La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn33q5f/
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Jeudi I a janvier 1914. — Edition H CINQ CENTIMES LE NUMEHU POUR TOUTE L'A" BELGIQUE) 4i7'o aimée. - ï Ifo à 4L LA CHRONIQUE BURËAUX 5 et 7, Galerio du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE ( 4 - M — TÉLÉPHONES . Administration : N* 7§§Ic< Rédaction ; N® 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. .La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pavsrde l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN C1IEK: Jean d'ARDEME —— — : ANNONCES : 4* poge ; 30 cent. l:i petite ligne. — Réclames (après les .spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et fails-divcrs (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Rcclamo Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépli. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journat 5 et 7. Galerie du Roi. IE COMÉDIENNE Nous avons dit, en rendant compte de la p mière représentation du « Secret », quelle j ensité de vie Mmo Mellot donnait au perse îago principal de cette pièce étrangement ; achante, et quel succès avait accueilli son ort. Un de nos critiques a vu en elle l'aftis a plus intéressante de l'époque. De fait, rarement rôle fut plus dur et plus i rrat que celui qu'elle joue actitoliemant. Il c Liitipathique. Il est dépourvu d? « effots », sai jeut-étre, à la fin du second aerte. Mm« Mellot, [ue nous avons vue si. vibrante, si chaleureu n d'autres incarnations, — l'interprète av me discrétion, un effacement voulus qui < icccntuent le relief final, et sans lesquels liéce perdrait toute vraisemblance. Mais cor lien de comédiennes montreraient pareil onscience ? La conscience, la préoccupation et le sens c rai, la vue d'ense,mble, qui se garde d'exag er un effet facile au détriment d'un rôle c e mettre en 1 Minière un rôle au détrimei 'mie pièce, vc^là, — en dehors de ses qualité niées, de son naturel et de sa voix émoi inte, — ce -qm caractérise Mmo Marthe Mèllo ous ne la, verrez pas à l'avant-scène quan )n 'rôle tl'appelle au troisième plan, e" >rsçû^elîILB sera au troisième plan, elle ai issera pas ses loisirs à inventorier, du r< ird, la salle. Si vous trouvez dix actrices, e rance et en Belgique, capables de ça, von es apte à découvrir de l'argent là où M. Cai us, secondé par M. Levie, devrait déclarer 1 litative vaine. te sont ces rares qualités qui donnent tan unité au talent de la principale interprêt j « Secret », dans ses créations les plus difft intes. La même artiste qui sut prêter, l'ai îrnier, une profondeur charmante à Prime ise, la tendre héroïne de MM. de Fiers et d lillavet, nous avait émus aux larmes sou s traits de la Maslowa, dans la belle « Résur ction », de Henri Bataille. (Le soir de la pre ière, au théâtre Molière, un machiniste dis lit baissa le rideau avant la fin du demie: :te. Et l'on entendait, à travers la toile, des ►"rases si cadencées, si harmonieusement di s, qu'on ne songeait pas à rire, malgré 1< otesque de la situation.) Mais c'est sur 1a. scène où elle joue en c< ornent que#Mmo Mellot, à Bruxelles, obtin 5 succès les plus caractéristiques, montra le ieux l'ampleur et la qualité de son talent ms le a Voleur », on l'acclama aux côtés d* icien Guitry. Dans 1' « Ange gardien », une rieuse et jolie pièce d'André Picard, elle réa a à la perfection un personnage de vieille te, dont l'ardente tendresse se masque " cre )idûur. £nfm, .personne n'a, oublié son apparition isissante sous les traits -de Tatiana, la -nihi-"Le russe, dans « Oiseaux de passage ». (Ses ux partenaires étaient MUo Van Doren et M. luloy, aujourd'hui applaudis à Paris.) Elle iriva.it en bcène, étriquée dans sa roble noire, daîdie, une dent cassée dans une rixe avec 5 représentants de l'autorité. Et, au moment i elle voyait sa compagne prête à céder à •mour sincère d'un jeune .bourgeois, elle lui procliait sa « trahison » ; elle lui rappelait, quelques -paroles émouvantes, tragiques, la use sacrée, — la Cause! Sa voix s'élevait, re et saccadée d'abord, puis chaude, véhé-înte, spïendide. Le rôle était 'beau, !'intérêt© admira.ble. *fous avons l'habitude de parler plus, ici, des ivres que des interprètes, — à rencontre du ût actuel, qui s'attache avant tout aux ac-irs, même aux moindres. Si nous en Créions cette coutume, c'est qu'il s'agit d'une rsonnaiïifé excaptionnelie, dune comédienne i montre tout ce qu'enferme d'art, de travail, >b&ervation attentive, ce