La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 11 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qr4nk39j68/
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Mercredi X 1. février 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR .TOUTE L'A BELGIQUE 47° année. — !V° <£ 1 LA CHRONIQUE 'bureaux 5 et 7, Galorie du Roi'(Passage Saint-Hube ■RUXULK» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7981s. Rédaction: N* 14LOH * ABONNEMENTS : Bruxbli.es : 12 francs p?,r an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union poJtale» 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la I1ESBAYE RÉDACTEUR EN CIIEF: Jean rî'ARDEME xvuuucuuu ; xi- »»r» a ANNONCES : page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-iiivcrs (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclamc Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3W> La publicité financière, les petites annonces et 1er» nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i) et 7, Galerie du Roi. COMMENT faire progresser les noirs par Pi. René Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Le sort de la race noire, c'est, pour l'ins-I iant, sumivle-t-il, de ne point s'appartenir. A l'exception de l'Aibyssinie et, nominalement au moins, de la République de Liberia, l'Afrique entière est possédée par des maîtres [ étrangers. Avant mémo que s'accomplit cet , événement, les régions et tes peuples qui y révélaient des qualités refetivement -actives , I et supérieures, ne se développaient que sous I l'excitation d'une cause extérieure. C'est ainsi que Nigritiens et Soudanais subissent, par continuation, l'action visible des Arabes ' et de l'Islam, qui prédomine dans les pays en bordure de la .Méditerranée et dans la vol- ! liée du Nil. Au point de vue des influences proprement morales et civilisatrices, l'Asie : et l'Europe se partagent donc la clientèle des ' •noirs, et, jusqu'à présent, il n'apparaît pas >que nous, tes Européens, nous ayons joué le plus beau rôle comme éducateurs. Il n'est pas contestable que le Sénégalais, le Peuhl, le BaouSsa, pour ne citer que les .principaux peuples assujettis aux Français cl Anglais, au nord, soient supérieurs aux Ban-tous de l'Afrique centrale ou môridio- " nàlo. I Pourquoi et comment? Cela vaut la peine de se le demander. *** 'Xous sommes justement fiers de notre ci- y ivflisffltion, et nous croyons essentiellement à ,■ sa plasticité, c'est-à-dire à sa propriété de s'adapter à des états sociaux différents. Sans ,' «vouiloir faire de l'assimilation, nous' estimons , qu'en se pliant aux lois et aux règles fonda- ( mentales de ce que nous considérons comme ( d'ordre public, des barbares, voire des sau- j rages, ne .peuvent que gagner et s'améliorer. c .lîn certaines matières, ce point de vue est j «l'évidence. Le nègre, pas plus que le blanc, , n'aime à être mangé, maltraité, battu, pillé, , volé, et ces mots s'appliquent littéralement , à des pratiques violentes et cruelles qui ce- , dent cl fuient, à la seule venue du colonisa- a leur quelque peu digne de ce râle. L'abolition d du cannibalisme, de la traite, des sacrifices ■humains, est un bien en soi. Il ne suffit pas de dire que les indigènes s'en accommodaient ù font bien. En faisant la guerre à ces fléaux, les Européens onl, sans conteste, acquis des c titres impérissables à la reconnaissance des '' 'Africains. 0 * * * l La question devient plus douteuse, dès lors t qu'on aborde le domaine des institutions et a des croyances. Jusqu'à un certain point, on <* ■doit présumer qu'une logique instinctive a c présidé à l'élaboration des règles de vie ' adoptées par la communauté. Ce serait trop commode do les qualifier, sans plus, d'ab- 1 surdes et de ridicules. Il so trouvera tou- ' jours des étourdis pour s'écrier : » Ah l com- ' ment peut-on être Persan ! » Un fait est patent, c'est qu'à l'heure ac- i tuelle, d'autres ont réussi, en Afrique, mieux c <iue nous, les Européens. II est indiscutable que les noirs qui ont reçu l'empreinte arabo-iflamique sont supérieurs ù letirs congénères. Et je ne parle pas seulement des gros- c sières .peuplades fétichistes qui habitent la grande forêt équatoriale; sur celles-ci, ceux- ; là l'emportent manifestement en tenue, en 0 décence, en politesse, en sobriélé, en apti-iu.de au travail et à fa discipline; mais ils doivent en