La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 21 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f47gq6sg28/
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iimanclie 21 JuiiSsâ 1918 JOUKNAJ-. QXJOTLDIEin — j_,e Numéro : 15 Centimes. 6* Année. - È* 1320 PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-scptombr^j 1 tr.oi3 (.août), fr» o.oO» Les demandes d'abonnement sont ' eçuc* exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. -f{v réclamations concerna ni les abonnements doi ven: itre adressées exclusivement, aux bureaux de poste, Âl)Hl«STRAT«Wi ET REOÀCTKIH : SSontagao aus-iJorbcs-S'olagôros, Sî, Qpuxollfls ' ^*rEjr>r^a-<'grayfy:^i>:g3^ ggg^^>*3re»sag3ygfgBg^^^ =*se^raa?rcjEg ? - ?^^;sœ^.afe*as!œ»aggis«i&a»3^ rnlA DKS ANNONUES ! P«. annonces, la bgne, Ir. t.OO. — Réclames avant tes ann., la hg., fr. 2.33. — Carys du journal, U lig., ir. 7.C-0, —Faits divers, la lig , Ir. G.OQt —Nécrologie, là titf., fr. 3.53, — Coin des Eleveurit annonces notariales, au» de sociétés (assemblées, paiement de coupons, Cirages),1% Ii0f., fr. 2.0&* Bureaux de 9 à 17 heures QSresîhn et Ma&teUaitei : g# 'fi S3ïï;m- JOS. Honasaét, DinscTEun Aujourd'hui : SIX pages LA GUERRE 1,448° jour ds guéri'© , La semaine a été très mouvementée sur le front à l'Ouest. A l'attaque des Allemands dans la vallée de la Marne et en Champagne ont immédiatement succédé, des deux côtés de la rivière, de très violentes contre-attaques françaises qu'a suivie à son tour une contre-offensive franco-américaine entre l'Aisne et la Marne : chaque journée a vu se dérouler de furieuses batailles où ont été fauchés des hommes par milliers. Voyons les résultats de ces hécatombes. En Champagne, où les belligérants se sont ingéniés depuis près de quatre ans à faire ; de leurs positions une série de forteresses d'apparence inexpugnables, la première ligne des Français est tombée sans coup férir, depuis le sud-est de Reims jusqu'au sud-est de Tahure, entre les mains de leurs adversaires. Les Allemands ayant, sur ces 40 kilomètres de front, avancé de 2 à 5 kilomètres, ils ont réalisé un gain territorial immédiat d'une centaine de kilomètres carrés, après lequel ils se sont immobilisés devant une seconde ligne que les Français se montraient résolus à défendre à outrance. Au sud-ouest de Reims, entre l'Ardre et la Marne, les Allemands ont, sur un front de 15 kilomètres, progressé vers l'est de 8 à 10 kilomètres : ils ont donc conquis, en deux jours, environ 135 kilomètres carrés de terrain, et l'on reconnaît du côté de l'Entente que leur avance au sud-ouest de Reims met sérieusement en péril les défenseurs de tout le secteur Jouxtant la place. Enfin, ils ont franchi la Marne et se sont assuré, au sud du secteur de Dormans, une tête de pont large de 18 et profonde de 4 a 5 kilomètres. Ils y ont résisté Jusqu'ici aux plus furieuses contre-attaques des Français, mais leur irruption inattendue au sud de la Marne constitue un danger si grave que ces derniers ne manqueront pas de mettre tout en œuvre pour, les rejeter sur l'antre rive. *** En résumé, l'attaque générale des Allemands sur la Marne et en Champagne leur a valu un gain territorial d'environ 800 kilomètres carrés, plus 25,000 prisonniers. D'autre part, leur avance en Champagne, au sud-ouest de Reims, ainsi que le passage de la Marne, avec cette réserve que leur tête de pont y est fort difficile j à défendre, leur assurent des avantages stra- ! tégiques sérieux. Les uns tiennent ces résultats de l'attaque allemande pour un échec, les autres pour un succès. Les premiers tiennent pour acquis que les Allemands ont déclanché la grande offensive dont les Alliés se sentaient menacés, et que le fait pour ceux-ci d'avoir, après un jour ou deux, enrayé cet assaut décisif leur donne l'avantage. Les seconds, avec lesquels est d'accord notamment le Times, sont d'avis que les Allemands, n'ayant engagé que trente divisions dans la bataille, n'ont nullement déployé l'effort final; qu'ils ont voulu simplement s'assurer de nouvelles positions capables de favoriser la préparation de grandes opérations ultérieures et qu'ils y ont réussi. A nos lecteurs de se faire une opinion, en se défendant, comme le demande le Times, contre un optimisme injustifié... *** En même temps qu'il s'efforçait de rejeter les Allemands sur la Marne et d'enrayer leurs progrès au sud-ouest de Reims, le généralissime Foch a déclanché la contre-offensive qu'il préparait depuis longtemps entre l'Aisne et ta Marne. Après deux jours de bataille, les troupes françaises, renforcées d'effectifs américains, ont, sur 45 kilomètres de front — d'après les indications fournies par la dépêche de Paris du 19 au soir — avancé de 2 à 7 kilomètres.C'est au centre, entre la Savières et l'Ourcq, à l'est de la ligne Villers-Hélon-Noroy-sur-Ourcq, que leur progression a été le plus notable. En revanche, après un succès initial, leur aile gauche et leur aile droite paraissent immobilisées au sud-ouest de Soissons et au nord-ouest de Château-Thierry. La bataille, qui a valu aux Français outre 17,000 prisonniers, la capture d'un nombreux matériel, est encore en plein développement, et les Allemands font intervenir sans compter leurs réserves. Elle est peut-être — qui sait ? — le début de la guerre de manœuvres sur une grande partie du front... L'offensive altamaïuie à l'Ouest Londres, 