La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 16 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9p2w37q17z/
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Regards en arrière n 16 janvier 1912. — Le .paquebot frança. « Cart]ia.go », assurant le service postal en.tr '• Marseille èt fbnîS;' est arrêté par (les torpl r leurs italiens et conduit à Gibraltar. Dédicace. j. Un jeune et brillant avocat français, M0 Fe; n nand. Payen, ancien secrétaire de M0 Raymon I Poincaré, vient de (publier une « Anthologie d c l'éloquence judiciaire contemporaine ». Le n gloires actuel es du barreau y figurent, cho: , sies avec un soin judicieux. De chaque avocs illustre, une plaidoirie tout entière est reprc duite. Elle est précédée .de quelques page dans lesquelles l'auteur dégage et résume, d 9 façon très vivante, la « manière » et les qua lités de l'orateur qu'il étudie. l* La Belgique est représentée dans cet intérêt sant volume, puisque le dernier chapitre e est cortsàcré à dVI«\ Paul-Emile Jansonl Or, l'œuvre est dédiée à M. Poincaré. Et, pa une attention qui à dû toucher profondémer îe premier (magistrat de France, c'est dans ce e termes que son ancien collaborateur a inscr; '0 son nom au fronton de. sa préiface •: s c A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris e Président de la République, française Mélomanie britannique. e La scène s'est passée cette semaine dans u des quartiers les jf>lus fréquentés de Londres Le plus grave journal la rapporte : s Une dame étfégâiite monte, le matin, dans u n autobus. Elle porte eous le brajs une boite 0 violon, qu'elle tient-précieusement : sans dout .f un instrument de valeur, peut-être un Strc u divarius, y est-il enclos ? Et, l'Anglais ayar a essentiellement le respect de la musique, sar doute parce qu'il ne la comprend guère, toi le monde: regarde la dame avec considératior Les rues de Londres sont admiràbles, cIm é cun le sait : et nos meilleurs (?) macadams u; bains sont bien piètres en comparaison de routes anglaises. Néanmoins on n'est pas, dan * l'autobus, à l'abri de tout heurt : et le passag - d'un caniveau secoua violemment les voye e geure et la dame. J" iLa dame — et sa boîte également : car cell< 0 ci s'ouvait brusquement. La voyageuse pouss l" un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé 1 li précieux instrument? NullementI Car sur 1 sol roulèrent en tas choux, carottes^ céléri; :S encadrant trois magnifiques « mutton chops et une belle motte de beurre 1 La boîte ne coi it tenait nul autre appareil musical, le Ménagères, qui allez aux provisions, ne voi i- (laissez pas tenter par la boîte à violon : ei: ir est plus élégante et sauvegarde mieux les a] is parences, mais le filet vulgaire est. plus sûr. e. ii Rires et sourires, i- Dans une rue du centre, devant les vitrini i- d'un grand parfumeur, des groupes menus i ni forment et, se dénouent, rapides. Ces messieu: é, rient franchement : plus ënigsnatiques, ph le inquiétantes, ces 4a*es se cententent de so rire. '">v u- Derrière le? hautes glaces, inondées de 1 Regards en arrière n 16 janvier 1912. — Le .paquebot frança. « Cart]ia.ge », assurant le service postal eatr '• Marseille èt 'Punis,' est arrêté par (les torpi! e leurs italiens et conduit à Gibraltar. Dédicace. j. Un jeune et biglant avocat français, M0 Fe; n nand. Payen, ancien secrétaire de M0 Raymon I Poincaré, vient de (publier une « Anthologie d c l'éloquence judiciaire contemporaine ». Le n gloires actuelles du barreau y figurent, cho: , sies avec un soin judicieux. De chaque avocs illustre, une plaidoirie tout entière est reprc duite. Elle est précédée .de quelques page dans lesquelles l'auteur dégage et résume, d 9 façon très vivante, la « manière » et les qua litéis de l'orateur qu'il étudie. l* La Belgique est représentée dans cet int-éref sant volume, puisque le dernier chapitre e est cortsàcré à jM*. Paul-Emile Jansonl Or, l'œuvre est dédiée à M. Poincaré. Et, pa une attention qui à dû toucher profondémer îe premier (magistrat de France, c'est dans ce e termes que son ancien collaborateur a inscr; '0 son nom au fronton de. sa préiface •: s c A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris e Président de la République, française Mélomanie britannique. e La scène s'est passée cette semaine dans u des quartiers les jf>lus fréquentés de Londres Le plus grave journal la rapporte : s Une dame étfégâiite monte, le matin, dans u n autobus. Elle porte eous le brajs une boîte 0 violon, qu'elle tient-précieusement : sans dout .f un instrument de valeur, peut-être un Strc u divarius, y est-il enclos ? Et, l'Anglais ayar a essentiellement le respect de la musique, sar doute parce qu'il ne la comprend guère, toi le monde: regarde la dame avec considératior Les rues de Londres sont admiràbles, cIm é cun le sait : et nos meilleurs (?) macadams u; bains sont bien piètres en comparaison de routes anglaises. Néanmoins on n'est pas, dan * l'autobus, à l'abri de tout heurt : et le passag - d'un caniveau secoua violemment les voye e geure et la dame. J" iLa dame — et sa