La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qj77s7kh61/
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I pimaiiclio iy mai 191-4. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE Ufl BELGIQUE année. ^î° 13-4 LA CHRONIQUE * " - -- ~ TÉLÉPHONES ^ / 5 et 7, Gilcnc ^(P^fagc Saint-Hubert, GAZETTE QUOTIDIENNE R™"1'0" ZUohI î - " i i . i ■ ■ . I I ABONNEMENTS- FONDATEUR ■ RÉDACTEUR EN CHEF : AHKONCES : i' pago : 30 cent, la petite IIri». — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 lr. " _ , „rt„- t-f.ie * la ligne et (ails-divers (fin), 2 (r. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. Li"pKOVTN«E : 1^frimesrpar an; — 7* Ir. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Victor de la HESBÀYE Jean d'ARDENNE La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 Tous pars do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont repies au» bureau du journal, S et 7^alerieduRon^ EN WALLONIE par M. Maurice Wilmotle professeur à l'Université de Liège | » ,Cc livre n'est qu'un idiaat. .» Ainsi M. Jules Destrée définit lui-même .la jolie étude iqu'ïl a publiée là Paris. tEIlle aura, chez nous, un succès imérité. On y chercherait en vain ja plus faible trace ides passions furieuses ,jui agitent quelques cœurs wallons. En revanche, on y trouvera l'écho sincère et vibrant je sentiments qui nous sont chers à tons. Et cala nous repose de bien des diatribes. Pourquoi (lia poli-tique s'esft-eUe imftfée à nos revendications ? Pourquoi de petites ambitions et de (petites vanités se sont-elles greffées sur ce qui n'avait été, d'abord, qu'un élan, d'autant plus noble qu'il était désintéressé ? Le jour où la question wallonne sera aine question de faveurs, de .places, de subventions gouvernementales, de répartition des impôts, etc., j'estime qu'elle n'intéressera plus que 'les politiciens. Oh! je sais 'bien qu'on ne vit pas de rhétorique, et que, des revendications économiques se 'dissimulent toujours sous les fleurs que prodigue celle-ci ! Mais n'avons-nous pas jios armes, (les meilleures pour triompher ? LVt-on attendu les congrès wallons pour (fournir le pays de mécaniciens et de pttdèleiirs incomparables, pour multiplier l'instruction dans nos provinces de langue française, pour y défendre la liberté de penser et de vivre Y * * * Ce qui sépare profondément Wallons et Mamands, c'est sans doute que les uns sont de gauéhe et les autres de droite (des minorités catholiques là-bas, libérales ici, ne changent pas grand'chose à cette démarcation); mais c'est surtout que la religion n'est pas la même au .Nord et au Sud de ce pays. Lu religion du Wallon n'est pas un faix qui S'oppresse. Il la porto légèrement, il s'en décharge sans trop d'effort lorsqu'elle pèse sur ses épaules. Je vis au viiSlage, et j'observe mes paysans. La plupart ne pratiquent aucun culte. Certes, ris envoient leurs gosses au cakliécliisuiie ; ils les font baptiser et souvent (pas toujours) le prêtre apporte ses secours spirituels aux moribonds. Mais 'qu'est-ce cela, sinon de simples simulacres, dont la signification profonde échappe à des gens d'humeur allègre, enclins à blaguer monsieur le curé et sa servante? On m'opposera quelques coins de Hesbave, certains villages perdus de la pro-! fince 'de Nam ut. Je répliquerai que ce sont A des exceptions sans grande valeur. Déjà au XVI» siècle, le Wallon était tiède m .matière de foi. Et c'est l'unique raison iour toque-lie il n'a pas connu les horribles léehiromenls qui ensanglantèrent la Flan-lie, Quelques petits incendies s'allumèrent le^ci de-.là, dans le Rainant, dans le pays de ,iège aussi. Mais on les éteignit rapidement, t la mansuétude des princes-évêques de ■iège est plaisante à comparer au terrorisme ■spugnol. Tdl d'entre eux, venu d'un pays franger, se mon Ira infiniment plus tolérant [tie le Gantois Chailles-Quint.