La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0r9m32rc8p/
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S^j Samedi février 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO. PQUH -TOUTE LA BELGIQUE 47e année, — Rio S8 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Gaif rie du Roi(Passage Saint-Hubert) IRUXILLII gazette quotidienne: TÉLÉPHONES Ldministratioa ; N* ■7 881À Rédaction N« 1-SOS » ABONNEMENTS: FONDATEUR: Bruxelles : 1*, francs par an; —- 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La PKOViNCJi : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP (ÎO 1«1 HESBAYE Tous pays de 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg-, 20 fr. par an. RÉDACTEUR EN CHEF : ANNONCES : 4e page : 30 cent. la pelito'ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 5 fr. I Dhrwr *a ^ne ^ kitSrdiyers 2 ir.l«i ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. JOilïl u publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb. A. 329£ La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, î> et T, Galerie du Roi. REPARATION Dans les dernières années de sa vie, semblait (prendre un plaisir étrange à omit: ver son impopularité, il semblait affecter u: immense mépris .de ll'opinion, et comme m jeunô dilettante de 'l'école de Stendhal ou d Benjamin Constant., on eût dit qu'il mettai son orgueil à déplaire. Mais c'était un or guetl royal, et «'est royalement qu'il déplai Sfiil. iPersonnc n'osait «lui résister. Son âpre vo lonlé avait maté autour .de lui toutes les vo Matés. IPl «Hait Ile maître, il était te Roi, e lui qui avait toujours montré le réailisiiK des grandes races, Qui <qui, -en tant de cir constances graves, avait témoigné de l'es prit politique te plus fin; il semblait mette une jactance un ipeu. puérile à choquer les préjugés iet Iles (sentiments de la ifoule. Parfois, quand il Qui arrivait, de sourire dans sa barbe blanche, ".(ueiques-uns de «es familiers 'les plus intimes, de ceux qui auraient pu se dire ses «mis, si un tetl homme avait )U avoir des «mis, se hasardaient à lui faire le timides 'représentations : <i iLais^z, laissez, » disait-il, avec cet ac-:enl. un '.peu lourd, un peu traînant, mais sin-(uliéreiTicnt autoritaire; « laissez-Iles crier, laine, rendront justioe plus tard ! » *** Quatre 'ans se sont ;passés : c'est peu qua-re ans dans .l'ihistoire d'un peuple, et pour-an t il semble que (l'heure 'de la réparation toit bien près de ■venir. C'est vrai que peu de souverains ont été ■lus impopulaires que Léopold II à la fin de à Vie, Les ambres qui, aux yeux de nos news, ne mettront peut-être que plus d'ac-eat dans cette royale physionomie, en ;vaient, pour ainsi dire, absorbé les lumières. Certains détails, certaines (faiblesses, lien secondaires chez un (homme de cette ailite, avaient éié exploités de telle majore qu'on ne voyait plus qu'elles; Et les premières années qui suivirent sa iort, on eût dit que cette impopularité allait 'accentuant. Certaines gens, par un calcul ien mesquin et d'ailleurs absurde comme >us les calculs de cette espèce, ne s'étaient-s pas imaginé que, pour plaire au jeune roi, n'était rien de tel que de vilipender plus a moins discrètement le défunt ? On en est avenu, et idans le public môme, le ravire-lent qu'il avait prévu se produit peu à peu. Dernièrement, à Anvers, au cours d'un uni qui réunissait un grand nombre de immerçants, d'agents maritimes, d'indus-'iels, un orateur dans son toast ayant fait llasion il l'œuvre de Léopold II, fut bras-îement interrompu par un tonnerre d'ap-audissements.#** Je sais bien ce qu'on dira : « C'est pour !s gens-llà qu'il avait travaillé. « Mais ces mst», les industriels, les commerçants, les animes d'affaires, c'est -ce qui fait la pros-iritjS, la 'force et même l'union d'une nation imme la nôtre. Sans doute, nous avons mi des soldats, des artistes, nous avons èirie peut-être des penseurs, mais nous ne immes ni un .peuple de soldats, ni un peu-e d'artistes, ni un peuple de penseurs ; )us aurions été fort embarrassés d'un •ince de légende comme un Louis II de Ba-ère. Nous sommes un peuple d'industriels de commerçants. L'industriel et le com-firçant forment chez nous l'aristocratie AureUe, la classe qui, quelles que soient les «tltutions, gouvernent en réalité la nation, ince qu'elle