La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1742 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 29 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c24qj79929/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Samedi 29 Septembre 1917 journal quotidien — Lo Numéro : ÎO Centimes PRIX DES ABONNEMENTS 5 mois (octob., novemh., décomh.), fr. 11.40; 2 mois (oct., nov.), tr. 7.60; 1 mois (oct.), fr. 3.0O. Les hemande» r abonnement tont reçue» ixctusi-veinent par (es bureaux et les facteurs des postes. *— Les i^clamations concernant les abonnement* doivent Ure adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÊOACTIOH: SU. Mon{anj>c-aur-Ho«*bôS-Potanôro3, SraxeHea. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES A PARTIR DU r OCTOBRE ' Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — Réclames avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.60.— Faits divers, la ligne, fr. 6.0Q. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heure». Direction et Administration : g? al'il l"-w JOS. K5CRESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,153° jour de guéris L'attaque des Anglais s'est développe sur uii front d'une dizaine da kilomètres, entrée l'est do Saint-Julien o& le canal d'ïprès i Corn. nés. Elle a «té mer. e avec une ex-trCuio énergie par les assaillante, auxquels les Allemands ont opposé une résistance dont la ténacité a ét^ï earoctrérisio par ia violence et la fréquence de leurs contre-a fcaqu£s. Les réduits ts do cette troisième grande bataille ca Flandre n'ont qu'une significa»-tion iocaie. A l'est de Saint-Jui^en, les Anglais, qui s'étaient. tout d'abord avancés jusqu'à Grafœisfcafél, ont ensuite reperdu une partie du teirrain qu'ils avaient conquis. Plus au sud, entre le chemin do fer d'Yprcs à Eoulers et la route d' Ypres à Monin, la lutte s'e>t engagée dan» l,e secteur de Zonneloka : îoa Anglais annoncent «ju ils ont occupé ce village, mais drap-rè» ta version des Allemands, les combats Sont ■ restés confinée exclusivement sur ke routes qui Abouchent du village vers l'ouest- Au tKid de Zonneboke, les Angfe* s ont faat une poussée a l'est (>a Polygonereld, où ils ont ifcé immodr :tement en butte à de fortes cantré-at toques. Sur la rouie dp Y près a Menin, de violents combats se sont déroulés pour la possession du village de Ghe-luvelt-, qui est resté en possession des Allemands. Enfin; outre Gheluvelt et le canal de Comincs, la bataille a laissé 1® choses en ï état. En résumé, les Allemands reoonnaiss^ii ffivo le3 Anglais ont à certains endroits pénétre sur un kilomètre de protoodeur danfl iéurs positions do défense. Kn revanche, Anglais évaluent leur avance sur certaine pointe à 1,600 et même à 2,400 mètres. Uet«e contradiction s'explique sans doute, du moins en partie, par le fait que la dé pécha do Ix>odrcs ne précise pas F étendu* du terrain successivement conquis puis reperdu à la suito de contra-ateaque». Oh discours de M. ÂsqoitSi Londres, 27 septembre. Extrais d'un discours prononcé à Leeds par M. Asquith : — Un comité dons lequel sont re$r?Sen-fôs tous les grands or^nismts do 1 £U:t s'est donne pour mission, au début dQ ceue quatrième année de guérie, d'exposer ciai. rement et sans restriction à. l'opinion publique les buts de guerre des Al;i s : notre réanioa d'aujourd'hui constitue un nouveau progrès de la propagande qu'il a eutre-: ri'c. Ce serait faiie injuie au pays d insinuer qu'il est u^-eessuiie de reinonter «ua yji.rage par une nouvelle démonstration Ce ! t ius'.iee de la cause pour laquelle il jutte depuis m lus de trois ans et à. laquelle d a sacrifié "au long des mois le meilleur rte son ,<iarv: ot de ses plus chères espérances. C'est pour la paix que nous luttons, pour ia paix universelle à laquelle il taut tout •vori er, sauf les principes qui en font le prix et qui en garantissent la d}ur^e e» la foiKKi, i sur le r0o solide de3 garai*iea du Droi'- iLtei'national. C-e^te paix-là», il ne Éa-ut pas songer à la trouver où on l'a trop si a veut' cherchée, je veux dire en mettant :-i, aux he:-;t.iliiés i>our ouvrir des négocia-:i - na, ci-cuicr d^s questions do terrHoires, ■c:.si£7ï;er finalement ces discui^sians dans «tes protocoles et lenrs résultats da--s ^ des iriû&'s (?.û rceikCront voués au capiice drur.e toulo de hasards. Cela, comme l a dit queL <pvu.> avec ri^son, ce"5*' la Bible des fous. Un r.'-ut s'attendre moins encore a voir une •>a ■/ < luita'oie insulter d'un traité impo»j au vaijtCu par un vainqueur fjui n aurait mu soi.ei des principes du Droit, fpii se moquerais des traditions historiques et ne tkiiKr.iit. aucun compte des exigCP^cs recla-m_-cs aa nom de leur indépendance i^r les petij-'-'es inb-jress-s. Les soi-4 sant traites de l'es>;-co portent en eux-memes le gvrme d-le'L- caducité et n'ont d'autre effet que «s préparer sûrement le terrain a des guerres iutu»«s- Nous avoi.fc eu ira exemple frappant f>e leur absurdité et de leur nullité da s le tr-iïé que l'Allemagne victorieuse a îmj^sj h l i France eu 1871 pour s'açjpropiier oeux de or>s provinces, 1;Alsace et la Lorraine, ou tre la volonié de leurs populations. Il c.st du reste intéressant de rappeler aujourd'hui oue les deux plus grands hom-oies d Etat de l'Allemagne, Bismark et cte M i i e- en avaient, chacun ;i son poin't ce vue ;r'CLi!, prévu les conséquences. Bis-mar.; ';»uraH bien voulu laisser Metz à la France : il a ôïfc, en efi'et, à M. Busch qui. ne "désirait pas avbir trop de Fran-. çais dans sa maison, eo moins de quatre ans ai.rès la conclusion de la paix, Moîtke %lawit au Kei'^hstag que l'Allemagne au, re.t io>oin de rester puissamment armée iiondaut cinquante ans pour dvferyJre les pro-viaces' dont elle n'avait mis que six mois à î .i/e la oonquêle. Ï1 n'est pas de xjrophr.'tda que 1 événement ait jamais mieux confirmée: Avons-nous des motifs do croire que l'Ai-icmagno u retenu la leçon ? 