-ne le fut poules concitoyens. ■Point de bûchers allumés, loint de proscription en masse. C'est que le lergé savait à quoi s'en tenir, chez nous, sur e zèle religieux de ses ouailles. Il savait [u'ime conversion suppose de grands niou-'o:nents du cœur, une conscience qui s'é-■eitle, se meût e,t se trouble sans relâche! vos Wallons étaient anal préparés à de telles ffervescences. Ils se résignèrent facilement ! garder des pratiques qui ne les gênaient [itère aux entournures. Il ne faut pas chercher do meilleure raison l'un état d'esprit qui a perduré jusque tmain-enant, Le développement industriel de deux le nos provinces n'a pu que le renforcer, et 'est ù cela, autant qu'à une tradition de li-léralsme séculaire, qu'on peut attribuer l'a'l-ure indépendante, ù quoi se reconnaît, dès es premiers propos, un Walllon égaré en "londre. * * * M. Jules Destrée aurait pu insister da.van-age sur cette dissemblance, qui est la pins rotonde entre les deux races belges. (1 a référé s'attacher aux constatations intatlec-ueHes et aux faits économiques. Je lie sau-ais l'en blâmer. Député d'un arrônidi'sse-lent industriel, artiste et écrivain, il devait éder à ides propensions, inscrites au plus ■refond de lui-même. Pourquoi n'a-t-il tou-sfois évoqué que le .passé pictural et scutp-ui'al de notre Waiilonie ? Pourquoi a-t-il né-lligé presque totalement sa richesse litté-■i e, li i.-n supérieure à: celle de la Filandre? La Flandre du moyen-àge n'est, -intaUec-fellarnent, qu'un rellet. La Wallonie crée, t crée abondamment. Alors que le Renarl, ctte étrange satire, d'origine monaoaile, que » compilations de Maeillant, les chansons e geste, les fabliaux, etc., ne sont, là-bas, ne des 'traductions et 'des adaptations du rançuis; nos épopées, nos poèmes pieux ou rofanes, sont bien à nous, et nous avons orme aux lettres françaises Jehan le Bel, acques d'Henricourt et Froissait, un siècle t demi avant Chasitellain et Commynes, 'est-à-dire avant que des Flamands fussent npahles d'écrire leurs mémoires en bon 'ançiijs (jusqîiè-ilà. ils tes avaient brcdouil-» en tbiois). Les travaux récents 'de M. Bédier ont sincèrement accru le trésor de notre imagi-ftion poétique. Ils ont restitué aux rives de 1 Meuse et de l'AimMève, de Liège à Givet, i longue chaîne des œuvres où les souvenirs lorieux de 1a seconde dynastie des rois de rance devaient, gpàce à l'entente des m'oi-m et des jongleurs, se transfigurer en des torts immortels-Mais depuis longtemps déjà, 'aston Paris avait dit que le cycle de la roisade était un cycle wallon et que l'esprit oevaJeresque n'avait, nulle part, en Isrance, brillé d'autant d'éclat qu'à la cour fastueuse des comtes de Hainaut. Yoilià des suggestions que je soumets à mon ami Destrée. J'ose croire qu'il en •tirera, (dans la seconde édition de son petit livre, tout le .parti qu'elles comportent. Et je fais des toux pour que cette seconde édition soit suivie de beaucoup d'autres. m. wilmotte. e iEHUS FAITS,_PR0P0S MENUS de la zwanze Il y a des jours où on n'est pas dispose à rire. On rencontrerait le comte Woeste, on entendrait un discours de M. Hubert, en conservant le sérieux d'un pape qui a mal au ventre. Je voyais des gens qui pénétraient dans cet état là parmi les cimaises exaspérées de ta Zwanze exhibition. Moi-même, favouerais que... C'est que pour comprendre Bruxelles et sa blague spéciale — surtout traduite par dès ravins (ou des maîtres) déchaînés — U ne faut pas perdre trop le contact avec Bruxelles. Quand on revient d'un peu loin en cette bonne ville, on n'en a plus te ton, qui est d'ailleurs très monté, et très exubérant. Un Jour, à Venise, un autochtone, à qui j'étais présenté, me dit : Je vous ai aperçu, hier, au restaurant X..., vous et vos amis. Vous vous amusiez fort. Je me suis dit que vous étiez des Napolitains ou des Belges... Ce rapprochement m'étonna. Je le trouve arbitraire, d'ailleurs; mais s'il était juste, il ne le serait, je crois, que pour les Bruxellois. J'en ai souvent, en voyage, deviné de loin. Ils n'engendraient pas la mélancolie. Fichtre non ! Tout de même, il arrive que leur galtè n'est pas cammunicaitive. Un quidam rechigne, il ne marche pas, il récalcitre. C'est vo-lontaire, le plus souvent c'est naturel. Tel un digne homme vu, hier, au Marché de la Madeleine. 'Armé du catalogue, il regardant, une à une, avec tin Iront de critique austère, les blagues picturales exposées. Et comme, pour ma part, rien jusque là ne nie divertissaU, ce fut cet homme sérieux qui, brusquement, me donna la gaité dont j'avais besoin. Il était irrésistible à force de gravité. Et, celle [ois, pour moi, ça y était, je m'amusais, entraîné par La grosse plaisanterie environnante.Dix minuties plus lard, je revis cet homme providentiel. Il faisait wne singulière grimace, U avait de bizarres mouvements des épaules : il riait ! Pourquoi ! de quoi ? Mystère. Il avait, sans doute, donné du nez dans quelque chose de somptueusement idiot, et un phénomène invraisemblable s'était déclenché en lui : le fou rire. On voyait bien que ça lui faisait mal, il n'avait plus'Vhabitude, ses muscles faciaux se refusaient, à cet exercice imprévu. Il n'y pouvait rien. Peut-être qu'il en a été malade. Lui cl moi, nous avions retrouvé Bruxelles. bob. Au jour ïe jour LA PGLmOUE y - Rarement le Siùcle a été aussi iRT» mécontent de nous qu'en ce moment ! rL Pensez donc ; les élections aptpro-iclîent, et nous venons de convaincre certains catholiques de cartel avec les socialistes, — le vrai « carfell 'honteux », cdlui-ïù ! Le XX' Siècle » mis — pour employer sa phraséologie politique — au pied du mur, ne peut méconnaître île fait. «i Certiaineaiient »>, iavoue-t-îl, tristement, " il y a eu en France, exceptioiinelletneut, dies côal'it.ioiïa ic'lérico-socialistes contre ,un candidat de gauche. Mais ce sont des exceptions que nous déplorons. lit puis, vous, les cx-caiila'llistes, vous devez être les derniers ù pouvoir nous reprocher do tol'les alliances, u Hallejà, ! ■Ces exceptions, d'abord, ont, été... 'exceptionnellement nombreuses ! On les a vues ;dans toute la France, elles ont exprimé un mouvement qui s'est manifesté pendant des semaines. Et personne ne songera, n'est-ce pas, — pas même les socialistes les plus ardente — que le nombre des députés d'ex-trôme-gàuclie eût presque doublé en une élection, par les seuls progrès de la Doctrine collectiviste, sans un formidable appoint étranger..Ensuite, le XX' Siècle peut-il, sans trop vire, assimiler les deux tactiques ? Pour réaliser des réformes communément désirées par un autre parti, le parti libéral a ■tente avec celui-ci un effort commun. C'était- une tactique : ce fut dit, répété, confirmé avant et après les élections et seins ne l'ouïrent, point ceux qui ne voulaient rien er.l endre. Par cette lactique, nous poursuivions en toute liberté notre programme, sans en rien abandonner; le parti socialiste poursuivait le sien; et ces deux programmes concordaient en deux .points, dont un seul eût justifié cette allliance : réforme scolaire, réforme électorale.Tactique, nous le répétons, dictée par les événements, dictée par les faits,- qu'on a pu juger oppoirtune ou inopportune alors, qui n'est plus de mise aujourd'hui, mais sur la nature de laquelle il n'y a pas à se tromper. Les catholiques, eux, ont voté pour leurs adversaires déterminés, pour des hommes qui ne pensent pas comme eux sur un seul point, dont toutes les idées sont à l'antipode des leurs ! C'est ce qu'un des leurs a très justement nommé la « politique du pire ». Elle est destinée — ils l'avouent — ù provoquer, par l'excès des résultats produits, un mouvement formidable de réaction.» Nous avions pour nous la logique et le désir de progrès pacifique : leur illogisme, à eux, invoque pour seule excuse un désir révolutionnaire I Vo® où aboutissent la logique et les explications des conservateurs. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 17 ,mai 1886. — Naissanco d'Alphonse XIII, roi d'ilispagne. (r===9 Diversion. Nous avons -déjà signalé l'embarras bien naturel dans lequel l'aventure des « petits frè-re§ » ,de Lille plonge la presse cléricale. Il y aurait eu une attitude bien simple : c'eut de répudier franchement <de tels procédés, commis par des individualités sans mandat. Des journaux cléricaux ne de/vaient pas même songer à cette loyauté... Puis, ne sait-on pas à quel point les congréganistes et leurs procédés font partie de l'âme cléricale. Alors, le « XX0 Siècle » cherche les diversions et vous ne devineriez celle qu'il a choisie : l'affaire Caillaux !!!!??? C'est incroyable, mais c'est ainsi : « ...Un journaliste assassiné par la femme d'un ministre radical dont il a dénoncé les palinodies et les quasi-trahisons; ce même min'S-tre convaincu d'avoir arrêté, en faveur d'un escroc de ses amis, le cours de la Justice; un autre ministre, également radical, sombrant dans la même boue : tout cela, pour 1' «Etoile » et le « Peuple », ne compte pas ou ne compte guère. » Mais si, cher confrère, mais si ! Croyez que la presse libérale est tout aussi consciente de ces choses que vous-mêmes. Notamment, il nous semble très mauvais que les ministres arrêtent le cours de la justice... Mais si nous attachons un grand intérêt au scandale des petits frères et si ce scandale nous embarrasse tant nous-mêmes, c'est qu'il donno les plus vives et les plus fâcheuses lumières sur des hommes qui viennent jouer un trop grand rôle dans la