La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sn00z74d9f/
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Samedi 1T janvier 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO PQUR TOUTE L°S BELGIQUE "1 4i« année, — î*Î<> 16 LA CHRONIQUE BURisAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES * Administration; N* t* Rédaction: N* ABONNEMENTS : Rruxrt.les : 12 francs par an;-— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do 1 union postale, 30 fr. par an. — Holiando et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Fails-dircrs (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On no garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, i Bruxelles. Télépli. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, î> et 7, Galerie du Roj. LES HOSPICES CONTRE L'UIVIVERSITÉ L'enseignement clinique en péri: à Bruxelles Nous l'avons dit. au lendemain .dè la séanet du conseil conununail de Bruxelles où fui -commencé le procès 'de la gestion des hospices, les griefs principaux que l'on peut articuler contre H'actarnistration charitable de la capitale 'sont : "ta guerre systématique .laite ù l'Université, — ^'aggravation continue des dépenses, qui eut pou-r effet de doubler le dèiicit en dix ans, — et la désorganisation, due au souci de tout réorganiser de parti pna Clta'CJjn de ces points mérite d'être étudié en particulier. Abordons aujourd'hui la première question. Jamais les relations du conseil des hospices et de l'Université n'ont été aussi mauvaises. Et pourtant tes dispositions lé,gales et ■réglementaires qui déterminent le rôle de chacune de ces deux autorités d^ns leurs rapports nécessaires sont plus favorables à l'Université que jadis. Mais les -hospices méconnaissent systématiquement, H'esprit de ces ■dispositions, s'ingénient à les -tourner et opposent constamment leur omnipotence Incompétente à la compétence désarmée de l'Université et de la FacuiKé de (médecine. iLa situation .faite h t'Un.ïversité par le mauvais 'Vouloir obstiné d»j. conseil actuel des hospices est telle crudepuis pilus d'un an, la Faculté de médecine a mis à ll'étade l'organisation d'un hôpital unwensitaire, dont 'tous ies professeurs de clinique, chefs de service, adjoints et existants seraient nommés par l'autorité "iniversitaire, comme cela existe ailleurs. la faculte doit former OES pratioiens et des professeurs iLe râle de la Faculté de (médecine de l'Université n'.est .pais seulement de fonmar de bons médecins : il consiste aussi à .former ào bons professeurs. L'iun et l'autre 'buts ne peuvent être atteints que par d'organisation (simultanée de cours théoriques et de ooura pratiques; et le 'bon sens indique qu'il est désirable do voir les mûmes savants décrire les maladies en chaire à d'Université et soigner A l'hôpital les personnes qui sont, atteintes de ces maladies, de façon è 'ens-aî1r',ner pratiquement leur 'traitement* aux étudiants de la Faculté. C'est ici que commence la diffleaîté. L'Université choisit librement ses professeurs, tandis que la nomination du personnel médical des hôpitaux appartient au conseil des 'hospices, sous certaines réserves illusoires, dont nous parlerons. Evidemment, il ne s'aurait être question île confier purement et' simplement toutes les attributions du conseil des hospices à .l'Uni-jversité. Ce serait aossi absurde que de voir, comme cala. se passe actuellement, les hos-Ipices imposer è. l'Université un personnel inédicai choisi -par eux, malgré d'a.vis de la iFaculltc. Mais le parti pris dont ta.it preuve jlc^ conseil d#s hospices depuis quelques années a 'ién'iontré l'inéluctable nécessité de raviser te. dispositions qui règlent la matière.Il est intéressant d'opposer les règles strictes survies par l'Université .pour- la nomination d.e ises professeurs au lxm plaisir qui prési'Je seul au choix par les hospices du personnel médical des Tiûpitaux. comment se recrutent les professeurs 'Lorsqu'une chaire est vacante i ,ta Facuilté Pc médecine, les candidats sont invites à (pire yatoir leurs titres; les demandes sont transmises par le conseil d'administration 05 d'Université à la Faculté, qui délibère, examine les titras universitaires des candidats, étudie des travaux qu'ils ont publiés, fétide les distinctions académiques qu'ils ont obtenues et. dresse un rapport concluant à la nomination du candidat qui lui semble le meneur. Le conseil d'administration statue ensuite. | Ajoutons que tes professeurs sont, le plus souvent, choisis parmi le agrégés et rappelons