ila fait vivre. iLa richesse, le 'développement de cette asse était dans les nécessités de notre évo-tion nationale, niais il fallait pour cela lui raoer le sentiment de sa responsabilité, les 'aliments d'une aristocratie ; le coup de gè-e de Léopold II, c'est de l'avoir compris, d'avoir tenté cette grande œuvre. Sans >ute, il n'y a réussi que dans une certaine csure. L'esprit de parti, de vieilles habi-des de mesiquinerie, un particularisme ja-ux, toute la menue monnaie de l'êlecto-iilisme parlementaire, le goût enraciné du ïlit confort moyen, et .la crainte des aven-res, devaient nous ramener bien souvent notre petite politique traditionnelle. Le ffti anticolonial n'est pas mort; les récen-s difficultés congolaises semblent mêmélui 'oir donné un regain' de vitalité, mais il «] est pas moins vrai que l'influence psy-lologique du feu Roi fut énorme. Certes, à celte classe industrielle, commer-inte. et financière, où il voyait l'aristocratie ïcessaire de la société d'aujourd'hui, il n'a i donner une culture (peut-être a-t-il voulu isser de l'ouvrage à ses successeurs), mais lui a ouvert les yeux sur le vaste monde ; toi a aippris cette vérité élémentaire et trop Mvent oubliée : qu'une nation comme une laison de commence, qui ne sait pas faire, ms les années de prospérité, les sacrifices ù doivent lui permettre de tenir tête, à ses meurrents, périclite fatalement et court à ruine. On peut dire qu'on retrouve son >m, son exempte, son influence, vivante ou îculle, dans toutes les entreprises privées '1 ont été faites, depuis vingt ans, dans un it d'utilité générale. *** C'est ce dont on commence, dirait-on, à apercevoir. Le temps n'est, pas encore venu où le ®go sera manifestement une bonne affaire, fil les rêves de Léopold II se réaliseront, a temps-là, sans doute, n'est pas très proie. Tout le monde le sait, i! y a encore Kmcoup de sacrifices à. faire. Mais déjà, un 3u confusément encore sans douté; on se ^nd compte que ce grand homme d'affaires a jamais voulu que le bien de la nation hommes d'affaires que nous sommes, et ue ses conceptions, si grandioses qu'elles nous paraissaient affolantes, étaient .pe être le rien de chimère, dont nous avit besoin pour échapper à l'esprit boutiqui qui nous enserrait. Il a voulu le bien de nation souivent malgré elle; mais, comi ,1 dit je ne sais quel moraliste, les grau . cœurs toujours paraissent durs, et si le bi< ! fait imposé révolte dans l'instant, peut-êi ! ne nous laisse-t-il qu'une reconnaissan ; plus pure. Si elle ne mettait, chez no> t que quatre ans à.se manifester, ce serait te . fi notre éloge. Or, on annonce que bien! . s'ouvrira une souscription nationale po élever à Léopold II un monument digne lui. Vous verrez qu'elle causera d'heure-us surprises. L'heure, de la réparation qu avait annoncée va sonner. ; t L. DUMONT-WILDEN. >-o MENUS FAITS. PROPOS RfîENU LE BON EXERCICE — El en lin de compte, cher monsieur, vous avez mal pav-ci, mal par-là, si voi avez les pieds nickelés, le cerveau en bou lie, tes r-eins en compote et les artères c tuyaux de pipe, c'est parce que vous lïavi pas fait assez d'exercice physique. Ayant entendu ainsi parler son médecii le monsieur s'écria : — Des exercices physiques,je vais en fair\ Mais lesquels ? Commandez ! Parlez ! Oui, lesquels ? Ce monsieur est dans l'api théose de l'âge, 45 à 50 ans ; il est taillé poi être déménageur ou assommer son bœuf e souriant, mais il s'essouffle à monter à u premier étage et ne compterait plus pam les humains, si on supprimait les ascenseur et les tramways. On va lui confier des ha lèves, un exerciser, on va lui enseigner d\ tranges révérences qu'il fera dès le saut d lit, en bannière, tous les matins... Ce ser prodigieusement embêtant et un peu, ridicule L'excellent homme, irès consciencieux d'e bord dans ses performances hygiéniques s'en détachera peu après et y renoncera lov à fait. Or, il y a sous ses fenêtres de braves pa veurs qui, dans le fracas des 'tombereaui lèvent et abaissent sur les pavés tout neuf de louMes « demoiselles » de fonte. A ce gens-là, s'ils avaient le temps de le consul 1er, le médecin dirait : — Trop d'efforis..., surmenage physique... mon garçon ; il vous faudrait du repos, un< nourrilure réconfortan te. Bref, le paveur aurait besoin du régïmi du bourgeois, et le