boîte également : car cell< 0 ci s'ouvait brusquement. La voyageuse pouss l" un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé 1 li précieux instrument? NullementI Car sur 1 sol roulèrent en tas choux, carottes^ céléri; :S encadrant trois magnifiques « mutton chops et une belle motte de beurre 1 La boîte ne coi it tenait nul autre appareil musical, le Ménagères, qui allez aux provisions, ne voi i- (laissez pas tenter par la boîte à violon : ei: ir est plus élégante et sauvegarde mieux les a] is parences, mais le filet vulgaire est. plus sûr. e. ii Rires et sourires, i- Dans une rue du centre, devant les vitrini i- d'un grand parfumeur, des groupes menus i ni forment et, se dénouent, rapides. Ces messieu; é, rient franchement : plus ënigsnatiques, pli 10 inquiétantes, ces 4a*es se cententent de so rire. '">v u- Derrière le? hautes glaces, inondées de 1 Regards en arrière n 16 janvier 1912. — Le .paquebot frança « Cart]ia.ge », assurant le service postal en.tr '• Marseille èt Tftvni.s',' est arrêté par (les torpi! r leurs italiens et conduit à Gibraltar. Dédicace. j_ Un jeune et brillant avocat français, M0 Fe; n nand Payen, ancien secrétaire de M0 Raymon I Poincaré, vient de (publier une « Anthologie d c l'éloquence judiciaire contemporaine ». Le n gloires actuelles du barreau y figurent, cho: , sies avec un soin judicieux. De chaque avoco illustre, une plaidoirie tout entière est reprc duite. Elle est précédée 'de quelques page dans lesquelles l'auteur dégage et résume, d 9 façon très vivante, la « manière » et les qua litéis de l'orateur qu'il étudie. l* La Belgique est représentée dans cet int-éref sant volume, puisque le dernier chapitre e est coiisacrê à jM*. Paul-Emile Jansonl Or, l'œuvi'e est dédiée à M. Poincaré. Et, pa une attention qui à dû toucher profondémer îe premier (magistrat de France, c'est clans ce e termes que son ancien collaborateur a inscr; e son nom au fronton de. sa préiface •: s c A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris e Président de la République, française Mélomanie britannique. e La scène s'est passée cette semaine dans u des quartiers les jf>lus fréquentés de Londres Le plus grave journal la rapporte : s Une dame élé<gante monte, le matin, dans u n autobus. Elle porte eous le brajs une boîte 0 violon, qu'elle tient-précieusement : sans dout .f un instrument de valeur, peut-être un Strc u divarius, y est-il enclos ? Et, l'Anglais ayar a essentiellement le respect de la musique, sar doute parce qu'il ne la comprend guère, toi le monde: regarde la dame avec considératior Jjes rues de Londres sont admiràbles, chî é cun le sait : et nos meilleurs (?) macadams u; bains sont bien piètres en comparaison de routes anglaises. Néanmoins on n'est <pas, dan * l'autobus, à l'abri de tout heurt : et le passag - d'un caniveau secoua violemment les voye e geure et la dame. J" iLa dame — et sa boîte également : car cell< 0 ci s'ou^it brusquement. La voyageuse pouss l" un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé 1 li précieux instrument? NullementI Car sur 1 sol roulèrent en tas choux, caretteSi céléri; :S encadrant trois magnifiques « mutton chops et une belle motte de beuire 1 La boîte ne coi it tenait nul autre appareil musical, le Ménagères, qui allez aux provisions, ne voi i- laissez pas tenter par la boîte à violon : ei: ir est plus élégante et sauvegarde mieux les a] 13 parences, mais le filet, vulgaire est. plus sûr. e. ii Rires et sourires. Dans une rue du centre, devant les vitrini i- d'un grand parfumeur, des groupes menus i ni forment et, se dénouent, rapides. Ces messieu; é, rient franchement : plus ënigsnatiques, pli 10 inquiétantes, ces 4a*es se cententent de so rire. 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Et, pa une attention qui à dû toucher profondémer îe premier (magistrat de France, c'est clans ce e tenues que son ancien collaborateur a inscr; e son nom au fronton de. sa préiface •: s c A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris e Président de la République, française Mélomanie britannique. e La scène s'est passée cette semaine dans u des quartiers les jf>lus fréquentés de Londres Le plus grave journal la rapporte : s Une dame élé<gante monte, le matin, dans u n autobus. Elle porte eous le brajs une boîte 0 violon, qu'elle tient-précieusement : sans dout .f un instrument de valeur, peut-être un Str< u divarius, y est-il enclos ? Et, l'Anglais ayar a essentiellement le respect de la musique, sar doute parce qu'il ne la comprend guère, toi le monde: regarde la dame avec considératior Jjes rues de Londres sont admiràbles, chî é cun le sait : et nos meilleurs (?) macadams u; bains sont bien piètres en comparaison de routes anglaises. Néanmoins on n'est <pas, dan * l'autobus, à l'abri de tout heurt : et le passag - d'un caniveau secoua violemment les voye e geure et la dame. J" iLa dame — et sa boîte également : car celli 0 ci s'ou^it brusquement. La voyageuse pouss l" un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé 1 li précieux instrument? NullementI Car sur 1 