19 juillet : : Le général-major Maurice, faisant dans le i Daily Chronicle un exposé de la situation, ; écrit : — Nous fondons espoir en premier lieu sur , l'aide militaire de l'Amérique, parce qu'elle | nous garantit la certitude de la victoire finale. Von Hindenburg doit être convaincu à cette j heure que si ses nouveaux efforts au front à l'Ouest n'aboutissent pas à une décision finale, il devra renoncer à la victoire. M. Bonar Law < nous a déclaré qu'il suffit de quatre mois d'in- > struction pour initier un soldat d'infanterie à I la guerre de tranchées. Il faut un plus long i temps pour les manœuvres de grande envergure. Par conséquent, on ne peut escompter c la rupture soudaine de l'équilibre en^nôtre faveur provoquée par l'aide américaine. D'au- ( tre part, le transport des troupes et les difft- ' cultés de trouver le tonnage nécessaire influencent défavorablement l'accroissement du nom- | bre de soldats américains venant en Europe. Les moyens de communication de l'Entente étant limités, nous ne pouvons exiger que les chiffres encourageants produits ces mois derniers soient maintenus. Nous en sommes très frappés: vu que chaque tonne de vivres et de matières premières qui doivent nous être envoyés d'Amérique représente autant de soldats de moins à transporter au front en France. » EH ITALIE Paris, 19 juillet : j> On mande de Rome au Pelit Journal : — Le général Cadorna a écrit à l'ambassadeur de France pour lui retourner les distinctions que le gouvernement français lui a octroyées. Fi D'autre part, la Tribuna demande que les cl; mesures prises contre le général Cadorna par le gouvernement italien soient contrôlées par le Parlement. » *** Milan, 19 juillet : Le Corriere délia Sera écrit que jeudi les nouvelles télégraphiques arrivant de Paris et de Londres n'ont pas été reçues en Italie.. H. ^ a Les événements de Russie m Moscou, 19 juillet: cr L'assemblée panrusse tenue à Moscou a défi-nitiVement arrêté comme suit les armes et le pc drapeau de la République : do Les armes représentent, sur un fond rouge la illuminé des rayons dorés du soleil, un cœur et un marteau surmontant deux mains entrelacées, entourés d'une guirlande et portant les inscriptions : « République socialiste fédératiye ra russe des Soviets. — Prolétaires de tous les le pays, unissez-vous I » Fai *" Le drapeau et le pavillon maritime se com- çaû posent d'un carré d'étoffé rougo vif, portant, dans le coin gauche supérieur, ces initiales : rerj « R. S. F. R. s, » ref *** opr Berlin, 20 juillet : nie, ^ Parlant des événements à la côte de Mour- me * tnane, le correspondant à Stockholm du Ber- SU1 ttner Lohal Anzeiger annonce que les Anglais or(] ont ouvert les hostilités et qu'ils ont occupé le Kaorka après l'avoir au préalable fait bombar- qU£ ls der par leurs navires de guerre. Ver Ie *** pri Stockholm, 19 juillet : flai îs Le gouvernement Finnois a déclaré à une ° • e- délégarton du Landtag qu'il quittera le pou- " ^ la voir ei la Dièto s'oppoee à l'adoption de la le forme d'Etat monarchique. Les ministres sont ^&t a- d'avis que la monarehie seule pouvant sau- îs vegarder l'autonomie du nouvel Etat, ils ne pre veulent assumer ia responsabilité du pou- les voir si la Diète se prononce en faveur de loi' rG la forme républicaine. I p. *** du 3S Londres, 19 juillet : ret je Un télégramme de Charbin annonce que le et e gouvernement ds Vladivostok a déclaré le gé-e' néral Horwat traître et contre-révolution- lt naire. Les extrémistes sont seuls d'accord jau avec le gouvernement de Vladivostok sur ce je point, les milieux modérés estimant que ses r n. accusations manquent de fondement. L'accueil j es peu aimable que les Tchèques avaient fait y;, & d'abord à Horwat était surtout l'effet des ma- . nœuvres du gouvernement de Vladivostok ; il . ia faut s'attendre maintenant à ce qu'ils se met- ; \e tent d'accord avec le général. ^ o- •** w s Londres, 20 juillet : JOL On mande de Tokio aux Central News : m€ jr — Le Conseil des ministres japonais s'est P0: e. prononcé en faveur d'une intervention en Si- SOi jr bérie. On reconnaît aujourd'hui que la ques- av< la tion est entrée dans sa phase iléliu tive a la suite des démarches confidentielles du gouver- e 0_ nement américain. Quelques difficultés sem- l blent encore devoir être vaincues. Il est toute- jou es fois incontestable que les progrès des Tchè- Cie je ques-SIovaques ont créé une situation nou- u j si velie.. fai D'autre part, on télégraphie de Tokio au i0t< ar Times : les — L'Angleterre, la France et l'Italie ont pro- ^ei posé au Japon et aux Etats-Unis d'attaquer en avî . Sibérie .Le Japon a mis un temps assez long p0I ® à répondre et a fait une contre-proposition aux ]a Etats-Unis. Il paraît acquis aujourd'hui que les }es Etats-Unis proposeront une intervention com- ur mune et que le Japon se décidera à envoyer ^ des troupes en Sibérie. » 'a- Tokio, 17 juillet : * * ^ Le Conseil des Anciens a entendu te rap- . port du gouvernement relatif à l'envoi de j: un troupes en Sibérie. On ne pense pas qu»une ue décision formelle ait été prise, mais on af- à c >n_ firme que le Conseil des Anciens est tout à dat et fait d'accord avec le gouvernement. Tons fer ur les préparatifs militaires du Japon sont rer ne terminés, mais on estime généralement qu'il igi ic- n'agira que s'il peut employer ses troupes yo, les comme il l'entend. vi- r