bourgeois, du régime d\ paveur. Or, fumais, jamais, ils ne change ront de rôle, fût-ce pour une semaine, ce. deux êtres physiquement et moralement -sauf des nuances — semblables, ne conclu ront un accord qui serait pour l'un et l'autr, le salut. Le paveur voudrait bien; mais une fois em bourgeoise, avec les lares professionnelles retournerait-il jamais à son salutaire exer cice ? Quant au bourgeois! plutôt mourir... E en effet, il 'meurt victime d'une nmchalance de préjugés. Et il se révolterait si un tyrai miséricordieux déclarait que tout bourgeoù quadragénaii'e de plus de 80 kilogram mes de nra faire un service obligatoire de deux an« dans le corps des facteurs ruraux, des cas seurs de cailloux, des déménageurs ou de: haleurs de bateaux. Bob. El Mm d'EnripiûB On a mêlé ce pauvre Euripide, — auque vous et nous pensons somme toute bien rare ment, n'est-ce pas ? — à l'une des questions dans lesquelles son intervention paraissait 1« moins nécessaire : à une partie de football ! Vous savez que les Anglais ont,dimanche der nier, battu les Belges. Un de nos confrères, à qui l'âge, ou les rhu matismes, ou une tournure d'esprit un pei grincheuse,déconseillent la pratique des sports a profite do cette occasion pour faire, sur U jeunesse moderne, des réflexions aussi amu santés... qu'inexactes : Pensez — écrit-il — pensez qu'elle a renonce à tout, la jeunesse sportive, pour devenir forte dans l'art suprême de lancer d'un pied sûr 1( ballon retentissant ; qu'elle a su réagir contre les dissolvants principes répandus jadis par lt « Belle Hélène », compris que ce ne sont pat des gens d'esprit qu'il nous faut, mais des hom mes... forts en goal !... Pensez que, depuis des années, elle se prive de lecture, de théâtre, de musique, d'art, de flânerie, de promenade, de politique, d'amou] môme pour donner, des coups de pied dans ui ballon ou en recevoir dans les tibias ; que le; fameux parmi les fameux de nos clubs les plus réputés étaient réunis pour se mesure] avec l'équipe anglaise. C'est un peu trop amusant pour être vrai, -tant au point de vue général (abandon de l'art de la lecture, du théâtre, — airs connus) qu'ai point de vue technique (l'équipe international de dimanche était inférieure à mainte équip< nationale)* Et, relatant notre défaite, notre confrèri ajoute, — sur le mode ironique : « Pleurons ! Popoï ! Popoï ! aurait gémi Eu ripide. » Hé, non ! Euripide n'eût pas gémi ainsi : ca ses compatriotes auraient battu les Anglais ! Vous nous objecterez qu'ils ne jouaient pa au football ? Possible, mais ils faisaient di sport., et un peu plus même que la « jeunesse sportive » d'aujourd'hui. Et ils boxaient, et il luttaient, et ils couraient, et ils lançaient. 1 disque, et ils conduisaient des chevaux rapi des, et c'était une gloire pour eux de triomphe dans ces joutes... Nous ne croyons pourtant pas nous trompe en affirmant timidement qu'ils ont donné ai monde quelques artistes, quelques orateurs quelques philosophes, quelques politiques e quelques savants. Au jour le jour | LA POLITIQUE *-a polémique soulevée par la nomi C° /FA nation du rapporteur sénatorial di ls! projet iPoullet abonde en enseigne ments. 01 D'abond, les journaux cléricaux ont élt ;'|r tout à la colère de leur surprise ; ensuite, ils e ont montré le fond de leur pensée, la menta ,5 IKé. de nos u maîtres » avec une clarté dan-1 gereuse. La légalité, le mécanisme parlementaire qui en assure la conservation, deviennent, pour les cléricaux, des choses absolument négligeables. Ils en arrivent à nous dire plus ou moins clairement : » Vous savez, r- les Chambres, les formes. légales,, tout cela " sert à l'amusement des badauds, mais, au fond, notre volonté seule importe, et puisque celle-ci vous est connue,vous n'avez qu'à vous soumettre. » si U arrive souvent ainsi, dans la vie, qu'un i-s incident de minime importance dévoile toute ï- une situation des plus graves. Un hasard n vient de contra rier les cléricaux. S'ils obéis-saient il leur naturel cynisme, pour ne pas respecter les formes régulières que ce ha-j sand leur opipose, ils dévoileraient leur instinct révolutionnaire, mieux que par bien des attentats, plus importants, moins visibles. " C'est pourquoi VELoile belge à raison de dire qu'il s'agit d' « une prétention incroyable », )- de la part des cléricaux. Et que « devant de r teilles prétentions, devant une telle mécon-n naissance du régime parlementaire, devant n un tel mépris des .droits de la minorité, la i gauche du Sénat fera son devoir en résis-s tant, par tous les moyens réglementaires et !- légaux, aux incroyables injonctions du gou-vemeanent. Et si, mal inspiré, le gouverne-u ment s'entête, «de en appellera à l'opinion a publique, de qui tout le monde relève dans . un pays libre. » Tous les libéraux, tous les non-<cléricaux, , tout le pays, non encore jugulé, sera, de cet t avis. C'est souvent un défi trop arrogant, .sur un sujet relativement minime, qui déchaîne les crises. i PETITE CHRONIQUE Regards en arrlèrt ' 28 février -l'869. — Mort du poète Lamartine. Rectification. Nous avons signalé les dessous du projet de 1 désorganisation élaboré par M. Helleputte au département des ponts et chaussées. ' Cela ennuie fort, sans doute, nos adversaires. car ils se contentent d'aborder la discussion " avec nous sur des points spéciaux, — et spé-? cieux, — en affectant une facile ironie. C'est ainsi que l'un d'eux écrit : « Depuis peu de jours, nous savons, grâce à la « Chronique », que le projet de réorganisa-' tion des ponts et chaussées élaboré par M. Helleputte est une œuvre perfide qui cache des desseins dignes de Machiavel. » l Protestons avec indignation ! , Jamais, nous ne nous sommes permis d'avan-i eer cela : nous n'eussions point voulu ravaler : à ce degré la mémoire de Machiavel. . M. Helleputte, Machiavel ? Polichinelle, tout. . au plus î Naïveté. Le « XX0 Siècle » a demandé à M. Yancievy-\rere ce qu'il fallait penser de l'information d'après laquelle les express Berlin-Paris seraient dorénavant détournés du réseau belge. Et il nous annonce gravement que M. Van-devyvere, ministre des chemins de fer, lui a déclaré : « Je ne suis prévenu de rien du tout î » Parbleu! Cette idée, aussi, d'aller demander des renseignements sur la situation du raitvvay â l'homme qui a montré qu'il était le dernier, en 1 Belgique, à la connaître ! Idées noires. Bien souvent, en voyant.chez nous de jeunes Congolais, nous hous sommes demandés comment ces cerveaux ingénus parviennent à se 1 former quelque idée de notre vie complexe. ' Que de choses à faire !... Ou à ne pas faire !... Ou à faire dans certains cas et à ne pas taire dans. certains autres. Il n'est pas étonnant que de bons nègres, même élevés parmi les blancs, s'y trompent et ; s'embrouillent à fond. Voyez ce qui vient d'ar-| river à Paris, au boxeur Jack Johnson. Il ne ; peut casser la figure à un adversaire sans voir , la foule délirer d'enthousiasme et .les femmes, » notamment, oublier les préjugés contre les ' noirs pour lui prodiguer les marques d'une admiration toute sportive. i Mais voici qu'à Paris, Johnson, ennuyé par • un manager américain, lui eftVoyé' le plus ié-i ger de ses coups de poing : la foule manque de ; l'écharper... 1 Certes, le pauvre bon nègre dut, avoir bien de 'a peine à comprendre... Aussi, mardi-gras, ayant reçu des confetti, en pleine figure, d'un [ vague Anglo-Saxon en qui il sentit le mépris national, Johnson, malgré la première leçon, j n'hésita pas à étendre le fâcheux d'un superbe s « direct » en . pleine figure. Averti, Johnson [ sauta dans un taxi et s'éloigna aussitôt; mais comme, pendant la course, le bon nègre dut se mettre la tête à l'envers pour comprendre pour-' quoi on l'applaudissait ou le huait exactement pour les mêmes gestes?... Trônes lointains. Un acte officiel vient de donner, une fois encore, à l'infortunée « princesse Charlotte », son titre véritable d'impératrice du Mexique, ce 1 Pdexique dont le destin"semble prêt à'changer; • encore. Nous sommes donc ici mieux placés! 