La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 18 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m901z43h5f/
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jeudi J* juin 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA! BELGIQUE «fT» année. - 16S LA CHRONIQUE / bureaux / 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES \ Administration ; N* Rédaction. N* 140§t ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; —■ 3 fr, 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la BESBAYi RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ÀRDEME AJWONCES . <i« page : 30 cent, h pcllle ligne. — Réclames (après les spectacles), -1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Héclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 329# l a nuMïpil^ <iTV)npïAnr> Inc nniifr»: onnAiinnc ni Inc »h>piv\1ai»Ïi»u cnnl mmiM 3liT hlirfiillX (111 fOIII'nnl. î» P.t 7. (ïîllerifi du Rof. L ORGANISATION DE Notre Puissance nationale IIUUV J. HiWNUUUU UUI1UUU1V ■ Tel est Je litre de ta sème 'de conférence! 1 que Ile Journal des Tribunaux annonce pou: ■J'bïver .prochain. Colles qui ont été donnée: fiTnsver dernier, sous iles .auspices .d'U .leuni ■Barreau, sur Iles « Ai^piratàonis ide 'la Jeu ■messe m, n'étaient, pour lia ..plupart, qu'une ■critique 'assez 'vive de nos institutions, o' ■parltcailièrcment do il'institution ipaiiilemien I [taire. Ce serait nne piètre jeunesse qu'uni | jeunesse qui n'aurait pas de grandis rêves. Jet ne méditerait pas «le tout transïormer, c ■do .tout réformer. | Félicitons-nous de ice que ta nôtre «H une ■vision si nette des .lacunes de notre organi-■galion politique. Gçfla montre ce qu'elle a de vivant et ide généreux. I « ..Mais, «dit «le Journal des Tribunaux, en l iaimonçant lia nouveilk: .Série, il ne suffit pas Iule démolir, 'ce qui, (souvent est aisé, di faut, ■ ce qui est difficile et important, réédifler, ci ■comme les eritiiques ont porté Isur toutes les ■mvlies de l'édifice, -41 faut reconstruire par-Bout.■ ™ Une des rares conclusions concordantes ■de ces conférences agressives, leur point Heotral d'entente 'commune, ' c'était l'assaut à l'anarchie panachée d'incompétence que ■traduit Je milieu 'parlementaire. Mais il ne «utfit :pas de montrer !a vilaine figure de MM. les députés. Aussi, délaissant ta négation- pour la ireçonstraction, notre ami Cro-baert se propose, en un premier, entretien, rie montrer comment, au parlementarisme cenlraflisateur et ignorant, on peut opposer une réorganisai ion administrative de l'Etat, 4 tac (professionnelle, représentative et syndicale. » #** Faisons, comme iii convient, nos réserves sur Sa1 Ifigmre de certains députés; ils sont, du reste, les premiers à .réclamer une tréfo'nme du système parlementaire, mais ils attendent qu'on le leur propose : nous verrons M, Crokaert à l'oeuvre. 'A toute administration, quelle qu'en soit la base syndicaliste ou électorale, il faut un programme économique : M. Soudan exposera m» Idée» sur la reconstruction de notre outjîlage intérieur qui, de J'aivis unanime, n'est .plus à la 'hauteur de notre activité ni Jé aos'djësolns. Le corûtlaire de cette réorga-jisation de 'l'outilla,ge, c'est !rongau.isailion de lotre expansion économique, qu'éludîera M. Fernand Van der Elst; MM. Emile Lande et Emile Kebers examineront île .problème de l'unité moraJle de ila nation, et M. .Puttamans montrera le râle de là monarchie au-dessus des .partis; enfin, >M. Passeloon s'efforcera je déterminer ce que doit être ta .formation de l'esprit public, et M. .Léon Benn&bicq donnera la conclusion de ce tableau cyclique Bde ce que doit être, suivant 'le Jeune Barreau, l'organisation, de notre puissance nationale.Ce que seront, ces conférences, quols seront four portée et (leur succès, il va de soi que personne ne pourrait le prédire aujourd'hui; mois on devine que# en est l'esprit. Elles ont pour objet de tenter .d'arracher l'opinion belge aux mesquines préoccupations locales •fui, généralement, l'absorbent. Elles sont, si l'on veut, de tendances impérialistes. * * * C'est là un mot bien dangereux, mai's quel autre employer, c'est un mot qui- fait peur, parce que, dans .l'impérialisme on voit, avant tout, l'esprit .de conquête guerrière ; c'est aussi 'un ,mot- qui, appliqué à la Bûlgâpic, devient aisément un pe.u ridicule. Et cependant, à .condition d'approprier S'impéria-lisme à notre