La chronique: gazette quotidienne

3081 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 18 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 18 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1n45f/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

» Ï Jeudi 18juin 1914L. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUll TOUTE LA BELGIQUE -lî'o année. — 1*1° 16B LA CHRONIQUE /BURisAITX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■ RUXELLKft GAZETTE Q U OTi.Uli^JN JN TÉLÉPHONES ' , Administration : N* 7981c Rédaction. N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxrllks : 12 francs par an ; —• 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr, 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. por an. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: Victor de la 11ESBAYE Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Fsjts-dirers (corps). 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à I'Agcncc-Rcclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3J99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,J> et 7. Galerie du Roi. ^ L'ORGANISATION Notre Puissance nationale Tel est le titre de Ja séitie de conférences que lie Journal des Tribunaux annonce pour î'ihiver prochain. Celles qui ont été données l'hiver dernier, .sous les auspices du Jeune Barreau, sot Iles « tepiratioras 'de la Jeunesse m, m'étaient, pour (la plupart, qu'une critique assez 'vive de nos institut-ions, et particulièrement de {'.institution, paitemen-taire. Ce serait une (piètre jeunesse qu'une jeunesse qui n'aurait J>as de grandis rôves, et ne méditerait pas de tout transformer, e! j de tout iréfonmer. Féticiions-nous de ice que ila nôtre ait une vision ei nette des lacunes de notre organisation (pdlitiique. Ctfla montre ce qu'elle a de irivafflt et de généreux. <t Mais, .dit île Journal des Tribunaux, en annonçant lia nouveiMe série, il ne suffit pas I de démolir, «e qui, souvent est aisé, if faut, I ce qui est .difficile et important, néédifiei', et ■ icommo les critiques ont porté isur toutes les I (parties de l'édifice, tfl faut reconstruire partout.j » .Une des rares conclusions concordantes de ces conférences agressives, leur point «entrai d'entente commune, c'était l'assaut ti l'anarchie panachée d'incompétence que traduit le milieu iparfemcntairtf: Mais il ne •suffit :pas de montrer la vilaine figure de MM. les députés. Aussi, délaissant la néga-fioa :pour la iraconstruction, notre ami Cro-kaerl se propose, en un premier entretien, de monta- comment, au parlementarisme iceatraflisateur et ignorant, on peut opposer une réorganisation administrative de l'Etat, « 'base professionneffle, représentative et syn-dioale. ■» * * * Faisons, comme SI convient, nos réserves isur 5» figure de certains députés; ils sont, du reste, les premiers à réclamer une n'étonne du système parlementaire, mais ils attendent qu'on le leur propose : nous venrons 51. Crokaert à l'œuvre. A toute «(Ministration, quciile qu'en soit la base syndicaliste ou électorale, iil faut un jirograamne économique : M. Soudan exposera ses idées sur la reconstruction de notre outillage intérieur qui, de l'avis unanime, n'est plus à la 'hauteur de notre activité ni de nos ibesoins. Le corollaire de cette réorganisation de l'outilkge, c'est {'organisation de notre expansion économique, qu'étudiera M. Feraand Valider Elst; MM. Emile Lande et Emile Kebers examineront le .problème de l'unité morale de la nation, et M. Putteimans montrera le rffle de la monarchie au-dessus des partis; enfin, -M. Passe!ecn s'efforcera jde déteniiiEter cc que doit être fa formation [de l'esprit .public, et M. .Léon Hennebicq [donnera la conclusion de ce faible au cyclique de ce que doit être, suivant 'le Jeune Barreau, l'organisation do notre puissance nationale.Ce que seront ces conférences, quels seront leur portée et ileur succès, il va de soi que jiersonne ne pourrait le prédire aujourd'hui; mais on devine quel en est 'l'asiprit. Elles ont pour objet de tenter d'arracher l'opinion belge aux mesquines préoccupations locales qui, généralement, l'absorbent. Elles sont, si l'on veut, de tendances impérialistes. *** C'est là un mot bien dangereux, inais quel antre employer, c'est un mot qui fait peur, parce que, dans l'impérialisme on voit, avant ■tout, l'esprit de