1 que partout ailleurs pour comprendre l'inqulè-l tude nécessaire devant le prince de Wied allant prendre possession du trône lointain d'Al-r banie. Si bien que nous lisons avec un intérêt spé-l' cial tous les détails sur le couple princier, i Nous avons aimé de savoir que la princess^ - est très artiste, qu'elle peint à ravir, fait de là t e musique et de la littérature. Surtout, nous lissons avec crainte les-renseignements donnéfe sur ces Albanais qui sévirent en France, au XVIe siècle. Ils formaient alors trois régiments de cavalerie ayant un colonel-général : M. de Fontrailles. On les appelait « stradiots », on les regardait comme des diables à quatre. Un chroniqueur les montre : «vestus comme Turcs, sauf la tête, où ils ne portent pas ceste toile qu'on appelle turban... Sont vaillants hommes ei îoti travailleurs en bataillon quanti ils : s'y mettent. Ils emportent les testes, telle est leur coûtume »... Pourvu qu'ils n'aient jamais l'idée de se payer la tête de leur prince, ou même de leur « m'bret », comme il faut, paraît-il, appeler leur souverain. Avec dë pareils sujets, la chose pourrait cesser d'être une maniéré de dire... Le gala de la Presse. MiM. les ministres de Broqueville, Carton de Wiart, Poullet et Segers, ainsi que la plupart des membres du corps diplomatique assisteront, lundi prochain, au gala de la presse, a la Monnaie, à l'occasion de la première du « Timbre d'argent ». Le Roi assistera à la représentation, et on a le vif espoir que la Reine l'accompagnera. Retour à l'animalité. De temps en temps, l'Amérique, pays de moralité et de vie intense, d'effort vers l'avenir, nous envoie le récit de quelque lynchage. presque toujours, des nègres en sont les victimes; et : cela ne vaut guère que comme document de : mœurs. Le dernier, pourtant, est plus effroyable qu'ils ne le sont d'ordinaiïe. La victime fut attachée sur une caisse pleine d'huile à laquelle ' on mit le feu. Mais-celui-ci brûla les cordes. ' Le nègreé à l'état de torche ardente, parvînt à s'enfuir. On l'abattit à coups de revolver, puis on le ramena au bûcher, où. il fut consumé. , Il y a là un luxe dans la férocité qui nous mon- } 'tre bien le vieux fond d'animalité humaine. i <r==S j Inversion. ( On assemble, à Paris, un Jury de sculpteurs pour juger l'œuvre de l'artiste qui aura réalisé f-« la forme féminine idéale s'adaptant le mieux ( au costume moderne ». . Ce mot « moderne » tombe ici au mieux pour { tout expliquer. L'antiquité, ..en effet, aurait cher- ^ ché le costume s'adaptant le mieux à la forme t féminines Mais c'était trop simple et trop nat-u- t re'l, Comme dans Molière, nous avons changé tout ,çela, nous autres, et, si nous ne plaçons pas encore le cœur à droite, au moins, nous ' voulons des .femmes pour le costume et .non un ( costume pour la femme... Heureusement que, ' malgré tous les jurys, les sculpteurs et les cos- r tûmes, la femme, la chère petite femme, trouve | toujours moyen de rester charmante ! Nouvelles à la main ^ Le comble de l'avarice? e — Ne prêter... qu'à rire. ç î—«»♦«»--< " c fîMBieiii nmisîBriel ' î Le « Moniteur » de samedi matin publie le v rapport au Roi et les arrêtés royaux que voici : c Bruxelles, le 27 février T.?ï4. Sire, En proposant, le 8 novembre 1912, à votre ^ Majesté la création d'un nouveau département ; ministériel, je m'exprimais ainsi : « Le département des chemins de fer, déjà fort absorbant en temps normal, va devoir so- ^ lutionner en ordre'principal <le graves ques- i lions de principe : autonomie budgétaire 6 une ^ part, plan général du réseau destiné à desservir ^ le nouveau bassin industriel, d'autre part. f » Dans l'un comme dans l'autre cas, tous les c aspects de ces questions doivent faire l'objet \ d'études approfondies, car il importe d'aboutir L aux décisions les plus favorables à- l'intérêt t public. Dans ces conditions, il serait presque ma- } t&réèllecment impossible au cheif «3u départe- c ment des chemins -de fer d'imprimer aux cho- s ses de la marine les directives dont dépend c en grandie partie l'avenir .économique du pays. « Le principal obstacle au (développement de la marine et à l'accroissement du nombre des 1 manins, c'est notre législation elle-même. c Oell'e-'Ci doit être revisée avec méthode et clair- ( voyance, de façon à présenter dans tous les ordres •d'idées toutes les garanties soufraita-'bles. » L'él'aboration des projets de loi et 'd'arrêtés [ relatifs â la mariné est aujourd'hui œuvre ° très avancée1. D'autre part, le gouvernement sera, piochai- j nernent en mesure de déposer le projet de loi r relatif à l'autonomie de la régie des chemins ( de fer ; il semble qu'en principe l'opinion soit ( généralement acquise à cette idée. t Quelle que soit la formule, il est certain que ■ l'adoption de l'autonomie allégera notable- * ment la tâche du ministre des chemins de fer. ' Etant donné cet état de choses, il me paraît ^ dékirable de réunir les deux départements sein- , dés en 1912 pour les motifs indiqués alors. le demande respectueusement au Roî de daigner sanctionner les vues que j'ai l'honneur , de lui exposer. , J'ai l'honneur. Sire, d'être de Sa Majesté, le j très respectueux et très obéissant serviteur, Ch. de Broqueville. j * * * ALBERT, Roi des Belges, a tous présents et à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : ■ ! Art. ;m4» -r- M. Vandevyvere, Notre Ministre ! ;des chemins de fer, est chargé du portefeuille i des finances. | Il est déchargé, à sa demande,du portefeuille jcles, chemins de fer. Art. 2. Notre Ministre de la guerre est chargé (le l'exécution du présent arrêté. * * * ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut, Sur la proposition de Notre Ministre de la guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Art, lor. — La démission offerte par M. Levie, M., de ses fonctions de Ministre des finances, est acceptée. Art. 2. — Notre Ministre de la guerre est 5 chargé de l'exécution du présent arrêté. A LA CHAMBRE ! J Le travail infantile I La Chambre reprend la discussion du projei i de loi sur le travail des enfants. L'assemblée ( est nombreuse et semble singulièrement ani- c mée. G Le premier « orateur »• inscrit est M. Pieter | Daens. Il prononce une homélie flamande, em- 1 preinte des plus louables sentiments, mais que r personne ne semble comprendre. J M. Camille Huysmans lui succède.Il s'empare tout de suite de l'attention-. M. Camille Huysmans. — M. Hubert recule jusqu'à l'âge de douze ans l'application de la _ loi scolaire. C'est un acte de mauvaise foi. Il n'avait jamais été question de cela. En 1896, il y avait 121,181 enfants de moins de quatorze ans dans l'industrie. Voilà les malheureux pour lesquels il faut légiférer. Les enquêtes faites en 1&43, puis en 1886, ont révélé des faits abominables. Dans certaines industries, comme on ne trouvait pas d'adultes voulant travailler pour les salaires de famine E payés, on employait des petits malheureux de sept, ele six et même de cinq ans ! e M. C. Huysmans ajoute que, de nos jours, îes misères n'ont pas disparu. U exhibe une ^ >érie de photographies, prises à Grammont, â rlenaix, à Homme, à Bruxelles, montrant eies * nénages entiers travaillant dix et douze heures jour gagner quelques francs par jour. Il cite Ci e cas d'un petiot de quatre ans, déjà paralysé d le l'avant-bras droit par le travail difficile au- ci juel on l'employait. Tous les enfants exami- fe lés et interrogés étaient d'une ignorance to-ale. * jj Si le ministre des sciences et des arts a l'in-ention d'appliquer sincèrement sa loi sur 'obligation scolaire, il déclarera que jamais 1 n'acceptera que son collègue du travail em- V )êcbe l'exécution sincère des volontés de la n Chambre en permettant le travail des enfants di le douze ans. ij M. Poullet (hésitant). — J'ai toujours distin- p. rué entre les intérêts de l'enseignement et ceux le l'industrie... M. C. Huysmans. — Lorsque vous avez grévu tans votre loi le diplôme du quatrième degré, îoùs avons eu confiance en vous, car nous d' avons complu, et huit et six font bien qua- N orze. Voulez-vous maintenant la ruine de vo-re œuvre ? La Chambre est nerveuse. L'extréme-droite, ^ u l'on compte nombre de, patrons employant B es tout petits, s'agite. M. Hubert répond dans ? bruit à M. Vandervelde que, pour les en- C( ants ayant satisfait à la loi avant l'âge de 4 ans, il faut bien permettre qu'on les enlève ^ la rue... (Brouhaha.) c>' ti' M. C. Huysmans. — Dans les exceptions pré-ues par M. Poullet, il n'en est aucune qui 'applique au travail industriel. On n'accorde, n somme, de tempéraments que pour ragri-ulture. A aucun moment, personne n'a parlé v. e l'âge de douze ans. M. Ansecie. — Votre projet prévoit l'obliga-ion, en tout cas, jusqu'à treize ans ! ^ M. Poullet discute, recule, glisse, ergote. La Jgique et la vérité sont contre lui. Il essaie ainement de se dérober. fe M. Vandervelde. — Dire que c'est nous qui evons défendre votre projet contre M. Hubert! 5 M. Woeste intervient avec sécheresse,. Tout ^ e suite, l'extrême-gauche proteste avec vio-înce. « Il est temps que ce vieux méchant se lise », clame M. Anseele... p£ M. C. Huysmans. — Dans le domaine du raavil infantile, nous ne pouvons admettre fj autorité du père de famille. Dans la classe ou-rièrç, celui-ci a une tendance à exploiter da-antage ses enfants que les étrangers. Au point 131 e vue de l'apprentissage, à quatorze ans, Tenant apprendra mieux et sera plus fortement de onstitué. Si, au moment de la campagne me-iée en 1876 par Anseele et Bertrand, la- Charn-re les avait suivis, on n'aurait pas vu les v.. ristes journées de 1886. Ce sont les hommes omme M. Woeste, systématiquement opposés tout progrès, qui provoquent les réactions, 'espère que M. Poullet sera avec nous pour éfendre "les droits de l'enfant contre les agrès- si ions de M. Hubert et de la bande industrielle té ui le suit. L'extrême-gauche applaudit bruyamment ; orateur est félicité par ses amis. On entend 3 nsuite le rapporteur du projet, M. de Ker-hove d'Exaerde, qui débute en félicitant le mi-istre « d'autant plus volontiers qu'il n'est pas 'accord sur tous les points avec lui »; sou dis- d ours, fort bien ordonné et qui réflète une ins->iration généreuse, reçoit, à plusieurs repries, les approbations de la gauche. M. de Kerchove d'Exaerde. — J'estime que 'obligation scolaire jusqu'à l'âge de quatorze ,ns révolus doit être appliquée sans aucune xception, sauf pour l'industrie agricole, lors-[ue le quatrième degré sera organisé dans outes les communes. Nous devons protéger la anté et sauvegarder, l'avenir de la race. Il est v emps de renoncer aux erreurs du passé. L'en- 11 ant que l'on emploie avant l'âge ne deviendra C! amais l'ouvrier instruit et fort dont l'indus- e rie a le plus grand besoin. Il ira plutôt gros--ir l'armée du crime et de la misère. . Ji M. de Kerchove développe ensuite ses amen-lements. Il veut, par exemple, qu'il soit dé-endu de_la-isser séjourner des enfants de moins '1] le 14 ans sur les chantiers. Il serait trop facile ^ il en fit l'expérience, assure-t-il), de les em-)loyer, quitte à les faire fuir à la première ap- ^ îarition d'un inspecteur du travail. ^ Les considérations de M. de Kerchove sont c :haleureusement applaudies sur un certain 0 îombre de bancs de droite et de gauche. Après une courte intervention de M. Bologne, R a parole est ensuite accordée à M. Van Reetli. P le Boom, — Celui qui aime tant les pauvres f ïu'il veut, dès l'enfance, leur permettre « d'al-er jouer » avec des briques sur ses chantiers. * <1 M. Van Rccth serait plutôt partisan de dé- n Fendre le travail à toutes les femmes en âge 1 :1e procréer... s M, 0. Huysmans. — A quel âge ? M. Van Reoth, — Comme échevi'n de l'état "ivilt j'en ai marié beaucoup de seize à dix-frépt ons,' et, dans ce cas, comme patron, je v leur faisais des avances... r IV? G. Huysmans. — Pas possible ! e Une hilarité formidable secoue la Chambre. , M. Van Reéth est, en effet, un barbon plutôt blet. Il est vrai que. la vertu de la chaste Su-zanne courut des risques sérieux entre deux vieillards... ^ M. Van Ree^.h expose son amendement, qui ' permet d'employer-les enfants de douze à qua- z torze ans an portage des briques du 15 avril au 25 septembre. Il trouve que rien n'est plus g îygiénique et que nul spectacle n'est plus at-endrissant; mais, conclusion imprévue, il finit )ar le retirer !... M. Hubert explique que la loi est en haî-nio-îie avec la loi scolaire, à raison même du emps qui sera nécessaire pour organiser davns es détails les dispositions de la loi PjuJIet Une parlotte sympathique s'engage entre les ares députés encore présents et le ministre. )n cherche à prévoir tous les cas d'inteitliction ,u travail infantile. Les citoyens Vandervelde t Huysmans échangent avec MM. de Kerc-love et Hubert des propos d'une courtoisie ^accoutumée. Le Parlement est devenu le der-lier salon où l'on cause et — ô miracle î — on fait en quelques minutes autant de bonne esogne qu'en autre temps, pendant des heures. La discussion générale close, on expédie en inq minutes les articles. La séance est levée à 6 heures. i LE SÉNAT Séance du 27 février On s'attendait à une séance mouvementée, t ce-l'ut une déception ! En effet, jamais le Sénat ne fut plus sage ; plus calme. Cependant, le début .promettait. Bien avant auverture, de la séance, fixée à trois heures, resqu© tous les sénateurs étaient à leur poste. On remarquait M. Fléchet, très entouré, re-îvant les félicitations de ses amis politiques un air modeste. Dans les groupes, ott