taille et à notre situation, on peut dire que ll'impériallisime est ce dont nous avons le plus 'besoin. C'est-à-dire que dons un pays où .l'on se contente si aisément, d'une demi-perfection, d'un'demi-succès, d'une demi-gloire, et même <lun 'denii-bénéirce, il est nécessaire d'apprendre aux jeunes générations ù se hausser au-dessus de isoi-môme, à revendiquer un file <lans cette société des nations dont les grands intérêts commandent naturellement «es nôtres. ! .Le.jmblic, le grand .public, surtout le public jeune,commence à en avoir l'obsure intuition. Au'lendemain de la mort de Léopoild II, l'en-semble des idées, des .aspirations que l'on a groupé® sous le nom un peu barbare d'« ex-iflnsioni'snie » était tombé, on's'en souvient, Sans le plus complet discrédit. Le pays en avait visiblement, assez d'entendre .parler de son grand Roi, de ce Roi dont les rôves gi-Jantesques faisaient craquer .notre étroite '.nnception du bonheur national!. Il est évi-.Ifflt que le feu Roi mourut impopulaire, et la popularité de son successeur vint dans Me certaine .mesure, de ce qu'on attendait !i" M- une conception tout opposée de la monarchie.*** yr, il apparaît, de pllus en plus, que si le loi Albert a fort bien compris, dès le lendemain ,de son 'avènement que le .pays, après effort qu'il venait de donner, avait besoin fc repos, il n'en a pas moins pris pour tà-chc; lû'Che très noble et très difficile, de inain-''Bir ce qui a été fait sous le règne précé-<lent et de persévérer dans 'la voie de cet -Mpériallisme économique, qui serait dange-j'enx, s'il n'avait de contrepoids, .mais qui est ' seul idéal possible pour la nation de marchands et d'usiniers que nous sommes. Et la jeune génération le suit, dans cette t'utreprise. ,ba souscription en faveur du monument Léopald- II est un .précieux synip-lomo. A .côté .des amis du feu roi, de ceux lai lui doivent tout, et ne l'ont point tout à '■'•t oublié, n'y .voit-on pas figurer, en première ligne, quelques-ms des adversaires «s plus .décidés qu'il rencontra, devant lui flans les dernières années de sa vie. , ® Peu peu, dans le grand public même, -a popularité se réveille, non pas cette popularité sentimentale qui entraîne les fou-«» vers un souverain, parce qu'il est aima- jbïe, bon garçon, familier, ,parce qu'on le sent généreux et 'de .bonne raoe. De cette popularité-là, le iru.de aristocrate qu'était. Léo-[>old II n'en aurait peut-être pas voulu, il se I souciait assez peu de plaire ou de déplaire, I mais il avait conscience des services qu'il rendait, et il espérait qu'on les reconnaîtrait un joui'. Ce jourtlà vient, s'il n'est déjà venu; c'est ta signification de cette souscription, qui obtient un succès auquel on ne s'attendait pas. On recommence à reconnaître qu'il fut le premier à rêver d'une organisation moderne de notre puissance nationale, et que cela'mérite notre reconnaissance. L. DUMONT-WILDSN. MENUS FAITS PROPOS MENUS ' ___ i LE COLONEL ' VoiUi le colonel Thomson, un brave militaire, proprement expédié au céleste séjour c des guerriers par la balle d'un MaMssore i (à moins que ce ne soit celle d'un Mirdite). j Gloire à lui, ce Hollandais est mort au champ j d'honneur; j'opine, <pourtant, que pour un lloMandais, l'Albanie est un champ d'honneur un peu à l'écart du grand tkémm.Qu'al-lait-il Iaire là, le colonel ? Défendre sa pairie? sa religion? son prince ? son bien ? rien de tout cela. La Hollande n'a pas plus d'intérêt en Albanie que , dans la lune, et Thomson n'y avait non plus i aucun intérêt moral spécial. Mais quoi, il f exerçait sa procession, étant soldat de nié- j lier, et s'en lui là-bas sans bien savoir qui < avait tort, lEuropé ou l'Albanie, le M'brel . à vapeur où Essad pacha, les M ir dites et les 1 Malissores. il Oh ! Thompson était consciencieux; il ne i boudait pas à la tdche, puisqu'il s'est /ail ' tuer. Admettions qu'il fignolait l'ouvrage cl 1 qu'il gagnait son argent, non seulement son argent, mais même l'estime des connaisseurs ol de ses co-pmlessiomnels. ( ■Après oaia, an peut dire, respectueuse-ment, que ce colonH parait un anachronisme. t Le soldat qui va-t'en guerre, n'importe où, ] pour le plaisir d'un bel uniforme ou des i coups, n'a plus guère de place dans noire organisation. Un condottiere se ferait four- j iisr au poste tous les soirs, et si brave soit-il, < il semit passé à tabac plus souvent quà son 1 tour... l Tic