11 y a quelques jours, nous avons lm la réponse du nouveau Chancelier de l'Empire à la noie du Pape. Cette réponse est pleine de gdné-lalité vagues et, mielleuses. La gouvernement allemand y dit qu'il salue avec une particulière sympathie la conviction affirmée par ie Pape qu il faut qu'à l'avenir la force matérielle des armas s it prim-e par la force morale du droit. 11 déclare qu'il se réjouirait de voir la guerre remplacée par des tribunaux d'arbitrage et qu'il donnera -on; appui à toute propositions capable d'amener ce:te substitution, à la condition — remarquez bien cette restriction sagnifï-cative — qu'elle soib conciliable aveo les in'érets vitaux de l'Empire et de la nation allemande. Peut-être nos descendants connaîtront-'lg cet âge d'or, mais je crains bien que nora, que même les plus jeunes d'entre nous ne voient s'ouvrir cette ère de félicité que de loin et lien que dans leur imagination. Je prétends que nous ne faisons pas seulement la guerre pour la guerre, mais encore la guerre à la guérie. Pour la première fois dans l'histoire du monde, nous avons l'co. casion de pouvoir atteindre l'idéal pour la conquête duquel nos oouj-ins d'au delà des l'Atlantique nous ont tendu la main et qui n'est plus soulemeut une question de poli iqu© eeuropéerme, mais qui iabéresse le monde en-(ier : l'union des peuples dans une fédération dont la justice s&rait la b .Se et la liberté la pie.re angulaire. La limitation des arme-0 -t«, aussi bieT que l'adoption d'un sys-t me do tribunaux d'arbitrage chargés de résoudre les conflits internationaux et d'em-pecher les guerres d'agression, les guerres ue conque e et toute la série des folies qui on sont les conséquences, constitueront des étapes? sur la route do cet idéal. Au début, et pendant longtemps encore peut-être, il sera impossible de renoncer à user de la tor.e ues armes ou de la force économique contre les peuples malhonnêtes et de mau-vouloir, mais il ne faut oqs désespé rer do voir peu à peu les violences et les moyens coercitifs légaux remisés à l'arriéra-[dan et remplacés i>ar un pouvoir souverain fondé tatir le bon Sens humain. Un tel accord ne se fera pas en un jour, mais il en résultera de profondes modifications non seulement dans les relations extérieures des Etais, mais aussi dans leur régime intérieur et dans l'essence do ia législation à laquelle obéiront les diverses classes sociales dont ils sont composés. Il est-, d'autre part, impossible d'adn.ettre que ce bouleversement général n'aura prs sa ré^ percussion sur le terrain industriel et économique. Aussi bien en quoi, pour ce qui nous concerne nous et nos a*ilij-£, cette guerre différe-trelle de la plupart des guerres du passé ? Et'.e en dilfère en. ceci qu'elle n'a été ni una guerre dynastique, ni uno guerre capitaliste, qu'eue a Cié uno guerre à laquelle tc-uirs les nations libres du monde ont participé, pour 1 issue heureuse de la-quelie etks ont donné leur sarnç et œluide leurs fils, "et qui ferv, lorsque ia temjjèto sera passée et le ciel éclaii-cj, que toutes choses apparaâfcrout dans une nouvelle et pdus claire lumiàta. En attendant, tenons notre poudre sèche I * « Le „Beag?6ch Kunetf' fait suivre le discours de M. Asquith cki commentaire suivant : — De cas discours où le vrai et le ^aux sont mê-l-s, deux choses sont à retenir. A en croire M. Asquith, la guerre ne serais pas une guerre capitaliste. C'est vrai en ce qui regiu-àP leg puissances centrakc : etlen combattent, pour le maintien de leur eixis-fcenee, oonire l'envie, la jalousie commerciale et la soif c«e conquête des Alii «. Mai-ce que M. Asquith dit de l'altitude tfe l'Angleterre n'est pas exact. Jamais une guerre n'a eto préparée ni déchaînée avec p^us do legtreté que la guerre acfr^ile, qui n'a été fomentée que dans le seul but dt terrasser la concurrent commercial de l'An. L'kiene. ,,C'est une guerre à laquelle toutes lcu naior.s libees du monde ont donne leui apjmi", dKt M. Asquith. II est vrai qiK les Puissances -centrales, menac es et encer-ciees de toutes parts, n'avaient pas d'autre alternative que de &e d^endra ou de périr, mas la réflexion de M. Asquith ne s'ap piique pas aux Puissances de l'Entante, qui ne sont entr es l'une après l'autre dans c-conflit que sous la pression de l'Angle terre. Au surp'us nous n'entendons [xw ixjursuivre cette discussion avec M- As c.uitii* Avec lui nous croyons que .,lorsque ia