La chronique: gazette quotidienne

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08 Dezember 1918
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s.n. 1918, 08 Dezember. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j678s4m95z/
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DIMANCHE 8 DECEMBRE 1918 LE NUMÉRO iO CENTIMES 51* ANNEE N° 13 LA CHRONIQUE BUREAUX • 31, Rue de Mogador, 3l PARIS 9^ JOURNAL D'UNION BELGE TÉLÉPHO NES*. CENTRAL 30-13 GUTENBERG 67-92 ABONNEMENTS : qc© et dolool.. r Lu sn < ^1 *'^ Autres Pays ÎO fr. » Abonnements Militaires.. 5 fr. > Journal Quotidien ■ a Bruxelles DIRECTEUR : Frédéric ROTIERS i Jeaa il'ARIH'N.M -BÊDACTEURS EN CHEF J Lé(>n SOUGt;OEI Journal hebdomadaire à Paris pendant la Guerre PUBLICITÉ : Aux Bureaux da Journal 34, Eut de MegSkdor LA REINS ÊLISABETH LE PRINCE LÉOPOLD LE ROI ALBERT LE SALUT DE PARIS AUX SOUVERAINS BELGES f Paris a fait au Roi, à la Reine, et au duc de Brabant un accueil magnifique et triomphal. Les acclamations de ia grande ville au cœur tumultueux retentiront jusqu'à Bruxelles et contribueront encore à resserrer les liens qui unissent les deux villes, les deux pays. Depuis quatre années que la cause belge et la cause française sont mêlées et confondues au point de n'être plus que la même cause, nos compatriotes ©nt trouvé à Paris tant de sympathies fraternelles que désormais ils ne pourront plus considérer cette ville où ils avaient fini par se sentir chez eux comme une ville étrangère. I Au commencement, en 1914, vous souvenez-vous? un belge ne pouvait entrer ni dans un salon ni dans un café sans qu'on le traitât comme un héros, comme un sauveur. De pauvres diables de réfugiés qui arrivaient tout éberlués du pays envahi s'entendaient dire avec un certain étonnement : « Vous avez sauvé la France » .Quelques-uns finirent par s'en faire • accroire et par se figurer qu'en quelque manière ils avaient participé à 1 action héroïque du général Léman. ' L'enthousiasme ne pouvait se maintenir éternellement à ce degré mais la sympathie a persisté. Les réfugiés belges se sont mêlés à la population parisienne, ils ont vécu de sa vie, ils ont partagé ses angoisses aux h< ures tragiques de \ erdun et de la seconde ^uée allemande, ils ont connu la fraternité des caves et des abris aux moments des bombardements ils nnl célébré d'un cœur unanime la'victoire et l'armistice. Ils se sonl perdus dans la foule, quelques-uns ont peut-être failli oublier qu'ils étaient belges. Hier Paris, le généreux Paris a pris soin de les en faire souvenir. Car c'est toute la Belgique qu'il a voulu acclamer en acclamant le Roi et la Reine des Belges. 1 On le sentait très bien dans cer-la,"es nuances de l'accueil ce que cette ioule vibrante acclamait ce n'était pas seulement la noble et juste légende du_ Roi soldat, du Roi chevalier. ce n était pas seulement celte _ incarnation de l'honneur, de la veriu " qui ne recule pas et qui ne capitule Par que chacun voit7en Albert p-C élan aussi le représentante^ la nation sœtu qui a pris sa part du martyre —— —— ' Le Cortège pàsse dans l'Avenue des Champs= Elysée? i Le Roi Albert et M. Poincarré La Reine Elisabeth et Mme Poincarré > 1 —.—.— — : i Le Prince Léopold et M. Clétnenceau LA VISITE DU ROI ET DE LA REINE DES BELGES A PARIS français, qui a souffert comme la France pour le Droit et pour la Jus-iice et qui mérite de retirt rdu triomphe la même gloire et le même profit. Attachés au lambeau de royaume que l'héroïsme de nos soldats leur avait conservé, le Roi et la Reine se sont tenus un peu à l'écart de la vie 1 décorative de la guerre. Des visites ' officielles à Londres et à Paris leur eussent valu d'éclatants triomphes et peut-être y aurait-il eut quelqu'interêt politique a ce q u'i ls s'échappassent parfois dé cette austère vie des cantonnements qu'ils avaient choisie. Mais durant ces années d'épreuves ils n'ont cessé d'avoir les yeux fixés sur la patrie souffrante. L'important à leurs yeux c'était que les soldats sentissent toujours leur présence. On eut dit d'autre part qu'ils voulaient s'interdire toute joie même utile, tant qu'il y avait en Belgique des gens qui souffraient de la lamine et de la contrainte sous la domination de l'ennemi. C'est maintenant seulement que la victoire étant acquise et la patrie délivrée, ils s'accordent le droit de connaitre la gloire. Le monde ne la leur marchandera pas et Paris qui durant cette guerre, fut vraiment laeapHalederEn-tente, n'a fait qu'exprimer avec celte bonne grâce et ce t te chaleur de eœu r qui n'appartiennent qu'à lui, le sentiment unanime de tous les peuples civilisés. Ces journées du Roi et de la Reine ont été le triomphe, de notre pays. Le plus humble de nos réfugiés a pu se griser d'orgueil national. Il a compris en entendant les acclamations de la foule parisienne que la Belgique était devenue une haute personne morale; il a compris «mssi que le Roi en était vraiment le plus noble représentant Il paraît qu'on a beau coup ri naguère dans la famille des princes allemands quand on vit le petit roi des Belges se dresser contre le maître de la guerre et le suzerain de tous les rois : ils ne rient plus les princes d'Allemagne. Ils rêvaient d'entrer en cortège dans Paris vaincu,atterré, muet de terreur: c'est Albert Ier qui aura passé triomphalement dansl'avenue des Champs-Llvsées aux acclamations d'un peuple immense qui saluait en lui le vainqueur des Flandres et l'ami des mauvais jours. Et ce spectacle là a enseigné au monde qu'il y a une justice... dictés des Établissements de photogravure LAUREYS Frères* ru* I d'Engbiea, 17* PARIS.

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