulte d'une enquête WnCRîfc " dans toute la France par un comy6 &e(At que, sur oent Français, 00 désirfnt iinp paix immédiate. L'appel contient en oiAre les accusations les plus graves contre jla gouvernement et le Parlement, et termine ces mots imprimés on. grands oaractîei rouges : ,,Français 1 Soyez prête le j|u| où, pour lo salut de la Franco et du mcjiiig tout entier, on vous oriera j ,,Aux bain# cades 1" •** i LondreSi. 24 février i On mande do Paris au ,,Mornî.ng Post^ :f — Le maréclial Joffre a été oit3 par '4o~ juge d'instruction pour témoigner au sujfeË des accusations portées contre M. Briaaj.jl M. Deloassé a aussi été cdté; on ne sait t)«L7 i î'est en qualité de témoin ou de prévenm/% *** ^ ^ « Varsovie, 23 février t * g i Le ,, Courrier do Varsovi6,, écrit que ."iofl ( Conseil des récents a constitué un gOuvfi-1 ' ement provisoire et placé à la tête dos uj|_ I " ^rentes ^ administrations des cheft» de diivjj-ion qui formeront un conseil sous la prfc |c idonce de# l'un des ministres actuels. f.\ M. Pomikows'ri, ministre de l'instruotio® \ ublique, qui est. resté à son poste, a étî ï ésigné pour présider ce consul dont le& ' ouvoirs seront yraisembllablement do couitï ; urée. Le Conseil des régents présenterai on candidlat à la présidence du futur cabi-' ^ et, à qui sera dévolue la tâche do recon. ' ^ ^ ituer lo ministère lorsque la situation po- 0 tique s'y prêtera mieux. a ti COMMUNIQUÉS OFFICIELS m CommuDiquéi des Puissances Centrales. Berlin, 24 févrior. — Officiél de ce mîdl f Théâtre de la guerre à l'Ouest Armées du feld-maréchal prince-héritier Rupprecht de Bavière et du prince-héritier allemand i Les Anglais et les Français ont développé une grande activité de reconnaissance 3ur do nombreux points du front. D.importants détachements français ont tenté de pénétrer dans Chevregny par delà l'Ailetie ; ils ont été repoussés par une contre-attaque aux abords méridionaux du village. Sur ia rive occidentalo do la Meuse, nos troupea d'assaut ont pénétré dans les tranchées françaises ot en ont ramoné dos prisonniers. Armées du feld-maréchal duo Albrecht d* Wurtemberg i Dans los Vosges, engagements entre dé tachemcnts de reconnaissance; ils ne soni terminée en notre faveur. A l'ouest de Mulhouse, après plusieurs heures de violente préparation <fartillerie, des bataillons Lançais ont pris l'offensive sur les deux rives de la Dollar. Près de Nieder-Aspach, leint attaques so sont écroulées sous notre ooiv tre-attaque, tandis qu'oHes s'écroulaient souï le fou des troupes bavaroises près d'Ex-bryoke et do Nieder-Burnhajipt. 14 pionniers sont restés entre - £08 - îiralhs." Thétftfe de la guerre, à l'Est. / Armées du feld-maréchal von Eichhoiu ; En Esthonio, chaleureusement acclamas par la population, nos troupes avancent m marches forcées sur les routes couvert de neige; elles ont rejeté l'ennemi sur les quelques points où 11 cherchait à résiste^ approchent de Reval. Lors do l'occupatio* de Walk, le 22 février, la brillante attaqul d'un escadron de hussards a empêché l'en nemi de réduire la ville en cendres; en of-> tre, nos hussards ont fait un millier Je prisonniers ot ont libéré 600 prisonnieis d< guerre allemands et autrichiens. De petits Xlétachements ont avancé hier jusqu'à Os-frow et y ont brisé la résistance ennemie, A Balbinovo, dos troupes saxonnes ont fais •un millier de prisonniers. Quittant Minsk, ipos troupes ont occupé Borissow. L Los opérations des armées du général von L^nsingen, exécutées pour venir en aide aus Oakrainicns qui défondent leur liberté, se deroulent aussi méthodiquement. Des troupes allemandes sont entrées à Iskorost. Nous axons fait stopper en gare de Schepietowkc un train transportant des troupes grand- 4 Théâtre de la guerre italien. >^A l'est de la Brenta, les Italiens on* brusquement