joli nom de comé-?nne, tant galvaudé aujourd'hui. Et per-me ne nous en voudra de consacrer quel-*s lignes il une des physionomies tliéâtrales plus intéressantes que nous possédions, and Mn« Soieil, — par ^exemple, —- occupe irnellement, à elle toute seule, les trois ru-Lque de3 mariages, de la polltque et de la >dc. C. G. — F.SUS FAITS, PROPOS MENUS JEUX AERIENS ET DIVINS Certaine ligue aérienne jail certains repro-es à certain aviateur qui s'en alla glorieu-ment par les airs vent certains pays illus-îs. L'aviateur était français; il descendit 1 «W dans des bras d'Anglais, et, immé-Uement, il leur dit, à ces Anglais ; « ... ! ». ne puis pas vous répéter ce qu'il leur dit, us le devinerez aisément; cet aviateur re-'emit, purement et simplement, un dia-luo commencé à Waterloo, et, pour mieux enchaîner », comme on dit au théâtre, il fit repris la réplique déjà lancée par un wtre général et laissée sans réponse. Elle lui pas plus de réponse hier qu'il y a cent ca>' Albion répudie ce mot interjectif, oique héroïque. Cela constituait un premier incident, que i journaux du bel air qualifient sans hési■ ' de fâcheux. L'illustre aviateur aurait, di figer que, par ce temps d'entente cordiale. , Français ne tient plus à un Anglais U ime langage qu'à Waterloo. Mais quoi. s demi-dieux dévoreurs d'espace vivent ssi un peu hors du temps; hier, autour■ 'mi, demain se confondent en leurs pênes et ils parlent comme Homère, ou comme 'mbronne, ou comme le grand poète des fps futurs, avec une indifférente équani-itc.Ayant ainsi tutoyé un. Anglais, l'Jlustri 'tuteur eut une entrevue avec un de sa patriotes. L'entrevue durait depuis dru:/ mutes, le compatriote recevait une gifle l'cible de faire tourner un moulin pendait <}t jours. ' f-'a fit du bruit duns tous les sens et fu ,olcment, par les journaux du bel air, con diiré comme fâcheux. Pourquoi? Quand, les dieux descendent su, ,ene\ i,s en prennent, dès toujours, for w aise avec les mortels et tes mortelles c a,m-ci. était ga,u!o'is. Je regrette qu'aprè. nu"J n'ait pas mis flcemhcrge ait vunt pou «rtVtrttre mm» sos compatriote; Us fa se I raient piqués, réconciliés, embrassés, pui \l aurait eu un banquet et d'admirables i cours. L'Anglais en aurait fait un de nez ! gardant le n mot », le glorieux mot, itmn tel comme un cataplasme sur la conscienc "c- J'entends que la LigUe aérienne de Frai n- a désavoué VédHnes. Elle eut tort. Un n" ros n'est pas un diplomate (et vice versa) il- ,{. Bob te Au jour le jour ; LA POLITIQUE >c ;n Voici donc entendues l'iiitérip&llati 'a ^ M- Brunei et la réponse de : j1" iRenki-n, ministre des colonies. Ç'< e te dénouement d'une Jongue inirigut Dans te deux dtscom-s, également et 6_ versement remarquables, il y eut des rêvé! ^ lions à commenter long"uement. Nous y i! „ 'Virons revenir, sans doute, bien des fois. ,s ii Lorsque l'Eglise est minorité, nous i XI. Bnxnet, elle se contente du droit coi t. iràun; mais lorsqu'elle est majorité, elle ve d régner en maîtresse abscfluo. » Tout lui est bon dans ce but. e La môme vérité eiïrayante ressort du di eoura de M. Renkjn. Ce discours est un d n plus beaux que nous ayons lus depuis Ion s temps. La chose n'est pas surprenante, éta: - donné les mérites de l'orateur et de i'homii 1 d'Etat. Nous ne taisons aucune difflcùil pour reconnaître que M. Renkin est une pe 1 sonnailité éminente. Nous applaudissons avi 2 tous les honnêtes gens à sa victoire sur ut bande de coquins. Le (plus misérable instn 1 ment de celle-ci fut caractérisé de façon d ftaitive. ; ii Le témoin qu'on - invoque contre le m nistre n'est pas seulement un voleur, un ivr . gne, un être immoral!., c'est un menteur ii . vétéré ! » Et. le ministre nous lit un a.vei . plus ignominieux peut-être que les mensoi , ges mêmes: La honte ineffaçable qui couvi . ce malheureux atteint celui qui s'en est su: : tout sorvi, plus coupable, parce que pli; conscient : M. Brifaut, dont la place ne £ . conçoit, vraiment plus dans une Chambi : belge; il faut 'espérer que son parti lui mi nagera une retraite décente... S'il passait la rédaction du Patriote? Il restait à. son banc, effondré, isole, lor; que la Chaanbre entière acclamait son advei saire, M. Renkin, à. qui M. Woeste (lu méine !) venait serra1 ..la main. Et .'ceci nou dit la morale de l'histoire des missionnaires M. Renkin s'est vanté d'être bon catholiqui et bon ministre clêrioal; la droite peut Je soi tenir en toute conscience, ce qu'elle va fuir certainement... Notre