vie politique belge, et sur la mentalité de ces hommes, comme de ceux qui les emploient. Pour les féministes. Avez-vous remarqué combien les histoires tristes sont souvent amusantes? Il faut voir, (dans 'cette constatation banale, un nouvel hommage rendu par la vie au génie de Shakespeare, ennemi personnel icle M. Demfolon. En tout cas, elle est aussi douloureuse que comique, d'histoire de ces deux amoureux qu'/une famille s'o.bstine à séparer, et dont le litige (vient id'ètre l'objet 'd'un jugement à Paris. Le père idu jeune homme déclare qu'il songe au suicide ... sans P.e-'garantir; pourtant! Ce qu'il garantit, par exemple, c'est que personne des siens n'assisterait à la noce. Devant cette atroce perspective, le pauvre amoureux sent vaciïler sa passion 'éperdue. Mais il se réserve ipour plus tard : « J'aime trop Marguerite 'pour ne ipas l'arvoir un jour. Mais quand.? » Yoiilà un avenir dont 'Vincertitude eût dû faire reculer Marguerite elle-même... Veille du « 'Fauist » ! Pourtant, celle-ci persiste si ibien, que le bon jeune homme •est obligé de 'lui faire cette déclaration lapidaire : « Je t'avais demandé -d'être ma maîtresse. T.u as refusé. Je vais me marier, non par amour, mais >pour avoir .un chez moi!»... Ayant ainsi constaté que la -.pauvrette n'est pas digne id'être sa femme, puisqu'elle ne veut «pas être sa maîtresse, l'amoureux guéri fut Ijptojet d'un i procès, que la fiancée tenace perdit... Il .aura au moins cet avantage de montrer <pe les femmes, n'est-ce pas, sont incaipaUles .d'être fidèles, mais que les hommes font la pige aux caniches?... (5=^9 La « Dame » et la « Traviata ». Sarah va nous rendre, ,pour un soir, la « J)ame aux Camélias », et, sans nul doute, une salle comble, pleurera, — une fois de plus, — sur les malheurs de Marguerite Gautier. Cetts chaste courtisane, — i-déalis'ée jusqu'à l'invraisemblance,— a attendri, et attendrira encore, des générations de spectateurs. A la .création, pourtant, — malgré tout le talent de Mmo Doche, — le public, choqué par certaines hardiesses, — (les hardiesses de la « Daine aux Camélias », comme cela nous paraît lointain !) — fit, à la pièce, un accueil réservé. Riem ne pouvait, alors, faire prévoir que la toucflïarite héroïne, — incarnée par dl'Uinombraibles artistes, — dut agoniser, plus tard, durant des milliers et des milliers sde soirs, sur les scènes et les pays les plus divers ! Transformée en opéra-comique, sous le nom de « la Traviata » par Verdi, l'œuvre de Dumas connaît encore plus de détracteurs. Ceux qui louaient la musique critiquaient le sujet,et inversement, Gounod entend la «Traviata » ù Milan, — alors' que Paris ne la connaissait point, — et écrit son ami : « Les trois premiers actes de cet ouvrage, qui en a quatre, me sont antipathiques en somme,sauf un duo dans lequel il y a un passage à effet. Le quatrième acte a beaucoup plus de valeur : d'a.bord le personnage principal, la femme, y est. à son degré le plus intéressant; en second lieu, la musique, quoique procédant d'un style qui ne me va pas, renferme pourtant un bon nombre d'intentions touchantes,et deux morceaux d'une sensibilité bien plus vraie et plus simple. » «De même que, — pour Gounod, •— l'acle le meilleur de la « Traviata- » était le quatrième, de même, — pour l'immense majorité du public, — l'acte le plus intéressant de la < Dame » est le dernier, surtout interprété ipar Sarah, qui peut y déployer tout son merveilleux génie ! Plus que reine.., •Les gazettes de Venise consacrent deux lignes à la -prochaine arrivée, en cette ville, de l'ex-imipératrice Eugénie. A la fenêtre d'un antique « palazzo » se profilera, à nouveau, le visage, — pensif et las, — de cette femme, éternellement enveloppée de crêpes, qui, jadis, — éblouissante et radieuse, — régna sur un grand peuple... Napoléon III la chérissait. «Aucune femme, proclamait-il, ne pouvait mieux me convenir; elle est dévouée, elle est enjouée, elle est bonne, elle est spirituelle. » La Cour tout entière subissait son -charme; et « ce qui plaisait tout particulièrement, — écrivait la comtesse Stéphanie de T archer, — c'était l'espèce de timidité et de doute d'elle-même, avec cette triomphante beauté et sa nouvelle et si haute situation. » Mérimée se plaisait à répéter : « Elle sait faire son métier. » M. Augustin Pilon amplifiait :« Elle sïïîî parler et se taire, t voit vite et juste, parce qu'elle cherche le bien, étudie les