La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 26 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n58cf9kw2b/
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Vendredi 26 juta 1914: - Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE LA BELGIQUE 49'o année. — W® 1^3 LA CHRONIQUE ' ' BUREAUX 5 et Galerie du Roi (Passage Saint-Hube; BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* 7981c \v TU a 1 • ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. Là Provinck Vj francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EM CHEF : A Jcao d'ARDEME liNONCES . 4* pago : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après ies spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (ccrçys). 3 Ir® la ligne et faits-divers (fin), 2 Ir. la ligne. — Nécrologies : 2 îr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'inscrtian. i publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3199 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7. Galerie du Kof. LA HESimE ie llfforl militaire Mu par M. René Vanillier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL ; C'est l'insécurité 'de la situation interna Sonate qui, id Ciment signalée au gouverne ■ meut ibelge, a motivé son dernier et consi durableeffort militaire', Contrairement à ceu> j ïjui trouvent cru il a le (droit de se repose] maintenant, dfannmdons-nous s'il est prêt i j maintenir le principe .qui lui a servi jusqu'ic de guide. Ce principe consiste dans -une -règle de pro porlioimalitié à observer, vis-à-vis de nos -deu> plUft puissants voisins. Jamais, il n'a «été question pour nous, — et Serait -aussi absurde qu'impossib-le, • — ' de «tacher Ù nous égaler à eux. .Mais, étant donné qu'Allemands et Français doivent garnir leurs propres frontières, et ce, a.v-ec des formations très denses, jil faut et il suffit que, s'ils élargissent leurs bases | d'opérations au point d'y englober noire- territoire, ils y rencontrent dès fonces organisées de qualité et en nombre té.îs 'que, .presque fat-nlcraient, ces fonces'fassent pencher la laitance (du côté où elles se -porteront. Tout pacte d'alliance réservé, pareille éventualité est de nature à faire réfléchir sérieusement un assaiillaat -trop audacieux et trop confiant. ! En tout icas, Je -programme d:e réforme I adopté semblait propre ù réaliser l'objet in-I diqué en dotant Je pays d'une armée de I 350,000 hommes, armée de campagne et ar-| «née de forteresse comptées ens-emb!^; H d-e-I venait difficile, en principe, à -nos voisins de I tenter par -notre -territoire une rapide et déci-I eive diversion. Supposons (toutes tes 'hypothèses 'également-ipil-au-siibles, y compris Ja manche directe I sur -Anvers, justement parce -qu'elle don-n-e-I mit là 'l'opération (tentée à travers -notre ter-| mtoire son- maximum d'ampleur. Imaginons I que 11'agresseur y -affecte jusqu'à 500,000 .horn-I mes. .Si icelte aimée forme,daible -est prête à I fouler notre territoire dès le huitième ou dixième (jour, outre -qu'elfe s'attirera la riposte I inévitable de son principal adversaire, elle I se 'mettra sur les ihras ou sur le dos, au [ (moins deux cent mille Belges. * * ♦ J'-ait été fort aise d'entendre, un jour, un général balge déclarer, avec une tranquille bonhomie, que ce n-e serait rp'a-s du tout commode. Mais, car -il y a un mais redoutable ici, — -il-faudrait que l'armée belge tout entière -tût concentrée- sur le pied- de guerre, jour le moment, de F-ouiverture des hostilités. Qu'à cela ne tienne, dira-t-on, quatre ou cinq jours, «tans las prévisions de d'excellent plan général de mobilisation, suffisent (à l'année •belge pour être prête, alors que les aimées allemande ou française ont besoin d'e huit ou .dix jours, peut-être 'davantage. L'argument .parait (sans .réplique. Il avait | tonte sa- valeur ju-s'que dans ccs derniers ; temps. (Mais voilà que surgit -une- théorie nouvelle : celle -de l'attaque ibru'squée.L'a-nmée du temps <le .paix est. portée autour de nous à un effectif Ici que l'entrée en campagne, (pour le premier échdlon- au moins, se décide e.t se développe en une -offensive foudroyante, au premier signal. A supposer que notre territoire soi-t visé, il ne s'agit pas d-e savoir ce que nous ferons, nu bout -de quinze jours, contre les fameux 300,000 envahisseurs, ana-i-s ice que nous serons en état de -fair-e,' -à lia première heure, même contre (un- nombre .d'ennemis tout d'abord très inférieur, à ce chiffre. Cette question, on- doit la poser et la ire-po-ser sans cesse. Elle hante la pensée- de nom-ire d'officiers, et non ides moins méritants. On n'y répond, pas, parce qu'il n'y a pas de réponse à y faire, ou p'ituôt par.ee- qu'il n'en existe qu'une satisfaisante — et- qu'on n'ose .pas formuler — à savoir quedes effectifs (lu 'pied- de .paix doivent être notablement renfoncés, en hommes instruits et entraînés. Seul le service de deux ans, ou de deux classes présentes sous les armes et solidement soudées l'une à l'autre, peut nous les donner. * * * •Vppeâez cela ipompe-usemeTit Veienda est Carlhag'o, ou plus (prosaïquement mon insupportable « tarte à la crème », c'est comme cela-, A l'optimisme officiel opposons les réalités et les chiffres. .En automne prochain, l'armée allemande atteindra sensiblement 950,000 hommes, et l'année française 800,000 hommes. la première -se compose de deux classes (ou deux ans de service)",' les troupes ù cheval servant, du -reste, trois et quatre ans. Pour encadrer cette masse, il y a 115,000 sous-officiers (-donc des professionnels), et pour la commander, 30,000 officiers. L'année française, -avant l'adoption des trois ans, comprenait en -tout 550,000 hommes <le troupes. Son infériorité numérique, par rapport aux effectifs d-e paix allemands, était Pf'tenfe -et .pour beaucoup -devenait effrayante, '■'adjonction d'une troisième ola-sse d'environ 230,000 hommes, — le service étant porté à Irois ans, — -a rétabli l'équilibre. En ce sens que-si les Allemands ouvraient liss hostilités avant la fin de leur mobilisa lion et dé 'far concentration, ils ne pourraient- ptus espérer fondre -sur un adversaire près de moitié moins fort qu'aux-, pendant toute la durée de sa propre- mobilisation. De part et d'autre1, les 'troupes dites de couverture lutteront, désormais, -à conditions d'égalité approximative. I.a décision n'interviendra donc que plus tard, lor-squ'enlreront en li-B», tout comme précédemment, les masses profondes appelées à cette fin des deux côtés de la frontière-. * * * ^.'on pas les quatre ou cinq millions! Sommes qu'en théorie on peut aligner, à] ''Est et à l'Ouest des Vosges. Qui donc enca-j drerait, commanderait, nourrirait de- -toiles ■masses? Mais la moitié d'entre elles irait vraisemb'lab'lemnt au feu. Et l'action de ces .masses s'exercerait -avec d'autant plus d'efficacité .qu'elle serait moins précipitée et se produirait à son heure. Imaginez, au contraire, les premières lignes enfoncées ou tournées dès avant l'entrée c-n scène de ces réserves, ou, qui pis est, rejetées sur celles-ci en plein désordre-, et il faudrait des efforts surhumains pour que l'armée vaincue se remit d'aplomb et ressaisit la -victoire. ; .L'effet de l'attaque .brusquée, dans l'idée de ceux qui la préconisent, est ù ta fois d'ordre moral et -d'ordre- (physique. Par ta rapidité des coups elle supplée à leur caractère incomp'lètemn-t destructif. Les Allemands en ont vanté -r-empl-oi, particulièrement vis-à-vis de la France, parce qu'elle leur parait facile 'à impressionner