La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 20 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 24 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jw86h4f74q/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 2 «lois soût-ssptembre, fr. Ï.CO. 1 moi» (août), fr. 3.80. Lu demandes d'abonnement sont reçues exclusif cernent F" ^ bureaux et les facteur* des postes. — 7", réclamations concernant les abonnements doivent fr, adressée exclusivement aux. bureaux de poste. A0SWISTR4TI0N ET REDACTION : ^mrtogne-aux-SSorbes-Potajièpos, 31, BroxoHos PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant, les ann., la lig., tr. 2.60. — Corjis du journal, la lig.# tr. 7.53. ~ Faits divers, la lig., lr. 6.00, —Nécrologie, lalig., tf. 3.50. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement dfi coupons, tirages), la lig., lr. 2.00. Bureaux de 9 à 17 heures Direction et 'Administration ; g;j° \1tnl i?lie™ • j JOS. MORE3SÉE, DIRECTEUR I LA GUERRE 1,447° jour de guerre En dépit de très violentes contre-attaques, •jes Allemande ont consolidé leurs positions au sud de la Marne ainsi qu'entre la Marne et l'Avre. Mai3 un nouveau foyer d'hostilités s'est ouvert-entre l'Aisne et la Marne. !ta dépêche de Berlin du 18 au soir annonce ;en effet que des forces françaises considérables y ont prononcé une attaque et gagné du terrain. La bataille doit avoir pris une grande extension,'car les Allemands ont dû faire intervenir leurs réserves. 'Le bombardement de Paris Berne, 13 juillet: Le bombardement de Pans a continué lundi et mardi. Les grenades tombèrent sur la ville et dans le rayon de la forteresse a intervalles de huit et de quinze minutes. On dit que plus de trente grenades sont tombées dans Paris. Il est interdit aux journaux d'indiquer les points de chute et de parler des dégâts. Milan, 19 juillet î On mande de Paris au Secolo — Depuis que les canons allemands à longue portée ont été mis en action, le bombardement actuel de Paris est celui oui a le plus de violence. Certains indices font croire que les i grosses pièces ont été sensiblement rapprochées de Paris, et cette hypothèse est justifiée i par le nombre des victimes et l'étendue des dégâts matériels. La plupart des blessés sont Ifceureusement atteints légèrement. | Paris, 18 juillet: i Lorsque les premières grenades lancées ! par les canons allemands de longue portée î sont tombées, avant-hier, dans le centre de ! la ville, les bureaux ouverts sur la place de ! 1a Concorde et sur d'autres grandes places i pour recueillir les souscriptions à l'emprunt jtie guerre ont été fermés. L'offensive allemande à l'Ouest Paris, 18 juillet : . Les localités situées dans les environs de Chilons ont été bombardées par de nouveaux canons allemands à longue portée. **• Londres, 19 juillet : j , , D'après un télégramme du correspondant de : l'Agence Reuter au front français, une gre-'nade de 420"™ a été lancée dans la ville de iChâlons. Cette ville n'avait plus été touchée car un obus depuis deux ans. **• ! Londres, 19 juillet : : Le colonel Repington écrit dans le Morning 'post au sujet de la nouvelle offensive allemande : — Le passage de la Marne sur une largeur • de 15 kilomètres constitue, du point de vue I stratégique, l'événement le plus remarquable i de l'offensive. » II se demande toutefois si les Allemands j réussiront à garder cet avantage stratégique. ■Le passage de la Marne prouve l'intention des Allemands d'améliorer leurs positions entre la Marne et la Seine avant de reprendre leur ! marche sur Paris. Si cette manœuvre leur réussit, la position des Français le long de la .frontière de l'Est, entre la Moselle et la fron-;tière suisse, deviendra critique et nécessitera 'un nouveau groupement. **• ! Rotterdam, 18 juillet : | Du Nieuwe nottcrdamsche Courant du (Ï7 courant : : — Les communiqués officiels indiquent aujourd'hui que les Allemands ont fait de nou-; veaux progrès au nord de la Marne, entre jNanteuil et Pourcy; sur ce point, ils ont avancé d'environ 8 kilomètres le premier jour de leur attaque. Le terrain gagné par les Allemands autour de Venteuil et au nord de la Marne correspond aux succès qu'ils ont remportés au sud de la rivière. A l'ouest, la boucle se resserre de jour en jour autour de Reims, dont la situation devient de plus en plus précaire. » ; Milan, 18 juillet On mande de Londres au Secolo (16 juillet isoir) : 1 on espère ici que l'assaut allemand ; pourra être arrêté avant qu'il constitue une inouvelle menace pour Paris. Les critiques mi-jlltalres trouvent incompréhensible que les ' Allemands n'aient pas attaqué le front Cha-; teau-Thierry pour s'assurer l'avantage de pou-jvoir menacer simultanément Ypres, Reims et iChâlons. » Du correspondant de guerre du Corrlere 'délia Sera : — La direction de l'armée allemande a [conçu le plan de remporter une victoiro mili-: taire définitive. Il faut avouer qu'elle ne néglige rien pour l'exécuter et qu'elle met en ligne, au bon endroit, toutes les forces dont 'elle dispose selon les règles de l'art de la guerre. » Les événements de Russie I Zurich, 18 juillet: On mande de la frontière suédoise à la 'S Neue Zurcher Zeitung » : — De nouvelles troupes de l'Entente débarquent tous les jours, sur la cô(e de Mpur-mane, qui parait