La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 30 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 30 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9nh9f/
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Dïmanehe 30 Septembre !9!T JOURNAL QUOTIDIEN - JLe Numéro : 15 Centimes 4-' Année, — N8 1034 ~<r\ -wv>wi PRIX DES ABONNEMENTS } mois (octol»., novemb., décemh.), ir. 11.40; 2 mois (oct., nov.), ir. 7.60; 1 mois (ocU), tr. 3.80. I*» lemandea d'abonnement sont reçut» exclusivement par les bureaux et les facteur* des -postes. — Las réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement auco bureaux de poste, MaimSTIWIO» El P.lOiCTIOll : Bto Honiaano-aux-Hcpbca-Polcgèroc, BruroHoa. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU f OCTOSBS Pelùes annonces, Ja Jigno, tr. 0.75. — Rteamot avant les annonces, la ligne, îr. 1.75. — Corps da journal, la li(?ne, Ir. 7.53.-— Faits divers, la )up«, fr. 6.00. — Nécrologie, la ligne, Ir. 3.G9. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : \l k'Vfi'"'™ J03. KORESSCE, DIRECTEUR -rm| Aujourd'hui : HUJ l pages. LA GUERRE 1,154° jour de guerre La troisième bataille livrée par les Anglais en Flandre a commencé le 20 septembre et s est poursuivie tjjute la semaine. Nou-s en avons note au far et à mesure les résultats, qui se résument en quelques progrès réalisés par les assaillants à. l'est d'Ypres, dans la direction de Passchen-dae'.Q, de ZonnObeke et de Gheluvcit. Ces résultats sont trop limités pour appeler d'abondants commentaires : lo spul fait à souligner à propos des horribles combats qui viennent d'ensanglanter une fois encore le sol belge, c'est io courage quisi Surhumain qu'ont déployé de part et d1 au-tre les soldats engagés dans cette infernale batailie. Jusques à, quand nous faudra-t-il Toir ces précieux trésors d'héroïsme gaspillés en vain 9 i . • , . * « $ * Du côté des Allies, l'unité d'action! reste toujours un mythe. Non seulement les Eusses s'abstiennent — il est vrai que leur absteo. tion est forcée — de toute initiative marquante, mais les Français eux-mêmes, qui paraissent éprouver lo besoin de reconstituer leurs forces, n'ont, plus fait parler d'eux en ces dernières semaine». Le calmé s'est rétabli aussi sur l'Isonzo : ici toutefois, s'il faut en croire la dépêche do Zurich que nous avons publiée hier, la douzième offensive du général (Jadorna serait imminente. Au surplus, l'attitude intransigeante qu'affichent les dirigeants de l'Entente. «*n dépit des désirs de paix très clairement exprimés par leurs peuples, donne à penser qu'on s'achemine luen plutôt vers de nouveaux et horribles massacres que vers les négociations oui pourraient mettre fin aux maux de la guerre. Néanmoins, des indices qui ront s® multipliant montrent} à l'observateur attentif que ies temps sont "proches! où les gouvernements qui s'obstinent dans une guerre désonnais sans issue seront balayés comme fétus de paille par 1e courroux populaire... j A la OoMission du Bei&iistag G Discours du Chancelier. Eet'na, 2S septembre : i Au début du discours qu'il a prononcé cq matin à la Commission principale du Keichstag, le chancelier de l'Empire a adressa l'expression de sa chaleureuse reconnaissance à l'armée et aux populations do l'arrière, puu a passé en revuél nos brillants succès militaires des dernières semaines Soulignait l'unité at Pacoord! par-fa u de la direction politique de l'Allemagne et de ses alliés,°i> a célébré eu termes cor-di mx la gloire commune et la fraternité dûs armées dh la Quadruplice. Il a parié ensuite de l'état satisfaisant de nos relations avec les neutres, qua n'ont pas réussi à troubler le» excitations inouïes de la presse ennemie : il a exprimé la particulière gratitude qui est due à ia Suiss9, aux Pays-Bas et à l'Espagne pour leur activité désintéressée sur le terrain de la prévoyance . humanitaire et a dit combien vivement nous regrettons les souffrances infligées aux neutres par la guerre économique que poursuit l'Entente et à laquelle les Et-its-Unis se sont ralliés ave» un complet manque d'égards, ajoutant que nous sommes toujours disposés à approvisionner les neutres des marchandées qui leur sont nécessaires, dans la mesure que nous permet la tension de nos propres moyens et de nos propres ressources. Le chancelier a ensuite esquissé en quelques traits la situation dans les payai ennemis. En France, ies difficultés économiques et financières vont Croissant. La misère économique et les perturbations qu'elle entraîne dans la politique intérieure se font sentir plus encore eu Italie, où le gouvernement et l«s partis belliqueux s'efforcent d'étouffer par tous les moyens la propagande en faveur de la paix, qui gagne du terrain et devient de plus en plus énergique. En Angleterre, le travail de nos sous-marins exerce son action certaine et inexorable. Ce" n'.est Qu'en escomptant à tort une scission chez nous que les hommes dJ'Etac