conquête, guerrière ; c'est ■aussi un anot qui, appliqué à la Belgique, de-■vient aisément un peu .ridicule. Et cepen-■dant, à condition d'approprier J'dunpéria-Hlismc à notre taille et ù notre situation, on peut dire que l'impérialisme est ce dont nous avons le plus besoin. C'est-à-dire que dans un pays où l'on se contente si aisément d'une demi-perfection, d'un'demi-succès, d'une demi-gloire-, et même d'un demi-bénéfice, il est nécessaire d'apprendre aux jeunes générations à se hausser au-dessus dé isoi-méme, à revendiquer un rtle dans cette société des nations dont les grands intérêts commandent natiurlilleiment les nôtres. , f-e public, le grand public, surtout le public jeune,commence à en avoir l'obsure intuition Au lendemain de la mort de Léopold ÏI, l'ensemble des idées, des aspirations que l'on a groupées sous le nom un peu barbare d'« ex-pansioiiisme » était tombé, 011 s'en souvient, tas le plus complet discrédit. Le pays en ivait visiblement assez d'entendre parler de '.'n grand Roi, de ce Roi dont les rêves gigantesques faisaient craquer notre étroite conception du bonheur national. l'I est évident que le -feu Roi mourut impopulaire, el lu popularité de son 'successeur vint dans me certaine mesure, de ce qu'on attendait le lui une conception tout opposée de la. monarchie.**« Or, il apparaît, de 'plus en plus, que si k 'ûi Albert a fort bien compris, dès le lendemain de son 'avènement que le .payts, après I effort qu'il venait de donner, avait besoin le repos, il n'en a pas moins pris pour ta-lie, tâche très noble et très difficile, de main-tenir ce qui a été fait sous le règne précédât et de persévérer dans la voie de ce! impérialisme économique, qui serait dange '''lx, s'il n'avait de contrepoids, mais qui esl ® seul idéal possible pour .la nation de mai', 'hands et d'usiniers que nous sommes. Et la jeune génération le suit, dans cetic entreprise. ,La souscription en .faveur du iwninnent Léopold II est. un précieux symp. taie. A côté des amis du fou roi, de ccu.\ f'ii lui doivent tout, et ne l'ont point tout : ™ oublié, n'y .voit-on .pas figurer, en pre "uère ligne, quelques-uns des adversaires es pUre décidés qu'il rencontra devant lu «us les dernières années de sa vie. | Et peu à peu, dans le grand public même -1 popularité se réveille, non pas cette po pularité 'sentimentale qui entraîne les fou vers un souverain, parce qu'il est aima ble, bon garçon, familier, .parce qu'on Je sent généreux et 'de bonne race. Do cette popularité-là, le trade aristocrate qu'était Léopold II n'en aurait peut-être pas voulu. XI se souciait assez peu de .plaire ou de déplaire, 1 mais il avait conscience .des services qu'il rendait, et il espérait qu'on les reconnaîtrait un jour. •Ce jour-llà vient, s'il n'est déjà venu; c'est la signification de cette souscription qui obtient un succès auquel 011 ne s'attendait pas. On recommence à reconnaître qu'il fut le premier à rêver d'une organisation moderne de notre puissance nationale, et que cela mérite notre reconnaissance. L. OUMONT-WILDEN. iENUS FAITS. PROPOS MENUS I.E COLONEL Voilà le colonel Tliomson, un brave mi!i-laire, proprement expédié au céleste séjour des guerriers par la balle d'un Malissore (à moins que ce ne soit celle d'un Mirdite). Gloire à lui, ce Hollandais esit mort au champ d'honneur; j'opine, jxmrtant, que pour un Hollandais, l'Albanie est un champ d'honneur un peu à l'écart du grand chemin.Qu'al-lail-il faire là, le colonel ? Défendre sa patrie? sa religion? son prince ? son bien ? rien de tout cela. La Hollande n'a pas plus d'intérêt en Albanie que dans la. lune, el Tliomson n'y avait non plus aucun intérêt moral spécial. Mais quoi, il exerr.ail sa profession, étant soldat de métier, et s'en fût. là-bas sans bien savoir qui avait toril, l'Europe ou l'Albanie, le M'bret à vapeur où Essad pacha, les Mirdiles et les Malissores. Oh! Thompson était consciencieux; il ne boudait pas à la lâche, puisqu'il s'est fait tuer. Admettons qu'il fignolait l'ouvrage el qu'il gagnait son argent, non seulement son argent, mais même l'estime des connaisseurs el de ses co-professiamiels. Après cala, an peut dire, respectueuse-memt, que cc colonel parait un anachronisme. Le soldat qui va-t'en gicerm, n'importe où, pour le pktisir d'un bel uniforme ou des coups, n'a plus guère de 1place dans notre organisation. Un