La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9z90866g9w/
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Lundi 1% janvier 19H. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. PQUR (TOUTE L'A; BELGIQUE 4Î'« aimée» ~ RI0 11 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 7, Galerie du Roi1 (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE téléphones" Administration : N* If Rédaction: N* » [ABONNEMENTS : Bre.7jîlles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. Là Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tcjs pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Fails-diYcrs (corps], 6 ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insci ion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclamc Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. . ^ La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7. Galerie du Roi. —— la pitié enm les amaffi i c'est elle qui s'éveille (l'abord dans l'ûm idu jeune sauvage Parsifal, tueur de cygne* li pitié humaine suivra. Voilà l'ordre nati: irai. Et l'on ne peut pas séparer â'une de l'ai: I Considérer l'animal comme un simple soui ■re-doraleur au service do l'homme qui, et fcertu de je ne sais quels décrets providen i>sl9i serait libre d'en -user h son égan ■omme il use de simples instruments maté rois inaccessibles à la souffrance, — c'est 1; irjme façon de penser qui, lorsqu'alie risqu lue s'exprimer aujourd'hui devant un audi itoire, appaïle d'unanimes Iiuées pour tout Biscussion. Aussi, lorsqu'un prêtre catiholi iae s'avisa d'enseigner ça, naguère^ on lu fit une de ces .reconduites qui ne laissent i Belui qui en est l'objet d'autre ressource qui fcalile d'une .retraite .précipitée en quelque coii Bbscur, à l'abri des pommes cuites. La doc irini de ce prêtre, rentré .dans une ombre sa flutaire, — ma foi, je ne me rappelle mêmi feius son nom, — loin de trouver des adeptes a donc provoqué -l'universel dégoût. I Tout récemment, on a vu de quelle foçoi Rtait accueillie la' note publiée par un jour » d à grande publicité, sur le traitement in lligé aux chiens errants de Nimes, dan: l'asile spécial, intitulé fourrière, qu;a le chef lieu ,du Gard met à la disposition de ces maJ lieureuses bêtes. Il y eut uu cri général di Mprobation, — et j'aime à croire, d'ailleurs Sjne la municipalité ntrnoise aura aussitô Iris les .mesures que réclamait ainsi l'opi lion publique- ♦ ♦ * * I Notys en sommes là — comme sentiment C'est bien. Mais .quelle barbarie persiste en bivj dans nos mœurs dites raffinées!... Oi issaie de l'en extirper. Besogne aussi rude kssi ingrate que compliquée. Quelques per lonnes dévouées y consacrent leur activité eur temps, et — celles qui en ont — leui trgent. La Belgique .possède un de ces apôtres tout le monde, à Bruxelles, connaît le « dis pensaire » d'Andenîecht, où sont recueillis Dour être supprimés sans la moindre souf frauce — et encore lorsqu'ils ne peuvent être flacés — tes animaux domestiques en dé resse,abandonnés par leurs propriétaires 01 jue ceu'x-ci voudraient voir disparaître poui rause de vieillesse, de maladie, etc. Que d'atrocités commises en pareilles rir lonsiances et qui, maintenant, .peuvent êtr< évitées! Pour y remédier, Bruxelles possède aotiieBement les voilurettes de la « Société contre la cruauté envers les animaux », 1 Rutfit de s'adresser au siège de cette associa lion (43, rue de Veeweyde, Anderlecht, tél B9038) pour qu'aile fasse prendre à domicile, lana les voitureties susdites, les bêtes don: Jn veut se débarrasser. Ces véhicules on linsi transporté, durant l'année qui vient d< finir,environ quatorze mille ohats et chiens re :ueillis de^ns toutes les parties de l'agglo inération bruxelloise. La somme de souf ran-ces épargnées à nos frères inférieurs nais non insensibles,me parait appréciable.. »»* Oui, l'institution est connue. Mais bien pei 3e gens se demandent qui l'a créée, qui sub vient à son entretien, qui supporte les frai; Snonmes qu'elle comporte. Il serait pount-an issez naturel qu'on se le demandât, la bien aisance, publique ou privée, n'étant pas ac ses émancipée des vieilles traditions poui que les pauvres bêles puissent compter su: Effle; la bienfaisance à leur égard n'est poin dlassée encore, comme celle, par exemple lui assure aux « généreux donateurs » li transmission à .la postérité de leur nom gravi En lettres d'or sur une plaque de marbre. Or, H'instituition est l'œuvre d'un seu homme : M. J. Ruhi Issu d'une opulente fa mille