dirigeants britanniques peuvent encore proclamer des buts de guerre inconciliables a.ve<> les intérêts vitaux, politique*» et éco-nonii.iues de l'Allemagne. Aux Etals-Unis, le gouvernement u|$e de tous les moyens. m*me d'un terrorisme écervelé, pour exciter en favsar de la guerre l'enthousiasme . oui Continue à faire défaut dans de nom- , fareuses classes do la société. Nous envisa_ g^oas de sangt-froid et en toute tranquillité la ni;se en lig*ne qu'on nous annonce- des i forces militaires de 1*Union]. En Russie «■"vit une crise économique aiguë, et no- ■ tamment les moyens de transports ne sont , «ii aucune façon à la hauteur des tâches qu'imposera la conclusion de la paix. L'éventualité d'une prochaine démobilisa- j îion pèse comme un cauchemar sur lo nouveau gouvernement qui, dépendant en partie des Conseils des ouvriers et soldats -et en partie des Anglais et des Américains , qui lui avancent les fonds dont il a besoin, semble bien n'avoir aucun moyeu d'échapper à leur tutelle. Il n'existe encore l pour le moment eu Russie personne qui ait i ïa force suffisante poui sortir le p£tys du , c&aos, le soustraire à l'influeiace do PEn_ , tôrto et réaliser le désir de paix général. e Tenant à la réponse d3 l'Allemagne à * la note du Pape et à la question dos buts \ de guerre, le Chancelier a'exprime ainsi! : — Pour autant qu'on puisse jusqu'ici bq [ faire une opinion à oet égard, la nota aile- c mande a recueilli l'approbation cCQ nos amis J et de nos alliés et a provoqué chez la plui- , part de nos ennemis un visible embarras:. Parmi les quelques critiques que lui ont s adress'es ceux dont nous avons l'amitié ou c la sympathie, la première consiste à dire # £{u elle ue contient aucune déclaration posi- a tive concernant les questions de détail. 11 r est d-iff oile dé comprendre que des gens qui d, connaissent la situation et 103 usages intor. [£ nationaux puissent croire qu'il nous serait éî possible dé proposer, dans une déclaration p publique mais unilatérale, la solution des o questions extrêmement importantes qui sonf s< en relation avec celles si complexes qu'aura v< éventuelleanent à discuter la Conférence Lh le la paix. Uaa déclaration' publique d'e l'espèce ne pourrait, dans l'état ac. n ■uûL de3 choses, que tout embrouiller et n au ire aux intérêts allemands. Si nous avions d insisté sur les détails, on se serait écrie pj 3ai:s ]e c-amp d'e no3 ennemis, l'attitude c' adopt-o par leur pi-esse nous permet dès de maintenant de l'affirmer très haut : ,,11 ri aufc interpréter les concessions faites par l'< ,'ALcmng-ne comme une £reav^ ^ ^ 1 blesse croissante : elles; sont toutes naturelles et par conséquent dépourvues de toute valeur." Cela ne nous aurait pas rapprochés d'un seul pas de Ja paix: b!en au contraire, la conviction que nos ennemis se seraient faite qû'Q ce n'est qu'en raison de notre situation désavantageuse qu'il nous est possible de prendre un parti aussi parfaitement inexplicable pour tout homme au fait de la technique diplomatique, aurait exercé certainement sur eux une influence de nature à prolonger la guerre. J use, pour la direction de l'Empire, du mSrne droit que ies dirigeants de tous les Etats ennemis se sont arrogé et auquel ils ont toujours prétendu jusque tout récemment encore — le droit de fixer clairement les points de vue de la direction dès affaires et de n'en pas dévier — quand j'affirme que /ai en ce moment le devoir de ma refuser à préciser nos buts de guerre et à lier par là les mains à nos négociateurs* Si les "membres de cette Chambre et la presse voulaient adopter îe même point de vue, ils faciliteraient énormément notre tâche, et la voie qui mène vers la paix serait débarrassée, au grand profit de la prospof-rité do la patrie, do maints obstacles qu'il est possible d'éviter." Critiquant la réponse de SI- WilsonJ à la note du Pape, le chancelier dit encore : — M. Wil&on essaie de semer la discorde entre le peuplo et le gouvernement allemand, mais il n'a aucune chance dfy réussir. Sa note a eu le résultat contraire de celui qu'elle cherchait; elle nous a unia plus solidement dans l'âpre volonté do nous opposer avec énergie et résolution à toute immixtion d® l'étranger dans nos affaires. On l'a bien vu par les protestations enflammées qui répétaient l'indignation profonde qu'elle a fait naâtre, cello notamment du président du Reichstag. Pas plus qu'aucune autru tentative de nos ennemis, la note de M. Wilson ne détruira dans le peuple allemand l'esprit qui y est né le 4 août 1914, et qui vivra et vaincra aussi longtemps que le cercle que forment autour ào nous nos ennemis nous forcera à combattre pour la dci'ense de notre existence et de notre avenir."' . , , , Discours de M. von Kiihlmann, M. Ton Kiihlmann, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a pris la parfole après le Chancelier et a dit : — En complément aux déclarations que vient de faire le Chancelier de