condotlière se ferait fourrer au poste tous les soirs, el si brave soil-il, il serait passé à tabac plus souvent qvà son tour... Né trop tard, dans un siècle trop vieux, Thomson chercha en Albanie cc qu'il ne trouvait pas parmi les fromages de sa pairie. Il )/ trouva un dénomment prompt à une aventure démodée . . . . Au jour le jour LA POLITIQUE a, « Nous avons autre chose à faire que M 1 de nous anmer jusqu'aux dents pour repousser une invasion désormais imaginaire. Le iplus pressé, actuellement, c'est de .mettre noire pays à l'abri de la domination libéro-socialiste. » Qui parle ainsi ? Le Bien Public. De quelle invasion "est-il question? De celle qu'entraînerait un conflit franco-allemand. Pour .le journal gantois, cette invasion est désormais imaginaire... Pour parler ainsi, dans un tel moment, quelques heures après la déclaration du cabinet français, 'sur les raisons pour lesquelles la .loi de trois ans demeure intangible, il faut que île Vien Public ait reçu des tuyaux particuliers. .L'empereur allemand lui aurait-il téléphoné ?... Ce ne serait pas assez encore ; vu que la diplomatie, elle-même, ne peut .rien .contre certaines fatalités ethniques. Mais, si la domination « libéro-socialiste » (entendez le renversement du cabinet clérical), eist « plus pressée » que les inquiétudes européennes, ce bieiïlietireux renversement,, cette délivrance de la Belgique est proche ' Nous ne sa.vions ipas avoir raison à ce point, lorsque-noua paillions d'à revirement de l'opinion publique... .Le journal clérical termine par les paroles que nous menons de citer, 1111 article répondant à la magistrale étude de M. Vauthier, parue dans nos colonnes. Il y répète qu'.« une .aggravation quelconque des charges militaires userait, pour le ministère, la débâcle immédiate. C'est d'avoir mis cette idée dans l'esprit de leurs amis que les cléricaux ont souffert après le vote des réformes militaires. Cependant, ils continuent, faisant passer la Belgique après Rome et ses représentants. PETITE CHRONIQUE Regarda en arrière 18 juin 190.0.. — Première journée du Circuit européen d'aviation, 3 moris : Lomartin, Lan-dron, lieutenant Princeteau. (f=^=9 Le monument de Léopold 11. On commence déjà. 11 se .préoccuper de Ja façon donit -on le concevra, et de l'emplacement qu'il occupera. On sait que, suivant les? premiers projets, i(l était question de le plarer au romlnpoint de l'avenue de Tervuerem Mais une vive opposition commence à se manifester contre cette proposition. Il ne peut être question, dit-on, d'éilever à un souverain, qui a tant aimé Uruxe'lïes, un monument suburbain, de le reléguer lù. où il ne passe personne : c'est dans un quartier centrai qu'il ■doit s'élever, c'est au cœur môme de la ville. Il est vrai que là les diffLcufltés commencent. La p'ia'ce des Palais est bien encombrée. Sur •la p'iace PoeTaert, on aurait bien de la peine a ne ,pa.s laisser écraser le monument nouveau par la masse formidable du palais de justice, et dans Tes remaniements que l'on l'ait subir en ce moment a la vifll-e liante, M serait singulier qu'on ne trouvât pas la .place i île loger celui qui les avait, prévus. (5==^) Les titres au porteur. Les titres au porteur sont légion; ils foisonnent à la Cote de la Bourse, car l'extension des valeurs mobilières est prodigieuse depuis vingt ans. Mais il arrive qu'ils se perdent ou sent volés, d'où leur caractère périlleux. Nous l'avons pour les protéger, que deux pauvres petits articles de loi, les 2279 et 2280 du Code ci-/il, les seuls qui s'occupent des meubles et ne >ont plus en harmonie avec l'actuel état de ;hoses. Or, ces articles datent de 180i, d'une époque ointaine, où les titres au porteur étaient quan-:ité fort négligeable. Si bien que, chez nous, [es milieux financiers cherchent à renforcer iette protection insuffisante. La plupart des pays n'ont pas imité notre lenteur; on y constate que deux systèmes, nettement opposés, sont en présence. Le système latin, qui a pris position en France, en Espagne, en République Argentine; le sj'stème an-?lo-germano-saxon, qui a été institué en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Danemark, en Norvvège, en Angleterre et en Amé-;ique.Ce dernier régime est préféré par nos hommes d'affaires parce que, .depuis le 5 juin 1860 lu'il est institué en Allemagne, il n'a suscité ni inconvénient ni critique. A la Conférence parlementaire internationale lu commerce, qui se tiendra au Sénat les 18, 19 et 20 juin, cette question est à l'ordre du jour et il sera curieux de voir à quel système il conviendra de donner la préférence. (r^=s> Gaffe, gaffe ! Fidèle à sor. vieux système de la gaffe à haute dose, le « Patriote », répondant au « Peuple », en profite pour commettre un de ces impairs qui font la joie de la gâterie. 