La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v40js9k008/
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jcudl 1111X1 B Vf J.. «• JbJalllOn as ci^M UHM.AiHUiia J^iy nuiuanu r„wun ix^uxa ugx DiiL.uxv.jux9 ^ -- LA OHRONIQUE P; r "" BUREAUX 5 et 7, Galerie du Ror (Passage Saint-Eubert) ■RUXELLEft — GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES '* Admimstration ; N* 798I& 'j Rédaotion . K* MOH ft IABONNEMBNTS : FONDATEDF. : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES : page : 30 cent. Ia pellto ligne. ~ Réclames (après les spectacles), 1 fr, Ia liene. — Faits-dirers (corps), 3 fr. Brux bu.es : 12 francs par an ; — 6 francs pour sii mois; — 3 francs pour trois mois. ' ">I>BMet(aits-divers(fin), 2fr.laUSne.- Kscrotogies : 2 Ir. laIigne.- Onneearantit pas les dates d'inserHon. La Pbovlncb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. YlClOP (IC lü llaiolS A1Ei JC3.Ö Q AullËLlim LapublicitécommerdaleestexcIusiTcmentrecueiI'Agence-RécIame Godts,ï, placedelaBourse,iBruxelIes.Téléph.A. 3599 Tousjjays dc 1'uniori postpie, 30 fr. par an. — Hollando ct Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. La piiblicitó financière, les petitcs annonces et les nécrolosics sont re?ues aux bureau* du Journal,5 et 7, Galerie du Rol. lendemam DÉLECTIONS Quel dommage que tous .les jours nc «oieui «as des tandemains «3'iïfcctions ! Camme cdla nous ferart un imonde tóeureux, exchisiveanent fait «le gens contents, les uns des faiamphes obtenus la veille, ücs aulres de 'succès imoindres, id'au/tres encore, — ee eont llos plus touchants — de ce <jue ies pilos I revues n'aient pas éic plus fortes! :Ce ne sont, Hes tondomains d'élections, qua mines satisfaMies, cris de joie, paroles de ré-! sjgnalion sourianle et douce è des jvolontés (atalles, acceptation sereine de la vie qu'il iaudra viivre qudque temps, si dure qu'olle s'annonce, dans ia pensee qi'^Be eüt pu, qu'ollc eüt dü, peut-èlre, Èlre pire. Plus de figures crisipées, de cris de coière, de poings teiidus. Tout le monde a te sourire. Ainsi en est-il encore en ce moment. Une vague dc troid nous couvro depuis deux ou (rois jours, le vent soufflé en teanpüte, il tombe des averses glacées, mais baste! on a voté dimanche, lle soleil est chaud, les oi-seaux chantent, 'les fleairs embaument, les petils pois font 'leur apparition, Hes fraises inürissent, toul dans ila nature en fète chante Ja gioire de mai et, dans le cceur des hommes, i'apoisement s'est fait. Poète, prends ton ilulh... O lendemains d'élections, bénis Soyez-vous, vous qui faites ce miracla Dc nous donner le consolant spectacle De tous ces yens pleinement réjouisl *** Le gouvernement comptait vorr augnnenter samojorité de quatre voix. II en perd qualre «t le constate en sourrant, comme la cliose du monde Oa moins iimprévue et ,1a plus naturelle.M. Woeste re'goit des dlecteurs d'Aïost unc terrible fessée1 et ij ure sur les porl rails de ses nobies aïeux que sa scréniié comtale n'en est nuileiment troubilée. M IWleputte conleaiiple le désastre en mi-llistre caraméllique. ■Encore s'agit-'il lè de ip&i'sonnages, ntinis-tres jet «ninistres d'Etat, gens 'bien éleviés, habitués Hout au moins A ariêtkre un frein h leurs (ureurs. Mais il Ti'est pas jusqu'aux plumes clértcaüe qui n'aient perdu leur suc rabi-que. Mallgré te Liimbourg si ibriHamanent re-comquis par lleurs adversaires, riiaHgné leur 'ï'ecuil sur toute la ligne, particu'lièreQnent dans les campagnes, elles n'itweiotivent per-sonne, elles n'aippdtlent point sur eeux qui .les abandonuère-nt 'les foudres du ckfl, ©Ilfes n'aulomöbiilisent móme iplus ni Garnier ni Bonnot. C'est il'absenee de eattell entre libéraux et isockilisles qui a tout fait, disent-etles; mais ölors on ne les a dortc pas crues .lorsqu'elües soutoaient mordicus que le cartet existait toujours ct leurs mensongos ne leur ont servi de rien? Et ce sont aussi, reconnaissent-clles, les imipóts, et ,1'obligation scolaire, et ce qua-Iriènne degré, qui, paral't-51, va minor 1'in-dusitrie, 1'agriculture et le pays, et les promesses d'ordre socia!e non tenues, et telle-ment d'autres choses encorc qu'alles sem-blent/pluitftt étonnées d'cn être quittes a si bon inarolié, et disposé es, au lieu de récriminer, a bénir Jle Seigneur qui, pour iant de pécliés, dc !es a point [rappees plus fort. * * * Eaüt-il que les lendemains d'élections 'soient lertiiles en prodiges ? Menie les casse-roles se laisent, effarées d'avoir vu les iidè-les du Gr.'