et parce- que l'a-ppui d-e son alliée russe exigerait des délais plus ■ou moins longs avant de donner sa pleine .mesure. Aux experts de décider s'il est encore possible de K créer » ila couverture- française en un temps et deux 'mouvements, maintenant qu'elle a été augmentée' dans de si fortes proportions, et si l'année russe, qui comptera bientôt 1,700,000 hommes en temps de paix, restera une quantité négligeable pendant plus de deux ou trois semaines. Sur ces points, la Double AM-iance semble considérer les prévisions et les (menaces allemandes comme de pures rodomontades. Et, tout au moins, -les apparences ne- sont pas pour lui donner dort. .Quoi qu'il en soit, où en sommes-nous dans cette bagarre-? Il y -a quelques années, nous avions environ 4-5,000 hommes 'sous les armes, en temps de1 paix, e.t maintenant nous en avons -10,000 'de iplus, alors que c'est par centaines de milliers qu'Allemands, Français el Russes ont renforcé leurs contingents actifs et qu'ils en ont prodigieusement accéléré la disponibilité. iProportiionneitlem-e-nt, nous avons reculé au lieu d'avancer, ce qu'il fallait démontrer. Si tel devait être le résultat de la réforme 'militaire-, autant valait ne pas l'entreprendre. .Mais non! nous a:vons vaillamment franchi la première .étape, celle du service personnel et généralisé. ReboucOons le soc • sur les épaules et sachons continuer la route. L'indépendance, la sécurité sont au bout. RENE VAUTHIER. iENUS FAITS, PROPOS Mm L'AFFAIRE C'était à peu près un devoir social; je l'ai accompli sans grand enthousiasme, comme [on s'acquitte à certaines dates de corvées traditionnelles, visites, dinars de {amitié; j'ai assisté un moment aux débats de L'affaire Wilmart. Grosse déception, d'abord. Comme j'avais entendu, jadis, parler d'un chi[jrc d'«affairés» éblouissant, quarante millions, je crois, et que fai.ia plus haute idée du rùle joué par l'or et les chiffres dans la société contemporaine, je m'imaginais que pareil procès se jugeait dans le plus somptueux décor, par exemple dans la salle des pas-perdus, sous le dôme et à grand orchestre. Il parait que pour avoir le grand orchestre il faut s'être rendu coupable au moins d'un petit assassinat. •L'ajjaire Wilmart se juge dans mie cave, et quelle cave! propice ù la culture des chaut-pignons et au blanchissage des laitues; jamais je ne l'aumis découverte, si je n'avais rencontre Gutilcnstein, familier de ce sérail aux noirs jupons, et qui me guida. Puis, dans cette cave, la cérémonie est trop familière; accusés, presse,' avocats, juges, tout ce monde est de plain-pied, encaqué, entassé, et ça sent mauvais, la boutique ù Thémis... Mais à l'odeur, j'ai reconnu l'endroit. J'y fus témoin à décharge pour le Sylvain René Stevens, accusé d'avoir tutoyé un baliveau de la forêt de Soignes... Autre déception : la tète à Wilmart. Je ne sais trop pourquoi — est-ce l'effet des quarante millions, de souvenirs vagues, de récils amplificateurs ? — je m'imaginais que ce héros avait un groin, comme l'a décrit le XX0 Siècle, un cou ù quadruple bourrelet dans la nuque, des yeux prêts à jaillir de leurs orbites et une bedaine de ...quarante millions. Le teint mal, la ligure d'un modelé sans grâce, avec sa moustache de gendarme, je l'ai vu un combatif, un volontaire. Comment cet hoimne-êà a-t-il pu, si naïvement détaler, au lieu de tenir tête? Pour le veste, je n'ai rien vu, rien entendu. Ces messieurs broubelmenl, tantôt en chœur, tantôt alternativement. C'était intime. A un moment donné, le procureur disait... « Mais Nestor... ». J'ignore la prénom du procureur, c'est peut-être Julcï. Mcslor l'emploie sans doute aussi... Nestor... Jules... Une certaine camaraderie nail entre les premiers rotes. C'est gemullieh, comme dit M. Von lagow. En résumé j'espère que Nestor n'en a pas pour ses quarante (ou ses doux cents) millions, et le prestige de 40 initiions est compromis à mes yeux. Je me suis ré tiré sur la pointe des pieds, estimant que j'étais indiscret dins cette petite affaire de famille. BOB. ..... __y- —- . . - IA * CHRONIQUE » f.3T EN VENT! i A PARIS, dans tous les principaux kiosques < les boulevards, chez notre dépositaire général, Vimo veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, fia. Bt dans les bibliothèques rte la [rare du Norrt. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix. à la bibliothèque de la gare A Saint-Quentin, à la bibliothèque de ta gare. A Avignon, la bibliothèque de la nare. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge, à la bibilothèque de la gare. A Revin, à la bibliothèque de la gare. An jour le jour LA POLITIQUE ■ (C'est un i-ieu commun de dire que les MTî malheurs ne- viennent pas seuls; c'est aussi une vérité cruelle autant que 'logique. De fait, si un accident v-ous arrive, il est naturel qu'il entraîne d'autres ennuis. Les cléricaux ont- vu l'opinion publique s'éllioigner d'eux; aussitôt, il se produit, dans leur iparti, forces complications et querelles. L'es fissures qui se manifestent dans leur ■blo:c accusent le caractère hétérogène de celui-ci. iRien de plus intéressant, par exemple, que la façon dont les cléricaux commencent de payer leurs fantaisies démagogiques. Ils s'ap-i perçoivent que celles-ci ont été beaucoup plus loin qu'eux-mêmes, n'ont pensé. Et ils s'épouvantent de l'égale difficulté, pour eux, de suivre cette voie dangereuse ou de revenir sur leurs .pas. 'Rien ne peut mieux montrer jusqu'où ils sont allés, jusqu'où ils vont 'encore, qu'un incident, et l'altitude que celui-ci inspire à leurs journaux. •A NeuEc'hùteau survint une grève d'ar'doi-siers, et J-s feu fut mis àux 'baraquements du chantier. Le juge d'instruction ayant interrogé le président du syndicat, nombre • de journaux cléricaux jettent feu et flammes... Vous avez deviné : il s'agit d'un syndicat chrétien, un de ceux que menacent les instructions nouvelltes" de Pie X, mais qui ne veulent pas se laisser faire ...et auxquels les cléricaux n'osent pas s'opposer, crainte d'une steission populaire, coupant le parti en deux. Mais les .patrons, vont-ils se laisser brûler leurs établissements, et" pourrait-on, décemment, même avec n-o-tre ministre à tout- faire, museler gendarmes, et juges ? PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 126 juin 17&L — Victoire du général Jaui'dan sur les Autrichiens 'à Fleurus. <5==^) L'annexion de Molenbeek. iL© vote unanime, 'du conseil communa.l dé Bruxelles en faveur de .l'annexion "de McUen-! ii.ecJi-sSain-t-J.ean-la capitale-n'a -pas- •.laissé 'd'étonner beaucoup «d-e? gens. On avait-, en effet, peint le ipopu-leux faubourg .sous des couleurs si noires ; on avait tant insisté .sur son infériorité à l'égard 'de la ville au point de vue du (pavage des rues et ide la façon dont étaient compris la iplu-part des services publics ; on avait fait un taibleau si sombre de ses ressources, ique, malgré île''rapport du collège, tqui avait mis toutes choses au point, on se demandait si- Bruxc-liles allait accepter un cadeau /•unsi .présenté. (Craintes vaines. Tout le mcn'de a fait la part des exagérations et de la fantaisie. ■Il y aura pour Bruxelles de grands sacrifices à faire, mais ce sont- ces sacrifices précisément :qui mettront la commune en valeur et seront d'un excellent -rapport .pour (la capitale agrandie. iOn s'inquiète, maintenant de ce que va faire l'ôdilité de Molenbeek-Saint-Jean, où se manifestent, dit-on, jéfueLqu-es hostilités ù la réunion des deux communes. iNous croyons qu'il en sera comme a Bruxelles, ou