général être préférés aussi aux noirs qui vivent côte à côte, dans l'Afrique «ustmie, avec de nombreuses et fortes colo- / nies européennes. Malgr-5 l'accession de ces j derniers à de meilleures méthodes de Ira- c ■vail, malgré les efforts que l'on poursuit < parmi eux, pour les instruire, leur incul- t quer des notions morales et religieuses plus ( élevées, pris en masse, ils forment une sorte (le plèbe, de prolétariat d'assez basse catégorie. Ce sont,, selon une expression assez • en vogue, des déracinés sur leur propre sol, et dans leur propre milieu. D'aucuns prétendent qu'en face de la minorité de blancs, ils entreront, tôt ou tard, dans un mouvement " éthiopien », autrement dit de réaction aveugle et de rébellion contre toute notre civilisation.*** Blancs et noirs n'arrivent pas à se comprendre, là où les premiers font sentir et prévaloir .le plus énergiqwement leurs lois et 'leurs principes; tandis qu'à l'inverse, quand ^ons, les blancs, nous réduisons au minimum celte intervention, comme c'est le cas chez les peuples noirs islamisés, ces peuples se développant et progressent. Les plus pressés en concluent que les institutions islamiques, qui gagnent du reste rapidement du terrain en Afrique, s'adaptent mieux que les institutions chrétiennes à la mentalité, aux dispositions naturelles des noirs et, d'un tuait, de plume, ils passent condamnation sur toute l'œuvre des missions. Ces gens nous paraissent trop pressés, disons-nous, parce qu'ils omettent certains éléments fondamentaux du problème. Les enseignements de l'Islam arabe permettent, certes, aux arabisés de s'élever fort au-dessus des peuples grossièrement fétichistes, mais, cela fait, ils les maintiennent d'ans un état de demi-stagnation désormais indépassable. Pins que jamais, ces noirs resteront insensibles et réfracta ires, parfois farouchement hostiles à nos idées. *** En aucune façon, l'Islam ne peut, par conséquent, être considéré comme une sorte d'étape intermédiaire entre la sauvagerie et civilisation, un premier palier sur la voie <lu progrès, tel que nous le comprenons et le préconisons. Une fois islamisés, les noirs sont en réalité inconvertissahles à nouveau, dans la signification la plus large du terme. Aussi les esprits les plus libres recommandent-ils une stricte neutralité à l'égard des résultai'# acquis par la propagande mu sulmane en Afrique, niais une politique de défense et de (prévention à l'égard de ses progrès encore possibles. Ce que nous pouvons et .devons retenir de cette .menace, comme des spectacles «le l'emprise singulière, de 'l'ascendant — par la persuasion — ■'< qu'exercent Iles doctrines de Atahomet sur les peuplades noires, ipar opposition iau ipeu d'efficacité de 3a propagande chrétienne, c'est la ^ nécessité d'une attitude 'très prudente,' tirés tolérante, à l'égard des pratiques fétichistes. Ce n'est qu'à bon escient, et donc excep- M ionneUement, que nous pouvons faire jouer le ressort de l'Ordre public, notion qui doit J 'ester exclusivement civile. Faire intervenir ^ ici l'a notion absolue du bien et du -nia/1, du léché que t'a (loi positive doit aider à préve- > lie ou punir, c'est dangereux et peut-être CJI maladroit. Cette réflexion nous est suggérée par la eduire de lia circulaire, lancée de 'Borna et îroliiibant les danses obscènes .des indigènes, se Eh oui 1 certains dé .ces exercices choré- di ,'raphiques en l'honneur de quelque .. Vénus P< jédityipige » sont loin «l'être édifiants. El tr i.pràs? Ne vaut-il ;pas mieux fermer les yeux? •es danses obscènes sont un im-al ! Et .l'adul- 1>! ère aussi; .la polygamie iplus sûrement en- lK >ora ! Tâchons de (le faire comprendre aux er loirs. Fort bien. Mais des ilois à ce sujet? c,( >es peines? Gardons-nous de (trop de zèle et S' le trop de vertu. f,( René VAUTHIER. 