U,r , I ■■■^'^ggggggggBg PRIX DES ABONNEMENTS Émois(férr., mars), lr.7.60;l moU(lèYr.)fr. 3.80. Les demandas d'abonnement sont rennes exclusi-Uinent par les bureaux et les facteurs des postes. —> Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste• ■ ADMINISTRATION ET REDACTION: Mcntagiw-aux-Horhes-Potagères, 81, Bruxetlos. . PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclamm avant les annonces, la ligne, lr. 2.50. — Corps du journal, la ligne, lr. 7.60. — Faits divers, la lign% £r. 6.CO. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.60. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 2.00* Bureaux do 9 à 17 noures. Direction et Aamlnistratlon ; g*,,1,1 {,'Vi? *5" JOS. mORESSÉE. OiflECTEUH LA GUERRE 1,278" jour de guerre pieu i signaler. Négociations de paix Milan, 31 janvier : - D'aprèa des nouvelles de Pétrograd, M. jQ?rotzki a déclaré que la conclusion de la paix avec les Puissance» centrale est imminente. La Kussia se voit dans l'obligation lu oonolure cetoe paix, dont on ne saurait endosser la responsabilité au gouvernement de M. Lénine, attendu qu'il faut en rechercher les causes dans les fautes coin-mise$ dans le passé par le gouvernement tsariste. • f * Pétrograd, 30 janvier : De la 14 Novoïa Chi3n. i — Les délégués des Puissances centrales à Brcst-Litovsk ont avisé M. Trotzki de leur décision de 1 empêcher de faire de nouveau traîner les négociations en longueur et de ne plus, dans ce but, lui permettre de nouvelles interruptions. Après la reprise des travaux, il ne s'agira plus épie de choisir entre la conclusion d'une paix préliminaire ou la rupture compléta des. négociatious : on est résolu enfin à faire uno besogne pratique et positive. „ » ' * Brest-Litovsk, 30 janvier 1 Les délégations ont-tenu ce matin une séance iplénicre sous la présidence du grand-vizir Talat Pacha, qui a prié les présidents de celles dont, la composition s'eût modifiée d'en donner connaissance à l'assemblée. M. von Kiihlmann a fait savoir que le gouvernement bavarois a délégué à Brest le comte Podo-wils, <]<5»fait> désormais partie de La délégation allemande.M. Trotzki a. annoncé que M. Karcline, commissaire du peuple des propriétés de l'Etat, prendra part aux travaux de la délégation russe. iainsi que deux délégués de la République démocratique de l'Oukraine, M. Medvjedef, président du Comité exécutif, et Chachrai, secrétaire d'Etat des affaires militaires. Concernant la mission de ces deux "nouveaux membres, M. Trotzki explique que le Conseil oukrainien des soldats, paysans et ouvriers ayant déclaré longuement à la Rada de Kief et l'ayant déjà vaincue en de nombreuses rencontres, une paix conclue avec la délégation du Secrétariat de Kief ne pourrait pas être consfdérée Comme une paix conclue avec la République de l'Oukraine. C'est dans ces conditions qu'il sollicite l'admission des délégués des Soviets de l'Ou-kraine dans la délégation russe : il ne s'oppose pas à ce que la délégation oukrainienne présidée par M. Holubovicz continue, à condition qu'elle ait toujours mandat du secrétariat de Kief, à prendre part aux négociations de paix, mais il demande qu'en tout état de cause le résultat des négocia lions de paix avec l'Oukraine ne puisse être estimé valablement que s'il est confirmé par le gou vernement de la République russe. Répondant à M. Trotzki, M. Lowitzki, un des délégués de la République populaire de l'Oukraine qui n'ont pas quitté Brest-Lltovsk, dit qu'avant le départ de Ses oollègucs, il a été con Venu que les délégués qui restaient à Brest fi'ab-sfriendraient, jusqu'à leur retour, de s'occuper de questions politiques et que, par conséquent, il faudra attendre la rentrée des délégués absente pour . : r:oncer sur la déclaration de M. Trotzki et sur l'admission des délégués de KharkoC dans la délégation russe. M. .on Kiihlmaiin fait sienne cette proposition d'ajournement. Il fait ressortir que le président de la délégation russe n'avait jamais dit jusqu'ici qu'il existait à côté def la délégation présidée par M. Holubowicz un second organisme ayant la prétention de parler au nom de l'Oukraine. L'exigence de 1a République démocratique libre de l'Oukraine n'est contestée par personne; toutefois, deux organismes concurrents prétendant avoir le droit de la représenter au point de vue international, les délégations des Puissances Centrales au ront à examiner la question en détail. M. Trotzki reconnaît qu'en effet il n'avait pas signalé l'existence, à côté de la Rada, d'un deu: xième organisme prétendant représenter le peupb de l'Oukraine : s'il ne l'a pas fa.it, c'est qu'il es timait que la délégation russe n'avait aucun motif de prendre position dans cette question tant que les Soviets de l'Oukraine ne prenaient pas la dé cision d'envoyer des délégués à Brest-Litovsk. Quant à la question dô savoir à laquelle des deux délégations reviendra