devoirs de son état pour s'y tlé-vouer. » Le peuple, enfin, s'enorgueillissait d'avoir une impératrice aussi jolie que charitable.Trop de louanges grisèrent, malheureuse ment, Eugénie. Peu à peu, elle délaissa ses bonnes œuvres pour s'occuper de politique. Dans le désastre de Sedan, elle eut, — comme on sait, — une lourde part de responsabilités... Aujourd'hui, elle traîne, — de ville en vi ile,— u tie existenc e mél ancolique; et ce n'est point seulement le detfTî ues siens que porte, — sur ses {vêtements, en son cœur, et en son regard, usé par les larmes, —• cette vieille dame effacée, qui fut plus que reine!... <5^=9 Epigramme royale. Dans ces journaux d'il y a cent ans, qu'on nous reproduit en hommage au centenaire napoléonien, il se trouve force détails savoureux parmi les grands souvenirs tragiques. Comment trouvez-vous cette anecdote ? « Paris, 15 mai 1S14. MM. les avocats aux conseils, ayant été admis à l'audience du roi, ont été avertis que Mm<> la duchesse d'Angou-lème leur ferait l'honneur de les recevoir. M. C.habqau-Lagarde a dit : Madame. Les avocats aux conseils ne «s'attendaient pas à l'honneur d'être présentés à S. A. R. et, gardant à ses pieds un silence respectueux, etc. — S. A. R. a daigné répondre : Je suis sensible, messieurs, aux sentiments des avocats, etc. » A lire ces lignes, il semble que le plus bel hommage, pour un avocat, soit de rester dans un « silence respectueux » et que c'est de cette marque de respect que les remercie la du? chesse d'Angoulème, évidemment plus mordante, alors, dans son remerciement, qu'elle n'eut voulu... <5^=9 Verdi à Londres. Nous avons rappelé que « Il Proscritto », de Verdi, ne fut point, à Paris, un succès, mais c'est à Londres que le maestro devait connaître le « four noir »... Lumley, le directeur du Majesty's theatre, lui aivait demandé un ouvrage, spécialement conçu à sort intention. Le poète, — alors fameux, — Andréa Mal'fei, tire •« I Masnadieri' ■» 'des •« 'Brigands » de iSclnller, et Verdi écrit, — promptement, — sa partition. Préicédiée' d'une réclame outran-elère, l'œuvre est représentée, & Londres, le 22 juillet 1847. iUn critique anglais, James Turner, écrit : « J'aurais mieux aimé, je l'avoue, un autre titre let un autre sujet. Je me souviens, qu'il y a douze ou treize sans, Mer-cadante travailla aussi sur -ce texte, qui ne lui,porta pas Bonheur. Je n'oublierai jamais le prodigieux isuccès (d'h il ar ité>, qu'oibti nt Lahlache en sortant d'une tour obscure,où il était eensé avoir ilangui, (j)endant de longues années,--victime kle ila soif ! La musique de Mercadante n'a pas laissé d'autre impression. Quant à «elle de Verdi, Paris et Londres sont unanimes à cet -égard : le maOs-tro m'a pas mieux réussi dans une ville que '/dans R'autre. » .Le « Court Journal » se montrait plus catégorique encore : « Nous regrettons que M. Lumley ait perdu ses soins et ses peines'pour une 'Chose de si peu de vale-ur. Verdi a quitté l'Angleterre ^profondément dégoûté, comme on doit le croire, de la sottise des .connaisseurs de Londres ,qui, sans hésitation, ont condamné son œuvre, en 1a. jugeant au-dessous de la médiocrité. » Heureusement, Verdi ne se laissa point décourager ; -« Rigoletto » et « Aida » firent oublier « 'Il Proscritto » et I Masnadieri »... Nouvelles à la m&t® Consolation. .—■ Votre fc-nime est fraîche comme une rose, disait quelqu'unâruii aveugle. — Comme une rose, c'est bien .possible, riposta le pauvre homme; je m'en aperçois aux épines. DEUIL NATIONAL LA.ngtteter.re est en deuil, — en deuil national. Les gens, en s'aboidant, commentent, sans gestes mais avec douleur, la triste nouvelle. Et ils déplorent la fatalité. Qu'estjce donc ? Le Roi fût-il atteint d'une -fâcheuse grippe? L'Entente cordiale, la Tri-pleHEntcnte Eranlent-elles dans le manche? Rien de cela n'est vrai, et la vérité est autrement terrible. La voiei : The Tetrarch est forfait dans lé Derby d'Epsom ! (C'était, l'an dernier, une gloire anglaise, — et presque universelle. Ii avait deux ans. Non seulement il ne fut jamais battu, mais il gagna îoutes ses courses, comme on dit, « au pas ». Il avait toujours connu la victoire et jamais, la cravache, il gagnait de plusieurs longueurs, et si sa robe d'un gris déteint l'avait l'ait appeler le « cheval de bois », ses foulées, presque mécaniques dans leur puissance et l'aî5ance avec laquelle il dévalait le long des pistes, lui avaient valu — par une