trop lard, dans un siècle trop vieux, t Thomson chercha en Albanie ce qu'il ne 1 trouvait pas parmi les fromages de sa patrie. Il g trouva un dénouement prompt ù une aventure démodée . BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE ! « Nous avons autre chose à faire que j de nous armer jusqu'aux .dents pour j .repousser une invasion désormais „ émaginiaire. Le plus pressé, actuelle- c ■ment, .c'est de .mettre notre pays à l'abri de la domination libé.ro-sacialiste. » t Qui parte ainsi? Le Bien Publie. De quelle t invasion est-il question ? De celle qu'entrai- t •nerait un conflit franco-allemand. Pour le r Journal gantois, .celle invasion est désormais t imaginaire... Pour parler ainsi, dans un tel marnent, quelques heures après Ja déclaration du cabinet français, sur les raisons pou-r »■ lesquelles la loi de trois ans demeure intan- ,. gible, il faut que Ile Bien Public ait reçu des m tuyaux particuliers. .L'empereur allemand j, lui aurait-il téléphoné?... Ce ne serait pas û'sisez encore; vu que la diplomatie, elle- (! .même, ne peut rien .contre certaines fata'li- j, tés ethniques. s. Mais, si la dominalion « libéro-socialiste » .' (entendez le r,eniTOrse.ment. du cabinet cléri- ip qal), est « plus pressée .> que les inquiétudes européennes, ce bienflieureux renversement,, cette délivrance .de lo Belgique est proche ! '■"■ Nous ne savions (pas avoir raison à ce point, c lorsque nouis parlions du revirement de l'opi- nion pujbliqu.e..i 0 iLe jour.niail,clérical termine par les paroles que nous .venons de citer, un articile répon- ''' fiant à la anagistrale étude do M. Vanillier, * pa rue .dans nos colonnes. Il y répète qu'u mie .. .aggravation quelconque des charges militai-res » serait, pour le ministère, la débâcle im-'médiate. C'est d'avoir mis cette idée dans l'esprit .de leurs amis que les cléricaux ont p 'soùftert aiprès le vote des réformes militaires. n Cependant, ils continuent, faisant passer la c' Belgique après Rome et ses représentants. m PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 1S juin 19tf.ll. — Première journée du Circuit européen d'aviation. 3 morts : iLe-martin, Lan-dron, lieut-£iliant Princetcau. Le monument tic Léopold 11. On commence déjà à se .préoccuper de la cc ■façon dont on le conc'eym-, et de l'empluce- v ment qu'il occu-pera. On sa'it que, suiivam les 'P1 premiers projets, il était question de le placer au nond-ipoint de l'avenue de Tervueren. Mais 01 une vive opposition commence à se manifester contre cette proposiiticci. I'I ne peut èti-e l(l( question, dit-on, d'âlever à un souverain, qui ■'r ■a tamt aimé Bruxelles, .un monument subur- V( bain, de le re'leguer là où il ne passe personne : c'est dans un quartier central qu'il ^ doit s'élever, c'est au cœur même de la P1 Il est vrai que là les diiilcultés comineu'cen't. to La p'ia'ce des Pailab est bien encombrée. Sur (,! la .p'Iuce PoeHaert, on aurait bien de la peine à ne .pas laisser écraser le monument nou-veau par la masse formidaMe du palais de ni Justice, et dans les remaniements .que l'en Vl fait subir en ce mement à la vLlile haute, Al 111 serait singulier qu'on ne trouvât pas la .place de loger celui qui les avait prévus. n1 Les titres au porteur. Les titres au porteur sont légion; ils foisonnent à la Co1e de la Bourse, car l'extension des valeurs mobilières est prodigieuse depuis vingt ans. Mais il arrive qu'ils se perdent ou sont ^ volés, d'où leur caractère périlleux. Nous l'avons pour les protéger, que deux pauvre* >etits articles de loi, les 2279 et 2280 du Code ci il, les seuls qui s'occupent des meubles et n( ont plus en harmonie avec l'actuel état d( hoses. Or, ces articles datent de 1804, d'une époqui ointaine, où les titres au porteur étaient quari ité fort négligeable. Si bien que, chez nous es milieux financiers cherchent à renforce] ette protection insuffisante. La plupart des pays n'ont pas imité notre enteur; on y constate que deux systèmes, net ement opposés, sont en présence. Le système atin, qui a pris position en France, en Espa ;ne, en République Argentine; le système au ;lo-germano-saxon, qui a été institué en Aile nagne, en Autriche, en Hongrie, en Dane aark, en Norwège, en Angleterre et en Amé ique. Ce dernier régime est préféré par nos honr nés d'affaires"ppree que, depuis le 5 juin 186S ;u'il est institué en Allemagne, il n'a suscité ni aconvénient ni