verviétoise, cet homme pouvait pré tendre à toutes les satisfactions que pro cure la fortune. Tout jeune, il se sentit pro (oodément ému par le spectacle de la barba rie humaine env«|3 les animaux, et il ré se •ut de consacrer l'effort .de sa vie à apitoyé '«s geins en faveur des bêtes. Les débuts furent pénihles. Ni les moque ries, ni les sarcasmes, ni même les outre ges ne furent épargnés à celui qui avait en (repris cette lourde tAche; quand ce n'étai point à la raillerie, c'était à l'indifférence et l'inertie qu'il se heurtait. Mais il avait pou lui trois forces : il était, riohe, doué d'un volonté tenace et d'une instruction solide, i mit. le .tout au service de son œuvre. La cro Rade qu'il avait entreprise à Verviers, s ville natale, s'étendit bientôt à tout le .pays Sa sollicitude toujours en éveil, son act vite incessante, se manifestent de façons v; riées dans tous les domaines où elles pei vent concourir à l'œuvre qu'il poursuit. Ces ainsi qu'on le rencontre, quatre jours par s.i Maine, aux abattoirs, s'entretenant familii rement avec les rudes travailleurs : depu: deux ans, il s'applique à améliorer les pri cédés d'abattage, et il est parvenu, sans aid-sans secours, par sa seule initiative, à faii adopter un procédé qui foudroie l'animal e lui épargnant toute souffrance. Sa vie est un véritable apostolat, auqu 'es journées suffisent à peine. Il a assum cuire la direction du dispensaire de Bn Mlles, l'inspection de ceux de Garni, d'Aï vers, de La Louvière et de Lierre; il rédig publie un organe spécial, Nos meilleiu amis; de .plus, on lui doit diverses tradu tions d'ouvrages allemands et anglais si ta vivisection, celte horrible et scarwMeu: pratique dont l'atrocité se double d'une in 'ilité abondamment démontrée et que tout 'es protestations n'ont pas encore réussi abolir... * * * En Belgique, les amis des bétes' se so •nultipiliés, comme les amis des arbres, d forêts, des rochers, des «aux vives, d fleurs... Dans ia nature, tout se tient. Aim wut cala n'empêche pas d'aimer ses semb «es, au contraire; la fraternité humaine Mnéficie plutôt; l'homme profite nécessai: lient le premier de cet adoucissement d ®®irs à l'égard de tout ce qui vit. . C'est pourquoi il faut savoir un gré inf a cms qui fur®t les pionniers ri*: la p mière heure, -comme on dit vulgairement, F les initiateurs d'un mouvement dont les heu-L reux effets sont déjà si appréciables à l'heure actuelle et auquel l'avenir promet bien .mieux e encore — sinon le succès total, la complète . victoire irréalisable, hélas! sur ce globe ter-raqué.Cet avenir, nul ne l'aura préparé autant .que Jules Ruhl, — et. le présent qu'on lui doit1 est déjà par luiimème assez digne de consi-j dération. Je ne sais quoi docteur de l'Eglise (je crois ] .que c'est Bossuet) a dit quelque part : « Quand Dieu créa le cœur de l'homme, il y 4 init premièrement la bonté. » Il faut croire , que ce qu'il y a mis ensuite,. par dessus, a [ singulièrement étouffé cette qualité primor-, diale, car on est obligé de gratter ferme . pour la retrouver et la remettre au jour, de ; façon à lui faire sortir ses effets. t Ceux qui s'emploient à cette besogne roê-, riteraient des honneurs spéciaux, Mais, gé-, néralement, lorsqu'ils obtiennent quelque . chose d'autre que de l'indifférence, c'est du . m'épris. Jean d'ARDENNE. ' Au jour le jour LA POLITIQUE On sait que le Journal de Bruxelles, ; organe « officiel h, comme dit le Pa- 1 ^Vj Mole, du gouvernement., traita,voici quelques jours, l'importante question électorale... De quoi demain, un demain très proche, sera-t-il fait? Si les libéraux ne parviennent pas à renverser la majorité, une • importante diminution de celle-ci serait une : indication dont le pouvoir devrait tenir comp^jp. Et, pour se rassurer, le Journal de Bruxelles, qui ne l'est, guère, parle des divisions des partis de gauche : nous ne saurions nier celles-ci, tout comme notre confrère ne pourrait nier .celles des partis de droite. L'important est de savoir la nature de ces divisions existant aussi bien chez nos adversaires que chez nous. Chez nos adversaires, elles sont, graves, parce que, pour en empêcher les effets, ils se voient entraînés à des excès,qui peuvent les perdre, et que les clairvoyants, chez eux, subissent uniquement par ■égard pour les fanatiques; comme la double capitulation devant les moines, dans nos écoles belges et dans les missions congolaises.Chez nous, les divisions ne portent que sur des points sans contact avec .les, questions du moment. La résistance' aux folles exigences des fanatiques, la défense de l'enseignement national accessible à tous, et, par là, seul digne d'être payé par tous, forment un programme qui peut et, doit rassembler toutes les forces anticléricales pour un assaut suprême.Voilà pourquoi la position des droites est moins bonne que celle des gauches! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière ; 12 janvier 1012. — En Allemagne, élections . pour le Keickstag. Les socialistes et le centre gagnent des sièges. Ça change. Les journaux français annoncent que les trois quarts de la recette de la représentation t donnée l'autre joui*, à Bruxelles, par les artis-, tes du Théâtre français, devront être versés i dans la caisse de la société de ce théâtre. > C'est le premier acte du nouveau directeur de la Maison, M. Carré. Tous ceux qui le con-[ naissent savaient qu'il était bien décidé à ne . plus permettre à la troupe du premier théâtre . français du monde de « fare dà se », comme on . dit en Italie, et de s'éparpiller au gré de sa fan-. taisie et de ses intérêts, sur tous les chemins d'Europe. Faut-il s'en affliger ou s'en louer ? Les avis p sont naturellement partagés, et les directeurs des théâtres belges ne sont pas sans inquiétude. Mais, d'autre part., les admirateurs sincères et désintéressés du Théâtre français ne regretteront pas un régime prêtant à d'innom-" brables abus. N'a-t-on pas vu, sur telle de nos scènes belges, des comédies de Molière jouées 1 par un ou deux sociétaires du Français et... des r utilités qu'on eût sifflées à Carpentras ? Désor c mais, on nous présentera des ensembles Irré I prochables et nous n'avons plus à craindre 1e * défiguration de nos chefs-d'œuvre» Les influences françaises, i- Enfin, les associations qui, depuis quelques i- années, à Gand comme à Liège, se dévouen-i- avec tant d'abnégation pour faire connaître le: it meilleures productions françaises et surtou les grandes œuvres classiques, sont ainsi assu ». rées de n'avoir plus à compter avec des entre s prises industrielles et la concurrence que leu: ). faisaient les théâtres et les tournées, cessi , « ipso facto ». Nous savons qu'à Liège, notam e ment, où le Cercle français, présidé par M n Emile Digneffe, compte près d'un millier d membres, on se préoccupe déjà d'organisé ^ plusieurs soirées analogues à celle du 17 mar r dernier, où toute la troupe du Français vin jouer le « Malade imaginaire », avec les divei tissements pour lesquels MM. KufferatÏÏ e Guidé prêtèrent aimablement leurs artistes d :G la danse. L'Art ne peut donc que gagner à ton 's ceci. c- (5=^9 Figaro continue à tuer les rois. M. Caillaux est sur la selîëtte. Un de nos confrères parisiens du matin, « 1 -f Figaro », par la plume de son rédacteur ei a chef, M. Cailmette, porte contre le grand ai genticr français une accusation, — mettons d panaanisme, — qui nous remet au beau temp II ' des Rouvier et des Baïliaut. ?s Voici le cas : un monsieur Pa-ieu, — M. Ca ps mette avait d'abord dit Priou, — a.vait, obten ei' du Brésil!, il y a quelques décades, un certai •a- nombre de concessions. A sa mort, l'Etat frai 2Ti çais les recueillit. Ses héritiers les revendiqué •e- rent, sans résultat jusqu'à présent. es Or, le 6 janvier, M. Caillaux eût propose l'homme d'affaires dés dits noirs une transa* ini tion d'après laquelle ceux-ci abandonnerais* »js» puis dteruœitfïî 50 pour cent de îe't créance : à l'Etat aui en a besoin? que non pas ; mais à la caisse de la rue de Valois en vue des prochaines élections. Or, il ne s'agit pas de cinquante centimes, comme pour Bilboquet, mais bien de six millions. ■M. CaîUlaux-de démentir, M. Calmette de confirmer ; M. Caililaux de redémentir, M. Calmette de reconfirmer. L'on attend la suite. iMais /de vrai, l'Amérique, qu'elle soit du Centre ou du Sud, ne porte pas chance au monde politique français. La Croix du Sud, pour eux, semble plantée sur un bien rude... GoUid^gotha. Notons que M. Caillaux eût engagé les héritiers à se liâter : « .Te ne serai plus là le 21 janvier », aurait-il dit. M. Caiiîlaux, qui aurait essayé le 6 janvier de tirer la bonne galette des Rois,^ prendrait-il pour Louis XVI ? <?