6t t.n KENUS FAITS, PROPOS IHÈHUS 2 F( LA FACHEUSE FENTE Vous avez peut-être déjà constaté, mes rères, en baissant les yeux — précisément l faut, pour le cons\talcr, baisser les yeux, — ax lie nos sœurs, nos pauvres sœurs, aveu- 10 lées par une coupable coquetterie, portent s'e \es jupes {endu-es sur le côté et même sur le levant. Il en résulte qu'on voit — je rougis 13( n y pensant — leurs jambes, et on voit d'au- (ïl 2nt mieux ces jambes qu'elles portent, avec te ''■es souliers, des bas à jour d'une transpà- a ence arachnéenne. Il y a là de quoi allu- ,G'S wr dans les âmes inflammables les [eux ^ "une fâcheuse concupiscence, du moins 1 £ '■est l'avis des cvèques, clergymen cl révé- ®£ emls vicaires qui. ont sur l'itiflammabUilé "e es notions spéciales, puisées, je suppose, s î ans leur propre moi. Ils ont donc dit de celle fente : « C'est in- ^ écerit. » cr Bien. Mais une petite, toute petite fente vc si parfois indispensable avec les jupes étri- ce uces d'aujourd'hui... Alors, ouf, la petite fente. Mais qu'est-ce, Vandenpecreboom, qu'une petite fente? Où ni nit la petite fente? Où commence La grande Ei mie? La petite est toléra-blé, lu grande est m amnable cl doit, être interdite... La pudeur t sa limite marquée par un centimètre fatal « t même un millimètre... Qu'on fixe ce milli- ov lètre... pia Terrible demande, de nature à faire fléchir so n philosophe sur ses jarrets. M. Renan au- ne ait laissé voltiger son ironie autour de la \'c irrible fente et ne se serait pas prononcé, r-e Mais M. Renan n'était pas américain. Des mcricains de Middlebourg, Massachusetts, nt promulgué : — Trente-sept centimètres. m — Quoi, trente-sept? SG — Trente-sept, by Jovo, à 37 finit la monde l)G i commence l'immoralité. — Mais, monsieur, mon bon monsieur, dit J z petite Middlebourg cois e, ma jupe est fen- ùe jusqu'à 37 centimètres, un millimètre ! V 1 . , m — vous irez en prison! — Pour un millimètre? — En prison, vous dis-je ! Voilà qui est parlé et. qui résoui, avec t0 'aide du policeman, un problème délicat. l}1 jCS Américains ont souci des réalités et non a, es idées. Les ergoteurs n'y ont pas de place vr t les farceurs non plus, à moins qu'ils ne jv oient de la police et préposés à la mesure ra les fentes ai Bob. le ; s ^>4». An jour le jour LA POLITIQUE l to îr On ne saurait trop mettre on luimière l'a fonce éducative de. V « incident ;11 Théodor ». Celui-ci, ayant conservé s( quelques scruipudes constitutioiHie'ls, a, levant le retour aux « idées .catMiques », se ]\ /oit albrapé dans les grands prix par le KX° Siècle. iCel'a est fait avec une gouaille brutale qu: jtonne un peu clïez un journal -de belle te- (Y nue, mais ne voyez dans oe ton que la note ® générale aujourd'hui, dès que Ton touche au ^ jôté « clé.ricail ». j. il faut donc écouler simplement le XX0. Ce dernier annonce qu'il va essayer de « ti- b, net* ce brave homme de son nuage •». Kl, pour :ie faire, le XXe Siècle se déclare d'iaccond qu'il fiau't t« bannir la poii'tique de l'école ». .<» Mais »... Il y a un k mais »; nos lecteurs en étaient persuadés. Voyons ce « mais » : j. k Mais interdire à des catiholiques qui sou- n tionnen't de leurs deniers une école catholi- ^ que de faire enseigner dans cette école sur v le rôle civilisateur de l'Eglise et sur'les mé- ç faits de la. révolution religieuse du XVI0 sic- ;1 de, des idées soutenues pour abominables, proba.'blentent, par l'il-histreM. Bu\1l ci l'émi- j nent M. Dcimblon, erî'.-eignécs- cependant par r des professionnels de la scienoc historique ! Jamais de l'a vie. C'est nous prendre pour j des -'mbéciles — disons-de ncttemen! — que de nous proposer une pareille duperie. » F M ah; voilà ! C'est que l'école où il faut en- t soigner « le rôle civilisateur de l'Eglise )> „ (Inquisition, Saint-iB'ai-tlhtilemy, etc.) va être „ payée par l'argent .de tous. „ AJors, gu'on nous permette de réprouver 3a « du.peric » qu'on impose à tous les « non pratiquants », l'immense majorité des Belges... Et de {trouver que celte injustice est i assez odieuse pour scandaliser jusqu'au dro?- r tier M. Théodor... \ PETITE CHRONIQUE Regarda en arriird r 11 février 1814. — Victoire de Mon trairai 1, a •mportée par iSai>61éon Ier sur les a-ltiés. 1 (5===^) Suites d'incidents. fj Comme suite aux incidents qui se sont pro- g jits lundi, à la séance du conseil communal ) Bruxelles, M. Bepage a envoyé deux de ses n nis : MM. Armand Anspach et Dubreucq, à . Lemonnier, l'échevin des travaux publics, )ur lui demander des explications sur cer-ines paroles qu'.il a prononcées et que M. De-tg-e juge o lté usante s. M. Lemonnier a mi3 les amis de M. Deii^age 1 : rapport avec MM. Lorand et Maurice Feron, " l'ia a chargés de la défense de ses intérêts. v Désarroi moral. Les journaux dlérieaux affectent <3e ne res- ^ ntir aucune gène des mauvais coups de la^ oite... Cependant, un désarroi moral sérieux c •urrait seul