destinée à devenir la base d'importantes opérations. Des navires de guerre anglais patrouillent au large de la côte de Mourmane. » Copenhague, 18 juillet : On mande de Saint-Pétersbourg que jusqu'ici on a enregistré dans cette ville 905 cas de choléra. On manque de médecins, d'infirmières et de fournitures médicales. La situation serait effroyable. **» j Stockholm, 18 juillet : Les journaux annoncent que l'épidémie ■ de choléra qui sévit à Pétrograd a eu pour conséquence la suspension du service maritime entre Stockholm et Pétrograd. *** Stockholm, 19 juillet : Le général Diotrich, commandant des troupes tchèques-slovaques, a été victime d'un attentat au moment où, après la prise de Nico-lalëf. il se rendait à l'hôtel do ville pour y installer une nouvelle administration. A peine le général s'était-il engagé sur l'escalier, qu'un homme a lancé contre lui une grenade î njain qui n'a pas explosé. Le coupable a tenté de s'enfuir, mais a été tué à coups de feu. Aucune pièce permettant d'établir son identité n'a été trouvée sur lui. «*» Moscou, 19 juillet : Les dernières nouvelles reçues à Moscou annoncent que la vilie de Jaroslaw, sur le Volga, est tombée au pouvoir des Tchèques-Slovaques.*** Londres, 18 juillet : On manda de. source polonaise à l'Agence Reuter : , -— L'armée tchèque-slovaque en Sibérie comprend des .unités russes commandées _par les généraux Efdajj, Alexéief et Lutov, ■ainsi que des détachements polonais com mandés par le général Nechaelis et les restes de la brigade d'élite des Carpathes russes sous les ordres du colonel Hallors.. »*» Londres, 18 juillet : » On mande de Pékin au Times que les Tchè-ques-Slovaques, partis d'Irlioutsk, s'avancent dans la direction du Transsibérien, au sud du . lac Balitai. ' Semenof se trouve de nouveau en contact _ avec les bolchevistes. ° * i. • • . Paris, 18 juillet : ' Les journaux annoncent que les ponrpar- i 1ers engagés entre le Japon et les Etats- 'I Unis au sujet d'une intervention japonaise ® en Sibérie semblent devoir aboutir. ^ .* û * • Londres, 18 juillet : On mande de Tokio au t.< Daily Express» : — M. Sneyerow, membre de "la Commis-g sion d'alimentation de Moscou, a été chargé de prier le gouvernement chinois de rapporter l'interdiction d'exporter des vivres de Mandchourie en Russie. M. Sneyérow :® affirme que ces exportations ne profiteront f pas aux Allemands.» n Londres, 18 juillet: i- On mande de Tokio au Times à la date du r- 15 juillet que le Conseil diplomatique s'est le réuni à cette date pour approuver la décision du gouvernement en vue d'une intervention commune de l'Amérique et du Japon dans les affaires russes. Le Conseil a décidé de s'ajourner à la suite de l'opposition de deux n- de ses membres qui estiment que la situation e- en Sibérie n'est pas assez critique pour justi- ie fier l'intervention japonaise, «•» o- Berlin, 19 juillet : 5e On mande de Rotterdam à la « Gazette 2s de Voss » que des communications confiai dentielles ont été reçues à Londres de l'ambassade anglaise à Tokio, disant que le Japon a complètement changé d'avis au sujet de la situation en Sibérie. Le Japon laisse ® négocier son représentant avec le gouverne nement des Soviets, afin d'obtenir des gaie ranti.es pour le maintien de l'ordre à. l'Est le et se déclare prêt à retirer la plus grande is partie de ses troups qui occupent Vladivos-it tock. Il no faut pas s'attendre à ce que le Japon profite des événements actuels pour servir, en Russie, les intérêts étrangers ou même ses intérêts propres. Les déclarations du président du Conseil japonais à un correspondant de journaux anglais sont caractéristiques à cet égard. Le président est le d'avis que la situation dans l'Asie orientale x ne justifie pas à priori des mesures d'ordre militaire. Ces communications ont fait profonde impression à Londres. On estime que les pro-16 jets anglais en Sibérie sont condamnés e" d'avance, vu qu'il n'y a rien à entrepren-le dre là-bas sans le concours du Japon. Les !e informations de correspondants hollandais à Londres confirment les bruits recueillis par la « Gazette de Voss », i EN 1TALSE~ ir Berlin, 19 juillet : ie On mande de Lugano que M. NittI,. ministre le italien du Trésor, est parti pour Paris accompagné d'un grand nombre de fonctionnaires : ls on le croit chargé d'importantes négociations e- avec les Alliés. •** a Berlin, 19 juillet : ,r On mande de Lugano que le ministre ita-ir lien du Trésor a été autorisé à demander l'ou-la verture d'un nouveau crédit de 800 millions de lire pour faire face à l'accroissement des dé- 'a penses de guerre. «*— Négociations de paix Copenhague, 18 juillet : M. Worowski, représentant diplomatique du gouvernement bolcheviste en Finlande, a été ^ nommé président de la délégation russe qui entamera sous peu les négociations de paix ir russo-finlandaises. DÉPÊCHÉS DIVERSES Paris, 18 juillet : Du « Temps » : — A la demande de M. Wilson, le Conseil de.