devoir n'est pas*moin ■clair : qu'il soit honnête, homme, et homm de tailent, ne fait que rendre plus dangoreu pour la cause libérale le clérical ffiinîst'r des colonies. PETITÈCHROIIIQUE Regards en arrière 15 janvier 1912. — A Pékin, une bombe es lancée contre Yuan-Chi-Kaï. e=«a=£> Ministre et journaliste. Tout le monde suit avec un intérêt oanusi ou passionné les phases de l'âpre lutte engagéi en France entre M. Calmette, directeur du « Fi garo », et M. CaiHaux, ministre des finances chef officieux du cabinet actuel. II est difficile de prendre d'ores et déjà part ■dans la querelle. M. Caillaux oppose un dé menti formel aux allégations de M. Calmette qui, — il le reconnaît lui-même, — n'en peu produire la justification matérielle, irréîutable Mais le directeur du grand journal français ; pourtant indiqué des faits, des dates, des rap prochements troublants, qui créent autour di l'affaire une atmosphère particulière, — et an nonce, pour la fin de la semaine, d'autres dé tails plus précis. On ne peut donc se faire une opinion exact! de la situation respective des belligérants. Mail il est assez piquant de constater que la massi des lecteurs,d'impression,est disposée à prend» parti pour M. Calmette contre M. Caille-ux, -disons mieux : pour le journaliste contra Ii ministre. C'est, sans jeu do mots facile, Figaro contn Almaviva, C'est, — ironie du rapprochement —Clemenceau, aux temps héroïques dôl'aflairi Dreyfus, seul contre le gouvernement, l'arméi et la moitié de la France. En d'autres termes, M. Calmette bénéficie di la sympathie qu'inspire irrésistib'iement ui homme, uniquement armé de sa plume, appor tant à l'opinion publique des faits précis, -luttant contre un autre homme ou contre uni administration ayant pour soi la force du pou voir ou de l'argent. Nous le répétons, nous ne prenons pas part dans la querelle .actuelle. Mais de façon gé nérale, lorsqu'un journaliste probe lutte avei sa conscience, son indignation, — servies pa: une documentation exacte, — contre une ad mi.nistrat.ion si puissante soit-elle, il a pour lu tous les bons citoyens, et le bon sens publii finit toujours par triompher. Beau langage. Il y a, en France, à Orléans, un procureur d la République qui occupe beaucoup les « êclic tiers ». "Mécontent d'un journaliste qui l'avai ehansonné, il lut, à l'audience, où ce demie se trouvait professionnellement, une déclare tion où il jouait sur le nom du susdit, leque s'appelle Luc. Nous n'insisterons pas sur le dangers de l'inversion, alors que déjà l'anair do Saveme met certains en*! fâcheuse posture Mieux vaut admirer les perles que nos cor frères ont cherché et trouvé dans les réquis toires d'un orateur qui promettait. 11 a'tenu. I. plus joyeuse de ses perles est l'accusation cor tre un prévenu « d'avoir détourné et dissip ! un fox-terrier ». Peut-ori pousser plus loin 1 ■ dissipation ?... Lemîre indomptable. ! Décidément, l'épiscopat, en la personne d . l'évéque de Lille, a trouvé à quT parler en 1 ï pereonno de l'abbé Lemire. Celui-ci, so tenant sur le terrain de la simpl . BTOïfêt&té, refusé d'obéir à Tjvsque: qui pri ,- U tend le lui fane abandonner sous prétexte Us. .soumission à l'Eglise. en Les honnêtes gens — catholiques ou non or. du département du Nord sont avec l'abbé, q> e. ainsi que nous l'avions prévu hier, oppo lce à l'ifltimatum de l'évêque une résistance ént \é- giquement dàdlarée. Devant ses électeurs ré . uis en foule .et qui l'ont acclamé, lui et le c recteur excommunié de son journal, l'abbé L mire s'est expliqué de la façon la plus nette la plus complète, et, parlant des manœuvr auxquelles il a été en butte, il a -dit- : « On voulait ébranler d'abord ceux qui m'e tourent, m'isoler, me laisser sans idéfense, poi ma renverser plus commodément... Puis, c est venu me résister, on m'a écrit pour n faire fléchir. A tous j'ai répondu : « Tâchi » plutôt de faire fléchir l'évêque ; moi, }e su r.i " tellement décidé à rester ce que je suis, c'es vl. » à-dire un honnête .homme, que vous perdrf jsjt » à m'écriite, votre encre et votre papier. » Voici donc le diocèse de Lille menacé d'u ji. Véritable tschisme. 