. Arali.:. de la nature disperser ceux du iDieu pour qui fut feite la Hoi scoilaire. Dieu, le vTai, pas celui des vicaires laitiers el des petits-frères fraudeurs, sait cependant si la tatouille iufligée dimanche aux olériicaux fut rade! Ce n'est pas 'tant la eonquöte de deux siè-ges qui fait rimporlance de la joumée : une majorité partementaire de douze voix peut faire autant de anal qu'une «najorité de seize. Ce qui «;ara'ctlérise la vicioire de 1'opposi-tion, c'est la fagon briLTanie dont ces deux sièges furent repris; eet éclatant révciil de l'esprit public dans une provin.ee qui sem-Mait femnée u jamais aux influemces ómanci-patrices, a toute idéé de progrès et. de liiberté; ce secouement du joug qui s'est manifesté un peu'partout et qui va produire d>ans 'les campagnes un effet contagieux singuliérement bienfaisant, et, enfin, cette constalation in-déniable que, sinon h la Ghambre', du moins dans le pays, la majorit.é est dépflacée et op-?artient incontestalblament & 1'a.pposition, inalgiié le'régime éleetoral, malgré la fraude, malgré la pression gouvernomentaüe, malgré 1'actkm du clergé qu'il faudra pourtant Li en inviter ii'ne pascontinuer a sortirde son röle, s'il veut consenver les privileges dont il jouit et dont il abuse si impudymment. *** li se.niblo que Tail;mos?p.hèrc .poli!:quo en soit toute ichangée. Pas plus les paysans fla-manids que les paysans waflilons, pas plus les campagnes que 'les villes «e Belgique, ne sont résignées i\ Ja sei'vitude ■cléricaile. Ceux qui en doutaient en sont sürs ö. .présent ot de nouveau tous les cspoirs sont permis. On a beau avoir une majorité a la Oham-■l)re, !e jour oü il est -avéré, ct Ton en a eu, dimanche, ^éclatante démonstration, que ceife majorité n'exisie plus dans le -pays, qu'elle est -donc factice, ce jour-lti -öHe doit resoneer è iimposer sa volonté. La majorité aotue'He ne saurait plus reni-ï)lir légitirnennent -et effkacement d'autrs róle ^ue colui de ;pr6parer la revision ölectorale qu'on .lui demande. On ne lui demande que cola. C'est id'ai'ïlcurs 1'inévitable. Si eille s'y résigne galamment, la si-tuation politique gardera da douceur des len'dcmains d'élections. On ne. lui -dira pas qu'e;l!e a reen dimaniche une 'ïnaUresse frottée, crue le pays a condaimné sa jnauvaise administration, ses ^usses promesses, son sectaris-me. Tout au P'lus lui fcra-t-on obsertver qu'il a voulu lui faire comprendre qu'el'le ne .représente plus ïes tendances de la nat-ion, que c'est fmi pour elle de rire. Et 1'on ira mème jusqn'è recon- naitre -avec ie Bien public, u qui pour ce tlé-liüieux euplrómisane il sera be-aucoup par-donné, que « 1a. victoire » des troupes cléri-cailes, diinanche 'dernier, fut « moins éclatante qu'on 1912 » . A. FEBVRE. lOOS FAITS, PROPOS ^.ENÜS CONCLUSIOHS PRATïQUES Ces éleclions comporlent des óondmións qui dépassent le pelit jeu parlementaire; ■elles moritrent comment réagissent, sur le peuplc qui vot-e, les manoeuvres des propagandistes...Ce giros monsire de corps éleetoral se niewt avcc une légèreté d'liippopoianne, mais il a la mc[iance du lièvre. Or, comme il ne peul se soutier, la mé/iance, chez lui, la crainle du l.raquenard se traduit ou par une immobitité totale ou par un reeul caravtéris-lique. Tirèz-le un peu trop vivement. par la bride, l'aimable animai, qui a peur du jossé de devamt, jouera des pulles de derrière pour s'arebouler, pour résisler el mème il s'cn ira ü reeulons jusqu'u la mare qu'il n'a pas vue, paree qu'il n'a pas d'ceil « de ce cólé-lè ». Inulile de crier au /eu pour le jaire avan-cer, on a vu des pacliydermes se jaire griller tout :vijs plulöt que de traverser une bolle de paitle anllammce. Tendez-hui donc genümenl un morceau de sucre, ime joke earolle; ne soye: pas pressés. Raisonnez un peu, pas trop; quand vous au-'rez changé son opinion vous n'mtrez pas encore cliangé son iMe... D'ahord il n'entend que ce qui est conlonme d ses désirs, a ses penchants. C'est le cóté comiqus de ces meetings, oit des braves gens s'épuisent d persuader des gens convertis d'avance el se blousenl aux [rénétiqiues ovafions qu'on leur jait. Pro-ba.ble.ment qu'une conversatio-n, avec dïc clccleurs successisis, vaut mieux qu'une grrrrande con[ére)ice jaile ii mille élecieurs simullanèment. Puis quoi ? Un parli d'opposi'lian doit sur-lout compter sur les tantes d'un gouverne-nvent; il [out les relever préeisémenl, mélhn-diquement, sans exces de coière, car le gros monstre ólecloral ne partage pas les indigna-tions des premiers róles polltiqucs... 