que les agrégés se recrutent parmi les docteurs spéciaux. l Un médecin qui, son diplôme conquis, a poursuivi ses études pour approfondir l'un u 1 autre problème .scientifique ardu, demande a défendre une thèse devant la Fa-■•«te assemMée. S'il répond victorieusement ax objections que lui .opposent ses anciens maîtres et s'il témoigne d'une valeur indis-obtient le titre de docteur spécial. S»2? j!i titre d'eS'r^i il est accordé aux -euls docteurs spéciaux qui, .ayant continué rncoTO leurs études personnelles, ont soumis ptérieuroment 'à te .Faculté .de nouveaux E™? attestant .un ilaibeur fé cond et inmtei.TOmipu. I On pourrait croire qu'un mérite ainsi re--onnu «t des 'travaux attestant un zèle scien-que muxait/estable suffiraient pour désigner ■u J?'l11®8 savan,t'S qui conquièrent le titre nn,„i ?lr îfiwioJ, puis celui d'agrégé, à la ntn?.tion aux emplois hospitaliers dont ïi^u con'sea des hospices. Il n'en est A L'HOPITAL Chefs de clinique et chefs de service ïi'i v; e ^ 'e grand préjudice que .subit UnawjTsité.-Pour enseigner la médecine, il fomt •?as d'avoir de bons professeurs, il . aJ1®ai 'des malades. Et l'Université ne Eir'obtenir ces malades indispensables que ilii f domination de ses professeurs en qua-r^iife W1 sen'ice dans les hftpitaux. ES*. intimation appartient au. conseil des , 1® semhle professer cette opinion * - Jes .-oons professeurs sont de .mauvais nhom "'S8! T11' nomme, ên conséquence, toi-? ?B 'i11'1'1 J* PfJl, des médecins n'<ap-tenant pais à l'Université. ,i;,™;on'3 w mie parenthèse pour Taire la thon entre deux ternies différents que L ?" de-voir. employer pour la suite <mn 'e d-^'Ussion. li y a des chefs de clini- n ^ .chefs de sennes. mw Cât<'e <IU'U" clK?f de service? C'est un ia"S?"..0" u,n «hinirgien auquel est confiée <-hh„»c 011t, ,n ^Wtee de médecine ou de Èoiener'1' n'eljseigne pas, il se borno & enif-nf i î ma.ladea ou à veiller à ce qu'ils trof»«^Ien^B®^s' tandis qu'un chef ou is r» flmiqu>3 ne limite uaa son rôle « pumaew htrapiiafe i& m»- Jàes sont .pour lui l'occasion d'un enseign. Il .ment inédicai ou chii-urgical, suivant le ca Le chef ou professeur de clinique, soigne k «naïades en présence, des étudiants. Il fa remarquer à ses élèves tes phases de la m; 'adie dont est atteint le patient, qui lui sei de sujet de âémonstnation. le clinicien Le clief do clinique est donc à la fois u médecin (ou un chirurgien) et un professera Son rôle est double. Et faut-il obsea-ver q.u le .malade traité dans de pareilles .condition l'est aivec une attention et une conscie>nc particulières, car le chef de clinique a prè de lui, non seudeiment son adjoint, mais le assistants et les élèves libres, qui .peuven l'interroger ou tui demander l'explicatioi des moindres signes que leur attention a r« levés. Autrefois, le clinicien enseignait en pas sont en revue .tas lits des malades de son ser vice. I! s'a«Têtait devant chacun, percutant auscultant, inteirogeant les sujets, détermi nant son diagnostic et expliquant le traite mont. Aujourd'hui, le professeur donne le plui souvent sa alinique dans une salle spéciale où le lit du malade lui a été amené, de fa çon à le soustraire aux curiosités indiscrète; de ses voisins do salle; il dispose d'appareilï spéciaux; il utilise .des sérums préparés dian: les instituts universitaires, met en œiivn dans ses démonstrations des produits in connus il y a dix ou vingt ans. Pour former des savants capables de jouci ce rôle essentiel et difficile, il faut qu'on permette aux jeunes médecins de travaillei sous le contrôle de maîtres réputés qui ne soient pas seulement .bons .praticiens, mais qui soient en même temps des hommes de science épris de la nohle ambition .d'exercer le professorat. Toute clinique doit nécessairement se .doubler d'un laboratoire de recherches et d'un service dïautapstes permettant de contrôler tas diagnostics. LES DBOITS de l'Université et des Hospices Cotte importante distinction .faite entre les «impies chefs de service, dont le rôle se borne à soigner les malades, et Jes .chefs de clinique (ou professeurs .de clinique ou cliniciens tout court), qui -sont à la fois dos médecins (ou des chirurgiens) et des professeur, constatons que île règlement sur le "service hospitalier réserve à J'Uni-:wr,sité la désignation des professeurs de clinique, fandis que le conseil des hospices nomme les chefs de service. Mais l'Université doit choisir .les professeurs de ûli-nique parmi les chefs de service.D'autre part, le règtamejvt élaboré en 1889 