- guerre de Versailles a commencé la re-vision des t>uts de guerre de l'Entente, m rl *** Paris, .18 juillet : l.e Dans la deuxième partie de son rapport à la l~ Haute-Cour, M. Pérès reproche vivement à s l'ancien ministre Malvy ses accointances avec Almareyda et autres défaitistes, et son inertie ^ coupable comme ministre de l'intérieur envers les anarchistes qui, en 1915 et 1916, ont pu faire impunément une propagande malsaine. e D'autre part, le rapporteur reproche à M. Malvy d'avoir toléré la propagande maxima-a liste en France. Un des partisans les plus dan-]" gereux de M. Trotzki n'a pas été inquiété mal-gré l'avis de la Sûreté générale, qui deman-11 dait son expulsion du pays. Certains anar-lt chistes russes ont déclaré un peu partout en a France que c'étaient la France et l'Angleterre qui avaient violé la neutralité belge et voulaient, par là, envahir l'Allemagne. Le ministre de l'intérieur n'est pas autorisé à se ré-»> clamer de la responsabilité du cabinet, car il n'a jamais communiqué à ses collègues du ministère les faits de ce genre qui lui étaient soumis par les fonctionnaires. Le rapporteur s'élève en termes énergiques contre les tentatives des défaitistes, qui tâchèrent d'exercer leur influence sur l'esprit des femmes pour atteindre, par là, les hommes au front. Il fait e l'éloge mérité des femmes françaises, qui se e sont admirablement comportées durant la a guerre sur les champs de bataille, dans les fabriques et dans leurs foyers, et leur exprime la gratitude de la France. ** J" Paris, 17 juillet : 5 Le décret concernant les jours sans viande sera rapporté à partir du 20 juillet. L" *** Paris, 18 juillet : Un train de voyageurs a déraillé près de Vierzon. Dix-huit voyageurs ont été tués; G il y a eu, en outre, cinquante-trois blessés, v parmi lesquels vingt grièvement. *** , Zurich, 19 juillet : Sur la foi d'informations venant de Rome et de renseignements donnés par des diplo-l" mates de pays neutres, les journaux suisses prétendent que les puissances neutres feront une démarche commune auprès des belligé-V rants à l'occasion du cinquième anniversaire e de la déclaration de guerre. Simultanément, le 11 Pape adresserait un nouveau Message de paix a .aux chefs des Etats belligérants. e *'*# e Berne, 18 juillet : S D'après des informations officielles, la grippe espagnole aurait déjà fait 6,800 victimes dans l'armée suisse, entraînant la mort de plus de cent malades. La population se montre très soucieuse, vu la gravité qu'acquiert' le * mal, et les journaux parlent déjà d'un mal-heur national. Le Conseil fédéral a autorisé les gouvernements des cantons à faire fermer les théâtres et les cinémas et à interdire les réunions publiques dans le but d'enrayer la : propagation de l'influenza. *** î Berne, 18 juillet : 5 La station centrale météorologique a enre-, gistré mercredi après-midi une température -J de 35 1/2 degrés centigrades à l'ombre, ce qui • est la plus haute température à l'ombre enre- • gistrée depuis 1911. Vienne, 18 juillet : Jusqu'à présent, les souscriptions au hui- - tième emprunt de guerre autrichien B'élè- t vent à 5 milliards 763 millions de couronnes. ^ *** Bucarest, 18 Juillet: t La Chambre roumaine a adopté la proposition concernant la mise en accusation du gouvernement Bratianu par 155 voix contre 2. Les députés Cuza et Codreanu se sont abstenus de . voter. Le résultat du vote fut vivement ac- - clamé par l'assistance. Une commission de 3 sept membres, composée de MM. Antoniu, Pristenlan, Miteszu, Paunescu, Petrowisi, Ma-zilu et Gregor Carp, est chargée de l'enquête préparatoire. Pétrograd, 18 juillet : Le journal socialiste-révolutionnaire « Na-rodnaje Djelo» publie le télégramme suivant du président du Comité révolutionnaire du Iront persan : t — A Kaswin (nord-est d'Hamadan. et d'Enseli sur la mer Caspienne) il n'y a pas de troupes russes. Hamadan est définitivement évacuée. La situation est la suivante j en Perse: les Anglais ont occupé presque ;t tout le pays et avancent vers Kaswin et a Enseli. Leur marche en avant a pour but a d'inquiéter les Turcs et les Allemands qui s avancent vers Bakou.>. e •*# x Amsterdam, 18 juillet : a On mande de Londres que les chefs des par-i- tis parlementaires prévoient que les nouvelles élections générales seront fixées à fin novembre.*** 3 Amsterdam, 18 juillet : UAlgcmcen Handelsblad apprend de Londres qu'une grève s'est déclarée dans le corps - d'institutrices du comté, en manière de pro-t testation contre le refus du County Council e d'augmenter leurs appointements. Environ '- douze mille institutrices ont adhéré au mou- - vement protestataire et douze cents écoles ont t déjà été fermées. e •*# Rotterdam, 18 juillet : e Pendant la semaine écoulée, on a enregistré r en Angleterre plus de trois cents cas mortels a de la maladie espagnole. **• 1 Londres, 19 juillet : Le Times annonce officiellement, en date du t 13 juillet, que tous les biens appartenant à e des firmes allemandes à la Côte d'Or ont été e réalisés. La Haye, 18 juillet : Les difficultés intérieures provoquées par la s retraite du cabinet Cort-Van der Linden ont eu . leur répercussion sur les négociations d'ordre s économique entre la Hollande et l'Allemagne, g qui étaient en bonne voie d'aboutissement. Les g délégués allemands sont retournés à Berlin. Avant de reprendre les pourparlers, il sera nécessaire de connaître les dispositions du nouveau cabinet à l'égard des relations économiques avec l'Allemagne. *** Rotterdam, 19 juillet : On annonce que Mgr Nolens ne se chargera pas de constituer le nouveau cabinet. On croit . que la Reine chargera M. Idenburg, ancien ' gouverneur des Indes néerlandaises, de cette constitution. **• La Haye, 19 juillet : M. Kuyper, ancien président du Conseil des ■* ministres néerlandais, est parti hier pour ~ l'Allemagne. e * * * Amsterdam, 18 juillet: Het VolJt annonce que M. Troelstra repartira pour la Suisse la semaine prochaine. ' **# Amsterdam, 17 juillet : Le Handelsblad annonce que M. Vander-velde fait démentir qu'il doive se rendre pro- 2 chainement en Hollande en sa qualité de pré-® sident du Bureau de l'Internationale pour s'y • rencontrer avec des socialistes autrichiens et c allemands. OPINIONS ET COMMENTAIRES Vi UUUiîW U± UUKXiUUll AUIIVjUU La question belge. Le « Journal des Débats » de Paris commente ainsi la déclaration du chancelier allemand concernant la Belgique : — La question belge, dit-il, est un problème qu'il est impossible d'esquiver. Le comte Hertling ne s'est pas encore exprimé tout à fait clairement et il s'en est tenu à la théorie du gage, li-a exposé ses vues quant à la restauralion future de l'indépendance de la Belgique, mais ce qu'il en a dit ne suffit pas. » Le « Journal du Peuple» émet une appréciation tout autre. — Le Chancelier, dit-il, a fait faire à la question un pas très important. 11 a parlé dans les termes les plus clairs : jamais, depuis le début de la guerre, on n'avait entendu prendre un engagement aussi net et préparer aussi bien un terrain de négocia- ■ tions. Si les' Alliés obtenaient satisfaction à l'égard de la question belge, cela faciliterait grandement un accord généra^. 11 ne reste plus à connaître maintenant des intentions allemandes que celles qui concernent les anciennes provinces russes où les Alliés ont des intérêts ; il est évident, au surplus, que, si la situation qui y règne actuellement devait perdurer, la paix serait encore loin» taine. » PETITES NOUVELLES LA RATION DES INTERNÉS BELGES EN HOLLANDE Du Nieuwe Rotterdamschc Courant : — Le représentant suppléant pour Charïeroi, M. Victor Émest, annonce au Bclgisch Dag-blad avoir reçu un télégramme du ministre Vândervelde« disant que le gouvernement belge a entrepris des démarches pressantes auprès du gouvernement hollandais pour obtenir une augmentation de la ration de pain, de viande et de pommes de terre des internés belges en Hollande. Le Telegraaf du même jour annonce que le commandant en chef des forces de terre et de mer a ordonné que les internés recevront une quantité de vivres égale à celle prévue par le ministre de l'agriculture pour la population, c'est-à-dire que les internés recevront, par tête et par mois : Pain, 5.3 kilos; saucisson, 0.4 kilo; margarine, 1 kilo; pommes de terre, 16 kilos ; pois, 0.5 kilo ; fromage, 0.5 kilo ; café, 100 grammes; gruau d'avoine, 100 grammes; gruau, 100 grammes. Au surplus, ils pourront se procurer par homme et par jour des abats, tels que rognons, foie, queues, etc., ainsi que du poisson, des œufs, des légumes, du riz, de la fécule de pommes de terre ou du sagou, du lait, du sucre, du poivre, sel, moutarde et antres épices, vermicelle, macaroni, confitures, sirop aux pommes, pain d'épices, substituts de café, cubes de bouillon, tapioca, etc., le total de ces acquisitions ne pourra cependant pas excéder la somme de fi. 0.50 par homme et 'par jour. Les internés employés dans des industries dans lesquelles les ouvriers reçoivent des rations plus fortes, comme c'est le cas pour les mineurs et les agriculteurs, devront également bénéficier de ce6 rations, accopdées par le ministre du commerce et de l'industrie à cette catégorie d'ouvriers civils. COMMUNIQUÉS OFFICSELS il- ■ i lè- ls< Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 19 juillet. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. ,es Armées du feld-maréchal prince héritier de Rupprecht de Bavière : ic- Les opérations sont devenues plus actives le de soir. Au cours de reconnaissances, nous avons iu, fait des prisonniers sur plusieurs points, [a- Armées du prince héritier allemand : ite La bataille s'est de nouveau allumée entre l'Aisne et la Marne, où les Français ont commencé leur contre-offensive attendue depuis longtemps. Grâce à l'emploi de très fortes esca-fa- drilles d'automobiles blindées, Ils ont réussi ji, tout d'abord à pénétrer çar surprise à certains endroits dans nos lignes d'infanterie et d'artillerie les plus avancées et à les refouler. En-et suite, collaborant avec nos réserves prêtes à marcher, celles de nos divisions chargées de re_ défendre nos positions ont empêché une percée ennemie de réussir. Vers midi, nous avions fait ue , échouer les attaques françaises dans la ligne ej. sud-ouest de Soissons-Neuilly-nord-ouest de Château-Thierry. L'après-midi, de très fortes attaques partielles de l'ennemi se sont écroulées devant nos nouvelles lignes sur tout le front d'attaque. Les colonnes ennemies qui se dirigeaient vers le champ de bataille ont été efficacement attaquées par nos aviateurs de . combat. 