11 paraît que le journal sociailiste trouva mauvais que le cardinal et l'épiscopat belges eussent accompli le devoir patriotique de <sousicrire: au mémorial de Léopold II. Alors le « Patriote », toujours écumant, s'empresse d'objecter que M. Ernest Solvay, cher au « Peuple », a souscrit 50,000 francs, alors que tout l'épiscopat ne put recueillir que 2,500 francs... Nous ne savons pas ce que le cardinal a pu faitre au « Patriote », pour que celui-ci le veuille ainsi mettre en état d'infériorité vis-à-vis du savant démocrate. Pour les chercheurs de tares. Dans sa galerie de la « Petite Histoire », G. Lenôtre, du « Temps », nous présente Marat^Lepeletier Pons, farouche terroriste, devenu, en 1S09, après une carrière très no-fle et mouvementée, administrateur (des mines de fer de l'île d'Blibe. Pons reçut l'Empereur à l'île d'exil ; la première entrevue, maUgré la ibonne volonté du premier, fut orageuse. Les conflits se'«continuèrent iloi-squc Napoléon exigea que Poins lui versât les revenus de son exploitation., que l'administration estimait appartenir à la Légion d'honneur. — Je vous donne ordre de me remettre cet argent, dit Napoléon.' — Je n'obéirai pas, répliqua Pons. — Je vous enverrai mes grenadiers. — Je les jetterai par la fenêtre... La guerre do parole recommença par « des .farines avariées que ila garnison refusait et dont l'Empereur prétendait qu'on fit du pain pour les mineurs. Pons (déclarait que ce. qui était mauvais pour les soldats l'était également pour les ouvriers »... Pons fit un essai sur lui-même e# quelques hommes r-obustes auta.nt que de .bonne volonté. Tous furent malades, si bien que Pons « protesta, qu'on le hacherait en menus rnor-cea.ux avant de poursuivre l'expérience », Et voyez comme l'esprit 'de l'homme est fait! Nous sommes tentés d'être .pjfts attentifs à ce mépris de quelques ouvriers qu'à tant de fautes et tant de gloire, alors que le républicain obstiné nous charme en contraste de grandeur. La gloire de de Heredïa. Ainsi donc, le haricot, « le ilégume du bon •Dieu, » comme l'appelle J .-II. Fabre, fie vénérable entomologiste de Séritgnan, sera abondant et saipide cette année. Nous en sommes •fort aise, et nous nous en d<é.lecteron.s. .Sait-on à ce propos d'où vient ce nom de « haricot », sur lequel Hatzfeftd, Danmesteler, Lifctré ont formulé de si ingénieuses hypothèses? C'est un poète qui e.n a trouvé l'obscure étymoi'.ogie, et il en était plus fier que de ses rpi'us divins sonnets. José-MairiadeIleredia — car c'est de lui qu'il, •s'agit, — aimait raconter comment il .avait fait j cette grande découverte, en faisant des recherches dans u.n livre d'histoire naturelle du XVI° siècle, le : « De Historia plant arum novi orbis », de Hcrnan'dez. « Le mot de haricot, «disait-il, est inconnu ; en France jusqu'au XVII0 siècle; on disait « fèves j» ou « phas'éo.ls », en mexicain « aya-co.t ». Trente espèces de haricots étaient cultivées au Mexique avant Ja conquête. On les nomme aujourd'hui encore « ayacot» », surtout le haricot rouge ponctué de noir ou de vioUet. » Un jour, .je me suis rencontré chez Gaston Paris avec un grand savant. En entendant mon nom, il se 'précipite et me demande si c'est moi qui ai découvert l'étymologie du mot haricot? Ifl ignorait absolument que j'eusse. fait des vers et publié les « Trophées. » Ainsi on a oublié toute l'œuvre* d'Alcibiade, mais on se souvient de la queue de son chien. Stagnation dominicale. lE'.'lîe n'est pas '.totalement ré'aUlsée, mais plusieurs « progrès » sont annoncés, qui en •laissent prévoir d'autres. On supprime la 'bandelette du « dimanche » ; comme rançon,on supprimera une distribution. Vente de timbres »non autorisée. Opérations •postailes réduites au minimum. Ceci, -bien entendu, en attendant le jour où on Iles supprimera totalement. Si on veut, à l'exemple de a'Angleterre, faire de -notre pays, le dimanche, quelque chose de froid, de compassé, d'insuipiportaMe, on est en voie d'y réussir parfaitement. Mais, chose curieuse, l'Angleterre — patrie de l'énnul dominical — évolue en sens opposé. 