critique. A la Conférence parlementaire internationale Lu commerce, qui se tiendra au Sénat les 18, 9 et 20 juin, cette question est à l'ordre du our et il sera curieux de voir à quel système l conviendra de donner la préférence. Gaffe, gaffe! Fidèle à son vie-ux système de la gaffe à îauite dose, le « Patriote », répondant au Peuple », en profite pour commettre un de es impairs qui font la joie de la galerie, ri parait que le journal sociaJliste trouva nauvais que le cardinal et réjpisoôpait beilges ussent accompli le devoir patriotique de ousc-rire au mémorial de Léopold II. Alors e « Patriote », toujours écumant, s'empresse l'Objecter que M. Ernest Sollvay, cher au Peuple », a souscrit 50,000 francs, alors que out l'épiscopat ne put recueillir que 2,500 ramas... Nous ne savons pas ce que le cardi-ial a pu faire au « Patriote », pour que ce-ui-ci le veuille ainsi mettre en état d'infério-ittî visià-vis du .savant démocrate. Pour les chercheurs de tares. Dans sa galerie de la « Petite Histoire », «. Le nôtre, du « Temps », nous présente -lara t-Lepeletier Pons, farouche terroriste, ievenu, en 1809, après une carrière très no-'le et mouvementée, administrateur Ides mites de fer de Ole d'Blibe. Pons reçut l'Empereur à îl'ile d'exil; la •remière entrevue, ma'lgré la ibonne volonté u premier, fut orageuse. Les conflits se1 eon-inlièrent îlonsque Napoléon exigea que Pons ui versât les revenus de son exploitation, lie l'administration estimait appa/rtenir à la .égion d'honneur. — Je vous donne ordre de me remettre cet rgent, dit Napoléon. — Je n'obéirai pas, répliqua Pons. — Je vous enverrai mes grenadiers. — .le les jetterai par la fenêtre... La guerre de paroile recommença par « dos a line,s avariées que la garnison refusait et ont liEmjpereu.r prétendait, qu'on fit du pain our les mineurs. Pons déclarait-que ce qui tait mauvais pour les soMats l'était égalaient pour les ouvriers »... Pons fit un essai sur lui-même eî quelques ommes robustes auta.nt que de benne vo-mté. Tous furent malades, si bien que Pons protesta qu'on le hacherait en menus mor-eaïux ava.nt de poursuivre l'expérience ». Et voyez coaume il'esjprit 'fie l'homme est lit ! Nous sommes tentés d'être p'us atten-fs à ce mépris de qruelques ouvriers qu'à int de fautes et ta-nt de gloire, alors que le âpublioaiin obstiné nous charme en consiste de grandeur. La gloire de de Heredia. Ainsi donc, le haricot, « 1e légume du bon ieu. » comme l'appeUe J.-H. Fabre, .le véné-vbic entomologiste de .Sériignan, sera abon-ant et sapide cette a.nnée. Nous en sommes >rt aise, et nous nous en délecterons. iSait-on à ce propos d'où vient ce nom de haricot », sur lequel Ha-tzfcOd, Darmesteter, it.tré ont (formulé de si ingénieuses liyppthè-? C'est un poète qui- en a trouvé l'obscure kvmologie, et il en était plus fier que de ses •us divins sonnets." José-Mairia de Heredia—car c'est de lui qu'il aigit, —«aimait raconter comment il .avait fait "te grande découverte, en faisant des re-lerc.hes dans un livre d'histoire .naturelle du VIe sièole, le : « De Historia plant arum novi t'bis », de Herinandez. « Le mot de haricot, idisait-ifl., est imconn.u i France jusqu'au XVIIe siècle'; on disait fèves .» ou « phase ois », en mexicain « aya-).t ». Trente espèces de haricots étaient culti-'•es au Mexique avant la conquête. On fies >mme aujourd'hui encore « ayacot, », surtout haricot rouge ponctué de noir ou de viçUet. •» Un jour, je me suis rencontré chez Gaston ar.is .avec un grand savant. En entendant on nom, 11 se précipite et me demande, si est moi qui ai découvert .l'étymologie du ot haricot? Il iignorait absolument que j'eus-> fait des vers eit publié les « Trophées. » Ainsi on a oubFi'é toute l'œuvre* d'Alcibiade, ais on se souvient de la queue de son chien. Stagnation dominicale. lE'iP.e n'est pas [totalement îvailisée, mais plu-eui-s « progrès » sont annoncés, .qui en lais-n.t prévoir d'autres. On supprime la banidiellelite du « dimanche » : mme rançon,on supprimera une distribution.; înte ide timbres non autorisée. Opérations j jstales réduites au minimum. Ceci, 'bien entendu, en attendant 'le jour où i. Iles supprimera totalement. Si on veut, à l'exemple de l'Angleterre, faire i notre pays, le dimanche, quelque chose de oid, de compassé, (d'insuppoitable, on est en lie d'y réussir parfaitement. Mais, ''.."hose curieuse, l'Angleterre — patrie : T ennui