tempête sera pass e ei le ciel éolàirci les choses apparaîtront dans une lumièr; nouvelle et i>lus claire". D^j\ da reste lr lumière pointe : on voit non- seuietneni} des pays neutres refuser ^ l'AngleH<S:re, i l'exemple du Portugal et de la Grèce, se* témoignages d'amitié, mais mâme parmi ses aili/s aussi, certains v ient ,,les choses dtn; uno lumièro nouvelle et plus claire" : le villes de la côte angiaisS et celles de k côte française, Calas, Boulogne, Grave •innés, Dun«erqnc, ont pris une attitude qu donne à réfléchir à majints Froajfws. N* fait-on pas état, d'autre parti, de ootkiù concert discordant qui, en Russie, s'est ^îev contre l'Angleterre ? Une clii^e e«t toutefois remarquab^ dan-le discours de M. Asquith. D s'etx^ina, i propos de la guerre, en se servant de lr forma du passé : c'est donc qu'il en «s compre la" fin. C'est évidemment un pra gris, si mince scit-il. Eni depib d'os îéti oences dont il prend soin d'env^'op^er 5<>r discours, on n'Cu voi'fi pas moins qu'i adopte et fait siens, en prévision de l'ave nir, les principes qui se trouvent 0xpoeè< dans la réponse de l'Allemagne à la du Pape : limitation des annemeaia et re cours à des tribunaux d'arbitrage en vm d'évit.r des guerres d'agressi-m et des guerres de conquête. Mais ii oublie cf ajou ter que c'est une guerre da l'espèce que cîe puis plibi' de trois ans l'Angie^rre et œ* aliiés mènent contre les pacà'iqueft Puis sauces centrales. Il oublie aussi qu'il traite, de ,,généralités vagues et micUeuacs'' ' les tsoda^oe» de l'Allemagne visant l'instauration d'un« i"ftix durable. Il ne croit pua qu'il soit po«sihlc d'arriver à cetîe paix dan g ue temps ra,> proc'ié. Il se méf e des PniEsanctjs centrales. On peut rappeler à ce propos qu'a, vaut la guerre .l'Angleterre a rôproohé au gouvernement allemand de ne pas avoii aéfc/ré aux propositions de désarmement dont elle s'était faite l'inteîrpréte à- La Haye, mais on ne peut pas oublier et raêtne il y a lieu de souligner le fait qu'à ce momefcyfc_ là l'Allemagne avait les meilleures raisons de Se défier de l'Angleterre et de ses propositions, pour la bonne raison précisémeeu que l'Angleterre se refusait à adhérer au principe d'une réduction de sets armements maritimes. Aujouad'hui, c'est l'Angleterre qui se méfie de l'Allemagne. Cependant, cette méfiance ne se justifie pas, vu que la proposition allemande tend à limiter tes armements, comme le dés're M. Asquith lui.mêlne, par des c >ncessions réciproque^ coosetîties par tous les peuples intéressés et basées sur „ie roc du Droit". Or, pour arriver à ce résultat-, il faut avan|t tout que l'on soit disposé à négocier. Les Puissances centrales, qui n'ont rien à redouter d'éventuels pour par1 ers, sont dans ces dispositions. Pourquoi M. Asquith na-t-!l pas le courage d'en conseiller l'ouverture 1 Craint-il peut-être qu'une ,,lumière nouvelle et plus claire'' vienne à éclater 1 E\ idem-mcuit le discours de M. Asquith aurait une auitlre portée — M. Asquith n'étant plus qu'un simple particulier — s'il ava-t été prononcé par M. Lloyd George- M. Asquith serait-il chargé de tàter le terrain ? Quoi qu'il en so't, l'Angleterre peut être convaincue eue jusqu'à ce qu'elle manifeste l'intention (D'entamer des pourparlers, nous sauiron^, nous aussi, tenir notre poudre sèche : notre^ victorieuse défense eu Fia/ndre vier* d'en faire une fois de plus la preuve. LE <PAPE El LA <PAIX Londres, 27' septembre : Du ,,Morning Post" : — I>es gouvernements alliés ont commencé l'élaboration de leur réponse à la note do l'Allemagne au Pape. La guerre sous^marine Londres, 28 septembre : L'Amirauté annonce que 13 navires anglais jaugeant plus de 1,600 tonnes et 2 na vires jaugeant moins de 1,600 tonnes, ainsi que 2 chalutiers ont été coulé-» la semaine écoulée. Dix navires ont été «Saqués sans résultat. JSH Rotterdam, 27 septembre : On télégraphia da New-York : — La grève qui a éclaté à San-Franeisco a retardé l'exécution d:s commandes militaires ; celles ci ont une valeur de 750 millions de francs* Les évéaeeeiats le Lieissie Berlin, 28 septembre : Des correspondants parisiens considérés comme bien informés disent qu'en présence de l'impuissm,ca où se trouve réduite la Russie, P Angleterre, la Franco et le Japon ont décidé de prendre sous. leur tutelle les finance», l'armée, les chemine de fer (t la diplomatie russes. u * * Pétrograd, 27 septembre : M. Kartaschef, ininis'.re des ouite-i, adonn.'i .sa démission, ét.uit a"onné qr.e l'influence des socialistes sur le gouvernement est telie eu ce moment qu'il e^t absolument impossible de constituer un minisière de coaii-uon- résolution de M. Kartaschef est irrévocable ob a cauôé une profondo impression dans ies milieux gouvernementaux. * * * Paris, 2-7 septembre : On mande de Pétrograd au „ Temps" : — l.o bruit court à Pétrograd que le Soviet aurait d-'-cidé, par 331. voix oonire 14<>, de recommander à la Commisskm d'enquéto la mi&e en liberté du général Komilof dc« trente-tîroiss autres généraux qui ont pris parS à la révolte. A co «itjet, les journaux do Mftan ajoutent que le .Soviet motive sa proposition par ie fcvit que Konuiof n'aurait fait que