le droit de parler définitivement au nom de la République de l'Oukraine, elle aera tranchée par le résultat de la bataille engagée par les pouvoirs dont elles émanent. Le ' : te Czernin se rallie à l'avis exprimé par M. vi iviihlmann et demande qu'on attende la rentrée des délégués partis pour Kief pour pren dre position. Toutefois, il propose pour *ne pas perdre de temps que la commission des questions territoriales reprenne ses travaux. M. Trotzki adhère à cette proposition. Reparlant du fameux télégramme de Pétrograd dont il a été question au début des négociations, il répète qu'il n'a pas été lancé par l'Agence Télégraphique de Pétrograd : il affirme qu'il y a eu un malentendu, mais qu'il lui est impossible de découvrir d'où il provient, et prie les intéressés d'en pren dre acte. , Le grand-vizir a ensuite levé la séance, en invitant les commissions à reprendre leurs travaux. • * • Brest-Litovsk, 31 janvier : La commission germano-austro-bongrolse-russe des questions politiques - et territoriales a tenu ce matin séance, sous la présidence du comte Czernin. Avant d aborder l'ordre du jour, M. Trotzki parle d une dépêche publiée par des journaux allemands qui la disent Mianée de 1 Agence Télégraphique de Pétrograd, suivant laquelle il aurait déclaré au Congrès des Soviets que la délégation russe ne veut pas conclure de paix séparée : — C'est un mensonge, dit-il, et c'est exactement le oontraire de ce que j'ai dit au Congrès. „ Les présidents des délégations austro-hongroise et allemande disent qu'ils rechercheront l'origine de cette information. Le comte. Czernij» propose de chercher à ' mettre un peu plus ao clarté dans la question des territoires occupés par los troupes âustro-hongroises. Il fait remarquer que le^ membres de la délégation de 1 Oukraino prétendent avoir seuls le droit de discuter et de trancher cette question. M. lrotzki proteste contre la prétention de la ! Rada de Kief de résoudre unilatéralement les questions territorial,. Il estime qM M manière de voir est appuyée par la présence <ks deux délé- ' gues du Comité exécutif de la Républ,qu« de l'Uu krame, qui se sont joints à la délégation russe Le comte Czernin fail ressortir que le pomt de J Vue de la délégation de Pétrograd est tout di; ^ férent de celui de la délégation oukrainienne* il 1 «Stiir.e que cette question déviait être examinée le 'J plue vite poKible en séanoe plénière. Le tointe " Czernin demande s'il est bien exact que le prési L dent de lia délégation russe eot d'avis qu'il nW. L paj permis à l'Oukraine de résoudre seule les V questions inttreflsami l'Etat autonome oukrainien M Trotzki réjjood que si l'Oukraine e',Kit une "■ république absolument libre et indépendante de el la Russie, ell® pourrait évidemment ràa.udre « seule des questions d'Etat. Mais les doux délégués « oukraimenî qui se sont joints à la délégation ru-~ " P, S? mÎ qwei'?.ukrain« «ostitue une partie de -la République féderative russe et que c'est ootk sur cette base que la question doit être résolue " Sur la proposition du président, il a é é dé- « •Idé ensuite de discute* c:i séance plén.c» la ,< question de convpéîcnoe de la déïég. : :1 /.«lirai 'tnne au sujet des w.n", c'.u< séance 6e tiendra demain, et les déléguée ( l'Oukraine y .assisteront. Avant la levée de séance, M. von Kùhlmann a exprimé l'espoir qu: sera bientôt possible de mettre à l'ordre du jo la question de la participation d'un représenta k du ministère polonais aux négociations d® paix. ^ • Sofia, 31 janvier : M. Radoslavof est parti hier pour Bres Litovsk pour prendre part aux négociation comme chef de la délégation bulgare. K * JLa guerre navale L Londres, 31 janvier : la \j Amirauté annonce que neuf navir< x~ jaugeant plus de 1,600 tonnes et six ni i- vires jaugeant 'moins de 1,000 tonnes oi u- été coulés la semaine dernière. Huit navire s- ont été attaqués sans succès. Un chaHutij ^ a aussi été coulé. 11 • Rotterdam, si janvier : Le ,,Maasbode" annonce quej le vapeu suédois „John (1,110 tonnefljj a échoué < a coulé. * ^ Madrid, 31 janvier : lu Le navire norvégien ,,Ta/yra', torpillé : ie y a quelque temps déjà près du cap Ferrol ii- a été renfloué. 33 a 7 EN AMÉRIQUE New-York, 31 janvier : La question des colonies allemandes a ét discutée à la £hambro. M. Lansing a d»! c.aré qu® leur %ort était emtre les mains d la l'Allemagne elle-même. 15 Londres, 31 janvier :* On mande de New-York ait tt Times „ : — M. Mac Addo a demandé au Congrè do l'autoriser à constituer une société ai ll" «apital de 100 millions de livres sterling ayant pour objet de faire des avances d [onds aux particuliers, firmes ou société •t, anonymes qui s'emploient utilement à facj e- liter la tâche de la direction do la guerre o- il voit là pour le gouvernement le moyei nt d exercer un contrôle efficace sur toutes le. at opérations financières traitées pendant 1, guerre et pendant la période qui la suivra * * * et New-York, 31 jamier : ie Lo ,,Sun" annonce que la famine règm t* au Mexique. L'anarchie est grande, la caisn lu du gouvernement est vitle. Les troupes d< ée Cairanza se livrent au pillage. I^s jouri Je du gouvernemeaitt do Carranza seiaieu comptés. I EN ITALIE re Turin, ^ 31 janvier : i La Sampa „ relate que des combats b. s- sont livrré3, le 15 janvier, dans I03 rues d j Aaples, et que les troupes ont dû interve air. L'état de-siège y a été déclaré 10 20 ;s lepuis lors, tout lo trafic entre Rome e j. -\aples est interrompu. Les manifestation! jt auraient, paraît-il, un caractère politique. 