111 y a quelques années, tous travaux, tous s/poi-ts, tous amusements 'étaient interdits, le . dimanche, dans la pudique Albion. Or, actuellement, un mouvement de réformes se dessine : Ile dimanche, jeunes gens et jeunes Ailles font du sport •„ les musées sont ouverte, plusieurs restaurants ou ca.fês également,. on vend des journaux, etc. Nous choisissons, pour imiter les pi-us dés-a-! gr.éabîes coutumes d'un pays, le moment précis où celui-ci les abandonne. Nouvelles à, la main Toto songe : J — Puisque lo pion m'a dit que je mourrai sur | l'ôcihafa.'ud, j'ai bien envi© de ne pas aller à I l'école aujourd'hui. os'Ï'K\DI<: i La concession du Kursaal Les linanccs communales Le conseil communal vient d'avoir à se pro- ' noncer sur la demande en autorisation de cession de bail introduite par le concessionnaire actuel du Kursaal et du Théâtre royal. Nous avons fait part déjà aux lecteurs de la « Cliro-nique » de cette demande, laquelle, survenant j après les multiples et extraordinaires incidcins qui ont précédé, accompagné et suivi la mise en adjudication des services saisonniers,n'avait pa3'manqué de soulever un vif étonnement et, môme, de provoquer une réelle anxiété. Nos mandataires communaux ont, par 13 voix contre 12, accordé l'autorisation demandée. M. de Pellan est donc admis à transmettre son bail à M. Baudoux. Comme il s'agit, en l'espèce, non pas d'une résiliation pure et simple, mais d'une cession, le premier n'en reste pas moins civilement responsable vis-à-vis de la : ville de la bonne exécution des clauses du bail. Cette décision n'a pas été prise sans que se fussent élevées, à gauche comme à droite du conseil, de véhémentes protestations contre l'attitude du concessionnaire, en qui, sur la foi des' renseignements les plus autorisés, la grande majorité de nos mandataires avaient placé leur confiance. Le collège a fait valoir les avantages financiers que la cession du bail apporte à la ville; ils peuvent se résumer comme suit : une somme de 100,000 francs, que M. Baudoux sengage à verser à titre d'avance sur le loyer de la deuxième année d'exploitation; une autre somme de 100,000 fr., représentant le cautionnement et une somme de 66,000 'fr., montant de la 2e annuité à verser en août prochain pour l'aménagement d'une plaine des sports, soit en tout 266,000 francs, qui resteront dès à présent acquis à la ville en vue du deuxième terme du bail, et ce à titre d'avance sur ce terme, lequel s'élève à 691,425 francs,somme sur laquelle il ne resterait dû, au 2 janvier 1915, que la différence, soit 425,425 francs. Mais iJ reste entendu, par surcroit, que si, le 2 jan vicr 1915, pour un motif quelconque, le bail était résilié, la susdite avance de 266,000 francs n'en serait pas moins définitivement acquise à la ville. L'autorisation donnée par le conseil est subordonnée à l'acceptation formelle, par M. Baudoux, de ces conditions, et est soumise à la ratification de l'autorité supérieure. Cette solution sera-t-elle enfin la dernière V La population ostendaise l'espère... * ** Dans là même" séance, ie conseil communal a voté, gauche contre droite, un emprunt de 5 millions à 4 p. c., au taux de 85 p. c. Cet emprunt est amortissable en soixante-six ans. 9 Le Salon des refusés | Eh 1863, il y eut à Paris un « Salon des re-; fusés » qui eut sur l'histoire de l'Art une influence décisive. C'est de ce Salon qu'est sorti l'impressionnisme; c'est de ce Salon qu'est | sortie la gloire de Manet. Depuis lors, à la suite de chaque Saion, les artistes qui n'ont pas eu le bonheur de plaire aux membres du jury parlent de renouveler le coup de 1863. Ils l'ont essayé quelquefois, et il faut avouer quë cela ne leur a jamais réussi. A l'ouverture de chaque Salon, c'est le même concert d'imprécations, et, comme le bon public aime les révoltés, il est persuadé, à chaque Salon, que l'on a commis des injustices monstrueuses et que les refusés sont des martyrs de l'art et des victimes de l'intrigue. Ils gardent cette conviction jusqu'au moment où les refusés exposent. Le Salon des Refusés, — sauf, bien entendu, en 1863, — c'est toujours la justification du jury. Celui qui vient de s'ouvrir à l'Albert Hall, tiiaussée de