FEjmpire, je voudrais mettre encore en lumière quelques points de la situation die l'Europe. Je tiens tonit d'abord à dire quelques mots à'uno information', publiée dans les journaux dfif ce matin, qui affirme qu'il existe une note aljeman'ie concernant la .Belgique : je me bornerai à en dire qu'elle est une des plus hardies inventions eue j'aie jamais rencontrées au cours de ma carrière politique. Elle efct vraisemblnblement d'origine fiançais©, mais elle ne contient pas un mot dio vrai. nier soir et ce matin, 1e télégraphe iK,uo a iran&mis les extraits puLli s par l'Agence lleuter d'un discours que vient de prononcer M. Asquith, le chef de l'opposition à la Chambre des Communes. Un de &os compatriotes, écrivain politique distingué, a uu jour caractérisé l'art actuel de la diplomatie en disant qu'il consiste, pour les hommes d'Etat à la té'te des divers pays de l'Europe, à se lancer les uns aux autres des accusations! du haut des tribunes publiques des Parlements. Toutefois, si les extraits publiés pàr l'Agence Rewter sont- le reflet fidèle de ce qu'a dit M. Asquith, je n'outrepasserai certainement pas mon droit) en affirmant que son discours n'a pas fait faire à. l'Europe un seul pas dans la voie où. il lui serait si nécessaire d'entrer. Je n'en dirai pas plus, voulant rompre avec i<a mauvaise habitude qu'on a priSj de commenter la teueur d'une note officielle en se ba*3anj* sur des extraits télégraphiques dont l'expérience a démontré # qu'ils ont généralement très peu dr autorité, et j'en arrive au véritable objet de notre délibération actuelle, à savoir la note de S. S. le Pfipe. Quel que soit le résultat immédiat de son intervention en faveur de la paix, je n'hésite pas à dire tout de sui e que ce-te courageuse initiative du Pape, ^ que le pesJu élevé qu'il occupe et la tradition vénérable d'un sacerdoce plus que millénaire sur laquelle il s'c^pipfuie désignaient p^pti^i^^re-ment pour jouer 1e î'ôie d'intermédiaire, constituera un chapitre important tkms l'histoire dû cette formidable bataille entre peuples et restera dans les annales de la iiplomatiè papale comme une page gîlo-fieuse et à jamais inoubliable. Ce n'était pas une mince affaire pour le Pape ^ de Lancer son apx>el à la paix dans la, melé-e :pii menace cîe transformer l'Europe en un unas de ruines imbibées de sang. Le peu-)le et le gouvernement allemands, à- qui la ionscience de leur force et do leur sécurité i l'intérieur ont toujours permis d'affirmer san s hésioiiion leurs dispositions à coupure une paix honorable, ont d'excellentes raisons de saluer avec reconnaissance l ini-iative de la Curie, qui leur fournit l'cc-îasion d'exposer une fois de plus et sans kjiuivoquo leur politique na,tionale!. C'est ntentionnellemeut qjue je dis : poliiiqu,e îationale, car j ai le sentiment et la conviction que la note de réponse allemande eflète dans son essence et dans son teixoe — pour autant que cela puisse Otre» d'il l'un document politique quelconque — la volonté de l'écrasante majorité de tous ies Allemands. Cette note n'est pas seulement n document considérable au point de vue ntemational : elle m'arque, au point de rue do notre développement purement alle_ uand;, une dats impoi*tanie. EOo es{,, en [îet, le r^uitait direct do la collabora-ion pouir la première foi's tentée de tous es organes d'à gouvernement avec les ro-a*pâentant3 de la nation au Parlement. Uno aile colla.bora.tion, sauf que ma mémoiire oit en «Défaut., n'a jamais soulevé nuliie ►art autant d'enthousiasme, même dans les iays parlemeintai^es. Cetto collaboration i la maniéré dont elle est faite et les rêaaltatg qu'oUlo a donnés, at fait, naître la confianoe ci ferrie lus les hommes d'Etat à qui la politique demande tient à cœur. Une politique e^té-eure qui n'est pas fondée dans ses grands lignés essentielles sur l'assentiment de , nation et l'approbation des représentant^ .us par eile, que le Parlement n'appuie is de son intervention directe au moment yportun et qu'on laisse abandonnée à la iule sagesse des hommes d'Etat du pou-)ir executif, est incapable de mener à >nne fin la lutte contre l'étranger. Line lûgende qui est courante au delà de >s frontières consiste à dire qu'en Alle-agne il y a deux politiques, la politique i gouvernement et lia politique du peu-e. La preuve est faite aujourd'hui que i :st une légende, mais il faut la détruire fond en comble, et pour cela, Messieurs, ( în ne vaudra votre unanime adhésion! à < ^pression des volontés de l'Allemagne ] nolf^f ^épouse à Sa Sainteté. .Qa 1 ] a répandu l'affirmation absurde qu'au sedn môme du gouvernement il existe do profondes divergence^ do vue3 qui divisent entre eux les membres du gouvernement, ou qui 6{ôj[ja.rent la direction de l'Empire de3 chefs de l'année auxquels, après l'aide de -Dieu, nous devons de voir r Allemagne dans la situation qu'elle occupe aujourd'hui. Ce sont là des racontars qu/il faut livrer au ridicule