1 Koaie, 31 janvier : !e Les souscriptions au cinquième emprun il die guerre o. t produit 1,450 millions de lir< is dont 1 milliard a été entièrement Vçsrgéj d * * * Rome, 31 janvier : Le gouvernement a augmenté de 50 p. c II les fc:ixes puur les télégrammes adressés 11 i'étranger» de manière à couvrir la perte d Ll I change. « 1 la ♦ t Les événements de Russie S, !■ L'ANARCHIE RUSSE Depuis plusieurs mois, les événements de Rus sie occupent dans les journaux une place pré ^ pondérante et l'intérêt qu'on leur porte a fin, a. par concurrencer tes communiqués otllciels. le Us se précipitent avec une telle rapidité el s. prennent parfois une tournure si inattendue qu'or .if comprend l'embarras du lecteur qui cherche i je ^n démêler le sens. En dépit de l'adage : « Le é lumière nous viendra de i'Orient», on n'y dé-k. couvre pour ie moment que ténèbres et chaos, ix Profitant de la désorganisation générale, les e. éléments troubles de cette immense population le agitent et se démènent. Les derniers té.egram-.'e »nes sout àdhiants a ce sujet. Tout ce .qui, dans une période de disette, fait l'objet des convoi-ir uses, est pris d'assaut. Des bandes de partisans, ;i de ma.faiteurs, de troupes en dissolut.on, pillent, 1 incend.ent, massacrent et mettent partout ie dés-LS ordre. Vue du dehors, la Russie fait l'effet d'une |S va^te I3abel ou règne l'insécurité et où la confusion est a son oombie. Toute cette agitaUon est l'écume qui bouillonne 1 a la surface et décèle le trouble profond des mas-e ses populaires. e A ne retenir que les tendances générales du r" mouvement révolutionnaire, on découvre qu'il a suiv. jusqu'ici une marche progressive vers ie radicalisme démocratique tMiiioukof, Kerenski, Lémne-Trotzki; et triomphé momentanément des tentatives d'c-pposiUon ou de réaction (Kornilof, Kalédine, la Constituante). Les hommes actuellement au pouvoir n'ont réussi a s niposer et ne se maintiennent que par la violence; uls procèdent avec une décision et une énergie farouche qui ne le cèdent en rien à celles des Conventionnels. Us s'appuient sur un noyau de troupes, la Garde Rouge, qu'ils tiennent dans la main. Quant au gros de l'armée, fatigué de la guerre, il ne voit gue ies perspectives de paix que lui ou vie 1a révolu t.on et se soucie peu de reprendre les hostilités, fût-ce pour rêaiiser l'idéal maxuna-liste et d'obtenir la meilenre des répubhques.L'at-titude des cotnuussaires du peuple vis-a-vis de cette masse amorphe parait être de gagner du temps et de ;a travailler du ferment de ses idées. Au point de vue de ta contniuation de la guerre, la question est de savoir s'ils parviendraient, dans le cas d un échec des négociations, à endi-gaer le mouvement qui ramène du front les »é-gions de déserteurs ou s'iie ne seront pas submergés par ie Ilot. Ils agissent en attendant avec la dernière énergie contre ;eur ennemi véritable : la bour-geo-sie. Et, de wmit aveu, cette acUon est dirigée i*>n seulement contre .a bourgeois* russe, mais contre Ce.le des nouveaux Ltata confédérés ou non, Oukraine, Finlande, etc., de i^rs alliés d nier aussi bien que de leurs adversaires centraux. l>eurs aillés d'aujourd'hui sont, à leurs yeux, les •ocianstes maximalistes de ' tous u»s pays; leurs adversaires, les capitalistes (W.ilaon Clemenceau s*>nt du nombre^. Leur objectif est de létrdner les masses possédantes, au besoin en léchai riant ia guerre sociale universelle. Le» au-u-es quesUons : paix générale ou séparée, forma-ion de nouveaux Etas. droit des toupies de dis-poser d'eux-méinea, ne sont que secondaires. l eur objectif principal est d'assurer, par les .irmes s il le faut, te triomphe du maximansnie et d en mei.re ie plus rapidement possible te programme a exécution. De 14 ies décrets promui-1,'Ués ou pruje es sur ie partage du $<*, l'anniria-•n de la dette publ.quë, la monopolisati*>n des ùanq ia suppression du droit d'héritage, eic. l're.wni.