10_ Nos aviateurs de chasse ont descendu trente-deux avions ennemis. Le lieutenant LOwen-hardt a remporté ses trente-huitième et trente-neuvième victoires aériennes, le 'lieutenant Bolle ses vingt-troisième et vingt-quatrième et " 'le premier lieutenant Goehring sa vingt-deuxième.cij Après l'échec qu'ils ont subi les 16 et 17 juil-on let, les Français n'ont plus dirigé contre le front au sud de la Marne que des attaques partielles au sud-est de Mareuil; ils ont été repoussés. Entre la Marne et Reims et à l'est do Reims, les opérations se sont bornées à des combats locaux. Dans le bois du Roi et des deux côtés j. de Pourcy, des attaques ennemies ont échoué. Nous avons fait des prisonniers au cours d'une attaque fructueuse prononcée au nord-ouest de Frosnes, ainsi qu'en repoussant des , attaques partielles ennemies sur la Suippes * et des deux côtés de Perthes. st5 Le nombre des prisonniers que nous avons faits depuis le 15 juillet dépasse 20,000. *** Berlin, 18 juillet. — Officiel du soir : la Entre l'Aisne et la Marne, d'importantes eu forces françaises, appuyées par des chars Ire d'assaut, ont attaqué et gagné un peu de îe, terrain. Nos réserves, prêtes à marcher, -es sont entrées en ligne. J®" Berlin, 19 juillet. — Officiel : "J" Dans la Méditerranée, nos sous-marins ont encore coulé dans des convois puissamment protégé quatre vapeurs jaugeant au total 16,000 tonnes brut en chiffres ronds. Un autre _ de 6,000 tonnes brut minimum, a été grave-ment endommagé par une torpille, mais a réussi à gagner un port tout proche. Nous .. avons, en outre, coulé quatre petits voiliers. lie * ** Vienne, 19 juillet. — Officiel de ce midi Dans le secteur situé des deux côtés . d'Asiago, nous avons repoussé, en partie par ^ notre feu et en partie par des contre-attaques, des attaques prononcées par l'ennemi après une violente préparation d'artillerie. Une attaque exécutée par les Italiens dans la vallée de la Brenta a eu le môme sort. r" En Albanie, escarmouches entre troupes de couverture. *** Constantinople, 17 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, dans le secteur 5" de la côte, canonnade réciproque plus vio-l,' lente.Nous avons repoussé une attaque exé-g. cutée par l'infanterie ennemie dans le bassin du Jourdain. Grande activité aérienne tout le long du front. La situation n'a pas changé sur les Jg autres théâtres de guerre. Berlin, 18 juillet. — Officieux : Sur presque tous les ipoints, nos troupe» ont n_ passé la Marne sans difficultés sur les pontons. ^ A l'aube, nous avons pris d'assaut Dormans; simultanément, malgré la violente contre-action ,0_ de l'ennemi, les villages situés sur la rivière — Neuilly, Sauvigny, C«urthiesy, SouJly, Chave-[1(i nay, Vass-y, Bouquigny et Troissy — tombaient ja entre nos mains. Au cours d'un combat acharné n£ avec un ennemi se défendant vai^amment, nous ce avons conquis d'un même éian la crête des hau-^ teurs et poursuivi notre marche en avant vers le sud et vers l'est en nous battant. Dès midi, nous avions créé une grande tête de pont et conquis Mareuil-le-Port ; en même temps, nous ja cernions au nord-est Chàtillon-sur-Marne, loca-lité entourée de montagnes et qui ne tardait pas je_ à .tomber. Le moral des prisonniers est très dé-n~ primé ; certains d'entre eux reconnaissent que e£ leurs chefs s'attendaient depuis huit jours à a_ notre attaque ; tous les préparatifs pour la re-k pousser avaient été minutieusement faits. L'in-succès de toutes les mesures de défense prises a £e découragé les prisonniers plus que ne l'aurait n_ fait une vraie surprise. lg *•*» nt Berlin, 18 juillet. — Officieux : e La nuit du 15 juillet, nos chars d'assaut se \e[ sont glissés dans les rangs de notre infanterie 2^ prête à l'attaque ,en même temps que laquelle ou même en partie avant laquelle ils ont commencé en monstres redoutahles, leur marche destructive. Ils se sont portés partout où la résistance de l'ennemi se concentrait sur les versants des collines, ont pénétré dans ses abris, percé ses positions. Sans souci des ni it raille .s ses postées derrière toutes les meurtrières et toutes les fenêtres, un de nos tanks a escaladé la canine jusque Champlay, frayé à notre infanterie le che-min à travers ie village, puis est revenj prendre sa place devant la compagnie d'assaut arrêtée à re mi-chemin entre le château de Champlay, qui nt avait été transformé en point d'appui et Nou-■es viMe. Alors, se plaçant en travers, il a pris les troupes qui occupaient la place sous un feu des-n» tructeur jusqu'au moment où, terrorisees, elles és se décidèrent à sortir des maisons en levant les mains. le rie * * J: Berlin, 18 juillet. — Officieux : , Nos troupes cantonnées dans leurs positions n avancées au sud-ouest de Reims, qui s'avancent ' au nord de la voie romaine à la hauteur de Magenta, se trouvaient prêtes à l'assaut, à l'aurore au 15 juillet.Tous les préparatifs s'étaient accom-plis sans pertes, malgré un feu nourri de l'en-snemi. Un feu de mines violent avait culbuté les * obstacles en fil de fer et, en d'autres endroits, ar les troupes du génie avaient ouvert la voie aux >0. assaillants. L'ennemi n'opposa qu'une résis-n tanee assez faible dans les premières tranchées, rïg se défendant toutefois au moyen de mitrail-u. leuses, sur quelques points d'appui, dans les ;s terrains marécageuses de la Vesie etdans le sec-\x teur de Prosnes. A l'ouest de Wez, les Français avaient, en prévision d'une attaque générale, 3e fortifié puissamment leurs positions près de x. Beaumont, au sud du cann de l'Aisne. GrAce au âr concours de toutes les armes et principalement au génie, ainsi qu'à la marche rapide des batte-es ries d'escorte, notre division lancée des hauteurs a- vers les bas-fonds, put s'emparer de Prunay ; es elle atteignit à neuf heures du matin une iigne nt au sud de SiUery.Dans la soirée, le terrain conte quis s'étendait sur une profondeur de ♦-ais à te quatre kilomètres en moyenne et la division la tenait fermement en' mains. Berlin, 18 juillet. >— Officieux Il appert des déclarations de prisonniers français que l'attaque allemande était escomptée longtemps à l'avance. Un major français, commandant d'un bataillon du 10le de iigne, dé- • clara qu'on savait dans les lignes françaises que l'assaut se produirait le 15 juillet; aussi tous les préparatifs pour résister à l'attaque étaient* ils pris et l'infanterie groupée en masses compactes.Les faibles détachements, occupant les posi- • tions avancées avaient reçu l'ordre de se défendre jusqu'au bout. L'artillerie légère avait été ramenée en arrière. Les batteries étaient cachées aux regards de l'ennemi et avaient l'ordre de ne pas tirer. Une heure avant le déclan-ment de l'offensive, le commandant téléphona au chef et aux autres régiments que l'attaque se déchaînerait à 1 h. 10 du matin et qu'il fallait se préparer à subir l'assaut. Le succès obtenu par nos troupes, malgré toutes les mesures de défense, est d'autant plus appréciable. ' S'il fallait une preuve de la façon dont les Français ont été culbutés, malgré tout, dans leurs positions avancées, on la trouverait dans ce fait que plusieurs divisions allemandes se sont complètement ravitaillées avec les vivres trouvés dans les dépôts français. Berlin, 18 juillet. — Officieux : Le feu d'artillerie qui prépara J'attaque de l'armée du général von Einem, dans la nuit du 14 au 15 juillet, a égalé en puissance et en durée celui qui avait précédé les offensives dans la Somme, en Flandre et dans l'Aisne. Cependant, la contrée vallonnée et très boisée offrait de grandes difficultés pour permettre un tir efficace. Le front ennemi a été, au cours de ces , trois dernières années, transformé en un système de défense complet, et après les offensives antérieures l'adversaire se trouvait aujourd'hui parfaitement préparé à l'attaque. Les Français, en effet, escomptaient un assaut dans ce secteur et s'y étaient préparés avec tous les moyens à leur disposition. Nonobstant, l'artflUerie aWe^ mande, préparant l'attaque, fit taire le feu de l'ennemi et mit en peu de temps les batteries françaises hors de combat. Une heure avant le déclanchement de l'attaque, l'artillerie française i qui, au début, répondait assez bien à l'ouragan de feu et d'acier des Allemands, était complè-i tement réduite au silenoe. Les trompes d'assaut purent s'avancer à la pointe du jour sans être le moins du monde inquiétées. En moins d'un quart d'heure, la première ligne française, transformée par les grenades allemandes en un désert chaotique, était prise d'assaut. Les Français avaient déjà, dans une fuite précipitée, évacué leurs positions. Ceux qui voulurent se défendre et résister furent tués ou ensevelis sous les décombres. De nombreux groupes s'avancèrent, les mains en l'air, au-devant des Allemands et furent évacués sur les derrières. Aussitôt Jes pionniers et les soldats travailleurs s'occupè.-ent ■ de remettre les voies en bon état et, entre 8 et 9 heures du matin, les premières batteries ét colonnes purent traverser la zone des entonnoirs. Les tentatives des Français pour rejeter ; les Allemands en arrière échouèrent lamentable-; ment. Un grand succès tactique avait été remporté par nous avec des sacrifices insignifiants. Communiqués des armées alliées Paris! 18 juillet. — Officiel de 3 heures : Nous avons attaqué ce matin les positions ennemies depuis la région de Fontenoy, sur l'Aisne, jusqu'à la région de Belleau, et nous avons pénétré en un certain point de 1 à 3 kilomètres. On signale des prisonniers. Sur le front do la Marne, en Champagne, la nuit n'a apporté aucun changement. Au sud-ouest de Nanteuil-la-Fosse, nous avons arrêté net une violente poussée de l'ennemi. Au nord de Prosnes, une attaque menée par les troupes de la garde a complètement échoué. Paris, 18 Juillet. — Officiel de 11 heures : Après avoir brisé l'offensive de l'ennemi sur le front de Champagne et de la montagne de Reims dans les journées des 15,1G et 17 juillet, nos troupes, en union avec les forces américaines, se sont portées le 18 à l'attaque des positions ennemies entre-l'Aisne et la Marne sur une étendue de 45 kilomètres. Partant du front Amblény-Longpont-Troësnes.Bouresches, nous avons réalisé une avance importante dans les lignes ennemies et atteint les plateaux qui dominent Soissons au sud-ouest et la région de Chaudun. Entre Villers-Hélon et Noroy-sur-Ourcq, de violents combats sont en cours. Au sud de l'Ourqq, nos troupes ont dépassé la ligne générale Marizy-Sainte-Geneviève-Haute-vesnes-Belleau. Plus de vingt villages ont été repris par l'admirable élan des troupes franco-américaines. Plusieurs milliers de prisonniers et un important butin sont entre nos mains. Aucun événement important sur les autres parties du front. *** Londres, 1S juillet. — Officiel : Au cours d'une heureuse opération locale exécutée