La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 11 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 30 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2j6833pc8c/
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Lu, 1 1 juin 1914: — Edition It CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR (TOUTE) L'A' BELGIQUE 4î'e année. LA CHRONIQUE BUREAUX 8 et 7» Galerie du Roi (Passago Saint-Hubert) bruxelles GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES "** ^ Administration; N* 7 881 & Rédaction . N« MOS» ABONNEMENTS î BRUXZTJjts : 12 francs par an; — 6 francs pour'six mois; — 3 francs pour trois mois. La Pvjvincb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. tous^ays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HËSBAYE RÉDACTEUR ES ClIEr : Jean d'ARDEME AÎWONCES . 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. —- Faits-dirers (corps), 3 ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureau* du Journal, JJ et 7, Galerie du Roi. LA MAIN ET £• 33 MASQUE! J1 arové assez souvont quand on a passé la journée «n ■nombreuse compagnie qu'on Uo isait plus, lie isoiï- venu, à quoi passer son lanps. Toutes te .anecdotes sont contées, le boo aux .médisances est .vidié, des joux innocente ont donné cm wu'SIte pouvaient donner. ■Mare on-bo met, d'iualbitade, à faire -tuurne'r I® tobte, à parier de songes, de téiléipalt.hte, de (magnétisme, id'.horoscopœ, .de pressentiments et de chiromancie ! L'imprudent qui a avoue être versé dans l'art de DcsbaroBes se voit entouré aussitôt. Toute tas anaJns se tendent «viens 1-uii, inquiètes palpitantes comme de gramds jmpil-Imis de mit qu'attire ll'éciiiat d'une lampe solitaire.Oh ! cas mains ! C'Iest -fou't un mon de. Mains rfaiines, anains itt-fflé-breuises, mains fines, mains touirdes, anains .timides, mains audacieuses, mains innocentes, mains perverses, mains hairiîes, mains mailodroiîes, mains généreuses, mains Wessées,mains avides détournées .par Je geste de prendre et de lcnir.Il n'est .pas .difficile de deviner Ile caractère de ceux à qui1 elfes appartiennent. Car, quoi qu'on en dise, — .rien n'est moins trompeur que les apparences ; mais il faut ô!re cajnWe de tas discerner. *** ■Unie fora» iMal/éi-JeUle .est -toulioura expression exacte et unique d'iunc- tendance, d'un mouvement, d'un tetinict ou d'une pensée (prédominante. En effet, pour citer un exeniplle, it n'est pas possible d'imaginer un cœips («lus parfaitement. siaivte que le cube ai un conpâ pllus .parfaitement mobile que la Bphètv. fL'.enyfant M-aiième ne s'y .trompe pas et n'ibés-ilie 'pas im instant ù {air,e router litoulle qu'un lui donne. Or, de ces formes élémentaires, ont .peut aliter aux plus complexes et 'les .eT.pfliquîer .toutes. Te'ile ligne veut dire stabilité, Celte autre mouvement, résistance. Il n'est pas de tendance connue qui n'ait, son image .physique et cette image est toujours la môme qu'elle soit .représen tée par son objet animé ou un objet inanimé. Suit ces principes si simples, simpQiistes ffième (mais pais pilus simplistes que tes premiers principes de la géométrie), il y aurait moyen d'édifier toute uae science- nouvelle qui nous permettrait d'expliquer un visage d'homme ou une main, aussi parfaitement que nous mesureras la surface du plus compliqué des polygones. Grâce à cotte science, nous pourrions tirer de l'empirisme les don-ïftes de'Laviàiteir dans lesquelles il y'avait du vrai, comme it y avait du vrai dans iT-aichi-aie et l'astrologie. * * * Nous possédons d'ailleurs; en ce sens, un odmina.Me inslniract. Un instinct si puissant et si sClr que nous n'avons pas songé à te soumettre .au contrôle dangereux de notre raison. [L'homme le .pOus naïf «sût ce que signifie une pointe, iqu'eille soit épine, fer de lance, dent, corne, aiguille, dard ou bec. M s'en, méfie ou l'utilise pour déchirer, couper ou mordre. Même .lorsqu'elle est pacifique, comme dans certaines .formes .végétâtes, lu pointe n'est jamais passive. ,Edile veut dire notion .pénétrante. Et vous pouvez cai conclure, sans craindre de tomber dans tes extravagances do l'ioccu/iiisme, qu'un aspect aigu, dons un .masque, une main, un mu-seau, une feuillfe- signifie toujours : entrer, traverser, pénétrer. Ou reste, personne n'en doute ! Si tes formes étaient arbitraires, le monde visible serait incompréhensible pour nous et nous marcherions de précipice en .précipice. Bien eu contracire, Ha grande unité de te nature, le sljUe de ta niatune, dans ses expressions est fi 'rampant et si admirabl!