la proposition d'annexion était iloih d'avoir d'emblée conquis tous les suffrages. ■Une majorité est dès à présent assurée au consedil communal de IMolenibeeJv-Saint-Jean, majorité .qui:, sous la pression de (l'o-pinion publique, ne cessera de grossir. Hospitalité. Lu « Gazefte .de Liège », avec la bonne grâce qu'on lui connaît, en...guirlande les étudiants étrangers qui se permettent de ne pas être cléricaux. C'est un curieux exemple de ce « styllei poissard •» fort à 'la mode à la fin du XVIII0 siècle où, peut-être, la « Gazette » le parlait déjjà.!. La "bonne vieille termine ce précieux spécimen» de douceur chrétienne en rappelant ■« 'la généreuse .hospitalité de la Belgique ». .Heureusement qu'il .est d'autres Belges pour nous garder ce bon renom, que .nous méritons vraiment. On serait sinon tenté 'le rappeler le -proverbe disant ,qu' « un bienfait reproché .tint toujours lieu d'offense ». <3^=-5> Pauvres religieux! Voici, résumé par ,1e i« iBiien iPuiblic ■», le scan-iale du commerce et de l'industrie, des couvents, dénoncé même .plus encore par le «père» Ru tien que par CVl. Bo'ssart : « Le commerce que font, pour .vivre, quelques pauvres religieux, usant de leur droit de travaillILér et de vendre, les produits de leur travail. » Quant aux enfants épuisés, exploités, aux petites, ouvrières, aux '.femmes réduites aux salaires de «famine ; ù la concurrence faite par les moyens déloyaux, aux industriels et aux commerçants .laïcs, tout cela, .pour le « Bien Public :», .n'existe «pas... FMignons plutôt ces pauvres religieux. Mesquineries cléricales. Dans toutes les petites villes de (province il ftaifc, jusqu'il y a peu de ,temps, d'usage im-némorial que les nouveaux magistrats — présidents, vice-présidents, juges — étrangers à a contrée, itlsse.nt, lors de leur instafllation, /isite aux -avocats et aux avocats-avoués. Tout lu moins à ceux qui étaient leurs aînés. Depuis un ou deux ans, on a abandonné cc fie il usage. Finie, la tradition! Au rancart, .a courtoisie souriants r Ou, plutôt, on a modifié l'ancien programme : les magistrats cléri-:aux (cet adjectif deviendra bientôt totalement superfétatoire !), en arrivant dans leur nouvelle résidence, so bornent à visiter leurs seuls coreligionnaires, — les libéraux étant fd-ésornais jugés indignes de toute politesse. Certarns — plus malins — proclament qu'un îiagistrat, fût-i'i blanc-bec à peine sorti de Louvain ou fruit sec évadé du barreau, a Iroit, lorsqu'il arrive d'une autre ville, aux nommages des membres du barreau, des avocats-avoués et des avoués. .Ces hommages, ils .les attendent chez eux. .Ce droit, iis finiront pai* y croire. Tout cela, (vu de loin, peut paraître bien minime. Mais 'dans cette vie de province, où les moindres événements prennent de l'importance, .où la tyrannie cléricale se fait plus despotique .que partout ailleurs, toutes les vexations deiceigenre concourent à rendre l'exis-. tenee 'insupportable à ceux qui ont l'outrecuidance de ne pas partager les opinions du gouvernement. La bonne réclame. Miss Evelyn Nesbit-t, qui fut la femme de Harry Thaw — aujourd'hui enfermé pour cause d'aliénation mentale — vient d'arriver ù Paris, après un voyage de quarante-cinq semaines à travers l'Amérique. Elle a fait annoncer en même.temps et son arrivée et son impérieux désir de repos. Seulement, ce désir de repos s'exprimait en tète des échos, publiés par les journaux parisiens. Le désir de repos n'exclut pas le désir de. réclame. Le lendemain, les mômes journaux annonçaient que, vainement, lés reporters avaient assiégé l'hôtel où est descendue cette assoiffée de- solitude. C'est assez naturel. Parmi cent personnes, il y a un curieux et un indiscret — deux journalistes ! C'est justement- eux que la