La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 30 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64fb0v/
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Vendredi 30 janvier 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR .TOUTE L'A' BELGIQUE 47» année» — Rio 29 LA CHRONIQUE BUREAUX 5/efc 7, Galerie du K.or(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ^ Administration ; N* 7881& Rédaction : N* I40§ a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 ïi^ncs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. <5 pour trois mois. Tovs pays de 1 un^on postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HËSBAYE WWIM ■ IW. IlILÎâMrj^MHMWBKnWM RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclamc Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépli. A. 3399 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal,#et 7. Galerie du Roi. NOS RÉGIMENTS Les Guides L'tostoire «le notre cavalerie 11e manque >as VtUure. Comme 'nous l'avons vu précé-leiiiment, lia Belgique a fourni pas mal de jrillaats soldais à toute l'Europe. Citons, >our mémoire, les Dragons ide Latour — les flancs becs de-la bataille de Kola, et le Ja-neux 17" chasseurs ù cheval commandé par kttSxA à Leipzig. Ce isont eux qui, èa veille eHa (bataille, pourchassèrent-tes Baksirs et n capturèrent quelques-uns pour les monter Ei 'N-ap'Jléon. iL'Eimipereur s'iamusa — dit-o — de la mine «singulière ide .ces sauvages ■ilterda, vêtus de peaux de bûtes, que Variée rîjisse tatoait â sa suite. Comme ils laietft armés dlarios et de flèches, les trou-rem leur fe/waient donné un joli sobriquet : is Amours ! Dans Ja isuite, 'beaucoup de nos anciens garerais 'Je il'Empips prirent service en I-Iol-inde. Nous én ret-rouvons quelques-uns à Wdenfoo, puis, après 1830, à fa tôle de nos ramiers régiments de chasseurs, de guides, » cuirassiers «| ,de fanciers. Sous il.ôopoild 1er, ces régiments avaient, jur Ha plupart, des colonëls célèbres, de ru-îs Itapizis "blanchis sous le oasque, ta cui-usse e'„ de shapska, ianiciens compagnons de «rat et <ie Rapp, centajures en uniforme «ratent- encore, dans Heurs yeux sombres, Je « des héroïques chevauchées d'antan ! ' * * Après îles journées de septembre, on orgi feu liant ibien que mal quelques escadron ; oa;v«teiie, avec d'aide de ces anciens sea tenra et 'les débris de 'quelques régiment itliaindo-ibelges composés de nationaux. E jvermbre 1830, les guides, — ou plutôt le saques de la Meuse, — 'furent formés d sorte, par te réunion de quelques sous-o: :iers et soldats des cuirassiers et des drc ms4égers de HoJJande.-Ces cosaques portaient la blouse national un tout 'bonnet de (fourrure orné d'un ■ne wile. Bn février 1831, un arrêté du Régent itiaais rma les cosaques en Guides de la .Meus-réglementa leur uniforme. Nous somme in de l'uniforme actueil. En effet, les pre iers guides portaient un habit et un char: «ri jjteu sombre; 'l'habit était1 agrément, un plastron bleu ciel et orné d'épaulette d'aiguillettes rouges. Ajoutez à cela ui apsloa en toile cirée,'sunnonté d'un plume colore, des gants à orispins, et vous au z te physionomie des vaillants troupier, i 's'illustrèrent au combat, de Kermpt. Ca peine créés, les Guides aillaient entrer dan; gloire. C'était en 1831, pendant ia campagne de: x jours. Les guides faisaient partie du corp; 'Daine. Nous avons raconté, il y a quelque! ois, l'histoire singulière de cette expédi m du prince d'Orange, arrêtée par la ba ille de Louvain et .l'intervention des puis noes. 'L'armée hollandaise était forte d'en ron 50,000 hommes de bonnes troupes, ins uites, .bien .équipées et bien ravitaillées lus n'avions À leur opposer que quelque: gimonts incomplets, peu d'artillerie et di vailarie, en 'tout 40,000 homimies, pas môm raplètement armés. Cependant, nos sol ts firent bonne contenance, notamment i levelis, a Zonhoven, ià Kermpt, Ba.utersem Peillenherg. 