-.ni ,eur règne pourrait n'ôtre pas de '»ngue «Jurée — ils n'en font pas mystère — ils * hâtent de transformer le plus qu'ils peuvent. Persuadés qu'il en restera quelque chose. '■ > ^ ce n est n. par des actes de violence, ni ir des décrets qu'on renouvelle une société de le fond en comble. En France, les maximalistes de L la 17S9 et de 1793 — ceux d'aujourd'hui ont avec 1 il eux plus d'un trait de ressemblance — avaient L ir aussi rôvé de reconstruire le monde sur des bases g at nouvelles ; ia bourgeoisie, dont ils' représentaient l'idéal politique, mit plus d'un siècle à s'organiser. "Combien de temps s'écoulera avant que la masse inculte de la démocratie russe atteigne la j t- maturité politique? \ 1, -Les chefs maximalistes ont la ferme volonté c de la tirer de l'ornière où elle croupit depuis des siècles. Mais ils ont, outre les préoccupations extérieures, des ennemis qui les menacent à l'intérieur: ia réaction, la famine, la lassitude des masses, la désorganisation. j ImbuS de l'esprit de prosélytisme des idéoio-•s gues, ils cherchent des adhésions hors de leurs f ^ frontières et semblent'se faire illusion soir la si- j Lt tua Lion véritable et ia mentalité de leurs voisins. { s si les idées qu'ils incarnent ont une portée mon-r diaie et doivent trouver leur répercussion à l'étranger, elles ne se fraieront que progressive- ^ ment leur chemin. La révolution russe passera, ouvrant des perspectives nouvelles à travers les s r ruines, et le monde continuera sa lente évolution. ^ ,t Milan, 81 janvier : On mande d-a Pétrograd au ,,Secolo" t — Réunis en séance secrète, les commis- j! ï s aires du peuple ont décidé de ne pas op- . » poser de résistanoe à une avanoo éventuelle t deg Allemands jusqu'à Eeval. , ^ * * * i Pétrograd, 31 janvier î e Après l'assassinat de trente officiers do { manne, les équipages de tous les navires de la flotte de la mer Noire, mouillés à , ' ^.Sébastopol, ont tenu des réunion» au cours desquelles il a été décidé de dissoudre tout ' le corps des officiers, afin d'éviter do noo- c veaux malentendus. • , * f » • fi Londres, 1er février : On mande de Jassy au ,,Daiiy Mail" t 3 — Le 2V janvier, lo gouvernement ron- ' 1 main a déclaré que les relations diplôme ; tiques étaient rompues entre la Roumanie 3 et I© gouvernement maximaliste de Pétrog- , 15 gTad. Les Russes r aidant dans le district g de Jassy seront traités comme les sujets des pays en guerre avec la Roumanie. D'autre } part, il ne se confirme pas que M. Bra- j l tianu se soit retiré. • * * Londres, SI janvier î On maradb de Pétrograd à l'Agence Keuter: î — C'est le 1er janvier que Isa Russe* et ■ > les Roumains ont été pour la première foi® • aux prises. Le long du chemin die fer j j Unguiii - Kiachesnef, trois bataillons russes ~ cernèrent un petiit détachemen-t rcoimain qu'ils sommèreoit do se rendre. L$s Roumains télégraphièrent à Unguni pour demander du renfort et opposèrent une énergique résistance; alors qu'après un combat d» mitrail-j louses qui avait curé une haure, les Rou-mains étaient presque tous hors de combat, j un train amena un batiillon d'infanterie , J avec quatre oanons de petit calibre et de^ ^ . mitrailleuses qu'aussitôt les troupes russes ; d'Unguni assaillirent, et reponissèrent. i^et? t [>e.tes ont éùé très élevées de part et d'autre. 3 Sofia, 31 janvier : Un télégramme privé adresse do Ba^dag à la ,,Wojenni I^ve8tlja,, a > nonce l'euitr e ^ des troupes roumaines h Reni. Les combats î conitinuent sur tout le front. 3 £lockholm, 81 janvier : . M. Lénine a oidonné l'arrestation immèi . * diate de tous les sujets roumains résidant 1 en Russie. Cet ordre a été transmis telé- J1 1 graphiquement dans toute la Russie. » ♦ * 1 Péitrograd, 1er février : ( D'après la „Pravôa , la République de la Bessarabie aurait déclaré qu'elle se ran- r geait du côté de la Roumanie. * r ♦ • Stockholm, 1er février : On mande de Potrograd : Les journaux ne paraissent plus depuis ; quelques jours. La difficulté de plus en plus grande de ravitailler Li capitale menace ^ de paovoiuer de nouveaux troubles. ♦ 1 Pétrogradi, 1er février : ^ Les matelots Kukinbf et Bas^unof, qui ^ ont a^sassiiné les anciens mimL»brefl Tohin- ^ gareF et Kokochkine, ont d.'claré devant le , t ribunal ré vol u t onsftaire que 00 sonit les com-missaires du peuple qui las ont poussés h commetîtro œs criu es. Les assassins fout ^ partie d'un détocheuient qui a [>our mission de terroriser la l>ourgeoisie pour qu'elle s'abstienne de Soutenir le mouvement contre- 01 révolutionnaire. On a trouvé sur eux mie liste de personnes qui devaient être assassinées, notamment MM. Kereusld, Tschernof, Ayksentief, Tzerebûlli eu, ohos» étrange W, même M. Lénine. Après l'interrogatoire des aocusés, l'audience a été levée. • * * Londres, 31 janvier : d< Ou mande de Pétrograd a«i ,,Times" : !G — On eo isid re comme possible, duns les VI milieux diplomati jues, que les ami*^sadeurs d'à l'Entente quittent la Russie dans le cas où lo gouvernement maximalise déclarerait la gue re à la Roumanie. Les ambosea e irs ont discuté cotte question ea présence du c minis re d© Roumanie, m is on ignore les a? résultats de leurs délibérations. 81 S Milan, 31 janvier : Le „Coiriere délia Sera" apprend que î" les anarchis.es tiendront un Congres à l'é- ie trograd fin mars. * * * - Amsterdam, 31 janvier : Lo ministre des Pays-Bas à Pétrograd a informé son gouvernement que le Conseil ^ des ootnmissarris du peuple a comme icé à saisir et à enlever lOs valeurs d or *£ d'ar- ^'l geufc dé; > s es dans les coffrcs-lorts iOu^b m dans les banques. Le ministre a protesté contre «etle fa-.ou d'agir vis-a~vis rjes su-jo.s néerlauidais e; s'est rserv< , au dorn du gouvernement, le droit de r clamer un dédommagement pour le pr judice tjui i»our- ^ rait en r suJier pour les intéress é. vc co Paris, 31 janaer : L/t,li3cho de i'aris-'' assure que le gou-nemeut Iran ais a Lt't au g<«vern. ment gT russe actuel <l©s |»ri»}K>*>iuons visant un h mot- nu tiSflameiiit des t es contractes pur la Elus-sie vis-à-vis des Alliée et l'a a\is; que P° les coovi ti:>n» mijta et pi>liu tur.a c<>n- tr? 1 lues jiftr l'Kiite! te avec ia Russie oui été annHid es eu vertu d'urne d cision coin ■lime des cabinets alliés eu duto du 10 janvier. * * « h.i( Cologne, 3! anvior : tâ<> On m And' ^ Copenhague à la , ,Oawtte le Cologne ' : de I) aprss une infortîifttion d'ilcisingfors, '1,J< M. lrotzki a « ciit à M. Svinhufvud, aiiOién ^ pr si dent de lu R'imhliqu« de | i 1 ride, ^os {x>ur regretter et désapprouver 1 attitude (ks ' ^ troupes r ma en l,vinl:m>e. ce le-ci seront retirées le plus vite possible. M. Tn t/.ki pri j»ro{x>*e de nommer une Commission r sso- fiulandsise chargée d'aplanir les difficultés. 1 * 1 « * * Par;s, 31 janvier : fer On mande de la frontière finlandaise à les l'Agence Ha va» ; tei — Plusieurs Suédois ont été tuéa en Fin- ceii te de au cours des derniers troubles. La rosse suédoise demande que la Su.èdq prenne nmédiatement dus mesures pour l^'0t%er es nationaux» > 1 , * . • » Copenhague, 81 janvier t Une oajionnière et doux vapeurs suâïoia artent demain poux la Finlande, afin d coa-arquer les Suédois qui désirent quitter la outré©. • • • Londres, Si janvier : De PAgence lieuter t — M. Balfour, a informé la mission fio-uidaise, qui séjourne aotuellement eo Aille terre, que la Grande-Bretagne approuvait indopendanCo de la Finlande et condamnait ancienne politique russe d'oppression, fin lit, le gouvernement anglais a diéjà re-oiinu l'indépendance de la Finlande en ommant un consul général britannique à [elsingforB. M. Balfour estime que la prè-ence de soldats russes sur le sol finiifandais st inconciliable avep la roconnaissanoe do 'indépendance do la Finlande par les bol-hevistes, car il n'est pas permis à des roupes étrangères d'occuper un pays qui 3uit de sa souveraineté. Le gouvernement ritannique espère pouvoir reconnaître en roit l'indépendance de la Finlande aussi-it que le pouvoir du gouvernement fia binais sera solidement établi et l'ordre réto-tli dans le pa(ys. M. BaiCour assute qu il st convaincu que la Finlande prendra bien-jt et pour toujours sa place parmi lcjs na-ions autonomes. • * • Rotterdam, 31 janvier i Lo ,,Telegraaf" apprend que M. Qjolt, onseiiier d'Etat finlandais, a été reçu par i. London, ministre des affaire» étrangères es Pays-Bas, pour lui notifier 1a consti-îtion de la République finlandaise jndè-enôante.• * * Copenhague, SI janvier 1 Les Anglais sont toujours les maîtres à Lrkangel; mie partie de la ville est exolu-iverùidat habiWe par des sujets britanniques. A Pétrograd, trois officiers anglais dis-uteut au ministère de la marine les ques- ions relatives à la mer Blanche. * • * Paris, 31 janvier : On monde de Pttrograd à l'Agence Havas t — A Novo-Arkangel, dans le distinct} de Je-isavetgrad, un incendie a éclaté, tandis que \ population pilkuit un dépôt d'eau-de-vie. )eux cents personnes ont péri dans les amme3. • * * Paris, 31 janvier : On mande de Pétrograd t — L'ingénieur musulman TinisohbajeÉ, )ombre de 1a deuxième Douma de l'Em-irou a été nommé président du Conseil des linisties de la nouvelle République russe u Turkestan, qui, comme Etat autonome, 2ra partie de la République féid)érative uase. DEPÊCHESJHVERSES Berlin, 81 janvier : Le gAnéral-coiunel von Kessel, comman» ant en chef des Marchés, publie l'avif uivant : — Ayant proclamé l'éitat de siège ren-)roe, jo ne veux pas laisser mettie en oute ma volonté de réprimer par tous ies îoyons dont- je dispose la moindre teuta» ve faite eu vue de troubler l'ordre. Je mets donc les citoyens eu garde contre i danger qu'il y aurait pour eux ce par-ciper d mie manière quelconque à des èuiiions publique^. Que chacun vaque tran^ uil'ement à seft occupations et se gare de» îssombdements, l'impossibilité étant mani-jste de faire une distinction entre les fauteurs 3 troubles et tes simples curieux lorsqu'on ut usage des armes. Aux lermes de la loi sur l'état de siège, 1 décide cq qui suit : 1* pour le 'errltoire 2S villas de Berlin, de * Charlottenburg, ■erlin - Scheinebeag, Biartiin - Wilmejrecfcorf, eukolln, Berlin- Lichten l^erg, Spandau et s arrondissements ruraux de Teltow et de iederbarmin, l'articlo 7 de la Constitution i Prusse es-t suspendu jusqu'à nouvel or-'O ; 2° pour les dits territoires, j'institue ir la présente des tribunaux de guerre ©x-aordinaires (paragraphes 10 et suivants de loi sur l'état de siège du 4 juin 1861); les tribunaux de guerre extraordinaires Ltireront en fonctions le 2 février 1918. • * * Essen, 31 janvier : Le mouvement gréviste n;a pas fai* le oindre progrès dans le bassin industriel l'aiAn-wcstphaliefli. A Esson, s-ur les 120,000 1 y tiers de la firme Krupp, 300 hommes à i ie sont eu grève, et encore ont-ils décidé 1 repreadre le travail demain matin. Dans s charbonnages, où travaill nt 450,000 ou-'isrs, 2 % environ des hommes sont ©n •ève. Le calme règne partout. m * • Dortmund, 3l janvier : A 1 exception d'un siège où 60 homme-ôment encore, lo travail a été complètent repris dan» les charbonnage» du bas- I de Dortanund. A Harpen, li nombre des ■évistes a aussi diminue. Dans les char-nnages du bassin méridional de Dortr and, presque tous les ouvriers ont repris travail. * * * CasRjl, 31 janvier : Le nombre total des grévistes s'élève h ,230. Une assemblée, convoqu e ce main r les syndicats- libres et à laquelle 1Q,&00 évis;os ét iont représentés, a décidé à manimité la reprise du travail pour de-tin matin, la grève ne devant constituer .'uno manifestation. * * * Berlin, 31 janvier : Lo :>") janvier, le comité de la Féd^rHion aérale d s syndicats ouvriers chr tiens a té une longue résoïivtion dont voici la aoîusion : — Les syndicats • ouvr:ers d'ciment non ilemeut toute responsabilité au su'ot des ''ves actuelles, mais invitent tous lei:r» ira lires à s'opiposer partout à la cassation travail et à faire d'énergiques effort* :ir maint nir sans entrave lo régime du vail de guerre. « * * Berlin, 31 ianvier : Le comité du parti socialiste s'est réuni a* ©oir à Berllln j>our disant: ; la situa- II que cr^e l'extension de la grève. Il a ily^ré sur un programme qui permet' rait nér^o:ier aveo le gouvernement. Toute la « ion se bornerait à des demandes con-nant la politi 'ne intérieure- Aucun d'^ir ouvriers relatif à la politique étrangère serait pris en oonsid ration. Le <x>mité a ;si discuté les mesure® à prendre pour venir mie grève de boulangers. * * * ïerne, 31 janvier : e nombre des soldats et de>s civils tn îôsi en Suisse s'élève 27,453, parmi (uels 161,776 nfli ionaux des Etats de l'Eai :e et 10,077 natikmaox dos Puisstvncea traies. Nancy, 81 janvier: Dans l'attente d'uno offensive allemando, les autorités ont fait évacuer un certain nombre d hôpitaux à Nancy. Cette mesure a provoqué une panique j un grand nombre de familles ont quitté la ville. Le préfet a fait affioher une proclamation invitant la population au calme et affirmant qu'il né-tait pas question de faire évacuer la ville mais uniquement d'une mesure de prévoyance*• * • Copenhague, 81 janvier : La ,,National Tidende" dit que l'Entente consolide ses positions dnna les Balkans où l'on s'attend à une grande offensive de grand style dit felô-marcolial von Macken-sen pour le mois do mars au plus tard et que, d autre part, des troupes allemandes arrivent constamment en Palestine. • • * Paris, 81 janvier ; De l'Agence Ilavas : — A 11 h. 35 du sodr, nos oanons fie défense ont violemment canonné les avions ennemis dans la zone septentrionale de Paris. A 11 h. 55, une bombo est tombée sur une maison qui a éfco assez sérieusement endommagée et a fait éclater le» vitres de nombre de maisons voisines. Un peu plus tardl, on signalait le jet de plusieurs autres botmbes. Paris, 1er février : De l'Agence Havas : M. Poiucaré a visité la nuit les différents quartiers dans lesquels ont éclaté les bombes et les hôpitaux où ouït été transportés les blessés, qui sont au nombre d'une soixantaine : presque tous ont été victimes do leur curiosité, ayant été atteints par deS éclats de bombes sorit dans la rue, soit aux fenêtres de leurs .maisons. L'explosion d'une bombe a crevé uno conduite de gaa et allumé par ricochet un incendie. » • • * Paris, 31 janvier : L'attaque aérienne allemande dirigée contre Calais pendant la nuit de vendredi a causé de très grands dégâts matériels et tué un certain nombre die civiils. * • * Paris, 81 janvier : La Conférence de l'Entente a tenu hier deux longues séances à Versailles &ous la présidence de M. Clemeuceau. Le seoret est gardé en ce qui concerne les délibération* et les journaux sa bornent à publier une liste officielle des im-ombre» de la Conférence. Le général Pètain a pris part à la séanr# du Conseil de guerre pi .1 eme dite aveo les généraux anglais Wilson et lîobejrtson, mais lo maréchal Haig n'y assistait pas; le gouvernement américain était représenté par les généraux PexsJiing et Bliss. • • • Paris, 31 janvier : Du „Petit Journal" : — Le Comibû supérieur de guerre die® Alliés, réuni à Versailles, a résolu la question du commandement unique des armées de l'Entente conformément au aégir ue la France. * 1 • • Paris, 31 janvier ; La commission d'enquête nommée par la Haute-Cour a commencé l'étude de* documents Malvy. Cette étude prendra plusieurs jours. LeS premiers témoius siéront sans doute eatmius samedi. \ m * * Paris, 31 janvier Le capitaine Boucherdon et le lieutenant Jousselin ont interrogé M. le député Lous-talot sur se» relations avec le Khédive et sur son voyage en Suisse. * Londires, 31 janvier : D après une information offrci'allle, trois personnes ont été tuées et une dizaine bles. sées au cours de l'attaque aérienne allemande de mardi. On croit que six cadavres gisent encoiie sous les décombres d'une maison. * * • Londres, 1er février : Du ,,Daily New*" : Let chefs du parti libéral ont ét* reçus par M. LLoyd George ; ils ont invité le premier ministre à communiquer au Parlement les conditions de paix qu il a énuiné- rées aux chefs du Labour Parfcy. • ,» * Londres, 31 janvier : Le „Daily Chronicle" rend compte d'une réunion monstre des ouvriers constructeurs do machines de Londres à l'Alleit Ilall : — Eilio a décidé par acclamatious, dit-il, d'inviter les gouvernements des Alliés à conclure un armistice sur tous les fronts en vue d'offrir aux Puissances Centrales de oonclure la paix Sur la base du droit d#» peuples da décider d'eux-mêmes et de la formule : sans annexion ni indemnité, fci le» gouvernements des Puissances Centrales re fusent cette offre, le monde ouvrier anglais fournira les hommes nécessaires pour continuer la guerre; en revanche, si le gouvernement anglais ne se rend j«aa a c tte invitation, une opposition énergique sera faite à son projet de loi sur le contingent. * _* • Londres, 31 janvier : A Birmingham, 10,000 ouvriers des Usinas Austil pour la fabric tion dies moteurs ont cessé le travail. A Manchester, un meeting dto protestation contre la cherté des vivres a éié tenu. Les ouvriers métallurgistes ont décidé de se mettre en grève; le nombre des grévistes s'élève jusqu'à présiant à 1001,000. « • • Londres, 31 janvier : Le parti sinn-fein persiste à vouloir soumettre la question de l'indépendance de l'Irlande à un plébiscite auquel prendront l>ar* tous left Irlandais au-dessus de dishuit ans. — Hior, dit le „TimeS", sur tous les murs extérieurs de toutes les églises et chapelles étaient apposées des affiches annonçant que le .pa-rti sinn-fein avait décidé de soumettre au peuple irlandais une pétition demandant à toutes les nations de l'univers, lorsqu'elles réuniront apr, s la guerre pour organiser l'Eurone, do rétablir l'Irlande comme Etat indépendant. * * * Rotterdam, 31 janvier : J as „Nieuwe Rottvrdimscho Courant" a,n-nonce que M. Huysmans s_> ren'ra proohaine-. ment à Paris avec MM. Hender9on, Ram-say, Mac Donald et Sidney Webb, pour s y 1 me ttre d'accord sur un programme de con- 1 difi ns de paix avant la réunion à Londres de la Conférence ouvrièie interalli-'e- M.Ile i- 1 dersoo considère que c est la question de l'Alsace-Lettîiine qui sera la pins difficile à r&oudre, miis estime que c'est la formule de M. Lloyd George qui eu ofi're la ( meilleure solution. 1 Rome. 31 janvier : 1 L'„0s^rv; tore Romano" estime que te ( Conférence do Paris est surtout consacre ' à la révision du traité spécial concernant 1 les buts de guerre des Alliés, révision qui ' est devenue désirable par suite de la tour- ' nure qu'a prise la révolution russe. 1 Conimuntquâs Officiels Communiqués de» Puissances Centrale*. Berlin, 1er février. — Offioiel de ce midi 1 Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, nos détachements de reoour naissance ont pénétré dans les positions anglaises et en ont ramené prisoaniaW et des mitrailleuses. Un épais' brouillard a eu pour conséquence de restreindre l'activité de l'artillerie tout lo long du front. Front italien. Sur le haut plateau d'A.siago, violent tlusl d'artillerie. Du monte di Val Bcllla et da col del Rosso, d'importantes forces italiennes oni', de nouveau pris l'oI|pusive à quatre reprises; toutes les attaques ennemies se sont écroulées sous la canonnade devant les positions austro-hongroises. Rien de nouveau à signaler des autre® théâtres de guerre. * * * Berlin, 31 janvier. — Officiel du soir : Sur lo haut plateau d'Aslago, de noi> velles attaques ennemies o^it échoué. Sur les autres théâtres de guerre, rien dt nouveau à signaler. ^ ^ Berlin, 1er février. — Officiel : Dans la région barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé récemment 5 vapeurs, dont 3 vapeurs chargés, qui ont coulé dans la Manche malgré une vive résistance : deux étaient do grands navires armés jaugeant au moins 6,000 et 4,000 tonnes. » 4 * Vienne, 31 janvier. — Officiel de