11 est é^'ident que l'abbé L a. ml», tel qu'il s'est montré, ne cédera ■ pa: fi_ C'est l'évêque et son entourage, prêtres et la ques aristocrates, qui seront forcés de baisse lit ÏHVHton. On peut être tranquille : l'anseiu " sacré leur en fournira Wen le moyen, ut Chauvinisme. Tout le inonde rendra hommage à .l'attitud de la presse française, à laquelle l'invraiserr s- blable jugement de Strasbourg n'a arrach ;s nulle paTOle, nulle plainte, si légitime tùt-eUe i- que puisse réprouver la plus stricte dignité, ît Un grand.esprit..de justice, au contraire ie anime les commentaires restreints auxquels s té sont livrés nos voisins du Sud. Et presque tou i'- tiennent à opposer à la grande masse pensant-■c des Allemands, à cette .majorité qui s'exprim e fidèlement dans l'inoubliable séance du Relch: j. tag, ta mentalité exaspéi-ée de quelques liobe i_ reaux et td.e quelques soudards, vestiges de siè des révolus subsistant anachroniquement dan: j la Gennanie moderne } 11 senible qu'une crainte pèse sur nos confrè ress, la crainte héroïque et touchante de rauvri: , ou d'envenimer « la blessure mal fermée ». ^ Par contre, c'est dans certains organes aile v mands qu'on peut voir se manifester les sen . timeiits les plus excessifs, les plus outrecui ' dants. Et l'on ne peut s'empêchei- de sourin s en songeant qu'aujourd'hui, demain, toujours e on entendra parler de « chauvinisme », ceu: c qui emploieront ce mot visant, pai» lui, des Français t * Notre expansion, ■" 'La Grande Harmonie, où le patriotisme et le loyalisme fleurissent comme de- saines produc - tions du teiToir, se prépare à célébrer par de s somptueux cortèges no.tre renaissance écono i. mique et l'admirable expansion coloniale de le '> Belgique contemporaine. L'idée est excellente,prête aux plus ingénieur e développements et permettra aux plus jolies s Bruxelloises de nous découvrir leur beauté e sous .les travestis les plus révélateurs. Nous y si applaudissons donc sans. réserve. Mais le* 2 membres de 1a. Grande Harmonie ferai cm preuve de quelque injustice, s'ils se bornaieni à célébrer l'activité de nos modernes fondateurs de comptoii*s. Hé ! nous aussi nous avons eu nos Conquis-tadors ! Et le bal de la Grande Harmonie, à moins d'être incomplet, inexact, .nous mon-u ti'em quelques-uns de ces grands aventuriei's <iui fondèrent des établissements dans les Grandes Indes, trafiquèrent avec la Chine el bâtirent leurs cabanes à l'embouchure dei'Hud-. son-, avant les Hollandais et les Portugais. : fètô y gagnera en pittoresque, — et- en 5 vérité. Nouvelles â la main Bc-ire.'iu iir, dans son journal qu'un savant a trouvé le moyen de nourrir les gens avCo i'olcc-trioitc.— C'est mervoiîîcux, o|/5eryé-t-il: aussi, des que mes enf ants Auront Kai-m, je les calmerai en leur ilaar^uant une... ,p2!c! — U COMMISSION DES XXX! La commission des XXXI a tenu une nouvelle réunion, mercredi matin, sous la présidence de M. 't Kint de Roodenbeke. Celuici ajmonce que M. Orban écrira une note détaillée sur le système électoral qu'il a développé devant la commission. Celle-ci entend alors la suite de la communication de M. Prins sur l'organisation du suf-> frage communal. 1 M. Prins insiste tout d'abord sur les grands i avantages fournis au point do vue communal. ! par' le classement professionnel des électeurs. Le S.U. organique s'oppose à toute dictature. ) Il facilite le choix des mandataires compétents, i et par la formation des groupements proies- ■ sionnels, il permet de refléter la vie économi- - que de la commune. De. plus, l'aspect statisti i que du problème électoral montre que, dans - nombre de communes, le S. U. pur et simple aboutit à la domination exclusive d'une classe i sur les autres et encore à la suprématie de la - partie la plus Inexpérimentée de cette seule ! classe. M. Prins explique que le système d'un S. U, - organisé à groupements professionnels existe i à l'étranger, notamment en Saxe. ; H cite l'exemple de Dresde et de Chemnitz. où la population électorale est divisée en catégories professionnelles. En fait, le but de la refonte électorale com 3 munale doit être de conserver à nos commu - nés belges leur autonomie et de leur assure: t des administrateurs qui demeurent à la hau r leur des exigences actuelles. 'Ces desiderata pourront se réaliser par le 1 classement des électeurs par groupements pro s fessionnals et par l'institution de commission: 2 spéciales adjointes à l'administration commu ■ nale. On à entendu encore M. Waxweiler expose] cette idée que toute la question de la réformi a électorale se résume dans ,1a bonne administra ; tion des grandes communes. '' Se plaçant à ce point de vue, il a d'ahorf a analysé, d'après les* statistiques, le systèmi électoral actuel, montrant que le vote plura. n'apporte pas les garanties nécessaires. « Ce n'est pas, dit-il, dans les arrangement: e du corps électoral qu'il faut, chercher ces ga î ranties.mais dans l'administration elle-même. IJa.ns la prochaine réunion, qui aura lieu i e -irainzams, M.Waxweiler examinera,.la 'i&ottm .- él-aetbrale proprement dite-. . La Question des tape ii, 5e r- Une nouvelle lettre de M. Bary a- .i- e_ Nous avons ,rcou de notre confrère Bary et nouvelle lettre suivante 2s Bruxelles, le 14 janvier l'jx't. :i- Mon cher confrère, îr Permettez-moi de vous faire mes compi n ments : vous êtes admirablement dOcumen ie et un administrateur des hospices en persom '% guiderait votre plume que vous ne pourri* is mieux préciser. t- Votre note de ce matin me prouve que je r z m'étais pas trompé dans certains-soupçon malgré des protestations d'amitié et des ma n ques trop flatteuses d'intérêt, à propos desque >- les je me garderai bien d'employer, aujou >. d'hui, tout gi'os mot. i. Mais nous ne sommes pas du tout en désa' r cord, jusqu'à présent, sur les circonstances d 1 mon entrée aux hospices. Vous répondez à mo observation que la délibération du 3 février fi prise par cinq oui et quatre abstentions. E vérité, n'étant pas administrateur des hospicc e et ne pouvant compulser les documents, je n - saurais répondre sur ce point à mon contradi( i teur. Je crois qu'il a raison. Je le crois si bie , que, sans cela, je n'aurais, pas démissionm Maj,s S'espère qu'il voudra bien faire appel ; , ses souvenirs et convenir, de son côté, qu'avar î le vote, — appelé par vous du terme. curleus( 5 ment administratif : de délibération, — il s avait eu une discussion sur la question d i principe. J'affirme nettement que, là-dessus - tous les administrateurs étaient, d'accord. Al - ciin d'eux n'avait fait d'objection. Si vou - vous croyiez obligé de maintenir votre appré > ciàtio'ji entière, je n'aurais plus qu'à soulia; ter que celui par qui vous êtes documenté s ■ décide à lever le masque. Ce masque ooii • d'ailleurs, commencer à le gêner depuis 1 jour où ma nomination décidée, il s'empress; - de téléphoner la nouvelle à un journaliste clé rical, de telle sorte que la fonction apparut tou . de suite sous le .jour où l'on voulait la prësen » ter. Je vous signalerai aussi, mon cher con frère, qu'il y eut, à ce sujet, une protestatioi ; éf. une démarche de 1' « Association des jour ; nal.jstes libéraux », L'Association, représenté' par son président., mon prédécesseur, protèst; contre l'attitude de certaines personnalités qu critiquaient la désignation d'un journaliste , parce .que journaliste. Croyez bien que je ne Veux pas faire de cec une ^ffaire d'Etat. Je sais trop, depuis qtielqui . t-çmp» Hsurtouti quels sacrifices la politica.ilh communale impose aux âmes les plus délî ca.tes. Ma délicatesse à moi, mon cher con • frère, , vous le reconnaissez avec une bonm grâce parfaite, est fort à l'aise dans cette his toire ; d'autant plus à l'aise que le sacrifie( de ma petite situation des hospices en suivai un autre, bien plus considérable, fait par me . ''amille o. des institutions charitables de Bru , xc-illes. Bien dommage, entre nous, pour le biei <ie.s' pauvres, que ceiTtaines personnalités poli tiques, qui jouent volontiers aux notables e aux hommes importants, s'attribuant même U rôle d'Eminence grise, n'en puissent dire au tant. Voilà pour le premier point. Pour le second, je vous avoue que j'ai ei beau mettre mes lunettes, avant de le lire dans la « CliTohique », je ne suis jamais parvenu £ découvrir mon nom dans un journal clérical. Je suis donc forcé de renouveler, ici, mes remerciements à mes confrères catholiques, qu: furent vraiment aimables et envers qui, -- di moins pour l'un d'eux, — je fus tout à faii injuste,, je m'en aperçois aujourd'hui. Mainte liant, comme je ne puis continuer à encombrei vos colonnes, et que ce semit vraiment ma: répondre à v.os procédés si courtois, je vouf saurais gré de vouloir bien dire à votre indicateur que je suis à sa disposition pour continuer la conversation où et quand il voudra, ri est vraiment assez grand et assez gros poui [ ne pas craindre un modeste journaliste. Et à propos, puisque vous êtes si exactement documenté, deman.dez4ui donc, à votre correspondant, pourquoi il ne vous a pas procuré 1{ texte précis du libellé de ma nomination, e: pourquoi vous avez été obligé d'en faire une fantaisie. C'était très drôle, et j'en ai ri volon tiers. Mais la vérité avant tout.Qu'i'l vous four nisse doi\c le texte exact, celui qui vous docu mente. Il ne peut pas vous le refuser, puis qu'il a le droit — et le devoir — de le réclamei à l'administration des hospices. Il y eut na guère un administrateur des hospices qui mii à profit ses dernières semaines pour documenter la presse cléricale. Mais au moins, il la do c urn entait com pl ètem ent. Croyez, mon cher confrère, à mes sentiments cordiaux. J. Bary. ft.