© qu'il .se traduit jusque dans notre langage. Surtout dans 1e langage des entants et des .peuplades priinii-livcs.Ainsi, nous disons : le ciel menace, la. mer est en tu,rie, tes irocs .sont orgueilleux, tes champs paisibles, les rivières cailmes, les torrents impétueux. Nous ne'disons pas cela par amour des 'elles métaphores. S'il n'y avait là crue des tours .de rét.horique, ils ne seraient point propres à toutes ites langues et, en outre, tout le monde, ne les comprendrait pas. Or, chacun sait fort bien ce qu'on entend par un ciel menaçant on un Iront chargé île nuages. C'est que le eallane, la sécurité, la violence, jo.e d'être, la souffrance, la mort ise dessinent en traits ideratiques .sur toutes choses. Sur ,1a face de .l'univers, de lia terre et des "lers comane sur la face des fleurs, des bfites #1 (les hommes. *** 'Mais toutes les formes ne sont pas si compréhensibles. Il j en a. qui mous sont peu 'Minières,- jlisproportiion nées à notre taille, à 'lotie ceii ou trop éloignées de notre création. générât, ces formes, que nous appelions tearaes et monslrueiuses, nous effrayent, Précisément parce que nous ne parvenons l'as à les expliquer. De ilà te dégoût que -nous Wîfirent .oartains insectes et certains rep-Ces petits corps, armés de .dards, de mandibules et d'antennes, nous semblent 'expression- virante d'incroyables férocités. 1 ™us nous trompons parfois, mais pais toujours, témoin les .mœurs hideuses des manies et des, scorpions. . '-■homme a .dû faine ,1a un rate apprentis^' t3S'- C'est grâce, sons doute, à son œil d'en-.rempli .d'admiration et d'épouvante, p ■■ songea à luiir tes tourbillons de la vio-"ce, Iles pointes, .les dards, îles yeux de > .«urne, lies crêtes gonflées, les griffes ton- 1 1Jl'- , .tous les Iterissements de Oïl cuilêre ! j'i il devina la tendresse ries fleurs,'la.sécurité i * ^ons, la paix ides cieux étoiles, ia dou- i ccui' des troupeaux, ,1a fidélité des espèces . î1"'-®. Ensuite, il faillit apprendre i't se- mé-|îr des .aspects trompeurs : 1e mensonge '■ "es eaux mortes .tapies isous tes roseaux i J'srls, ila perfidie des plantes vénéneuses et ' "es serpents qui cachent leur tète méchante J ^ dénonciatrice sous les replis 'd'une peau datante. Maintenant, nous -lisons tous, par faitement, dons -te ,li\'r0; de la nature et le erreurs qu'oai nous reproche (par exemple notre injustice envers Ce crapaud et J' chauve-souris) sont insignifiantes. *♦* Pourtant, lorsque nous appliquons cc instinct à l'étude du masque humai: nous devons nous garder des fausses intei prétations. Le .visage de .l'homme est plei: d'embûches, et c'est souvent un raccourc éanouvaart de loute la création. Teftle figur bcistiale par .le bas se trouve parfois écla.i rée de singulières lueurs. 'l'aile autre, imme bile et benigne d'aspect, -a toute iiinsondahl .traîtrise des .eaux «ans fond. Lia connaissance des formes .n'est à la phy isiognomonte que ce qu'est la conn'aissauc .de -l'ailphabet à l'écriliure et ù la lecture. 1 .faut une. .longue pratique, de .patientes études un esprit observateur et juste pour arrive à queflque résultat. Mais te résultait, obtenu on -se .sent sur la trace de curieuses et singii lliôres découvierties. Notamment dans te de ■naine de lia .psyichoftogie. Toutefois, il me faut pas se foire ià-dessus des illuision-s. Ije pilaisir qu'on peut tirer d cet art, un peu divinatoire, est tout moral .Car, pour briltar dans les salons, il n'es d'aucune utilité I Dans tes satais, lorsqu'il vous arrive d llii-e dans la. ana-iu des gens, iil faut vous con "tenter de leur dire qu'ils onit du tact et d 'l'esprit, un corta-in goût pour les aveaiture et beaucoup de générosité ! Les voilà émer veillés aiu®sitôt. « Ali ! s'écrri-ent-iis, coman c'est, bieai ça, comane A im'-a deviitaé du pre micr coup ! n Vous pouvez .même leur don ner quelliques vices, anais d'e ces vices qu Battent. iQuell .père de ïaimàllte honoralil n'aime .pas être soupçonné de donjuanisme •voire même d'être traité de sandanapate 1 .es femmes ne se fâchent j-aanais quand oi Iteur glisse dans l'oreille qu'elles ont i'ftm tendre... Par contre, tout te monde se fâche devan la véJiîté. Calu.i qui la dit est inévitialMemen traité de mafiadroi't et d'imposteur. Et e qu'il y a. de plus curieux c'est qu'ils croien •avoir, raison. Car la vérité blesse, non pa comme on li'a cru longtemps, pa.rce qu'cl! est la .vérité, anais .parce qu'on la prend tou jours pour