l'aire excuser les curieuses dis- d ictions qui leur échappent. '• Ainsi, nous lisons dans l'un d'eux : « Le n -iiti catholique doit évidemment soigner d'à- g »rd pour les siens. » Iil y a lieu de s'étonner t voyant Beulemans ou Zonneslag collaborer d la sorte au « Bien Public »... Car, c'est du ave et académique journal gantois que cette 8 rie se trouve extraite. v Le « XX0 Siècle », de son côté, semble avoir 1' 3 ennuyé à ce point par les scrupules consti- 1' tionnels (si timides, pourtant !) de M. Théo- r, qu'il en arrive à donner un « bon point », 11 iur ne l'avoir pas imité, à MM. Daens et r mteyne. s ... Que va diie « la Patrie » (de Bruges) ? « En avoir une couche... a On connaît cette expression argotique : « en t: oir une couche ». Nous avons horreur de lis les argots, parce que leurs vocabulaires bornent constamment à exprimer mal ce e les mots réguliers traduisent bien mieux. n (urtant, nous ne voyons rien de plus exact L\ e de dire « Il en a une couche ! » pour l'au- ^ ur d'un « renvoi », un simple renvoi, au bas d jne colonne du « Patriote ». Cette colonne ^ t remplie par l'éternel article « pacifiste », ^ plorant « ce que coûte la préparation de L: ntre-égorgement européen, en 1914 ». Négli- 11 ons la forme de ce titre annonçant que l'on cl massacrera en cette année 1914, alors qu'il v igit de la préparation pour l'année susdite... r' Et venons-en aussitôt à cette perle : l'au- e jr nous rappelle que les Etats de second et 0 troisième ordre « se croient obligés d'ac- Fi< oître leurs dépenses militaires »... Et un ren- 0 i nous fait découvrir au bas de la colonne ^ tte note : < Nous disons « se croient obligés », parce d e nous sommes convaincus, nous l'avons dit 11 lintes fois, que jamais les pays neutres en irope, notamment la Belgique, n'ont été Dins menacés d'invasion qu'actuellement. * Comment trouvez-vous ce monsieur qui naintes fois » nous a offert une vérité aussi l( lidente? D'en « avoir une couche » ne peut s plus l'excuser que le quidam engageant •)' n père à s'en aller lire bien tranquillement 11 tie passionnant feuilleton, au milieu de -venue Louise, à l'heure où les automobiles viennent du bois... Encore un motif. Nous avons publié dernièrement quelques 3tirs de punitions infligées dans Une garni-n voisine de Paris. Il y a aussi des « motifs lges ». *- Le service personnel jette quelque trouble .ns nos bonnes vieilles habitudes militaires. ! y a quelque temps, un médecin de régiment nonça qu'il passerait l'inspection des nomes pour désigner ceux qui devraient Ctrc r çcinês. A cet effet, on rangea les soldais au cd de leur lit, en bras de chemise. Les che-ises étaient propres, naturellement, mais pas ut à fait éblouissantes comme des chemises anchies û. Londres. Elles avaient toutes cet pact un peu terne que donnent les grands la- r ges dans l'eau froide des buanderies. Avant c rrivée du médecin, le commandant parcourut pidement les chambrées. Soudain, il avisa c i troupier dont la chemise faisait tache sur 3 autres iant elle était blanche ! ^ « Sacrebleu, s'écria-t-il, où avez-vous pris ( la ? A côté de la vôtre, toutes les chemises x la compagnie paraissent sales ! Mieux vaut i homme mal soigné, dans le tas, qu'un \ mmie trop soigné. Pourquoi portez-vous des icmises de fantaisie ? ; — Mon commandant,ce n'est pas une chemise • fantaisie. Seulement, j'habite la ville, alors, utes les semaines, je porte mes chemises chez oi. — Hein ! Que dites-vous là ? Quel règlement { itorise les soldats à se payer un blanchis-ur ? Vous aurez quatre jours d'arrêts « pour . •oir fait laver votre linge sale en famille » ! Dmpez ! » Cas chirurgical. Un de nos amis qui, lors de la dernière Lierre, a suivi d'armée bu!!gare en qualité de i ombre de la Croix-Rouge, nous parlait de la ravoure aveugle des peuples balkaniques, de extraordinaire endurance des blessés et du , nirage stoïique avec lequel ces pauvres dia-ies envisageaient .les pires opérations. Parmi les exemples qu'ifl citait, nous avons 2tenu ceûuiHci : « Un sous-ofAcier butgore ayant reçu, au ège d'Andrinople, une balle de shrapnel dans i cuisse, fut évacué sur PhiQippopoli, où il 'arriva qu'au bout d'une longue semaine, iansporté ù .l'ambulance.les chirurgiens trouèrent enfin He temps de s'occuper de lui. Us nlevèrent le premier pansement et se mirent ussitôt à sonder la plaie. L'homme