suivre tes inskiscticHis de M. Kerenski et que c est» en eon^Xiitence celui-ci qui devrait <Kre mis en prévention. ♦ Pétropprad, 27 septembre : Le Comité exéeutil du Conseil des ouvriers et eoliots a voté, par 11Ù voix con-tre 101, une rt»oiutk*ii ap^ouvant le principe d© sa collaboration avec un cabinet nouveau, cutraMenant des „représente» s des partis boua-ge^is, à l'exception des Cadets. * # * Stockholm, 28 septembre : Les dernières nouvelles de Pétrograd annoncent que le Conseil des ouvriers et soldats ne s'oppose plus à la formation d'un cabinet de eov.lit-ion et a oiitorisé la Confé-' retice démocratique à discuter ia question des Cadets au ?cin du gouvernement. D a-.i-i ti-e part, M. Keren^i, qui cs.imo visiblement adroit do céd-^r pro\i><):iemerrt aux eiiigencfâs du Comité exécutif du Soviet, 07.<s-cera prol^biement une pression sur les . OacKt*, De cette façon, la constitution d'un • cabinet dont le programme serait îa conti- > nuation de la guerre serait- assurée. * ♦ * , Londi-es, 2-S septembre : L'Agence Ili^se annonce quo le gouverne-, meno révolutionnaire et l'Assembl e consti-( tuante ccsnfirmeront définitivement la nou-, velle forme de l'Etat. Le Tsar . et la Tsarine seront graciés et remis en liberté. * ; ■» * . Paris, 28 septembre : ' On mande de Pétrograd à l'Agenc-Havas : ' La Fédération des cosaques a décidé d< ] ne pas prendre part au Congrès démo.ra-' tique organise par le Conse 1 des ouvriers , et soldais sous prétexte qu'il ne s'agit que d'une réunion de parlas. * > * * Pétrograd, 28 septembre : Quarante trois oc-mités de solfiais maiima-! listes ont soumis ai« directoire leurs exi-' gences an sujet de la pnix. DÉPtCHES DIVERSES Berlin, 28 septembre : Dé la ,,Bettiner Ze^tmig am Mittay" : i - Inimtédiateinent après l'ouverture de la i séance de ca ;our d3 l.a Ccanm^saion prin- ■ cipiile du Reichstag, M. Mfchaelia, chance-i lier do l'Empire, a pris la parole en pro-; uonoé le discours qu'on atiesxfe-it sur la si.tua.Won politique géirtraèe. Il a expo»? longuement la situation sur les fronts, qu est partout favorable. Montrant comîjofeii Oàj ■ ji^eessaire un étroit accord da If-Allemagne avec tes alliés, ii a constaté aveo une particulière satisfaction le caractère de b>nne camarades;.ie des rapports qu'entretiennent troupes dG« diveesess Puisiyanees centraies. 11 a ensuite parié de nos rapporte aveo les neutres, qu'il a remerciés de l'aide et dt« soins dont ils comblent nos bles^Ls et nos 'prisonniers. Après quoi, il a. «fepoaé la si-(nation des pays ennemis, a cfcfc l'impression qu'y a faite la réponse de l'Allemagn à la note du Pap3, dont il a d?Sf^i&i la substance et la forme contre la critique qu'on en a lui;® à l'étrangvsr. Après le discours du chancelier, qui a duré environ trois quarts d'heure, M. von Kuhimaim, secrétaire d'Etat aux affaires etrangèi-es, a pris la parole. * •* Copenhague, 28 septembre : Le journal ,,Politil.en" publia une interview accordée à un de ses rédacteurs par M. Herman Leube, député au Keiciisteg. — La réponse de l'Allemagne à la not^ du Pape, interroge le i«erporèer, esi-elle de nature à nous rapprocher de la paix 'i — J'ai l'intime conviction que Les cloches de Noël sonneront la paix. Il est absolument inutile de s'obs&ner à continuer la guerre. Il semble bien d'ailleurs qu'il n'y ait plus un homme au monde qui adme te que l'Aremagr.e puisse etre vaincue sur les champs de bataille. Ceci est absolument hors de doute. D'autre part, il est- tout aussi impossible de nou3 affamer. A ce point de vue, la conquête de la Roumanie a éfcé pour nous de la plus haute importance. Du 1er au 15 juillet dernier, nous avons rO;u journellement do Roumanie 7,000 tonnes de c^ réales, et depuis le 15 juillet nous en recevons tous les jours 12,000 tonne . Ajoutez-y que la Serbie nous a fourni une énorme quantité de porcs et la Roumanie, outae ses • grains, 2,000 tonnes de pétrole et de benzine par semaine. Notre approvisionnement, gîf.ce à ces arrivages réguliers, est tout à fait assuré, et c'est ce qui nous a permis de nous emparer da Riga. 11 est intéressant, en c:fet, de dire que nous « fcions depuis un a.n déjà, au point de vue militaire, en mesure de prendre la ville, et que si nous no 1'avor.s pas prise plus tôt, c'est parce que nous ne disposions pas do vivres eu quantité suffisante pour ravitailler les 2-50,000 habitants quo nous prévoyions devoir y r s-ter. Aucun de3 belligérants m'a le moindre intérêt à continuer la guerre, et c'est pour cela que la paix est proche. Je vous le répète, j'ai la ferma conviction! qu3 la guerre sera terminée avant la naissance' de l'an prochain." * * * Zuriob, 28 septembre : Du „Zuricher Tagesanzeiger" : — Sur le théâtre da la guerre italien T extraordinaire activité des aviateurs italiens, qui attaquent sans cesse le? communications et les concentrations do troupes autiichienne^, seml le indiquer que le généu ral Ca-cJorna prépara énergiquesnent- la dbu_ zième batailjja do l'Isonzo, qui parait imminente.