un mensonge. HORACE VAN OFFEL ïiïMS FAITS, PROPOS 83ENUÎ LE BON DIPLOMATE Les Japonais ont tous les héros dont m peuple qui veut grandir à besoin. Ils ont de. soldats intrépides, des- mères qui envoien leurs ]its à lu bataille cl de vieux générai/: qui s'ouvrent, gaiment le ventre sur la lomb. d'an empereur. Ils ont maintenant le meilleur diplomate celui qui est pendu, emprisonné, décapité oi (usiUé dans des circonstances propices Ainsi la France eut un consul qui reçut tu coup d'éventail dans la ligure, et cela donnt à la France l'Algérie et par voie de conséquence la Tunisie, le Sahara, le Maroc... Qiu de choses dans un coup d'éventail bien donm et bien reçu. Vraiment une nation doit veil 1er à ce que ses représentants « encaissent : heureusement les gi/fles ou les swings, qu parfois sont dans l'air. Le ministre du Japon à Mexico a clé co//r. par les Mexicains; qu'elle aubaine pour le. Japonais. Fasse le dieu prolecte-ur de l'em pire du Soleil Levant que ce diplomate soi simplement empalé, et voilà le plus noble le plus juste, te plus indiscutable des motif: de (aire une descente au Mexique par l'Ouest cependant que les Américains y accèden par l'Est, de prendre toute lu Calilornit comme gage d'une équitable réparation e dieux, trois, quatre, cinq villes. Quel plénipotentiaire n'avalerait son pu 'xvec un heureux sourire dans des condition: pareilles, pour Dieu el le Tzar, c'esl-à-dirt le Mikado. Quand on pense que de tous les diplomate: de l'Europe, il n'y en a pas un qui .reçoi une gilllc par an, oti se dit que nous uvom un personnel diplomatique bien dégénéré. BOB. >—■>♦»_<. Àn jour le jour LA PGimOUE Pour se reposer des récrimination* ija ' suivant la défaite, ia Presse, d'An vers, rappetlant que les cléricaux gou '■v ve.rnent depuis trente ans (utile ra po.I au pays 1), nous offre une .sorte de pru îraimme catholique. C'est tort édifiant. D'abord, elle constate,que Èt jeunesse d'au "urri'hui n'a pas, connu .. l'horreur » di régime libéral. L'inquisition ? iîile ajoute que l-o parti libérai .. n'est pas à même de gouverner comme il faut le pays. » Cela, sur-:out à cause des socialistes, auxquels nouî ïllons revenir dams ,um instant. La Presu lorraine ( in cauda...) ,en ajoutant qu'il ne 'auduait pas, cependant, u oublier àa pru tance ». Bref, on conseille .de nouveau, au ministère, ce .reniforceanent clérical devant equell ites journaux Officieux voudraient se lérober. C'est qu'ils savent eux, combien il va être tifficite, non seuilemeait de continuer à .. rouer ■» les « dùmocraties », mais, comme on le .-eut maintenant, de tes unoùhiter, de les supprimer de fait. Le pape vient, dans -son déjà célèbre diseurs aux cardinaux, de donner te signal d. w inomveimemt. -Le Camrier de Bruxelles, organe ■ congré-î'aniste Somme la Presse, d'Anvers, te ra.p-Mlle énergiquoinent, d'après 1e Courrier de 'Escaut, aussi .. Cou.ra-ier » que Ile premier <i Le pape tolère tes associa, lions. «. p rotes-■ionneltes », à condition que « les cjucstions iconomiques y vie mue,ut. .après » île souci re-rigieux, et qu'en en exclue « les moyens qui nènent à la guerre -des ©lasses ou à leur sé-jaration ». Bref, quand les ouvriers auront fait le s bonheur ides congréganistes, ils pourron , songer ou ileur. i -Ces imprudentes audaces, mettent naturel lement en ôbuiïlition les démocrates bernés L'Action démocratique, organe officiel de: t syndicats chrétiens de l'arrondissement d. i ISruxieiles, >et des bourses de travail libre d. - Belgique, publie une lettre protestant , con i tre la subordination de l'action profession i pelle à la politique. .On ajoute que tes syndi d eats soai-t inférieurs en nombre à ceux de: - socialistes, et qu'il, faut « que, dans les syai - clients chrétiens, i.l n'y ait pas de place pou: _> la pOliEque. Piiéeisément 1e contraire do ci qu'ordonne :1e pape ! Les cléricaux onl vécu du mensonge syndi .• caliste chrétien : voici pour eux île momen 1 de le payer. ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière ld juiil 1909. — Tremblement de terre dans 1« niikUL d8 la France. 