Waterloo, ne manque pas à la tradition. Vous vous imaginez que vous allez découvrir là des œuvres nouvelles, hardies, indépendantes, les œuvres de quelques fauves qui vont vous scandaliser et vous amuser. Détrompez-vous, ce sont, en majeure partie, des toiles bien sages, trop sages, plus sages que celles du Salon. Seulement, ce sont de mauvaises toiles. Cherchons pourtant consciencieusement si, dans le nombre, il n'y a pas quelques morceaux que l'on eut pu, que l'on eut dû repécher. Serait-ce ce paysage de M. Dirk Baksteen, qui ressemble à s'y méprendre à un Jakob Smits ? Mais ce qu'on pardonne à un Jakob ' Smits, grand artiste qui a acquis le droit de se tromper quelquefois, pourquoi le pardonnerait-on à un imitateur de ses erreurs ? Serait-ce les œuvres de M. Gustave D'Haluin, qui caricature M. Valerius de Saedeleer,moins heureusement qu'à la Zwanze Exhibition ï Serait-ce l'extraordinaire « Christ au prétoire », de M. Hendrickx, ou le « Vendredi Saint » contourné et timide de M. René Hubert. Si décidé qu'on soit à l'indulgence pour tous les refusés, on ne pourrait le soutenir. Tout au plus, pourrait-on trouver quelques dons de coloriste chez M. Charles Courhaye et chez M. M.édard Martens, qui, au moins, ne pêche pas par excès de sagesse. Mais tout cela est encore bien informe, bien inexprimé. En vérité, en refusant ces refusés, le jury ne s'est pas montré trop sévère. L. D..W. Chronique anversoise De notre correspondant. LE ROI. ~ AU CONSEIL PROVINCIAL ET AU CONSEIL COMMUNAL (De notre correspondant) Mercredi. Le « Handeisiblad » dit que le Roi viendra1 à Anvers, en juillet prochain, pour assister aux régates internationales. Des démarches sont faites, en effet", pour que le souverain vienne chez nous à cette occasion, mais aucune nouvelle officielle n'est parvenue ici à ce sujet. *** Le conseil provincial a tenu une séance cette après-midi, une séance blanche. Sous la présidence de M. Van Hall, de Turnhout, qu a mtendu la lecture du bordereau de pétitions >t de la .composition des sections qui les examineront. Au bout d'une heure, l'ordre du our était épuisé. *** Le conseil cûnimuna'l est convoqué pour umdi soir. Jusqu'à présent, il n'y a, ii l'ordre lu jour, que des questions d'ordre purément administratif. E. H. LA COMMISSION DES XXXI ELLE S'EST REUNIE MERCREDI MATIN ET APRES-MIDI (La commission des XXXI s'est réunie, mercredi matin, à 10 heures, sous lia .présidence ie -M. t'Kint de Roodenbeke. M. de Kencliove d'Exaerde passe rapidement în revue lies .diverses 'propositions concernant [es commissions consuHtatives.il en montre les lacunes, les difficultés, les dangers, e.t il conclut qu'il! n'y a pas (lieu de modifier la loi communalle à cet égard. /M. Vanden Heuvel cite .l'exemple de 'la commission spéciale consultative créée en 1912 par la commune de iMiddeUkerke pour l'étude des travaux intéressant lia .pelage, la côte, les voles de communication,etc. 'Cette commission avisa également aux moyens (financiers. De cet exemple, M. Vansden Heuvel conclut d'a.bord qu'il serait utile .que Ha loi communale dise d'une façon explicite que le conseil, a le droit de nommer des commissions consultatives. Ensuite, q.ue la composition de ces commissions soit adaptée aux situations diverses, et, enfin, que si l'on comprend l'institution de commissions temporaires, ill faut se montrer circonspect dans l'établissement de commis- j sions permanentes. * * * La commission passe au vote des propositions suivantes : ■« 1° Que (la loi communalle reconnaisse d'une | manière expresse aux conseiîls communaux Je droit de constituer des commissions temporaires et permanentes destinées,à les •éclairer par des études, des avis, des rapports et des propositions ; » 2° Quelailoi icommunaile reconnaisse d'une manière expresse aux colilèges échevinaux le drôit de constituer des commissions temporaires destinées à les éCHairer par des études, des avis des rapports et des propositions. » ♦ * * .La commission abordé l'examen de la question de savoir si ces commissions consultatives doivent être rendues obligatoires. A cet égard, M. iDamoiseaux fait (remarquer que To-ibligation n'est pas si importante .