dis-îte avec animation. L'opposition, dit-on, ,dé-ndra ses droits, A 3 h. 1/4, M. de Favereau monte à la trime présidentielle et fait l'éloge de MM. les inateurs Huet et de Gye, décédés. MM. Berryer, au nom du gouvernement; andenpeereboom, au nom de la droite ; Stié-m du Pré, au nom de la députation d'Ath et 3 Tournai ; Hicguet, au nom de la députation bérale de Tournai ; Coppieters, au nom de la niche socialiste ; Hanrez, au nom de la gaule libérale ; de Mévius, au nom de la députa-m de Namur, s'associent à cet hommage-. U est décidé que le Sénat enverra des con-jléances à la famille de M. le ministre d'Etat îujean. LE TUNNEL DE BRAINE-LE-COMTE M. Dufrane demande à interpeller le minis-e des chemins de fer au sujet du tunnel de ■aine-le-Comte. Si l'on s'en tient aux décisions prises con-rnant la suppression du tunnel, mon inter-îllation n'a pas d'objet, déclare M. Dufrane. l'on veut Construire un nouveau tunnel, 3st-à-dire augmenter la. nuisance, je main-ms mon interpellation. VALIDATION DE POUVOIRS Après une courte suspension de séance, on ilide les pouvoirs de M. Battaille, sénateur Ath et de Tournai, et de M. Mincé du Font-Li'ê, sénateur de Namur. Ils prêtent serment. LE TIMBRAGE DES TITRES ETRANGERS M. Berger pose une question au sujet des uilles de coupons épuisées. Il déclare que cet impôt a déjà rapporté millions, alors que le ministre disait que tte contribution rapportait un million seule-ent.Si tous les impôts produisaient dans la même oportion, on obtiendrait 100 millions d'im-ts en plus. M. Levie, ministre des finances. — L'impôt int il s'agit n'est qu'un impôt de régularisa->n facultatif destiné à éviter aux porteurs is impôts nouveaux. Je voudrais que lè tim-age produise autant que le dit M. Berger." M. Berger. — Les contribuables ne sont pas i votre avis. Finalement, après une discussion assez con-se, le projet de loi sur le timbrage des titres, «tant les délais jusqu'au iV avril, est adopté. L'OPIUM M. Poelaert donne lecture de son rajiport ir la convention contre l'opium, qui est adop- e à l'unanimité sans débat. *** M. Dèlaîmoy est nommé, à l'unanimité, mem-•e de la commission permanente des sociétés utualistes. *** M. Du prêt est nommé membre dé la Caisse amortissements et de la Caisse des dépôts consignations. La séance est levée à 4 h. 50. Le Sénat s'ajourne « sine die ». < UNE TROUVAILLE Un de nos amis nous a conté l'histoire sui-irite. Elle est- vraisemblable à l'extrême, mais ous ne la rapportons que sous toutes réserves, ir elle pourrait suffoquer d'une joie trop vive ; dangereuse un homme honorable retrouvant n objet tendrement chéri, après l'avoir, cru à imais perdu. Notre ami sortait, hier soir, du théâtre du arc, Il se remémorait avec sympathie une donation de Mu® Guyon et maudissait, énergi-uement M. Brieux. Arrivé rue Ducale, il eurta du pied, sur le trottoir, un paquet qui lillit le faire tomber. L'ambiance théâtrale qui ottait encore autour dé son cerveau lui fit i'oire d'abord à un attentat féministe. Il jura t grommela : « Sacrées femmes seules ! » Précautionneusement, il tûra l'objet, puis en saisit. C'était long, cylindrique, mou et un eu électrique au toucher." Une bombe eut af-3Cté une forme et une consistance autres. L'engin (appelons-le provisoirement ainsi), jt déposé sùr l'appui d'une fenêtre. Le papier ui l'enveloppait fut lentement déroulé. Et. tout coup, comme un diablotin issant d'une boite, objet bondit, dans un bruit de feuilles frois-ées, de papiers brusquement déroulés. Après un saut en arrière, et, au bout d'un loment d'émotion, notre ami s'approcha. Il it, encore à demi roulé, un volumineux ma-uscrit. ■ Toute crainte était dissipée. Seule, restait, la uriosité. Et, à la lueur d'un réverbère, la hrase suivant apparut, calligraphiée : « Ceci seul indique quels ont étées les intenions magnifiques de M. de Broqueville, » Le manuscrit avait pour auteur M. Descamps-)avid, baron, rapporteur « in partibus n de la oi scolaire, ancien ministre des sciences et des rts.. On le lui rapportera, moyennant une petite rand'eroix dans l'ordre de Léopold II.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La chronique: gazette quotidienne gehört zu der Kategorie Gent, veröffentlicht in Bruxelles von 1868 bis 1918.

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