pris l'offensive le soir près du cjfl Caprile; ils ont été repoussés. % •% - Berlin, 28 février. — Officiel do ce soir : Près du Hartmannsweilerkopf et à l'oues1 de Mulhouse, opérations plus actives dan* la journée. Les opérations à l'est se développent systématiquement.Berlin, 23 février. —- Officiel i Dans la Méditerranée occidentale, nos sous-.marins ont encore coulé 22,000 tonnes brut. ÎUn grand vapeur marchand armé et forte, ment chargé, jaugeant environ 6,000 tonnes |t possédant un pont pour passagers, a ét<! fcrpillô, quoiqu'il fut puissamment protégé par des contre-torpilleurs et des chalutiers a vapeur. Le vapour de transport armé el fortement chargé u Maiar „ (7,200 tonnes) c été torpillé en plein convoi puissammenl protégé. Il a été établi que parmi les putrec navires coulés se trouvait lo vapeur fran-çais armé u Ville do Verdun „, qui venait d'être construit en 1917 et qui transportail des _ arachides do Dakar à Marseille. Le capitaine do ce vapeur a été fait prisonnier. tferlin, 23 février. — Officiel j Après 15 mois de croisière à travers 1.océan Atlantique, l'océan Indien et l'océan PaciCaue, lo croiseur auxiliaire allemand \ Wolf „ est rentré sain et sauf dans sa patrie. Au cours de ses opérations, il a remporté do grands succès, grftco au cona-mandement remarquable du capitaine de frfc-ffato Nerger et à la brillante tenue de s^n équipage. Le navire a porté de très graves coups au trafic maritime de nos ennemis èn détruisant du tonnage et des cargaiso^i. Plus de 400 hommes des équipages des navires coulés — matelots de nationalités les iwus variées ainsi que nombreux soldats nn-gfais blancs et de couleur — ont été tràns-A>rté3 on Allemagne par lo * Wolf Outre plusieurs canons capturés à bord do vapfcurs aatmés, notre croiseur auxiliaire a ramené ^PP01*^11^ Quantités de matières premières précieuses, tels que caoutchouo, cuivre,tlal-tcfn, zinc, fèves de cacao, coprah et c£?au-twst produits, valant au total de nombreux uHlions de mark. Des renseignements Complémentaires seront publiés ultérieurement. -Le vapeur anglais " Turritella B, ca#turé on. février 1917 par le " Wolf w, a été éàuipô pa? lui ^ en croiseur auxiliaire ; baptise- au nom d'u Iltis II a fructueusement qpéré dans le golfe d'Aden, sous le commlnde-moat du premier officier du " Wolf „ -i ea-pitftino-lieutenant Brandes — jusqu'au > jour où *11 a été dépisté par des forces natales anglaises et coulé par son propro éqiJpago qui% composé de 27 hommes, a été fait prisonnier par los Anglais. § longue croisière du " Wolf „ oxéfcut^e le moindre appui et sans aucune jéom-cation avec l'Allemagne, au milieus des nstances les plus difficiles, constit-je le plufe bel exploit naval que l'on connaisse. L t/onstantinoplo, 21 février. — Officie#; Sur le front en Palestine, l'ennemi aL renouvelé lo 20 février ses attaques cOntro notre aile gaucho ; nous n'avons p03 i à ; les repousser sur toute la ligne. Kcs trmipes ont occupé partiellement ils nc.u-val°3 positions préparées i l'avança, far jii T'I'S' ^>a3 ^'^Y^IlcII]_out- u.'yLiciUia.->-frl Kl .. nortn!"S*Mvrlnr. —'oflicFraxi' ^ Sor le thôAtre de la guerre à l'Est, les troupe» allemandes continuent rapidement i marclior do l'avant. Lo précieus butin qui tombe ontro leurs mains, surtout les immenses quantités do canoDS et de matériel roulant, ainsi que le nombre étonnamment élevé d'officiers suyériaurs et subalternes faits prisonniers, prouve à quel point est tragique l'écroulement do cette armée de millions de soldats, autrefois si vaillants et dont la reconstt tution ^est Impossible dans un temps rapproohé. A 1 Ouest. Jes Anglais et les Français continuent leurs énergiques opérations de reconnaissance, mettant souvent en ligne d'importantes troupes. Lo bombardement de Moerseele a de nouveau fait dos