qu'ils méritent. Toutes les administrations mises en cause travaillent jOur par jour et heure par heure en complète harmonie et dans l'union la plus étroite ; il serait d'ailleurs impossible d'imaginer qu'elles pussent trancher des questions véritablement vitales 6i cette union leur faisait défaut. Leur collaboration bar. monieuse, résultée de la collaboration étroite du Parlement et du gouvernement dans Ja note do réponse, me donne l'impression qu'on peut fonder sur elle les plus grands espoirs pour l'avenir. Vu le caractère confidentiel qu'ont revêtu pour des raison* graves les discussions de la Commission diie des ,,Sept", il m'est impossible d'entrer dans les détails; toutefois, je orois que vous attacherez quelque prix à mon affirmation si je vous dis que les bases cte n,!tTe note de réponse, telles qu'elles onj été proposées par le gouvernement, ont été :'ugécs accôptablcs par les représentants d© tous les partis. Je crois pouvoir dire ainsi à bon droit que les tentatives faites par nos ennemis pour saper les bases de notre politique intérieure et créer entre le gouvernement et le peuple allemand un quelconque dissentiment qui aurait sa répercussion sur la politique extérieure de l'Empire, sont vouées à un ecjieo fatal. C'est dans la conscience qu'ils ont d'être en parfaite union aveo le Parlement ec le peuple allemand lui-mime que les dirigeants de la politique allemande puisent la force nécessaire pour s'engager avec le ca'.me, ia dignito et l'assurance qui s'imposent dans les voies qui doivent aboutir à la grandeur et au développement de l'Allemagne.La réponse de l'Allemagne à la no!e du Pape est. un monument solide. Les pierres en sont si etroitement jointes que les tentatives faites pour en desceller ne fut-ce qu'une seule resteront vaines. Je me bornerai à dire en quelques mots l'esprit qui a présidé à l'élaboration de cette réponse et a en exposer brièvement la portée réelle. Au début do la quatrième annes de cette formidable guerre, S. S. ie Pape a, avec plus d'insistance eo pjlusi de gravité encore que dans d'autres circonstances antérieures, lance le mot de paix parmi le& peuples de l'Europe. L'Europe 1 ce mot retentit à nos oreilles comme un son qui viendrait de très loin, et cependant, aujourd'hui plus que jamais, ' l'Europe doit nous apparaître comme une conception- géograr-piiique résultant d'une situation que des milliers d'arm es ont. mis à. créer. C'est l'Europe, cette petite presqu'île attachée au continent asiatique, qui jusqu'ici a pu tenir solidement dans ses mains le sceptre de la domination du monde. L'ancienne Europe est, trop proche encore de noas pour que nous ne nous rappelions pa<^ nettement cê qu'elle était, et il n'est p- -5 exagéré de dire que la situation d'aucun des Etats qui, en ces dernières quarante années, en firent partie était telle que l'un d'eux pût rêver, au risque de courir à son propre anéantissement, de la modifier. Aujourd'hui encore, en plein développement do ceite formidable guerre, on peut croire que tous les Etais de cette Europe ont peut-être un intérêt commun à qu'elle no p^_ risse pas. Son ecroulement définitif no manquerait pas d'affaiblir et d'appauvrir les Etats isolé#, à quoique groupe qu'ils se rattachent-. Quelques-uns seraient" même complètement disloqués et privés de tout vaste espoir national L'entrée dp l'Allemagne parmi les grandes puissances do l'Europe — il y aura bientôt cinquante ans de cela —« n'a été amicalement saluée d'aucun côté.. Mais ces cinquante années ont démontré, me semble-t-il, que l'Europe pouvait vivre avec ceirte Allemagne eb qu'elle n'en serait ello-mSme quo plus puissante. Si, parmi nos ennemis, beaucoup croient encore aujourd'hui que 1 histoire peut se reviser et se défaire, que l'on peut faine revivre un organisme composé d'Eta.s fédéraux à côt;-. d'une Prusse mortellement décimée, oru peut dire qu'iis ss font des illusions : il serait dejà difficile do les pardonner à des histo-; riens qui ne font quo de la fantaisie, mais eiles seraient . criminelles dans lo choi d'hommes d'Etat ayant, une responsabilité. Le Pape proclame la paix sur la terre, et aujourd'hui encore cette parole : ,,'Paix aux hommes de bonne volonté !', a conservé toute sa force. La pensée vraiment fondamentale qui a inspiré la réponse de l'Allemagne à l'appei ou Saint-Père a <-Se de 1 aider à créer l'atmosphère indispensable à l'examen des nombreux litiges qui divisent les peuples entre eux. Tout hcmnia qui a et i quelque peu môle aux choses de la diplomatie sait quo pour que des nég^Tl ciations puissent aboutir, il importo avant tout que l'atmosphère soit propice. Si l'on voulut :'uger l'état d'esprit de nos ennemis d'après les articles do leurs ;ourna,uix et les discours de leurs dirigeants, on n'aurait à faire que de bien tristes constatations. Aussi longtemps que nos ennemis seront pénétré» ds celte pensée folie — et lés plus malins d'entre eux saven.tquo cette pensés est folle — qu'un moment, pourra venir où le peuplo allemand fiera pénitence et viendra à aux, vêtu do en.es, la tête couverte do cendres, sa frappant ia poitrine avec repentir, prêt à ramper et à so soumettra à de méprisables oxligeuces, aussi longtemps qu'il en eera ainsi, la parole restera au glaive. 11 ne sera sans doute pas facile de faire connaître aux peuples de l'Entente, excités par les légendes qui so sont créées, la vérité sur les origuios do la guerre, mnis il e>st nécessaire de leur faire voir clair. Faut<j de quoi le nouvel esprit, qui est la condition préalable et- indispensable do la conclusion de la paix, no naitra pas. Lô peuple allemand a l'intime conviction qu'il fait une guerre juste, et c'est de cette conviction que lui vient la: force da faire» avec-joie les immenses sacrifices que chaque jour cm 'itfi _ csamande. Le manifeste du Pape a, une fois âe plus, amené les peuples au carrelbur où les chemins, bifurquent. Une» fois encore, avant que- commence une nouvelle campagne d'hiver, la possibilité est donnée, aux peuples dont le sang s'écoule par des fressures profondes, de so mettre à. reconstruire 1'Eut ope sous l'égide d'un® enseigne nouvelle et pure. Il appartient 3-nx onnemis de l'Ailemag-ne de nous moîi-rer si le souffle du nouvel esprit a passé :jar chez eux. Au cours des prochaines menâmes, on verra sans doute se décider la picsiion do savoir si' amis et ennemis, anL nés les nais et les autres du respect que les adversaires doivent avoir pour leur j ormidiable puissance militaire respective, intendant rentrer au fourreau leur, glaive i jnsanglantô ou s'ils veulent continuer à l'attendre une décision que de la force de < ey$s annea. _ un>8 Allôma£nô_ unie a? .!1 peut être battue. Notre union dans les questions do haute politique, telle qu'elle apparaît dans notre' réponse à la note, du Pape, est comme la base et la condition préala^ ble de notre union sur tous les autres terrains, et le fait que cette union ait pu, au cours de nos délibérations, se faire sur un clair et sincère programme da paix, lui donne une force doublement efficace. Ainsi le peuple allemand, dans cette heure sojen-nelie et grosse de décisions, se dresse, fort et calme, polissant mais modéré, prêt autant que jamais au combat, mais prêt austsi à collaborer à la réalisation de la divine parole : „Paix sur la terre aux hommes de bmne volonté I" . Berlin, 29 Septembre : Pendant la discussion quii s'eSb éngagét à la Co^nmission principale du Reichstag, M. Aliohaolis a déclaré : — Au cours d:e ces dernières semaine?, on a vivement discuté la .nouvelle suivant laquelle la direction de l'Empire se serait ■ dévà mise en ^rapport aveo l'un ou l'autre ^ouiyeiTuemeut ennemi. Il me revient que p^vinion s'est répandue dans de nombreux milieux que le gouvernement allemand aurait de prime-abord décidé d'abandonner des territoiies occupés et se serait ainsi dessaisi de certains gages qui seront extrêmement précieux lorsque la paix s© cis-cutera prochainement. Cette information est inexacte. J'affirme que la direction de l'Empire a les mains libres pour entamer d'éventuels pourparlers. Mon affirmation englobe la Belgique.'' LE/PAPE ET LA PAIX Turin, 28 septembre : Du correspondant à Rome de la, ,Stampa" : — L',,Osservatore Romauo" annonce que le téxto de la réponse de l'Allemagne à la ucvle du Pape, dont la transmission avait été retardée par suite de la fermeture de la frontière italienne, vient d'êtie remise au Saint-Père. La guerrs scus«marine Le Havre, 23 Septembre : Il a été amioncé que 1e vapeur du Secours belge ,,Eburon" s'était échoué à la côte do Terre-Neuve. Un correspondant du ,,XXe Siècle" apprend! que le capitaine Ch. Delplace, les lieutenants et tous lès hommes de l'équipage de r„Fburon" sont sains et saufs. Leurs parents et leurs amis peuvent Otre pleinement rassurés sur leur sort. ♦ ♦ * Washington, 28 septembre : Le gouvernement a décidé que tout navire marchand américain jaugeant plus de 2,500 tonnes, en état do prendre la mer, serait réquisitionné le 15 octobre. Les frets pratiques en ce moment seront consid-rable- memt diminués. m~N JLX.HSH1GI TJ1S Milan, 28 septembre : Le correspondant à Londres du „ Cor-riero délia Sera" télégraphie que, pour empêcher que l'on croie à une alliance de l'Amérique avec l'Entente, M. Wilson a prié les députés et sénateurs américains de s'abstenir de participer aux congrès parlementaires des Alliés, comme aussi de ne pas faire de visites aux fronts des armées de l'Entente. M. Wilson c-st d'avis que la guerre n'est pas encore entrée dans une phaso qui justifierait pareille aitituab. * * * Washington, 2S septembre : La Chambre a voté la cr-ation d'un département de l'aviation. Il s3ra compose do neuf membres. Un ministre sera- proba*. }>lement placé à la tête des nouveaux &er-vices.Les évéeemeiîts de Russie Londresj. 