jeune Américaine va choisir comme confident s'de son cher secret. Ou naïveté ou bluff outrancier. Et comme la naïveté n'est plus précisément cette qualité donv Musset disait : Grâce à Dieu, pour New-York elle est enfin [partie on ne peut guère hésiter à choisir entre les solutions de ce dilemme. Demain — soyez-en assurés — nous apprendrons que, réussissant là où les plus habiles reporters avaient échoué, M. X..., délégué de M. Y..., le directeur du music-hall bien connu, a pénétré dans l'hôtel,et a pu —au moyen d'un prodige d'habileté — avoir un entretien de cinq minutes avec miss Nesbitt, qui a déclaré que, pour rien au monde, elle, ne monterait sur les planches, surtout à Paris. Après-demain, on annoncera que M. Y... a offert à la jeune femme un double pont d'or. Dans huit jours, on affichera-les débuts. Il y aura foule. Et si, d'ici-là, un ou deux hommes pouvaient avoir la bonne idée de perdre la tète ou la vie pour la débutante, on s'écraserait aux guichets. Nouvelle à la main Dimanche -dernier, comme il pleuvait, un bon 'Brnsseleer faisait faire à son -fils une lecture instructive et amusante. 1j'•enfant lï-saft : « ... Le boa appartient <à la classe des serpents... » — Tiens, ifit le nère en l'interrompant, les j serpents vont donc en classe? il Fort île Bruxelles Nous avo.ns dit que l'administration des chemins de fer avait montré peu d'enthousiasme pour le projet de M. Bockstael. M. le bourgmestre de Laeken propose, comme on sait, de diminuer le nombre des trains en détournant une'partie de .la ligne de Dend-re ,et Waes, qui, après avoir traversé la gare de Tour-etrTaxis, rejoindrait la gare de ilAl'lee-Verte, au moyen d'un raccordement .à établir en surélévation au-dessus de l'avenue du Port et de l'Ailée-Verte. - Bien que ce projet n'ait pas eu l'heur de plaire à première vue à la direction des chemins de fer, M. Bockstael ne s'est pas ténu pour 'battu ; il 'a voulu discuter .lui-même toutes les objections avec ses -contradicteurs en une longue conférence, qui a eu lieu au ministère des chemins .'de fer, et il a vivement insisté pour que l'on remette son projet à l'étude.•D'autre part, ce projet présenté à la section des travaux publics de (la Chambre de commerce de Bruxelles sera sous peu soumis au comité central de celle-ci. Il a d'autant plus raiiié tous les suffrages de nos commerçants, que ceux-ci estiment que Ta suppression des inconvénients du .pont-rail de Laeken a. une importance toute spéciale, pour l'utilisation du canal maritime. Ce pont, qui est presque toujours fermé, empêche, en effet, l'entrée du [bassin Vergote aux navires de mer munis de mâts fixes. Ces considérations, (longuement développées, ■ont fait robljet d'un ordre du jour dans lequel la section des travaux .publics prie le comité central de la Chambre de commerce de Bruxelles d'insister auprès' le M. .le ministre des chemins de fer. afin qu'il veuille bien engager son administration .à réêtudier avec la plus grande bienveillance le projet de M. .•Bockstae;l ; elle accepte éventuellement d'élaborer elle-même un projet, qui, en supprimant Tes .inconvénients du pont-rail, concilierait à la fois les intérêts des chemins de fer, de la navigation maritime et de la circulation publique... 'M. Laneau, auteur de cet. ordre du joui-, adopté à l'unanimité, estime que lé projet de M. 