'Nombreuses victimes, j <5===^ Polémicsues. [ 'Les suffragettes lie font pas que trouMer le v;,e anglaise; eKes aiimen,tent encore nos po lémôjgu'e.s nationa'l,es belges. L' « Etoile Belge » ayant prévu .l'usage que certains parlementai res (pourraient faire du suffrage des femmes provoque de ce fait .une violente indignatior ■chez notre excellent .confrère de « XXe Siècle » qui accuse tout aussitôt 1' « Etoile » de se dé rober, autant dire, derrière les suffragettes Nous ne savions pas que cellesici avaient im pressionné à ce 'point notre clérical confrère que de l'avoir amené à ne trouver nul ineon vénient d'ans Te vote des femmes; à traite] avec dédain quiconque .hésite à nous donne] des suffragettes belgtfs. Le congrès de Copenhague. Les délégués de la presse beilge au Congrèî t de Copeirliague sont arrivés à Hambourg, ve t nant d'Anvers, à bord du .paquebot du Nord deutsoher Lloyd' « Princesse A'1-ice », anis gracieusement à. leur disposition. Neirf des délé gués y avaient pris place. A l'attention don-ils ont été l'objet, les divinités de la mer on: - bien voulu joindre «l'agrément d'une traversé* accomplie dans un cataie parfait. Le congrès de iGopenhague durera du 11 ai 16 juin. Trois cents délégués de la presse dt tous pays y assisteront. » L'auto nuptiale. Ce mercredi, vers une heure, rue du Marais Une auto file, avec, bien que de louage, cette pointe d'exagération dans la vitesse autori' 1 sant l'inquiétude des promeaieurs... Si bien qu< ' -ceux-ci remarquent avec étonnentent, entre ^ vus à <pedne, les •oc'cu'pantfi de l'auto : un mon ; sieur en noir, voisinant avec une vague for-' me blanche... Et les promeneurs ont compris c'est une noce ; un mariage, plutôt ; car au-i cun cortège ne suit; Kle.ux époux ayant eu i l'excelllente Mée de passer vite dans cettc . foule dont île bonheur les .sépare... Ou 'les de-i vrait séparer. Seule concession à la foule : un t nœud bUanc attaché aux lanternes, et qui, - agité idans réi'oLgnement de la fuite, Semble : un ironique adieu du bonheur à -la vie. Vingt ans après... > « Le lundi 8 juin 1914, le paquebot 1' « Al i liance », jaugeant 4,U00 tonnes, a, le premier franchi le canal de Panama, en une heure e I demie. . Le passage s'est effectué sans incident. » Voici la nouvelle qui nous arrive du Nou f veau-Monde. .Presque tous' nous avons parcouru ces ligne.4 ' brèves et sèches d'un œil indifférent. Et pour tant ! | Et pourtant, on ne peut s'empêcher de ûeve nir songeur en se rappelant tout ce qu'ellef ; évoquent. Du labeur, de la science, une sorte de génie, — une grande entreprise qui devçii' faire sonner glorieusement le nom de la Franc* - dans le monde entier... Puis, les appétits humains tombant sur le ! proie offerte à leur avidité; les compromis sions, les tripotages, les pots de vin fantasti ques, — et le scandale enfin dévoilé, éclatan : on coup de foudre parmi la joie des autres peu pies, avides de cacher les leurs. L'oubli, lent. La mort de l'ouvrier de génie L'abandon de la grande œuvre commencée Puis, —enfin, — la reprise de l'idée française par des ouvriers d'une autre race, et celle-c récoltant dans les champs que l'autre avar défrichés. Il y a tout cela dans ces quelques lignes. Plus de chauves! Un médecin hongrois, le docteur Szechely, — à vos souhaits, madame ! — vient de trouvei un remède contre la calvitie, que nos humo ristes regretteront, assurément, de n'avoii point été les premiers à découvrir. — Regret tez-vous de ne pouvoir faire la pige, (— style noble! —) à M. Samson ou Absaton; et, souj votre toison, — de jour en jour plus chétive,— votre crâne pointe-t-il, déjà, comme un gre? œuf de Pâques rose ? Consolez-vous, messei-gneurs ! Gentiment, proprement ;t J'aide d'un fil d'or, et d'une aiguille semblable à la seringue Pravaz, M. Szechely, en deux temps, trois mouvements, — vous fixe, sur la tète, un cheveu double, ayant appartenu au sexe enchanteur... Chaque centimètre carré de cuir chevelu nécessite 100 points d'aiguille, et 200 cheveux; en trois quarts d'heure, on peut vous coudre de 400 à 500 cheveux. A ne rien céler, l'opération, fort douloureuse, est suivie d'une inflammation qui ne disparaît qu'après une douzaine de jours. Les pores de la peau se sont alors si bien resserrés autour des cheveux implantés que ceux-ci restent, à jamais, fidèles à leur propriétaire !... Si, pourtant, l'on songe qu'une chevelure présentable comporte environ 50,000 cheveux, il est permis de douter que la clientèle afflue chez le docteur Szechely ?... Que pensez-vous,— ô le plus Belge des Parisiens, aimable père dr> Claudine, spirituel et nonchalant Willy, — de cette originale méthode susceptible, n'est-il point vrai, de vous intéresser ?... Repos obligatoire. L'histoire — cela fut dit un certain nombre VJe fois — est un perpétuel recommencement. Les inventeurs de la siagnation dominica2e (op zondag niet bestellen, fermé-gesloten) n'ont rien inventé. En l'an .de grâce 1807, le clergé français esquissa un mouvement- pour que fût rendu* [ officielle e;t obligatoire l'observance du repos dominical et 'des jours fériés. Il fut .accueilli fraîchement par l'Empereur qui écrivit à Portalis une dépêche où oi; lit (1) : « Iil est contraire au droit divin d'empôcliei l'homme qui a des besoins le Dimanche com me les autres jours de la semaine, de travail ILer le iDimanche pour gagner son pain... n ne faut- pas raisonner, mais iil faut se mo.quei des prêtres qui demandent de tels règfle rnents!.. Puisqu'on invoque l'autorité sur cette matière, .il faut donc qu'cUle soit compétente Je .suis l'autorité, et je donne à. mes peuples et pour .toujours, la permission de ne pas in terrompre leur travail... Il faut que M. P.or talis prenne garele : une concession .une foii ' accordée, on ne manque pas d'en exiger d'autres. Ayant une fois fait intervenir la force du gouvernement dans des choses qui son hors de son .ressort, on nous ramènera ai temps désastreux des bitllets de confession e< à ces misérables époques où le curé croyai avoir le droit de gourmand-er un citoyen qu: > n'aililait pas à la messe. » M. de Broqueville est .un grand homme de guerre, un organisateur -sans rival (voir le « XX0 Siècle », « .passim ») : cependant, entrs ses circulaires et ceiUle' de Naipoléon, il y i qu clique nuance. (1) Rapporté dans la «Belgique -judiciaire* année 1885, page 1503. «Mon bébé ». Les annales judiciaires anglo-américaines iii tfertiile's pourtant en procès pour « rupture de promesse viennent de s'enrichir d'une espèce nouvelle autant qu'originaP.e. iUne belle jeune fille — ou plutôt une jeune femme — avait, assigné devant les tribunau: l'un des .propriétaires les pli us effroyatflemen; milliardaires de la cinquième avenue. Elle lui .réclamait — oh ! une paiUle : ur million deux cent Cinquante mille francs -ipour ruipture de promesse de mariage, séduc t.ion, abandon, toute la -liyre ! A (l'aippui de ses dues, elle exhibait, ent-rt autres éléments de preuve... un beau poupoï . rose et joufflu, .fruit de quelques instants -disait-^lile — d'un pudiejue laisser-ailier. Tou: est pudique chez les Anglo-saxons. Mais, plus pudique encore, le défendeur ré pliquait qu'il n'avait jamais rien promis qu'elle ne .lui avait -jamais rien accordé. -Mers, le gosse! demanderez-vous. Il n'éta'i ipas de Lui? Ni de Lui ... ni d'Elle! Lui a plaidé qu'Elle n'avait jamais eu d'en fa.nt, — et qu'elle avait Loué, très cher, à um •voisine, celui qu'eille exhibait! La. cause est actuellement tenue en délibéré Quelque .solution qu'elle reçoive, quefl bel ar gumen.t elle offre à ceux qui prétendent qui le théâtre etr le Toman. inspirent les réaflités Mobile à part, cette aventure est tout à far celle arrivée aux Jiéros de « Mon Bébé », 1; comédie-vaudcvMle que Max De ai'! y interpréta il y a quelques mois à Bruxelles, et qui fu jouée quelques milliers de fois en Amérique -Rien n'y manque : rupture entre les jeune: gens — désir dé la jeune femme de fair-i croire qu'un enfant est né — emprunt d'ui enfant à l'état-civil fictif. L'auteur de « Mon Bébé » est, paraît-iil, uni toute jeune fille. Elle ne se doutait pas, or écrivant cette coméidie légère, qu'elle dût fa vori&er un jour l'immoralité et donner di irimaginatien au vice! Nouvelles à la main A Paris, les huissiers do l'Elyséo regarden arriver les organisateurs possibles d'un mmistor et les toisent discrètement des yeux : — M. Un Tel : lm7-5: M. son concurrent ■ ii"82. — Si. avec ceux-là, nous n'avons pas un grain ■ministère!... L'AFFAIRE BERGSON Encore un philosophe condamné par l'Egiisi Elle ne manque pas de piquant, cette mise ; l'index des œuvres de Bergson, le philosoph à la mode. Il a, ce philosophe, une curieuse destinée. I n'était guère connu et apprécié; voici dix ans que des spécialistes, — professeurs, savants étudiants, — qui se consacraient à la discussioi du problème de la Connaissance. Ils admi , raient la finesse de ses.conceptions, leléganc de sa dialectique, sa confiance reposante dan l'intuition, et la qualité de son style. Or, il arriva que ce manque de sécheresse cette forme ondoyante et captivante, firent m jour, — on ne sait trop comment, — la con quête du grand public. Du grand public ? non Plus, du public mondain ! De petites âmes assoiffées de spiritualisme allèrent entendre 1; parole du Maître, entre un essayage et un ren dez-vous. Les cinq-à-sept philosophiques étaien