dominical — évolue en sens op->sé. Ill y a quelques années, tous travaux, us sports, tous amusements étaient inter-ts, le dimanche, dans la pudique Albion. \ actuelilemeni, un mouvement de réformes clessin'e : lie dimanche, jeunes ^ens et jeu- — flliies font du -sport ; -les musées sont ou-irfe, plusieurs restaurants 'ou cafés égale-ent, on veind des journaux, etc. Nous choisissons, pour imiter les plus désa-éahles coutumes d'un pays, le moment pré-1 s où celui-ci les abandonne. Nouvelles à la main Toto songe : ; Puisque lo pion m'a. dit que je mourrai sur] :diafaud', j'ai bien eu7i£ de ne pas aller à cole aujourd'imi. OSTEÏVDE La concession du Kupsaal Les finances communales Le conseil communal vient d'avoir à se pro noncer sur la demande en autorisation de ces sion de bail introduite par le concessionnaire actuel du Kursaal et du Théâtre royal. Nous avons fait part déjà aux lecteurs de la « Cliro nique » de cette demande, laquelle, survenani après les multiples et extraordinaires incidents qui ont précédé, accompagné et suivi la mise en adjudication des services saisonniers,n'avai: pas manqué de soulever un vif étonnement et même, île provoquer une réelle anxiété. Nos mandataires communaux ont, par 13 vois contre *12, accorelé l'autorisation demandée. M, de Pellan est donc admis à transmettre soi: bail à M. Baudoux. Comme il s'agit, en l'es pêce, non pas d'une résiliation pure et simple mais d'une cession, le premier n'en reste pa> moins civilement responsable vis-à-vis de \u ville de la bonne exécution des clauses du bail Cette décision n'a pas été prise sans que se fussent élevées, à gauche comme à droite di conseil, de véhémentes protestations contre l'attitude du concessionnaire, en qui, sur la fo: des renseignements les plus autorisés, la grande majorité de nos mandataires avaient placé leur confiance. Le collège a fait valoir le; avantages financiers que la cession du bail apporte à la ville; ils peuvent se résumer comme suit : une somme de 100,000 francs, que M. Bau doux sengage à verser à titre d'avance sur le loyer de la deuxième année d'exploitation; une autre somme de 100,000 fr., représentant le cautionnement et une somme de 60,000 fr., montani dé la 2° annuité à verser en août prochain pour l'aménagement d'une plaine des sports, soit en tout 2GG.000 francs, qui resteront dès ù présent acquis à la ville en vue du deuxièmc terme du bail, et ce à titre d'avance sur ce terme, lequel s'élève à 091,425 francs,somme sui laquelle il ne resterait dû, au 2 janvier 1915, que la différence, soit 425,425 francs. Mais 'J reste entendu, par surcroit, que si, le 2 janvier 1915, pour un motif quelconque, le bail était résilié, la susdite avance de 266,000.francs ii'én serait pas moins définitivement acquise à la ville. L'autorisation donnée par le conseil est subordonnée à l'acceptation formelle, par M. Bgudoux, de ces conditions, et est soumise à la ratification de l'autorité supérieure. Cette solution sera-t-elle enfin la dernière 't La population ostendaise l'espère... * * * Dans la même séance, le conseil communal a voté, gauche contre droite, un emprunt de 5 millions à 4 p. c., au taux de 85 p. c. Cet emprunt est amortissable en soixante-six ans. Le Salon des refusés En 1863, il y eut à Paris un « Salon des refusés » qui eut sur l'histoire de l'Art une influence décisive. C'est de ce Salon qu'est sorti l'impressionnisme; c'est de ce Salon qu'est sortie la gloire de Manet. Depuis lors, à la suite de chaque Salon, les artistes qui n'ont pas eu le bonheur de plaire aux membres du jury parlent de renouveler le coup de 1863. Ils l'ont essayé quelquefois, et- il faut avouer que cela ne leur a jamais réussi. A l'ouverture de chaque Salon, c'est le même concert d'imprécations, et, comme le bon public aime les révoltés, il est persuadé, à chaque Salon, que l'on a commis des injustices monstrueuses et que les refusés sont des martyrs de l'art et des victimes de l'intrigue. Ils gardent cette conviction jusqu'au moment où les refusés exposent. Le Salon des Refusés, — sauf, bien entendu, en 1863, — c'est toujours la justification du jury. Celui qui vient de s'ouvrir à l'Albert Hall, chaussée de Waterloo, ne manc^ue pas à la tradition. Vous vous imaginez que vous allez découvrir là des œuvres nouvelles, hardies, indépendantes, les œuvres de quelques fauves qui vont vous scandaliser et vous amuser. Détrompez-vous, ce