victimes parmi les habitants. Il en est do même ^ des jets do bombes effectués par l'ennemi la nuit du 21 au 22 février dans la région de Saint-Quentin, où un civil et été tué et quatorze blessés. Les commentaires de la presse ennemie au sujet des combats qui doivent prétendument commencer à bref délai sur lo front à l'Ouest sont entrés dans ung nouvelle phase. Alors que, comme cela a été le cas à diverses reprises, l'officiello Agenc® Havas annonce le grand assaut allemand comme imminent, la presse française do province fait, au contraire, prévoir des offensives prochaines dos puissances occidentales. Ces informations contradictoires ont vraisemblablement pour but Bo dissimuler les plans offensifs do l'Entente. Quoi ■a'il en soit, les Alliés nous trouveront prêta. 4 *** "3 Berlin, 23 février. — Officieux : ail résulte des communiqués officiels allemands inb nous avons descendu en janvier, rien que sur le front & 1 Ouest, 138 avions ennemis et que les mesures militaires do nos adversaires nous en ont fait perdre 61. Or, nos ennemis prétendent avoir descendu, rien que sur le iront à l'Ouest, ; | 1 228 avions allemands. Comme d'habitude dans IvJ « chiffre do leurs perte», les Anglais ne portent quàj " les avions britanniques qui no sont pas rentré4' ' et négligont ccux que nous avons do,#ceudus au* . dessus de leur propre zone. Les Francis appli-fc 1 quant un système encore plus radical : ila ne puHj * blient aucune porfé. Mais si leurs listes du pertes1: * sont Incomplètes, ils soignent d'autant mieux la 3 confocaon des bullqtinej de leurs succfca. Confor-i mément & uno vioilio habitude, ces dorniers com-| prennent aussi bien les avions détruits que les avions avariés. ; Quelques indications fournies par lo u Petit Pa-risien „ du 9 février sont caractéristiques. Le * . 8 février, les Français signalent 18 ▼Ivoires 'toérienues, soit 9 avions descendus et 4 avion» avariée ; sur ce nombre, îes sous-lleutenauta Ma-: «don, Querin el Demeulder auraient, préiendeut->'»!«, remporté chacun 2 victoires aériennes. En réalité, nous avons perdu le 8 février 6ur le front fAnçais 2 avions et 1 ballon captif. Cette conata-tqpou montro quello confiance méritent los com-m^liiqués do no3 ennemis en général ot les aifir- Communiqués des armées alliées Paris, 23 février. — Officiel de 3 h. i Au noïd de l'Ailette, nous avons effectué une Incursion hardio jusqu'aux alords de -t&evrigny et ramoné du matériel et vingt-cin^ prisonniers, dont deux officiers. iEn Champagne, nos détachements ont pénétré également dans les tranchées ennemies. Une dizaine de prisonniers sont restés entre nos mains. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 23 février. — Officiel de 11 h. : Aucune action d'infanterie. Bombardements réciproques assoz violents au nord-ouest de | Bezonvaux et en quelques points de Haute-Alsaoo.*** Londres, 23 février. — Officiel \ l Près de ïklonchy-le-Preux, des troupes écos-| saises ont exécuté la nuit dernière une heu-f reuse attaque et fait quelques prisonniers. A ' l'est do Wytschaete, nos patrouilles ont aussi k ramené quelques prisonniers. > L'artillerie allemande a été active dans Vîs environs de la route de Messine et au aad du boi3 d'Houthulst. § *** Rome, 22 février. — Offciel i V Entro le Stelvio et l'Astico, faible duel ^artillerie. La canonnade a été plus vio-lcile dans quelques secteurs du front. Dans la^sceteur vallée de Frenzela-vallée de la Brenta, nos batteries ont dirigé un feu concentrique sur les positions d'artillerie ennemies. L'ennemi a bombardé à plusieurs reprises les versants sud-est du Montella. Des fîitrouilles de reconnaissance ennemie ont /té repousséos à Gravo. Sur la rive gauche fdu Piave, une patrouille anglaise a accepté le combat avec un important détachement ennemi. Nos patrouilles ont