yé Constantinople, 19 juillet: is- D'après le journal Seman, le referendum po-ro- pulaire prescrit par le traité de Brest-Litovsk a ni- eu lieu dans les districts de Batoum, de Kars * et d'Ardahàn. Quatre-vingt mille voix ont voté dei se l'absorption des districts par la Turquie, tan- Q11 3S, dis que 2,000 voix seulement votaient contre. *** Kief, 19 juillet : i Le ministre d'Oukraine à Sofia.M.Szmlgin, n^t ;er est allô rejoindre son poste porteur d'une n0 irs lettre autoerrapbe de l'hetman do l'Oukraino cy i.s_ au roi Ferdinand. __ L'il D'aprèe les informations de la presse, . ia l'Assemblée constituante de la nouvelle ré- (U_ publique tatare et baehkire. composée des Ve gouvernements de Samara, Orenburg et Ufa, ^ se réunira à Ufa. ? L'hetman a approuvé la loi créant dix cr* i consulats et vingt agences consulaires à rei [0" l'étranger. - « Rt :q, EN AMÉRIQUE t Londres, 19 juillet : u Le gouvernement des Etats-Unis a saisi la Becker Steel Company, appartenait aux Aile- ; e mands. Grâce à cette saisie, il connaîtra le ; x secret de fabrication d'un genre spécial d'acier t, dont on attend d'importante services clans la r fabrication des moteurs d'avions. La piupart - des actions de la Becker Steel sont entre les e mains des Allemands. **4 Berlin, 19 juillet : Les meurtriers du ressortissant allemand Robert Krager ont été acquittés par le jury américain devant lequel ils ont comparu. Cet acquittement provoque des commentaires d'ordre varié dans la presse américaine, g Le «New-York Fîmes» dit que les défenseurs se sont appuyés, pour réclamer l'ac-' quittement, sur une nouvelle loi écrite qui ne vaut guère mieux que l'ancienne loi non écrite qui constituait un scandale et qiu élève ô le meurtre à la hauteur d'une institution. '• Le « New-York Evening Post > eonsilère e l'acquittement comme un attentat à la justice, à — Le verdict du jury, dit-il, signifie en !, 3omme que celui qui tue un Allemand ne v commet pas de crime. On va loin avec de i- oareitles théories, qui doivent faire monter à le rouge de la honte au front de toutAmé-g ncain qui se. respecte. > La < Gazette de l'Allemagne du Nord > r écrit à ce sujet : e — Nous souhgpaons lq jugement porte par ces quelques journaux américains sur le crime exécrable commis par une populace dont la justice américaine s'est rendue oton-pli ce en acquittant les meurtri 5i*s de l'Ai ie-" mand innocent. *** e New-York, 19 juillet : f Les essais d'établissement d'uno ^oste aé-" rienne entre New-York et Washington ayant réussi, le maître-général des postes américaines avait résolu de faire communiquer par la voie des airs New-York et Boston. Ce fut " un échec complet. L'appareil qui a servi au premier vol s'est abattu à peine parti. *** Rio-de-Janeiro, 19 juillet : La température est descendue brusquement à 10 degrés au-dessous de zéro. Négociations de paix Berlin, 20 juillet : On mande de Helslngfors que la Diète de Finlande a approuvé les traités de paix con-5 clus avec l'Autriche-Hongrie et la Bulgarie, r DÉPÊCHES DIVERSES D-ïv.în -ir\ . Paris, 19 juillet : • c A l'audience d'hier du procès Malvy à la 1 Haute Cour, le procureur de la République r a prononcé un violent réquisitoire ou il s'est é efforcé de prouver la complicité incontes- j table de M. Malvy dans des actes de tra- o hison qui menaçaient l'existence du pays. s — M. Malvy, dit-il, est un criminel. Son s crime, même dans le cas où vous lui accor- s deriez des circonstances atténuantes, com- J porte une peine de cinq ans d'internement d dans une forteresse. J'ai la conviction qu£ r la Haute Cour le jugera coupable. > r *** v Berne, 19 juillet : q Les journaux de Lyon commentent le li rapport de M. Pérès à la Haute Cour, dans d le procès Malvy. M. Pérès ayant émis l'avis que la mutinerie dans l'armée française n avait pas pour cause unique la propagande pacifiste, des sénateurs réclamèrent le huis-clos : le président Duboet s'y refusa, en prétextant que le règlement s'y opposait. M. Pérès dit alors que le mouvement insurrectionnel avait gagné 75 régiments d'infanterie et 23 bataillons de ebas-surs dont la plupart refusèrent d'obéir aux ordres de leurs officiers et se mirent à chanter l'« Internationale ». Au grand quartier général, on déclarait que le mou- 1 vement dirigé contre le gouvernement avait pris de l'extension par suite de la propa- ' gandô pacifiste. La presse n'a pu souiller ; mot de ce mouvement insurrectionnel qui ! menaça un moment tout le front eompm : entre Verdun et l'Aisne, sans qu'on pût découvrir d'où le coup partait. M. Pérès reproche à Malvy d'avoir laissé en liberté ( les meneurs du mouvement de sabotage lors de la mobilisation. Le rapport parle ensuite des agissements du deuxième bureau de la police de cù- ' reté, s'étend sur des affaires d'espionnage 1 et de scandale soi-disant pour charger Malvy, mais en réalité, semhle-t-il, pour influencer l'opinion publique contre Uûl-laux^•** ! Paris, 19 juillet : Le «Petit Parisien» annonce que Raoul ' Villain, l'assassin de Jaurès, a de nouveau | demandé aux autorités judicaires de s'occuper de son cas. Il fait ressortir dans sa requête que son cas est vraiment unique dans les annales judiciaires. Il y a 1,800 jours qu'il est en cellule. Il faut absolument qu'on le juge ou, si cela n'est pas possible, qu'on le remette en liberté provisoire, ou encore qu'on l'envoie au front