2S sep tembre : On mande de pétrograd" à l'Agence Rev.ler: — La Conférence démocratique pan-russe a été ouverte au Grand Théâtre, en présence des ministr.es eb do plusieurs - diplomates.M. Teretchenko a donné sa démission et le Cabinet es'J en conséquence purement socialiste à. présent. 1** Pé'îirograd, 28 septamljre : Douze cents délégués, venus de toutes! les parties de la Russie, prennent part à la •Conférence démocratique, qui est présilée par M. Tcheidse, président du Oomit'i exécutif du Soviet. Dans son discours d'ouverture, M. Tcheidse a exposé le but d!e la Conférence. Etant donnî la situation gravQ dans larj[uelle se débat le pays, ir est indispensable da oonsituer uu pouvoir révolu-t'-onnaire responsable- M. ALsantie?, pr'rsi'Tent du Conseil des pays; - " is, a déclaré oLiue le moment, est venu ofj la démocratie a besoin de toute sa sagesse po-lir sauver la révolution. ♦ # ♦ PétrogTad, 28 septembre : Lo département do H guene a^nb invité téiCgraphiquement l'iietman Kaleôine à se présenter au grand quartier général pour s'expliquer sur l'agitation qui se manifeste chez les oosaques> le Congrès dés cosaqu,es a déclaré qu'il tient ce voyagje pour impassible, attendu que la sécurité de l'hctruiin: ne serait pas assurée au quartier général. * << Pétrograd, 28 septembre : Le gouvernement provisoire a décidé d'émettre encore 2 milliards de roubles de billets de banque. Cette émission formo lo solde du montant autorisé; en conséquence, il ne restera plus à l'avenir à, la Russie que la ressource des emprunts. » * & Pétrograd, 28 Septembre i Le gouvernement a- accepté un projet do monopole des sucres, qui r apporterait annuellement 860 millions de roubles à l'Etut. * ♦ Pétrograd, 28 soptermbrû : Le bruiit court que M. Lénine est rentré h, Pétrograd. Lo gouvernement a décrété son arrestation ; toutefois, il no pourra pas être appréhendé dans la salle des y.-ances de la .Conférence démocratiques ♦ # * Heilsingfors, 23 septembre : M. Nckrasof, gouvemeiu' général de Fin^-andie., a fait afficher l'avis suivant : — Le président do la Diète dissoute a invité les députés à se réunir dès îe 23 septembre pour protéger les droits du peu. 1 île finlandais, qui est appelé, endéans les rois jours, à élire ses représentants le-jaux. Pareille réunion serait illégale, en conséquence, j'ai fajj me'-tre le^ sellés sur < ea ^ort^," . - COMMUNIQUÉS OFFICIELS communiques aes rtsissaîî.ces teuirales. Berlin, 29 septembre. . Officiel de ce mid'i : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Arm es du fold-maréchal prince héritier Ruipprecht de Bavière : Sur la côte de Flandre et entre le bois d^Houthulst et la Lys, les opérations de l'artillerie ont eu une vioieaiC3 variable. Un feu roulant intense a sévi pondant la soirée. A l'est d Ypres, les Anglais n'ont prononcé d'atta.ques partielles que près cia Zon-nebei:e ; elles ont été reixmssécs. Sur la rou;e Ypres-Passcheudaele, l'ennemi a ^t-é expulsé de la ligne d'entonnoirs qu'il y occupait encore. Dans la région inondée de l'Yser, nos éclaireurs ont été engagés avec des soldats belges eb ont ramené' des prisonniers.Armées du prince héritier allemand : Au nord de Soissons et devant Verdun, le duel d'artillerie a considérablement augmenté d'intensité par intermittences; il est aussi restô violent la nuit sur la Meuse- Plusieurs engagements entre avant-posfies ont permis à nos troupes d'assaut de pénétrer dans las positions françaises et ont été couronnées d'un plein succès. Armées du feld-maréchal duo Albrecht de Wurtemberg : Près de Bisel, dans le Sundgau, les Français ont prononcé une attaque et ont laissé quelques prisonniers entre nos mains. Londres et. plusieurs localités située? sur la côte méridionale de l'Angleterre ont été bombardées par nos aviateurs. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopoid do Bavière : Les opérations ont été généralement peu importantes et ne sont devenues plus actives que passagèrement au cours d'opérations do reconnaissance exécutées au nord da la Dvrina, à l'ouest de Luck ec sur le Zbrucz. Armées du feld-maréchal von Mac-kensen : Des détachements russes, qui avaient franchi en canots le Sereth et le bras Saint-Georges au Danube, ont été repoussés par une rapide contre-attaque. . Front macédonien1. Pas d'opération importante à signaler. » » * Berlin, 29 septembre. —. Officiel d'hier soir : En Flandre, violent duel d'artillerie», A part cela, rien d'important-. # * * Berlin, 28 septembre. — Officiel ; Dans la zone interdite autour de P Angleterre, nos sous-marins ont de nouveau coulé 22_,000 tonnes de jauge. Parmi les na^ viras détruits, il y avait : lo vapeur armé» anglais ,,Queen Amalia" (4,278 tonnes), allant d'Arkhangei en Angleterre avec une cargaison do lin; deux vapeurs profondément chargés, dont l'un armé et de nationalité anglaise; en outre, les voiiiors fran-çaîs planche'' et „Armorique", chargés de charbon à destinat'on do la France, et le voilier russe „Maeta" ; ces