dans les environs de Yillers-Bre-tonneux, les Australiens ont avancé leur ligne au sud-est du village sur un front d'un mille ; ils se sont emparés de deux canons de campagne et de mitrailleuses et ont fait un certain nombre de prisonniers. Nous avons amélioré nos positions à l'est d'Hébuterne, prononcé une attaque fructueuse au sud de ce village et repoussé des troupes d'attaque allemandes au Bud de Bucquoy. Au sud-est de Robecq, une attaque efficace a laissé 30 prisonniers entre nos mains. JLa guerre navale "Londres, 18 juillet : On mande de Tokio à l'Agença Reuter : — Lorsque l'explosion s'est produite à bord du vaisseau de ligne « Kawatchi », il y avait 1,100 hommes à bord ; 400 d'entre eux seulement o»t été sauvés., •** Caen, 19 juillet : Un incendie s'est déclaré 4 bord du vapeuT charbonnier Brionooan, amarré dans le nouveau bassin du port de Caen. Le feu a déterminé une forte explosion, qui fut entendue dans toute la ville ot fit malheureusement des victimes. Il y a eu .cinq tués et neuf blessés. Le vapeur a été très fortement endommagé. EN AMÉRIQUE Berne, 18 juillet : Il s'est constitué aux Etats-Unis une asso- -ciation pour amener la reconnaissance du gouvernement russe des Soviets par le président Wilson. *-** New-York, 18 juillet : Sur la proposition de M. Hoover, dictateur des vivres, M. Wilson a décidé d'introduire le , rationnement du sucre aux Etats-Unis. •** Londres, 18 juillet : On mande de Lima au Times qu'un accord a été conclu entre la Grande-Bretagne et le Pérou instituant une commission permanente d'arbitrage. Le Brésil, le Chili et la République Argentine ont estimé qu'un tel traité réclame un examen plus approfondi et ajourné la signature de cet accord. PETITE GAZETTE — ; A propos de la goutte J'ai parlé ici, l'autre jour, de la goutte dont' I certains sont heureux de ne plus avoir à souf-1 ran- frir depuis 1-a guerre, et incidemment aussi da; ptée cette autre goutte que d'autres sont tristes de 1 »m- ne plus pouvoir boire, en guise de « slop-dé- mouche». De même, ne me suis-je pas appuyé ' lises la liberté grande de dire quelque mal du, tous tabac ? ienf Or, il s'avère que pour avoir déploré — om- l'ai-je vraiment déploré? — que tant de gens ! ' se paient un petit verre d'alcool de loin en 1 x»i- lo-in et par surcroît dépensent des tas d'argent I ifen- en fumée, j'ai «indisposé» sinon contristé pas' , été mal de mes lecteurs. ca- — Tout ça, m'écrit l'un d'eux, c'est des cara- ' l'or- bistouilles. Je n'ai pas le temps, Monsieur, de 1 :lan- feuilleter les interviews, par moi soigneuse- i iQTia ment collectionnées dans le temps, de tous les ; » ique centenaires auxquels des journalistes indis-' * fat. crets ont demandé le secret de leur longévité, J • 0b_ mais je n'en puis pas moins affirmer que la ' me- Plupart ont reconnu sans fausse honte s'être- \ jble^ adonnés avec plus ou moins de modération, * ran^ mais sans en avoir jamais été sérieusement s J eurs incommodés, à l'alcool ou au tabac et quelque- , jaij. fois à ces deux passions en même temps. Et, ; ,1 ;0m_ tenez ! le souvenir précis me revient des décla- ' ' Z rations faites il y a plusieurs années déjà par une vieille femme anglaise qui répondait au \ ' nom de mistress Snoy. Interrogée sur sa Ion- \-gévité vraiment extraordinaire, elle n'hésita pas à dire que le secret dé sa persistante 'résis-j, ' ^ tance aux éléments destructeurs ne devait pas j i d se chercher ailleurs que dans sa pipe qu'elle u | \ fumait avec régularité plusieurs fois par jour) \ , et dont elle avait commencé à faire usage dèsi l'âge de douze ans. Cette bonne dame ne de-i | manda-t-elle point, à l'occasion de cette inter-1 J f yiew, qu'une pipe fût gravée sur sa tombe ? ef~ Et I-Iarpignies, Monsieur? Vous n'avez donc i ces jamais entendu parler du grand peintre. Har-, « ?ys" pignies, dont votre journal a annoncé il y a ' ;!ves quelques mois la mort à l'âge de passé nonante • l'hui ans ? Harpignies devait son inaltérable ver- i jais, deur, à son dire, à l'absorption quotidienne te131* d'au moins une a verte» soignée et d'un boa' . !S à nombre de petits verres de «fines» sans ori- s gines spéciales. Il les prenait un peu au petit ri i de bonheur, chez le mastroquet d« son quar-1 îries tier...» , \ it le Je n'ai pas connu mistress Snoy, mais j'ai > :aise fort bien connu l'excellent homme qu'était le | gan peintre Harpignies, et — Dieu me fasse grâce î > iplè- — il m'est arrivé plusieurs fois de prendre la. j, saut « verte » en question en sa compagnie, dans sa j être si accueillante maison de la rue Coëtlogon, i ï'un proche la gare Montparnasse... Me sera-t-il per- j a^s- mis de dire que c'était le bon temps ?... dé- Un autre lecteur m'écrit: i _ it ne faut point. Monsieur, parler à la icué légère de ces choses-là. Un spirituel boulevar- t; 3dre dier n'a-t-il pas écrit que les fils solides dont à dé^ les Parques tissent notre vie peuvent bien, ç •ent avoir, il est vrai, été imbibés d'eau oxygénée,, \ s et mais que, pour lui, il ne doutait pas que les1 t. jes Parques les eussent préalablement'fait trem- ï .ert per fortement dans de l'alcool mélangé d'ex-1 4 8 €» trait de nicotine? Que si vous trouvez que1 j „ -t l'appréciation d'un boulévàrdier, si spirituel' ^ puisse-t-il être, ne peut pas