avec les jeunes gens de son âge. •**, Berlin, 20 juillet : Les Journaux français disent que depuis le jour où le recours en grâce de Duval, l'ancien directeur du Bonnet Rouge, a été rejeté, ■ il a conservé un calme et un sang-froid parfait. Il a été fusillé à *Vincennes par un pe-; loton de douze volontaires. Il s'est laissé lier les mains, mais il a refusé de se laisser bander les yeux. Quand on lui a demandé s'il 1 avait encore quelque chose à dire, il a répondu négativement. Il est tombé mort après la première salve, touehé par presque toutes 1 les ballea. Paris, 19 juillet : Depuis le 1er Juillet, sur les chemins de fer d'intérêt général, est élevé à 25 p. c. l'impôt sur le prix des places de voyageurs et sur le | prix du transport des finances, chiens et ba-k gages, droit d'enregistrement eompris. Cette ' augmentation du prix des places se superpose à celle déjà établie le 16 avril dernier. A cette \ date, les grandes compagnies de chemins de ' fer et l'administration du réseau de l'Etat fu-: rent autorisées, en vertu de la loi du 31 mars 1918, à relever de 25 p. c. le prix des billets de voyageurs. ***. Paris, 19 juillet : L'Agence Havas annonce que l'Office natio-, nal de la presse a décidé qu'à partir du 5 lor septembre, les journaux devront paraître i deux jours par semaine sur deux pages et i quatre fois sur quatre pages. *** Londres, 18 juillet : Sir Worthingto» Evans, secrétaire parlementaire du ministère des munitions, a été 5 nommé ministre du blocus ; lord Robert Ce-) cil, actuellement ministre du blocus, a été nommé secrétaire adjoint du département ; des affaires étrangères ; le général-major j Seely a été nommé secrétaire parlementaire du ministère des munitions. Le major Walter Astor a été nommé se-: crétarre du ministère de l'alimentation ; il i remplace M. Ciyne. M. Balfour, surmené, a demandé que lord Robert Ceci! lui fût adjoint.. *** La Haye, 19 juillet : Le Vadertond annonce que la première Chambre a rejeté la loi concernant les pen-i sions de vieillesse. *** e Ringkôbing, 20 juillet : r Deux aviateurs anglais ont atterri ce ma-i tin, faute de benzine ou par suite d'avarie t au moteur, sur la côte occidentale du Jutland. 3 Copenhague, 19 juillet : Ce matin vers 4 heures, trois grands bi-plans anglais venant du sud-est, avaient 1 survolé Vester Vedsteg. Un peu plus tard, on n'en vit revenir qu'un seul. Les deux au-j très étaient tombés à la mer près de Gul-dager et de Skallinde. L'occupant de i'ap-. pareil tombé près de Guldager a été brûlé vif, son moteur ayant fait explosion,. 1 *% i Christiania, 19 juillet: î L'amiral von Hintze est parti aujourd'hui pour Berlin. *** Vienne, 20 juillet : L Les journaux annoncent qu'il est certain que ! le montant définitif des souscriptions au hui-; tième emprunt de guerre autrichien s'élèvera à G milliards de couronnes. Il atteindra ainsi le chiffre de record qu'a donné le sept^me emprunt de guerre- •*# Berlin, 20 juillet : , On mande de Vienne au Berliner Lolcal An-, zeiger : — Le Wiener Fremdenblatt, organe officieux du ministère des affaires étrangères austro-hongrois, a renoncé à sa subvention et aura désormais son franc-parler vis-à-vis du gouvernement. » **# i Milan, 18 juillet : On mande d'Athènes au « Secolo » : — Le gouvernement grec a réquisitionné i les chemins de fer du Pirée. n 1 *** Jassy, 18 juillet : De l'« Indépendance Roumaine » : — Le général Perdilof, chef du grand t quartier général russe, et ses officiers, quitteront Jassy demain ou après-demain. Ils partiront pour Kief par tram spécial.» >** Bucarest, 19 juillet : ( Le député Stolgan a interrogé, à la Cham- , bre, le gouvernement roumain au sujet des , , déclarations faites par M. Take .îonescu au , «Corriere délia Sera», disant que le roi et , le peuple de Roumanie sont toujours demeurés partisans de la politique de Bratianu. i M.Marghiloman, président du Conseil, dé- j cîare qu'il ne faut pas attacher trop d'impor- i tance aux paroles de l'homme privé qu'est j jonescu.Le gouvernement n'a pas le moyen d'empêcher ses nationaux résidait à i l'étranger de .s'exprimer sur la politique ; roumaine. Les déclarations de Jonescu ont < été accueillies par un éclat de rire et le pays i y a déjà répondu à sa façon. La mise en i accusation du cahinet Bratianu prouve as- i sez que le pays n'e6t pas demeure flrifcle à t sa politique. En ce qui concerne le Roi. personne n'a le droit de découvrir le trAne et Jonescu, moins qu'un autre, a été chargé de se faire l'Interprète de la personne < . royale. Le gouvernement seul reflète l'opinion politique d'un pavs. Appelés au pouvoir par la confiance du Roi, les élections qui viennent d'avoir Heu ont approuvé notre ligne de conduite politique.Les affirmations de Jonescu sont donc contraires à la vérité. COMMUNIQUÉS OFFICIELS y — —■—■— — l CoKimuiîîqîtàsi des Pufeear.eos Centrâtes s- Berlin, 20 juillet. — Officiel de ce midi i Théâtre de la guerre â l'Ouest. d Armées du feld - maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière i jjJ Les Anglais ont été plus actifs dans quel-ques secteurs. Près de Meteren, au nord de Br Merris et au sud de Vieux-Berquin, l'ennemi ^ a attaqué dans la matinée; 11 a pris pied à ^ Mcieren. Par ailleurs, il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos maias. Armées du prince héritier allemand ; .a Entre l'Aisne et la Marne, la bataille a con-tinué. L'snnemi a de nouveau teaté de percer * nos lignes sur tout le front de bataille. Des ^ automobiles blindées ont pénétré à l'aube dans des parties de notre ligne la plus avan-cée. Après un eômbat aefiaraé, la première poussée de l'ennemi avait éehoué vers midi er sur les hauteurs situées aa sud-ouest de Sois-^,r sons, à l'ouest do Hartenncs, à l'est de Neuiily u" et au nord-ouest de Château-Thierry Nos aviateurs ont signalé et efficacement combattu les colonnes ennemies marchant vers le champ de bataille et annonçant ainsi la con-ul tinuation des attaques d® nos adversaires ; ces lu attaques ont succédé le soir à un très violent c- bombardement. Entre l'Aisne et l'Ourcq, elles sa se sont écrouïées sous nos contre-attaques, tandis que la plupart d'entre elles s'écrou-50 laient déjà sous notre feu au sud do l'Ourcq. u- Au nord de Hartennes, nous avons rejeté l'en-as nemi au delà de ses lignes de départ. Nos /i- troupes signalent que l'ennemi a subi de très nt fortes pertes. Un grand nombre d'automobiles blindées, détruites par notre canonnade, gisent devant notre front. Au sud de la Marne, canonnade modérée le durant la Journée. Au sud-est de Mareuil,* n nous avons repoussé de nouvelles attaques partielles ennemies. La nuit, sans que l'en-ir' nemi ait aperçu notre mouvement, nous * avons retiré sur la rive septentrionale de la Marne celles.de nos troupes qui se trouvaient L au sud de la rivière. Tjj Combats locaùx au sud-ouest et à l'est de Reims. Au nord-ouest de Souain, nous avons ,£g re-poussé des attaques françaises d'une ma-n nière sanglante. Nous avens de nouveau descendu hier 30 avions et 7 ballons captifs ennemis. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa 40" et sa 41° victoire aérienne, le lieutenant Menck--er hoff sa 39°, le commandant Barthold sa 38e, le )0* premier lieutenant Loerzer sa 27e, le lieute-lc nant Jacob sa 24° et le lieutenant Koenneke )a" sa 22°. L Berlin, 19 juillet. — Officiel du soir: Combats locaux au nord de la Lvs. Sur le . champ de bataille entre l'Aisne et la Marrie, u.s" une nouvelle tentative faite par les Fran-de Pour Percei* lignes a échoué ; île a coûté de très fortes pertes à, l'ennemi. *** Berlin, 20 juillet. — Officiel I Sur le théâtre de la guerre septentrional, £U" nos sous-marins ont coulé 16,500 tonnes brut, tre *** et Berlin, 19 juillet. — Officiel : Les attaques prononcées ce matin par plusieurs avions ennemis contre nos installations de dwigiitibles é-tahlies à Tondern je_ ont, occasionné quelques dégâts matériels. Il n'y a pas eu cie victimes.' Sofia, 17 juillet. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre en Macédoine, au sud-ouest des sources de la Skurnbi, des opérations de recon-naissance ont eu lieu qui ont tourné à notre avantage. Au nord de Bitolia, et sur quelques points de la * y boucle de la Czerna, courtes attaques d'ar tillerie de part et d'autre. Au sud de Gew-, geili, nous avons dispersé un détachement renforcé d'intenterie ennemie. Dans le terrain qui s'étend devant nos positions à l'ouest de 84'rès, engagements entre patrouilles. A l'est du Vardar, les aviateurs re allemands ont descendu deux avions enne-m- mis ; un troisième a été touché par nos batteries de défeoise et est tombé en flammes à l'arrière de nos positions sur le Vardar. ia- rie Sofia, 18 juillet. — Officiel : id. En plusieurs points du front en Macédoine, canonnades réciproques, plus violentes à certains moments. Entre ie Vardar et le lac de Doiran, rencontres entre patrouilles. Dans la nt vallée de la Strouma, nous avons dispersé plusieurs compagnies greeques qui tentaient u' d'approcher de nos postes. il •** Constantinople, 18 juillet. — Officiel : jPr Sur le front en Palestine, opérations limi-tées. Dans le secteur Jéricho-Jourdain-Audsche, importants mouvements chez l'ennemi. Sur les autres fronts, rien de nouveau à . signaler. m ^ Berlin, 20 juillet. — Officieux i La brillante exécution du nouveau changement de rive fait par nos troupes sur la large ue rivière — mouvement qui n'a pas été remar-qué par l'ennemi — est un nouvel et remar-quable expleit à l'actif des troupes alle-mandes et do leurs chefs. Notre haut comman-!11" dement a poursuivi plusieurs buts en poussant son attaque sur la rive méridionale de la. Marne; il a entièrement atteint le résultat qu'il cherchait à obtenir. Le changement de rive, qui a brillamment réussi malgré la plus „ violente contre-action ennemie, devait tout JX d'abord préparer la base de notre attaque des deux côtés de Reims et ensuite attirer et lier - d'importantes forces ennemies Les chefs mili-u" taires ennemis ont amené immédiatement de fortes réserves à cet endroit et exécuté dès le premier jour des contre-attaques extrêmement sanglantes, mais tout à fait vaines. Tan-, dis que l'ennemi s'épuisait sur ce nouveau front de la Marne, il a été forcé de nous abandonner un giand succès tactique à l'est de Reims, où nous nous sommes emparés des hauteurs dominant la contrée, qui se dressent au sud de la ligne Nauroy-Moronvillers et qui nous ont é.té disputées avec tant d'àpreté au l'~ cours des batailles livrées en Champagne en ls 1915 et en 1917. Menaçante pour l'ennemi, notre poussée sur la rive méridionale de la Marne a eu, en outre, pour conséquence de forcer les Fran-çais à déclanclier leur contre-offensive atten-^ due depuis longtemps. Le général Foch a m commencé cette opération entre l'Aisne et le et nord-est de Château-Thierry. Malgré les jour-u- nées de durs combats et les efforts surhumains imposés à ses troupes sans aucun égard é- pour leurs pertes, le généralissime de l'En-r- tente a vu s'évanouir la percée qu'il avait rit rêvée. in La tâche de celles de nos troupes combat-ô tant sur la rive méridionale de la Marne étant le ainsi entièrement accomplie, il était inutile rît qu'elles continuent à tenir la ligne qu'elles y rs avait gagnée. Il était permis à nos cjiefs de ;n les faire revenir sur la rive septentrionale •i- pour leur confier de nouveaux et 'vp portants ■ à travaux. r- *** et Berlin, 19 juillet. — Officieux : Tandis que, durant les deux premiers jours ie des combats livrés au sud et au nord de la li. Marné, les Français se retiraient en combattant u- dans les montagnes boisées, ils ont concentré i 19 le troisième jour toutes leurs divisions et leurs re batteries prêtes à exécuter des contre-attaques is acharnées. Sous un ciel gris, dès l'aube d'une é. journée de chaleur accablante, l'ennemi a boni- j ig bardé toutes les voies d'accès et les défilés, dirigeant le feu de son art&ie: la à une grande profondeur dans nos iignes; les obus de gros calibre s'abattaient comme grêle le long de la ,1 vallée de la Marne. Chaque village et chaque îr ferme étaient enveloppés de fer et de feu et les canons trançais arrosaient de grenades à gaz ^ 1- et incendiaire» tout ce qu'ils pouvaient altein- ja le dre. Dès ie 16 au soir, les Français se sont lan- je ai cés une première fois à l'assaut, mais leur at- ^ à toque pnncipeiô a été déclanehée le 17 au sa a matin. L'ennemi a tenté de reprendre à tout prix la va£ée de la Manie, mais nos divisions et d'attaque onb tenu avec ténacité toutes les po- a- sitions qu'eïes avaient conquises. L'échec qu'ils nî »r ont subi a coûté aux Français des miUie»s de )0 ?s morts et de btessés. Au nord de la Marne, nos )e infatigables divisions ont môme réussi à avan- ea n- car leurs positions vers 1e sud-esfc. ré re **» tr ii Berlin, 19 juiEefe. — Officieux : p( s- Les chiffres suivants concernant les prison- d; ly nieis valides tombés entre nos mains suffisent m )s à démontrer combien notre nouvelle attaque pc n- exécutée des deux côtés de Reims a affaibli la ni le puissance militaire de nos ennemis. La 8® divi- d( n- sion française a perdu en prisonniers valides sa es 33 officiers et 2,2il hommes; la 4« division, 37 at officiers et 1,586 hommes ; la 51e division, 56 n' es oJficiers et 1,768 hommes; la 12i®, 35 officiers dl 3, et 1,291 hommes; la 132e, 23 officiers et 1,279 ( al u- hommes. Jusqu'au 17 juillet au soir, ont passé ' se q- par les camps allemands de concentration de n- prisonniers au tOtad 320 officiers et 13,530 sol- sé 33 dat3 français, 81 officiers et 3,855 soldats Italiens oi ès et 9 officiers et 224 soldats américains, soii en n< es tout 410 officiers et 17,617 soldats. A cet impor- la fl? tant chiffre de prisonniers, il convient d'ajouter s* les immenses pertes de l'ennemi en morts, btl-es- bl é? sés et disparus, qui ont extraordinairement aug- 1' menté à la suiU des contre-attaques ultérieures m es exécutées par les Français en masses profondes cc n" et sans le moindre ménagement. Dans l'entre- LIS temps., le nombre de nos prisonniers valides a e£ la dépassé 25,000. rc nt — r le ie CoRtm&ifquâs des arraéss afliées fa ns la a- Paris, 19 juillet. — Officiel de 3 heures : se Entre Aisne et Marne, nos troupes, surmon- er tant la résistance de l'onnemi, qui a amené de h< Le nouvelles réserves, ont réalisé hier en fin de P et journée une avance sensible et accru le chiffre k- de leurs prisonniers, La bataille se poursuit le avec acharnement. ce ie- Sur tout le front à l'ouest de Reims, les trou- R ke Pes ont mené hier de vives attaques. Au sud de h< la Marne, nous avons repris Montvoisin et re- q< jeté l'ennemi aux lisières est d'Œuiily. Au dt nord de la rivière, nous avons réalisé des pro- f° je grès dans le bois de Roi, ainsi que dans le "e bois de Coutron, entre Poterne et Pourcy, et m porté notre ligne à 1 kilomètie à l'ouest. Plus F au nord, les Italiens ont enlevé le moulin de C( l'Ardre et conquis du terrain dans ia région ht de Boullly. Au cours de ces actions, nous Ci avons capturé 4 canons et 30 mitrailleuses et di fait 400 prisonniers. Entre Montdidier et Noyon, ainsi qu'en P^ It;- Woôvre, des coups de main sur les lignes enne- la mies nous ont permis de ramener des pri- sonniers. ^ ar »** c il- Paris, 19 juillet. — Officiel de 11 heures : "n La bataille commencée hier entre l'Aisne et sc g la Marne a continué toute la journée avec une extrême violence. L'ennemi, réagissant sur toute la ligne avec des réserves Importantes, d< a tenté d'arrêter notre progression. En dépit e de ses efforts, nous avons poursuivi notre ^ avance sur la plus grande partie du front. A d< ,u notre gauche, nous nous sommes maintenus *a ^ sur les plateaux au sud-ouest de Soissons et vc ja dans la région de Chaudun. Au centre, nous ec r_ avons dépassé de 3 kilomètres en certains Sf- y_ points la ligne Vauxcastille-Villers-Hélon- et i Noroy-sur-Oureq. A droite, nos troupes ont *a conquis de haute lutte le plateau au nord-ouest ai " de Monnes, la hauteur au nord de Courchamps ai et progressé au delà de Torcy. Le chiffre des le prisonniers actuellement dénombrés par nous ^ rs dépasse 17,000, dont deux colonels avec leur Ie état-major. Nous avons pris plus de 3G0 ca- nons, dont une batterie de 216. ?" »** ai ^ Londres, 19 juillet. — Officiel ; ti< Nous avons re poussé l'ennemi dans les sec-leurs de Villers-Bretonneux et de Môrlan- court et exécuté des attaques fructueuses près cc e* de Bucquoy et de Locre ; des prisonniers sont !r~ restés entre nos mains. Nous avons conquis le village de Meteren, ® atteint tous nos objectifs, fait 300 prisonniers ta et pris un certain nombre de mitrailleuses. Q Les Australiens ont légèrement avancé leur cr ligne au sud de Meteren, laft 80 prisonniers fa et pris 10 mitrailleuses. d' . to p Rome, 19 juillet. — Officiel : pl Dans le secteur du Tonale, au nord du Ci , monte di Valbella et sur l'AsoIone, nos pa- ét trouilles ont ramené un mortier de 105 mm., ta un mortier de 260 mm. et quatre mortiers de' ca tranchée de 140 nun., ainsi que plusieurs mitrailleuses et un important matériel de guerre m ®" abandonné par l'ennemi. P* ?e Sur le haut plateau d'Asiago, un détache- vc r" ment britannique a hardiment pénétré dans fe T' les lignes autrichiennes, fait 19 prisonniers et n* pris 3 mitrailleuses. de n" Dans la vallée de la Brenta, nous avons re- se ,3e poussé des attaques partielles exécutées par l'ennemi- sur les versants occidentaux du col le: j Caprile. Pe , Quatre appareils ennemis ont été descendus ^ au cours de combats aériens. pr T «-v -m -» -M -VI v-% -»-» n w 7 JLa guerre navale Londres, 19 juillet : L'Agence Reuter annonce qu'un sous-marin a attaqué et coulé un vapeur français. L'équipage a réussi à s'embarquer dans deux canots. **» La Haye, 19 juillet : On mande de New-York à Lloyds que le vapeur Osterdyk a coulé à la suite d'une collision en pleine mer. ♦** Zurich, 19 Juillet : Il résulte d'une communication officielle de l'Amirauté Japonaise qu'un navire de transport, convoyé par des torpilleurs japonais, a été torpillé le 3 mai dernier; un autre a péri dans les mêmes circonstances le 12 du même mois. PETITES NOUVELLES i • • L'ANGLETERRE EVINCEE PAR LE JAPON A la Chambre des Communes, lord Robert • Cecil a confirmé qu'un syndicat japonais [ cherche à acquérir les mines de fer de Feng-: Huang-Chan. près de Nankin, dans le bassin - du Yank-Tsé. Cette région de la Chine a tou-i jours été considérée comme celle à laquelle i l'Angleterre s'intéressait spécialement, dans i ce sens que les sujets britanniques devraient avoir la priorité pour des concessions industrielles dans cette région. Le gouvernement britannique estime cependant que ni l'Angleterre, ni aucune autre puissance ne doit poursuivre la politique des sphères d'influence jusqu'à contrecarrer le principe de la porte ouverte. En réalité, déclarent les organes protectionnistes, l'Angleterre est impuissante devant l'expansion envahissante do son dangereux allié. r-I y' T : - ara-, g y ■; ■ v i m Chronique Bruxelloise Paris vit actuellement nos angoisses du moi» d'août 1914. Les communications télégraphe ques ont commencé d'y être gênées par le tir des canons à longue portée, début inquiétant de l'isolement possible. Nous, ici, vétérans de 1a guerre, de quatre années plus vieux que leô Français de Paris, nous savons ce qu'il en est quand peu à peu les voies de communication se restreignent et que de Jour en jour s'accroît la désorganisation des services publics. Les lettres arrivent mai, et pour les déplacements fl faut emprunter l'auto ou la charrette de hasard pour combler les lacunes du railway. Mais si l'on veut danser, l'orchestre est là nuit et jour : c'est au sen du eanon. 11 y a des peuples dont les imaginations, naturellement tristes, sont hantées de papillons noirs. Les Parisiens, au contraire, ont l'esprit toujours ouvert aux crédulités et aux espérances. Jamais ils ne regardent en face la | réalité qui leur déplaît; ils ressemblent à l'au-1 truche qui se cache la tête entre deux pierres pour ne pas voir le chasseur qui la vise. C'est dans toute la presse comme un parti pris de mensonge qui flatte la vanité nationale. On ne 1 peut guère cacher les progrès des Allemands j ni leurs succès répétés. Mais on s'en tire par ■ des excuses que l'on tient toutes prêtes pour ' sauver l'amour-propre. C'est cruel-à dire, n'est-ce pas ?Mais l'heure n'est point à se boucher les oreilles et, qrré . diable 1 nous aussi avons des droits sur no^ alliés, s'il est vrai qu'ils en ont sur nous sont nos maîtres. A Paris, nous allons voir plus que jamais sévir contre les soi-disant défaitistes. En 187$, on n'avait pas inventé le mot ni l'habile m nœuvre politique qui consiste à impliquer .à la chose la responsabilité des revers. Un Pari- > sien racontait que, dînant en bonne et nombreuse compagnie, comme on en était à parler.'' de la campagne — il n'y avait guère à ce mole" ment d'autre sujet de conversation — un des convives, qui avait écouté longtemps en sf1-lence, tandis que les autres contaient leurs j espoirs et leurs chances de succès, les inteff-'l rompit d'une voix grave : —- Messieurs, dit-il, je connais beaucoup l'Afc ' lemagne. J'y ai vécu des années; je sais parfaitement ses forces et les nôtres. Je vous tels la gageure qu'avant deux mois les Prussien^ seront en armes sous les murs de Paris. » Ce ne fut qu'un haro sur le prophète de malheur. On le traita de mauvais Français, dé Prussien, d'espion vendu à Bismark. On traita de même, dans une circonstance analogue, le romancier Edmond About, qui contait naïvement ce qu'il avait vu après Reischoffen. Ce ne fut qu'un cri contre le ma£\ heureux feuilletoniste. Il y avait des vérités qu'il ne fallait pas dire et c'était une trahison? de les révéler à l'Europe. Du reste, rien de tout cela n'était exact. About avait mal vu I Ces propos, honnis mais tolérés, accusant une liberté d'opinion régnant en 1870 que Wt, France a actuellement perdue sous Clert-van*» ceau. Mais Clemenceau n'était alors qiu'en herbe et il n'y avait pas de lieutenant Morn^fe. Celui-ci eût répliqué, eomme il a fait à l'ait' dience du conseil -de guerre du 14 février 1918. — A ceux, Messieurs, qui doutent ainsi du passé, de l'avenir et de l'héroïsme présent cté la France pour planter le drapeau du pacifisme au milieu de nos ruines et dans le sa^ig fumant de noa morts, il n'y a qu'une réponse; c'est le feu de peloton du fossé de Vincennes. *: Et il eût imploré, de tout son cœur, de toute , son âme, leur condamnation à mort. ), Le Paris de 1870 appelait les Allemands | des Pandours, du nom d'un corps hongrol^ dont le chef s'était rendu célèbre sous Maria-I Thérèse par sa férocité, nom qui semble avoitf perdu toute popularité. On les appelait aussi des Huns, des Vandales. On leur versait sti^ la tête toutes les injures que fournissait vocabulaire et l'histoire. Do bonne foi, hélas î combien peu de Parisiens étalent capables se rendre compte des progrès que cette petite et humble Prusse, alors à ses débuts, avait | faits non seulement dans le maniement, des armes, mais encore dans les sciences et les aits, qui sont l'honneur de la paix. Macaulay, le prudent et sagace observateur, avait déclaré dès 1843 que la monarchie prussienne, le plus jeune des grands Etats européens, que sa pa-| pulation aussi bien que ses revenus relÔ; ; guaient au cinquième rang, occupait le second après l'Angleterre sous le rapport de l'instruc5 tion solide, du goût des arts et de la capacité pour tous les genres de science. On ne m'en voudra pas trop, j'espère, de cea considérations impartiales, à une époque cû tout est à la justice et au droit, dit-on. Et puis, Paris 1 C'est la ville sainte, la capi taie de la civilisation, le nombril du monde! Qu'on osât j toucher jamais, ce serait un sa, erilège 1 Ah ! Berlin, ce serait une autre affaire I Les Français trouveraient tout nature* d'y entrer, après trois ou quatre grandes victoires, tambours battant et enseignes clé; ployées. Mais du train dont vont les choses, c'était bien la peine d'acheter des cartes et des, épingles surmontées de drapeaux, dont on * tant vendu pendant les premiers jours — des cartes d'Allemagne, bien entendu 1 La proximité des troupes allemandes ne démonte pas l'optimisme parisien. Dans le-presse, l'ordre est de crâner. Les journalistes vont démontrer que, grâce au Comité de dé fense et à l'invincible année française,' Parti ne pourra Jamais être investi, et qu'une placf de guerre qui peut se ravitailler et conservei ses communications est imprenable, à moir d'être emportée d'assaut. Et quant à l'assau» les Parisiens sont làl On dénombrera les troty' pes de secours de cette vaillante armée ûê gardes nationaux qui surgiront de terre aus-sf tôt que les chefs frapperont 'a sol du pied. Ah / Ils n'auront qu'à venir ! Ils verront bien I Dr reste, le sol sacré de la patrie s'entr'ouvriraii sans doute et engloutirait les bataillons pria? siens avant que fût consommé le saçriïège I Les premiers moments une fois passés, le foule nombreuse massée sur les points culm nants de la ville, où elle a assisté au spectac. d'un ciel constamment illuminé, accompagn du bruit des canons ressemblant au grondf ment du tonnerre, cette foule parisienne, avc«. l'élasticité naturelle de son optimisme, a xe bondi a l'espérance : — Si Paris savait ce que Je sais, dit mystérieusement à l'oreille de deux ou trois fann* liers un parlementaire; il illuminerait ce soir.. ChutI ajoute-t-il en posant le doigt sur lei lèvres. — ChutI répète tout Paris, une heure plu* tard. • Et quand un membre de la gauche, impa tlenté de ce mystère, s'avise de demander à U Chambre quelque renseignement plus positif on lui répond : — Je ne puis rien dire, mais tout va bien. > Pour notre part, à Bruxelles, nous le c on naissons aussi, le «tout va bien a, qui rester* fameux dans les annales du journalisme trom Peur et patriotiquement censuré du moi? d'août 19141 Qu'on se souvienne! Un journa disait : « On comprend que nous ne puissfon5 pas dire où sont les Anglais, mais ils sont oi ils doivent être », ou bien : « Un de nos amis t rencontré les Anglais avec un immense four niment de peek-frean, etc., etc. » Te dirais. 3 j'osais me servir de cette expression soldatesque, qu'on nous mit tous dedans, nous prf nant tous pour dupes. *** Paris verra renaître de vieilles histoires don la naïveté trouve crédit auprès des génération? qui n'ont pas encore vu de près la guerre dix régiments prussiens, acculés à des cai rièies taillées à pic, ont été d*un seul coup pré cipités dans l'abîme; vingt mille hommes on péri, entassés les uns sur les autres I Un effroyable purée I Ou bien : quelques soldat français, qui faisaient semblant de laver inn*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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