exécuté un coup do main dans l'Ile de Folina; elles ont ramené 2 mitrailleuses. Pétrograd, 22 février. — Officiel i La ville de Rjezyca, au nord-ouest do Dwinsk, est entre les mains des Allemands. Des négociateurs russes sont partis. Près d'Andanopql, ils ont rencontré une au-tomobilo allepiando armée de mitrailleuses. Les Allemands ont envoyé los négociateurs et le commissaire à lljezyca dans une automobile allemande. Dépêches Diverses Paris, 24 février j Du ,,Matin-" : — Les gouvernements de Pétrograd et de Jassy n-'ont pas accepté la. proposition que las Alliés leur ont faite le 15 février de "soumettre, l'ours différends à un tribunal d'arbitrage de l'Entente. . **• Cologne, 22 février : On mandg de la frontière suisse à la „ Gazette de Cologne" que le secrétaire du parti sooialiste grec a été, ces jours derniers, arrêté à S-yracuise où il faisait son service militaire. Il a été incarcéré à la prison mil. t lire de Clatane et passera devant un conseil de guerre. **# Londres, 2A février i Le ,,Daily News'' annonce que M. As-quith èt lord Lansdowno ont délibéré à différentes reprises ces derniers jours et sa seraient mis d'accord sur les conditions de paix les plus importantes. A ce sujet, les .'Journaux constatent que le^ discussions outre MM. Lioyd "George et Asquith ont éclairci la. situation et que la crise politique peut, on oons^uence, être considérée comme évitée.•** Londres, 23 février : Le „Timesf" dit en voie d'aboutir les ponrpariors engagés en vue do la oonstitu. tion. d'une banque, au cap:tfll d'environ cent millions de livre» sterling, qui aurait pour tâche <Je sofulcn'ix finûncièa-enient l'industrie métallurgique anglaise et lui permettre de concurrencer, après la guerre, l'industrie allemande. •** Amsterdam, 23 février : On mande de Londres nui „Handeùs!bljad" cu-'à partir ce lundi, le rationnement de viande, de bourre ot de margarine entrera en vigueur à Londres et dans quatre ou cinq districts avoisinants. *** Londres, 24 février : M. DilloD, député irlandais, a déclaré hier h Dublin que lo Convent irlandais échouerait avant huit jours. **• ] Londres, 23 février : ^^propriétaire de la maison qu'occupe Uf Dibvino# dans Victoria Street a assigne ko i locataire en déguerpispomeat, sous pré-fo qu'il ne so conformait pas h la clause M son bail lui interdisant do faire de la lr pagandle. I .*** I Ai, Haye, 24 février : J -o „Nicuve Rotterclamsclie Oourant,, an- m ico que La question du sable et du gra- ^ : est sur lo point d'&tre réglée d'une il îi^ro saltisfadsante. Une déclaration con- c| m te du gouvernemont allemand fera sans cDgate disparaître oo point litigieux. h *** «Jockliolm, 23 février: ^ gouvernement a déposé au Parlement de S pro.)ets de loi décrétant les maures de sa regarde qu'impose la situation aux îles d »r>d. première autorise lo gouverno-m< ii à # employer la foroe armée en dehors du jiritoîro national pour les buts déter-mi la 60conde, la création d'un service de ^trvci llance et de garde sur Aland. Le pr s»ent du Conseil a exposé que les deux pr jfts, élaborés de commun accord avec les pa adverses dans l'île, ne sortiront leur efSf Que jusqu'au 1er mars 1918, et qu'ils on s exclusivement pour but de protéger la po ulation insulaire. <a première Chambre a adopté, sans dé-1 afr los deux pro;ets. À la seconde Chambre, les socialistes de g^^he so sont déclarés hostiles au premier, quj a cependant été voté par 131 voix contré 115. second projet a été adopté à mfein levée. | PETITE GAZETTE Protestations de malades, | Pourquoi les médecins prescrivent-ils à leurs „■ malades, non pas de 1-a farine blanche puisqu'il * n'y a plus de farine blanche, mais de 1a forai® : au lieu de pain? Parce que leurs malades ont la faculté — et en | usent — de faire bluter cette farine, moyennunt I quoi ils