ne souf-ait mot ; imais à sa façon de .serrer îes dents, 'était 'aisé de s'apercevoir qu'il souffrait hor-iblement.» A lia fin, comme les investigations se pro-■jngeaient, et que les ho-mmes de l'art sern-;îaient île plus en plus perplexes, le .patient e hasarda à leur demander ce qu'ils cher-hai.ent : « Nous jcherchons la balle qui vous a iblessé. » •— « Mais saicrobleu I s'écria le Bulgare, il fallait doue Ile dire tout de suite ; voilà huit jours que je J'ai dans nia poche l » Mmo Plathîood n'aime pas Wagner Comme tout le monde, la bonne grosse Mmo 'latbrood est allée entendre « Pars'fal » à la lonnaie; mais les mystères de Graal l'on* leaucoup moins intéressée que la douzaine .'huîtres et le poulet froid dégustés pendant entr'acte. EPe s'est levée le lendemain avec •ne migraine atroce et se jure bien de ne plus emeître lés pieds dans un théâtre à musique vaut un mois au mollis... Horreur! voici que d'i 2 piano résonne dans la pièce adjacente. « Trintje, Trintje, crie la pauvre danie à sa lie, jouze-moi donc autre chose que du Wa-ner. J'en suis fatiguée ! — Mais ce n'est pas moi qui suis au piano, îèrcke, répond la jeune fille. — Och ! Qui est-ce donc alors ? — C'est bébé avec sa nourrice. » ^ Jec Jusqu'à la mort. ne iDèpuis La Fontaine, nous savons les aven- ^ nés charmantes de ces deux pigeons qui j s'aimaient d'amour tendre » ; connaissez- fj0( ous le drame de la guenon et du renard ? Il laq 'est pas moins digne d'intérêt. r-ôt Sachez donc qu'à l'exposition de la chasse, à vie ienne, tout le succès a01a.it à une sentimen- teu île guenon qui s'était prise d'une passion tou- > liante pour un renard. Vous direz que voilà ses es amants peu assortis ; mais l'amour en a inc lit bien d'autres ! Au reste, ces innocents ani- !llil iaux ne dérangeaient personne. Leur plus ci11 ran!d plaisir semblait être dans des courses >lles que la guenon faisait, portée sur le dos ^ e son ami. V0J Trouvez donc un bonheur qui obtienne cjia râce devant le monde ! Des gens qui éprou- ^ ent le besoin de se mêler des clioses qui ne jur îs îegaident pas firent si bien qu'on sépara j>a: ?s deux animaux. £tr Le lendemain matin, on trouvait la guenon eff Oyée dans le bassin de sa cage ; et le renard, au Fusant .de .manger depuis qu'il ne voyait plus de Dn amie, ne tardait pas à la suivie... Roméo tpd t JuHiette n'y mirent pas tant de simplicité... '^c t voilà qui prouve que les unions les moins 1 ss ortie s peuvent être les meilleures, à condi- ic on d'écarter les fâcheux. !]u ^ (loi Le fléau violet. n 1 11 .parait qu'il y a trop d'officiers d'acadé- lie. Cette année il y a trois mille cinq cents e.rnandes. C'est un nouveau fléau d'Egypte. n 1SS5, l'armée des palmés ne pouvait pas . '■ épasser trois cents officiers d'instruction pu- lique e't .mi».deux cents officiers d'académie. n 1888, on porta .le contingent à deux mille ■pis .cents. Pour sauter, en 1897, jusque quatr» lille! .On a essayé, à différentes reprises, d'en- „ Lguer ce (lot menaçant. Inutiles efforts. En j_ ain, a-t-on décidé que « nul ne pourrait être alni.é, s'il n'avait pas trente ans ». On a pu lv.,„ ipérer arrêter ainsi les demandes adressées .m ar des femmes. Leur coquetterie, pensait-on, pr, » empèclierait d'avouer leur âge. Mais pour val rner leur corsage d'un bout de ruban violet, ] Iles n'ont hésité devant rien. Alors que faire"1? :U y aurait peut-être un moyen ? Ce serait ch. 'exiger de tous les futures officiers d'acadé- m: lie qu'ils sussent lire... et écrire: P° 1 Sei de Nouvelles à la main -j.,! Incertitude. Si1-1 — C'est épatant!... .le ne me rappelle r-l"s si « : docteur m'a dit de ne pas boiro plus de huit ait très par jour ou plus d'un litre tous les huit o.n jurs?... Ce doit- être sûrement' liuit litres par ;>.) >ur. f;!| .y ^ ! .mï Phrases retenues Pa AU PARLEMENT : îi i — Vous tentez un dérivatif! 1 — Vous avez assisté, messieurs, à la déro-ade de radversaiie. •— (Avec un sourire sarcastique :) Demandez-ï donc à vos amis politiques ! — Vos insultes ne m'atteignent pas. j.() — Vous avez été forcés de mettre bas les ,j0 îasques ! ud — Et, une fois de plus, le ministre n'a rien J:i épondu. de AU PALAIS DE JUSTICE : ^ — Je serai très bref, messieurs, car cette l'Caire est très simple. (Suit une plaidoirie de eux heures.) 'I1' — Mon honorable contradicteur sent bien :ue son argumentation pèche par la base. ^ — Je -n'aime pas à me mettre en cause. Je ^ ous af-finne pourtant, moi, messieurs, que j)c ela est vrai, et personne, je crois, ne mettra /v aa parole en doute. rf — Sachez-le : mon client est un honnête îomme ! — (Après une heure de plaidoirie :) J'arrive iu fait. pj — Je termine. (Et ça continue !) nj AU THEATRE : ^ — /Moi, j'aime «les spectacles à la bonne Iran- dt luette. ' je — Dans la vie, ça ne se passe tout de même >as comme ça. 3l£ — Vous rappeflez-vous le temps de ce pauvre <ll /ilano ? — Tout ce que vous voulez : mais ça ne vau- ^ Ira jamais Cerny dans « Ma Cousine », il y a r)j /ingt ans. [j — Tous les grands artistes ont débuté à Bru- R telles. qi — 11 n'y a qu'à la Comédie-Française qu'on i<n >ache vraiment jouer. di — Devant nous, auteurs belges... mai^, non cher... les autres n'existent pas! j* — Je m'intéresse passionnément au théâtre : ,|,: par,lez-moi de n'importe quelle pièce, je vous C( lirai où était M. KTobukowski. — Cattier va encore j'éreinter. p DANS LES COMPTES-RENDUS : — ... Et Mu® Madeleine tRoch se fit accla- ^ aier en récitant, magistralement, 1' « Aigle du n Casque ». ir — Notre petit pays peut s'enorgueillir de j< cette création noble, sobre, profonde et puis- n Faute, dépassant de cent coudées îles produc- lie tions des fabricants parisiens et nous enlevant, ri heureusement à la complaisante corruption du H boulevard. C'est une œuvre. <1 DANS L'AUTO, A MINUIT : — Payer une baignoire, pour entendre une iniot/iion pareille. Un dirait que j'ai de l'ar- x gant à perdre, h! — Ça ne' manquait, pas d'intérêt. M®» X... <-■ avait un chapeau ignoble. ï — C'est certainement un grand acteur. Tout 'C le monde le dit. x — Oh! dormir! v P. c. c., Camille Guttenstein. HISTOIRE VERIDIQUE * me infirmière — d'un notaire -- * d'une damé voilée — et d'un r chirurgien 1IOR1UB1.ES DETAILS .es infirmières laïques de l'hôpital Saiul-n font décidéinent panier 'd'elles, et nous douions pas que cela.leur soi! infiniment a agréable. c I y a eu « l'histoire » de l'infirmière du t :feur Dolbasté'e, une aimable jeune fille à t ueiHc on til grief d'avoir inspiré de l'inlé- „ à son oncle et qui finit par quitter le ser- ; e hosipitclker après .avoir brouillé le doc-r Delbaslée avec son ami Bauwens. 'oici que, par un singulier retour des cho-, le notaire Bauwens se voit, lui aussi, riminé pour avoir fait à une autre infir-ire un sort dont, aux d'ires des personnes c avaient renseigné le docteur ûe.pa§e, te infirmière se serait plainte, tandis 1 elle s'en est solennellement déclarée en- 1' . n iée devant te conseil des hospices, con- L !Ué «péciialement pour enregistrer ses dé- e rations. :c. conseil communal a discuté gravement di celte ridicule affaire; et comme, d'une ■1, des tiers sont en cause, qui ne sauraient 1 e nommés dans un débat public et que, f utre pari, les .passions sont déchaînées t sein de l'assemblée municipale, l'histoire e l'infirmière de M. le notaire Bauwens a c ;ru singulièrement obscure et embrouil- ' 5n réalité, cette « affaire n rie mérite pas j. bruit qui se fait autour d'elle et il es! la- cl n table de voir la gestion des hospices, vt l'importance est capitale, faire, l'objet ■n débat orageux consacré à... ,de miséra- i s questions comme celle dite des banquets i celle dite des infirmières, — pour ne par- , que de celtles-ilà. d i quoi .se .réduit, en réalité, l'affaire? A peu chose, comme on va le voir d'a-près les rseignements que nous avons réunis. c * * * q Jne daime, aipparte'nanl û la bonne société, lait prise de sy.mipul.liie, il y a de longues 0 liées, pour une petite épicière, dont son c en, qu'elle gâtait, affectionnait particuiliè-iient Je chacolal. Cette petite épicière était ■ grande et grosse fille réjouie, i. qui son j icoee et exicqptionnàl ombonpoinl avait j ;u le sobriquet de « la grosse Henriette ». .'éipieière fit de mauvaises affaires cl dut irclier un emploi. M*» X... la fit entrer v une d.e ses .parentes ai qualité de garde- q Jade, et la brave ftlle, se sentant du goût .ir la carrière hospitalière, décida d'adop- s définitivement cette profession. Il y a îx. ans, «Ué entra à l'école d'infirmières J pies de l'hôpital Saint-Jean, afin d'y con- ^ éi'ir le diplôme qui devait lui faciliter r sercifce de son charitable métier. C'est { rsi que la .. grosse Henriette », comme continue ii l'appeler, — qui a maintenant an's et ne ,pèse pas moins de 125 kilos. — ; proposée au choix do M. le notaire Bau- j ns, cherchant pour sa femme, .gna.vcanent lu de depuis longtemps, une infinmière ca-!