« * * Milan, 28 septembre :• Les journaux annomcejnt que l''"tat de siège a été déclaré dans les districts d^ ^lîeggio et de McSsim»- COMMUNIQUES OFFICIELS Comasuniqués des Fuissaaces Ccaïralej. Berlin, 28 septembre- — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier liuppr-oht de Bavière : Sur le champ do bataille en FlancLe, !e duel d'artillerie" est redevenu plus violent à partir 'le midi. Le soir, le secteur si'tirô à l'est d'Ypres a Oti- pris sous un feu roulant. A cet endroit-, les Anglais ont d6-clandié de fortes attaques partielles au nord-est de Fre.venberg et sur la route de Meniu. Sur les deux champs d'attaque, ils ont éti repouss-s pur notice feu ei au cours do corps à corps. Sur la rou-e d'Yp-xes-Pa&ohendaeie, l'e^i-nemi reste encore fixé dans quelques entonnoirs situés dans notre : igné de front. Sur la oot«. îe soir, l'activité de l'artillerie a été grande ; son feu a aussi augmenté d'intensité (fois plusieurs secteurs du front en Arieis. Armées du prince héritier allemand : Au nord de l'Aisne et en Champagne, le tempe couvert et la pluie bati.vîice ont eiv-fcravé les opérations pendant la journée ; eltes sont devenues plus activas le soir. A plusieurs endroi's, ikjs cx>éraàions de re-connaissance ont été couronnées de succès. Devant Verdun, ls duel d'artillerie a été violent l'après-midi. Au cours de fructueux vols de chassa exécutés ces derniers /ours, le lieoèena-at Berèhold a descendu s m vingt-cinquième ivlTernaire, le lieutenant Wuestho^ son vingt-deuxième et le lieutenant von Bulow son vingt-et-unième. Le lieutenant Waldîia,usen est parvenu hier à descendre un avion e» dejux ba&onsf ca.^)ti^. Théâtre ûe la guC;re à l'Es?, Enue la Baltique et la mer Nbire,- les deux ariiL.eriSs n'ont guère été plus actives que d'habitude, sauf dans peu de facteurs. Front macédonien!. Escarmouches ,.entre détachemenfe de reconnaissance dans ia vaiioe de la Skumbi et dans celie de la Strouma- I.e '"eu n'a été pli s violent qme dans le bassin de Mo-narv.r et au sud-ouest du lac de Doi'ran. 9 S* Jjs Berlin, 28 sepiemhrs. — Officiel (Tu so.r : lin Flandre, l'après-midi, le cjmtat d'ar-tilVarie a do nouveau augtoet;i-té d'intensité. Dts autres fronts (i'armr'e, ,on ne signale i-icn d'essentiel. : * * Berlin, 27 septembre. — Officiel :] Dans 1a- Manche et dans La m-r (îu Nord, nos sous-marins ont encore coulé quatre vapeurs, doux voiliers et- un chalutier-Parmi ces navires se trouva eut trois vapeurs anglais, dont deux ont été torpa l's en p'frn convoi; en outre, le voiler anglais „Hine-mea" (2,283 tonnes) et le chalut cr ,,Fa-mily Braide". L'autre voilier coulé et une gitindcharque de plus de 2,000 tonnes é,aient chargés de marchandises diverses destinées au Ha vie. ♦ Vienne, 28 septembre. — Officiel d'hier : Front de l'Est. Dans la région à l'est de Radauîz, par intermittences, rcc-rudescenca d'activité de l'artillerie ennemie. Front italien. Sur le front d'armée du général von Bo-l'oevic, trois avions ennemis ont .été ab*.*-tus soit par nos aviateurs, soit par le feu c-lo notra défense spéciale. Dans la région du Tonale, des potrouil.es composées de montagoarts one r-u-ssi à gaguor les hauteurs derriè-ie le front ennemi. Après y avoir fait sauter deux stations de trains funiculaires et dfémoli plusieurs magasins, elles sont rentrées, amenant des prisonniers et sah3 avoir subi de; p«rt^. Front du Sud-Est. Pas d'action do quelque importance. » bofiii, 27 septembre- — Ofi'icieft : Sur le front en Maoedoine, l'artillerie a éfco un peu moins acsive sur la Cervena Stena, sur les deux rives de la Czcriia orientale e& à l'ouest du lac de Doiràn. Une compagnie ennemie, (fui avançait à ' l'est de Doratepe,, a te accuecllie par nctre feu, rejè6Ce et dispers e. Dans la vallée de ia Strouma, activitô des patrouilles. Sur le front en Roumanie, une da nos batteries a efficacement bombardé des fcrou-pee ennemies qui se concentraient dans le village de Karial. ♦ * * Constantinople, 27 septembre. — Officiel du 2d septembre : Front du Cauca:.e : Des coups de main tent s par de petits détachements ennemis ont échoué. A part ce-la-, il n'y a eu que des rencontres entre pa; roui lies. Front du iiinai : Une de nos patrouilles, ayant poussé jusque dans lc3 tranchées ennemies, y a capturé du nuvt/'r> l de guerre c« des outils pour travaux, de ie:ranchemeint-. Front de l Euphrate : Un escadron de cavalerie ennemie, s'étant approché de nos positions, s'est re iré sous notre feu, non sans essuyer des pertes. Sur les autres fronts d'aimée, pas d'événement particulier. * « * Constantinople, 27 septembre. — Officiel : Sur la front de l'Eupkrate, passauft derrière l'ennemi, nos troupes ont att^ué unft do ses colonnes d'approvisionnement et so sont emparées de 400 bêtes d© somme char, gées de vivres. Sur le front du Tigres, le 24 se, tombie au matin, au cours d'un combat aérien, le faisant fonctions d'officier Rflynefr a forcé deux avions ennemis qui survolaient nos positions à atterrir. Lef? aviateurs sont tom_ b's entra nos mains; ils n'ont pas étiô blessés. Sur le front du Caucase, nous avons repoussé des attaques prononcées par de petite détachements ennemis. Un de nos avions a efficacement lancé des bombes suit les champs d'aviation «anémia. Sur le front du Si'naï, violent feu d'artillerie de part et