11 parait bien que l'opposition s'étavt mise violomment le doigt —et tout un cartel — dans l'ceil, en 1912; il parait bien aussi que le pays ne partagea.il pas les sentimenls violents des oraleurs. Cette lois, on l'ubreuva de moins d'cloqucnce, on ne l'cnwra pas, il 'puf dègus-ter en sileince quclques bons arguments dont ■il [il son pr0t... La science de pélrir la p&le electorale esl peul-etre ci créer, pour les libéraux, au moins, car les aulres... BOB. Au jour le jour LA PÖüTSOüE On vieux proveubo proclume que JP .« quand il n'y a plus assez de foin au i-fiEtelier, les elievaux se battent ». Cela revient a dire que la défaiie en-gendre la queretle. Nous le voyons pour nos cféricaux. Ils se sont a peine rendu compte de toute 1'étenduc de leur défaiie, qu'i'ls en sont dé ja aux quepÉles. Ce?les-ci proviennent apécia-tement. de deux groupes de ce parti olérical, donnant 1'il'lusion de 1'unité cl qui se trouee, en réailité, un des plus divisés qu'on puissc ■vair... Le mouvement Ie plus inquiétaiU pour cox se trouve cliez les « démoerates ehrétiens » et aulres organisations démagogiques dont nous avons déjè si souvent signalé le périil! Ón sait les progrès, vraiiment sui-prenants, qu'il ont réalisés dans rarrondissoment inême de M. le comte Woesle, dont un interview nous fit connailre la profonde satisfac-tion — quand mème! Ce danger s'augmente des réci jmiwations des (t ultra conser.vateurs », lesquelles enten-deiït. profiter de la déifaite pour imposer. un programme coimplèteanent réactionnaire. Or, ces .mouivements de conservatisme aveugle, fanatisque, ont toujours surexcité les exicès démagogiques dont ils font, au mieux, les affaires. Le Rappel, organe caiholique, non niégligeable, de Charleroi, va jusquïi traiter de <i lois odieuses » les prineipales de celles que fit voter le ministère cher — hier encore, — ü son cceur... ■El la Prcsse (d'Anvers), trés imporlanle par ses rapports avec les congréganistes vé-ritables maitres de la droite, in siste dans ce sens; appuyé par le Bien public, lequel ne craittt pas de se contredire d'une fagon amusante, en soutenant, d'une part, que les cléri-caux n'onl épronvé aueune défaite, et, d'au-tre part, que le parli clérxail doit sa.voir p.ro-fiter d'une teile legon... Ces tiraillranents eoitre démagogues olir.-tiens et réactionnaires furieux mèneraient iloin le pays, si des foi'ces plus sages, ap-puyées sur 1'Qpinion puMique unaniime, n'irn-posaienf, peu Jipeu, leurs conseiils... PETITE CHRGNIQUE Regards on arrióro Joudi 28 mai 1S94. — iMariage do la princesse Joséphine, fille du comte de Flandrc, avec le prince Oharleis de Holienispllern. Actuaiité. Un organe qui possède un sens véritable de 1'actualité, c'est, 6videmment, le pieux « Com -rier de Bruxelles ». Dcvant les problèmes bvü-lants que pose le désaveu du clóricalisme pour le pays, il consacre son article « de fond » a la revendication du pouvoir temporel du pape. On ae saurait trouver rien qui réponde mieux aux angoisses de 1'heure présente ni qui puissc. davantage éclaircir les problèmes de la politique beige... Mais, pour lui, sa capitale est tou-j\ jours è. Rome ! k; Grand souvenir. Nous exposons flans notre saille de dépêche c un (document des plus ëmouvants, un souve- i" nir des jours 'héroïque.s oü (fut constituée, — ] ou mieux, — reconstituée notre indépendance i ■nationale. , c (C'est .une carte "de ifaire part, annoncant la t mort du eomte Frédéric de 'Mérode, décódé < a,Malines üe 4 novembre 1830, oiiuni 'ides sacre- "5 ments 'de la .Sainte Eglise iRomaine, a la suite j de iflessures revues au combat de .Berchem ►». r Maintenant -que l'esprit de parti, ou 'les il- \ Jusioiis sóparatistes en atrivent & niéconnai- s tre ile souci patriotique, ide teüs souvenirs lor- •ment 'aussi de gramles Je gons. i i Coniraste. •Le public arme les contrastes. Aussi lui ^ est-ii (toujours lagréafole, devarit une apothéose •d'intransigeance,comme celle que réalisa i'en- J nob'lissteiment üe M. Woeste, de rappeler ses r origiues religieuses. N'est-ce pas au temple c protestant de la rue du Musée qu'il faudra ^ mettne — un jour — une plaque ipour rappe- ^ Ier le baptèma .et la conflrmation dans ila >foi 'g protestante du fanatique chef de la droite? ^ La guerre des amazones. Nos avis sont vains. Les suffragettes conti- nuent .la guerre avec acharnement. Après les c oeuvres d'art, voila qu'elles s'en prennent aux '! •momies et au roi d'Angleterre I ■' 'Bvidemment, eJM.es ont la force de leur fai- c blesse. Les ibra/ves « policemen », qui ont .tout c de même gardé i^uelque cliose du vieil esprit ■chevaQeresquo"' qui sommerlle au tond de tout v male,. ne saivent comment s'y piendre pour a Hes dompter. Déja quelques chroniqueurs au coeur tenda-e sont pris de pitié, et ne trouvent P pas dröle du ,tout qu'on mette .ces jolies créa- i: tures, — jolies est une fa^on de iparler, — a s la raisoö, ^ Nous a/vons jpanlé, il y a quel-ques jours, de la .peine du talion. C'est-a-<dire d'appliquer a celles qui détériorent les oeuvres Ö'art un cha- timent iqui les privé de ileurs attraits natu- c reis : cheveux coupés, sourcils rasés! li LI y auraijt peut-ètre un au tre moyen, plus 1. efficace encore. Quijiïul on a affaire è, une p troupe d'hommes, on braque sur eux queliques o lances d'eau. Durant les guerr.es de 1'aiiti- r quité, Tes fantis^ïnis se déJendaient contre les élóphants et jetant sous leurs pieds des trou- n pes de ipetits animaux, ohiens ou pourceaux, L qui mettaient les pachydermes /en fuite. J1 Cette tactique pourrait erncore servir contre C fl'armée des róvolutlonnaires en jupon. LI suf- flrait de lftcher contre elles qualques troupes s ide souris. Ce serait un sauve-qul^peut géné- v ral, comme le tcinéma ne nous en a jamais 11 montré I e Si jamiais 'cela se fait, nous demandons une place aux premières iloges. c - Son sourire. !; Le hasard nous a fait assister, hier,- ii 1'arri- e' vée de M. Helleputte a la. Zwanze Exliibition z du Marché de la Madeleine. Notre Jocond na- u tional ayant promis sa visite aux frères de la ii Bonne Trogne, ne pouvait s'en dispenser sans s mauvaise grace. Mais il avait 1'air soucieux et c renfrogné, le Jocond national. II était manifes- s tement encore sous 1'infiuence de la noiro hu- n meur qui 1'envahit, dimanche soir, lorsqu'il ap- prit le succes de M. Neven. r Nous 1'avons revu quelque temps après, au a moment oü il quittait le Musée de la grosse q gaïté nationale. II avait retrouvé son sourire! v Des roses fleurissaient a nouveau ses joues. Sa s barbe blanche semblait éclairée de joie. II di- sait ü. son secrétaire des choses folies, car ce- a lui-ci se tordait respectueusement (la chose est v assez difficile jï décrire avec précision.) n N'est-ce pas la plus belle réclame pour la 1; Zwanze-Exhibition que cette cure mirac'uleuse ? d . v A Tamericaine. On vient de «continuer .la « Belle Hélène ■»,. ii 1'américaine! Vous vous rappellez (cette jolie scène oü i'en-.treprenant iP&ris arrivé a mettre a mal <l'hon-neur de Ménélas, en disant a la volage épouse que ■« ce ,n'es+, qu'un songe »? •Puisque ce n'est qu'un rêve, il n'y a pas de [ma.1. iS'est-il inspiré de ce précédent, 1'avocat améri'cain qui vient de 'faire acquitter un ci-toyen de Qiicago, accusé d'avoir mis ia mort son épouse et un de ses intimes amis... dont 1'amitié pour e^Ule était 'devenue trop intime? .« Je idois les avbir tués, puisque vous m'af-finmez qu'il en est ainsi, » a dit poliment 1'ac-cusé au président qui 1'interrogeait. « Mais je vous assure que je croyais 'a un .cauchemar. ^ Je n'ai «tué iqu'en rêve. Je ne pensais pas que a-, oe ,füt la réailité! » Le jury de Ciliiicago (fut convaincu, et pro- non^a fl'acquittement, — comme un simple q jury de 'la Se ine. r lEt, par eet acquittement, -le drame désuet p un moment surgi recéda déflnitivement la rj plaice a U'opérette triomphante. Humour, <humour... ^^L'épithète heureuse. '? Les réimpressions des journaux de 1814 nous s rappollent que c pai décret-, rendu <a Valence ^ ile 13, le roi, considérant les preuves signa!ées de ftd'élitó, damour et de dévouement, que .lui r a données sa bonne ville de iMa'dirild, ordoniie que la viille de Madrid ajoutera a ses anciens r titres de « loyale » et « impériale », celui (I V « héroïque ». » Maintenant, on se borne — le cas éehéant g — a, donner d une ville Va croix Qe la Légion ^ d'honneur. ,La mode d'autre'fois était plus pit- c toresque, encore qu'amenant parfois de pi- Y quantes .rencontres.C'est ainsi que ,1e bon père D.umas iprétend a'voir ^cheté a Naples un s, vieux bou;quin portant ie titre : «.Histoire de ^ la trente-seiptième révolte de la trés fidéle ville de -Naples »... C'est la une fidélitë bien ,, féminine. <f=^> « Frégolismc » moral Quel Ibizarre spectacle nous offrent, quoti' ^ clieiinement, nos contemporains en vue! Ils ,v n'ont de -cesse qu'ils ne . transiforment et re- a nouivelleiit leur personnaïité... Autnefois inspiré et itruculent, M. Jean Ricliepin, f( vieilli, coniférencie, iniassaiblement, pour les c: petites demoiselles des « Annales », et brigue [es suffrages politiques. D'acteur, M. Rameil !C1 ievient député (puisse sou^TncIen mót-ier Bui a-Stre ufcil©!). \Et nul n'ignora que le doux évo-:ateur des poétiques sous-l)ois, André Theu- e) riet, emporta, dans la tombe, 1'amer déses-poir de n'avo'ir point été réélu, maire de 3ourg-la-Reine... Mais il n'y a .point, ihélas I que le démon d ffaires pubüiques I MM. üe Féraudy, Bei lounet-Sully, lui-rmême, préfèrent a, Leu auriers de sociétaires 3es moindres succ 'auteurs; Mm° Odette Dulac, gantée de b 'azur, ne se souvient plus qu'elle jdistilla! e ipiquante manièr-e, de polissons retfrain t la trés blonde et trés épanouie Marcel 'rvesi, trouivant — elle aussi — qu'iH y a p urie de tfemmes de lett-res, dédaigne les ï lables trionipiies' qu'obtint sa plastique s oureuse dans le vaudeville, et, cr&nemer boixle la grande littérature I Devenue pr.ude en engraissant, Yvette Gu ert a atoanüonué, pour jamais, le répertoi éaliste, oü elle était inimitable, et susurr - de pontifiante manière, — de quelconqu ieiilleries; -- qu'en pensez-vous, u Xanro; - iPolin, vilipendant le pantalon rouge et ïouchoir u carreaux, — qui lui vaüuient joire, — veut interpréter M. Henri Batailie Tr^idante, ses cheveux court bouclés éch elés autour de ,son mince visage de fauness 'olaire, — ennemie intime de Sem, — bondi ant des coulisses, ne s'abat plus, frénétiqu ur le trou du souffleur pour y clamer J'gobe le chef d'orchestre et son petit. b Dn!... o> Polaire, rêveuse, attend Se Dunn ui lui écrira une nouvelle « Dame aux C lólias #>... Et si Mme Régina Badet, danseus Due la comédie, Mmp Kousnetzoff, chanteus anse des balilets russes... Que d'autres, qi 'autres encore! Chaque 'jour, un nom s'ajoute a Ja iiste d edettes, qui changent de genre... Mais qu éde chantera Théroïsme de M. Paul Gavau - dont les « Miquette acidulées, et les ir ertinêntes « Franchise », faisaient prime s ? marcihé théatral, — et qui, nonobstar 'embarqua.de son plein gré, sur l'odéonieni aflèie?... L'inquisition fiscale. S'il est un irnpöt que le gouvernement clé: al a dans une sainte horreur, eest rimpöt s ; revenu. II ne veut pas en entendre parit es administrations communales qui se so ermis une incursion dans ces terrains viergt nt été rappelées a 1'ordre avec une implacal: igueür. Et pourtant qu'est-ce d'autre que cette 1 ïeuse taxe sur les cinémas, inventée par i evie, et dont la perception vient de faire 1'c ;t de protestations unanimes 'au sein de hanibre syndicale de cinématographie. On y retrouve tous les caractères de 1'imp ur le revenu avec cette circonstance aggi ante qu'il frappe, pour la plupart, de modt ;s commei'Qarits, dont le propre est de ne poi ii avoir, — de revenu ! La taxe se percoit, en effet, directement s ;s recettes. Elle donne lieu, au surplus, & u ïquisition fiscale qui se pratique de la faci t plus vexatoire. Les accisiens, qui se so ïargês du controle,traitent les feuilles de qui SLlne ou les livres qui leur sont soumis av ne désinvolture intolérable. Möme lorsqu'i >cal spécial est mis a leur disposition, ils la ?nt trainer, sous les yeux du personnel.ces c uments, confidentiels par destination, comi i le secret des affaires était celui de Policl elle. D'autre part, certains receveurs exposent 1 sgistres dans lesquels ils inscrivent ces tax< leur bureau mème, avec une telle légère ue les contribuables qui y ont affaire pe ent prendre connaissance, sans difficulté, d Dmmes payées par les exploitants ! Nous savons bien que le ministre a ordon ses agents d'agir avec discrétion. Mais oit-on pas par ces faits, dénoncés è, la d( ière assemblée de la Chambre syndicale, q i formule géniale de M. Levie est condamn 'ores et déja par 1'expérience et qu'une nc elle étude de cette question est indispensabli Nouvelies a la main — Le lieu'te.nant ava. dit : « Vousaure® quat )ivrs pour a.voir obtempéré ia mes desiderata 'ai pas eompris... — Faiit-y qu' tu soyes gouixle : t'as pas eoi ris Oll'il ,u rlpfcira it. rlii v, P A IIUY II laudra vérifier le serntit <Correspondance particuHière.) 2G mai. -Nous nous sommes rendus, ce matin, ch^ *. Giro uil que nous avons trouvé a son b 2au occup.é ia 1'étude d'un dossier. — iD.éijö, au travail, lui disons-nous. —• iQue 'voulez-^ous : on ne peut se tracass uand on «n'a rien a se xeprocher. Ce qui a Lve n'est pas notre faute. Nous en avioj ressenti la possilbilité, et nous avions mis anps électorail en gaitde... — Alorjs, comment... — On n'a (pas vou;lu nous éfcouter.D'ailleui atte legon devait a-rriver tót ou tand. Nous < tions menaeés depuis 1900.Mieux vaut qu'el Dit arrivée aujourd'hui, tant que nous sor ies dans ü'opposition : en ce moment ce n'e u'une mésaventirre; sous un ministère lib ui c'eüt été un désastrel Les .li'béraux de notre circonscription song mt désormais davantage ti 1'honneur de le.i rapeau. J'ai la .conviction que Ja faute commise i } .reproduira plus, et que nos amis ne s'occ eront désormais pas plus de il'intéröt des s alistes que ceux-ci ne songent è nos int Hs. A.cet éga.rid, Liège vient de -nous donner t iperbe exemple de cohésion et de disciplii bérales. Huy ne manquera pas de le sui-vr ^Sur «ce, nous quittons «M. Giroul, que noi lissons a son travaïl. *** Nous venons d'aipprendre a 1'Association 1 i'-rale qu'une réclaniation longuement mol :';e contre les résuiltats proclamés va êti Iressée la ila Ohambre. On cite un ibureau ayant adiditionné deu •is les bulletins effectils et suppléants d( mdidats cléricaux. On signale plusieurs éle'cteurs cléricaux in 'its de deux cótés, notamment un curé, • -^ant voté dans deux communes différente On rapporte plusieurs actes de corruptio de distribution d'argent. Ces iaits, s'ils sont établis, seront de natui modifier le résultat d-rTële'ction. A. * DANS LE LÜV180UBG I'S Les clccleurs dc MM. Neven ct Peten fètent leurs élus le é_ (De notre correspondant particulier.) 'l' 11 est impossible vraiment de décrire 1'en-a" thousiasme qui règne dans le Limbourg depuis ■t' los électlons. Les manifestations qui ont eu lieu dès dimanche soir a Hasselt et a Tongres so sont produites aussi a Saint-Trond, pays de :e M. Peten, oü celui-ei, après avoir été fêté par e' les électeurs dont il est le bourgmestre, en son ?s chateau de Yelm, arriva a 9 heures du soir ^ pour prendre la tête d'un imposant cortège parcourant les rues noires de monde. II en fut 'a de même a Maesyck, dans toutes les grandes communes et jusque dans les plus petits villa-e_ ges, oü nos idéés ont, a présent, de chauds par-e> tisans et oü la joie se communiqua de maison en maison. Nous avons parcouru, lundi, une grande partie'de la province en auto; partout, : des gens endimanchés faisaient fête et, nulle part, on ne les empêcha de rire, de chanter etj is de s'amuser. Les cléricaux étaient invisibles;; le clergé, si plein de morgue d'ordinaire, et qui e, manifesta si bruyamment sa joie il y a deux! e, ans, méditait, sans doute, sur les rancceurs dej ie la vie politique pour laquelle la soutanrie ést; si peu faite. Nos amis surent manifester hon-3S nètement, lalssant a nos adversaires la spé-| el cialité des scènes de sauvagerie dont maints t, villages donnèrent le triste exemple, il y a n- deux ans. ir Maeseyck, petite ville des frères Van Eyck,' t, que les adulateurs de M. Helleputte lui repré-ie sentèrent volontiers comme son fief intangi-ble, était toute pavoisée de drapeaux tricolores. Nous en avons compté une vingtaine rien que dans la rue de Bois-le-Duc. Nous avtons, du reste, rencontré nombre de ces drapeaux en Campinè^è. la fac.ade.des maisons, comme J,x nous avions vu, sur une.route, une charrette V' a cliien enguirlandée de bleu... Dans la vallée 11 de la Meuse aussi, oü M. Neven a gagné plus f' de 1,000 suffrages, la joie se manifestait en 'e beaucoup d'endroits. A Lanaeken, on préparait des « campes », qui auront dü singuliérement c! résonner dans ce milieu clérical; dans la vallée j du Geer, les chapeliers wallons, qui ont voté avec un extraordinaire entrain pour le candi-dat libéral, festoyaient joyeusement. ot A TONGRES ^ Mais, è mesure que nous approclions de Ton-gres, 1'animation augmente. Des voitures, des cyclistes, des piétons s'acheminent vers la Lil' ViUe' Nous arrivons au moment oü la manifesta-tion débouche rue de Maestricht, drapeaux jlt bleus et musique en tète. On est allé prendre M. Paul Neven a son domicile, oü M. Voncken, ec président de 1'Association libérale, a prononcé m un émouvant discours. is Les mouchoirs, les chapeaux s'agitent, fré-0 nétiquement. Qe A la gare, on prend les manifestants de Looz, qui arrivent en nombre avec leur harmonie, puis on traverse les quartiers populaires, oü, es bien souvent, 1'allégresse se manifeste d'une s faQon touchante. Un manifestant porte, dans le 't^ cortège, un baton auquel pend un paquet de u caramels Helleputte !... Son succès est trés vif, es comme on pense. Grand'Place, la foule est énor-me. Des trom-^ pettes déchirent 1'air. Des amis de Liège vien-|ie nent, avec musique et bouquét, cóngratuler ies >r_ Tongrois. Nous reconnaissons M. Victor Uyte-ae broeck, président du Cercle progressiste fla-pe mand; M. Heuse, qui prèta son aide nrécieuse u_ aux Limbourgeois, et nombre d'autres. , ? Les manifestantsi s'engouffrent (bientöt au Salon lyrique, dont la salie est tot remplie, les neuf dixièmes du cortège restant a 1'cxtérieur. MM. Voncken, Uytebroeck et Henri Heuse re prennent la parole et sont acclamés. » La liarangue de M. Heuse est interrompue par 1'arrivée de M. Peten, le nouvel élu de n~ Hasselt, queT'orateur liégeois salue et que 1'on ovationne. — M. Neven parle ensuite en flamand; il est. une fois de plus, superbe d'éloquence, et, quand il donne 1'accolade a M. Peten, 1'enthousiasme ne connait plus de bornes. La foule se disperse ensuite. La ville retentit de cliants de victoire. Ici aussi, les cléricaux sont invisibles. C'est a croire qu'il n'y en a plus ! A HASSELT Pendant qu'avait lieu la manifestation do ?z Tongres, il s'en produisait a Maeseyck et u- a Bourg-Léopold. On nous téléphone que celles-la aussi furent grandioses. Le soir, MM. Peteri et Neven, qu'accompa-;r gnaient M. 1'avocat Vander Smissen et M. le r- docteur Duvsters, etc., prenaient part il une is fète. Des centaines de manifestants parcouru-le 1'ent la ville, drapeaux bleus et musique en tête. Au théatre des « Ware Vrienden », local des libéraux, ce fut du délire. La salie était s, archicomble; beaucoup de dames s'y trouvaient mèlées è. la foule et dominaient les ouvriers et le les gens des campagnes environnantes qui, a. comme a Tongres,ü, Saint-Trond et a Maeseyck, se montrèrent en fort grand nombre. M. 1'avo-q. cat Hechtermans sut dire rimportance de la victoire. M. Peten remercia les électeurs; M. e. Neven rendit hommage aux libéraux de Has-ir selt, au Hom des Tongrois; M. 1'avocat Vander Smissen rappela Ia campagne de fraudes des cléricaux, comme M. Jean Vander Eycken. Toute la nuit encore, l'enthousiasme se donna libre cours, mais. malgré certaines pro-vocations, pas un geste f&cheux ne se produisit. Les libéraux surent conserver cette dignité n d'allure qui fut une des'prineipales causes de 10 leur succès. Nos candidats ont triomphé super-B bement, en en appelant simplement aux élec-j teurs du scrutin de violence et de scandales d'il y a deux ans. Notre drapeau a nous est resté sans tache, comme M. Neven le faisait remarquer. i. F, O. i- <. LA « CMRONIQUE » EST EN VENTE l x A PARIS, dans tous les prlncipaux klosquea is des boulevards, chez notre dépositaire génêral, Mm. veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 6S, 5- st dans les blbliotlièquefe de la gare dn Nord. ;t A Tourcoing, 4 la bibliothèque de la gare. 5. A Saint-Raphaël, a la bibliothèque de la gare. 11 A noubaix, il la bibliothèque de Ia gare. A Cannes, k la bibliothèque de la gare. ■s A Saint-Quentin, a la bibliothèque de la gare. A Menton, è. la bibliothèque de la gare. A Avlgnou, è la bibliothèque de la gare. a. ,\a.o»rr Les libéraux ont gagné 2,795 voix au lieu d'en perdre 1.4!i2 v Monsieur le directeur, Votre journal, en faisant dans son numéro de ce jour le « Biian des élections », a commis une erreur en ce qui concerne l'arrondisse-ment d'Alost. Après avoir recensé les gains libéraux ü. Audenarde, Gand, Hasselt, Liège, Mc^ns. Saint-Ndcolas, Termonde et» Tongies, vous en déduisez la soi-disant perte subie par les libéraux d'Alost depuis 1912, soit 1,452 voix!? Ce chiffre n'est pas exact. Le contraire est vrai, comme les chit'fres suivants le prouvent. En 1912, les libéraux et les socialistes d'Alost, qui avaient une iiste commune avec le système de juxtaposition, ont obtenu : Libéraux, 8,564 voix; socialistes, 4,247 voix. Total : 12,811 voix. En 1914, les libéraux, luttant seuls, obtien-nent 11,359 voix, soit 2,795 voix de plus qu'en 1912, et les socialistes obtiennent 3,832 voix. C'est donc un gain libéral « net », et les libéraux de 1'arrondissement en sont trés en-thousiastes. Désormais, ils sont sürs que. dans 1'avenir, il n'y a pour eux aucun danger