raillerie pleine d'une affectueuse émotion — le surnom de « cheval de cirque ». Dès ses premières sorties, l'an dernier, des paris s'engagèrent sur sa cliance dans le Derby d'Epsoni — qui va se courir dans quelque temps! A l'Anglais, la palme pour ces paris à longue échéance, et à cote rémunératrice... quand le cheval gagne. Il arrive souvent que le cheval ne gagne pas... et mémo qu'il ne parte pas. Les paris, alors, ne sont pas remboursés,— tout au moins en rcgle gé-• nérale. C'est Un des aléas qui compensent la hauteur de la cote. Mais ce cheval était si supérieur aux autres, c'était tellement le cheval-phénomène, qu'on alla, dès l'automne dernier, jusqu'à. a,p-puyer sa chance dans le Derby de 1914 en « payant trois » : un Anglais connu pont a qua-ranteMcinq mille livres pour en gagner quinze mille Des unes et des autres, il peut faire aujourd'hui son deuil. En effet, cette année, The Tetrach n'a pas reparu en. piste. Un de ses tendons menaçait ruine, — et, tous les matins, l'Angleterre anxieuse attendait des nouvelles de ce tendon. De course classique en course classique, l'ap parition du grand champion était remise. Sa -cote remonta. A égalité d'abord, puis à deux, puis à trois. Et la semaine dernière, à la suite d'un ga-ilop défectueux, l'arrêt fatal fut prononcé : le propriétaire du cheval déclara forfait pour lui dans la grande épreuve d'Epsom. The Tetrarch, qui fut saturé des plus enivrants triomphes; qui vit dirigés sur lui, lo; regards follement admiratifs des plus jolie* .femmes d'Angleterre et des pairs les plus fas tueux, Tliô Tetrarch, dont la renommée fran chit les mers, est désormais réduit au moi m splendide des isolements. Heureusement, l'Entente' cordiale n'en souf frira pas.Car la France pleure aussi : 2e pèr* de The Tetraxch est français ! CamiUe GUTTENSTEJtf, HORS FRONTIERES Samedi 16 mai: Saluons, avec plaisir, les prémisses d'entente russo-turque posées pour l'enttevue de Livadia. Elles sont d'autant plus précieuses que c'est la Russie qui se montre charmée de causa' amicalement avec sa voisine du Suxl-Ouest. L'on peut dire que c'est presque une promesse de paix européenne : l'antagonisme russo-turc étant un des facteurs les plus escomptés par certains trublions balkaniques. Pourvu que les autres balkanisanls n'en aillent pas profiter pour tomber sur ceux qu'elle croira lâchés par Pépersbourg ! *** Un bruit sensationnel court à Washington : la révolte, à Mexico, des « rurales » contre Huerla. Rappelons-nous que c'est grdee.aux rurales que Huerla a pu détrôner et assassiner impunément Madero. « Juste retour, monsieur, des choses d'icubas. » Le drame du «Figaro » M|u° Caillaux aux assises ■De Paris, le 16. — Le procureur de la République a terminé l'examen du dossier de l'affaire Caillaux, qu'il a retourné à M. Boucard. Le procureur de la République requiert le renvoi de M*110 Joseph Caillaux devant la cour d'assises sous l'inculpation d'homicide volontaire avec préméditation. C'est le bâtonnier Fernand Labori qui assistera l'inculpée. BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE On parle de la retraite de M. von Bethman Hollweg IDe Berlin, le 16. — Le correspondant berlinois des « Dernières Nouvelles » de Francfort, souvent bien renseigné, adresse à son journal l'information suivante : € Dans les milieux politiques court le bruit que le deuil qui vient de le frapper'donnera à M. von Bethman n Hollweg une occasion propice pour résigner -prochainement ses fonctions de chancelier et de premier ministre'. Le chancelier a déjà pris ses dispositions en vue de cette décision et sur une liste transmise à l'Empereur il a recommandé son successeur. Cette négociation s'est faite d'un© façon si- discrète que son entourage n'en a lien su. », FRANCE La visite des souverains danois De' Paris, le 10. — Le roi et la reine de D'ane-j mark, venant de Londres, sont arrivés à Calais, samedi, à 10 h. 15. Une foule considérable a acclamé les souverains. Le Roi a passé la revue des troupes, puis les souverains ont pris place dans un train spécial qui est parti pour Paris. Les souverains danois sont arrivés à Paris ù 3 heures. Ils ont été reçus à la gare du Bois de Boulogne par le président de la République et Mmo Poincaré, les présidents du Sénat et de la Chambre, les ministres et les hautes notabilités.Les troupes rendaient les honneurs. Le canon tonnait. Les musiques de la garde républicaine et. des divers régiments