11 n'en fut pas de même de: néraux, qui, hésitants, travaillés par l'es it d'intoigue, quedquœ-uns môme .par l'es it de trahison ou faisant preuve, sn ton 5, d'inertie et d'incapacité, ne surent oi nner tête et ilaàssèripnt tout ailler à la dé ndade. Des documents irréfutables, mai: il connus, démontrent de ,1a façon la plu, lire que 'l'honneur de nos armes fut main m sauf, grâce à te présence d'esprit di i, la valeur de nos fantassins, et à l'intré lité de nos coups francs et de nos cava ns. Banni ceuxici, .les guides se signalé H en première ligne. * * Le 7 août, le général Daine se retirait su est, -venant. de Hasiselt. Les troupes sui ieint la vallée du Dômer. Depuis Itossei squ'à Cu,range, le chemin traverse un ter in ouvert et cultivé. Un peu au delà, su droite, s'élève l'ancienne abbaye d'Her nrode, entourée de bois, et, sur la gau e, à la môme hauteur, ,1e bois de Stevoor.t : tondant jusqu'à Beerbroek. A imi-chemii Curange à Beerbroek, le village d: *rmpt est situé dau's un fond boisé. Le gé rai hollandais, Meyer, avait pris position ®s ce terrain bien disposé pour la défense 's tirailleurs tenaient te bois d'Herkenrôd-de Stevoort; son artillerie occupait l'éclair N soutenue pair quelques escadrons de ca ■tarie. La réserve était retranchée dans 1. nelière de Beerbroek. Lntre iiudri (otj 'une heure, notre avant «le déboucha 'et aussitôt il s'engagea ui «bat furieux. Le 1™ chasseurs et Je 2» d fie commencent l'attaque et chassent le ntossims .hollandais de leurs retranche Perdant ainsi son appui, ï'artilierii ' Meyer se retire. Aussitôt, le major Van i^ekon. pousse ses cavaliers à «a poursuit tombe .au milieu de la division ennemie Ix env-irons de Keimpt. 1,1 exécute deu: Il y a un moment de confusion, — lequents dans les combalis de cavalerie dont le général Meyer essaie de profite w reprendre I'avîimtage. H avance sa co Me d'infanterie. Reçue à bout portant pa ■s couips de mitraille, la colonne se rejett. désordre sur Beertoroek. Mais là, elle s wrnie et oppose ta plus vive résistance au: Bes. C'est en ce moment que l'escadroi 4 guides de la Meuse, .commandé par 1 Pitame Ory, se jette dans la mélée. 1 ' rge 'trois fois et finit par mettre remuera s une déroute telle qu'il abandon» tensix voitures de 'munitions et de bage -s dans le cimetière de Herck-la-Ville. *** Mhtï lef 'êvéTieme.nts de 1831, le généré ■- s et le colonel Jolly s'occupèrent pp. cialement de l'oi^gaaiisation de notre cav.al; rie. En 1S32, on créa un deuxième escadro de guides. En 1833, le nombre fut porté à si escadrons, ce .qui constitue un régiment cou pet. ■Ce premier régiment des guides îut dot d'un nouivetl uniforme. Colbaclc noir en pea d'ours, kourtka en drap vert avec piastre* eimaraiiite, pantatoai aanaranthe, giberne épaulettes et .aiguillettes blanches, schabro que en peau de mouton. De 1847 à 1851, le pantalon amaranttlii est remplacé pair un pantalon vert à bande rouges. En 1851, a lieu un essai de .tassiadll, en drap gris beilge. Puis an en vient, ei 1803, à l'unifanme aotuel. .Le manteau seu diffère; il est sans pèHerine et à brande bourgs. :s * * * [s L'uniforme .actuel ressemble au coslunu j. des chasseurs de la garde do l'Empire : le; . brillants cavaliers qui escortaient la berlim de Napolléon, au trot allongé, le mousquetor j. sur la cuisse. Ou encore au costume des gui j_ des de Napoléon III, ceux où servit de Gai iifelt, et qui furent oammaindés par Bourbaki lS Ceitte amalogie a créé une légende. Dans les , chambrées, on raconte que, durant la guerre ' de 1S70, les Prussiens firent feu sur une I troupe de guides belges, les prenant, à cause j! de leur pantalon rouge, pour des cavaliers j_ français. C'est un racontar. En 1870, les gui-des firent partie de l'armée ,moI>iile d'Anvers, . placée sous les ordres du comte de Flandre. e Ils ne s'iapprocihèrent donc pas du terrain des hostilités. . * * * Le 2" guides est sorti du 1er guides, comme s notre mère Eve est sortie d'une côte du père Adciin ! On le forma en 1870, à l'aidé de deux s escadrons du l°r guides et des escadrons de 1 l'Ecole de cavalerie. s Les deux régiments frères sont logés l'un e à côté de l'autre, à Etlerbeek. De loin, on '- voit les deux oasernes monumentales et ju- - malles qui dominent l'horizon. Deux cavaliers identiques veillent aux deux portes, le e colback sur les yeux, le mousqueton au 2 poing. Entrons. C'est dtaspoct haliituel des quar- - tiers de 'cavallerie. Des écuries, de grandes cours désertes, l'appel des trompettes qui 3 résonne à tous les échos. Partout règne l'ordre, la discipline et la - propreté. On y voit des scènes qui tenteraient : le pinceau d'un peintre de genre : hommes s 'revenant -des. fourrages, chevaux meués à i l'abreuvoir, M pansage, appel ides -gardes t d'écurie. Sur les talbleaux d'honneur, la liste des of-s Aciers .qui se sont distingués aux colonies " s'allonge. On lit, au hasard, les noms des > ilieutenants Duhois, Van (Eveilde, Wilfaért, Lejieuine, De Zitter, Decoville, le cajiilaine j Gillain, le commandant Fivé, Gannus, Ver-; tiiaert, etc. i Actuellement, las régiments sont comniian- - dés, Je l*r par le colonel baron de Moor, le - 2" par le colonel Laclercq. On connaît la va- - tour et lia prestance de ces deux chefs qu'on - a vus 'maintes fais, tout chamarrés d'or, ga- - toper à la tête des escortes royales. Si l'oc-. casion s'en présentait, ils mèneraient, tout -, aussi bien, iras guides d'aujourd'hui sur le ; chemin où s'illustrèrent leurs alliés : les co-: saques bleus de la Meuse. Horace van OFFEL. i : MENUS FAITS, JR0P0S i£KUS ILS TOUCHENT 1 Noire Sailli Père lu Pape a un grief spécial contre le tango. Son nom? Son no m veut ' dire, an latin : je touche. « Changez d'abord ' lu nom », dit le savoureux ponli/e, et il suggère, comme par hasard, des petits noms 1 charmants et zézayants qui sentent leur Venise. Les gens bien pensants de Rome ne vous convoqueront plus, marquise, à. un thé-' tango, mais à un thé-danzon. Ce « danzon .» ne vous évoque-t-il pas illico lu ville chantante des doges, où on prononce San Gio-, vanni et Paolo (c'est le nom d'une église) tout gentiment : Zunipolo. Pie X accommo-. dera la Sainte Eglise, le tango et le monde à la vénitienne... Cela n'est rien. , Mais n'es-t-il pas dangereux d'avoir jail _ remarquer aux tanguisles la signification du . mot tango? La plupart l'ignoraient ou n'y pensaient pas. Us « touchaient >< sans le sa-, voir, comme M. Jourdain faisait sa prose; . désormais, ils n'en toucheront pas moins et . sauront qu'ils touchent, (est-ce que, par j hasard, on ne,touche pas quand on valse ou on pollue?) et c'est très grave. ; Pas besoin de danse pour qu'au hasard . d'un tramway, d'une cohue, d'une sortie de . soirée, on « louche » sans l'avoir prémédité; ; mais qu'il se trouve là un capucin bim intentionné qui vous avertisse : « Tu touches, . lu langues, mon gaillard... », immédiale-i ment les pensées prennent un cours inoins . — si je puis dire — pur. >. Vous posez celle question à un homme en - attirant fortement son attention : « De quel ; pied parlez-vous quand vous sortez de chez - vous? » Cela devient facilement une obses-; sion; pied gauche ou pied droit, voilà un , homme qui pensera à ses pieds quand il se ; mettra en roule. Un homme.a une grande barbe. On lui dc-i mande : « Où, la mettez-vous quand vous êtes au lit? Sur ou sous les couvertures? » Il n'y avait jamais pensé. Désormais, il sera embarrassé, il aura une décision à prendre. Sur ' ou sous les couvertures, peu importe, voilà - un homme embétë par sa barbe. j Ef voilà des braves gens qui tanguaient sans penser à mal, simplement préoccupés ' de réaliser des figures compliquées. Désor-. mais, ils seront embêtés (façon de parler) par leurs doigts. Us sauront qu'ils touchent. C'est au Saint Père qu'ils devront cette aubaine, ou cette... gène. Pourvu qu'ils lui en soient reconnaissants. Ceux au moins qui, indisciplinés, conlinue-} ront à tanguer... à pleines mains. Bob.. Au jour le jour LA POLITIQUE j 5k— <i Faites-moi .de bonne politique, iji » vous ferai de bonne finance. » Ce rno ' célèbre ne cesse pas d'ôtire vérifié dan lia ,vte .des Etats. Les oléricaux de Bel , gique semblent, pour le moment, devoir ei , présenter un esampte bien cruel pouir eux L'argent leur faisant défaut, ils sont obli l gés de détacher d'eux les masses éflectora j les par des impôts de plus en plus exorbi 'tants. Et cet argent leur fait défaut par ci qu'ils sacrifient tout aux dépenses dovam: contenter leurs seuls amis, et doivent sac ri lier en tout l'intérêt général. Une nouvelle preuve nous en est offerte par cette questior ' des chemins de fer, si brusquement posée 1 «levant 1e public, aivec des ,allures de désas-! tre... Le matériel fait défaut. Les locomotives sont surmenées. Dans beaucoup de dépôts, "ellllas travaillent aauis arrêt, l'une équipe succédant à l'antre, la machine allant jusqu'à ce qu'elle s'iarréle en pleine voie ou qu'elle occasionne des .accidents. Quelle est la cause de ce désarroi dont l'industrie et ,1e commerce se .plaignent vivement?'Il suffit d'ouvrir le compte reavdu des opérations du chemin de fer ejui vient de .paraître -pour le constater. On y .trouve, page 124, ,1'iaveu que .187 locomotives, 305 teaiiders, 808 voitures de voyageurs, 1,654 voilures de marchandises sont en défaut d'être renouvelés, en imputant la dépense sur le compte ordinaire. 'Que signifie ce déficit énorme? Tout simplement que l'administration n'a pas. d'argent pour renouveler .un grand nombre de locomotives e't de wagons hors d'usage. C'est un trou constitué par 1e prix de plusieurs millions de véhicules représentant des millions et des .millions, pour lesquels le budget est eai réalité en défaut ! Cette situation a été signalée à. la Chambre .dès 1909 pairies députés d'apposition, lesquels, dès lors, ont fait, ressortir que l'on utilisait le budget du chemin de fer pour a.li-iineniter île (budget «édflfcej au moyen de l'emprunt. Le prooédé consiste à faire porter ù d'extraordinaire comme dépense d'extension .de nombreuses dépenses qui, dans te's autres chemins de fer exploités pair les compagnies ou dans les .régies d'Etat bien gérées, comme celle de la P.russe, sont payées par l'andinaide. A cet égard, M. Louis Franck signalait qu'on laissait figurer .dans les états d'inventaire du matériel un grand nombre de lion valeurs, locomotives ïtgées de 15 on 20 ans, des wagons de 30 ans, des voitures inutilisables, du matériel réduit à l'état de ferraille. Voilà comment m si .vous faites de mauvaise politique, vous .aurez de .mauvaise finance »! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 30 janvier 1912. — L'état do siège est .pro-cJamé à Lisbonne, en raison des faits do la. grève générale. Le jésuite est trouvé. Le vénérable « Bien Public » aurait-il besoin d une solide paire de bésioles ? Dans un article intitulé : « Cherchez le jésuite », nous avons raconté, l'a-utr-e jour, ù, quelles manœuvres recoururent les bons Pères des F-ennes-Chapelles pour faire échouer, dans le dessein d'assu- j rer leur domination matérielle, la mission de ! pèche, envoyée par ,1e Roi au Congo. Le « Bien Public » oppose à ce> qu'il appelle « notre reportage maçonnique » le résumé de la causerie en question,publié par un confrèro libéral. •Nous ne mettons pas en doute que la mala- ! die du .sommeil ait provoque des déplacements de peuplades. Cela autorise-t-il à mettre en, doute notre information que les missionnaires ont contrarié la tentative des pécheurs envoyés par le Roi ? Il importe de ne pas confondre autour avec alentours. Cette erreur nous inspire les plus confraternelles alarmes. L'antique « Bien Public » en serait-il vraiment arrivé à ne plus pouvoir dis. tinguer le compte rendu d'une conférence, des rétlexlons faites par un journaliste «à propos de » cette même conférence, — alors que ce journaliste prend soin d'y insîster? Si oui, nous demandons pour lui une place à l'Hospice des Aveugles ; si non, nous n'avons plus à chercher le jésuite — il est trouvé. (3=^-5 Explication insuffisante. Nous avons indiqué discrètement et sans en garantir la complète exactitude, les étranges obstacles qu'aurait rencontrés la mission royale envoyée au Congo pour initier les indigènes à nos méthodes de pêche. Comme la chose mettait, en lumière la toute puissance cléricale dans notre colonie, un des journaux attachés à la défense des missionnaires prétend nous opposer une citation de 1' « Etoile », dans laquelle notre brillant confrère explique comment la lutte contre la maladie du sommeil éloigne les indigènes des bords des eaux... Mais s'ensuit-il que les missionnaires n'aient pas écarté leurs clients de la mission royale? (r^=9 Volter, valser, tanguer! Le tango ne se résigne pas à laisser le silence se faire autour de lui. Voilà qu'il va aller en justice. Nous avons déjà comparé la réprobation dont cette danse est l'objet, dans les milieux bien pensants, à celle qui. accueillit l'innocente valse lors de sa naissance, ou plutôt de son retour en France, car il paraît qu'elle est née, en réalité, en Provence, où elle était connue sous le- nom de vôlta. De là, elle s'introduisit à la cour des Valois, passa en Allemagne et revint à son lieu d'origine, au XVIII0 siècle, sous un autre nom : la « Svalse ». Un voyage, enfin, dans le goût du mot flirt, qui vient de conter fleurette. Cette valse donc, nos ancêtres la considéraient comme une danse fort lascive. Un auteur dit : « Elle est l'une des danses les plus enivrantes qui se puissent voir! » Un autre renchérit : eaoawi iiiiimii iiimbi « Je vous laisse à considérer si c'est chos< bien séante à une jeune fille de faire de grand pas et ouvertures de jambes; et si, en cesti volte, l'honneur et la santé n'y sont pas hasar dez et intéressez. » Au fond, il y a toujours eu, et c'est bien inu tile, des empêcheurs de danser en rond-f , Courir la prétentaine. Le titre d'une nouvelle pièce a mis les pluf , graves journaux français en mal d'ét.ymologic au sujet de l'expression : « courir la prïïten taine ». Ils nous rappellent que tous les die tionnaires déclarent ce substantif féminin d'origine inconnue. Si bien qu'il faut accepter l'étymologie donnée par Ménage, lequel la tire de « pretentan », onomatopée qui exprime le bruit précipité. Cette prétentaine, que tant de gens aiment courir, consiste donc à s'en aller précipitamment de-ci dc-là. L'étymologie nous explique alors pourquoi, en dépit de l'ortogra-phe usuelle, mieux vaut, écrire prétantaine. Et ce qui importe plus encore, c'est de ne pas la courir. <5==^ Le préjudice esthétique. A Paris, on vient ide\plaider deux procès intéressants. ëVI,uo veuve Pîcliez réclamait à propos id'un accident .d'automobile 20,000 francs de dommages-intérêts à Ja Compagnie générale ides petites voitures de Paris. L'accident dont a été victime .M^o pichez lui laissera, d'après le rapport de d'expert « une cicatrice au front, in'détlôbile, et modifiant notablement l'aspect de sa .physionomie i». Après plaidoirie, ia demanderesse «a obtenu 15,000 francs de domma-ges-intérêts. Dans 'les mêmes conditions, Mmo Yourievitch.âgée de 22 ans,obtient 4,000 francs, pour cicatrice à la lèvre supérieure. Assurément, l'on ne saurait payer assez cher (les id'égâts faits là un beau front, à une bouche (délicieuse. Mais si l'on y va de ce train, que pourrait-on demander pour un œil poché, une ibalde ide 'browning dans le sein ou un icoup de pied de la déesse aux ibiancs genoux...? Les hommes sont-ils «compris dans les être auxquels on peut causer un préjudice esthétique? Ou cstinie-t-on que Heur laideur proverbiale m'a, aucune -valeur sur le marché ? Espérons que la jurisprudence n'établira. Le cas du Minil. La mise à la retraite d'office, comme sociétaire de la ComédieiFrançaise, de Mme du Minil fit, — voici quelques jours, — couler des fiots d'encre, et, — presque unanimement, — la presse blâma cette étrange décision... Il semble, pourtant, que M. Carré ne veuille poinv rapporter cette stupéfiante mesure... Pourquoi cette rigueur inattendue? Douie d'une rare souplesse, M1»0,du Minil a toujours rendu ,de précieux services à la Maison. Confidente de tragédie ou soubrette, jeune première ou grande coquette, elle tint les emplois les plus divers avec une intelligente autorité et j une sure maîtrise.Les rôles créés ou repris par elle sont,innombrables.Alors qu'à ses côtés,cev- j t aines camarades,d'un âge canonique ^persistent j à n'.mcarner que d'à peine nubiles héroïnes, j courageusement, dès la trente-cinquième an- j née, — c'était hier ! — Mmo du Minil aborda j les « mères ». Bruxelles l'applaudit, — récemment, — dans sa flère et « racée » baronne de ; Yaubert, de « M1Ie de la Seiglière » ; et, sur- j tout, dans.« Denise », oùelfle réalise une inimi-: table Mmo de Tlrauzette. Mmo du Minil était toute désignée pour recueillir 'dignement, — le jour où Mme P iers on se serait sentie fatiguée, — la périlleuse succession de cette ex- ' qui se artiste. Le -nouvel administrateur de la ComédieiFrançaise, qui, discrètement, avait fait comprendre à M. Truffier que c'était payer un peu cher son aphonie que de la gratifier de onze douzièmes et demi, s'empressa de créer pour celui-ci urr poste de directeur- de ia scène. Quelle compensation offrira-t-il à M»° du Minil, dont la résiliation est injustifiable? Nouvelles & la main — Alors. les provinces albanaises sont en! mauvais état? — Ne m'en, parlez pas! La caisse est pleine... j de Wied! LES PETITES EXPOSITIONS Très intéressante exposition au Cercle, cette] semaine, exposition toute en contraste. Autant1 l'art, de M. Fernand Siiévenart est délicat, nuancé, « impressionniste », au sens étymologique du mot, autant celui de M. Louis Cam-bier est violent et volontaire. Pourtant, ils ne se font point de tort. Peut-être, au contraire, se font-ils valoir mutuellement., parce qu'ils sont également sincères. M. Cambier est cet artiste qui, naguère, se fit une réputation et un public en rapportant de Palestine et de Syrie des vues sombres et tragiques. Une suite de bizarre imagerie de 'I'erre-Sainte telle qu'un trappiste doit se figurer la Terre-Sainte. Mais, en revenant de Damas, il trouva son chemin de Damas. Devant la jeune école française, il eut une brusque illumination et, très courageusement, se mit à refaire son éducation. Ce sont des échantillons de sa nouvelle maniéré qu'il nous montre aujourd'hui. Elle est singulièrement brillante et solide. Ce peintre « noir » est devenu un véritable coloriste qui cherche les couleurs les plus intenses et possède le secret de les harmoniser. Parfois, la main est encore un peu lourde, mais la palette est d'une grande richesse et d'une belle franchise. Ses toiles les plus complètes sont des fleurs, des natures mortes. Mais il expose aussi quelques excellents paysages et deux vues extrêmement intéressantes. M. Stiévenart, lui, ne nous montre que de? paysages, — dont, une grando toile, fort belle \et très étudiée,.« Le Plateau de Champles » — mais, comme il excelle à exprimer le caractère d'un pays et les qualités de sa lumière., Ses paysages sont toujours intéressants. Il a peint surtout dans le Brabant. et clans le Boulonais mais partout il a mis dans ses moindres étude; un charme et une profondeur de sentimen vraiment remarquables. Quant à la petite salle, elle est occupée pa: des paysages et des intérieurs de M. René Di Groux. Ils sont souvent un peu couleurs, mai quelques-uns sont d'une jolie note, sincère e agréable. L. D.-W. HORS FRONTIÈRES Jeudi 29 janvier. De quelque côté que l'on regwde la politique internationale actuelle, l'on est surpris de constater le nombre de chantages, grands ou menus, auxquels donnent lieu les événements actuels, d'ordre aussi différent qu'ils ' soient. C'est, au fond, à un chantage que se réduit l'affaire Pouliloff. Les banques françaises sont déjà surchargées avec leurs engagements antérieurs; elles ont eu à mettre au point la question des chemins de fer russes, de toute première importance pour la mobilisation de l'amie et alliée, donc, par ricochet, pour la défense nationale française. Elles ont hésité avant de prendre un nouvel engagement relativement à celte augmentation de capital. Voulant la réaliser, les usines Pouliloff ont' engagé des pourparlers avec le meilleur ennemi de Schneider, dans l'espoir d'amener ce dernier à résipiscence. C'est ce qui ressort clairement des faits, tels qu'on commence à les connaître. Nous répétons une fois de plus ce que nous disions hier : le gouvernement russe, ayant toute autorité sur les gros métallurgistes russes dont la spécialité est le matériel de gucriv, peut et doit agir de façon « écarter toute suspicion de la part de la France, — et môme de l'Angleterre. *** 1-eiu cnaniagc, le aesir ae l Italie de voir la Porte remplir toutes les stipulations du traité de Lausanne : « Vous voulez la paix, dit-elle à l'Angleterre, et ne pouvez l'avoir que par la remise des îles égéennes à la Grèce. Soit, j'opérerai celle remise, à condition que vous nous... désintéressiez du côté d'AdiUia. » Et voilà : ça n'est pas plus compliqué que ça. *** Petit chantage, le dessein manifesté par la Maison-Blanche de considérer comme belligérants les insurgés constitutionnalisles mexicains et d'autoriser l'importation des armes. « Uucrta ne veut pas partir? On favorisera donc ses ennemis. Ça sera toujours plus économique et .plus sûr que d'intervenir nous-mêmes. » * * 4. La démission du gouvernement de l'AISace-Loi iaine, slalthaller en tôle, n'est que la suite administrative des incidents de Sa-verne. L'Alsace n'est pas terre d'Empire : elle est forteresse et glacis d'Empire : cédai émis loga !... Dans les Balkans Les marchandages italiens dévoilés par un officier de la Consulta De Rome, le 29. — Au.sujet du Dcxlécanèse, lo « CoiTiere d'Italja » écrit : « L'Italie n'a nullement l'intention d'arriver à la possession définitve des Sporaides, mais -oLlri ne peut pas céder son gage de guerre avant que la Turquie ait prouvé qu'elle a accompli en totalité et d'une manière effective les obligations du traité de Lausanne et que l'Italie ait obtenu une indemnité équitable pour les dommages éprouvés et les sacrifices subis par suite de l'inobservation du traité par la Turquie. Si l'Angleterre est intéressée à voir apporter une solution à. la. question des Iles de la mer Egée .lioui1 empêcher que les autres puissances puissent tirer des avantages de la situation anormale actuelle, elle trouvera à Rome, dit le journal, les collaborateurs les plus convaincus. L'Italie ne peut rien souhaiter de plus que l'intervention efficace de sir Edward Grey auprès de la Porte .pour l'inviter à. faire cesser 'le mouvement pani&larriique, qui s'organise à Constantinople, et faciliter les négociations concernant les compensations économiques demandées par l'Italie. Ces compensations devront évater d'entraver le raccordement éventuel des chemins de fer avec la ligne d'Adalia, qui est à construire et qui, par suite de la' convention de 1905, tombe à l'a frontière sous l'influence anglaise. La présence à. Londres de M. Nogara, délégué italien de l'administration de la Dette ottomane, sera pour ces négociations une occasion favorable. » La Bulgarie et la Turquie vendent la peau de l'ours De Paris, le 29. — On mande d'Athènes au « temps » .- « On m'assure d'excellente source qu'une entente est intervenue entre le comité jeune turc et le gouvernement bulgare au sujet du reportage de la Macédoine et de la Thra.ee en cas de guerre victorieuse contre :1a Serbie et la Grèce. La Bulgarie cède à la Turquie la Tiiraœe entière, la Macédoine y compris Saionique, ainsi que la Macédoine serbe reviendraient à la Bulgarie excepté les régions habitées par les Albanais, qui reviendraient à l'Albanie. » L'Epire veut être grecque ou indépendante De Vieillie, le 29. — On mande d'Athènes à la « Correspondance albanaise » qu'une dépu-talion grecque se rendra en Epire après le départ des troupes pour former un comité de gouvernement provisoire .présidé par le métropolite .Spiridion. Mais la Grèce tiendra ses engagements De Janina, le 29. — Sur l'ordre des autorités grecques, une assemblée panéipii'ote qui devait se tenir à Argyrocastro, dimanche prochain, a été interdite. La Porte cherche toujours des fonds De Constantinople, le 2Î.— Le gouvernement négocie en ce moment avec une banque allemande, le placement de 15 millions de bons du Trésor, dans les mêmes conditions que l'emprunt Périer. î.a crise mexicaine Les Américains permettaient ta vente d'armes De New-York,le 29.— Suivant un télégramme ' reçu à Washington, l'autorisation demandée ; par les insurgés mexicains d'acheter des ar-s mes aux Etats-Unis pourrait être accordée t bientôt par le cabinet presque tout entier, de nombreux membres de la commission des af faires étrangères du Sénat et plusieurs chef. de partis au Congrès seraient prêts à appuyer le président VVi'lson, au cas où il .lèverait par une proclamation l'embargo sur les armes de guerre. ,La. récente notification de non-paiement des intérêts de la Dette et l'intention des insurgée id'étendre leur action sur les districts populeux du Mexique central sont les raisons der la nouvelle direction qui serait donnée à la politique américaine. Le président Wilson fait remarquer que les insurgés n'éprouvent aucune difficulté pour acheter des armes à l'étranger, alors que la frontière américaine leur est fermée. Le gouvernement américain, avant de lever l'embargo, s'assurerait que la vie et les biens des étrangers seront respectés. iLe télégramme ajoute que certains fonctionnaires croient que si on donnait des deux côtés des facilités égales pour l'importation des araires, la révolution se terminerait bientôt à Tavanta.ge des insurgés. BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE Le remaniement du personnel politique du Reichsland De Berlin, le 29. — La « Gazette de l'Allemagne du Nord .» annonce que le stattlralter d'Aï-sace-Lorraine, comte de Wedél, a renouvelé l'offre de démission qu'il avait faite en décembre dernier et que MM. Zorn von Bulach, Pétri, M and el et Koelrler, secrétaires et sous-secrétaire d'Etat, ont également demandé de nouveau à quitter leurs postes. L'Empereur fera connaître sa décision proi Datolemeart dans quelques jours. Selon la « Gazette de Cologne rf les offres de | démission rre seraient pas acceptées tout de suite. | Le «Lokal Anzeiger», semi-officieux, s'étonne que le baron Zorn von Bulach ait fait connal-i tre La démission du cabinet avant que l'Em-Ipereur