trois derniers navires étaient convoyés. * * * Vienne, 29 septembre. — Officiel d'hier : Sur lo front du Tyrol, par endroits, recrudescence d'activité. A part cola-, pas d'événement particulier nulle part. * * * Sofia, 28 septembre. — Officiel : Front macédonien Sur la Czervena SLOna et sur la Dobropolie, canonnade assez vive. Dans la région de la Mogieua^ feu d'alerte. Un détachement d'éclaireurs ennemis a été chassé par notre feu. Au sudl de Doiran, plusieurs rafales de feu. Dans la vallée du Vardar et sur le cours inférieur de la Strouma, escarmouches entre pa-rouilles.Front Houmain : A l'est de Tulcea,, entre les villages de Prislawa et do Parti ta, vives canonnades, fusillades et feu de mi- . trailleûses. Berliii, 28 septembre. — Ofiicieu>x : Sur lo front on Flundio, après avoir sévi 3o 26 ee-ptfcinil'rB jusquo vers minuit, la gn-aïKle {i violente batailla si'cst txan.sfc#âg|'o en atiUufae3 partMlos, qui ont continuai jupc^i'au 27 seplom-bre, au matin. Dana la matinée par nui. Icjn.j-.e Lrutnciux..- l'activitjj de l'ariUletrie est rc£b-:o m=i>-d r'e. Vers mid'i, un nouveau fou roulant a été d/jclanehé depuis Zounebeko jusque dans la ré-/rioa de Zandvooxd'e. A 7 heures du soir, une forte attaque partielle anglaise appuyé© par plusieurs tanks a ''t6 proncinc'e dans ia r'gion te Sal^t-JuUcn.. Sxmuitanviiicat, 1103 positior.â établies 1 depuis le nord-e^t de Freozenbcrg jusqu'à, Zar.xl-voorde. étaient prises sous un très • violent feu routant, Suivi dun» foi\o attaque anglaise dans la région sltnûe à l'est de Hoa^o. 1^3 deux attaques enneenies ont i'té réponse e3 par notre fou et par des corps à corps elles onî, coûfc'i des per^s sanglantes U. l'ennemi. Sans avoir la mciînclr3 dhance de S.:cccg, les Anglais n'ont ctîsj de mettre ert li■ ;tîe ('es mnsses éiiormes (Ve solda ta, essayant à. tout prix de a'eanparer de noire base de sous-anariins ; les saRriftaea en 1 tion.aues qu'ils con.-entont s'aeeroiss-ni d'une ma- * ciére ©ffrayaritei, eb soaiticnneint la comparaison ( r.vec les boucherie1* inutile;-* coin.T.andi'eS par les J généraux Brous°ilol, Nivelle et Cat'orno. Sur le front d'Arras et dans l'Ai-ne, l'art'île-r'e a étâ active par intermittence. Quelques opé-lations de troupes d'attaque ci de potrouille nou6 ont valu des prisonniers et du butin. A l'est de la L/.ouse, au 8ud-cet de Bea;uanont, des troupes d attaque Cran, aises «i: couleur ont atîa- , c!;;-: nos trancibées ; elle*- ont éS6- repou?s'cs par !J des corps à. corp3 et ont subi de fortes pertes. î Dei:i?.'s 10 heui-es du maiLu, le feu de l'artillerie a _ augmenté d'intensité ; à midi, il est devenu ttès violent contre le bei» do Wavrille et s'er-t -tendu jusq.uo d'Jns la r'-g!ion dô Be^onvauv. Nous avor.ft constaté que l'ennemi1 concentrait -dos ] sroupes et nous les avons prison, à dilfirontea te|/rises, soius un efficaco feu destruot3ur. Au j nord do Sajai-^Àbitel, uno a^'^que i«-on;onc;'e 1 trois rejprisc-- pur un fc*rt d*itache.aient ennemi, ] le 27 septembre à. l'aubo, s est au.-si torouL'e t 30us notre feu. Sur lo théûtro de la guerre h l'Est, eur la Dwina et en AVioÂdoino la eanonniwle a «'té. plus violente piar inteaVi.itt.rtiic'« à cexiaina endroit. ^ t Communiqués des armées alliées i t Paris, 28 septembre. — Officiel da 8 h. : Nuit agitée dans la plus grande partie du front. L'ennemi a tenté une s'rie de .oups de ma-in sur le front de l'Aisne, dans u la région du Panthéon, au sudl dis La d ILoyèro, dans la région au sud d'Aillés et Bur nos tranchées au nord-eôt do Cam- n Hercy. Tous ont été repoussés par nos Y feux. ti En Argonne, au Four-de-Paris, puis au nord-ouesi de Tahuro et à l'ouest de Na- J1 rarin, l'ennemi a lance Sur nos positions rois attaques successives, mais nos tirs y. P artillerie ©t d'infanterie l'ont emp'ohé j di'aborder nos lignes et lui ont fait subir t-i le lourdes pertes. S) Vives actions d'artillerie sur la rive r, iroite de la Meuse, en partieuiHer dans la v lésion' de la oOt,o 341. jj: V itlLll'Il. iviillgro 1e» OOLLUilUOIW sphériques défavtxrables, nos c^ctu-iruSea 63 bombardement ont, au cours de la ntii», copieusement arrosé de pro-jectii.es k» terrains d'aviation de Marvillo et do Tour, les gares do Brigul'lcs, lleviile et liomagnes-sous-ies-Côtes, les cant>ii<néûiiCiAia de Peuvillers et de Sivry-surrMeuse. Tous les objectifs ont et j at eiuta. » * 4 Paris, 25 septembre. — Officiel de 11 h. t Ilion à signaler en dehors d'une a^ea grande activité d artillerie AUr la riva div i.3 de ia Meuse, dans la région de Beau-mont ( * ♦ * Lonrlre-, 2S septembre. — Officiel -t Notr-e carjonnade, nos fusillades et le fea de nos mitrailleuses ont enrayé une nouvelle contre-attaque dirigée par 1" ennemi-contre nos positions établies près de Zraiu, nobeke. Au sud do Tower Hamiet ci. ua sud dia bois do Veûdhoek, nous avons nettoyé quelques points d'appui situés pré» da nos nouvelles positions et dans lesquels des détachements ennemis tenaient encore. La nuit dernière, nous avons exécuté un heureux coup de main au sud-ouest de Ohé-risy; nous avons tué et fait prisonniers quelques soldats allemands sans subir noua-mêmes de pertes. Les bat'.eries ennemies ont été actives la nuit au sud de Lens. Le feu de l'artaderie a été intense de part et d'autre sur toiis ia front de bataille. o « » Lond'res, 28 septembre. — Officiel : Ce soir, .des avions ennemis ont airaqrNS la côte sud'-est de l'Angleterre. Nous re- <i-vons des rapports de divers endroits situés !e long de la côte do Suf-olk, d'Fissetx et de Kent. La plupart des avions ni'ont pas osé s'aventurer profondément dians notre pays. Quelques-uns d'cnn-e eux se sont dirigés ycr3 Lond'res, mais n'ont pas réussi à atteindre la capitale. On signale Qu'à fcuffolk, à Esserc et à» Keut-, des bomtcai ont été lancées. Les renseignements au jet des _ dégâts et dies victimes font encore diéfauti jusqu'à pi-ésent. * * ♦ Rome, 28 septembre. — Officiel ; La nuit du 27 septembr0, dans la vallé^ do Camonica et eu Judicarie, dee détachements eunemis se sijnt avancés- contr<2 1 faibles avant-postes de notre ligne U plu.* avancée ; de violents combats locaux sa sont engagés. Nous avons réussi à forcer l'ennemi à se reiiretr, apçès l'avoir expulsé de deux postes avancés où il avait pénétré dès le début de son action. Dans lo secteur de Tonale, le feu dâ notre artillerie a été exlrCnioment violent. Aux ouragans de fer lancés eTficacememt par nos batteries contre ses positions, l'ennemi a répondu en dirigeant un violent feu concentrique do grenades incendiaire les maisons de Ponte (djf Legno. Nos aviateurs, Ojntix^iant hier à ebor-ch®r à oouper le tra^io sur les voies recrées euLOmies dans la vallée de Baa^a, ont gravement endommagé los instaliatione du chemin de for do Pcdberda. La nuit dernière, malgré l'épais brouillard; un* de nos nombreuses escadrilles de lanceur^ cte bombes a survolé le port fortifié de Pola a lancé efficacement 3 tonnes de piLÙi. bants explosi s sur 1 arsenal et &ur la basa de sous-marins do Scoglio Olive. Le «oir, les avions ennemis ont survolé l lsonzo su-périeuT Ci ^ ont bombardé plusieurs centres' habités; ni dégâts, ni victimes. * * # Pv'trograd, 27 septembre. — Officiel s Sur les différents fronts, fusillades et; opérations de reconnaissance. Le 25 septembre, l'ennemi a prononcé Line série de reconnaissances aérienne® dans .a région de la baie de Riga dans le but lo se rendre compta de la position de n^s Lroup-es. Toutefois, les aviateurs ennemis ac sont tenus h or s de portée de nos fusils es lo nos canons. Le septembre, nos aviateurs ont tou-?hô un appareil ennemi. Un de nos avûu eurs a encore descendu un appareil fi'ie-amnd; le ^ pilote et- l'observateur, blessé, >nt été faits prisonniers. . Sur le front du Caucase, dans b. cEcec-lon de Vatna, dans îa î-égion de Chauaba, 10s éclaireurs ont pris contact avec un d£-aehement de Kurdes. Dans la direction d>5 ïraui, nos troupes ont rejeté les 'e'rs Damaru, situé à 30 verstes au noed-)uest de Rova. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés 03 r'tes da soiiune. DÉPÊCHES OI¥£ES£S Hambourg, 23 septembre : On mande de La Haye au „Uambi^re<a ^esndenbladt'' : — Le coi-res -oadanfc à Paris de la ninstor Gazette'' télégraphie que de» psr-onnalUés biei informées --estiment qu'un® riso politique no saurait être évitée piu^s ongt-emps et que lo Sénat et- la Ciiomjbira e réunironjù eu Congrès à Versailles avant 1 fin d<j l'automne. * * * Paris, 28 sep:embre : _ H. Franklin-Bouillon, nommé minirrlv^ 'Etat, aura pour mission de représent-ir kl rouivemement à l'étranger.. * * * Genève, 2S septembre : On mande de Paris que lo parti sosi&-îS-e français a décidé de convoqnar ua ongrèi spécial à . Bordeiiux pour unifier a politique du parti sur la guérie te >aix. Le congrès aura lieu du 6 au «ii «a-obre.* » * Paris, 28 septembre : La grève dans les fabriques d'avious irminée. Les patrons et les ouviioiâ. ^5 ont mis d'aocord pour soumoiitre leud-v- dif-érendîs'aux tribunau/x d'arbitrage du minis-îre des armemauts. * * s Bruxelles, 27 septembre : La „ Gaze-t'e des Ardennes" donne ftir la lort de l'aviateur français Guonemer ks étails suivants : — Le 11 septembre 1917, à 10 heure» da latiin, un aviateur franèais s'abattit, à ea-iron 700 mètres auj nord-ouest du ein'O-èi-e situé au sud de Poel-Cappc-ilc. ^us-officier, allemand B... se rendit aveo aux hommes à l'endroub où s'était produite . ohute- Iv'avion était un monoplan ; l'wo a ses ailes était rompue. Le sons-officier ... d'.'Âaoha l'aviateur mort de son w-Ve. e caâavre avait reçu une balle dai;8 Isk te; iriiâ jambe et uue épaule étaient; fesi-■es, iù'ois sa figure était recomiaissabio ^ssemolait à la photographia qui so trouait sur sa carte d'identité portant le noai Qpr^ô9 .Guycemer."

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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