obtiennent, au détriment de la quantité, I c'est entendu, un pain de qualité meilleure, que 1 leur estomac digère et dont leurs intestins s'ao-S commod^nt. i i Dès lors, il semblerait qu'aux malades qui soni 1 dans les conditions voulues pour bénéficier de la ■ I ration supplémentaire de pain accordée û ce> 1 taines catégories de citoyens, on dût distribuer | I cette ration supplémentaire non pas en puio, . Emois en farine. Ce serait simplement lqg o^ie. f Que voulez-vous qu'un malade, a qui son méJe- ' . Bcin interdit de manger du pain intégral, fasse vie . lia ration supplémentaire de pain qu'on lui dé-. PlivreT Evidemment, ce pain ne se perd pas. Il y; a toujours aux environs proches du malade quel- ' que bouche ouverte qui, si j'ose dire, fait de relie ! nation supplémentaire do pain ses choux gras* * Que me disait l'autre jour ce gamin? — Heureusement, chez nous, il y a du pain assez. Papa et maman ne peuvent pas manger de pain noir, parce qu'ils sont malades, et c'est moi ' qui bouffe leur ration supplémentaire 1 • N'allez surtout pas prendre cet « heureuse* ment » au pied de la leita-e 1 Ce gamin, n'est-ce t pas, parlait avec l'inconscience de son âge, et» , puis vous savez de reste, pour l'avoir lu quelque > part, que cet âge est sans pitié... i Donc, ces rations supplémentaires de pain intégral distribuées aux malades ne se perdent pas, mais ils n'en profitent pas. — Surtout, me disait hier une moyenne égurae ' du Comité National, n'allez pas soulever ce ' lièvre-là 1 Le travail est déjà à ce point compliqué > qu'on en sort à peine, et s'il fallait mettre* celte question-là au point nous n'en sortirions plus du tout... » C'est facile à dire I Mais ce n'est pas moi qui le soulève, ce lièvre-là. Ce sont les malades eux-mêmes, déjà réduits à ia portion congrue p&> .e [ qu'en blutant leur farine ils diminuent leur ration de pain, qui me font en quelque sorte, par i leurs réclamations incessantes et parfaitement» l fondées en principe, vous ne le -contesterez pas, une obligation de poser la question. Je nie suis donné la geine de répondre par lettre a plusieurs d'entre eux, d'attirer, comme 1 si j'étais le bienveillant M. Francqui en personne, leur attention sur les difficultés d'organiser du nouveau service, etc., etc. Mais on dirait que ces malades n'ont pas d'oredies 1 Savez-vous ce que i'un d'eux aujourd'hui ré* pond à ma réponse : — Soit, Monsieur. Mais alors, puisque, à vous entendre, il n'y a pas moyen de nous donner en farine la ration supplémentaire à laquelle n .us avons droit, qu'on nous donne des biscottes ! s Moi, je veux bien... Pour les employés. Le Conseil d'administration de Fraternitas <As* sociation générale d'employés et de voyageurs), ( affiliée à 1a Ligue Nationale des Employés el Voyageurs de Belgique, nous prie d'insérer la lettre suivante qu'il vient de faire parvenir a MM. les président et membres du Comité Nat^nal de secours et d'alimentation, ainsi qu'aux présidents i et membres du Comité régional et du Comité [ro* vincial de Charleroi : « Messieurs, ' On nous communique le « premier supplément au règlement général du Comité provincial de secours du Hainaut », dont nous extrayons le passage suivant : Art. 17. Commentaires. §3. — Il est recommandé de faire appel à des agents d'adurnistra-1 tion inoccupés qui effectueront la .besogne molé* 1 rielie avec compétence et moyennant légère rotri-i bution. Nous prenons la liberté de protester contre cette rédaction, que nous considérons comme re« Hélant ma! la pensée du Comité provincial < b comme portant atteinte à la dignité et au pre^-llgo i des membres de notre corporation. i S'il existe des agents d'administration moçcu- - pés, nous pouvons vous citer aussi de nombreux i confrères inoccupés, soit qu'ils aient été rem-.T- - ciés dès le mois d?aout l'Jli. soit que-les olabi.s-t sements auxquels ils étaient attachés aient été sinistrés, mis sous séquestre ou arrêtés par or-ira de l'autorité. Nous vous signalerons copend:::;t une différence : les premiers touchent ,idutilement 60 p. c. de leurs appointements, ils i ien-dront le remboursement de leurs arr.