faire loi, je vous! jf. répondrai, en l'absence de votre ami Evaristo» Cointreau, qu'il est écrit textuellement dansj ; î"!;* tes Saintes Ecritures: «Le vin est la joie de * t l'âme et du corps : c'est une seconde vie. » j 9 Enfin, le si conciliant et si libéral Plutarque j ne reprochait-il point au roi fabuleux de la.' s j » Thrace, Lycurgue, d'avoir fait arracher sans- i véritable esprit philosophique les vignes de ses | | ' Etats? Qu'est-cé que vous pensez de tour 1 cela ?... » ions Moi, je veux bien..,- i h sur — Les Idées de Xavier Buisson Je pique, au hasard du tas, cette note parmi " !, la les petits papiers que Xavier Buisson m'a fait j ;'nd- récemment remettre : rêté _ On parle beaucoup de tuberculose, et il; J iord est malheureusement certain que cette terrible; v ipes maladie fait, en ces temps douloureux, d'in- . croyables ravages. Que fait-on cependant pour' , les enrayer ? Beaucoup, disent les uns ; trop ^ peu, affirment les autres. :e ne discute pas, je v : ne veux pas discuter et préfère croire que tout J sur le monde fait son devoir. On peut cependant î * de remarquer que les organismes créés en vue de j Ilet> combattre le mal se préoccupent beaucoup ! léri" plus de le guérir que de le prévenir. Il est { po" vrai, comme le remarquait un grincheux de, j sur mes amis, que s'il n'y avait plus de tubercu-' ront |euX) ces organismes n'auraient plus de raison ; 10US d'être, et dès lors!... Mais je ne veux voir là' < les qu'une boutade ou qu'une fantaisie para-1 ' do- doxale. 1 de il n'empêche qu'il faut regretter qu'on i j: sur" ne fasse pas plus d'efforts pour combattre le I ' Au mal et l'empêcher de se développer: n'est-ill -' Ia pas, ainsi que l'a dit quelqu'un, plus aisé j ute" d'étrangler un lionceau que de l'abattre quand j été il est devenu lion? On devrait surtout préco-i [ lco" niser davantage l'hygiène, aussi bien l'hygiène ; ; iers individuelle que - collective. Pour fortifier les < '■ voies respiratoires, pour empêcher l'éclosion ■ tres des maladies pulmonaires ot. lutter contre la; . tuberculose naissante, il existe cependant un| remède qui est a la portée de tout le monde,\ Il est facile à prendre et ne coûte qu'un mini- ] . »le mnm d'effort: c'est la grymnastiquo respira-J 3re- toire. Je ne vous apprends rien î II se peut, I eur mais vou3 n'oseriez pas affirmer que vous avez ; •ont recours a ce remède ni même que vous- savez ; { ca- comment il le faut appliquer. Donc, étant au ont grand air, aspirez profondément par le nez. , en comptant lentement huit temps, de façon à ; j vous remplir successivement le ventre et les * £ ■n/, poumons de la plus grande quantité d'air pos- ] d„„ sible. Retenez cet air en comptant quatre ; ■ ,tp temps, c'est-à-dire pendant quatre secondes,-} i. puis expirez-le par la bouche. Cet exercice, ; j pratiqué une douzaine de fois par jour, no- ! t fntamment avant chaque repas, et pendant une ; , demi-douzaine de mois sans interruption, % ous ! • rendra les plus précieux services. Si vous êtes ; père de famille, faites faire cet exercice par; vos enfants, après avoir pris préalablement la ; mesure de leur cage thoracique. Vous repren-1 , drez cette mesure trois mois après et vous j serez stupéfait à constater que, dans l'inter-; ! . ' à valle, la cage thoracique de vos enfants aura , 4 I il augmenté d'un et môme parfois do plusieurs j } ,'tre centimètres. Je crois bien qu'il existe un livre .. qui traite de la matière. S'il n'existe pas, quel-, v qu'un devrait bien mettre entre les mains de I tous les parents un petit tract qui dirait les ' j avantages de cette gymnastique respiratoire* | ' lt,llT Ne devrait-elle pas être pratiquée dans toutes : 1 1,ou" nos écoles î Qu'un instituteur prenne donc sur. i f ,er' lui d'y astreindre ses élèves et qu'il établisse, > f , au bout de trois mois par exemple, les résulj ! ; ,es tats de son expérience : je suis certain que très ; sés- vite la méthode serait adoptée. A moins que le ; 3 remède ne paraisse vraiment trop simple, -i Emile de Girardin a, en effet, écrit quelque s part : « Tout le monde parle de progrès, et per- t sonne ne sort de la routine. Cependant mes enfants, auxquels je fais p faire chaque jour cet exercice en doublant M même la dose que j'indiquais ci-dessus, ont des( t Sj°" poumons d'acier, et moi-même, qui depuis des 1 1.du années ne manque point de m'y livrer, je me >,1 considère comme étant, de ce côté, h l'abri de S tout accident possible. • ' Essayer ce remède, c'est l'adopter : les ma- , lins ne s'en feront point faute... • sur Ainsi s'exprir-e Xavier Buis:on. On ne ris- , e le querait rien en «probant»... i j Le ravitaillement et le transport En vue d'assurer les transports de vivres, ' 'd a de Rotterdam vers leurs destinations, dans ' Pé- les provinces belges' et le nord de la l rance, J nie il a éié créé à Anvers un service d'arme- ' !pu- merit. Celui-ci, au milieu des plue grandes aité difficultés, est parvenu à réunir une flot- jj rné tille nombreuse de remorqueurs et d'allè- ges, mais ses moyens et son outillage sont : 2® JsîSSSet 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5* Aiiciée. - - M» 131® ANNONCES :

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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