co midi : Au éud-ouest d'Asiago. nous avons repoussé une attaque ennemie. Dans la partie orientale du haut plateau d'Asiago, les opérations se sont bornées à de violents duels d'artillerie. Le nombre dos prisonniers restés entre nos mains, au cours dos derniers combats, s'est élevé à 15 officiors et à 660 soldats. • * • Vienne, 1er février. — Officiel de ce midi j A l'est d'Asiago. les Italiens ont plusieurs fois donné l'assaut à nos nouvelloa positions. Chacune de leurs attaques s'est déjà écroulée sous notre feu et a coûté* do très fortes pertes è. l'ennemi. Notro artillerie a pris une part prépondérante dans nos succès. Au cours des combats livrés les 28 et 29 janvier, .le régiment des tirailleurs dt Egeriand n° 6^ lo régiment du landstums n° (3, lo régiment de Pilsen n* 7, le régiment du landsturm de la Moravie n" 25, le 3e bataillon du 2e régiment des chasseurs impériaux tyroliens, ainsi que les bataillons du landsturm tyrolien n° 168 et n# 171 s« sont particulièrement distingués. » Constantinople, 30 janvier. — Officiel : Sur le front en Palestine, activité des patrouilles et canonnade habituelle. Sur la iront en Mésopotamio, 5 avions ennemis ont bombardé sans résultat Kifri ; l'un d eux est tombé et a pris feu. Communiques des armées alliées Paria, 31 janvier. — Officiel de 8 heures t Nos patrouilles opérant en divers point* du front ont fait dea prisonniers. Bian h signaler sur 1 ensemble. Aviation. — Dans la journée du 29 jao vier, un de nos équipages, compose du cap», taine VuiLlemin et du sous-lieutenant 1^-creux, a bombardé à très faible hauteur ia gane de Thiaucourt, où un grand incendie s'est déclaré. * • * Paris, 31 janvier. — Officiel de 11 heures t Rien à signaler en dehors à'une lu lté d aru t.illerie as«0 violente dans la région ds Flirey. Aviation. — Dam,<3 la journée du 30, un avion ennemi a été abattu par nos pilote® et trois autres sont-tombés dans leurs lignes à la suite de combats. * Paris, 31 janvier. — Officiel 1 Les aviateurs ennemis ont exécuté, Is nuit dernière, une attaqtie sur la capitale. L'alarme a été donnée Vers 11 Ji. 30. De# bombes ont été lancées sur divers noints ds la ville. On signale des victimes et des dô-ffits matériels. Des informations complémentaires seront publiées dès que lee rapports entreront. • . * * Paris, 31 janvier— Officiel : La nuit du 30 au 81 janvier, des avion» ennemis venant du nord et du nord-est ont survole Paris. Après avoir lancé des bombes sur les faubourgs, c'est Surtout la rive droite de la Seine qu'ils ont visée* Le nombre des victimes principalement des femmes et des enfants, est, assez élevé. Deux hôpitaux ont été touchés. Dee monuments publics ont ♦'té aussi endommagés.Un avion ennemi est tombé ; les. deux aviateurs ont été faits prisonniers. Pans, 30 janvier. — Officiel de l'aimât d'Orient : Près diu lac do Doiran, le? troup3s britanniques ont exécuté avec succès un raid qui leur a permis de ramener des prisonniers.Dans la région do Monastir, actions d aiv tillerie réciproques. Un avion ennemi a été abattu dans la région do Doiran. ♦ * » Londres, 31 janvier. — Offioiel : Nos xpatrouilles ont fait des prisonnier* la nuit deraii re dans les environs d'E'pehyk. En dehors d'une certaine activité de l'artillerie au sud et au nord do Lens, ainsi qu'à proximité do Passchcndacle, rien à signaler. « ♦ » Rom©, 31 janvier. — Officiel : Dans la région des hauts plateaux, sur le théâtre des brillants faits d arnes Out les troupes de notre Ire arm'» ont exécutée ces derniers jours, les détachements italiens ont continué hier h progresser énergique-ment au sud d'Asi tgo et à l'ouest d* la vall'e de la Frenzeia. Nous avons amélioré le terrain que nous venons de conquérir et l'avons légièr^fflent étendu au nord-e>t du col del Rossa. Nos batteries ont bombardé 1* terrain situé à l'arrière du front ennemi el pr s sous leur feu tout le mouvement militaire qui s'y faisait. Sur lo reste du front, grande activité do l'artillerie dans la vallée de la Lagnrina* antre Posi.ua ©t, Astioo. Une forte 1 : t ou 1 le snnefnie a tenté de prendre l'offensive sur ta rive droite de l'Adige, * l'ouest deMir-■u ; elle a été repouss e. Par une attaq-^ ructueuee prononcé© h l'ouest du moi 0 Asolor.e, un de nos détachements a capturé leux mitrailleuses. Nos aviateurs et o^uk de no* Alliés ont •emporté de nouveaux et br'llnnts succès. \u total, 7 apjiereiia ennemis ont été descendus. L'un d en.re eux a m de nos aviateuis qu'il tentait d'attaquer, andis que no^ b»»inl»an. e t- attaquaient ef-cacement les voie* de Communication prin-i pales de l'ennemi sur le haut plaie m I Asiago. Nos eso:uirii es de chasses <>n> 1 e^-eudu deux avions eunomis entre Costalon-ta et le monte Molago. Des aviateurs aii-çlais eu ont des«e idu 4 es,tue Ormella e* )der, sur la rivt gauohe du Pia\"0.

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