irai- l'ancien conseil des hospices et ratifié en 1S90 par le conseil communiai, oblige tes hospices, avant de procéder aux nominations des médecins et chirurgiens chefs, de service, à .prendre l'avis du conseil d'administration de l'Université. Mais le conseil actuel, après avoir commencé par ne jamais suivre l'avis de l'Université, a fini par se dispenser môme de prendre cet avis. Il en résulte qu'au bout d'un certain temps,l'Université se verra, par la force des choses,con-Irainte^ d'accepter les professeurs de clinique qu'il plaira aux hospices de lui imposer, puisque l'Université ne .peut choisir ses cliniciens que parmi les chefs de service que nomment .tes hospices, sans prendre son avis ou «n méconnaissant son avis. Mais il y a pis. les quatre cliniques legales La loi ne réserve ù l'Université le droit de désigner le® professeurs de clinique que pour les seules cliniques dites légales, ctest-;Vdire pour les quatre cliniques médicale, chirurgicale, oplrtaimologique et obstétricale, qui sont les quatre cliniques obligatoires pour celui qui veut apprendre la médecine, la chirurgie, l'oculistique et l'art des accouchements.Toutes les autres cliniques, étant réputées facultatives, leurs chefs sont .nommés, non par l'Université, mais par tes hospices. Et, cependant, cette interprétation de la loi est vraiment abusive. Le législateur n'a certes pas voulu borner l'obligation à la clinique médicale et chirurgicale des seuls adultes, — à l'exclusion des enfahts ( ! ), k l'exclusion des vieillards (11), à l'exclusion des incurables (Ml), à l'exclusion encore — c'est à taire frémir ■— des affections chroniques, des maladies syphilitiques et cutanées.Telle est cependant — et telle a malheureusement toujours été — l'interprétation des hospices, qui refusent à l'Université le droit d'intervenir dans la nomination des chefs de service da ces cjimques dites spéciales qui ne sont en réalité que te prolongement des cliniques légales, car l'eniseign'emen.t mé-idilcail et dhîrurgioail doit évidemment être étendu à tous les âges et à toutes ies affections.cliniques illusoires De sorte que, pour qu'il y ait clinique, c'estjà-idii-e cours .pratique, dians ces services spéciaux infiniment .importants, il faut que le chef de service, nommé par tes hospices, sans l'intervention de l'Université, y consente. Et, s'il y consent, il donne sa clinique à l'heure qui lui convient. H y a ainsi plusieurs cliniques, dites libres, qui se donnent à la même heure, de façon telle que l'étudiant ne peut tes suivre' toutes et qu'il doit forcément choisir entre elles. Il en résulte qu'en dépit de tout son zèle et de toute son activité, l'étudiant en médeeme ne peut approfondir à la fois, en suivant les cours pratiques, toutes les branches de l'art de guérir. Si 1e chef de service nommé par les hospices ne consent, pas à donner clinique, l'Université nia qu'à, rayer cette clinique de son programme. Nous devons ajouter, pour être complet, que les hospices prétendent imposer à tous leurs chefs de servie» l'obligation de doniner clinique. Mais quelle garantie de compétente pédagogique offrent ces chefs de service qui n'ont pas passé par la Faculté de médecine? Le conseil des hospices est à ce point jaloux, de se.s prérogative» qu'il est aillé jusqu'à prétendre, à un montent donné, que d'ans les .cliniques légales dédouMées, le droit de nomination des chefs de service, qui sonl par le fait des professeurs de clinique, lu; appartenait. Mais l'Université a tenu bon sur ce point et son bon droit était si évideni que tes hospices ont, cédé et que leur consei ■a abandonné â l'Université la désignatior ■du chef de la clinique médicale et du chef dt :la clinique chirurgicale dans chacun de uoî deux hôpitaux S^int-Jean et, Sa-nt-Pierre. philalèxbe. : MENUS FJUTS^RGPOS MENU! il. apres un verdict '• Des jours ont passé depuis les acquitte ' menis qui oiU — provisoirement ou déliniii winont — iterminé les fil/aires de Saverne, e l'Europe civilisée n'est pas •encore bien re venue de son étonn-ement. Il parait que ceU , ne se serait pas passé comme cela nulle par j ailleurs. s En France, nous serions au début d'wu ; nouvelle « affaire »; en Angleterre, élan s données 'l'organisation de la police, la situa 5 lion de l'armée, rien de semblable n'es ' concevable. En Italie, il y aurait ex 1 un vacarme effrayant dans la rue. El Beltjujue, un von Reutter est mima ginable... Tandis qu'en Allemagne, l'élémen . civil encaissera le camouflet; on changen , peut-être de chancelier et ce sera fini; voi: - Fortisner ûher ailes. Est-ce étonnant? Non. C'est une fatalité. Cela découle de la situation géographique, 1 politique et morale de l'Allemagne. L'Allemagne n'a pour elle — avouons que c'est ' beaucoup — que la (orce. El la force, c'est ' von Forslner, c'est l'armée. Son année lut , est nécessaire comme l'air. Si demain l'armée allemande n'existait plus, croyez-vous que l'Europe tolérerait un instant cette Gcr-rnania dont on rencontre les grands pieds dans tous les plats. El les captifs de Pologne, d'Alsace, du Sclvlesivig, et les souverains confédérés, rois de seconde classe avec droit de se taire, pensez-vous qu'Us demeureraient soumis à la Prusse pour ses beaux yeux? Le seul soupçon môme que l'armée allemande perd de son prestige pourrait précipiter les catastrophes. En acquittant Reutter et Forstner, les conseils de guerre ont obéi à un instinct de conservation, à un sens vital. La France est peut-être le seul pays qui puisse se payer le luxe de risquer son existence 'pour " la justice et la vérité » dans une Affaire quelconque. Ce luxe n'est pas à la portée de la puissante Allemagne. Personne ne le comprend mieux que la presse française d'Alsace-Lorraine, qui fut adm ira ble de modération tous ces temps derniers. Et puis, c'est un peu la revanche des vaincus de savoir qu'à cause d'eux, les procureurs, les avocats, les sous-préfets et bourgeois d'Allemagne sont voués désormais à recevoir quelque part, sans protester, le coup de pied de M. von Rentier. Bob. Au jour le jour U POLÏTiQUE Le Courrier de Bruxelles (.dont le Pa-i jfâ' triote a trop fait oublier la pittores-'fv« que violence) donnait hier un numéro F vraiment siavoureux. On y trouvait, en première page, (natureiilemenl 1), le .mandement contre te tango et la mode. Tout à côté do cette lettre, où •« nosseigneurs » s'occupaient de toilettes suggestives, le grave journal reprochait au libéralisme d'avoir une queue, une queue rouge... Et Son Emi-n-raice en .porte une !... Cette contradiction, .toute extérieure, n'est pas la seule que contienne ce joyeux article : il y a beaucoup mieux. L'Indépendance' belge a examiné la possibilité d'un recours a.u Roi contre te projet .scolaire; .cela metino-l ire pieux confrère dans un état singulier. 11 commence par .reprocher ù l'Indépendance en particulier et aux libéraux en général, d'imaginer i. un roi qu'il faut intimider, au lieu de te voir intimider lui-même* tes citoyens turbulente ». Nous n'avions jamais imaginé que le Roi eût pour mission constitutionnelle d'intimider personne, pas pius que nous n'avions compris qu'on pilt l'intimider lui-même. C'était <au .Courrier de nous l'apprendre. Enfin, ces libéraux qui veulent intimider le Roi sont également coupables de le flatter... Et, se « ruant à la servitude », selon un mot célèbre, ils flattent aussi le socialisme : un « autre » despote, dit le Courrier, (fui n'a vraiment aucun motif d'attribuer un tel nom à notre Roi... On sait, du reste, que les mômes libéraux, toujours eux, sont avertis journellement par les o'éric-aux de courir è. leur perte par la séparation électorale d'avec tes socialistes, que nous flattons, pa-ralt-il...Qu'il est difficile de contenter toute le monde et le Courrier ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 17 janvier 1913. — M. Poincaré est aiammé président- do la République fra.nxjaiso par 483 vois sur 870 votants. Gloire belge. Une brillante chronique rie Georges Rency raconte la triomphale « tournée » d'art que mène en Russie notre grand poète Emile Ver-haeren. Sa série de conférences déchaîne les plus émouvantes manifestations en l'honneur du belge célèbre. On lui ouvre les salles interdites des musées; des députât,ions l'ovationnent; le peuple comme les « grands » témoigne d'un enthousiasme profond. Des détails pittoresques sont racontés : Verhaeren ayant accepté de se rendre dans un de ces établissements de plaisir, sorte de cafés-concerts, s'ou-vrant très tard pour se fermer au matin (les Russes sont aussi noctambules que les Espagnols), il y entra entre une double haie d'admirateurs et tous les « numéros » furent, a son intention, annoncés en fiançais... Ce qu'il faul retenir de cet accueil, c'est la puissance avouée d'un de nos poètes les plus authentiquemeni nationaux, et ce qu'il en revient de gloire pun à la race et. au pays. Autant en emporte le vent. Renan, nous rappeflle-t-on, était le granô , homme ;le plus complaisant aux reporters.Lors ; qu'il en accueillait un, ce qui lui arrivait sou verst, il ne manquait pas de lui adresser ce? oagës paroles : « .Vous me voyez ; vous dite: » avoir lu nies livres.Rien ne vous empêche don ' plus d'écrire sur moi tout ce que vous voudra Je ne démens jamais... » Et, très souvent, le reporters lui prêtaient de fort bon Renan. On ne saurait trop louer une aussi hautain - indifférence vis-à-vis des paroles inutiles : au t tant en emporte le vent. Mais pareille atti - tude n'est permise qu'à ceux qui ont su mai i quer leur trace dans ïa vie par des mots -I ou des silences — également souverains. f Esprit d'imitation. iLtës journaux mondains ont pris d'hàbitUd* • de mentionner, outre des faits des ,plus saillante : de la semaine, — tels que les premières repré s entât ions, les dîners et les bals, — les -dépla cements et villégiatures de leurs abonnés notoires et jusqu'aux jours de réception des «bel les madames ». iLe secrétaire de la rédaction d'une de ces feuilles a .reçu, Mer, cette lettre : « Monsieur le rédacteur, » Je vous prie d'annoncer que ie mercredi de chaque semaine, je reçois les étrangers de passage à Binjxelles, qui diésirent s'amuser. Aucune cérémonie. I;1 n'est pas nécessaire de se faire présenter. Il suffit d'être honorablement connu. N. B. — On donne seulement un louis à ma mère pour le souper. » Je vous salue avec respect. o) Ida de X..., » 577, avenue Louise. » inutile d'ajouter que ces réceptions ne furent pas annoncées. Pauvre Ida de X... ! Ligue belge du cerf-volant. Voici une initiative, à la fois sportive et scientifique, dont nous ne saurions trop dire l'intérêt. Il a été fondé à Bruxelles, sous la date du lor décembre 1913, la Ligue belge du cerf-volant; elle a pour but de grouper toutes les initiatives prises au point de vue de propager et de développer les applications scientifiques du cerf-volant. Les particuliers connue les clubs s'intéres-sant à ce genre de sport, pourront s'affilier à cette ligue et y trouveront de multiples avantages-.Une bibliothèque concernant le cerf-volant et l'aviation en général, différents services compétents tels que service administratif, service de renseignements les plus divers, service technique, pourront toujours être consultés gratuitement. par les membres. Le règlement et statuts de la ligue seront envoyés à toute personne que la chose intéresse, sur simple demande. Nouvelles à la mai a Un vantard raconte depuis deux heures ses dernières ascensions : — J'arrivai sur ce .soin.m et escarpé... A mes pieds, • un précipice bâillait... Une dame interrompant : — Etes-vous bien sûr qu'il bâillait avant votre arrivée?... — — M Bary et les Hospices Nous recevons de notre excellent confrère Ja lettre salivante, à laquelle .il nou-s «excusera de ne faire, de parti pris, aucune réponse.' Nous avons mis sa personnalité hors de cause et nous, aie polémiquons qu'avec le conseil des hospices, qu'il n"!a certes pas la prétention de représenter : Bruxelles, Ï3 janvier 1914. Mon cher directeur, Je suis au regret de devoir insister, et, avec votre permission, je ne sortirai pas de vos colonnes. Inutile de mêler à notre différend des journaux qui n'ont rien à y faire. On finirait par croire que vous voulez m'être désagréable..Je serai bref» d'ailleurs. J'ai attaqué nettement, hier, en faisant son portrait en pied, quelqu'un qui n'est pas du tout Philalète. Ce-lui-ci est un confrère charmant. Le monsieur visé ne se démasque pas ? Bon, il est jugé. Je constate, d'Autre part, que votre indicateur n'a pu me contredire sur ce point, essentiel pour moi : c'est que, quant au principe de la fonction nouvelle à créer, il y avait eu un accord complet au sein du conseil des hospices. Le désaccord s'est-il manifesté quand on a fait connaître le candidat? Et celui-ci a-t-il été élu par cinq voix et quatre abstentions 7 Je le sais bien, parbleu, que nous sommes d'accord, puisque c'est là-dessus que j'ai démissionné. C'est là-dessus également que l'Association des journalistes libéraux est intervenue et a protesté contre l'étrange attitude prise par certains réactionnaires. A la suite de quoi, je suis revenu sur ma démission : tout cela est clair et catégorique. C'est ce que j'avais affirmé dans une première lettre. Il est impossible qu'on me contredise. Je ne défends rien, ni personne ; je me borne à me défendre moi-même, et je suis bien forcé de relever des inexactitudes qui ont pour mol de l'importance. Vous dites que mes fonctions aux hospices ont pris fin le 31 décembre der nier. Pardon, mon cher confrère : le 10 novem brë, jour de ma seconde démission. Pour dt multiples raisons, je tiens aux dates exactes Vous ajoutez que « je continue à assumer h défense du conseil des hospices ou, plutôt, de sa majorité ». Sur ce point, je vous arrête net Je n'ai jamais accepté de défendre qui que c< soit, avec ou sans appointements. Je vous met! au défi de le prouver. J'ai été chargé unique ment d'une mission dont le but était de défen dre et d'augmenter le bien des pauvres. J< continuais ainsi une tradition de ma. famille J'aurais réussi dans cette mission, sans de: manœuvres, sur lesquelles je ferai la lumière si je le juge nécessaire. Et cette mission, ji l'ai acceptée d'autant plus volontiers, que le. sources de dons et legs se tarissaient et qu< tout allait au moulin clérical. Je m'explique rai complètement sur cette mission où et quam l'on voudra. Mais je constate ici que votre in dicateur, qui a le droit et le pouvoir de récla mer des documents confidentiels aux hospices ne publie, au sujet de ma mission, qu'un li bellé fantaisiste. Et maintenant, passons à d'autres exercices Ceux des politiculteurs du village de Bruxelle m'intéressent médiocrement, quant à moi, ca j'estime que nous, journalistes libéraux, nou avons d'autre pain sur la planche ! Je ne tien pas,. Croyez-le, à. vous servir ma tarte à. 1 crème, en échange de votre porto, que je n dédaigne pas, d'ailleurs, car on me dit, qu Philalôthe est connaisseur. Bien cordialement à vous, J. Bary. P.-S. — Rassurez-vous, quant à ma collab< . ration à la « Flandre libérale ». Vous avez mi interprété ma déclaration si simple. La mi ' sion que m'a confiée cet honorable journal n ' pas varié depuis à peu près un an... je su 1 charmé de l'apprendre à'quelques amis. " BILLET 5 à Mme Sarah Bernhardt 3- Je prois que si je relisais, — ce 'dont Dieu me garde I — tous les articles .que j'ai écrits ; depuis îles années que je collabore à ce journal, ( je constaterais que pas un mois ne s'est passé . sans que l'actualité me forçât ,d'y inscrire vo- ' tre nom. Et avec tous les billets que je vous ai adressés on ferait, au choix, des cornets pour épiciers ou un petit .volume offrant ia di-; mension des romans contemporains. ' Que la «magie de votre nom ou le miracle de ■ votre souvenir aient réussi à arracher ce travail régulier à l'indolence ou à -l'irrégularité iprofessionneilles d'un modeste journaliste,voilà qui est tdéjà admirable ; .et ce qui O'.est plus encore, c'est qu'ils n'apparaissaient, point seuls .à réaliser ce prodige : chaque jour nous apportait, de vous, un fait nouveau qu'il fallait relater; quelque chose d'incroyable qu'il fallait croire, parce que, par-dessus les invraisemblances, par-dessus les révoltes de notre 'pauvre bon sens, il y avait cette explication simple, harmonieuse et triomphante : Sarah... (Nous voici de nouveau penché sur 8e papier, et notre plume a tracé ces quelques (lettres qui semblent enclore pour nous ce qui existe de plus beau au monde : le frémissement innombrable d'un vers. Mais si «nous écrivons au- ' jourd'hui ce nom, c'est -pour narrer l'ovéne- , ment le plus banal, île plus tardif, de plus raté : ( vous avez reçu 'la croix de la Légion dlion- , neur. ] Oh ! je ne veux pas rééditer les lieux com- i nuns sur les hochets et les rubans. Beaucoup ] «le fripons portent cette croix, /c'est entendu, • et elle ne pou ira rien ajouter à votre Grâce. ] Mais telle demeure 'si grande,'par tout ce qu'elle 1 évoque de grandeur I Et elle eût brillé si .noble- ! ment isur votre poitrine, — première croix don- j née à lia première des Comédiennes françaises î Mais aujourd'hui 1 Tant d'autres l'ont reçue. • On a annoncé, jadis, que vous l'obteniez, puis démenti Ile bruit, re-annoncé, re-démenti. Et ce que «l'on vous donne maintenant, c'est le prix d'encouragement, ila médaille pour bons 'et loyaux 'services, — à l'ancienneté. On a, par elle, récompensé d'autres gens, qui étaient de braves gens, de bons acteurs ou de bonnes actrices ; puis on veut bien vous l'octroyer, à vous, qui êtes ■ une voix et une âme, une vi- c vante leçon d'énergie, d'art et de beauté. B Ayez idu génie, ayez une voix à. •entraîner des ^ peuples, et des attitudes devant quoi l'on n'a j; plus qu'à tomber à genoux ; vivez la vie la plus ardente, lia plus folile et- la plus spendide ; fr mêlez, dans une féerie prodigieuse, l'art, 3 Tamour, J'argent, la gdoire, des coups d'ailes Q: ('.pendus, des coups de cravaches illustres ;'fai-tes palpiter des foules en délire, faites-vous ,L1 applaudir, faites acclamer la France dans