sol roulèrent en tas choux, caretteSi céléri; :S encadrant trois magnifiques « mutton chops et une belle motte de beuire 1 La boîte ne coi it tenait nul autre appareil musical, le Ménagères, qui allez aux provisions, ne voi i- laissez pas tenter par la boîte à violon : ei: ir est plus élégante et sauvegarde mieux les a] 13 parences, mais le filet vulgaire est. plus sûr. e. ii Rires et sourires. Dans une rue du centre, devant les vitrini i- d'un grand parfumeur, des groupes menus i ni: forment et, se dénouent, rapides. Ces messieu; é, rient franchement : plus ënigsnatiques, pli 10 inquiétantes, ces 4a*es se cententent de so rire. '">v u- Derrière le? hautes glaces, inondées de 1 Regards en arrière n 16 janvier 1912. — Le .paquebot frança « Cartilage », assurant le service postal eatr '• M.anseille èt 'Pivnis,' est arrêté par (les torpi! e leurs italiens et conduit à Gibraltar. Dédicace. j_ Un jeune et brillant avocat français, M0 Fe; n nand Payen, ancien secrétaire de M0 Raymon I Poincaré, vient de (publier une « Anthologie d c l'éloquence judiciaire contemporaine ». Le n gloires actuelles du baiTeau y figurent, cho: , sies avec un soin judicieux. De chaque avoco illustre, une plaidoirie tout entière est reprc duite. Elle est précédée de quelques page dans lesquelles l'auteur dégage et résume, d 9 façon très vivante, la « manière » et les qua litéis de l'orateur qu'il étudie. l* La Belgique est représentée dans cet int-éref sant volume, puisque le dernier chapitre e est coiisacrê à jM*. Paul-Emile Jansonl Or, l'œuvi'e est dédiée à M. Poincaré. Et, pa une atteiition qui à dû toucher profondémer îe premier (magistrat de France, c'est clans ce e tenues que son ancien collaborateur a inscr; e son nom au fronton de. sa préiface •: s c A M. Raymond Poincaré Avocat à la Cour d'Appel de Paris e Président de la République, française Mélomanie britannique. e La scène s'est passée cette semaine dans u des quartiers les jf>lus fréquentés de Londres Le plus grave journal la rapporte : s Une dame élé<gante monte, le matin, dans u n autobus. Elle porte eous le brajs une boîte 0 violon, qu'elle tient-précieusement : sans dout .f un instrument de valeur, peut-être un Str< u divarius, y est-il enclos ? Et, l'Anglais ayar a essentiellement le respect de la musique, sar doute parce qu'il ne la comprend guère, toi le monde: regarde la dame avec considératior Jjes rues de Londres sont admiràbles, cIm é cun le sait : et nos méilleuis (?) macadams u; bains sont bien piètres en comparaison de routes anglaises. Néanmoins on n'est <pas, dan * l'autobus, à l'abri de tout heurt : et le passag - d'un caniveau secoua violemment les voye e geure et la dame. J" iLa dame — et sa boîte également : car celli 0 ci s'ou^it brusquement. La voyageuse pouss l" un cri : la peur, sans doute, de voir abîmé 1 li précieux instrument? NullementI Car sur 1 sol roulèrent en tas choux, carettes^ céléri; :S encadrant trois magnifiques « mutton chops et une belle motte de beuire 1 La boîte ne coi it tenait nul autre appareil musical, le Ménagères, qui allez aux provisions, ne voi i- laissez pas tenter par la boîte à violon : ei: ir est plus élégante et sauvegarde mieux les a] 13 parences, mais le filet vulgaire est. plus sûr. e. ii Rires et sourires. Dans une rue du centre, devant les vitrini i- d'un grand parfumeur, des groupes menus i ni forment et, se dénouent, rapides. Ces messieu; é, rient franchement : plus ënigsnatiques, ph 10 inquiétantes, ces 4a*es se cententent de so rire. '">v u- Derrière le? hautes glaces, inondées de 1 Vendredi 1G janvier 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE EH BELGIQUE 4y» année. IV» 1S LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) •RUXELLK* &AZETTE QU OTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* 7 8 8H Rédaction: N" 1408t ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs poux six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 115 francs par on; — 7 fr. 50 pour six mois.; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i It^ la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 1, Galerie du Roi. UNE PLAIDOIRI] DE RÊVE La Chronique appelait ces jours-ci l'ai de la Société protectrice des anim ir le cas de la seconde victime du crimt nie Linné : l'épagneiil abattu d'un c : bâton par un agent de police, à côté idavre de sa maltresse, qu'il veillait si ligament, sans soupçonner qu'elle fût irffiîe â jamais. Ail moment même — ô Mtépalhique c> ience ! — où là Chronique imprimait 1' il en question, je levais, dans mon lit, i ■tars «vœat et chargé de la défense de 1' ssin de •M™ Sauvin. Voulez-vous ouïr a lidoirie du sommeil? Voici : u M est étonnant, messieurs les jurés,qu urs de ces débats, on ne vous ait pa e d'un assassinat. 