sont, en majeure partie, des toiles bien sages, trop sages, plus sages que celles du Salon. Seulement, ce sont de mauvaises toiles. Cherchons pourtant consciencieusement si, dans le nombre, il n'y a pas quelques morceaux que l'on eut pu, que l'on eut dû repêcher. Serait-ce ce paysage de M. Dirk Baksteen, qui ressemble à s'y méprendre à un Jakob Smits ? Mais ce qu'on pardonne à un Jakob Smits, grand artiste qui a acquis le droit de se tromper quelquefois; pourquoi le pardonnerait-on à un imitateur de ses erreurs ? Serait-ce les œuvres de M. Gustave D'Haluin, qui caricature M. Valerius de Saedeleer,moins heureusement qu'à la Zwanze Exhibition ? Serait-ce l'extraordinaire « Christ au prétoire u, de M. Hendrickx, ou le « Vendredi Saint » contourné et timide de M. René Hubert. Si décidé qu'on soit à l'indulgence pour tous les refusés, on ne pourrait le soutenir. 1 out au -plus, pourrait-on trouver quelques dons de coloriste chez M. Charles Courhayc et chez M. Médard Martens, qui, au moins, ne pêche pas par excès de sagesse. Mais tout cela est encore bien informe, bien inexprimé. En vérité, en refusant ces refusés, le jury ne s'est lias montre trop sévère. L. D.-W. Chronique anversoise De notre correspondant. A L'HOTEL-DE-YILLE. — KAREL VAN WULDE. Mardi. C'est samedi que les membres de la Conférence • .internationale interparlementaire du commerce, qui se tient à BruxeUles actuellement, viendront à Anvers, où ils seront reçus ii riiùteiMc-ville, et où ils déjeuneront. Mais c'est le 20 juin que sera appelée, au tribunal correctionnel, l'affaire dite « des conseillers communaux », — la bagarre où M. Van den Bergh s'est retrouvé dans un bac à parapluies. L'affaire sera-t-elle terminée avant (le d'éjouner, ou bien l'affaire sera-t-eMe remise ? *** Aujourd'hui .ont eu .lieu les funérailles de M Karel Van Willde, qui fut mêlé aux premières années de l'histoire de l'Opéra flamand.51 présidait le comité de patronage, et quand MM. Henry Fontaine et Edwaid Keurvels, les pre ailiers elirecteurs, renoncèrent à leurs fonctions en 1898, M. Ivarel Van WuLde prit la direction, d'abord pour le compte du comité drj patronage,ensuite pour son compte personnel. H resta directeur jusqu'en 1902, où MM. Judels et Vokkié lui succédèrent. C'est lui m oint il la « Fiancée de la Mer » et le « Thyl Uilenspie-.gel », de Xan Blokx, et le « Quinten Massys », d'Emile Wambach. E. H. A LA COMMISSION DES XXXI ELLE S'EST REUNIE MERCREDI MATIN ET APRES-MIDI La commission des XXXI s'est réunie, mercredi matin, à 10 heures, sous ila présidence de M. t'Ivint de Rooelenlbeke. M. de Kerohove d'Exaerde passe rapidement en revue lies diverses «propositions concernant les commissions consultatives.,Il en montre les lacunes, les difficultés, les dangers, et il con-icluit qu'il n'y a pas (lieu de modifier la loi cominunalle à cet égaid. /M. Vanden Heuvel cite l'exemple de la commission spéciale (consultative créée en 1912 pai la commune de iMiddeilkerke pour l'étude des travaux intéressant lia .i^lage,"la côte, les voles de communication,etc. 'Cette commission avisa également aux moyens .financiers. De cet exemple, M. Vaniden Heuvel conclut d'abord qu'il serait utile que la loi •communale dise d'une façon explicite que le conseil a le droit de nommer -des commissions consultatives. Ensuite, que la composition de ces commissions soit adaptée aux situations diverses, et, enfin, que si- l'on comprend ,l'institution de commissions temporaires, in tant se montra circonspect dans rétablissement de commissions permanentes. *** iLa commission passe au .vote des propositions suivantes : •« '1° Que fia loi communalle reconnaisse d'une manière expresse aux conseils communaux Oe droit de constituer des commissions temporaires et permanentes destinées à les 'éclairer pai des études, des avis, des rapports et des propositions ; » 2° Quelailoi icommun.alé reconnaisse d'une manière .expresse aux colilèg-es échevinaux le droit de constituer des commissions .temporaires destinées à les é'clliairer par des études, des •avis des rapports et des propositions. » * * * La commission aborde l'examen de la question de savoir si ces commissions consultatives doivent être rendues 'obligatoires. A ce1 égard, M. (Damoiseaux fait remarquer que To-Ibligation n'est pas si importante .à l'étranger. 