>V; et dévouée. -a .grosse Henriette n'avait pas cessé de , >ter en rotations suivies a.\ec sa protec- , f«. Que s'ast-il passé entre elles? \ln,c X... prétend que .l'infirmière se Serait linte eSle d'être immobilisée à la Petite- 1 pirie'tbe, ahez M. Bauwens, et. de .voir ainsi 1 iarder ses exa.mens et la conqùéle du di-une .qu'elle ambitionne. Sa protectrice l'au- , :t encouragée h demander son retour à < Api Util Saint-Jean. Henriette n'osait pas, crainte de déplaire au .plus puissant des ministrateu!rs des hospices. Mmc X..., qui | les journaux, lui aurait objecté quv, te sort M. Bauwens comme édile charitable sem-lil bien compromis et l'auiviit exhortée à ] rire la. lettre dont i! a été parlé. Sotons que cette .coniversaliori se passait à iLVelles, chez M" X... On n'a pas .prétendu e la grosse Henriette eùl été enkwée par prolectrioe, chez qui elle s'est rendue li-ment. Admettons, si l'on veut, qu'il ait lu, comme «île le prétend, la- .. poussei- peu » pour lui faire écrire sa lettre. La 1 nne foi de M™ X..., guidée uniquement r l'intérêt que fui inspire la jeune fille, kj est pas moins évidente. * * * Une fois en possession de la lettre écrite r la grosse Henriette, M™" X... se rendit iez le docteur Depage, chef de clinique à lint-Pierre et coniseiïler communal, et la i communiqua pour obtenir, sans aucun iule, qu'il fût fait droit à l'a requête de la une fille. Al. Dgpaige, houspillé pair M. Bauwens et s amis, — qui répondirent par las injures io l'on sait au beau discours, plein de mo-iratiou et bourré d'arguments irréfutables 'onorucé le lundi 2 lévrier au conseil com-unall par le grand praticien, — M. Depage, sons-nous, crut pouvoii1, en comité secret, rcr argument de la lettre qu'on lui avait ■mise pour montrer le sans-gène avec le-ie>l M. Bauwens entraTO.il les études d'une lininiÈre, retenue à son service ou mépris :s règilements !... .Mais ce débat secret fut rendu public grâce .l'indiscrétion du Patriote, qui raconta, le ndeiuiain, cfi qui s'était dit à huis clos au mseil communal. El. voilà le point de départ de cette affaire, si n'est grosse que par l'aimable emballent de son héroïne. •M. Rauvv«ns, rentré chez lui, avait intér-jgé la maHieureuse iniirmièré, qui, nous juvons le deviner, pleura et protesta qu'elle e demandait qu'à demeurer auprès de son .fortunée malade. El le conseil des hospices, . grand conseil des Dix, réduit à quatre lemlires pour la circonstance, fut solennel-.ment convoqué pour enregistrer les dècle-ilions de la grosse Henriette. M. Bauwens, ir t'avait amenée en automobile, s'éi'iit d:s-•ètement retir-' pendant l'interrogatoire,au-ue! procéda M. Rladct, qui en a rendu înipte au conseil communal. Et voitï'i toute l'histoire, dans laquelle les mis du conseS des hospices (il en reste I) oient ft la fois un complot des compagnies e -tramways contre le'Robespierre du eon-eil communal; une nouvelle affaire Drey-H'S (?) machinée .par des dames voilées pour ssayer de déshonorer un notaire dont lu e'rtu est légendaire autant que l'intransi-[eence de ses opinions politiques. A. quand les affaires sérieuses? Philalèthe. A LA CHAMBRE SRXFAUBAGXiS I. VAN CAUWELAERT FAIT JESUITèQUE-MENT L'APOLOGIE DES JESUITES. — M. PAUL HYMANS FLETRIT LA MA-NIERE DU DEPUTE CLERICAL ET FLAMINGANT. — M. RENKIN DEMENT SES ASSERTIONS On voit que M. Brifaut- sera sur la sellette ujomd'hui : Les tribunes sont combles. Beaucoup de messieurs d'une distinction toute aris->cratique. Nombre de daanes — de dames pa-■onnesses et d'autres. Celles-ci ont l'air très concert noble » et nl-anient des faces à main npertinents. Avant de reprendre l'iiiterpedlation sur les résinés que compte prendre le ministre des o!onies> en présence de la campagne menée ontre les fonctionnaires du Congo, 011 pro-ède à. un vote. Il s'agit de ramendemenl présenté par MM. ervvagne et Branquarc. à. J'article :il de la )i scoftaiie. Pour n'en pas perdre l'habitude, i majorité le repousse par 88 voix contre 42: t 3 abstentions. LES BRIFAUDAGES C'est M. Van Cauweiaert qui a la parole. 