d'autre. Une compagnie d'éclaireurs ennemis a été prise sous le feu de notre artillerie eti a subi des pertes sanglantes. Pour le reste, pas d'événement particulier à signaler. Berlin-, 27 Septembre- — Ofîicioiix : Lo 20 scptPnK>re, lo nouveau gr.and jour de combat do la troisième Ici taille en l'taïu'K), où Icfl ^biglais ont attaqu'i avec d«3 forrea pliu' i importantes encore que lo 20 g^ptànJ^ro, a > ta iuu) nouvelle journ 'o de gloire pou* lca Crdupes ulia'iuanxiea. Le iJO 8ept«anbre dx'fli. l'envoi nu [eu <1q 9 divùsîoaifl ang^iisfeg en preu.i' rQ ligne a'avait valu à l'ennemi que <lc3 sueecs locaux minitaps, cliércment adict's ; cette fois 12 divisions an^taises devaient amener le rcenltot d'Ci-. If, erï eo ruunt à l'assaut cle nos lignes. Un feu roulant d'une violence inouïe a pnSpara leur at-ULfiua qui, cef.e fois encoia, appuyée par de noarjî'xreuÊW ^cadrillcs airie^injcs do corifuftl, et j>ar dea jeta de 1jcc.1xB gaz, à luan'o et à brouillard, a'e^à di elaucht'p lo 26 aopîonilwQ. tiu l^ cr du jour, contre notre lig- e éiablia erdre .Lan^marck et le caupl do Hollefceî'e. Bcli^on. — - ■ n'e^ en colonnes pro(on<.le3 et soutenues par a'un-po: tuiles r'serves, les troupes asigir.i^cfl ont a ta-qiïi sans lo mo-iiulra souci des pertes. Pour éivi-ler lo danger des' ccmtre-:t!<tqu£S allemai-ïîcs, oi redoirtr'os ixir l'ennemi et qui ont, dkiis tov.fs les batailles brisé l'in.p-fi/o&itô des attaques • ri-tannV-iues exécutes toujours avec des forces lar-#tacei:i suplria-Jr.s aux nôtres, les An^aie oint tîjnté, jior action en de lccr artillerie pc>at'o à l'arr^ro cfu fron», d''jtois!?«»r dans l'ceal les cont|rc_'-ti«ques allc,îi>.n.:v?e>*. Cette ttet&tive a rkS \-ain«. Ar-.'':c un h^rofeije admJr«-l>le, lejs r--gimenia alleuiands ont traversé la ton e in^rua'a de 1^ raitraiile anglaise et fie sont jetés b-ur l'eiinfani av;c uno violence irr'efetible. D>es deux c-:t:s de Lan^emarck, des jn?.6s a en-;;eïi:ie3 comçKict'-e .e sxit tano es à l'as eut à plusieurs r^prists ; ruais à cet endroit îoulôa !ejrs teflî.latiYt« ialtes pour p^'n'tr ï dai s r* s ligr.tS ont ichout" setus no>ra 'ou e» au cour* ue corps à corps acharnr'5. L'ca'JKjmi a eaflrifK: ■ica milliers d'h^^nota sa-'is r-'U.-^ir à g~vrwT un pouce «'-c {crrain. Dans la r.-gioia pîW> e liepui' l'e-t de vjaint-Jtdi«jni. jusqu'il la route Y-preS-V* .l ia at»iilai>e.'it, l'ennemi est parvenu, aprt« d'kn menses s^crifi <?*, à p^néirrr j-iequ'à ik o prolon-::C"ir d'un kilomètre i3ans notre xone de cfc'ezv'e d--'truite par 1^ feu roulant. Tc*n<'s !e« ter.tatiwR faite» i<*.r les Aï g! sis pour élargir ioirrs mi. i e.3 ;.;air.s du d"H&ut, p^r usie nouveilo uâce en ly;n^, i-xîfC m^-aSftbBont fie leaire r -serves, ont échut* sous notre d'fease acbarn'le et devant nos iu»i»~s contrfj-attaques. Ia; combct a r*6 pari eu vîoJq:< ru croiseanent des rout a si tu es à l'ouest de Zoaxvcb.-i e. Dan» la soirée, à. pdufco-ir» reprise», l'eanttm a dVclauclite do tr a violeittcfl ftrtaquoa conti© le vJU e do Gb«âuv«it. 'noutes eos attaeiues oc &ont croni es ©t l'etaiemi a subi dis forteo pert-.«. L® viliage lui-nKVrs ect ra-t: en, notre pouvoir. I.e-ooSnbats a-'harMB d'kiftx^erie, extryc^eenecit vio lents, ont oontiriwi '.xtisqu'k mimiit, sur le front :'u grand ocmibat, tandis qiie lo violent feu d ar tillori-a sévissait sans la moindre imtwuptioni câ d'à diruiîuij tfiirteneitô p?iS»:-tgitjreîneKît qr© v«r» 1 IsC^ir® du maiâni. Depuis co motneitt, les An-i.iais n'ont plus proaotioâ t'e noas'cJl»* a^aquea. C-ea derniers temps, lo bombardement r p ti eè «svn« utilité r\ tlle de loeazkk'e - belgq^, jeruvoqu» do r,''to<uirJsr.ei:t. I'.6e»r, au cours du bombarde-n.-er.t de la ville d Amende, 14 Belges ont enPoie ét'i hr'fl et 26 blrAs's. Sur le front d'Aïras, dans la r'gior» de Saint-Qu«*itin, et eur l'Aisne, suç-tout dans le goin de Lr.fiftikx, la canonnade a augment j d'injienaib5 {>ar in^mitteno». Sur la rive orienialo de la yieuie, Beavj. mont et ' Bc/^xjvaux, le feu de l'aytiEerfe est devenu pics violent pftasagjèrenierrt. Du.ns l'ajrrès-midi, d«3 troupes franrai^os de lanceitre do g^e-n*des à main ont a^.aquô Beaumont ; eJIea ont itô repouee es. De ntiuv«<ks conoentratiors < « troupes eniieavios, daua le dé/ilo de Beauracnit, oui, •t6 diapeisé<^ par notre fcni deofe-ucte-.ix. Nbtio artillerie a dirigé son feu «nr dea installations ennemies et a obtenu pl'^sieurs fo(l3 ■■'.es résultata visibKa. A minuit u'e forte explosion s'est produHe près du lorl do riouo-iK!x*»t. La nuit dernvre, des cliampe d'aviation ennemis, sit;r-s à l'airièro du front, ainsi que qud-qu>-3 «ornps >'tabiis dano las bois, ont fS eKi caceaient ari csÂs da bombe*. Qnat.e grande l-al:^ d'avions ont pris feu sua: lo champ draviuion de I-eoaiio«._ Dans lea autres champs d'aviation, c?e grands incondits et des explosions ont été ' ol>-•Gr_y-«'a dan» les halls, que nos bombes ont ieiu en i^eiini. Sur le lh-*.tre d« la guerre à VEst, le feu de 1 ani.l»irie euj!