inventés. On ne sait s'ils firent plus de biei que les autres; on peut affirmer qu'ils ne firen pas plus de mal. L'Eglise, d'abord, avait accepté cette vogn en souriant. Bergson devenait à la mode, cil-s'annexa Bergson : ces annexions constituen l'un des procédés et l'une des forces les plu: redoutables de l'Eglise. I,'Eglise l'ayant adopté, l'Académie, qui es une bonne personne, sinon croyante, tout, ai moins empreinte d'une religiosité vague e bienséante, le fit à son tour entrer dans soi giron. La vogue du philosophe croissait. Aussi, pris, d'intérêt, l'Eglise eut soudain l'idée, après l'avoir annexé, de le lire ! Abomination de la désolation ! Commen avait-elle pu patronner ce mécréant-lù ! Oh certes, cc n'était pas un infâme matérialiste, e « ni Dieu ni maître » apparaissait peur lui un* formule vraiment un peu trop simpliste. Mais tout de même ! entre sa thèse et !• stricte, la belle orthodoxie, quel abîme : Or comprenait la joie avec laquelle s'y laissaien tomber les belles pécheresses, fatiguées de chercher la sensation de l'infini dans les diver tissements trop matériels ! Voici donc l'Eglise rejetant de son sein le serpent qu'elle y a réchauffé. Et voici les jour naux catholiques, — français et belges, — If plus joyeusement embarrassés du monde poui débarquer ce philosophe gênant qu'ils prô liaient le mois dernier. Souhaitons à Bergson, philosophe, de mon trer, devant cette volte-face, d'e la philosophie DANS LA RUE Nous avons relaté récemment les intéressai! tes leçons pratiques « de circulation » qu'ui instituteur anglais donnait, dans la rue, à se élèves. Nous avons signalé en même temp combien manquait à notre public l'idée qu'un prudence bien organisée, qu'une entente inte! Jigente des nécessités modernes de la rue, ri duirait dans une proportion énorme le- cod des accidents. Et nous disions que, comme oi ; apprend aux chauffeurs à conduire, on devrai apprendre aux piétons à marcher. II serait injuste d'attribuer à l'Angleterre l monopole des tentatives faites dans cet ordr d'idées. Non seulement elle ne le possèd pas, — mais c'est à la Belgique que revien l'honneur d'une telle initiative. Le Touring Club de Belgique eut. il y a deu: ; ans, l'heureuse inspiration d'ouvrir un cor cours pour l'élaboration du Code du Piéton. 1 - s'était adressé aux instituteurs de Belgique - leur avait demandé de résumer, en quelque principes aisés à comprendre et à retenir, Je règles dont le piéton doit s'inspirer. L'explicc ! tion de ces principes aurait fait l'objet d'un 1 ou deux leçons dans l'enseignement primaire L'expérience, — pour intéressante qu'ell . fût, — ne réussit guère : pas un rapport con plètement satisfaisant ne parvint au jury. I' , ceci, mieux que toute autre constatation, mor tre combien le public belge s'intéresse peu à 1 circulation dans nos villes et dans les campr gnes, aux améliorations dont elle pourrai dont elle devrait bénéficier. Pour suppléer au manque d'indications foui 1 nies par ce referendum, un des membres d f conseil général de notre grande union c} cliste, M. Paul Duchaine, rédigea alors le 1 « Commandements du Piéton », dont nous pai : iâmes à cette époque. U y avait vingt con : mandements, brefs, simples, clairs. L'auteur de ce code en miniature fut, plu i tard, invité à développer ses « commaneh ■ ments » en province : à l'Université, du Centre il donna, sur le problème de la circulation, u cours en six leçons. i L'exemple a été suivi, — voire dépassé, puii i que l'Angleterre nous précède dans la voie de? ■ leçons pratiques. — L'Allemagne nous a imit< t l'administration berlinoise ayant écrit a Touring Club pour le louer de son initiative t - demander tous les renseignements lui perme , tant d'inaugurer une méthode identique. U nous a paru bon de rappeler d'où l'exen > pie était parti, — si peu satisfaisants que soier les résultats obtenus en notre pays : mais ic il s'agit de plus qu'une éducation à faire : Ces . toute une mentalité qu'il faudrait redresser, e » de nombreuses années seront nécessaires pou atteindre ce résultat. LES RECETTES ! des TÉLÉGiUPIIES et TÉLÉPHONE 22 millions et oemi de francs ! __ Le service' des télégraphes et des téléphone ; s'étend chaque jour. On peut prévoir le me > ment où -la réduction des tarifs qui sont ac t tuellemcnt beaucoup trop élevés encore, ter adopter ce;.? deux modes de communicatio: . jusque par les commerçants les plus modeî i tes. En attendant il est intéressant de jeter u: ! coup el'œiil sur les chiffres que vient ide .pi .bîlier cette importante administration, toi icliant .son activité en 1912 e.t en 1913. En 1912, ii" a été transmis 9 millions quatre vingt-quinze mille? dépêches, contre S million r îueuf cent quatre-vingt-seize miiWe en 1913, ar 3 née de la grève générale. Cela fait encore u: •jcfli total ! Ces opérations ont fait entrer dan : les caisses de l'Etat, 6,326,000 francs en 1912 c I 6,265-,000 'fnan.es en 1913. On a envoyé, en 1911 2 millions 859 mille express postaux contr 2 millions 933 miiUe en 1913. L'administratio: a touché de ce chef 606,000 francs environ e 1912 et 621,000 (francs environ en 1913. Le produit total de nos télégraphes a été d 7,044,000 .francs environ pour 1912 et de 7 mil ï lions 7.000 francs pour 1913. Nos téléphones, eux, ont produit, en 1913 i service local, 12,065,000 francs; service à grar î de distance ('•intérieur, international, transit; 3,535,000 (francs ; recettes diverses, 7,000 franc 1 environ. , • Les télégraphes et les téléphones ont donn , ensemble comme recettes : en 1912, 21,352,6c ) (fr. 6 cent. ; en 1913, 22,614,654 fr. 7 .cent. !... H est grand temps qu'on mette ces formide 2 -blés (Chiffres dans un rapport, plus équitaM 5 -avec les justes réclamations du public ! ; POUR LES MUSICIENS DE CINÉMA On a dû naguère édiei.er un règlement pou - obliger les patrons de grands magasins à lai-i ser asseoir (leurs employées. Il y aurait lie ■ de .rappeler à certains directeurs de cinéma t que leurs .musiciens — les pianistes plus pai 1 .ticulièrem.ent — ont- droit aussi à quelque t égards. Ce qu'iils réclament, par exemple.c'ee absolument l'opposé de ce que demandais: ' les demoiselles de magasin : ils voudralei: 1 îirc autorisés à quitter leur tabouret au moin t une fois pendant chaque séance, ne fùt-c > d'ailleurs que pour deux minutes, et l'on de vine pour quelïe raison... i Iil en est, en effet, qui restent assis devan i leur piano de 7 heures du soir à 11 heure t passées, sans qu'on leur accorde le moLndr i répit! C'est, abusif, on en conviendra. Le Syndicat des artistes musiciens a déj. > protesté à plusieurs reprises. Son règïemeni ; .pour une- séance de quatre heures, prévoi une suspension de travail d'au moins dix m: t nutes. Il a été fait des représentations dan , ce sens auprès des directeurs ; mais ces mes J sieurs, soucieux seulement de leurs recettes , font fia sourde oreille, sous prétexte que le .pu bi:c n'admet pas les interruptions de l'oroheï tre. 1 Nous n'en voulons rien croire. Les Bruxe! lois ont l'âme trop artiste pour priser fort 1 ; pia.notage it jet continu qu'on tente de Jeu. imposer. La. bonne volonté de leurs oreilile est infinie; mais i2s préféreront toujours en tendre do la vraie musique.que celle qui leu 1 sera infligée par un malheureux condarrm aux travaux forcés à perpétuité. Cette mu si | que ne ^aurait leur offrir 1-és raf/finements di rytlmie c.t de sentiment qu'ils souhaitent. E1 tous cas, je ne pense pas eju'un entr'actc- d [quelques minutes puisse être de nature.à cl: minuer leur plaisir. Bien au contraire. p LA PROPORTIONNELLE par ï. Yictor Vandewalle membre de la Chambre des représentants Un fait consulté par la presse libérale et so-) cialiste toute entière, c'est que les partis d'op-t position, malgré leur succès réel, n'ont pas obtenu, à l'élection du 24 mai, leur quote-part ^ dans la répartition générale des mandats lé-: gislatifs. Reprenons, les chiffres globaux du scrutin et t plaçons en regard le nombre des sièges remportés par chacun des trois grands partis poli-< tiques qui se disputent le pouvoir : Catholiques : 570,805 suffrages = 41 élus. 1 Libéraux : 326,922 suffrages = 20 élus. Socialistes : 404,701 suffrages = 26 élus. s Selon la rigoureuse .règle proportionnelle, il s aurait fallu : Aux catholiques, 38 élus. e Aux libéraux, 22 élus. Et aux socialistes, 27 "élus. e Ce qui prouve, une fois de plus, qu'il faut t modifier la loi proportionnelle et lui appliquer _ le principe d'utilisation intégrale que j'ai si x souvent défendu à la Chambre. Ceux qui s'intéressent à cette importante question, trouveront, dans les « Annales parlementaires » et dans les documents de la Chambre les développements des différentes j propositions de loi que, depuis plus de dix ans, .. nous avons déposées, mes amis et moi, et dont s la dernière porte la date du 31 janvier 1913. (Documents 1913, n® 129, et 1911, n° 11.) Le problème à résoudre consiste à concilier le respect de l'autonomie locale avec la né-s cessité d'une représentation générale plus ri-goureusement exacte, et, j'en suis convaincu, la formule, que mes amis ont bien voulu bap-i} tiser de mon nom, résoud ce problème d'une façon complète et mathématiquement indiscu-u table. la formule i, Voici, par exemple, d'après notre formule, •t *es Règles qui régissent la représentation pro-[. portionnelle des sièges législatifs par circonscription provinciale : L — Lors de chaque renouvellement par moi-t tié et lors de chaque renouvellement intégral i. ^es Chambres ou de l'une d'elles, le premier it bureau du chef-lieu de la province fonctionne lt comme bureau central pour la répartit-ion com-r plémentaire des sièges dont il sera ci-après parlé. Les candidats présentés dans les divers arrondissements d'une môme province ont le droit de déclarer qu'ils appartiennent, au point dt- vue de la répartition .des sièges, à un seul J groupe électoral. Notre proposition de loi indique, d'ailleurs, les mesures qui règlent la remise de la déclaration au président du bureau central et la g publication par affiches des listes collectives dans toutes les communes de l'arrondissement. Après cela, les électeurs votent comme ils a ont l'habitude de le faire : le bulletin qu'ils re-j Çoivent pour y exprimer leur vote ne contient que les seuls noms des candidats de l'arrondissement et, pendant toute la durée du vote et i élu dépouillement, les opérations se font exactement de la même manière que sous le régime actuel. Ce n'est qu'après le dépouillement et lorsqu'il s'agit de proclamer le résultat du scru-s tin Que viennent les modifications que nous proposons : ' le repartiteur I — ke chiffre répartiteur local représente pour i arrondissement l'unité de mesure; on à l'obtient en divisant le total des votes valable--j ment émis dans l'arrondissement par le hom-^ bre de sièges à y conférer. Lorsqu'on divise par ce répartiteur le chiffre n électoral d'une liste, on obtient, son quotient, local qui exprime exactement, la force électorale qu'elle représente dans la circonscription.^ Ce sera ou une fraction ou un nombre fractionnaire', rarement un nombre entier. ^ Chaque unité ele ce quotient vaut incontestablement un siège et il n'y a aucune raison pour . ne pas le reconnaître tout de suite, c'est-à-dire j immédiatement après le dépouillement qui se fait le jour de l'élection par le bureau siégeant au chef-lieu de l'arrondissement. A chaque liste, ce bureau attribue donc d'emblée autant de sièges que son quotient local renferme d'unités. IIL — Le chiffre provincial d'un groupe fé-^ déré est le total des voix qu'il a régulièrement • recueillies dans toute l'étendue de la province. Il sert de base à la répartition proportion-r nelle des mandats restés disponibles. La répartition de ces mandats se fait le len-j demain de l'élection, par le bureau central qui s siège au chef-lieu de la province. Les listes qui n'ont point fait la déclaration s collective sont considérées comme groupes i isolés. les deux quotients s IV. — Le bureau central divise pour chaque " groupe son chiffre provincial successivement • par le nombre de sièges qu'il obtiendrait si chacun des mandats restés disponibles lui t était complémentairement attribué et, par cette s opération, il arrête les quotients généraux en-core utilisables du groupe. . Il range ces quotients par ordre d'impor- i lance et, dans cet ordre, il classe les groupes , devant les sièges restés disponibles, t V. — D'autre part, pour régler le rang de - priorité entre les diverses listes d'un même .s arrondissement, le bureau divise le quotient - local de chacune de cers listes par le nombre de , sièges qu'elle occuperait dans l'arrondisse- - ment si le siège resté disponible lui était com- - plémentairement attribué. Il additionne les nouveaux quotients, puis il . divise chacun d'eux par le total et, par cette : opération, il détermine la fraction locale re-r venant proportionnellement à chaque liste ^ dans l'unité que représente le siège resté dispo- • riible. p VI. — Finalement, le bureau appelle les •> groupes à recueillir les sièges restés disponibles . dans l'ordre de leurs quotients généraux en-3 core utilisables et il attribue à chacun d'eux 1 chacun des sièges lui revenant dans l'arrondis- 2 sement où sa fraction locale se rapproche le . plus de l'unité. VII. — Les sièges attribués à une liste sont occupés définitivement par ses candidats effec-

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