===$> Félicitations. C'est à un antiquaire italien, — auquel Pe-rugia vint proposer l'achat de la a Joconde *, — que la France doit d'être rentrée en possession du fameux tableau. C'est lui qui avertit les autorités florentines, noua avec Perugia des négociations qui permirent d^établir la culpabilité des voleurs et de saisir le tableau volé. Pour son intervention, l'antiquaire a reçu les vingt-cinq mille francs promis par la société Les Amis du Louvre à Thomme qui aurait contribué au retour de la « Joconde » en son pays d'adoption, n a reçu le ruban d'officier de l'Instruction publique. C'est peu, fait remarquer le « Figaro », qui ajoute : Ceux qui étaient si nombreux et ardents à promettre, quand Monna Lisa nous fut ravie, — que ne se hâtent-ils de tenir aujourd'hui leurs engagements, en faveur d'un brave homme qui n'a point seulement en cette affaire été un honnôte homme, mais aussi un habile homme l Il nous semble que nous aurions apprécié un peu différemment la rareté de ce double mérite, et que .nous aurions écrit : « U.n .homme qui n'a point seulement en cette affaire été un habile homme, mais aussi un honnête homme ! » Livre rare et curieux. On lit avec stupeur dans le catalogue d'une vente de livres qui aura lieu à Liège, les 13 et 15 janvier : 654. Kurth. Notger de Liège. P. 1905. 2 vol. in-8° pl. On y a annexé des lettres autographes de diverses personnalités félicitant l'auteur de ce livre. Ou bien nous nous blousons étrangement, ou bien ces autographes sont des apocryphes... ou bien il faut admettre que M. Kurth met en vente son exemplaire d'auteur avec la correspondance que lui a vailu un de ses livres les •plus bruyamment annoncés. Cet.Historien,,du. ipasàtS, qui y va de sa petite vente intime, comme les actrices parisiennes dans la purée, •est-il, en ce cas, assez moderne? Explorateur et poète. Parmi les anecdotes que l'on multiplie sur Ménélik, le Négus d'Abyssinie probablement mort enfin, il en est une très savoureuse. Elle rappelle qu'Arthur Rimbaud, regardé par beaucoup comme le véritable inspirateur de la poésie contemporaine, vendit aux Abyssins ces fusils qui leur permirent de battre les Italiens à Adoua. Le poète ayant brûlé l'édition de ses « Illuminations » appréciées trop tard, faisait du négoce international et, comme il était honnête (vieille habitude...), les Abyssins, étonnés, rappelaient la « Juste balance ». Après que le poète fut mort, à l'hôpital de Bordeaux, la Société de géographie de France se rappela ces choses et s'associa à l'hommage rendu à sa, mémoire. Sur sa maison de Charle-ville, une plaque fut posée avec ces mots : « Ici naquit Jean-Arthur Rimbaud, explorateur et poète ardennais. » Jusque dans cet hommage officiel, nous trouvons une ironie que l'auteur des « Assis » eut appréciée avec joie :: '« explorateur » vient d'abord. Ensuite, seule-: ment, est admis le titre de poète, diminué par l'épithete locale... Mais qu'importe, puisque le monde entier adopta cet Ardennais ? Une métropole. De9 fouilles dans l'ancienne Phocêc?... Mais oui ; vous savez bien que Marseille est une colonie d'Asie-Mineure... Et un archéologue s'en est allé explorer le site de la métropole, mère défunte et oubliée d'une fille vivante. Il n'y a guère trouvé, que des tombes dans les roches, des vestiges ép'ars, dont quelques-uns remontent au. sixième sièole avant notre ère. Plusieurs inscription furent déchiffrées; l'on visita une église byzantine, superposant l'espoir chrétien aux magies d'un ancien temple d'Asklépios... N'est-ce pas touchant, ces restes confus d'un si lointain passé, pourtant- directement prolongé dans la vie turbulente d'une cité moderne et voisine ? Un camp psychique. ; Sur les bords du camp de Lily-Dale, les mai ■ sonnettes des médiums sont munies, d'enseignes - faisant connaître la spécialité de chacun - d'eux : clairvoyance, écriture, transes, incar ' nations, matérialisations, etc. Aucune autorité î tracassière d'ignorer les soucis du divin; mais - en revanche, une foule avide de savoir, d'ap . prendre. En deux heures, devant une 1-ren ï taine de personnes, le professeur Reichel ob * serva une douzaine de fantômes, dont chacur s interpella l'un des assistants, se présentan t comme un parent ou un ami. Nos kermesses flamandes sont inflnimen t plus matérielles ! 3 <5=^=9 t Domaine public. Le hasard a de curieuses ironies : on nou annonce que l'œuvre de Flotow est tombé* dans le domaine public, tout comme celle d< Wagner... « Martha ou le Marché de Rich D mond » rapproché, de la sorte, de « Parsifal » ! La malice du destin se plaît, à pareil jeu. Ma _ xime du Camp racontait volontiers que Fiai; B bert s'avoua fort satisfait lorsqu'il fut nomm 5 dans la Légion d'honneur. Mais il ajoutai avec candeur : « Ce qui m'ennuie, c'est qu Montépin a été décoré le même jour que moi! j « Rassure-toi, riposta du Camp, Montépin do Q être aussi ennuyé que toi...! » Il est probabl L que, dans l'éternité, Flotow dédaigne sérieus< , ment Wagner. a Nouvelles à la maïs — Le quartier n'est pas sûr ; si je prenais wo revolver ? T | — C'c&fc ça... pcftfr qtt'tfn te fe vole ! LES MANIFESTAT IONS MABILLE L'ADMINISTRATION COMMUNALE DE BRUXELLES FÊTE M. ALFRED MABILLE Les sociétés bruxelloises, qui résument,. on le sait, notre ville mieux qu'aucun organisme officiel, Ont présenté naguère la reconnaissance de tous à l'admirable organisateur de vie et de beauté que M. Alfred Mabille fut .pendant déjà de si longues années. Il fallait que le collège échevinal donna une consécration officielle à la gratitude de tous. Cela fut fait dimanche matin dans le préau de l'école normale du boulevard du Hainaut, débordant d'une foule d'institutrices, d'instituteurs, de professeurs de l'académie et des écoles spécia les.Reconnu au hasard : MM.l'architecte Horta les peintres Richir, Smits, Combaz, Van Stry-donck, Delville, Montald, Crespin, le poète Gré goire Le Roy, le professeur Jean De Mot, Hu bay, Barato ; MM. les échevins Lemonnier ei Steens, la plupart des conseillers communaux, etc., etc. Les drapeaux scolaires saluent l'estrade e1 l'auréolent d'un diaprement soyeux; un chœui de cent Mettes chante la «Brabançonne», écoutée debout. M. Alfred Mabille, visiblement ému, est accompagné de sa gracieuse femme et de sa fille. On entend deux chœurs de M. Lauwe-reyns, sur des paroles du héros de la fête, dom Un professeur des écoles, M. Salmon, récite ensuite cette pièce charmante : « Une folie de jeunesse ». C'est alors que M. Max prononce un discours qui compte parmi les meilleurs de celui qu: n'en fait que d'excellents. Il y montra commeu l'affection de tous répondit au dévouement di héros de la fête : Mabille fut moins un fo.nc tionnaire, au sens parfois mal compris du mot qu' « une providence de ses échevins et de tous ses collaborateurs ». Il remplit sa tâche « avec une merveilleuse conscience et une pas sion toujours en éveil... » Et c'est pourquo: M. Max peut, en terminant, certifier que M IMabiUle ne s'en va- pas, il reste acquis à la cite qu'il aime tant. Le « Beethoven », de Rousseau, est offert ai héros de la fête, au milieu de la plus émou vante ovatiorf. Ensuite, M. De Wemmeî, ins pecteur des écoles techniques, remercia en •core ; des élèves apportèrent des fleurs ; M Horta remit un album, renfermant des des slns dus aux professeurs de racadémîê ; ui vase d'argent fut offert par l'école d'orfèvre rie. La réponse du héros de la fête, pleine di tact, d'une mélancolie délicate, porta l'enthou siasme à son comble, si bien qu'il persista en core pendant l'exécution des chœurs, des ré (citations, toutes les formes d'une affection e d'une admiration devant demeurer. LES INONDATIONS BN BELGIQUE A BRUXELLES ET DANS LES ENVIRONS Jamais neige n'a été mieux venue à Bri xeiles que ceille qui nous a surpris dimanch matin. Alors que l'on commençait à craindr très sérieusement les conséquences désastres ses des inondations, les riverains constatenl avec un réel soulagement, que le refroidisse ment subit de la température avait déjà pre voqué une décrue des eaux de la Senne. Ma: gré les pluies persistantes de samedi, elle avaient, dès dimanche matin, baissé à Fores ide 15 centimètres. A Bruxelles même, plusieurs affaissement de sol se sont produits. A Anderlecht, l'eau a envahi de nombreu champs, et les habitants de la rue du Cerf, d la petite rue du Cerf et de la rue Paepsen, or été avertis de s'approvisionner contre tout éventuailité. A Fores t, la rivière est sur le point de dt border. A H al, les eaux de la Senne montent toi jours,et les riverains ont pris toutes les précai tions contre les inondations qu'ils craigner A Ruysbroeck, des prairies sont complèi ment inondées; à certains endroits, la chau sée disparaît sous 30 centimètres d'eau. Ur fabrique de meubles était sérieusement men cée samedi soir. DANS LE PAYS DE VERVIERS — Trois jours de pluies avaient fait fondre i dernières neiges des hautes landes. Il e tombé, selon les indications du pluviomètr 600 mille mètres cubes d'eau sur lfe bassin h drographique de la Gileppe pendant les de nières vingt-iquatre heures. Le lac a été pie en un rien de temps, puis a débordé, débita par ses déversoirs 1,950 litres à la seconde, cl 8 heures vendredi, et 3,900 litres dès l'aprè midi. Les eaux de la Vesdre, déjà grosses, jeudi midi, avaient encore monté de 40 centimètres 3 heures; elles débordèrent en quelques e droits. Plusieurs rues de Verviers ont, à un mome donné, disparu sous les eaux. Les tramwa etle<s voitures ont été bloqués. Hier soir, la situation était partieulièreme ' critique. Les sous-sols de l'hôtel des postes Verviers ont été envahis, et il a fallu l'aide c | soldats pour évacuer l'eau qui menaçait d' ' teindre les accumulateurs ; samedi, il rest G0 centimètres d'eau dans la salle des n 1 chines. Chez plusieurs riverains, l'eau entrait de les arrière-magasins et ressortait dans la i en ruisseau. Rue du Marteau, on dut sau J les chevaux, et les habitants de la cour « de ^ Gatte » (transformée en lac), furent bloqi ' chez eux. , A Dolhain, plusieurs rues ont été totalem couvertes par la rivière. A Wegnez, les caves voisines du pont à Purgatoire sont noyées. J A Jalhay, la crue des eaux a nécessité e fermeture de l'école communale, vendi après-midi. t A Ensival, la Grand'Place a été sous l'eau e l'hôtel-de-ville fut isolé. Samedi, des établi , meuts industriels ont dû chômer, les roues drauliques étant inutilisables. ^Samedi matin, la baisse des eaux a été i luée à un mètre cinquante. Les dégâts seront sérieux. u * * * La Hoegne a débordé vendredi soir à IV chc, T h e-ux, et partout effle à fait des rava; Le centre de Theux a été sous l'eau ; il a fallu sauver les habitants et le bétail à l'aide de tombereaux ; à Jusllenville, il a fallu fermer les usines où des mililiers de kilos de laine avaient été entraînés par les eaux. A Pepinster, au Grand-Pont et au Mousset, désastre complet; deux maisons ont été complètement envalûes. *** Partout, on sauvait les inondés à l'aide de tombereaux : ceux de la rue de la Commune ont logé dans des ateliers, sur des lits de fortune.A Julensville, des magasins ont été dévastés. A Forges-Thiry, le château Rittweger, célèbre par le siège qu'y soutinrent des voleurs, a été complètement isolé. * * * Pour se rendre compte de l'importance du formidable coup d'eau qui a menacé Verviers et ses environs, il convient de rappeler qu'en 1906, lors des grandes inondations dont tout le monde a gardé le souvenir, les déversoirs de la Gileppe donnèrent une lame de 54 centimètres 96, soit un débit de 9,000 litres environ à la seconde,' et cela dura vingt-quatre heures ! En 1909, on atteignit 54,94 avec une durée moin-! dre, — et cette fois on enregistra une lame cle 0m80 !! C'est-à-dire, un débit de 20,000 litres à la seconde ou 72,000 mètres cubes à l'heure, venant grossir la Vesdre déjà grossie par tous les petits torrents, ses affluents intermittents. Or, cette côte, qui n'avait jamais été signalée depuis la construction du célèbre barrage, fut atteinte, vendredi, par les eaux de la Vesdre. Mais la descente a heureusement été rapide dans la nuit de vendredi à samedi. Et dimanche, les alarmes semblaient avoir diminué. DANS LE BORINAGE L'inondation menaçante cause de réelles inquiétudes aux populations boraines. Entre Saint-Ghislain, Quaregnon et. Jemappes, la Trouille et la Haine sont sur le point de déborder. Déjà, de nombreuses prairies sont inondées.A Cuesmes, des chemins sont recouverts par les eaux et rendus absolument impraticables. On craint, si les pluies persistent, que la situation ne devienne plus grave, non seulement 1 dans le Borinage, mais aussi dans le Haut-Pays. THÉÂTRE DES VARIÉTÉS A APERS DEUX PREMIÈRES BELGES Tous les ans, M. Paul Jorge, le distingué directeur du Théâtre des Variétés d'Anvers,- consacre quelques-unes de ses soirées au Théâtre belge. Cette année, le choix s'était porté sur les l « Chimères », cle Maurice Gaucliez, et la « Dame et le fou », d'E. de Tallenay et de Clémence van Malderghem. La première de ces deux piè-" ces à eu lieu vendredi' soir. La pièce de M. Gauchez met en scène un paisible intérieur bourgeois où règne la concorde et la tranquillité. Mais voici que la poésie entre, par la petite porte, sous les traits d'une parente éloignée, une actrice qui récite du Maeterlinck au clair de la lune. Les petits bourgeois ne sont pas taillés pour chevaucher la - chimère, encore qu'ils aient souvent la préten-3 tion de flirter avec elle. Il va y avoir des dra-3 mes. Jean Vigneux, au grand désespoir de sa . femme, va devenir amoureux de sa belle cousine. Mais tout s'arrange. Car les petits bour . geois, même les petits bourgeois excentriques. . ne vont jamais jusqu'à la tragédie, pas même . jusqu'au roman; c'est trop loin,.et ils ont biei: 5 trop peur de n'en pouvoir jamais revenir. I M. Gauchez a traité ce sujet avec toute l'im prudence verbale et la tendresse, un peu ir s raisonnable, qu'on lui cemiïaît. Le dialogue esi bien mené, plaisant à l'oreille, avec ça et U ç un mot adroit et charmant. Le public a salut e les deux actes de nombreux rappels. t La « Dame et le fou » ne manque point d'ori e ginalité. Cette pièce a été le succès de la soi rée. Les deux auteurs, qui se sont déjà fait con naître par d'autres producticms, ont, chose as sez rare chez nous, de la grâce et du métier Ils savent faire un dialogue. La « Dame et le fou » est l'histoire o'un< * femme, d'un mari et d'un... soupirant. L; B' dame écoute volontiers le soupirant, mai " elle n'a pas le courage de jouer jusqu'au bout '' Au moment cle perdre la partie, elle brouill e les pièces, ce qui n'est pas très loyal. E1L l* aussi n'est pas de taille à regarder la chimèr en face. Le mari arrange tout cela grâce à ui tour de sa i^çoii OU plutôt de la façon d'un au ÎS tre' gt La <i Dame et le fou » a été applaudie trè e franchement et très sincèrement. Elle vaut eu core et surtout par une jolie tenue littéraire r_ Tout au plus, potlrtait-on lui reprocher de mei • tre-en scène des personnages peu Intéressant? Il est difficile d'aimer cette femme qui ne sa: dire ni oui ni non, la lourde finesse cle ce mai qui trouve ses malices dans la psychologie d <> Mariage de M. de Balzac ». Il n'y a encoi . que le fou qui se montre sage là-declans en d* ^ daignant c#te maigre proie qui demande I a ruse, le calcul et la dissimulation. Le jeu C n l'amour peut ressembler au jeu des échecs, est vrai, mais seulement quand il se joue av< cle tout petits partenaires de bois. ys Les deux pièces ont permis aux excellen artistes de la troupe des Variétés d'Anvers e se mettre en valeur. MM. Hubert, Hédoui: rï0 Daulry, Lepers, de Vloët, Chatenay, Monre es M^CB Jane Eyre, Manette Baillet, Dorian, Geo gette Hugo, Bcrthias, Devil, etc.. ont été e cellents chacun dans leur rôle. ia- — t AU PALAIS DE JUSTICE rer la au barreau bruxellois iés ^ Le tableau des avocats exerçant près la. co' d'appel de Bruxelles pour d'année judieiai 1913-1914 va être incessamment distribué. Y du gurent 750 avocats inscrits et 169 stagiaiiN soit, pour l'arrondissement, 919 défenseurs la veuve et de l'orphelin, plus douze avoc« de cassation, soit une augmentation de 19 a l'exercice écoulé, qui comptait 737 inscrits ' ct 163 stagiaires. ^e" Le doyen de l'ordre est M* Adnet. qui figt au tableau depuis le H avril 1857; le suivi immédiatement M™ Joris et Barbier, qui p va- tèrent serment en 1&58, et. De Meyer et De ) ren, avocats depuis 1859. Les plus anciens membres du barreau cassation sont M«» Clia.rtes Woeste et Edme far- Picard, qui furent reçus avocats, ]£ preir ?e^. en l$o8 et te second en ftfôo. LES HOMMES DU JOUR Présentons les membres du Conseil général des Hospices et de la Bienfaisance Ce conseil des hospices de la .ville de Bru-' xeiles, dont, tout le monde s'occupe depuis to dernière'séance du conseil communal, où ïu| commencé le pr.ocès de sa gestion, — bien peu en connaissent la comptabilité, en dehors d\< monde médical et élu monde universitaire qu* ont, hélas ! de si bonnes raisons de l'avoir pris en grippe. | Le conseil général des hospices et de la Dien-faisance compte dix membres, qui, d'après la-loi, doivent être choisis parmi les notables, c'est-à-dire parmi les habitants que leur carrière ou leur fortune qualifient pour gérer, conformément aux prescriptions légales, avec compétence et désintéressement le patrimoine des pauvres. La « fortune » des hospices de Bruxelles est considérable, mais on sa*1< que ses revenus sont loin de suffire à couvrir les charges- écrasantes de la bienfaisance. A* us si. est-il indispensable d'en confier la gestion? & des personnalités tout à fait qualifiées. L'ANCIEN CONSEIL L'ancien conseil, — celui d'il y a dix ans, dont on oppose la gestion sage et prudente l'œuvre inconsidérée du conseil actuel. — était composé de MAI. André De Boeck, ancien brasseur, Polydore De Paepe, conseille)" à la Coul" de cassation, Lucien Dugniolle, directeur général des cultes; Eloy, ancien industriel, beau-frère de Pierre Van Humbeek, l'ancien rhinis-tre de l'instruction publique; Maurice Lemonnier, avocat et ingénieur; Evrard, industriel; Jos. Tempels, entrepreneur; Edouard Vanclc-Linden, propriétaire; le docteur Vleminckx, membre de l'Académie de médecine, — l°us vrais notables, — auxquels on avait adjoint, pour faire droit à certaines réclamations, un représentant de la classe ouvrière, M. Legrand, typographe. Celui-ci, après avoir siégé un cei -tain nombre d'années au conseil, posa sa candidature à la place vacante de directeur df> l'hospice Pachéco, que ses collègues, ïion paf ceux que nous venons de nommer, mais Jeuift successeurs, dont nous allons parler, ne crurent pas pouvoir lui refuser. M. Dugniolle étant décédé et M. Lemonnier. élu échevin, ayant démissionné, le conseil des hospices proposa au conseil communal les candidatures de MM. Frison et Van Langenhove, avocats; mais les socialistes exigèrent que 1 un des deux mandats fut attribué au docteur Del-bastée, député et conseiller communal socialiste. Ge choix, qui date du 5 mars 1906, devais déterminer lu- démission en bloc du conseil. En effet, quelques années" auparavant, en 1895, M. Delbastée ayant sollicité le posCe de chef de clinique des maladies mentales en remplacement du docteur Joseph Desnief. dont il était l'adjoint, se vit préférer le docteur Jean De Boeck. le célèbre aliéniste mort en 1913; et. outré de son échec, il avait adressé, par la voie du « Peuple », au conseil des hospices, une lettre d'injures. Les membres du conseil, plaçant malheureusement- le souci de leur dignité personnelle au-dessus des . intérêts dont ils avaient la garde et que leur départ devait, lie-las ! si gravement compromettre, — l'aveiuv l'a. démontré, — ne crurent pas pouvoir consentir à siéger à côté de leur insulteur cl. i!^ . ctémissionnèrent tous, — à l'exception de M. le typographe Legrand. M. le bourgmestre l)e Mot essaya, en vain, de les faire j'eyenii sur leur résolution. LE CONSEIL ACTUEL Après entente entre les divers groupes politiques du conseil communal, le nouveau con-. seil des hospices fut ainsi composé : M. Legrand. typographe, resté en Jonctions; deux. . socialistes, MM. Delbastée et Max ilallet, conseillers communaux; deux progressistes, MM. le notaire Bauwens, censeiller communal, et > Frison, avocat; quatre libéraux, MM. Beliae i ghel, administrateur de l'Université; Bouc ; quéau, propriétaire; Van Langenhove, avoca:. et Verheven, conseiller communal, et un cléri-! cal, M. Braband, conseiller communal. ; On remarque que ce nouveau conseil dos hov i pices ne comptait pas moins de cinq conseil-i lers communaux et que la plupart de ses mem-. bres étaient mêlés à la politique active, ce qur était un danger. Depuis lors,trois des membres ; du conseil furent) remplacés et-ûa désignation des . nouveaux titulaires accentua encore le carac-, tère politique de ce collège essentiellement ad-- ministratif. .. m. Legrand, le typographe, nomme directeur t de l'hospice Pachéco, bien que ne s'étant pns i classé au point de vue politique, fut remplace, u en 1909, par M. Catteau, propriétaire de. la Ta-e verne royale, et sénateur, progressiste. Le siège de M. Behaeghel, administrateur de J'Univcv-a sité. fut. attribué, à la même époque, au doc-e teur Spehl. professeur à la Faculté de méde-il cine. :c Enfin. M. Max Hallei, socialiste, devenu eefte-vin,eut, en 1913, .pour successeur au conseil de;; s libSpiùys» M- pla<let, secrétaire général de l'île Maison dtf peuple. _ i, Politiquement, tic;nc, le- conseil geneial ae. t. hospices et 'de /la bienfaisance .comptait ; 1 cle-r- ricafl indépendant, M. Braband: 2 socialistes, k- MM. 'Delbastée et Pladet ; 3 progressistes. MM. Bauwens, Catteau et Frison: et libéraux, MM. Boucquéau, Spehl, Van Langenhove e, ~ Verheven. ,. ... On sait que M. Verhôvei1> 'libéral, est deceda il y a peu de temps, et que M. Delbastée, socialiste, a donné sa démission ..tout récemment.la GUERRE a l'UNiVtêrsitê re II semble, à considérer la couleur politique-fi- des .membres du coriseil des hospices. <IW ;s, fut de nature & éviter tout souci à l'université, le qui doit pouvoir compter sur la bonne volonté its de l'administration charitable pour «feciilite'S 1* ur rôle de ea faculté d6 médecine, et II n'en est mailheureuè&ment rien. £t '-i est pénible de le constater, la faculté de médecine ire cle l'université catholique de Louvain obtient ■ ut des édiles libéraux et socialistes de cette vill* rê- un traitement plus équitable et une co'ilabora-lo- tion plus bienveillante, — dont profitent, cela va sans dire, les services hospitaliers louva-de nistes, - que la .faculté de médecine de l'um-,nd versité libre de Bruxelles, — qui; est par de-ier finition la seule véritable « aima mater * du libre examen e'n Bel^qu^ — n'en obtient des

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