ait pris une -décision. « C'est, dit-il, une innovation, dont on ne peut souhaiter le re-i tour. » [ Le même journal croit savoir que ie généra! jde Hoiningen, commandant le 14e corps, n'?st î pas parmi les candidats à la succession du j comte de Wedel. L'opinion libérale regrette le départ du statthalter De Berlin, le 29. — Les organes libéraux;' au sujet de la. crise gouvernementale en Alsace-Lorraine, regrettent surtout le départ du comte de Wedel, qui avait su se rendre sympathique à tous et de qui lé « Berlinei' Tageblati » /lii : « 11 a fait de son mieux et beaucoup pour le pays qui lui était confié. » Les conservateurs demandent surtout que* les nouveaux dirigeants soient, énergiques en fermes. Parmi les noms mis eu avant pour succéder au stattlralter reviennent surtout ceux du ministre de l'agriculture. M. de Sclrorbemer, et de MM. de Rheinbaber et Mecklembourg. Plusieurs journaux semblent admettre (pie le départ du comte de Wedel, qui relève 'directement de l'Empereur et celui de ses collaborateurs ne seraient pas simultanés. M. Zorn confirme sa démission De Strasbourg, le 29. — Ce matin, au cours de la séance de la commission du budget, M. Zorn de Bulach a coirfirmé la démission du. gouvernemeni d'Alsace-Lorrainc. « Le gouvernement, a-t-il dit en résumé, restera au pouvoir et s'occupera,, des affaires courantes jusqu'à ce que le budget soit voté, c'cst-à-dire jusque vers la fin de mars. » RUSSIE « L'affaire Poutifoff De Paris, le 29. — Le « Temps » dit qu'on n'a. pas encore reçu à Paris d'informations au sujet de la réunion qui devait avoir lieu hier, à Saint-Pétersbourg, entre les représentants dé l'usine PoutilolX et ceux de la maison Krupp. Le « Temps. » fait ensuite longuement l'historique de l'affaire. 11 croit savoir que, lorsque les usines Poutiloff résolurent- d'augmenter leur capital, des négociations se poursuivirent, pendant plusieurs semaines sans résultat positif, avec les établissements français intéressés. iLe. « Temps » ajoute que le gouvernement français ne fut par informé de ces pourparlers, pas plus du côté français que du côte russe, pas plus du côté privé .que du côté officiel. Un groupe allemand, ou là maison Krupp j et la Deutsche Bank figuraient en première ligne intervint alors. Il négocia surtout avec la. Banque privée et, profitant, des lenteurs des négociations antérieures, il proposa,, sous la condition de l'acceptation immédiate, une augmentation de capital de 20 millions de roubles. C'est cette augmentation qui devait faire, nier, l'objet d'une entrevue décisive. Le « Temps », pariant du rôle du groupe anglais dans l'affaire Poutiloff. fait observer que l'industrie française avait fait des propositions plus avantageuses que le groupe anglais et que,, cependant, ses propositions ont été écartées. Il ajoute que le motif donné {un brevet possédé par le groupe anglais pour les culasses des canons), est jugé peu valable dans les milieux techniques. Le « Temps » expose ensuite la thèse des banques russes qui signalèrent l'importance primordiale pour la Russie de l'augmentation du capital de l'usine Poutilofr et reproche aux groupes français d'avoir constamment ajourné Mur réponse. Selon cette thèse, l'offre de fa Banque privée, d'accord avec le groupe, allemand, a un caractère non officiel et les gouvernements n'ont pas eu et n'ont pas à en.con-. naître. Le « Temps » dit que les milieux russes importants condamnent l'attitude des banques russes tout en admettant que les hésitations françaises ont peut-être fait le jeu des Allemands. Ces milieux estiment que l'affaire devait être soumise aux gouvernements russe et français.Le «• Temps » ajoute que le point de vue politique parait devoir l'emporter et que des négociations actives sont engagées entre les ban-nues françaises et russes. « On estime, dit le • Temps ». que les deux gouvernements vont en prendre la direction. » Enfin, le correspondant du « Temps * à Saint-Pétersbourg télégraphie : « Si le Creuset, qui a. jusqu'ici, des intérêts importants dans l'usine Poutiloff à laquelle rl a confié ses secrets de fabrication, veut- contrecarrer cet. effort allemand, il est indispensa-1 ble qu'il fasse immédiatement des offres, car I aucune intervention de gouvernement ou d'opinion publique ne pourrait, en une affaire

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