11 rappeîUle sur ce point la législation anglaise et prussienne. D'aiilileurs,, l'introduction de l'obligation- en ,Belgique pousserait à :]a centralisation. En outre, si l'autorité supérieure possède en matière communale un pouvoir de 'contrôle et de tutelle, eOlle doit l'exercer uniquement en vue d'assurer Je respect de l'intérêt général. De plus, toute idée d'obligation est contraire à nos traditions administratives et, en fait, tllile devient inutifie, parce qu'on constate que l'administration et la .technique des affaires ■s'améliorent. iM. Woeste ne peut accepter l'idée de rendre obligatoire l'institution de commissions consultatives •oommun.niles. Semblable législation serait contraire, à l'esprit de la Constitution qui a entendu respecter l'autonomie communale. Elle rencontrerait légallement l'opposition de d'esprit public de notre pays. Il vaut mieux montrer d£ la confiance dans les 'autorités communales. D'aiReurs, si l'on recherche les sanctions, on ne trouve que le retrait ■des subsides qui, en fait, est impossible^, et l'envoi de commissaires spéciaux, qui ne peut avoir il ieu qu'en cas d'absolue nécessité. Tout ceila démontre qu'avec l'obligation on aboutit à des difficultés inextricables. iM. Van Cleemputte, développant les raisons pour lesquelles in ne peut accepter l'obligation insiste surtout sur l'argument constitutionnel. La Constitution s'oppose à toute tentative de limitation ele l'autonomie communale. Enfin, ces commissions ne peuvent fournir aucune garantie de bonne~gestion. 'Séance de mercredi après-midi. 'Les débuts de la séance de l'après-midi sont marqués par une longue discussion entre MM. Vanden Heuvel, Pains, Verhaegen, Hovois, Woeste, Masson, Orban, Destrée, Dejare, Lambert de Kercihove et Colaert. puis la commission procède aux votes suivants : 1° Pour la proposition de M. Prins, la commission émet le vœu de voir le gouvernement, tenant compte des discussions, et des documents fournis par elle, favoriser par les lois spéciales ila création dans les communes de commissions consultatives spéciales. Ces commissions composées de techniciens et de spécialistes compétents étrangers au conseil communal et au personnel administratif de la commune, seraient chargées d'éclairer (les conseils communaux par des études, des avis, des rapports et des propositions sur ;îss questions d'intérêt tant général que communal que l'ère sociale moderne .rend particulièrement complexes et importantes telles quelles logements ouvriers et l'aumentation populaire, il'hygiène et la santé publique. La commission émet également le vœu que pour la composition de ces commissions consultatives, il soit fait appel! aux groupements professionnells de la commune ; *** 2° Sur la proposition de M. Vanden Heuvel, Ha commission émet le vœu que les délibérations des consens communaux soient précédées d'une information ou de l'avis d'une commission spéciale nommée par les conseils chaque fois que le gouvernement, le juge convenable, et que la députation peimane.nte puisse également prescrire cette 'information ou cet avis dans tous .les cas où les délibérations du conseil communal sont soumises à son approbation.Enfin examinant la composition de ces commissions sur la proposition de M.Vaniden Heu'-•veil, la commission, admet le principe de la liberté. La commission tiendra à nouveau séance le 29 juin. WILMART Ciaquième audieuee W C'est décidément l'abandon... A l'heure de? l'ouverture de l'audience, quelques personnes à peine viennent former un auditoire terne et. clairsemé. Enfin, le tribunal même admet de petites causes à prendre la première demi-heure d'audience. On accorde, le sursis au bonhomme aux yeux de fièvre de l'autre jour; on acquitte, dans des conditions qui font honneur à l'esprit des magistrats un « défaillant » qui avait tou.t fait pour réparer une faute quasi involontaire, instinctive. Les débats Gand-Terneuzen reprennent aujourd'hui par la continuation de la déposition de l'expert Dumont. L'EXPERT DUMONT AUX PRISES AVEC LA DEFENSE M° Thomas Braun le ramène à la question des coupons, demandant quel nombre en fut présenté directement à l'encaissement par Van Hentenryck ? La chose peut servir à prouver, à la décharge de celui-ci, qu'il n'avait pas reçu d'instructions spéciales. Aucun travail ne fut fait par l'expert sur la façon dont, ces coupons furent touchés. Harcelé, l'expert se fâche bientôt, violemment. Chose curieuse, des experts entenelus