11 y en a eu deux. Oi ; une !e*mme. On a tué un chien. Celui t n 'accuse de l'homicide est d-ewant vous, niciide, ipàs. lia justice n'a même qo il'inqui<Ster. i Je me vais pas l'inviter à 1« faire amei r Je banc, des prévenus. C'est vous q ivite à juger mon client avec un peu de ge indulgence accordée au meurtrier it chien, si voua estimez coupable l'uniq •venu, malgré tous les doutes, dont il i lit ibénéficier. * * * L'accusation, qui ignore miséricordieui nt Je canicide, ne témoigne qu'ihorreur ilacable sévérité ipotir l'homicide. Pes ■c soin les 'deux gestes, comparez les de !... On vous affirme que d'assassin de lheureuse 'M™ SttUvin a tué poui' vol< a voulu voler, c'est qu'il a cédé à l'atro seillère qu'est' là faim. Ah ! sans doute, . ns'-nous s'il fallait absoudre, le, miséral , poiir vivre, ôte Ja vie à autrui, si 1 es devaient ménager Je fauve barboui sang humain, sous prétexte qu'il n'av; mangé depuis trois jours? Seulement, messieurs Jes jurés, iiot i ceci ; l'agent canicide n'avait même p. e triste excuse du ventre affamé et sai lies... Ses oreilles étaient si récaptric illes se sont énervées des jappements ( non épagneul, défendant, à sa pauv: îière, ù lui, le 'corps inerte de sa maltress rede hardis inconnus : d'où le coup rao de anatraque. Si vous l'interrogez, ce r -te policier n'oserait ipas alléguer qu t à la peur. Un solide agent de la for< lique ne treimbie pas devant un friJe ar qui grogne, uniquement ou montre un aent les dents parce qu'il .croit qu'on \ ; du mal (i l'étrè dont il était le demie eul ami. J,e canicide a simplement ti se que Jes cris d'alarme de l'épagne açaseat et retardaient d'une minute c x l'exécution de sa besogne. Au lit arler doucement ce suprême gardien c îorte, pour, essayer de consoler plus taj m Ja supposant consohiMe — cette doi souvent hicurable entre toutes : la doi d'un chien qui a ,perdu sa maltresse c maître !... * * * L'assassin,lui,épargna le petit épagneu: ;-être lui avait-il, préalablement, adm :é .quelque narcotique, pour priver sa vi de son seul défenseur?... Peut-être s'e -il débarrassé d'un simple coup de piei s tous les cas, il ne fut pas impitoyaii bête, puisqu'il Ja laissa vivra. Et j'insiste sur ce point... Oh ! l'honori >rgane du ministère public a beau mult ■ ses signes d'impatience, il n'y a rie «levant dans ma thèse, que je poursu ! (jusqu'au bout J'insiste donc sur c t que, .si un assassin a pu commettre so ' homicide sans d'aggraver d'un canicidi ne devait être plus aisé à un agent c :c remplissant à. son aise un devoir pri ionnel que d'accompûir ce devoir san ter le cadavre d'une noble petite bête i de l'amie qu'elle croyait proléger et Bien mieux : n'a-U>n pas réfléchi qui en manquant d'humanité envers cet ai ible épagneul, l'irasûihîe. agent trahi: une des obligations de sa charge? N'ii !>e-t-il pas expliciteanent à notre police i ' la main à la stricte observance de cet! irtatien affichée au coin de tant de ruf 0 sentiera : ci traitez les animaux ave ■e;ir ! » et conçoit-on, vraiment, que ! tionnaire payé pour empêcher les cha: 'rs ou les enfants de brutaliser nos « fn inférieurs » donne l'exemple d'un gesl n criminel a évité?... * * ♦ Messieurs les jurés, une remarque pli irale, maie non moins inhérente à me t, quoi qu'en pense l'honorable orgai: ninistère public, s'impose. Si le respe< a vie animale est aujourd'hui reconn but comme un signe nécessaire de 1 isation, id existe des -raisons particuli pour qu'il soit pratiqué en Belgique et plus qu'ailleurs, et surtout en ce qi erne l'animal si justement présen nie ù le meilleur ami de l'homme u. Ca )us défie de découvrir un pays où le chie icquis autant de droits ù l'admiration, connaissance, Ma bonté, de l'homme qi nçras. La statistique accuse, en Belg l'existence de cent cinquante -mil ris employés par nos maraîchers et m; lères au service de notre alimentatioi ui fournissent, à notre .place, un trava ué à une vingtaine de millions de fran< an. Loin de mol l'idée de critiquer l'ai istratioli militaire, qui fait maintcnai et animal « .inépuisablement dévoué » iborateur de notre patriotisme, le co: iur de nos mitrailleuses et le sauvetet 'idèntiel des blessés ou .malades perdi les champs de manœuvre ou de bataill onsjate simplement. Et je rappelle ù q lierait que Ja race de .chiens dont l'ép lïl de M* Satrvin était l'humble petit co fournit précisément k cette police q a «i étrangement récompensée rue Lmn plus MteJligents et les plus héroïques aides contre les terribles apaches. Ne vous méprenez point" sur rrta eonel t sion, messieurs les jurés. 11 ne s'agit pas requérir la mort du pécheur. Mettons l'agent en cause ait obéi-à im motiveim irrétléchi et que son remords- suffise à oh Aliment. Mais si, dans un pays qui a c * tageté de telles dettes en.veis l'esjièce. cani en nous fermons les yeux sur le meurtre d'i iux bête simplement coupable d'aimer de défendre sa maîtresse jusque dans mort, au delù de la mort, ne m'est-il ] permis de réclamer quelque, clémence pi ■ l'homicide,qui, du-inoins, laissa la vie. sai ja_" à l'épagneuil? » ■L'influence qu'exerça cette plaidoirie ! un- 'e jur-' c'e 1,1011 rêve?.... Je l'ignore. Un a me réveilla, en sui-saut. L'aboi d'un délick nie toutou à moi, vieilli, presque aveugle et. ti as jours vigilant. Il avait entendu, dans l'es ,'(lc lier, un pas qui lui avait semblé suspect, me signalait l'approche du péril. 'au Géhakd Harky. rlé jJ Au jour le jour u poOtioue if>r uè ■la curieuse çst J'attitu.de de du presse cléricale après l'interpellati ue sur le Congo. J^e plus ou moins de f le_ nisme ou de confusion montré par plupart des journaux de droite ne doit i pendant pas nous faire perdre un instant vue de fond même du débat. !0" Un article du Bien public suffirait, du res! e' à nous y ramener. On nous y âpprei ez d'abord que, .si nous avons ipud croire q: IX M. Renkin allait abandonner des missionm reis aux attaqués, de la gauche », nous avo: :r- versé « dans une illusion naive ». ®f -Nos'lecteurs, s'ils, se rappellent le moi )u du monde la Chronique, d'itier, pourront ! ■ie moigner que ceitp naïvetjé n'est pas .nôtrt Après ce sage préambule, l'important c ^ gane de droite nous précise que « c'est 111 Bien public, 'tout d'abord, qui a proposé, ni ■pas précisément d'exclure de d'administr -z lion coloniale quiconque serait franc-maço ls tuais d'interdire aux fonctionnaires col ls niaux l'affiliation aux loges maçonniques. ■s y» une n nuance ». Déjà, dans une coméd ,u chère. A nos parènts, il était question d'e "e su'btil Beltac, voulant montrer la ntiaiic e' ,On ne doit s'étonner en rien d'un pare r" distin-quo, .en un pareil milieu. Il n'y a pt lieu de s'y arrêter. 11 Mieux vaut constater que le Bien publ :E persiste (naturflïl'ement) à introduire de dél d'opinion ou. Congo; plutôt, à. écarter df fonctions administratives ceux qui ne parti a geiit pas ses opinions et osent en professe r' d'opposées. On. noms objecte J'esxemple d( S militaires, à qui l'on interdit l'affiliation au vl loges. Nous répondrons que- cette interdi u tion est fâcheuse; nous ajouterons qu'el u s'exiplique (sans s'excuser) par les. nombrei e ses sujétions nécessitées par de imétder di d armes. Voir. Vigny'!... Appliquer les niêmi V sujétions aux fonctionnairés coloniaux n'e '■ pais dans l'eapn-it belge... Mais comme c'e u clérical ! petite chronique de mièr^es, cinq bustes de femmes, aux gorges ri-jue comme le sont seulement les gorges, hé-ent ! de cire, arborent chacim une pen-uque de ^ oc^u'leur : du châtain le plus mauve au vert le on_ plus blonïi, niGi Hélés ! elles no sont, pas ridicules, ces hiéra-ine tiques figui*es : èdles awivent à être charman-e£ tes ; charmantes d'inattendu, d'incohérence ; jg charmantes d'absur.diié ;. charmantes, comme >as ^ futuristes seraient jolies femmes, — mr et gui tai^ient! [V0 Et ces messieurs rient, d'un rire large, un peu épais ; et ces dames, — blâme ? ou plutôt acquiescement prometteur d'une prochaine fo-rU1. lie supplémentaire et exquise ? -r sourient mys--)0| térieusement d'un sourire qui équivaut à un ux haussement d'épaules ; et ce n'est pas aux bus-)U" tes.que va leur menu et silencieux dédain. :a-IILes protégés de Jean d'Ardenne. Un confrère parisien annonce que l'empe-_ reur allejha'nd, pour combattré une neùrâs-ihénie naissante (l'affaire de Saverne? ou le kronprinz ?) s'est mis .à l'abattage des arbres. C'est là un sport, nul ne l'ignore, qui eut d'illustres tenants. Gladstone, on le sait, attribuait à cet exercice une admirable vigueur qu'il devait plutôt sans doute, à, sa coutume de mander très lentement. Bans les dînera de cé-^ rémonie, il s'eçxcusa.it et mâchait encore son >n rôti que les invités buvaient leur café au fumoir. Si bien que c'est là un plaisir illustre, le confrère rappelant avec à propos que le duc la d'CMéans se plut à abbattre des ormes... Non directement, mais en vendant lés futaies que la France dut sauver d'une cupidité toute- orléaniste.(G, ■ id — — ie Nouvelles à la main li" ^ — Lo docteur X... est vraiment ilîi chii-iu'gien ls étoanant. Jo te le recommande. Cest. lui qui m'a spigné lors de mon dernier accident d'auto. -KO 11 m'avait promis' que je serais' rétabli eu un ■" mois... é- —: Et il a tenu iparole? — Oui. J'ai •dû vendre mon, auto pour payer ,r. sa note, et voiilfi comment je suis sur pied... LE D" SPEH1 AVOUE Le représentant de l'Universit au conseil des hospices confirme toutes nos révélations Après trois jours .de, recueillement, M. I •docteu^ Spehl /nous adresse la lettre sui v-anle, idans laquelle nous avons intercal qudqires s0ùs:.tili,é5, pour en Xacîliter la.lec t\j|pç : ' Bruxelles, le 14 janvier 1914, •Monsieur le xôdaoteur en chef, On .me communique, à -l'instant, le numéro i: de -la « Chronique » du lundi 12 janvier, danj lequel votre collaborateur Philalèthe me con sacre un long aa*ticle îempli d'inexactitudes. Je me vois donc dans la nécessité de vouî envoyer cette lettre de rectification, en vous priant de La publier dans le plus prochain nu méro de votre journal, sous la rubrique « Les hommes .du jour », à la même place et dans les mômes caractères que raalicie auquel j( fais allusion. Au préalable, je tiens à vous déclarer que j-t suis adversaire des polémiques de presse, ei que je ne répondrai plus aux attaques qu< vous pourriez m'adresser dans la.s.uite, Cela dit, voici les faits tels qu'ils se sont passés : (Par suite du idécès de M. le docteur Deboeck, ieux postes devenaient vacants ; celui de