««7;ie est devenu plus violent pai iuîanuua ce dans la région de Dwlnek, 5ver le lac do N-rj-c-cx et dans ia boucle de Li:ck. Sur les autres fronts, pas <J'<l'v<inenients partL euliors à signaler. " Communiqués des armées alîîées Paris, 2n £ep<eml)ra. — Officiel do 3 h. : Sur le from 1 Aisî.e, l'eiinc^i a inarE^t>j/ uuns la sou-ee d hier et au cours da la nuit uue particulière activité. Après un vio. lent bombardement de nos positions depuis ■ es Vaujvmérons jusqu'à l'ouest cj3 Cerny, l ennemi a attaqué a.u sud de l'arbre tK Ccmy, ma.s il a dû, sous nos feux, r%a. gner oCs lignes non sons avoir subi ck lourdes peit^-â. Une seconde attaque d-olao-ehee ce matin à l'au'oe, entre lo plateau det Casemates e; ie plateau de Californie, a eu: ga.ement roponssuo. une opération de dotât effectuée par nous a l'est de la ferme i'i-oidmonS nous a permis de ramesier îles prisonniers. Deux coups da main ennemis, t un sur la rive droite de la Meuse dans i? c^gion de lieaumont, l'autre en Alsace tkiu^ la région du Linge, ont coiraptè/tCmexw t-enouo. liien à signaler sur le teste du front. ^ « Paris, 27 septembre. — Officiel da u h. : Asiioiis cS artailcrie iut&aaxttentce sur la plus grau<fe par-.ie du front, plus vives dana .a secteur au sud d Ailles et ciaus la, région au nord da Douauaiou. Un coup de maju ennemi dans la reaion- <ia Boawnont (rive droite de la Meuse) a échoué sous nos feux. * Londres, 26 septembrej — Officiel : Les attaques que nous avons prooorcées ce matin se sont- développées sur le Iront da & l/2 kilomètres qui s*'étend depuis le sud de IVwer Hamlet jusqu'à l'est de Sa^nC-Juliea; elles ont été couronnées d'un plein succès, Dans la :ournée, l'ennemi a dirigé de paissantes coufcre-a*taqt:e3 contie notre nouveau iront. Au sud de 1a route Ypxcs. Menin, d)e violents combats continuent Ou, coro sur divers points. Nos attaques nous ont permis de conquérir lo saillant d6 Tower Hamlet et d'occuper ie solide ouvrage de défense établi sur ses versants, ce qui constituait notre objectif. Uue fort< contra-attaque ennemie, débouchant dans la direction de Gheluvelt, a été repouss e sur l'aile droite ne notre front d'attaque. Au nord de 1a route Ypres-Menin, nos troupes ont rencontré de la résistance. De violents combats sa sont engagés dans la région où l'ennemi avait prononcé hieri unt contre-attaque; ils ont continué pendant la plus grande" x>artie do ia journée.Des bataillons au;iais et écossais ont finalement rejeté l'ennemi hors de ses positions et ont acoomph leur tâche, c'est-à-dire couvrir lo dano de notre attaque principales Au cours de leur marche on avant, nos ti oupea ont libéré deux compagnes de Higjiianders, d^Argyln et de Southerlandl, qui avaient résisté toute la nuit aveo héroïsme, dans une position avancée où l'atf aque allemande d'hier matin les avait isol's. Dans l'après-midi, d'important® fyo^ces ennemies ont prononcé une nouvelle contre-atttique dans ca secteur. Le combat continue avec achar-uement. Plus au nord, les Australiens &e .sont emparas du reste du bois de Poligon et du système de tranchées allemandes établies à l'est de ce bois, ce qui constituait le but de notre attaque d'aujourd'hui. Sur leur aile gauche, des bataillons anglais, écossais et du Pays de Galles ont. pénétre sur une profondeur d'environ 1,600 mètres dans diverses lignes allemandes; ils ont pris d'assaut Zoonefoe^e et ont atteint tous lei;rs objectifs. L'après-midi, une contre-attaque ennemie dirigée contre nos nouvelles positions à l'est du bois de Poligon a été repousgée. Sur l'aile gaucho de notre front d'attaque, les troupes territoriales du Midland et •de Londres ont pris l'offensive des deuac côtés do Wieltje Jusqu'à Graveustafel et depuis Saint-Julien jusqu'à Gravenstaa'el; elles ont atteint leur objectif et ont repoufiâé un© contre-aitaque. Dans cq secieur, nos lignci ont éfcé avancées cte 2,400 mètres. Le terraar y était détendu par do nombreuses fermes fortifiées et des redoute» béton né ea-Au coro mencemenfc de l'après-midi, d importantes! forces ennemies ont prononcé deux contre* attaques d^us cette région et ont réussi à faire légèrement fléciûr ik tre fl'Ont sur un{ étroit secteur. Une coctre-attaque inimédiafea nous a permis de reprendre la plus grande partie du terrain perdu. Au cours do notre opération, nous avons fait plus d'un millier de prisonniers, bue ie terrain que nous avons conquis, nos troupes ont trouvé un grand nombre de soldats allemands tn:és. 1-es iei-es subies par l'ennemi au cours de nos attaques et t'es ses Contra-attaque; son» tri » lev c.s. * f ... . , Eome, 27 septemlre. — Oîacdel : Dans diver-s secteurs du front du Ticn-tin et de celui de-; Alpes Juiienu^?, des détachements enneit'-'S ont tente* de sur^rennre nos postes do g^rcie \ nous leo avons tous repouss s. Dans lo sgCteur «le MarmolaUv, après avoir fait sauter une mine, l'eronemi a tenté de nous expulser cks pesicions que nous lui avons enlevé*» la nuit dvi '21 au 22 ; sa tentative a .