à l'étranger. Il rappelle sur ce ipoint la législation anglaise et prussienne. D'ailleurs, l'introductionr de •l'obligation en Bdlgkjue pousserait à la centralisation. En outre, si l'autorité supérieure possède en matière communale nn pouvoir de 'contrôle et de tuteffle, eOJÎe doit l'exercer uniquement en vue d'assurer le respect de l'intérêt général. De plus, toute idée d'obligation est contraire A nos traditions administratives et, en fait, •cJllle devient inufiOe, parce qu'on constate que l'administration et la technique des affaires s'améliorent. iM. Woeste ne peut accepter l'idée de rendre obligatoire l'institution de commissions consultatives communales. Semblable législation serait contraire à l'esprit de la Constitution qui a entendu respecter l'autonomie communale. Elle rencontrerait tégallement l'opposition de il'esprit puMic de notre pays. Il vaut mieux montrer de- la Confiance dans les autorités communales. D'ailleurs, si ' l'on recherche les sanctions, on ne trouve que le retrait des subsides qui, en fait, est impossible, et l'envoi de commissaires spéciaux, qui ne peut avoir lieu qu'en cas d'absolue nécessité. Tout •cela démontre qu'avec l'obligation on aboutit à des difficultés inextricables. iM. Van Cleemputte, développant les raisons pour lesquelles in ne peut accepter l'obligation insiste surtout sur l'argument constitutionnel. La Constitution s'oppose à toute tentative de limitation de l'autonomie communale. Enfin, ces commissions ne peuvent fournir aucune garantie de bonne gestion. Séance de mercredi après-midi. Les débuts de la séance de l'après-midi sont marqués par une longue discussion entre MM. Vanlden Heuvel, Prins, Verhaegen, Hoyois, Woeste, Masson, Or ban, Destrée, D.ejare, Larn-ibert de Kerchove et Colaert, puis la commission procède aux votes suivants : 1° Pour la proposition de M. Prins, la commission .émet le vœu de voir le gouvernement, •tenant compte des discussions et des documents fournis par elle, fa.voriser par les lois spéciales ila création dans les communes de commissions consultatives spéciales. Ces commissions composées de techniciens et de spêciailistes compétents étrangers au conseil communal et au personnel administrâtii de la commune, seraient chargées d'éclairer les conseils communaux par des études, des avis, des rapports et des propositions sur Ces questions d'intérêt .tant général que communal que l'ère sociale moderne rend particulière-[ment complexes et importantes telles quelles logements ouvriers et l'alimentation populaire, l'hygiène et la santé publique. La commission émet également le vœu que pour la composition de ces commissions consultatives, il soit fait appel aux groupement; professionnelle de la commune ; *** 2° Sur la proposition de M. Vanden Heuvel fia commission émet le vœu que les délibérations des conseils communaux soient précê liées d'une information ou de l'avis d'une conv mission spéciale nommée par les conseils chaque fois .que le gouvernement le juge convc nable, et que la députât ion .permanente puisse également prescrire cette information ou ce avis dans tous les cas où les délibérations di conseil communal sont soumises à son ap-pao bation. Enfin examinant la composition de ces corn missions sur la proposition de M.Vanden Heu vel, la commission admet le principe de 1; liberté. La commission tiendra a nouveau séance 1-29 juin. L'AFFAIRE WILMART Cinquième audience C'est décidément l'abandon... A l'heure de l'ouverture de l'audience, quelques personnes à peine viennent former un auditoire terne et clairsemé. Enfin, le tribunal même admet de petites causes à prendre la première demi-heure d'audience. On accorde le sursis au bonhomme aux yeux de fièvre de l'autre jour; on acquitte, dans des conditions qui font honneur à l'esprit des magistrats un « défaillant » qui avait tout fait pour réparer une faute quasi involontaire, instinctive. Les débats Gand-Terneuzen reprennent aujourd'hui par la continuation de la déposition de l'expert Dumont. L'EXPERT DUMONT AUX PRISES AVEC LA DEFENSE M° Thomas Braun le ramène à la question des coupons, demandant quel nombre en fut présenté directement à l'encaissement par Van | Iientenryck ? La chose peut servir à prouver, à la décharge de celui-ci, qu'il n'avait pas reçu d'instructions spéciales. Aucun travail ne fut, fait par l'expert sur la façon dont ces coupons furent touchés. Harcel'é, l'expert se fâche bientôt, violemment. Chose curieuse, des experts entendus jusqu'ici, chacun avait un tempérament distinct... Le