les deux continents, pour aboutir à ça : une croix j offerte, après tant d'autres croix, par un ini-nistre, — ironie du sort, par ce ministre même qui jadis éteignit les étoiles I ■-Cette singulière faveur, heureusement, si elle n'est pas venue assez tôt pour vous consacrer, a. arrive trop tard pour vous diminuer. Vous ne d serez jamais officielle, madame. Vous êtes im- v m orteil! e, et les immortels ignorent, — sauf a à 0'.Académie, — il,es .décorations. Pour parler s comme dans les mélodrames, cette recompense il ne vous atteint pas. Mais depuis près d'un v demiesiècle,: vous en recevez une tous les soirs, merveilleuse : celle de voir briller des larmes r dans les yeux des jeunes hommes» pour qui vous réalisez tout lie rêve, tout le rythme et toute la poésie^. Camille Gi ttisnstëin. , — — LA MANIFESTATION EN L'HONNEUR s de ® M. le lieutenant-général barou Domiy t Voilà un beau soir !... Sans autre émotion qu'un très beau sentiment de vie, une vision ardente et joyeuse de ce que certains ont dû ^ faire, de ce que promet l'effort confus et naïf des forces d'avenir. ^ La Salle de la Madeleine avait pris une dé- ^ coration simple et vibrante : drapeaux et plantes et une foule devenant décoration elle- g même : le service, on nous en avait prévenu, rassemblait une foule de boy-scouts. Et c'était charmant tous ces enfants, ces adolescents, ces c hommes (parfois barbus 1), mais condescendant, j au costume enfantin pour enseigner, discipliner, préparer aux héroïsmes possibles. Les chefs sont munis d'une badine et rectifient, du bout, une position, une attitude : seuls, de fa- ^ rouches antigermanistes pourraient y trouver à redire, non plus qu'à ces hourra, si émou-vants qu'on leur pardonne de remplacer notre ] vivat français. L'estrade rassemble tout ce qui compte dans notre monde colonial, dans notre monde politique, à la tête duquel se trouvent deux minis-I très, MM. Renkin et Da.vignon. Des drapeaux, des drapeaux à profusion entourent, cette es-. trade qui est comme un bouquet de fleurs... Le public n'est pas moins brillant : de nombreuses jolies. femmes en brillantes toilettes; des messieurs prêtres, dont plusieurs, à longue barbe, s'attestent missionnaires : les amis de M. Renkin, Quelques chers frères aussi. Dans une ovation et des acclamations, la « Marche'des Nobles »,de « Tannhàuser », le héros de la fête fait son entrée. Il ne semble pas ému ou du moins son émotion ne lui fait rien perdre de sa. bonne grâce, de cette élégance autant morale que physique, dont chacun subit - l'influence autour de lui. Sitôt que le silence 1 se rétablit, le héros de 1a. fête prend la parole pour un discours dont il faudrait reproduire les parties essentielles, toutes de lumière et ! d'ardeur. Le baron Donny rappelle que, précisément, un travail de M. de Borggraeve in- • dique que des Belges furent parmi les fonda-s leurs de New-York. Flamands et Wallons; ils * furent unis, prospérèrent-, et ne furent absor-^ fiés peut-être qu'à cause de l'abandon, néces-g, saire, du pays d'origine. Ainsi, les Belges n'ont e pas attendu aujourd'hui pour être colonisa-e t.eurs. Après 1830, nous étions si heureux d'être enfin chez nous que nous ne pouvions songer à coloniser. dais le roi Léopold Ier songeait déjà aux pos-sibles richesses lointaines; Léopold II visita, pour cela, la majeure partie du monde et, en-a fin. nous donna, un empire. Nous n'y'étions pas 'L, préparés.Il nous fallut du temps pour ccmpren-, I dre les devoirs de notre bonne fortune. Ces de-1 fôirs ne font que commencer. Il nous Jandra les hommes, des sacrifices; mais le présemt et l'avenir surtout se préparent, sauront nous lonner- la plus grande Belgique. Une ovation, puis M. Alexandre Halot, sOna-eur, au nom du comité, relève les qualités morales du héros de la fête et lui présente son Dortrait, dû au maître Jacques de Lalaing. "est un grand tableau, dont la facture sobre-ipparaît quand tombe la draperie dont il était •oilé d'abord. Les acclamations ne cessent que pour «nten-dre M. Didderioh, parlant au nom de la Société royale belge.de géographie, dont il retfiiefc au général la plus haute récompense : le diplôme d'honneur. A ce moment, la musique [lUfcl®? guides exécute la « Brabançonne u, av.ee les Chants des sections chorales des écoles dte la ville et des faubourgs. De nouveau, les discours reprennent. C'est maintenant M. le général Thys, qui évoquo les conditions nouvelles de la colonisation ; 3elle-ci doit maintenant comporter des devoirs» ïonime des droits. Tous ceux qui. comprennent icclament dans le général Donny un des plus vaillants défenseurs de l'idée coloniale. JVi. 3runard ajoute les reconnaissantes félicita-lions de la Ligue patriotique contre l'alcoo-isme, si terrible au Congo. M. le sénateur 3o, au nom de la Caisse de prévoyance et do îecours en faveur des accidents du travail, rouve moyen d'évoquer d'une façon émouvante et délicate toute la radieuse carrière du« jénéral, depuis son dévouement au jeune dutr le Brabant, enlevé si tôt, jusqu'à sa participa-ion aux générosités magnifiques de Léopold ÎL it de Marie-Henriette. L'impression de ce dis-ours fut vraiment profonde. Le chant « Vers '«Avenir», malgré ses trois couplets (trois !) ne îuisit pas à l'enthousiasme qu'exalta le su-)erbe défilé final des Ba.den Powel Boy-Scouts. Vidés par leurs chefs, renforcés de chers fre-•es, ils exécutèrent une marche vraiment su-)erbe, parmi les clairons, les tambours, les anions et drapeaux claquants. Mais nous ne aurions en décrire le pittoresque, dont seul 3ol) pourrait dire tout le charme entraînant. LA CHAMBRE sos bois muants' Hors d'oeuvre flamingant, hier après midi, ans 1e menu scolaire quotidien. Les plus .otoires défenseurs de la « moedertaal » ont or té devant la Chambre les plus inaccepla-des de leuxis revendications. •On a vu, en cette, circonstance, .combien, is cléricaux font bon marché, de cette fa-leuse liberté .des pères de famille, dont ils mis ont tant paba-ohé les oreilles, lorsqu'ils troiwenrf, intérêl. GeJia juge-leur cléricadisine-t leur flamkiganlisme à la fois. Une séance de plus au... passif de la loi Oullet. M. Schollaert préside toujours, aussi Drrect, aussi mécanique qu'au premier jour. amenites Avant toute chose, on assiste à un dialogue cadémique entre M. Ramaekers, quelques-uns e ses amis et M. Buyl. Celui-ci s'est étonné de oir le bouillant député de Hasselt. soutenir" si . rdemment le projet de M. Poullet, alors que du père n'a cessé d'être victime des persécu-ons du gouvernement clérical. M. Ramaekers eut faire justice de ces « insinuations ». M. Buyl. — Il a été persécuté... M. Ramaekers. — C'est -faux ! Laissez mes pa-ents en repos ! M. Buyl. — 11 a été persécuté. M. Ramaekers. — Vous en awez menti. M. Buyl. — il.a été }>ersécuté. M. Ramaekers. — Vous travestissez sciem-îent la. vérité ! La Chambre écoute, souriante. 11 îr'y a que M. choïlaert qui soit ému. U rappelle son coltè-ue au sentiment des convenances. M. Ortegat. — Ne faites pas attention aux po-ins de M. Buyl. M. Coethaels (lui-même). — Nous devons sou-ent en entendre bien d'autres. Et ce petit jeu pourrait durer longtemps, si I. Buyl ne donnait la. preuve de sa bonne foi n citant l'article, signé du nom respecté de I. Cnudde, qui cite le fait qu'on lui reproche 'avoir rapporté. Mais M. Ramaekers maintient, malgré le pré. ident, son injure... M. Mechelynck. — Gela devient dès lors une affaire personnelle entre MM, Buyl et Ramaekers ! » LA LOI PQULLET On retourne, après cet exercice, à la loi sco-aire. On en est à l'article 19, qui détermine 'indemnité de direction pour les directeurs itulaires d'une classe ou qui en dirigent au noins cinq. M. Buyl (propose un minimum de 200 francs. r,l estime .exagérée la .stipulation des .cinq classes.Au vote, l'article est- adopté sans l'amendement de M. Buyl. On aborde ensuite l'examen de l'article 20, :iui alloue une indemnité maxima de 100 francs :iux instituteurs et, institutrices, qui, outre le diplôme ordinaire, seront porteurs d'un'certificat spécial d'aptitude aux fonctions de chef d'école ou de capacité pour l'enseignement de certaines branches à déterminer par arrêté ministériel.M. Troc-lot. puis M. Ozeray. indiquent les vices de cette disposition. Ce dernier., ajoute : « Pourquoi exclure du bénéfice de la toi le? " diplômes de professeur de l'enseignement moyen et celui d'inspecteur de renseignement primaire ? » M. Poullet. — Cette partie de la loi, a été rédigée sur les suggestions des inspecteurs. Ces questions spéciales seront tranchées par Arrêté royal. M. Buyl. — Pourquoi a-t-on oublié de légiférer ên faveur des maîtresses de couture qui ont un certificat spécial? Je propose aussi de donner une indemnité spéciale aux instituteurs qui .sont chargés dMme classe du quatrième degré.Vaine intervention. Efforts .superflus. :\i. Poullet refuse... et son texte ■ est intégralement ! adopté, flamingantisme Le débat, morne comme le crâne désertique de M. Nerinckx, va, soudain, s'animer un peu.

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