échoué. Sur le liai-: i, canonnfljdfi! ennemie pius violente à laqm.Lie nous avens nyondu. ; Des intttâllÂtions de chcsnm de i er ta-bLirs près de Grahovo et (fe© DottOKlinno ont été bomUmi'-es hier par nos esotuiiolles aériennes, qui ont L&i«cé au io'-al 5 toamî-s d'explosiis. Le feu de autrkLk'n a osé très tiiergfijne. Un de nos apjrtireiis manque à l'appel. Un appareil, auftr.chien, touché au cours d'un ccnùast aérien livré ptès d'Asiago, est tcfmbté en flîvmmc^s dans nos ligne*. * » * P<%rograd, 26 sepéswaîoce. — Of iovl : Dans la direction de Rig'ft, au sud .o la route de Pskoi', dsuj» lt st^ur de. la ferme d'Allah, nous avons r©potk««sô par n--.iv feu attaquas de reconnaissance dir:gv£^ par l'ennemi contre n<xs jx>s4«i avaiicc^. Datai le secteur situé au sud-ous-rt de !a vilie de Seietb, cku» le» cnvu\«;« du village cFOttuprj, l'ennemi a ouvert lo soir, a 5 heures, un Yioie-nt feu au moyen de ses canon» de gr'o» et do petit caiibre. A; r s une heure de conoiuiade, les coV unes ser-•lies da a-on inianterie ont pris loil'eî^jv- (t pénétré dans no» tranchées: mais, grâce à une oontre-aAoaque, nous avons rétabli notre situation primifeve. Dans la Baltique, l'ennemi a déployé une plus grand© nstivké depuis le 14 sepfeul re* ila multiplié ses -reconnouôsauee» a<r«ennes et ses opérations sous-marine«?, cherchant à entraver notre mouvement marilime ; en outre, ii a envoya ses nevircfc placeurs Ce mine3 au large des côtes de la Courlande. Nos torpilleurs, nos so:is-marins et nos aviateurs ont empêché les foires ennem-es de pénétrer dans nos eaux. Depuis quarante-huit bewes, nous observons, la nuit, au large des côtes de la Cour lande, l'activité des projecteurs aJlemaa*dfî j en outre, l'ennemi fait des signaux lumineux. Au cours de doux attaques prononcées successivement, un zeppelin a laneé une quarantaine fi« bombes sur nocrè cfl e- Le* 2S eopvembre, le lieutenant Tnntsj akc. a descendu un avion ennemi- dans la région de Iliiffiatyn. Dans la même r '^ion, le capitaine de cavalerie Ka^akof et le sous-ofiicàer Sjirinski ont a«fcsque quske avions ennemi». L'aviateur fejiri-nski a descendu fun d'entre enx mn.ua une panne de moteur l'a ensuite forcé à s'éloigner. Le capitaine Ka«skof a continué le coinbat avec tes trois aufaes aviateur® ennemis et les a obligés à regagne^ l«ur-s lignes. Dans la région de Baranowitr^ii, un avion allemand a incendie un de n s bai Ions captifs; notre ob*ervateur a gagné terre en parachute- A i embouchure du Danube, nous nous sommes emparés d'un avion ennemi; ies aviateurs ont été fait* prisonniers. Dépêches Diverses Paris, 27 septembre : A la Chambre, au cours de la discussion des douzièmes provisoires. M. Hrisson a demandé s'il était exact que l'arrivée en France de cheminots américains n:aYait d'autre but que de retirer du service eles chem'-iofc français pour le» envoyer a-u front. M. Montât a ajouté que k* socèatliaies ne saur, r.:.: admettre pareil procède et qu il serait inadmissible que la collaboration des Ha s Unis se traduis.l par de nouye.;ux sacii fices pour lia France. M. Cravedlie, minière <?es ta vaux pu blics, a Lai.ssé au pr sident du Conte il - • au ministre des affaires étrangères le soin de répondre. » « * Genève, 27 septembre : On mande de Paris que le bureau de !a minorité socialiste, qui doit prépor'r 1:. réunion de la Fédération socialisée de 11 Saine pour dimanche prochain, a d,.oicî • d'exiger une continuation energique de l'action pacifiste. Dans sa d'claration de principe, il s'e^t déclaré en faveur d'une définition nouvelle cte buts de guerre de l'Entente, contre une collaboration au gouvernement et contre la diplomatie sec ri te; i; a encore décidé de char.çer l'assém l e gé nérala du i^art», qui aura lieu à Boneaùs, d'obtenir par touas le^ moyens' des passeports pour Stockholm. * « « Paris, 28 septembre : La Commission sénatoriale :e larmér-préside par M. (T'mehceau, a discuté question du ravitaillement et celle de campagne d'hiver. M. Clnron.a fait ra. port sur .1 approvisioniH-:ieijt de l'armée du pays en céréaies et a imûsfcé sur la n cessite d« réduiie la consommât'on, eta-donné la récolte défavorable de ce ie ans; r La Commission entôûdra à bref d lai . gouvernement à ce sujet. * * » Paris, 28 septembre : Le ministre de la justice a & f'ré M. Mo nier, premier président de la Cour d'as■; e de Paris, à la chambre des mises on accu, sation. M. Monier est accusé d avoir manqué de prudence dans l'exercice de sas fr:; tions. * * * Londres, 27 septcml-ire : Accompagné de sir William .'Robert-sou chef du grand état-major britannique, M. Lloyd George est parti pour la Franc,, dans la nuit de lundi. Il s'a^t entrée' avec M. Painlevé et a ensuite re du • i au maréchal Haig au grand quartier lv. it . nique. Cette nuit, M. Lioyd George a->t rentré à Londres. * * * Londres, 28 septembre : Le 2 octobre, le gouvernement émettr1 des obligations nationales de guerre 5 p. « au cours de 100 p. e. ; elles seront rai-bour&ables le 1er octobre lt>2"J à 102 p. à 103 en 1924 et à 105 eu 1927; en oui ; elles sont ex ancrée* de tout impôt uivj . : pour les détenteurs étrat^ers. On anno;. simuitanémeut l'émission de lions 5 p. c . qui ne seront pus soumis à 1 inciur.e tru ■ reml>oursables au p<vir ea li)27. » * ♦ Paris, 27 septembre : i On télégraphie do Pékin .ne ^oui le s l des provinces du Pétehi'i et du Il-mn ;i înoodè. Tientsia bera--t s'tio > t at c^e. Vingt m-iUé p-r •* -i ^ i.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume