La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 20 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903j98/
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Qomftdi 20 Février îyib N° 106 Samedi 20 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Rue Montagne-de-Sion, U, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 1lettres JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES !L» petite ligne. : ; lr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal A.OO Faits divers . . • . . 3.00 Nècrologio ........... S.OO LA GUERRE 2Ôf jeup de girarpa Dès à présent nous prévoyons que nous serons fcmenés à reprendre notre analyse quotidienne des faits de guerre officiellement signal es par les belligérants. Nous avons reçu trop de lettres et trop de visites de lecteurs <jui s'y intéressent, pour douter cn'en agissant ainsi nous satisferons à la majorité de ceux qui chaque matin achètent notre journal. Sans compter que la minorité à qui notre exposé déplaît nous parlons bien entendu des gens de bonne foi — ne tarderait pas à revenir sur son opinion si elle se décidait à le lire comme il doit être lu, c'est à dire en n'y voulant voir qu'un travail purement documentaire et de très modeste portée, en se refusant à y découvrir une quelconque prévision quant à la succession des événements militaires. Pour que certains lecteurs, exaltés par une surexcitation, tiop facile, hélas ! à comprendre, de leurs sentiments patriotiques, en arrivent — dans tant de lettres anonymes, dans si peu de lettres signées — à nous faire les reproches violents qui nous ont émus avant-hier et que nous ne voulons attribuer malgré tout qu'à de très honorables motifs, il faut vraiment qu'ils se soient complètement abusés sur la raison d'être et le but réel de notre « jour de guerre ». En vérité, quand on le lit sans idée préconçue, on roit tout d'abord que le travail en consiste à juxtaposer simplement, de façon à en faire ressortir la concordance ou les contradictions éventuelles, les principales indications des divers communiqués officiels qui en constituent la base. Nombreux sont, nous le savons bien, très nombreux même ceux qui entendent n'attacher d'importance qu'aux communiqués des armées alliées, qui de tout temps ont tenu et continuent à tenir pour non avenus les communiqués allemands. Par malheur, c'est une façon d'envisager les choses dont l'expérience de plus dé six mois de guerre a démontré qu'elle est par trop simpliste : ceux qui en sont partisans n'ont évidemment pas mieux à faire que de s'abstenir de lire, sinon notre journal tout entier, à tout le moins son premier article. Passons. En dehors de La confrontation des communiqués, oui déjà facilite incontestablement la compréhension de ces documents, nous nous efforçons de faire toucher du doigt les conséquences possibles des événements, en tenant spécialement compte des modifications géographiques qu'ils provoquent, et en faisant !a part qu'il convient aux utiles indications que nous parvenons à recueillir dans la presse étrangère. Mais ce qui doit être entendu une fois pour toutes, c'est que si nous faisons prévoir que tel mouvement stratégique peut mettre en péril une des ailes ou le ioentre de l'une ou l'autre des armées belligérantes, si nous faisons apparaître que la résistance de l'une d'elles sur tel point doit se montrer efficace à peine d'entraîner de graves conséquences, si nous montrons que les progrès de l'un des belligérants dans une certaine direction auront fatalement pour consé- âuence, s'ils ne sont pas enrayés, de couper la ligne e communications de l'autre, il ne faut pas interpréter ces raisonnements hypothétiques dans un sens ritif et péremptoire, nous attribuer l'opinion que mouvement prévu réussira, que la résistance logée nécessaire se démontrera insuffisante, ou que les lignes de communication visées ne seront point sauvegardées en temps utile. Flagrante est l'injustice de ceux qui s'y laissent entraîner, de ceux qui se complaisent à torturer des textes bien innocents pour en faire jaillir la preuve de préoccupations tendancieuses qui nous sont et nous resteront toujours étrangères. Or, l'on a, dans certains milieux, cédé à cette tentation. On s'en est fait un jeu, et l'on a fini par se monter l'imagination contre une modeste chronioue dont il est pourtant fort ridicule de penser que l'auteur ait jamais eu la prétention de jouer au prophète, à propos d'événements si formidables que la succession n'en peut être qu'à peine appréciée sainement par les états-majors eux-mêmes. Parlons bon sens. Lorsque tiovis écjrivood, pair exemple, que Paris signale tel fait et que Berlin affirme le contraire, nous entendons nous borner à signaler une contradiction sans vouloir le moins du monde insinuer que c'est Berlin qu'il faut croire. Lorsque nous écrivons que l'aimée allemande, en s'avançant brusquement dans telle direction, cherche lisiblement à inquiéter telle place forte, nous ne prétendons nullement qu'elle arrivera'à son'bat. Nous .voudrions que la conviction en fût ancrée dans'Kes-prit 4^toc^lïOB~l«cteurs : nous serions alors bien près d'être d'acord avec*>N^x suer la véritable portée du travail sans prétention que décidément nous reprendrons à partir de lundi.. \ . Certes",'nous ne nous attendions pas aux reproches véhéments autant qu'immérités qu'il nous a valus, mais qui, à raison du dossier si élogieux et encourageant que nos amis ont constitué peur nous depuis oeux jours, nous laissent bien indifférents. Nous oous y attendions d'autant moins que notre « jour de guerre », élaboré dans Les conditions spéciales que l'on sait, demande à être suivi par nos lecteurs non oas avec une prande indiilprenr/» — il oit moine superfétatoire d'y faire appel — mais bien avec une minutieuse attention et surtout avec une totale absence de parti pris.. >+ HÉptse de r^aglelorre à la flots des Elals-Bis Les principaux pointa de la nota anglaise aux Etats-Unis sont Les suivants» : Dans cette guerre», dont F AT^to-terr^ jn'^t fT aucune Êaçon responsable, il est impo-^ib! > a a <_• ji-nicrce mondial tf*écEappêr à to-ut© atteinte ou à toute perte. Pour les sept premiers mois de 1914, il y a eu une âkminution <ie 126 millions die dollars dans- Les exporta-fccmjs des Etats-Unis sur la période oorax'&pondiamte cîe 1913. Depuis le mois d'août jusqu'au mois do novembre, Wxïtraction faite du coton, il n'y a en qu'une diminu-saoîa de 22 milions de dollars comparativement à la mémo période de IS13. Si on ne tient pas compte du coton, la guerre a eu pratiquement pour effet d/arrêter la décroissance des ex-Porrtation^aan.éri^aineS'., Le coton n'étant pas contrebande de giïerrq, son exportation n'a pas été entravée &ar nous. Par suite, nos opérations navales ne. sont pas la eau-d'une diminution quelconque Aa-ng i© montant cLes **poribâtions dos ^Etats-Unis» Au début, la guerre» a produit une perturbation sérieuse», mais qui, n'a été que temporaire, dans le oomr marce des Etats-Unis. Il y a eu une reprise constante depuis lions et, à ce jour, les exportations des Etats-Unis atteignent usn chiffre plus élevé qu'à la même date de fannée dernière. La réponse de l'Angleterre analyse ensuite les chiffres des exportations des Etats-Unis avec l'Europe- depuis lo commencement de la guerre. Sir "Edward Gfrey constat© qu'en oe qui concerne le commerce des Etats-Unis avec les nations neutres, les envois vers celles-ci et vers l'Autriche ont augmenté de 20 millions- de dollars pendant les 4 premiers mois de la guerre, tandis que les envois vers l'Angleterre et ses alliés diminuaient de plus de 23 millions de dollars. On peut en conclure qu'une partie notable du trafic avec les pays neutres a été destiné aux puissances ennemies. En ce qui concerne la question des saisies de contrebande conditionnelle, la note anglaise insiste sur le fait que la différence entre les vivres destinés à la population civile et ceux destinés aux forces militaires dfun pays n'existe pluB, si la différence entre la population et la force armée disparaît, comme c' est le cas en Allemagne. Bien que d' importantes quantités aient été importées pour l'usage de la population civile, les autorités militaires s'empareront de œs approvisionnements, si des exigences militaires le rendent nécessaire-, surtout si, comme cela est actuellement le cas, le gouvernement allemand a pris lie contrôle de la distribution des vivres. Poursuivant, Sir Edward Grey dit qu'il espère1 que le gouvernement des Etats-Unis reconnaîtra la correction de l'attitude du gouvernement anglais, qui, jusqu'à présent, a tout fait pour concilier le plus possible les droits dos pays belligérants avec les exigences des nations neutres. Sir Edward Grey rappelle l'attitude de la France dans la guerre franco-chinoise de 1885, pendant laquelle le riz a été déclaré contrebande de guêtre. Il rappelle la réponse de Bismarck aux représentations de la Chambre de commerce de Kiel. Dans c^tte réponse, Bismarck disait que,toute guerre avait des suites défavorables pour les-iucai±res^et que ce© suites défa- j vorables peuvent facilement être augmentées lorsqu/un des Etats neutres intervient. En ce qui concerne l'attitude de l'Angleterre, elle a le but de réduire la. durée de la guerre en augmentant les difficultés do l'ennemi. — Nous tâcherons, dit en terminant la note, d'évitfer toute perte et toute atteinte aux neutres; mais 1" annonce par le gouvernement allemand de son intention de cou 1er des navires marchands avec leur cargaison, sans vérifier ni leur nationalité ni leur caractère, sans prévoir aucune mesure pour la sauvegarde des équipages non-combattants et sans leur donner une chance pour sauver leur vie, a forcé le gouvernement db Sa Ma-jesté à examiner quelles mesures il pourrait prendrp pour protéger ses intérêts. Il est impossible que l'un des belligérants s'affranchisse des règles et dos précé-dJents et que rautre reste lié par eux. — va Le budget naval anglais UAmirauté britannique a soumis au Parlement un projet de budget absolument différent de ceux qui l'ont précédé; loin de fournir de copieuses annexes pour la justification des crédits demandés aux divers chapitres, qui contenaient d'ailleurs toutes explications nécessaires, 1e budget naval anglais, les te Navy Estimâtes », n'est plus qu'une simple nomenclature die chapitres pour chacun desquels une même somme de 1,000 livres sterling (25,000 fr.) «Et demandée. Un seul chiffre représente une valeur réelle, c'est celai des effectifs à entretenir pendant l'année budgétaire 1915-1916, soit 250,000 hommes'. comprenant officiers. matelots, moroses, gardes-côtes et soldats de marine. Ces effectifs <2'adilleuro< sont ceux qui existent actuellement. car une demande toute récente de crédits supplémentaires prévoyait une augmentation d'effectifs do 32,000 hommes, qui portent à 250,000 le nombre des hommes en service à ï'neure actuelle. Lie budget de 1914-1915 prévoyait un effectif de 151,000 hommes Les prévisions supplémentaires du 5 août dernier y ajoutaient .... 67,000 — Qui, avec les dernières prévisions de 32,000 — forment un total die 250,000 hommes Les crédits demandés dans le nouveau budget ne cotnreopondont guère en rien aux besoins; ils s'élèvent au total' à 17,000 livres -sterling, soit 425,000 francs; on ne peut donc le© considérer que comme des amorces de j dépenses sur lesquelles un vote du Parlement aura lieu, J autorisant les dépenses" plus larges qui pourront s'en-| suivre. Une note du Trésor fait connaître les raisons poutr*; lesquelles une procédure nouvelle a été adoptée. Oettes note dit qu'il' n'est pas désirable, même s'il était possi-1 ble de présenter au Parlement un projet de budget détaillé, d'exposer $es prévisions -sur les dépenses de la guerre. Pour faire comprendre seulement deux des difficultés présentes, il n'est pas possible de prévoir à quelle date on peut attendre la fin de la guerre, tout an moins en 1915-1916, et il n'est pas d'intérêt public de révéler dans des projets de dépenses la nature et l'étendue de bien des opérations pour lesquelles des ouvertures de crédits» seraient faites. Ces raisons ont -déterminé le gouvernement à adppter une procédure nouvelle, aussi bien pour le Tradiget de la marine qwe pour le budget de la guerre, procédure qui consiste à attribuer à chaque chapitre un montant nominal de 1,000 livre©, ce qui donne toutes facilités à la Chambre des communes de discuter, à part les crédits eux-mêm'es, les questions qui 6e posent habituellement à propos de chaque chapitre particulier. LES FAITS DU JOUR Le docteur Yolidis, conservateur des manuscrits de la Bibliothèque nationale d'Athènes, qui avait été chargé d'une mission en Macédoine grecque;, vient de soumettre au ministre de l'instruction publique le rapport détaillé de son voyage. M. Volidis a découvert, dans les .églises, dans les écoles et les couvents des régions, reculées de la Macédoine visitées par lui, près de 10,000 livres imprimés et environ 1,000 manuscrits et documents historiques dhi plus grand intérêt, et pour la plupart totalement inconnus. Les Allemands ont fait une nouvelle application de la iïtéaajtique ~en l'adap.tanb aux besoins de leurs travaux militaires. Us se servent en effet d'une machine, diypjt nous trouvons l'image dessinée dans le journal scientifique « La Nature », laquelle machine se compose dbentàeillement d'une grande roue métallique, garnie à if» périphérie d'une succession de godets analo'çûes à «eux des'3ragues*qu'on voit îônêtioiinèV sur les rivières et dan3 les ports. I Ces godets sont munis de couteaux en acier qui mor-<|qnt le sol, quand la roue tourne, et y découpent une {manche de déblais que les godets emportent et vont dé-vjaser, à la partie supérieure de l'appareil, sur un <i ^transporteur ^ sorte de s tapis roulant », qui les re-j-qjtte sur le côté de la fouille. De sorte que, simultané -nfent, la tranchée se creuse et ses déblais vont en for-effer i'épaulèmentfou le parapet. | La machine avance, bien entendu, à mesure que l'ex-c&vation s'approfondit, et si celle-ci n'a pas la dimension voulue, on 1° élargit en découpant, par le procédé, une ou plusieurs tranches de terrain supplémentaires. „ Un vapeur hollandais à rencontré en pleine mer un dirigeable allemand1 qui venait de l'Est. Le dirigeable^ se mit^à descendre et aussitôt le» capitaine du navire le lit saluer par le pavillon hollandais. L'équipage du dirigeable répondit à ses saints avec entrain. Le dirigea/ ble décrivit un cercle autour du navire et retourna e/f-suite vers l'Est. Un balilon-signail (DraohbnbaJlon) qui avait rompu son câble», probablement en Belgique, par la force du vent, a passé rapidement sur la Hollande suivant la direction de Bréda à Amsterdam et a disparu andeesus du Zuiderzée. Sur son passage, la partie- du câble restée attachée an bâillon a arraché par ci par là des tuiles, des poteaux et des fils télégraphiques. Nous nous sommes souvent plu à rendre hommage à la touchant© et inépuisable charité des Hollandais, qui ont mis tout en œuvre pour secourir les Belges réfugiés sur leur territoire-. Le « Times » à son tour rend' hommage à la philanthropie de nos voisins du Nord, à propos du passage des soldats blessés anglais échangés en Hollande contre des blessés allemands. U» le fait dans les terme© suivants : — Nous savons depuis longtemps que les Hollandais sont un peuple prévenant et généreux. Ils nous ont toujours témodgné, à nous Anglais, leur amitié sous les formes les plus diverses. Les soins délicats dont ils ont entouré les -blessés anglais rentrant d'Allemagne dans leur patrie, est une preuve nouvelle de la grande humanité qu'ils déploient à l'occasion de la guerre. On nous a dit combien nos soldats ont été profondément touchés de la sympathie qui leur a été témoignée. Ni eux, ni nous ne l'oublierons. Pendant le bombardement d"Antivari par les Aufcri-{$nens les entrepôts de la compagnie « Antivari » où éont "déposés des approvisionnements pour la flotte prançaise, ont été canonnés. Dans le port, un "voilier 'monténégrin a 'ét£rtouché. ' Un hydroplano anglais a atterri à l'emb^oup.hua'e de rEscauit occidental. L'officier aviateur a déclaré que) son appatSiTavait été touché plusieurs fois par des bal/ les ennemies ce qui avait rendu nécessaire son atterri# sage. Aviateur et avion ont été amenés à Flessing/(fe par un torpilleur et placé sous surveillance militaire. On annonce de Berne que les divisions suisses 2 et 4 seront de nouveau mobilisées, l'une le 1er mars et l'autre le 12 mars. Il ne s'agit pas diu tout d'une augmentation des forces actuellement employées à la surveillance des frontières; ce® deux divisions remplaceront simplement deux autres qui vont être licenciées. Le vapeur hollandais Zuiderdijk a été arrêté dans la mer du Nord par un sons-marin allemand, qui l'a forcé à montrer ses papiers de bord. H a été ensuite autorisé à se rendre à Rotterdam. On mande die Niech au « Seoolo » que les Albanais auraient fait une nouvelle incursion en territoire serbe près de Prizrend. Cette nouvelle aurait causé une vive effervescence en Serbie. yUn communiqué officiel de Copenhague dit que les gouvernements danois, norvégien et suédois se sont mis jd'accord pour adresser une protestation aux gouvernements allemand et anglais^ contre les dangers cuux-Vquels sont exposés les navires soandinaves par suite, de l'action des sous-marins allemands et de remploi du pavillon des neutre© par l'Angleterre. NLes trois gouvernements adresseront séparément m*e note identique aux deux belligérants. Le « Tanin » confirme 1© blocus du port bulgare de Dédéaffa&& par des vaisseaux anglais éfr'fS&âçaiB, qui ne laissent passer aucun vapeur chargé de vivres, dans la crainte que ceux-ci no soient destinés à l'Autriche ou à l'Allemagne. • On annogjçftdliidcoutsk aux journaux russes que c'est une réponse négative quic Yuan-chi-Kai^à opposée au JTauon en ce qui concernait êés exigences politiques. tCette -réponse n'a pas oaimé les esprits, dit le Puietsch ». Au contraire, elle a provoqué à Xolao une 'lère assez - il y aurait eu une assemblée pub'li-rque aînéi qu'une séance extraordinaire die la Société industrielle Sino-Japonaise, à laquelle on attacherait une grande importance. La « Gazette de Francfort t> apprend de Pékin- que lie ministre chinois des affaires étrangères aurait démissionné à cause de l'incident japonais. On aurait fondé à Tokio une « Société de la Mer du Sud » dont Û-e pro-, gramme comprendrait 1a conquête économique par le Japon de toutes les îles de cette mer. D'après une information privée parvenue à Turin, un attentat Aurait été commis au Oaire contre le,-général Maxv/ejil^. commandant en chef des forces britanniques en Egypte, Cinq coups de revolver auraient été tirés sur lui. Il n'aurait pas été atteint, mais son aide de camp aiurait été tué. Le service allemand de la poste de campagne via être complètement réorganisé. U est décidé des à présent que des colis pesant jusque 50 kiLog. seront admis. Les soldat© "qui sont au front pourront également envoyer des codis en Allemagne. Les écoles sont rouvertes à Reims. Mais, comme il n'est pas possible d?utiliser les locaux habituels à cause du bombardemen^Je^iEstituteum réunissent les enfants dans les- ijnmj}n&eg_ caves des grandes firmes de vins de CEaïrlpS^ne de la région, où plusieurs centaines de personnes ont d'ailleurs trouvé un abri depuis le mois de septembre dernier. La. natalité annuelle en France est -tombée, en 20 -ans, de 850,000 ou 860,000 à 750,000. Si cette progression décroissante continuait encore vingt ans, les classes appelées à servir compteraient de 25 à 30,000 hommes de moins que les classes 1914, 1915 et 1916. Oes chiffres ont été apportés à l'Académie des Science© morales et politiques où M. -Paul Leroy-Beaulieu, à propos d'une communication de M. Oolson-, a montré à quel point est important le problème <Le, la repopulation.M. Alexandre Ribot, qui présidait, a exprimé la profonde sympathie de l'Académie à M. Paul Leroy-Beaulieu, dont le fils vient de tomber héroïquement pour la défense du pays et qui, stoïque dans sa douleur, a tenu à apporter cependant à ses collègue© ses observations ;£ur une question d'intérêt national.. Le gouvernement néerlandais a prié le© capitaines de navire de stopper immédiatement, dès qu'ils rencontre-rong'l^^u^màrîîïv et de se "préparer à donner touteis les indications sur^cs navires et les cargaisons. Le gou-yeamem?&frW<a. pgg donné suite à lia proposition de faire accompagner les navires de certains armements par des navires de guerre, principalement parce que do ce fait le© dangers seraient beaucoup plus grands pour les navires non accompagnés. On mande_ de Ixmdree à lai « Berlinske Tidende u que des négociation© diplomatique© sont en cours en vue de rechercher les moyens d'assurea: 1© eetçvifte postal anglo-danois malgré la blocus» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 19 février (Officiel de te ??iidi) 1 Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Sur la rout d'Arras à Lille, les Français ont été rejetés hors de parties de nos positions qu'ils avaient occupées le i février. En Champagne, les Français ont avancé nouveau, en partie avec de fortes masses. Leurs al taques ont été brisées sous notre feu, 100 prisonnier sont encore restés entre nos mains. Les petites par ties de tranchées conquises par les Français le 1 ont été en partie reprises par nous. Lors de l'ait a que française contre Boureuilles-Vauquois, déjà an noncée, nous avons fait prisonniers 5 officiers c 479 hommes non blessés. A l'est de Verdun, les Français, après un suooè au début, ont été rejetés avec de fortes pertes. Dans les Vosges, nous avons pris à l'assaut 1 hauteur 600 au sud de Lusse et avons pris deux mi trai lieuses. Théâtre de la guerre à l'Est. — Tauroggen a ét pris par nous hier. Les poursuites au nord-ouest d Grodno et au nord de Suchowol sont sur le poin d'être terminées. Le combat au nord-ouest de Kolno continue en core. Au sud de Mischinez nous avons rejeté le Russes hors de quelques localités. En Pologne, au nord de la Vistule, il y a eu de petites rencontres des deux côtés de la Wkra, à l'es de Razionc. Rien de nouveau en Pologne au sud de la Vistuk * * * Vienne, 18 février. (Officiel de ce midi) : Sur le front dans les Carpathes, de Dukla jusqu vers Wyszkow, la situation est en général inchangée Cependant, on a combattu violemment hier sur près que toute la ligne. Les nombreuses .attaques que les Russes ont entre prises sur les positions des Alliés ont été repoussée avec de fortes pertes pour l'ennemi. Celui-ci a laiss 320 prisonniers entre nos mains. Par l'occupation de Kolomea, nous avons arra ché aux Russes un point d'appui important à l'es de la Galicie, au sud du Dniester. La mise en ligne de renforts ennemis a donné liei à de nouveaux combats importants se dévcloppan dans la direction de Stanislau, au nord de Nadworn et au nord-ouest de Kolomea, et qui continuent en core. En Bucovine, l'ennemi a été rejeté au-delà d-Pruth. Czernowitz a été occupé hier par nos troupes Les Russes se sont retirés dans la direction d Nowosienica. Dans la Pologne russe et à l'ouest de la Galicie il n'y a eu que des combats d'artillerie et des escar •mouches. indemnité de £ trois militions pour son vapeur Empress of Ireland qui, comme on sait, a été coulé dans le St-Laurent par le Storstad qui l'avait abordé An.n.s le brouillard. * * « Bemlini, 18 février: ^ On mande d'Amsterdam au 1 Morgenpost > que le p capitaine du steamer anglais Laertes a été interné par à. les "autorités néerlandaises pour abus du. paviHôSTcR9r"~~ - Pays-Bas. —" s * " « Berlin, 18 février: 3 On annonce que le/drrigeable,allemand L3 a dû atter- i - rir par suite de la tofcnpête-surl'île Fano, à la côte ouesti / _ du Jutland. I L'appareil est endommagé ou point de ne pouvoir être s réparé^ng^itffcvsen équipage est sain et sauf. s * * * Paris, 18 février : "X. } Le nouveau dirigeable Pilâtre des Rosiers a entrepr^1"^ son promîër~voI hier. Pendant deux heures il a survolé " Paris. £ * * * ^ Washington, 18 février: £ La Chambre des Représentants a 'décidé, par 186 voix contre 139, de discuter l'amendement proposé au Ship Purchase Bill concernant l'achat de navires. * * * s Constantinopls, 17 février : L'incident gréco-turc est définitivement clos. Le directeur de la police a rendu visite cette après-midi au t chargé d'affaires grec et lui a exprimé ses regrets. Un avis officiel sera publié demain. * * * Christiania, 18 février: A l'agence télégraphique « Nonsk », qui lui avait demandé son avis concernant l'avis de l'Amirauté alle-3 mande, 'Fambassadeur d'Allemagne en Norvège a iré-pondijj; — ~ — Je crois qu'il faut considérer comme très sérieux, à partir du 13 février, le danger donit est menacée la navigation dans les eauix co<nipaiSos 'dians la zoiie de gu^ra^e^—^ETTSoîs^d^'mon devoir de- le dire ouvertement, ^ pour 'combattre la .tendance générale du publie à dire - que nous faisons du bluff. Si la marine allemande annonce au monde entier, plusieurs semaines à lpavance, - une aussi grave résolution, elle sait ce qu'elle fait. Ce t n1' était certes pas notre désir de causer des difficultés au commerce neutre, mais nos amis norvégiens doivent, j par un examen calme et impartial, 00mprendre que nous ne pouvons faire autrement. L'Angleterre nous me-nacejj.' uncom bat d'extermination. Elle ne lutte pas'séu-1 iement avec des "âîmës contre nos armées, mais encore - par des moyens économiques contre notre population civile, qu'elle veut affamer. C'est contre cette nouvelle 1 manière inouïe de se battre que nous voulons nous défendre par de nouvelles armes, en atfcaqutyat l'pnnenii ^ sur sou point le plus sensible. Nous le cnet^hons donc " devant ses"pôi'ts, sur ses côtes. Il faut s'attendre, pour temaines qui vont suivie, à un combat continuel et y iatre dans lequel aucun navire neutre ne devrait s squer. Avec la meilleuro volonté, nous ne pouvons ./ r à la navigation neutre aucune sécurité, depuis que gleterre a résolu de descendre l'Union Jack et de ne montrer que des navires « neutres ». Oar aussi bien que le pavillon, la couleur peut êtr-c imitée fii, au surplus, ces nouveaux navires marchands c neutres ». sont armés de canons anglais, tout sous-mevrin qui voudrait les arrêter risquerait d'être coulé. En outre, il y a une menace plus grande contre laquelle ni le pavillon, ni la couleur'iné peuvent protéger, je veux diro lesm^, if comme nous l'avons annoncé, seront placées l! dàîîrtoute la zone de ^guerre. Ces mines seules," m*e sém-f, ble-t-il, dèvraient suffire "déjà à éloigner les navires J \ neutres de cette zone. * * » ^ Washington, 18 février : On annonce de source officielle que la situation du corps diplomatique à M55loa-.est plus mauvaise que ja-1 1 mais. Les journaux de Yera-Gruz, où se trouve le gou>- / t vernement de Canranza, publient dies articles deman-/ î dant aux diplomates^ de se rendre à Vera-Cruz ou de' î quitter le pays. 1 * * * Paris, 18 février : Une explosion S'est produite à la fabrique d)es pox>-duits exploeifs de Chedde pendant le mélange dles - poudres. L'édifice a été aasee gravement endommagé eè plusieurs personnes ont été tuées, mais Ja production [- de la fabrique n'en subira aucune interruption» 1 * * * Londres, 18 février : s Le gouvernement des Etats-Unis aurait reçu du gou-veraemeht chinois.une note le priant d'intervenir dans ; le conflit sino-ja^paM^s. * * * 5 Paris, 19-lévrier : La Société B^nçaise des Câbles fait Bavoir que leo - deux c4blçs„entré;la France et l'Amérique se sont, rompus à environ 400 kilomètres de Brest. Pour (répondre j r a dtes bruits inquiétants, suivant lesquels les câbles au- - raient été coupée, la société déclare que Li, •nrpfamv^ as* j ' est duc-à-^un. hasard. La réparation en sera terminée» * dans une semaine. * * « Copenhague, 19 février : L'équipage du vapeur Fjord a refusé de s'embarquer 'i pour 1" Angleterre en .raison du danger des mines, sauf \ qu'on lui alloue une augmentation de salaire de 200 couronnes. On espère vaincre la difficulté. Plusieurs navires charbonniers et vapeurs danois, ayjant à bord des pro- f duits nationaux dariois, sont partis pour l'Angleterre. Ils portaient tous sur la coque l'indication «Danemark» | et le nom de leur port d'attache