professeur de médecine mentale à l'université, el celui de chef du .dépôt des aliénés, à l'hôpitaJ Saint-Jean. Il me parut désirable que, conformément à La tradition, les deux postes fussent confiés au même titulaire. Or, quatre candidats se trouvaient en présence, tous quatre ayant des titrés scientili jues .et « des titres universitaires » (l'un était chargé de coure depuis cette année, deux autres étaient agrégés, le quatrième était docteur spécial). De ces. quatre candidats, deux seulement, 1 agrégés, à l'université- », avaient en même emps des titres hospitaliers. L'un de ceux-ci lyant subi précédemment un échec devant la :aculté ide. médeçine, il était évident, que l'autre candidat réunissait, « seul », « toutes » les con-ii.tions pour être nommé « à la fois » aux deux )ostes vacants. M. SPEHL .CHEZ M. BRACBET Dans le but de marcher « d'accord -avec runi-ersité », je me rendis, spontanément et a tire tout à fait pei'sonnel, chez Le président de a faculté de médecine et lui fis part de mes ntentions. Je lui donnai les raisons pour les-[utiles j'estimais que les hospices devaient •hoisir Ile candidat qui, « en ne déplaisant pas l l'université », avait en même temps les titres hospitaliers » requis. Le président insista vivement- en faveur de on candidat qui serait, affirmait-il, le candi-lat de la (faculté, et que. j'avais écarté, parce [u'il n'avait jamais été attaché aux hôpitaux, îi comme élève, ni comme médecin, mon can-lidat présentant d'ailleurs les 'mêmes garanties cientifigues que lui. Après un long échange de vues, je finis par •éder dans le but, uniquement, de faire plaisir . l'université et d'accentuer la détente qui 'était manifestée grâce à mes efforts person-lels, auxquels le président de la ,faculté s'em-•ressa, d^ailleurs, de rendre hommage. Par conséquent, j'acceptai de présenter au onseil des hospices le candidat du président, ion pas pour des raisons scientifiques, mais •our des raisons de icourtoisie et de concilia-ion, ce que mon interlocuteur admit parf-ai-ement.Or qu'advint-il ? A quelques jours de là, dans aie séance du conseil communal, oeux qui .valent qualité pour représenter l'université, t qui connaissaient certainement ma démar-he et son résultat, ne manquèrent pas de •rendre part aux manifestations de tout le roupe hostile au conseil des hospices, et se rouvèrent ainsi en .parfait accord avec nos nnemis communs. D'aucuns, même, profitant d'incidents d'une riisérable importance, firent des déclarations •erfides qui devaient mettre en doute, notre lonorabilité, et étaient de nature à frapper >articulièrement l'esprit des pauvres, gens dont e patrimoine nous est confié. APRES LA SEANCE DU CONSEIL €OMiM'UNAL Dans ces conditions, la concession que j'avais aite n'avait plus de raison d'être. La main-enir eût été consommer stérilement le sacri-ice du candidat que j'avais d'abord défendu, t que je considérais toujours comme le plus [ualiflé. Voulant, selon mon habitude, être ranc, je me rendis à nouveau chez le président le la Faculté, et lui dis qu'en présence de l'hos-ilité par laquelle on avait répondu à ma cour-oisie et à nion désir de conciliation, je cons-atais à regret, et une fois de plus, que tous nés efforts pour arriver à l'entente étaient ains et, qu'en conséquence, je reprenais ma iberté d'action; je maintenais donc mes pré-érences légitimes pour le candidat que j'avais irimitivement présenté. M'accuser d'avoir déclaré « vouloir voter sys-ématiquement contre les candidats de l'Uni-ersité » est une infamie. Que se passa-t-il à la Faculté de médecine? Mon candidat fut proposé et ènergiquement léfendu.pour la chaire de médecine mentale a Université,» non pas par moi»,mais par un des )lus anciens membres de la Faculté, ami dé-oué de l'Université comme moi, et que ie vous nets au défi d'accuser d'avoir « sacrifié systé-natiquement les intérêts universitaires » !t.. On passa au vote : sur 17 votants, le candi-lat du- président obtint 3. voix (il n'eut donc ias, au premier tour, la majorité absolue), mor: :andidât 6 voix, le troisième candidat, agrégt également à l'Université, n'obtint aucune voix mfl'n le quatrième candidat, docteur spécial obtint 3 voix. Au second tour, doux des trois membres qu ivaient, voté pour le docteur spécial reporté rent leur suffrage sur le, candidat du président ïui fqt ainsi nommé. LE MEDECIN CHOISI A Le candidat que j'ai présenté au conseil hospices n'avait donc obtenu, au premier v de scrutin, que deux voix de moins que le c didat le plus favorisé, et il suffisait du déj ceirient d' «. une » voix pour qu'ils fuss § égaux. Tout- cela démontre nettement que n'ai pas défendu un incapable ou un ad\ saire de l'Université. Si j'avais eu l'intention d'êti'e désagréa à la Faculté, j'aurais présenté aux hospices candidat qui avait incontestablement « le p q de. titres scientifiques » des quatre candTd . en présence, qui avait de plus « tous les% ïit 2 hospitaliers », mais qui n'avait recueilli « . cune voix » à la Faculté : loin de là, j?ai fendu au conseil un « véritable univerçitair qui était le « second candidat » de la Facu En ce qui concerne mon rôle au conseil < hospices, depuis que j'ai l'honneur de faire p tie de cette administration, je n'ai jamais ce de défendre de toutes mes forces, et tous n i collègues du conseil pourront en faire foi, • non toutes les « personnalités. » universitair au moins les intérêts de a l'enseignement u i versitaire », et ce sont deux choses très di: ! rentes. Et, pour employer une expression de vo collaborateur, je ne veux en citer qu'UN EXE PLE ENTRE CENT : j'ai obtenu du conseil ( , hospices une concession que « jamais auc conseil n'avait accordée », au. sujet de l'int vention de l'Université dans la nomination professeur de cliniques légales; or, c'est là u ' question d'une importance capitale au point vue de renseignement clinique universita dans les hôpitaux. Un dernier mot pour finir : votre collabo teur prétend que je, représenterais au cons des hospices le « groupe, libéra] », c'est-à-d l'élément doctrinaire. Ceci fera sourire te ceux qui me connaissent et qui. savent que n'ai jamais cessé d'appartenir ouvertement nettement au parti progressiste; je n'ai janu fait partie d'aucune autre association politiq que de l'Association libérale, et je n'ai jam; eu le moindre contact avec la Ligue libéral Qui donc, dans ces conditions, a. pu me pr< dr.e pour un « doctrinaire »? Veuillez agréer, monsieur le rédacteur chef, mes salutations distinguées, E. SPEHL, Professeur de pathologie générî à l'Université libre de Briixelle CONCLUSION •La lettre qu'on vient de lire confirme te ce que notis ^vons révéJé. 'M. Spahi lait les aveux suivants : 1° Il était désirable de voir la chaire et clinique de médecine, mentale confiées .môme titulaire; 2° M.. SpeW avait promis au président (la Faculté-de médecine de recommander conseil des hospioes de candidat de ladite F culté; 3° Après 1a. sôamce du conseil commun: M. Spehl a changé .d'attitude et recomman au conseil des hospices un autre candid; qui a été désigné- pa^' ledit conseil Nous n'avons pas avancé autre chose. Mais M. le doc.teftir Spelil ajoute-un reris gnement nouveau, qui achève de caracté ser sa. manière : « Si, dit-dil, j'avais voulu èta'e désagréal » à lia, Faculté de médecine, j'aurais préser » aux hospices le candidat qui avait le pl )> d<e. litres scienli(iqiLes..., qui ai\7a;it, de pli » tous les titres hospitaliers, mais qui n'av; » recueilli <« aucune voix » à- la Faculté. » Ce qui revient à dire que la Faculté n accordé aticune voix au candidat le plus ir ridant... On peut se demander pourquoi, lorsque ï Spiehl eut- repris sa liberté d'action vôsrà-A de la Facilité, pour les motifs honoraires q: l'on sait, pourquoi, disons-nous, il n'a p recommandé aiux hospices ce candidat qu jugeait « le plus méj-ilant », et pourquoi il a fait désigner un autre, qui était, a-t-il d (( son candidat ». 11. arrirve donc au docteur Spehl d'appuya au conseil des hospices, des candidats qu ' juge n'être pas les plus méritants. La cho .suipnenidra de la paît d'un mandataire q invoque habituellement sa conscience quaj op oppose à son avis l'avis contraire e-t £ 'npralemen.t unanime de ses pairs de la F cul té de médecine. L'<aveu est à retenir. Quant à l'a qualification politique que donne M. SpehJ, eJsle nous importe peu, nie nous sommes surpris d'apprendie que cfiialité de <« progressiste » ne l'ait pas ei péché de devenir \q mandataire des u de 'îriinaires », comme les sentiments qu'il noi lit k l'égard de la Faculté de médecine et l'Université- ne l'ont pas empêché d'aoce 1er le rôle de porte-parole de cette Facui -et -de .cette Univei^ité au conseil des hospicf î Cfle qui lui a été proposé et qu'il a aocep' mais qu'il remplit de la façon que l'on pe apprécier. Philalèthe. comprend pas que le prix du voûtement d« la Senne serait de beaucoup diminué si l'on -lé-les citait rabaissement du plan d'eau du canal. Le )ur conseil provincial va-t-il demander à la an- du canal d^rrêter son travail jusqu'it ce :jue les communes aient statué sur leurs limâtes 2 t On doit se féliciter des discussions qui se s•.•!>: produites. Ie L'orateur passe en jevue les différentes spllier- tions qui ont été'mises en ayant. U estime que le fait inème d'avoir porté ie projet de yceu. bie d'annexion devant le conseil provincial monoo le le désir du gouvernement d'examiner la ques-tion. Il est d'avis que c'est vers l'ouest que lus Bruxelles doit s'agrandii', que cela doit se faire ats en prenant des communes entières et qu'il faut, res demander au gouvernement de saisir le conseil m- d'un projet mûrement étudié. Il insiste encore sur la nécessité urgente de l'avant-port et, comme l'a signale M. Laneau, d'installations 2 " sur la rive gauche. té. _ au moins, interrompt M. Jacqmain, le tun-les nel de Laeken servira à quelque chose. Ce a. ar- quoi M. le gouverneur répond qu'il faut rendre ,sé hommage à la prévoyance de ceux qui l'ont ieg créé, ce qui est d'une bonne ironie. M. Laneau dépose un amendement se rap-' prochant de celui de M. Gheude, sauf à n'anne-e°> xer que les parties de Neder-over-Heëmbeek es ni- Haren, limitrophes du canal. fé- MM. Sooghen et Gheude s'y rallient. M. Richard en dépose un autre, qui tend à tre admettre la proposition de loi Hanrez, sauf ù M- annexer Molenbeek et Laeken en entier et non les en partie. un M. Hansez. — Ce qui domine le débat, c'est er- (ïue l'avant-port soit situé sur le territoire de du ^ruxeHes- Schaerbeek, dit-il, voudrait l'a va rit-port sur son territoire, niais en y annexant des ne territoires d'autres communes. 