-B. Permettez-moi aussi de vous demande: si votre correspondant maintient que ma no initiation ait été postérieure à la manifesta lion, de trois des quatre membres libéraux mo dérés du conseil, à laquelle vous faites allu sion. Le détail a de l'importance pour moi. Et, enfin, je vous saurais gré de rectitier ui autre détail.Contrairement à ce que vous croyez je ne suis pas directeur de la « Flandre libé raie », et ne l'ai jamais été. D'après nos renseignements, les fonction de M. Bary à l'adminisination des hospice 4e Bruxelles avaient pris fin le 31 décem bre tdennier. Aurions-nous, sur ce point, ét ■ induits en erreur? Noire excellent, confrè r continue, eh effet, à assumer la défense d conseil -des hospices, — tout a.u -moins en c s qui concerne la création de l'emploi spécis . dont il fut le titulaire pendant près de onz , mois. Il est vrai de. dire que notre talent-ueu confrère s'attache plus spécialement à défer dre Jo majorité du conseil qui le nom m? mais il affirme, en même temps, qu'il s 1 croyait assuré aussi -de la. sympathie de l • minorité, qui ne lui donna pas ses suffrage? Nous ne douions pas que M. Bary, qui es i dans toute la force du .terme ce que l'on a] ï pelle un charmant garçon, ait raison sur c l point. -'Pour conclure, nous répéterons à notre a . ariasblo correspondant que, si nous avons or ' tiqué vivement la création de l'emploi dor il fut le Utulaire consciencieux, nous avon ^uffisaan.ni en t. indiqué — par l'appréciat io ' même .que. nous, avons faite de son t.a;lent -j çornl.'ir.n. Je. choix dont il avait été Toi I je* nous .paraiosait heureux. Il le -, encore en continuant à défendre — sans a] v poinlemenis — l'administration ù laquelle W appaj'tint. ■Mais M. Bary nous excusera de déclin( la continuation de ce débat avec lui, précisi nient parce que nous avons mis sa personn; lité hors de cause. S'il a cessé de diriger J Flandre libérale ou d'y collabore]', ce qu la nous regrettons d'apprendre, il fait toujoui paiiie de la rédaction du journal la- Gaze lit dont il est même administrateur, et c'-ei dans les colonnes de ce jomaial Lrès cst.hn que nous le convions à poursuivre évenl-ue deineirt la défense du conseil des tiospice; i- 'tâche ingrate, mais bien faite pour tente té son courage. lC Quant à notre collaborateur Philalèthe, -;z qui est à ,'la vérité de grande taille, mais n' •jamais connu l'obésité, — nous pouvons as ,e surer à notre confrère qu'il n'est pas et n' , jamais été membre du conseil des hospices r' 11 s'est seuileanent renseigné de son niieu sur les choses dont il voulait entretenir le lecteurs ùe \ci. Chronique el il semble qu'e: ce qui concerne le bureau de la presse inst; tué à l'administration charitable de la ca pi-f'Oile, iil ait été assez -exactornent « tuyauté > e .PJiilalèthe est prêt, au siiTplus, à "redeve n le défi de son confrère Bary, qui peut i al it tendre, quand il voudra, à la sortie de no. a bureaux jiour aller .siroter avec lui le port' s con fi éternel ; qu'il lui offre de grand coeur. : HORS FRONTIERES 1 Mercredi- il lancier. Tant d'éléments 'cienneril compliquer le, difJicLUltés albanaises que nous pouvons,d"m îou.r à Vautre, nous attendre aux événement, en apparence les plus fantasques. s Pour parer au plus pressé, Vllaliè et l'An _ tricfie envoient cliacime un sdationnaire. J _ [avérait, en toute logique, s'attendre à ce qlu 3 les autres puissances suivissent.-, dans ce lit voie, les deux riverains de VAdriatique. Si 3 non, ce serait leur reconnaître un droit, di L contrôle supérieur sur « cet enfant de dou . leur » avec toutes ses conséquences. t En second lieu, le gouvernement provisoin - débordé s'adresse à la commission de con - trôle internationale. H est vraisemblable qui i les commettants de celle-ci Vautoriseront à si - substituer à celui-là, mais selon les modalité i ï d'un mandat très limitatif d'attributions e 1 'de durée : c'est au futur 'souverain qu'il ap ' par tiendra d'imposer Vabsolue pacification: > intérieure. Mais ce futur souverain n'a nulle envie dt | partir en Albanie sans le nerf de la guerre ; Ah ! les paladins