érés e. \.s touchent dès maintenant une « légère, • t!r;bution » supplémentaire; les seconds s nt :1 bidonnés à eux-mêmes, privés de tout trailemc.j! S contraints de manger leurs économies avant d !-1er tendre la main aux œuvres de guerre. Ceux- l se sont appauvris ; ceux-là se sont enrichis ' u du moins auront conservé, si pas augmenté eur avoir. «Ces agents d'administration effectue-.n; a besogne matérielle avec compétence »? Nous nous permettons de vous signaler que le.* ,i-i ployés privés peuvent mcltre à votre service ,o compétence que ne peuvent pas posséder les e;n-i ployés publics. Inutile, pensons-nous.' de iuus étendre sur ce point ; il est unanimement reconnu que l'initiative privée produit ce que le fonctionnarisme est impuissant à produire, co n'est pas au moment où l'on propose d indu.-;'-, i-User les services publics, et notamment les he* mins de fer, dont le rendement élait cl. ]>loi .il j, que l'on peut songer à faire mach.ne en ar c'est-à-dire à recourir à l'indifférence officie-le & aux rouages rouillés de la bureaucrate adn«:;njs-trative.Et cependant l'article 5 du règlement po vincial est suivi de commentaires qui nous ch . ,jnt un vif étonnement : « Le système de ia partie double, qui entraîne la multiplicité des opérations ou articles n'est pas à conseiller. » La comptabilité administrative, budgétaire, a fini son temps. Elle va disparaître, c'est --•* (>ue vient- encore de déclarer le gouvernement du Havre, suivant ainsi l'exemple des autres Mats et notamment de l'Italie, dont les systèmes on* révolutionné le monde savant. Or, le dit ég o-ment condamne le système de « la partie double », bien qu'il soit le plus simple, le plus facile, le plus compréhensible, le seul qui ab )» 'i-.se à un véritable bilan se contrôlant automat que-ment. Il tolère la méthode américaine, iaquei.. en réalité ne représente qu'un système de réglure du reste tombé en désuétude. Effectivement îprèa avoir êcarlê tout système de comptabil.té scienU* fique, après avoir admis le système de l'einpl«< risme sous le prétexte que tous les membre? des comités « doivent pouvoir examiner les comptes », il ne reste plus qu'à confier la tenue de celte comptabilité négative à des fonctionnaires habitués au néant, c'est-à-dire à placer mach naio-ment des chiffres dans des colonnes, à. interpréter, des circulaires, à tenir des écritures desquelles il est imposible de déduire, môme tardivement, des enseignements utiles pour la marche des affaires. Nous nous permettons de faire remarque' aux nombreux chefs d'indiistrie que «vuvtrme voire Comité qu'il n'en est aucun qui se contenterait de la comptabilité en partie simple, qui se déclarerait satisfait des services rendus par de3 • ni« ployés dont le dévouement serait purement adml* nistratif. Tous préfèrent le collaborateur dont ie dévouement est imposé par le souci de faire prospérer l'entreprise, ne fût-ce qu'en vue de la stabt lité de son emploi. La sécurité assurée au 'ono tionnaire, l'avancement prévu à date fixe, tout contribue à faire de l'agent d'administration un auxiliaire peu désirable. Nous connaissons, Messieurs, voire compétence en la matière. Aussi, certains que les passades cités ont été insérés dans le règlement à v. Ire insu et peut-être malgré vous, nous plaçons l'honneur de notre corporation sous votre haute protection. C'est avec confiance que nous veus

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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