ont joue l'hymne danois o: la « Marseillaise ». Le cortège royal et présidentiel est arrivé au ministère des affaires étrangères, où résideront, les souverains, à 3 h. 25. Sur tout le parcours, une foule considérable a poussé de vives acclamations. Les souverains danois ont fait visite au président de la République à 4 h. 25. L'entretien, très cordial, a duré vingt minutes, puis les souverains, le président et M"10 Poincaré se sont rendus à l'hôtel de ville où une réception solennelle a été organisée en leur honneur. Des discours de bienvenue ont été prononcés par le président du conseil municipal et par le préfet de la Seine. Le Roi leur a répondu en termes extrêmement cordiaux. Les souverains ont quitté l'hôtel de ville à 5 h. 25 et sont rentrés au ministère des affaires étrangères. Une expulsion des congréganistes De Lille, le 16. — Ce matin, à 4 heures, M. Renaudin, commissaire spécial, a procédé à l'expulsion des jésuites de la maison de Notre-Dame du Haut Monte-Monvoux. Un service d'ordre important avait été placé aux abords de la maison. Il y était resté toute la nuit. Il était constitué par le commissaire de police accompagné de gardes et par quatre-vingts gendarmes. Quatre religieux et six religieuses séjournaient dans l'établissement avec quelques5 domestiques. Malgré les précautions prises une trentaine de personnes avaient réussi à pénétrer dans l'immense domaine relij;;-:u.: Les autorités ont rencontré une vive résistance. Les manoeuvres navales •De Toulon, le 16. — Le simulacre de l'attaque de Toulon, ordonné corollairement aux simulacres de guerre entre le parti A et le parti B dans les grandes manœuvres navales, a pris fin hier. Tontes les troupes défendant le port-, la rade et. les côtes* sont rentrées dans vleurs casernements. Cette partie du premier thème, qui devait se prolonger jusqu'au 17 mai, a été arrêtée sur une appréciation communiquée par télégraphe par le vice-amiral Boué de Lapey-rer.e, commandant en chef. Les incidents électoraux de Lille (De Lille, le 16. — Nous lisons dans le c Journal de Roubaix » : « Il n'apparaît pas que, depuis vingt-quatre heures, l'instruction ait fait un grand pas, du moins d'après ce que nous pouvons savoir et ce que publient les journaux de Lille. <» Dans l'après-midi de jeudi et dans la matinée de vendredi, les agents de la police de ; Lille ont effectué une enquête rapide sur les éJ-ecteurs dont les cartes étaient détenues par un des opvriers typographes de Tournai. Ces cartes, on le sait, étaient au nombre d'une vingtaine. » Personne ne s'étonnera qu'on n'ait polnl trouvé aux domiciles indiqués les électeurs. , qui doivent être des religieux expulsée de France. Ceux-ci avaient le droit incontestable de se faire inscrire à Lille» et, comme ils n*j ont pas ou n'y ont plus de domîcile, ils onS dû donner des adresses quelconques. » Toute la question se résume à savoir sïl l'on se trouve en présence de personnalités' existantes ou de personnalités fictives. Dana ce dernier cas, il y aurait fraude dans toute l'acception du mol; dans le premier, au contraire, il n'y aurait aucune illégalité de lai part des ins/crits, et les ouvriers de Tournas rentreraient dans la même catégorie que des* deux frères des écoles chrétiennes, c'est-à-dire qu'ils auraient indûment voté pour des personnes dont le droit de vote était absolu.»: A Cysoing, des réactionnaires cléricaux avaient réclamé la radiation de cinq électeurs notoirement connus comme républicains avancés, en appuyant cette demande Kle la production de cinq certificats signés par M. Duburcq, adijoint au maire de Lille, attestant qu'ils étaient inscrits à Lille. Le maire de Cysoing ayant interpellé les •cinq électeurs en question apprit d'eux qu'ils n'avaient jamais sollicité leur inscription à' Lille. Les cinq certificats de M. Duburcq, considérés comme des faux, ont été remis au juge d'instruction, qui instruit la retentissante affaire des fraudes électorales de Lille. Chronique anversoise Samedi. M. le baron Van de Werve et de Sfchi'lide, gouverneur de la province, et M. De Vos, bourgmestre, ont été invités au dîner qui sera.donné mardi au Palais de Bruxelles, en l'honneur des souverains du Danemark. *** La « Gazet van Antwerpen » continue sa campagne contre la section anversoise de la Ligue contre la tuberculose. Elle a ouvert une', liste de souscription en faveur d'une œuvre cléricale où, moyennant quelques Centimes, il