en grandes lettres, f k et sont peints aux couleurs nationales. g Les vapeurs norvégiens Ouror, Ram us et Haardrade 1 et le vapeur danois Angan.tyr, qui devaient partir pour. l'Angleterre, ont eu avec leur équipage leB mêmes difficultés que le vapeur Fjord. Ils sont provisoirement restés au port. # * • Londres, 18 février : A la séance de la Chambre des Communes, du 15 février, M. Winston Churchill a répondu aux plaintes suscitée® par la décision d:e F Amirauté de réquisitioxtagx la fiotto marcliandio anglaise jusqu'à concurrence de i près d?un oincjuièmc,: / ' « Noijs^ommes, a-t-il dit, en guerre avec la seconde puissance maritime du monde, et nous avons besoin de très nombreux navires pour approvisionner la flotte en "vivres, en combustibles et en nïtinitiOns, comme aussi :pour transporter les renforts de l'armée de campagne j ]et assurer Tapprovi^onnement de celle^-ci. Il nfy a poinii . -d'espoir que l'Amirauté puisse avoir à, bref délai be»-feoin de moins de navires. Au contraire, étant donné l'augmentation dei3 besoins depuis le lor janvier, l'ac-dfoissement du nombre des navires affectes aux irans-pôrts est probable, les transports augmentant au luA et à mesure du développement des opérations nnEk taA?s. Les navires affectés par le gouvernement à cet uenVe spécial ne peuvent point être immédiatement remplaces. \ f j / Ccmmunlqués des armées alliées Paris,.J-7' février. (0ffiCÏtQ : Le sous-^marin allemand U i6a coulé, entre .Cherbourg et Dunkerquc, le vapeur français Ville dd Lille. Le sous-marin a donné^C^CCÎnps^l'équipag^ de se sauver dans les canots. Lorsque le navire se trouvait à proximité du phare de Barfleur, il a essayé de s'échapper en forçant la vapeur, mais il n'a pas réussi à atteindre une vitesse assez grande. Après avoir fait sauter le Ville de Lille au moyen de bombes jetées dans la cale, le sous-marin s'est lancé vers un autre vapeur dans le but évident de le détruire. A ce moment, est arrivé une flottille de torpilleurs de Cherbourg; à sa vue, le sous-marin a plongé et a disparu. * * * Paris, 17 février. (Communiqué officiel de 15 heures) : Malgré une forte canonnade, les avions anglais et français qui ont jeté des bombes hier darS la région de Ghistelles et d'Ostende sont revenus indemnes. L'artillerie belge a bombardé des concentrations et des abris ennemis. En Champagne, nous avons repoussé des attaques nocturnes allemandes. En Argonne, assez grande activité. Nous avons fait sauter, près de Fontaine aux Charmes, un blockhaus ennemi et avons détruit 100 mètres de tranchées.Nous avons repoussé une attaque, entreprise par au moins trois bataillons allemands, entre le Four de Paris et le sommet de la colline 263 située à l'ouest de Boureuilles. Plus à l'est, dans le bois de Malancourt, nous avons pris une centaine de mètres de tranchées. Entre la Meuse et les Vosges, rien à signaler. Dépêches diverses Nïsch, 17 février : Le ministre des travaux publics vient d'autoriser la circulation sur le territoire serbe d'un train direct comportant des wagons-lits entre Sofia et Salonique, sans changement de voiture à Nisch pour les voyageurs. * * * Londres, 18 février : Diaprés le « Daily Mail », le capitaine du croiseur Blucher, ooulé lors de la bataille navale du mois dernier dans les parages d'Héligodand, a succombé aux suites d'une pneumonie. * " * Londres, 17 février : Le prince do Galles a été élevé au rang de lieutenant dans le régiment des grenadiers do la garda., * * * Paris, 17 février: Le « Tempe t> annonce qu'au Maroc, lies opérations au /nord de» Taza contre les tribus ~eô55emies ont dû: être in?f^rompues~à cause du mauvais temps. Les tribus persistent dans léur "attitude hostile. Dans la région die Sfarrakcsch et du Sous, le calme prédomine. * * * Londres, 18 février: On mande de Montréal que Je procès intenté par le Ganadian Pacific au propriétaire du vapeur norwégien Sborstad a commencé. La Ganadian Pacific réclame une

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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