01-ciedlement du moins, car il n'anlve pas à se lire entendre. L/a droite papote comme tout n pensionnat de petites folles. Le président st visiblement agacé. De cette voix de frois ui porte si bien sur la Chambre, il profère : M. Schollaert. — Mais messieurs... Ne pou-e/.-vous aller poursuivre ces conversations au eh ors ? Un instant le silence s'établit, mais bientôt i prêche du député flamingant .d'Anvers s'em-ourbe dans les ornières de ta rumeur parle-lentaitre. LI s'éneivc aloi's et, tourné vers la roite : M. Van Cauweiaert. -- Ne voudriez-vous pas ausci' un peu à voix basse. ...Les supérieurs 'ordres imposent à leurs missionnaires, Jors-u'ils partent, les ordres suivants : respect oui' l'autorité, respect pour les personnes. On mpêche les pères de se livrer en paix à. leur ïnvre de civilisation et de travail. On les ac-use injustement. M. Van Cauweiaert défend longuement les ésuites contre le reproche d'acoaparer les erres, de les voler aux indigènes... M. Rcnkin. — Mais je ne sais.ee que tout cela ient faire dans ce débat? Il n'en a pas été uestion dans l'interpellation. M. Van Cauweiaert. — La presse de l'oppo-ition ne se gêne pas pour le dire. M. Vandervelcle. — Mais vous répondez, en éalité, à l'exposé confidentiel que le ministre es colonies a t'ait tirer à huit cents exemplai-es, qui n'ont pas été livrés au public. Pour-uoi, puisque vous attaquez en réalité le miriis-te, faire semblant de vous en prendre à nous ! La discussion va se rétrécir. Elle aura visi->lement lieu désormais entre M. Van Cauwe-aert et M. Renltin, — même quand celui-ci e tait... M. Van Cauweiaert déplore que les agents e la colonie se soient montrés systématiquement hostiles aux missions. M. Rcnkin. — Allons donc I M. Van Cauweiaert cite certains traits de nésentenîe entre fonctionnaires et mission-laires.M. Renkin. — Il ne s'était jamais produit de ilainté avant 1912. Le seul agent alors con-aincti de culpabilité a été frappé. .Son nom st connu. Xe généralisez donc pas ? M. Va n Cauweiaert développe avec beaucoup le chaleur la défense des bons Pères, ses îlients. Les agents ont deux poids et deux mesures, orsqu'rl s'agit des postes de bois d-es mission-îaiies —ou des leurs.On les frappe île taxes in-ustiftées. Les accusations portées contre les 'ermesseha,pelles sont nées d'une enquête ténia îii ieuse faite par M. Leelereq, substitut... M. Massen. — Pourquoi dites-vous tout cela. :.a n'est pas en question. M. Van Cauweiaert — -le veux montrer quelle jsL la mentalité des fonctionnaires, M. Renkin. — Leur mentalité ancienne !... La gauche accueille le discours de M. Van Cauweliaert par des rumeurs. M; Van Cauweiaert. — On dirait que ça vous gêne ? M. Camille Huysmans. — Ça ne gêne même pas le ministre ! M. Van Cauweiaert reprenant sa démonstration de l'absence de toute convoitise temporelle chez les jésuites, le ministre lui répond. M. Renkin. — Nul ne l'a soutenu et vous ne le démontrerez pas. M. Tibbaut. — Mats cela se trouve dans votre exposé et l'attention de tous les magistrats qui partent pour le Congo est attirée depuis six ans sur les visées des jésuites. M. Renkin. — Pas du tout ! M. Vandcrvcldc. — S'il fallait croire M. Van Cauweiaert, M. Renkin serait ou un incapable ou un incompris de la franc maçonnerie. M. Camillo Huysmansr ...Et comme il n'est pàs incapable, c'est notre complice !... (Hilarité.)NOMS D'OISEAUX Un incident surgit bientôt entre M. Van Cauweiaert er, M. Camille Iluysmans. Cehii-ci nyantdlt précédemment que « M.Cambier avait beaucoup de tempérament à tous les points de vue », son collègue en flamingantisme l'accuse de procéder par insinuations. M. Van Cauweiaert. — Moi, je ne suis pas ici en dénonciateur, mais en défenseur ! M. Camille Huysmans. — Vous osez dire cela, vousi qui êtes l'associé de Brifaut dans sa cam pr);;ne an'timaçonrtique ? Vous essayez une diversion pour tirer d'affaire un triste individu. (Sensation.) M. OrifauL — Cette insulte venant de vous ne me touche pas. M, Camille Huysmans. — Je ne réponds pas à M. Brifaut qui esr méprisé par t.om ce que la Belgique compte d'honnêtes gens. (Salve d'applaudissements à gauche.) M. Brtfaut. -- Vous tenez un langage de por-tel'a ix. M. Vandervelde. — Vous avez un mépris bien aristocratique pour les portefaix. Il y a, parmi eux, de très honnêtes gens. M. Van Cauweiaert persiste à prêter les plus noirs desseins aux fonctionnaires coloniaux.

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