jusqu'ici, chacun avait un tempérament distinct... Le premier était .sanguin, gros, net, précis. Le second, lymphatique, mince, petit, insinuant, diffus. Le troisième, celui-ci, grand, mince, bilieux, s'emporte à tout moment, mais en gardant une forme irréprochable... Nos remarques, poursuit M° Thomas Braun, portent sur « la vraisemblance du travail de l'expert », dont il relève la « fantaisie ». M° Ja-mar vient à la rescousse, rappelant la discussion d'hier, sur un chiffre mal écrit du. rapport : 2,500 ou 25,000. Le travail est repris devant les magistrats et longuement refait par les deux avocats et l'expert, qui s'entendent de moins en moins... — L'expert a-t-il participé aux interrogatoires ? demande M® Jamar. — Je rafraîchissais la mémoire des témoins,, répond l'expert. LA MANIPULATION DES TITRES Nous en arrivons^à la manipulation des titres qui eut lieu parfois dans le bureau de Waechter, à la « Chronicjue », où les inculpés se donnaient rendez-vous. — Comment, demande Me Jamar, le savez-vous ? — Par trois ou quatre lettres. — Sur dix ans, conclut l'avocat. Le rapport mentionne ensuite le « double usage » de titres par des traites, prenant la durée d'un report. De la sorte, Van Hcntenryck se dégarnissait d'une partie de son gage. Nous constatons encore que Waechter dut emprunter des titres à Van Hentenryck pour en prêter a Nestor ,W il m art. Celui-ci n'en remuait donic pas à la -peïle... On mentionne aussi une opération personnelle de Waechter à l'insu de Wilmart, sur plus de 200 titres; Van Hentenryck avait besoin d'argent. M° Jamar profite de ces constatations pour faire remarquer que, d'après -l'expert lui-même, Wilmart pouvait avoir de la peine à se procurer des titres; il remboursa parfois plutôt aue d'en fournir. Cependant, l'expert ne semble pas tenir compte de la.chose... Etablissement du compte Waechter-Wilmart : 612,000 francs. Les quittances signées par l'«s-quin. .Les différences en douze années, 196,000 lrancs. y compris la commission ordinaire et les majorations. Le bénéfice consisterait dans le so'lde de deux cents et des mille dus par Waechter à Wilmart. LE POUR CENT DE WAECHTER iM° Jamar en profite pour ramener l'expert à l'évaluation des pour cent de Waechter. Ceux-ci (furent d'abord de deux. Mais l'expert convient qu'on .les peut ramener à un et demi même à jun demi ; dans (l'ensemble, ils ne s'é-ïèvent pas à plus ide un pour cent, deux au maximum. 'Naturellement, m ne longue discussion surgit, chacun incriminant "la méthode de ^adversaire. iD'après l'expert, Waeohter aurait porté en compte, là Wilmart, des intérêts qu'il n'aurait pas payé aux banquiers : notamment, une somme de 60,000 francs. Mais, proteste il avocat, il ne l'a jamais nié ! Ce 'fut momentané ; chose dont d'expert convient. Les majorations d'intérêt se monteraient â 311,000 francs, sur quatre misions de reports. Wa-eicihter a effectué des paiements dont il ne fait 'pas Wiilmart débiteur. M° Jamar reproche à l'expert de conclure que si Waechter a de d'argent, c'est qu'il lui. vient de W.lmairt, — Mais, dit l'expert, Waechter était gêné peu auparavant. — C'est donc, .riposte H'avocat, une simple 'induction ide voire part, un raisonnement; non une constatation... — Mes raisonnements forment une «chaîne... appuie l'expert. — Une chaîne qui tient mal, achève M0 Thomas Braun ; c'est- du réquSsiioia'e. iNous passons enfin aux rapports financiers de Waechter aveie Paul ,Wilmart, H.-G. Wilmart et feu M. Gentis, administrateur de la « ^Chronique ». On. nous parle 'aussi .de lia situation dès affaires dans ilequel.les 'intervint Waechter, .avant ses relations avec Wilmart.. Waechter n'avait pas de fortune personnelle. iSes revenus (Consistaient dans îles sommes que sa femme .recevait dè sa, famille. L'avocat fait remarquer cependant que, comme 'journalLiiste financier, il gagnait une trentaine de mille francs par an. L'expert accorde que, si l'on fait entrer en (déduction, comme il sied, une créance de Van Hentenryck. Waechter ne doit presque plus rien à Wilmart. WAECHTER ET LA « CHRONIQUE » L'expert, demanele iM° Jamar, a-t-il rer-her-(Qhé l'usage que Waechter fit des sommes gagnées ? ©Iles ont dû être absorbées par Ha « Chronique », et se monteraient 122,000 francs (dont ill Taut déduire quelques remboursements) pour 1911; à 102,000 francs, pour l'année suivante.

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