d'autrefois !... Ceux d'à pré ' sent, aussi cuirassiers blanes fussent-ils, on, des procédés de banquiers arméniens : ih [ n'ont peut-être pas tort. La question albanaise L'Italie et l'Autriche interviendraient De Paris, le 14. — Ou mande de Home au « Temps >i : <c La décision du gouvernement ita-■ 'lien d'envoyer un croiseur sur les côtes d'Albanie a été déterminée par la nouvelle que l'Autriche envoyait un bâtiment de guerre-. » Le problème albanais Le gouvernement provisoire voudrait passer la main 'De Paris, le 14. — Le « Temps » publie la dépêche suivante de son correspondant à Va-iona : « En présence de la situation chaque jour plus compliquée, Ismaïl Kemal bey a fait connaître à la commission do contrôle internationale que le gouvernement provisoire lui semble manquer d'autorité et a proposé à la .commission de prendre en main le gouvernement en instituant des autorités locales dans les provinces sous sa responsabilité directe. Les membres de la commission de contrôle n'ont pu, naturellement, répondre que sous réserves. A leur avis, j.a condition indispensable serait l'effacement, la disparition même, de Kemal bey et d'Essad pacha ; mais, sur le second point surtout, ou n'a aucune donnée permettant d'en prévoir la possibilité. Les différents membres de la commission «lit télégraphié à leurs go u vei-nem en ts.La réponse la plus favorable est venue du gouvernement italien. Les gouvernements français et allemand estiment que la combinaison ne serait pas irréalisable à condition qu'elle fût strictement limitée quant à la durée et- quant aux attributions.» Le départ du prince de Wied est lié à la solution de l'emprunt albanais De Neuw-ieïl, le 14. — Certains journaux ont annoncé que la date de l'arrivée du prince Guillaume de Wied à Durazzo était fixée au 20 janvier. La « Gazette de Neuwied » dit apprendre de bonne source que rien encore n'a été arrêté à ce sujet. « Cette réserve serait- due, dit la « Gazetie », . à ce que la question de_ l'emprunt internatio-. naJl n'est pas encore résolue. Dès que l'em-. prunt sera.chose faite, rien ne s'opposera plus . à la réception des délégués albanais qui vraisemblablement seront reçus à Neuwied. >i , i Dans le« Balkans La réponse trfpliclenne sur !a question épiro-méditerranéenne ' - De Londres, le 14. — Une note officieuse di ^ que cette après-midi les ambassadeurs de le h triple alliance se sont rendus séparément ai g Foreign Office, fis ont remis des notes iden j tiques en réponse à la. note, de sir Edward Grey e relative aux îles de la mer Egée. La réponse 1 est courte et ne contient rien de nouveau. e Les pourparlers turco-russes sont en bonne voie A Constantinople, le 14. — Les pour-parler; . turco-russes ont continué hier entre le gitane g vizir, Enver pacha et l'ambassadeur de Russie 3 Les points principaux qui ont été examiné; . sont la mission militaire allemande, les ré t formes à introduire dans l'Empire ottoman •- l'admission d'un conseiller russe à la Dette pu e blique ottomane ei diverses questions pendan tes, tels qu'un appui éventuel de la Russie i !" la Turquie. !j Sur le premier point,.Enver pacha a décl.ar s que la mission milita ire allemande n'a pou Q but que de donner à l'armée une iilstructioi _ technique militaire. Le- général Liman voi j. Band:ers ne sera qu'un simple, xasceçtçïir r.ect 5 tfaàt des .ordres du miriip.tre' de la guerre. 1 i- n'aura aucun commandement effectif. A l'expi-il ration des cinq années, la mission retournera en AJllemagne. '}' Sur le deuxième point, M. de Giers a déclaré qu'il se montrerait conciliant au sujet des ré-l" formes arméniennes. Le rôle des inspecteurs étrangers sera déterminé par les desiderata de la Porte, mais les conseillers techniques étran-g.ers auront le droit d'en référer aux puissan-.,[ ces sur (tous l'es différends qui pourraient s'éle-é v<u-. 1- Sur le troisième point, il a été convenu que la Russie aurait le droit d'être représentée au r conseil d'administration de la Dette ottomane par un délégué désigné par le gouvernement ~ russe. n En ce qui concerne les questions actuelle-ment pendantes, efl/Les ont été rapidement résolues. Enfin, ,ia Russie a promis de prêter à la ^ Turquie son appui diplomatique pour la réali-s sation d'un grand emprunt et- dans la question \ des îles. Nouvel achat de navires de guerre par la Turquie c De Constantinople, le 14. — On annonce que . Reouf ..bey, commandant le « Sultan Osman », 5 a ajourné son départ, retenu, dit-on, par les ) pourparlers qui ont lieu avec l'anîâassaded'Ita-'lie, pour l'acliat d'un croiseur du type « Àve-. roff », probablement le « Pisa ». BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE ALLEMAGNE AU PARLEMENT D'ALSACE-LORRAINE i Les incidents de Saverne ' De Strasbourg, le 14. — Le Parlement d'Al-saoe-fLowaine a repris sa séance cet après-midi, ■ à 3 heures. [ L'assemblée continue de s'occuper des évene-: ments de Saveme. : M. Pétri, sous-secrétaire d'Etat à la justice, . rejette hautement l'accusation portée par le i colonel von Reutter contre les magistrats dô Saverne qui, a dit le colonel, auraient agi avec partialité à l'égard des militaires. ; L'assemblée l'applaudit et l'approuve. . M. Hauss, leader du parti centriste, déclare > qu'il s'agit d'une fausse conception que le mi-» litarisme a de ses droits. Or, le gouvei-nement . impérial semblant se ranger à l'avis du mili-I tarisme, les prérogatives du peuple risquent de disparaître. >—« * e*—< LA €I1AMBRK — t Toujours lejrojet Pouïlet Encore une après-^dinée scolaire. Un débat gris et. froid comme le temps. On discute et on expédie péniblement deux articles encore. Toujouris\ le même spectacle kunentaJjle de l'opposition traitée en quantité négligeais» des plus solides arguments s'éirioussant contre le parti pris de la droite, de la force mue!le du nombre iaisSnt trionipii'er au voté les dispositions les plus iniques. Devant une chambre inattentive, M. Théodor a déposé, hier, au début de Ja séance, le rapport de la conmiission cliargée d'examiner la demaiide d'autorisation île poursuites contre •VI; Bologne, député socialiste de Namur, Cetre demande est accordée, sans que la commission ait estimé .deyôii* aborder le fond de l'affaire. M. Girouil obtient ensuite que le projet portant augmentation des traitements de la magistrature soit porté à la suite de l'ordre du jour. On reprend, — pour la quantième fois? — la discussion de LA LOI SCOLAIRE C'est le citoyen Célestin Demb'lon qui commence. Il tient à achever la démonstration qu'il avait entreprise vendredi dernier, que il ^article 15 « constitue » un exemple unique dans notre législation. iM. le citoyen Royer, conmie dit le « XXe Siècle v, prend la parole après M. Demblon et idéplore que l'article 15 laisse ignorer au pays « en quelles mains passeront les millions votés en faveur de renseignement privé ». M. Poullet. — Les traitements seront payés aux instituteurs. S'il y a des abus, je puis sévir contre les directions en leur retirant les subsides. M. Roycr. — Les instituteurs officiels ont une situation toute différente de celle des instituteurs libres. Ceux-ci sont à la merci des directions d'écoles adoptables. On l'a vu,à l'école de Fosses. Bien d'autres cas sont aussi révoltants. Des escroqueries ont été commises. L'expérience nous force à nous garantir contre pareils agissements.M. Buyl conteste que les congréganistes soient capables de former l'esprit et le cœur d'enfants destinés à, vivre dans le siècle,comme on disait jadis. M. Féron propose enfin un amendement d'après lequel les instituteurs toucheraient directement leur traitement, sans passer'par les directions i VOTES On passe enfin au vote. L'article 15 est adopté. Les amendements de l'opposition sont nejetés. ARTICLE 16 On entreprend l'examen de cette disposition .qui règle la part d'intervention de l'Etat dans - îles frais imposés aux communes par le projet • , Poullet. M. Braun. — Le texte de la loi restreint aux • petites communes les avantages prévus par cet article. Il importé de les étendre aux grandes Communes, qui font tant de sacrifices pour ; leur enseignement. M. Lcmonnier critique, èn détail, le côté financier de cet. article, qui ne profite qu'a l'enseignement congréganicte. M, PouHet défend son dispositif, dont les di-" verses parties ont été etablifes proportionnelle-, inent aux ressources des communes. M. Franck. — Les chiffres produits par la - gauche montrent que la faïiieuce égalité dès, , subsides n'est qu'un leurre. Les écoles confessionnelles sont scandaleusement, favorisées. N'est-il pas incroyable que les écoles officielles i d'Anvers, de Liège, de Bruxelles, dé G and, s ont i- moins bien traitées que les écoles adoptables ! établies dans ces villes. j M. Woosto, après te'ministre, essaie de démontrer que la gauche a. "tçrt de ne pas estimer. quC la'loi réalice la perféetien. ' I La seance est .levée a'C> heures. "■ ■ :

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