11 n'admet pas de qu'il puisse être question de préfet de police ire pour, une capitale qui compterait 400,000 habitants; Il se rallie à l'amendement Laneau. «a- M. le président propose d'entendre encore le ejl dernier orateur inscrit et de ne voter sur les . diverses propositions que dans la séance d'au-11L jourd'hui, U^ M. Nérinckx (Hal), dans l'intérêt du canal do 3e Charleroi, qui est, dit-il, le bras droit du port, et se rallie à l'amendement Laneau. Us La séance est Itfvée à 4 heures et demie, ue < : LA CHAMBRE LE PROJET POULLET Quatre heures de discussions, précises jus-•' qu'à la minutie, sur -les «rlicles 17 ei .18, relatifs à l'intervention gouv-ernementale dans les frais imposés aux communes — et le l>a-u[ rêmo dos auguneuila Lions des instituteurs ei institutrices. Quatie iie-ui^es de dise tissions annihilées par qua Ire. minutes de vote... la 1U La Machine parlementah'e fonctionne sans souplesse depuis quelques jours. Ses rouages de grincent, ses commandes s'encrassent, son ren-a.u dement est nul. On a l'impression très nette a- que ses organes essentiels sont fatigués et que l'usure fausse son mouvement. Elle ira difîici-rl, îement jusqu'à l'époque de la Grande Répava-dç lion, en niai prochain... Après l'installation de M. Gplenvaux, qui succède à M. Petit, député catholique de Na-mur, décédé, M. Schollaert, mécanicien cons-ciencieux, a remis en marche la machine cii-rl* quetante et la mouture de la ioi Poullet a été reprise sans entrain... fe LA LOI SCOLAIRE lé [ls On en est reste a l'article 16, qui fixe la part ,S) de l'Etat dans les charges imposées aux linan-ilt ces des communes par cette loi. v, M. Delporte déclare que les subsides mis à la disposition des communes sont , loin de compenser lés sacrifices que leur impose M. Poul- ,1 let M. Buyl. — Lorsque le barême communal des 1>s traitements des instituteurs est plus favorable ie que celui qui est repris par la loi, l'Etat doit as intervenir à concurrence de 50 p. c. dans les 'il différences. Continuant, le vaillant député ;n d'Ostende prouve que la loi avantage de telle jl laçon les écoles adoptables, que les communes ' peu dévouées à l'enseignement officiel auront tout intérêt à sacrifier celui-ci à celles-là. Tout ■V. le projet est toujours et partout inspiré par la. 11 haine de l'enseignement public. se M. Rens appuie et démontre fort bien à ui quelle main-mise sur l'enseignement visent les ici cléricaux. é VOTES a" Le texte du gouvernement est adopté par 84 voix, contre 54. Les amendements sont, — cela va de soi, — rejetés impitoyablement. *je II en est de même pour l'article 17, — mal-^ gré les attaques de M. Buyl. n- ON CONTINUE... c" C'est, ensuite, le tour de l'article 18, qui aug-mente, tous les « deux ans », l'instituteur d« lc 100 francs et de 100 francs, tous les « trois » ans, l'institutrice, jusqu'aux maxima de 1,500 francs s pour les uns, et de 1,000 francs pour les autres. £ Comme la plupart des amendements relatifs uj à cet article tendent à égaliser les traitements des instituteurs et des institutrices, le président propose de ne plus en tenir compte, puisque la Chambre a tranché précédemment la ques-tion de principe. La droite veut bien faire du féminisme, mais ça ne peut rien lui coûter!... L'opposition proteste avec une douceur lasse. L'énergie de M. Schollaert n'y résiste pas. On discutera donc, — ou à peu près. Tour à tour, avec une ténacité méritoire, MM. Persoons, Buyl, Dembton, puis M. Buis-set font appel aux sentiments de justice de la si majorité. u- — Elle ne marche pas, la majorité. Elle est de bois. Al. Poullet n'entend ni les reproches, ni Les invites. Il accueille de la même façon les Lit âpres objurgations du banc d'Ôstende, l'appel u. entraînant .du banc de Charleroi, les paradoxes et railleurs du banc de Liège : M. Woeste a l'œil et sur lui. u- °* M. Buyl constate qu'avant le scrutin de juin 1912, de nombreux députés cléricaux ont promis toute espèce de choses qu'ils oublient aujourd'hui, avec une désinvolture t5ute parlementaire...L0, IS! Cela, non plus, ne touche ,pas la droite. On a si beau .faire valoir qu'il n'en coûterait que sept a cent mille francs pour rendre justice aux institutrices, — le projet doit être voté « ne va-rie-tur ». de V0TES Il II y a 80 voix contre 52 et 7 abstentions, con-, ce tre l'amendement Royer, qui établit, l'égalité de entre éducateurs masculins et féminins ! j® On écarte également les autres amendements ae 'I® to gauche. L'article 18 est voté. La discus-!d- sion de l'ar-ticle 19 est ensuite entamée... ne La séance est levée ù 6 heures.

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