premier était sanguin, gros, net, précis. Le second, lymphatique, mince, petit, insinuant, diffus. Le troisième, celui-ci, grand, mince, bilieux, s'emporte à tout moment, mais en gardant une forme irréprochable... Nos remarques, poursuit M® Thomas- Braun, portent sur « la vraisemblance du travail de Isexpert », dont il relève la « fantaisie ». IVl° Ja-mar vient à la rescousse, rappelant la discussion d'hier, sur un chiffre mal écrit du rapport : 2,500 ou 25,000. Le travail est repris devant les magistrats et longuement refait par les deux avocats et l'expert, qui s'entendent de moins en moins... — L'expert a-t-il participé aux interrogatoires ? demande M® Jamar. — Je rafraîchissais la mémoire des témoins, répond l'expert. LA MANIPULATION DES TITRES Nous en arrivons à la manipulation des titres qui eut lieu parfois dans le bureau de Waecliter, à la « Chronique », où les inculpés se donnaient rendez-vous. — Comment, demande M« Jamar, le savez-vous ? — Par trois ou quatre lettres. — Sur dix ans, conclut l'avocat. Le rapport mentionne ensuite le « double usage » de titres par des traites, prenant la durée d'un report. De la sorte, Van Hcntenryck se dégarnissait d'une partie de son gage. Nous constatons encore que Waechter dut emprunter des titres à Van Hentenryck pour en prêter à Nestor Wi'lmart. Celui-ci n'en remuait donc pas à la pelle... On mentionne aussi une opération personnelle de Waechter à l'insu de NVilmart, sur plus de 200 titres; Van Hentenryck avait besoin d'argent. iM° Jamar profite- de ces constatations pour faire remarquer que, d'après l'expert lui-même, YVilmart pouvait avoir de la peine à se procurer des titres; il remboursa parfois plutôt eue d'en fournir. Cependant, l'expert ne se*tîîe pas tenir compte de la chose... Etablissement du compte Waechter-Wilmrrt'î 642,000 francs. Les quittances signées par r»s-, •quin. Les différences en douze années, 5-96,000 francs, y compris la commission ordinaire et les majorations. Le bénéfice consisterait dans Ile solde de deux cents et des mille dus par Waechter à Wilmart. LE POUR CENT DE WAECHTER :M0 Jamar en profite pour ramener l'expert ii l'évaluation des pour cent de Waechter. Ceux-ci .furent d'abord de deux. Mais l'expert convient qu'on les peut ramener à un et demi même à mn demi ; d'ans d'ensemble, iils ne s'é-ïèvent pas à plus de un pour cent, deux au maximum. Naturellement, aine longue discussion surgit, chacun incriminant l'a méthode de l'adversaire. 'D'après l'expert, Waeohter aurait porté en compte, ,à Wilmart, des intérêts qu'il .n'aurait pas payé aux 'banquiers : notamment, une somme de 60,000 francs. — Mais, .proteste l'avocat, il >ne l'a jamais nié! Ce fut momentané; chose dont l'expert convient. 'Ives majorations d'intérêt se monteraient â 314,000 francs, sur .quatre millions de reports. Waeiahter a effectué des paiements dont il ne fait <pas Wilmart débiteur. M® Jamar reproche à l'expert de conclure que si Waechter a de l'argent, 'c'est qu'il lui vient de WiUmart. — Mais, dit l'èxipert, Waeohter était gêné peu auparavant. — 'C'est donc, riposte l'avocat, une simple induction de votre part, un raisonnement; non une constatation... — iMes raisonnements forment une chaîne... appuie l'expert. — Une chaîne qui-tient mal, achève M® Thomas Braun; c'est du réquisitoire. 'Nous (passons enfin aux rapports financiers (le Waecliter avec Paul Wilmart, I-I.-G. Wilmart et feu M. Gentil, administrateur de la « 'Chronique <». On nous parle aussi de la situation des affaires dans «lequel!es intervint Waeohter, avant ses relations avec ..Wilmart. Waechter n'avait pas de fortune personnelle. iSes revenus consistaient dans les sommes que sa femme recevait de sa famiïle. iL'avocat fait remarquer cependant que, comme journaliste financier, il gagnait une trentaine de mille francs par an. L'expert accorde que, si l'on fait entrer en déduction, comme il sied, une créance de Van Hentenryck, Waechter ne doit presque plus rien Wilmart. WAECHTER ET LA « CHRONIQUE » — L'expert, demande M® Jamar, a-t-il recher-• ché l'usage que Waechter fit des sommes ga-- gnées ? i Elles ont dû être absorbées par Ha « Chroni-. que », et se monteraient à 122,000 francs (dont il 3 ! faut déduire quelques remboursements) pour j 19H; à 102,000 francs, pour l'année suivante.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume