La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kp7tm73m07/
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Vendredi îiî> mal 1914. — Edition A CINQ CENTIMES EH NUMERU EQUH [TOUT* ES BEEGIQU8 43'e année» — 1*° 1^6 LA CHRONIQUE BUREAUX S et 7, Gtlerie du Roi'(Passago Saint-Habert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE téléphones" Administration i n* t s 81c Rédaction : N* 1408 * Bruxkli.es ' 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclîé de Luxembourg, 20 fr. par an i^^:.?roi»5iiiMB«^^te3HKE«psa33zremEgsgK«aggsa^ FONDATEUR : Victor de la HESBAY! RÉDACTEUR ES CHEF: Jean d'ARDENNE nouutuwu . m •* c» ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-airers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Rcclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LE GERMANISME ET L'EUROPE ■A iprapos «J' an ilivre récent, où, riruriissa "des éludes fécrtt«s Ô différentes époques, j'e Bayais ide Jé terminer ice que c'est que î'c prit européen, comme je m'efforçais ide ano (rer nue, s'il 'existe-, ce ne ipeul. être qi 3'csjprit tançais, dans'la mesure où M •est u similaKc ipa.r 'des étrangers, parce que sei j'esprit français .peu! se superposer à 111 culture naitionafe et se 'déveilopiper dans i .pays, isan's danger 'pour sa nationailili tourne je soutenais, d'antre part, que S'All magne impérialiste, s'était, par son imp rialisiiie même, interdit d'aspirer à ee-tt-e li gémonie de 'l'esprit et ide la culture à I quelle sa (prospérité, sa puissance elt ses vi foires semblaient. Ilui donner droit, un jou naliste >M!ge, ot des plus éminents, conclut « L'auteur liait 11'Allemagne. » Qui'on ime peranet-te une protestation i quelques éclaircissements, car la questic n'est pas uniqueanent personnelle. *** Non, U'auteur ne iliait point t'Aillemagn Il est absurde de haïr un peuple en Mo Cela ne se conçoit qu'au lendemain d'une d (aile ou dans lie sentiment d'une insuppo itajb'le tyrannie qu'on a subie. Quelqu'un q-ifait .profession -d'observer ce qui se pass autour de lui, n'a. ipas le droit de haïr, et crois ibien que, le voudrait-il, il n'arrivera iras tï Jia'tr. M est incontestable, d'ai 11 eur qu'il y a, dans J'Allemagne moderne, beai coup de choses qui .commandent l'admir. lion : iceilte discipline, ces méthodes, ce 1; beur incessant, et surtout ce sacrifice ta ■tout un peuple consent de ses aises et c ses Jibenlés au souci de sa grandeur. Je sa !)ien que ce consentement n'est pas entièri ment libre et que certaines populations c J'Empire n'acceptent ces sacrifices que co: traintes et foncées. Mais enfin, t'immens majorité du peuple s'y prêle avea une sori d'allégresse qui n'esit .pas sans grandeu îit aussi, après aivoir souri de certaines gai cheries, il faut constater avec sympath: qu'il y ia, du nnoihs chez l'élite de .ce peupli .1111 grand effort «ers 3a culture la plus ra l'mée, une magnifique bonne volonté. Dar tout cala, il y a là l'expression de qu'alité nationales qu'on ne saurait méconnaître san injustice et sans sottise. Mais là n'est pas 1 question, et quelque admiration qu'il ait pou (es méthodes allemandes, pour .la wience a flamande, pour 'le caractère allemand, l'ol servateur impartial qui a quelque peu r< gardé ce qui se passe dans le monde, depui quelques années, n'en arrivera pas moin fatalement ù conclure que le véritable -ei jiemi de l'esprit européen, c'est le genou misme. C'est île germanisme, parce que le gernn Tiisme s'est (montré jusqu'ici complètemer incapable de séparer la notion d'hégéinoni inleHectuele de la notion d'hégémonie pol tique et de domination économique. * * * Tout peuple, et surtout -tout grand peupl< a le droit, et peul-ôtre même le devoir, d chercher ii répandre au-deihors sa langue, se idées, ses méthodes; c'est une des forme nouvelHes de la lutte sans .laquelle il n'y pas vie. Dans ce domaine aussi, qui ne cliei clie pas à conquérir est conquis. (Mais celt expansion intellectuelle, cet impérialisme d la culture, ne peut ère, aujourd'hui, que pac tique et persuasif, et c'est ce que le germe nisme se refuse à 'admettre. La concaptio impérialiste prussienne l'a envahi tout ei: lier. En 'Hongrie, en Bohème, en Bosnk Herzégovine, ien 'Dalmalie, l'Autriche cm ploie, envers les populations qu'elle gouvern ou qu'elle « protège », les mêmes méthode que ia Prusse en Alsace-Lorraine, en -Pote gne ou dans le Sch'leswig. Elle ne cherche r ii gagner les cœurs ni à séduire les esprits Elle frappe, elle tyrannise, effie condamnt Le procès d'Agram fait pendant à l'accusa lion de haute trahison lancée contre ltar.s coupable d'avoir .laissé entendre que ses sen timents d'Alsacien aillaient plutôt vers 1 Franco que vers la Prusse. Et .partout, dans le monde entier, ce gei nanisme dominateur est également envahis sant. Partout il s'insinue, d'abord humble e modeste, mais bientôt arrogant et esigênnl prêtant à ses homélies morales des échos d coups de canon. ,11 s'étend vers -Bucare'sl Sofia et Belgrade; Sailonique est conquis* Constanilmople se défend à peine; la Syrie, .1 Palestine, l'A'sie-tMineure tout entière, son 'iprement guettées. U commence lentemcn la conquête de l'Extrême-Orient, et dan l'Afrique énuatorialc, ce n'esit un mystèr pour personne qu'il guette, sinon au poln de vue politique, du .moins au point de vu économique, notre Congo. .Le genmànism ainsi conçu, n'est-ce autre chose que l'ét: luette hypocrite d'une immense maison d "oiimiorcedonl la devise semible être : " Y ou m'achèterez ma marchandise ou vous aure la guerre. i> **# Comment» dès le .premier contact, n'entre fait-on ipas en défiance. Comment, ceux pou lui H'esprii européen est une sorte de eu' Sure « sumationo'îe », qui peut, se superpose i la culture nationale sans lui nuire, qui 1 -omplète et. îa .parachève, n'arriveraicnt-il ws à concevoir que d'adversaire, que le dan ïcr, c'est ce peuple qui fait servit' la science 'art, !a philologie, la .philosophie, la r-efligtoi ni mAmc secret desscm d'imposer au mon-d >on rude impérialisme économique. "•Mais non, en vérité, nous ne haïssons pa A'Hcnnagne, nous autres peuples cdlles et la 11VS, h'abilués à ides conceptions un peu diffe renies de la vie, du devoir, .de l'honneur et di Saisir; mais nous craignons cet impérialism îermanique que nous voyons poindre dan |°us les bornâmes de l'activité, tant inteCîec •udle que matérielle, parce que nous tenon * nos conceptions de la vie, de l'honneur ■ NOS STATISTIQUES uuuevoir ei uu plaisir, sans eire ansoiuimc-ni certains, d'ailleurs, qu'elles soient supérieures aux autres. Mais non, nous ne haïssons pas la. culture allemande! Nous saivons très bien ce qu'elle vaut, nous nous rendons parfaitement compte qu'elle est indispensable à l'Europe. Seulc-' menl, nous avons appris que, derrière le savant, allemand, derrière le .professeur al-lemand, il y a toujours le commis-voyageur l* allemand, et, finalement, les baïonnettes a 11 e -e mandes. Si ce n'est pas exact, il .faut «vouer que le gouvernement -al-leman-d a fait de son mieux .pour nous Ile faire croire. L. DL'MONT-VVILBEN. a . : iEHUS FAITS, PROPOS MENUS LE GENDARME 'Au premier abord, ça a Vair idiot de {aire . d'un gendarme le grand chef de l'armée belge; d'autant plus que ce gendarme manie peut-t être mieux un cierge qu'une colichemarde ; 1 puis sa gendarmerie ne s'es\t pas couverte de gloire, elle a toujours clé agitée, nerveuse. Foi de journaliste, qui a badaudé en divers pays des fours de trouble, c'est toujours la gendarmerie belge qui lui apparu la plus dan-■ ge,flews\e, simplement parce qu'elle avait, je ' crois, le trac. Enfin, ça s'arrangera, sans doute, puisque ' voilà le premier gendarme du royame dem '-1 nagé dans un ambre poste, et ce n'est pas de 1 cela qu'il s'agit. ' C'est du [ail de la défense du royaume, confiée à un gendarme. Il g a peut-être tà tout ' un système, une manifestation d'un sen? profond. Puisqu'un gendarme est fait pour arrêta ^ les malfaiteurs, 'pourquoi n'arrêter ait-il p-is l'ennemi? C'est simple, et il suffisait d'y penser; on voit bien que le ministre de la guerre a des idées. En plus du gendarme et de ses hommes, il faudra évidemment ranger des gardes-champêtres le long de la frontière. Le puissant stratège qu'est le général Sellier de Moranville? doit avoir son plan là-dessus, t'. je parierais que, si à la première sommation de notre grand pandore l'ennemi n'obtempère pas, il sera passé à tabac, fort proprement.Evidemment, ces procédés sont un peu décourageants pour ces braves gens d'officiers, qui ont eu des rêves de gloire; mais quoi! ce qu'ils désirent surtout, c'est le salut de la patrie, et puisque le général l'assurera... Sa première mesure serait, me dit-on, de proclamer lu Belgique zone neulre. J'oserais immédiatement lui conseiller de l'entourer de barrières, dites Nadar, avec quelques bons écriileaux : défense d'entrer ; ce oui se dit en langage pahouin : « Verbodcn ingang. y. BOB. ^ An jour le jour LA PÛJJTIQUE ■y_ Prouvé par des chiffres, parleur bru-1 *1 talilé irréfutable, le revirement onli-clérical-ne se peut discuter. Rien de jplus amusant, de plus significatif, aussi, que les moyens employés 1 par les cléricaux pour lulter contre l'évidence. Le XX" Siècle, avec son habitue.! s-ouei de tenue, a beau déclarer que contester celle-ci serait par trop puéril; presque tous ses confrères cléricaux s'y employent de leur mieux. •La plupart affirment qu'on devait s'attendre à pis... oubliant, reniant leurs propres pronostics. VMotte et la Flandre llbèraie ont rappelé ceux-ci. Un des meilleurs se trouva dans le discours prononcé à Verviers par le minisire Berryer, et où il annonçait quatre voix nouvelles ajoutées à l'a majorité... Et aujourd'hui, M. Berryer déclare que le recul était « chose inévitable et. attendue »... Est-il possible (même à un ministre) de mieux se moquer du monde ? Dans le même but, de nier l'évidence, les cléricaux en arrivent à ravaler leur succès de 1912, le déclarant dû à un mouvement passager du corps électoral. Cette fois, ils disent vrai pour anieiix tromper. Vraiment, en effet, le corps électoral fut alors dupé, ■terrorisé, par eux. .Mais cela ne diminue pas le réveil libéral d'aujourd'hui; cela lui donne la force nouvelle d'un .retour au sentiment national. Il importe, qu'après avoir nettement établi ce réveil, sur la base irréfutable des chiffres, nous en déduisions les leçons. La. situation demande une sagesse forte autant qu'avisée.PETITE CHRONIQUE Regards on arrlôro 29 mai 1009. — Le dirigeable « Zeppelin IT » accomplit un voyage de trente-six heures sans escale. <5^=9 Le lord-maire et son cocher. Nous allons donc revoir à Bruxelles le lord-maire de Londres. L'hospitalité .traditionnelle de notre bonne ville promet à cet .éminent personnage un accueil dont la cordialité un peu grosso n'est pas -pour déplaire au « Jolily good felîow .» que la City a l'habitude d'envoyer an Guiid 'hall A la "dernière visite que fit le lord-ma ire d'alors — c'était, si nous ne nous trompons (point, sir Samuel — la pompe archaïque de son cortège suscita la plus vive curiosité sur son passage. Le cocher du carrosse londmavo-rai fit surtout sensation. Sous son tricorne et son ample iperruque, il arborait la face la plus truculente qui se puisse voir : Falstaff lui aurait sans hésiter donné l'accolade. Son jabot et son gilet ide soie, aux innombrables plis, s'étalaient sur un ventre majestueux, (dont la noble rotondité eût fait envie au chanoine le plus dodu de la chrétienté. Par un hasard comique, le brave homme a ta&ooui'uiaii, ewnwmmeM a Amorevine. i.< ketjes Bruxellois eurent tôt fait de déconvr cette similitude vie traits, et chaque fois qu Oe cortège passait dans nos rues, ils jetaiei au digne cocher les fleurs l'es plus choisi* du (répertoire marollien. Cela faisait sur 1 .passage du lord-maire une rumeur trion phale, où, de temps en temps, éclatait le rii 'formidable de quelque commère, aussi haut en couleurs que l'objet de ces ovations. ... Et sir Samuel, chanmê de sa popular.it inattendue, envoyait de petits saluts par 1 portière, avec un sourire flatté et 'satisfait. <r=^ Faites vos jeux. Dans la plus grande, ou la moindre vilh igiatures, — stations balnéaire, thermale o sylvestre, — existe un casino. Quelques vî gues comédiens, — chichement rétribués, -y Interprètent, sans doute avec une touchant bonne volonté, les succès de l'hiver ; mais 1 public ne s'en soucie -guère... Seul, le jeu l'ir téresse... Qui de nous .n'a sacrifié aux carte; ù la roulette, aux grands ou petits chevaux iLa passion du jeu est éternelle, bien qu'ell sait en décadence, si l'on s'en rapporte au. écrits 'des XV.II0 et XVIIIe siècles : « Le jeu est un enfer, » écrit Mme de Moyî sac, au temps de Louis XIV. « Mmo de Monte: pan, qui .aivait perdu une fortune en une joui née, gagne 400,000 pistoles la nuit suivante >Mmo du .Châtelet perd' 80,000 .livres au jeu d .la reine; le marquis de Ta,vaner laisse 276,00 livres, en une partie de pharaon, chez le du de Bourbon. » Balleroy écrit, en septembr 1722 : « On joue un jeu. horrible ti Marly. M 'de Soubise, M. de Luxembourg s'y ruinent le roi gagne gros. Ma'dame Infante a fait qus tre .mains à fond, qui étalent de 2,000 livre au total. Voilà, dit-on, de quoi meubler s maison en Italie. » .De son côté, Mmo de Sa .bran note, dans son journal/, que « le peti icomte de CTTstellane a (perdu 800,000 livre chez M. d'Aremberg ». Cette frénésie augmente d'année en année, c .gagne même officiers et soldats, qui se me quent des menaces et ordonnances 'royales. Les (personnes qui « jouent bien », — aimab! euphémisme pour désigner les tricheurs, -sont légion... Les désastres, privés et publics s'accumulent; même durant l'émigration, 1 jeu ne pend pas ses droits. Les pendra-t-il ja mais?... Le pétrole de Tampico. Les hostilités entre le Mexique et les Etats 'Unis ont mis Tampico îi l'ordre du jour. D braves bourgeois, qui, jamais, n'ont pouss plus loin .qu'Anvers ou Ostende, et que 1 seule -idée d'une excursion en mer rendrai .malades, .vous prodiguent moult détails su •le grand poin mexicain, en discutent le cott ,merce, et ont de péremptoires dissertation sur le suicre ou le café, qui s'y exportent. Ce mêmes personnes ignoraient d'ailleurs, — vo: ci seulement quelques semaines, — jusqu'au nom .de Tampico... Et, pourtant, voici plu sieurs années que cette ville, — tout ré'ceir •ment mise à .la mode, — est connue des gro commerçants et banquiers, qui se sont parti entièrement intéressés à son industrie pétre T if ère. De 1904 à aujourd'hui, il a été dépens un milliard deux cent cinquante millionf pour l'exploitation des puits de pétrole de Etats de Tamanlipas, dépendances de Tarn pico. Dans cette somme colossale, le capita anglais figure pour 375 millions... On es trayait 1 million ide tonnes de pétrole dan l'année 1907 ; 16 millions, en 1913 ! Qu'adjVier Wra-t-ii en 1914? C'est la question que se posent, anxieuse ment, a l'heure actuelle, nombre d'important capitalistes... <5^=9 L'évolution du gardc.ville. Tout se perfectionne. Voici qu'on vient d'oi vrir, à Paris, une école modèle pour gardien de la paix. Parmi les études au programme, il y a cell de la courtoisie. Cela s'enseigne au moyen d cinéma. Une midinette demande une adresse. Su l'écran, l'agent modèle ne tortille plus sa mous tache et ne prend point de pose avantageuse Avec déférence, en termes brefs et précis, i renseigne et salue... Un voleur se fait prendre en flagrant délil L'agent s'approche, soulève son képi et lui de mande l'autorisation de lui mettre les me nottes. Si cela continue, nous assisterons à d grands bouleversements. Au fur et à mesur que les femmes se feront de plus en méchan tes, les hommes changeront en moutons. Le guerriers, les gendarmes, les agents de ville se ront bientôt doux comme des apôtres. De qu'on les frappera sur la joue, ils tendron l'autre ! Mais l'ordre... Qui assurera le maintien d l'ordre ? <3==5=D Lettre d'amour. lU.n savant continuateur de Maspero, le doc îeur .Henry iRusseM, dirige, actuellement, rie: fouilles au nord de Babylonie, et vient d* mettre au jour une épître, — gravée en carac tère« cunéiformes,sur une mince .tablette d'aigrie, — dont il communiqua la traduction au: •journaux anglais. Lettre de maîtresse ou d( fiancée, la voici, .dans son ingénue simplicité « Puisse le dieu Soleil et Mérodak, t'accor der la vie éternelle 1 Je t'écris pour savoir s .tu es en bonne santé. Oîh ! fais-le-moi savoii sans retard? Je suis à Babylone. J'espérai: t'y voir; je ne t'ai pas vu.! Cela me fait une •peins immense... Ecris-moi quand tu sera; ici, afin que je sois heureuse. Viens durant h mois des fêtes ! Que la vie éternelle te soi accordée par mes prières et pour ma joie ! j Sans doute, Mmo Annie de Pêne n'eût poin jugé ce mot .naïf et touchant, digne de figure] parmi son délicieux recueil des « Plus jolie; 'lettres d'amour ». .Mais, tout de même, n'est elle point attendrissante, et singulièremen troublante, cete humble missive, — si sembla ble à tant de billets de nos jours ! — d'une inconnue à un .anonyme, amants à j^mate oubliés, qui reposent, idans l'infini sommeil depuis quarante fois cent ans?... Nouvelles à la main — Elève Flémard. quelle est la définition d; cercle ? — C'est un lieti de réunion où l'on joue au: cartes. Je le sais bien, papa y va tous les lundis : NOS STATISTIQUES it s NOUS AVONS COMMIS UN IMPAIR e EN ADDITIONNANT DEUX NOMBRES SANS 1 AUCUN RAPPORT e e II est décidément bien difficile de faire de la statistique dans un bureau de. rédaction. In-^ terrompu à chaque instant par des visiteurs ou a des conversations téléphoniques, le journaliste qui s'efforce de dégager la leçon des chiffres, court le risque, non seulement de commettre des erreurs de calcul, mais de faire des opérations absurdes avec des données exactes, qui ne !- devaient pas être mises en rapport. n Hier, en enregistrant l'heureuse rectification - de M. le sénateur De Blieck au sujet des chif- - fres électoraux de nos amis libéraux d'Alost, e nous avons commis un impair de ce genre, que e son auteur a immédiatement constaté en reli-i- sant son texte... quand le journal avait paru ! :, Hâtons-nous de le signaler et de rectifier les ? chiffres. * * * * Alors que, la veille, dans notre relevé des voix gagnées ou perdues par chaque parti le " 24 mai 1914, par comparaison avec le chiffre des suffrages correspondants obtenus en 1912, — nous avions imputé, par erreur, aux libéraux ; alostois une perte de 1,452 voix, M. le sénateur e De Blieck a démontré que nos amis avaient, 0 bien au contraire, gagné 2,795 voix. En effet, 3 leur chiffre est monté de 8,564 voix ù 11,359. e Voulant tenir compte de l'influence de cette • rectification sur nos statistiques de la veille, — ' erronées en ce point, — nous avons, par distrac-" tion, majoré de 1,452 -j- 2,795 = 4,247 voix le 5 chiffre de la majorité antigouvernementale 1 (dans lequel était déjà compris le contingent de " voix exact des libéraux alostois en 1914), alors t qu'il y avait seulement lieu de rectifier, en le s majorant, le chiffre des gains anticléricaux, faisant l'objet d'une statistique différente. ' * * * Les gains libéraux, dans l'ensemble des 15 ar-3 rondissements, montent de 26,794 voix à 31,041 _ voix. Par contre, l'ensemble des gains socianstes l est légèrement réduit. Il descend de 4,366 voix ^ à 3,951 voix. — puisque les socialistes alostois, qui avaient obtenu 4,247 voix en 1912, n'en recueillent que 3,832 en 1914, — soit 415 de moins. L'ensemble eles gains anticléricaux, que nous avons chiffré à 53,438 voix, doit être ainsi majoré de 4,247 voix libérales et réduit de 415 voix socialistes, — ce qui le fait monter à 57,270 sut-J frages. Additionnons le chiffre rectifié des 1 voix anticléricales gagnées 57,270 et les voix cléricales perdues. . . . + 25,925 f ■ et nous obtenons 83,195 5 C'est le chiffre exact du revirement eles voix s accusé depuis 1912 dans les quatre provinces " où l'on a voté dimanche. i * * * Quant au chiffre de la majorité qui a con-, damné le gouvernement et son parti, il est bien, comme nous l'avons dit, de 189,397 voix. En effet, ont voté : 3 CONTRE LE GOUVERNEMENT. 761,989 voix , (Libéraux, socialistes et daensistes). 3 POUR LE GOUVERNEMENT. . 572,592 voix - (Cléricaux et dissidents). MAJORITE HOSTILE . . . = 189,397 voix >-<►♦•>-< SIL1IOUOTTES Paul-Emile j an son 11 y a des fatalités géographiques. Paul-Emile s Janson devait être député de Tournai, puisque, avec un peu de bonne volonté, on peut placer B la cité des Chonq-Clotiers entre Bruxelles et j Paris. C'est un Belge très français qui va siéger à L, la Chambre, aux côtés de M. Allons I-Iende-rickx ou de M. Gielen. Il se différenciera deux parce qu'il sait parler français, d'abord; en-j suite, et surtout peut-être, parce qu'il sait sourire, — ce qui est rare chez les députés, même non flamingants. | Il sait sourire. Ne croyez pas qu'il s'agisse ici d'un compliment sans importance : entenelcz qu'il a le goût eles nuances, le sentiment du ri--, dicule, l'effroi de la banalité (il sera parfois -, terrifié).; qu'il ne parlera pas à tout propos, soit de loyauté, la main sur le cœur, soit d'iniefuité s criante, le poing tendu; qu'il ne décrochera pas son tonnerre des grands, jours pour signaler . aux populations enflammées que Je train de l 6 heures ne fait pas arrêt dans telle bourgade à 6 heures et demie; qu'enfin, il apportera dans , notre Parlement, avec beaucoup d'éloquence, du bon sens. Double réconfort. Le bon sens, ses adversaires, évidemment, le lui contesteront. L'éloepience, non. Elle s'impose. En ces temps où elle parvient si difficilement à faire sortir de l'ombre un nom, — elle est parvenue à illustrer un prénom, qui risquait d'étouffer son trop de gloire. On disait : Janson ! On dit. Paul-Emile. Et, dans ces deux appellations, il y a peut-être toute la différence qui séparait le tribun de jadis du parlementaire d'aujourd'hui. Paul-Emile Janson devient député, comme il est devenu avocat, comme il deviendra bâtonnier : joliment. Il devait entrer à la Chambre : on ne pouvait rien lui opposer, — ni personne. Et ceux qui, il y a deux ans, avaient' trouvé cet argument triomphant : « Assez de Janson ! il y a déjà toute la famille ! » vous diront aujourd'hui, gravement : « C'est un homme ! U faut des hommes à la Chambre. » Cette inconstance humaine, il n'en a cure. U sourit à ses amis d'aujourel'hui comme à ses adversaires d'hier : et lui seul sait de comBien. dans ce sourire, l'ironie apaisée l'emporte sur la confiance. D? beaucoup, je crois. Une belle barbe, à laquelle des fils d'argent prêtent la gravité nécessaire, un crâne brillant. auquel les hasards de la politique donneront pour voisin celui de M. Georges Lorand: un embonpoint coquet de chanoine laïc, — laïc et intégral, — mêlant Gorenfiot à Démosthènes; une voix admirable, sûre d'elle-même, souple, étendue, expressive; une argumentation lucide ?t pleine; par là-dessus, quelque chose d'indéfinissable, d'ondoyant et de séduisant, — c'est 1 le nouveau représentant qui nous arrive, de . Tournai, par le chemin des députés. Camille GUTTENSTEIN, SI LHOUOTTES Paul-Emile janson 11 y a des fatalités géographiques. Paul-Emile s Janson devait être député de Tournai, puisque, avec un peu de bonne volonté, on peut placer B la cité des Chonq-Clotiers entre Bruxelles et j Paris. C'est un Belge très français qui va siéger à L, la Chambre, aux côtés de M. Allons I-Iende-rickx ou de M. Gielen. Il se différenciera deux parce qu'il sait parler français, d'abord; en-j suite, et surtout peut-être, parce qu'il sait sourire, — ce qui est rare chez les députés, même non flamingants. | Il sait sourire. Ne croyez pas qu'il s'agisse ici d'un compliment sans importance : entenelcz qu'il a le goût eles nuances, le sentiment du ri--, dicule, l'effroi de la banalité (il sera parfois -, terrifié).; qu'il ne parlera pas à tout propos, soit de loyauté, la main sur le cœur, soit d'iniefuité s criante, le poing tendu; qu'il ne décrochera pas son tonnerre des grands, jours pour signaler . aux populations enflammées que Je train de l 6 heures ne fait pas arrêt dans telle bourgade à 6 heures et demie; qu'enfin, il apportera dans , notre Parlement, avec beaucoup d'éloquence, du bon sens. Double réconfort. Le bon sens, ses adversaires, évidemment, le lui contesteront. L'éloepience, non. Elle s'impose. En ces temps où elle parvient si difficilement à faire sortir de l'ombre un nom, — elle est parvenue à illustrer un prénom, qui risquait d'étouffer son trop de gloire. On disait : Janson ! On dit. Paul-Emile, Et, dans ces deux appellations, il y a peut-être toute la différence, qui séparait le tribun de jadis du parlementaire ■ d'aujourd'hui. Paul-Emile Janson devient député, comme il est devenu avocat, comme il deviendra bâtonnier : joliment. Il devait entrer à la Chambre : on ne pouvait rien lui opposer, — ni personne. Et ceux qui, il y a deux ans, avaient; trouvé cet argument triomphant : « Assez de Janson ! il y a déjà toute la famille ! » vous diront aujourd'hui, gravement : « C'est un homme ! Il faut des hommes à la Chambre. » Cette inconstance humaine, il n'en a cure. Il sourit à ses amis d'aujourel'hui comme à ses adversaires d'hier : et lui seul sait de comBien., dans ce sourire, l'ironie apaisée l'emporte sur la confiance. D? beaucoup, je crois. Une belle barbe, à laquelle des fils d'argent prêtent la gravité nécessaire, un crâne brillant. auquel les hasards, dô la politique donneront pour voisin celui de M. Georges Lorand: un embonpoint coquet de chanoine laïc, — laïc et intégral, — mêlant Gorenfiot à Démosthènes; une voix admirable, sûre d'elle-même, souple, étendue, expressive; une argumentation lucide ?t pleine; par là-dessus, quelque chose d'indéfinissable, d'ondoyant et de séduisant, — c'est 1 le nouveau représentant qui nous arrive, de . Tournai, par le chemin des députés. Camille GUTTENSTEIN, ! UNE CONTROVERSE POURQUOI FAUT-IL PLUS DE VOIX POUR FAIRE ELIRE UN DEPUTE LIBERAL OU SOCIALISTE QU'UN DEPUTE CLERICAL? M. Paul de Srnet de Naeyer nous fait l'honneur de nous adresser la lettre suivante : Gand, 27 mai 1914. Messieurs, Voulez-vous permettre à un lecteur indépendant de contredire un des commentaires des chiffres des élections parus dans votre numéro ele ce jour? Il s'agit de celui que vous intitulez <> Répartition injuste », et ou vous établissez que les cléricaux ont fait élire un député avec 13,965 voix seulement, tandis qu'il en fallait 15,983 aux anticléricaux. Bien qu'il faille peut-être tenir compte de la division des partis anticléricaux qui augmente le chiffre des « déchets » de chaeiue pani, tandis que les catholiques étaient unis partout, l'écart que vous signalez serait anormal « si le quotient était le même dans tous les arrondissements ». Mais il n'en est rien, et, pour ne citer qu'un seul exemple, il faut, à Thuin, 19,000 ou 20,000 voix pour être élu, tandis qu'à Gand, 11,800 voix suffisent. Que faut-il en conclure? Que les électeurs pluraux sont plus nombreux, c'est-à-diro que la richesse et l'instruction sont plus développées dans les premiers arrondissements que dans les seconds ; seulement, la répartition des sièges se fait « non d'après le clnffre des voix, mais d'après celui de :1a population ». Toute l'explication du phénomène qui vous étonne est là. Je ne doute pas qu'après réflexion, vous ne reconnaissiez l'exactitude de mon observation, et que vous ne vouliez en faire part à vos lecteurs, dans le seul intérêt de la vérité, toujours respectable, même en temps de polémique électorale. ■ Veuillez agréer, messieurs,' l'assurance de mes sentiments très distingués. P. DE SM'ET DE NAEYER. ARGUMENTONS EN TOUTE LOYAUTÉ Notre honorable correspondant a raison de constater qu'à cause du vote plural, le nombre des suffrages dont disposent l'ensemble des électeurs d'un arrondissement n'est pas en rapport rigoureux avec le nombre de représentants à élire. La proportion varie d'arrondissement à arrondissement. L'INFLUENCE DU VOTE PLURAL ET LE QUOTIENT Toutefois, on a observé que, d'une façon générale, le vote plural fleurit plus à la campagne qu'à la ville, où les électeurs trouvent plus difficilement l'occasion de réunir certaines conditions auxquelles est subordonné l'octroi eles votes supplémentaires, — le paiement du minimum de contribution annuelle, par exemple. Les paysans et les ouvriers des campagnes, qui habitent des maisonnettes, paient tous la contribution, tandis que les ouvriers des villes, logés en chambre, ne l'acquittent jamais. La proportion des électeurs pluraux est plus grande dans les cantons ruraux que dans les cantons urbains. Or, ce sont les électeurs ruraux qui, d'une manière générale, favorisent davantage nos bons cléricaux. Pourtant, les cléricaux — pour qui votent ainsi tant d'électeurs pluraux eles cantons ruraux — parviennent à élire un député av.ee un chiffre^ moyen cie voix sensiblement inférieur à celui que doivent réunir les anticléricaux pour y parvenir. Il semble qu'il y a là une contradiction. Nous avons cru devoir la relever. Le quotient n'est pas en cause. Ainsi que le fait observer M. Paul de Smet de Naeyer, il varie infiniment selon les arrondissements. Dimanche,, il était de 10,319 à Ter-monde, — c'est le plus bas, — et de 19,252 à Thuin, — c'est le plus élevé. L'expérience démontre que le diviseur électoral est d'autant plus bas qu'il y a un plus grand nombre de partis en compétition, et, par suite, un plus grand nombre de déchets ou ele voix perdues. Aucun système raisonnable ne permet l'utilisation de toutes les voix. Et il faut, remarquer qu'en régime majoritaire, les déchets peuvent être beaucoup plus considérables e[u'i.ls ne sont en régime proportionnaliste. Cela est évident. LES CAUSES RÉELLES DE LA DISPROPORTION L'explication de l'anomalie que nous avons signalée nous parait être la suivante : les cléricaux ont, dans plusieurs arrondissements, réuni à peu près exactement le nombre des voix nécessaires pour l'obtention des mandats qui leur sont dévalus, tandis que, plus souvent, les libéraux et les socialistes dépassent de beaucoup les chiffres de suffrages auxquels correspond le nombre des sièges qui leur sont, impartis. Nous allons le démontrer par les calculs •ci-après. Et c'est de la sorte, qu'en obtenant 189,397 voix de plus que les partisans du ministère, les antigouvernementaux n'ont enlevé à leurs adversaires que deux sièges seulement. Pour déterminer les restes de voix inutilisés, il faut diviser le chiffre électoral de chaque parti par le diviseur. LES DONNÉES DU PROBLEME A RESOUDRE Rappelons, pour l'édification ele ceux de nos lecteurs que ce calcul ne rebute pas, les données élu problème ; ils pourront ainsi contrôler nos .résultats : Alost. — Diviseur : 11,359. Chiffres électoraux : cléricaux, 36,139 ; libéraux, 11,359 ; socialistes, 3,832 ; démocrates daensistes, 20,118. Audenarde. — Diviseur : 10,940. Chiffres électoraux : cléricaux, 21,880 ; libéraux, 15,163 ; dé-mocrates-chrétiens, 1,066. Charleroi. — Diviseur : 15,679. Chiffres électoraux : cléricaux, 50,299 ; libéraux, 31,359 ; socialistes, 101,023. Gand.—Diviseur ; 11,805. Chiffres électoraux : cléricaux, 82,6i0 ; libéraux, 43,192; socialistes, 24,324- ; socialistes dissidents, 1,441 ; démocrates-chrétiens, 4,119. Hasselt. — Diviseur : 11,631. Chiffres électoraux : cléricaux, 27,429; libéraux, 11,631. Huy. — Diviseur : 14,101. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,203 ; libéraux, 14,087 ; socialistes, ' 29,401. j Liège. — Diviseur : 13,840. Chiffres électo-I raux : cléricaux, 55,361 ; libéraux, 47,732 ; so- démocrates, 442. Mons. — Diviseur : 14,072. Chiffres électoraux : cléricaux, 33,140 ; libéraux, 23,524; socialistes, 56,288. Saint-Nicolas. — Diviseur : 13,209. Chiffres électoraux : cléricaux, 39,627 ; clérical dissident, 1,786 ; libéraux, 14,294. Soignies. — Diviseur : 14,630. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,507 ; libéraux, 15,479 ; socialistes, 29,260. Termonde. — Diviseur : 10,319. Chiffres électoraux : cléricaux, 30,958 ; libéraux, 12,732 ; socialistes, 1,741 ; démocrates chrétiens, 1,035. Thuin. — Diviseur : 19,252. Chiffres électoraux : cléricaux, 22,259 ; libéraux, 19,252 ; socialistes, 21,062. Tongres. — Diviseur : 13,528. Chiffres électoraux : cléricaux, 40,584 ; libéraux, 5,066. Tournai. — Diviseur : 15,066. Chiffres électoraux : cléricaux, 45,197; libéraux, 35,978; socialistes, 26,905. Verviers. — Diviseur : 10,528. Chiffres électoraux : cléricaux, 28,585 ; libéraux, 16,074 ; socialistes, 21,056; socialiste dissident, 611. LES EXCEDENTS DE VOIX DE CHAQUE PARTI DANS LES QUINZE ARRONDISSEMENTS r.lêr. Lih. Son. F), f.lir. Alost 2,062 0 3,832 8,759 Audenarde ... 0 4,223 — 1,066 Charleroi . . . 3,262 1 — 6,949 Gand 5 7,777 714 4,119 Dissident ... — — 1,441 — Hasselt .... 4,167 0 — — Huy 1 14,087 1,199 — Liège .... 1 6,212 6,768 *— Dissident ... — — 1,534 — Mons 5,006 9,452 0 — Saint-Nicolas . . 0 1,085 — — Dissident . . . 1,786 — — — Soignies .... 13,877 849 0 — Termonde ... 1 2,413 1,741 1,035 Thuin 3,007 0 1,810 — Tongres .... 0 1,538 — — Tournai .... 0 5,846 9,839 — Verviers .... 7,529 5,546 0 — Dissident ... — —• 611 — 40,701 0U,U(da 37,438 10, LES ANOMALIES DE LA REPARTITION DES SIEGES 11 résulte des chiffres ci-dessus que : A. Les cléricaux, avec 41 sièges, n'ont que 40,704 voix (le déchet ; 2. Les libéraux, avec 20 sièges seulement, soit la moitié, ont 59,029 voix de déchet, c'est-à-dire 20 p. c. de plus que les cléricaux ; 3. Les socialistes, avec 26 sièges seulement, ont 37,438 voix de déchet ; 4. Les démocrates-chrétiens, avec 1 seul siège, ont l'énorme excédent ele 15,421. voix perdues. **# Ainsi donc, quand les cléricaux conquièrent 41 sièges et ne laissent que 40,704 voix de déchet, — les anticléricaux (libéraux et socialistes) conquièrent 46 sièges et voient 96.467 voix rester improductives. Si nous ajoutons les forces des daensistes aux suffrages anticléricaux, nous constatons que les adversaires du gouvernement obtiennent 47 sièges et subissent l'énorme déchet de 111,88S voix. *** Rapprochons maintenant le déchet subi par chaque parti du nombre total de suffrages réunis par ses candidats : Les cléricaux, avec 572,592 voix ne voient inutiliser que — 40,701- voix Votes utiles = 531,888 voix Les libéraux, avec 326,922 voix voient inutiliser — 59,029 voix Votes utiles = 267,893 voix Les socialistes, avec 408,287 voix voient, inutiliser — 37,438 voix Votes utiles = 370,849 voix Les daensistes, avec 26,780 voix voient inutiliser — 15,421 voix Votes utiles = 11,359 voix Les antigouvernementaux, (lib., soc. et daensistes) avec 761,989 voix, ont 47 députés ; Les cléricaux, avec — 572,592 voix, ont 41 députés ; La majorité de 189,397 voix = 6 députés. Pour la conquête ele chacun de ces six mandats, les anticléricaux ont donc elû réunir :îl,566 voix (puisque 189,397 voix : 6 = 31,566), — c'est-à-dire le double ou le triple de certains mandats cléricaux. Pourpoi 1b poste E. Mamn n'a pas reçu SA CONVOCATION^ÉLECTORALE Nous refc.avonis la lettre suivante : Roisin, le 27 mai 1914. Monsieur le directeur, Je tiens à répondre quelques mots à vos ré-ilexions au sujet du « cas Verhaeren », inscrit sur les listes électorales à Roisin dans les conditions que l'on sait. La cour d'appel l'a invité à procluire les pie-ces établissant sa nationalité ; il l'a fait, et on l'a maintenu sur les listes. La convocation de M. Verhaeren avait été faite en temps utile, comme les autres ; sa maison étant fermée depuis au moins quinze jours, j'ignorais où il fallait adresser ce document. Celui-ci est reste à .la maison communale de Roisin, jusqu'au dimanche 24 niai, a midi, à la disposition de. cet électeur, conformément à la loi. Où y a-t-il eu, en ceci, négligence de ma part, ou parti-pris quelconque ? J'espère que vous publierez cette explication, de nature à dissiper tout malentenelu. Veuillez agréer, monsieur le directeur, l'expression de mes civilités. (Signé) A. LEPOINT, secrétaire communal.

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