est possible de combattre la « Journée de la tuberculose » en des vers de caramel. Pour les lecteurs de la « Gazet van Antwerpen », le trèfle à quatre feuilles orné de la croix de Lorraine lest la «fleur de Satan» !... Et, cependant, une j note émanant, de Malines et publiée par la ! « Métropole » et le « Handelsblad » affirmait que les catholiques pouvaient avoir tous leurs apaisements au sujet de l'impartialité de la Ligue contre la tuberculose. Que fait donc la « Gazet van Antwerpen » de l'opinion de Mgr Mercier ? Peu importe, d'ailleurs, la réussite de la « Journée de la tuberculose » est assurée et la « Gazet » aura à son actif un vilain geste de plus. *** Concernant la clause de non-responsabilité figurant dans les connaissements du Nortl-deutscher Lloyd et dont la Chambre de commerce de Londres demande l'abolition, on nous fait remarquer que cette clause figure dans tous les connaissements de toutes les lignes allemandes et d'un grand nombre de lignes anglaises et autres. A la suite de négociations avec le «Verband Deutscher Exporteure», et le « Verein Hamburger Assecuradeure », les armements allemands ont adopté, il.y a un an, un connaissement uniforme, qui contient ladite clause. Les Chambres de commerce de Hambourg et de Brème ont, d'ailleurs, pris part à ces négociations. * * * Un comité s'est formé pour fêter, le 5 juillet prochain, le vingtième anniversaire de l'Œuvre de la soupe scolaire et des colonies scolaires, créée à l'initiative du Cercle d'instituteurs et d'institutrices « Diesterweg ». Il y aurait un cortège, de sociétés; une réception à l'hôtel de ville et une séance solennelle à la Salle des fêtes, avec concert par la chorale de « Diesterweg ». * * * Un accident s'est produit, hier après-midi, à l'écluse Rozers, celle par où les plus grands navires entrent dans les bassins. Un des rails sur lesquels roulent les caissons-portes qui ferment l'écluse, s'est brisé sur une longueur de 15 à 20 centimètres. Des scaphandriers sont descendus aussitôt après pour constater l'étendue du dégât et, dès ce matin, on travaillait à sortir le rail rompu et à le remplacer par un autre. La besogne sera terminée dimanche soir et l'écluse pourra fonctionner de nouveau dès la première marée de lundi. Des bruits pessimistes circulaient en ville, aujourd'hui, au sujet de cet accident. C'est l'échevin des travaux publics, lui-même, qui m'a communiqué cette « mise au point ». *** C'est demain, dimanche, que l'on fetera le 700e anniversaire de l'introduction des sœurs dans les hôpitaux. Un comité s'est chargé de l'organisation, qui comprend M.le baron Vande Werve et de Schilde,gouverneur, Mgr Cieyn-hens et Mgr Roucourt, doyens d'Anvers, le baron Cogels, ancien gouverneur, M. Ryckmans, sénateur, M. A. Bellemans et docteur D. Schmitz. Il y aura une séance solennelle' à l'hôpital Sainte-Elisabeth, que présidera Mgr Mercier, et un « Te Deum » à la cathédrale. M. Van Nieuwenhuyse et M. Nyssens, du conseil des hospices, assisteront à la cérémonie à l'hôpital et prononceront des disopurs. Les médecins et chirurgiens chefs de service des hôpitaux, ont décidé de décliner l'invita-lion. D'un livre de l'abbé Loos, historiographe des œuvres hospitalières d'Anvers, il ressort que le sept-centenaire en question devrait être fêté en 1933 et non pas en 1914. Les chefs de service rendent hommage aux sœurs. Hier encore, ils ont pris part, à l'hôpital de Stuy-venberg, à une manifestation en l'honneur de •^œur Isabelle, en service depuis vingt-cinq ans. Mais, à leur sens, la cérémonie de demain est empreinte d'un caractère de protestation contre les partisans de la laïcisation des hôpitaux; «lie n'a rien d'objectivement « historique »; il ne leur plaît pas de prendre part à une manifestation catholique. Il avait été annoncé que M. l'échevin Des-iguin représenterait la ville. Pour les mêmes motifs que les médecins chefs de service des hôpitaux, M. Desguin s'abstiendra. *** Cette après-midi a été inaugurée l'exposition de la Femme contemporaine. Parmi les autorités présentes : le général circonscrip-tionnaire Heimburger, le gouverneur de la province, baron van ,de Werve et de Schilde; le bourgmestre M. Devos, avec les quatre itéchevins, MM. Desguin, Van Kuyck, Albrecht et Strauss ; le député Fr-éd. Delvaux; M. Van •Doosselaer, président, et Dermond, membre du bureau de bienfaisance; M. Van Nieuwen-

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