de marcher seuls au combat. Ce résultat magnifique a été obtenu gröce a la propagande active et aux démarches per-sonnelles de tous les dirigeants du parti libéral, car, non seulement les 'libéraux avaient è. lutter contre Ie cléricalisme, mais ils ont été attaqués par les socialistes, calomnïés et dif-famés par les daensistes. Agréez, monsieur le directeur, 1'assurance de ma considération distinguée. (Signé) DE BLIECK, Sénateur. Nous remercions notre distingué correspondant d'avoir pris la peine de redresser Terreur que nous avons commi ise. C'est pour pennettre a -nos lecteurs de vérifier les bases de nos calculs, ique nous avons cru devoir reproduire 'intégralement ceux-ci, au lieu de nous con-tenter id'en publier des résuiltats. Si 1'on tient compte de il'erreur que nous avons 'commise, le chiffre des voix antigou-ve me mentale s de dimanche, que nous avons publié — 735,209 — idoit être majoré de 4,247, — c'est-ia-dlre de la perte, inexistante, de 1,452 voix,que nous aivons dé'du itedes gains libéra.ux,. et des .2,795 voix qui représentent le gain ef-fectif des libéraux alostois. C'est idonc ö, la maijorité de 193,644 voix (et non 189,397) que le corps éleetoral .a prononicé, dimanche, la condamnation du gouvernement et du parti qui le soutient. IJIEl! AUX Usines De Naeyer A WILLEBROEK Au moment de mettre sous presse, ou an-nongait que le feu était aux papëteries Do Nayer, a Willefbro.eck. L'autoipompe dè* la ca-serne icentrale dfes pompiers de Bruxelles et un dév.idoir, sous les ordres du comnianidant Caeyaerts, étaient partis pour combattre le 1'eu. Pourtant lé péril extréme fut rapïdement 'conjuré. Voici de quoi il s'agissait : Dans la partie de 1'usine oü on travailïe le bois pour la préparation de la pétte a papier, un incendie a éclaté dans un tas de copeaux. Le feu a gagné la charpente; on a cru qu'il al-lait prendre une grande extension. On a télé-phoné aux pompiers d'Anvers en leur deman-dant du secours. mais les pompiers volontaires de 1'usine s'étant rapidement rendus maitres du feu, un second coup de téléphone avertit .les pompiers d'Anvers qua leur déraugement serait ;— SILHOUETTE8 ECJGÈIVE IIAXSSEAS Ces derniers jours ont fait beaucoup d'heu-reux et beaucoup de dégus. Le plus mailieu-reux de tous est certainement Eugène hans-sens.Lorsqu'un communiqué porte : « Cédant aux sollicitations de ses amis, M. X... a bien voulu accepter de poser sa candidature », on sait, a 1'ordinaire, — sans qu'aucune explication soit nécessaire — que M. X... s'est démené pendant des semaines, des mois, patiemment, infatiga-blement, pour constituer un groupe qui con-sentat a le présenter. Pour Eugène Hanssens, ce communiqué ne serait pas exact : il apparaitrait trop faible ï II fallut soutenir contre lui une véritable ba-laille pour 1'amener a postuler cette suppléance qui, par suite de la mort de M. Monville, le porte aujourd'hui a la Chambre. Aucun1: mort n'était a prévoir; c'est pour cela uniquement qu'il accepta. II alléguait : « Mes affaires... trés occupé... pas cqmbatif... honneur recherché... » Car eet homme paradoxal f uit les honneurs. Le seul qu'il reehercha jadis — et qui était certes mérité ! — lui échappa : une voix lui manqua, au Palais. pour être b5,tonnier d'appel. Certains lui trouvaient la poignée de main trop distante. Contre un homme qui pénèire aujourd'hui dans la vie politique, le ;reproche ne manque pas de saveur ! II est Avocat — dans 1'üme. A huit heures, il donrie a 1'üniversité son cours de droit civil. A neuf heures, il plaide devant la cour. II n'a fait que changer d'élèves. Voyez-le, sec, nerveux, ses dossiers sous le bras, gravir 1'escalier qui mène a la cour d'appel ou a la cour de cassation. Un large pli barre son front volontaire, frongant les sour-cils, assombrissant le regard. Puis, il plaide. Une note d'audience, longue, détaillée, — a la francaise, — lui sert de guide. l.umineusement, il précise Taffaire, la débrous-saille. la. ramène a ses grandes lignes. Puis, la question de droit sortie des méandres des faits. il 1'attaque de front, nettement, irrésis-tiblement. Ses adversaires (il en a) disent : « C'est une belle science. » Ses amis (ils sont légion, malgré tout son talent) : « C'est du | grand art. » | On l'écoute — toujours. II sait se faire écou- Jondi SfS mai 191.1. Edition Bi EIN.Q CENTIMES EB NUMERD P.ODR TDUT8 CS BELGIQU» 45's année» ~ Iï° MS

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