'Bockstael semble très simple et très peu : onéreux à réaliser. Le comité technique des cliemins deiifer, auquel serait dévolue -la tâche de l'améliorer encore si possible, doit, dit-il, : être d'autant plus désireux de trouver une solution satisfaisant tout le monde, que l'aclmi- 1 ni st rat ion des chemins de «fer a commis un abus évident, en utilisant le pont-rail de Lae- 1 keïi avec la fréquence actuelle. Qu'on &e rappelle à ce sujet qu'en 1854, la convention: intervenue entre Ha ville de Bruxelles et la Société de 'Denidre et Waes stipulait notamment que le pont-rail de Laeken ; ne -pouvait, se fermer qu'à .l'arrivée d'un train. ; La ville se réservait de réclamer des domma-ges-in.téîrèts au cas où des .fermetures trop fréquentes du-pont viendraient gêner la navigation. - Aujourd'ihui, le nombre des trains passant sur le pont-rail est si exagéré que l'ouverture du pont est devenue d'une réele difficulté., « En-présence de cette situation, on n'est .pas loin de penser que la ville de Bruxelles a le droit, — dit « Bruxc-ll'les-Mnrilime », — de réclamer réparation du dommage considérable causé au port par .le pont-rail. Cette situation occasionne, en effet, à la ville des frais de construction et d'outillage d'un avant-port, qui de plus devra être relié :à la ville par de larges voies 'd'accès d'uii étaiv'i^sement fort coûteux. » HORS FRONTIERES Nous- avions donc raison de ne pas nous émouvoir de la délégation dè pouvoirs opérée par le roi Pierre de Serbie ù son lits le prince Alexandre. Les raisons de santé sont ici les seules opérantes. Jji dépêche de Vienne, que nous donnons plus loin, ne laisse aucun doute sur l'était du Pioi. Ce geste s'imposait d'autant plus que la situation politique intérieure de la Serbie est plus critique. Il faudra savoir quoi, cédera, des armes ou de la loge. Evidemment les armes devront céder le ms : mais il faut le leur faire comprendre. Elles ont naguère assuré le triomphe et la prospérité de la Serbie; elles s'en prévalent : on ne leur en veut, faire grief. Mais l'avenir du pays exige que le pou-, voir civil prédomine. El cette lutte entre celui-ci cl l'année, c'est toute la crise présente dont la dissolution de la Skoupchlina est l'un des épisodes. Espérons que le,prince 'Alexandre, Ulote du peuple el des soldats, arrivera à réconcilier les frères ennemis. Pour son premier acte de pouvoir, il aura réussi un coup de maitre. *** Nous sommes toujours dans l'expectative aussi, bien en-ce qui concerne le différend lurco-grec que la crise a-Wa.naise, mais il semble que, si Voptimisme est, licite au svfet des difficultés entme Athènes et Stamboul, Vavenir du trône albanais imqiïse le'pessimisme. Le M'brel recule, dirait-on, pour mieux sauter. De Vautre côté,-au contraire, un jour gagné est un jacteur d'apaisement énorme. La crise albanaise Les rebelles menacent Valona De Valona, le .25. — Le commandant du croi* seur russe « Terez >» fait savoir que la ville est -tranquille, mais qu'on s'attend à une mar-ohe en avant des insurgés, de Fieri sur Valona. On confirme que Berat se trouve déjà 'entre les mains des insurgés. A Durazzo, les pourparlers traînent en longueur .. D-e Durazzo, le^25. — Dans la matinée de mercredi, un parlementaire s'est rendu de Durazzo auprès des insurgés et a fixé une entrevue à midi. Une -première cmwersat'ion n'a pas abouti. H- n'est ipas possible de prévoir si les négociations seront reprises. Le colonel Philips est arrivé. Il a donné des renseignements sur la situation ,à iScutari et sur ies demandes du prince .Bib-Doda. Le travail pour la confection des œuvres d.e défense se poursuit, et le ■ départ de la population de Durazzo continue. ... mais on peut respirer un peu De Durazzo, le 35. — La situation est moins troublée à Durazzo. Les insurgés, avec qui des pourparlers ont. été engagés, ont demandé .un délai de trois jours, afin de se concerter avec les habitants des autres districts. Dans les Balkans La presse grecque, à propos de Salonique, ' fait de l'antisémitisme 1 De Vienne, le 25. — La presse grecque mène une vive campagne contre la population juive île Salonique. Cette campagne a été organisée • depuis le début de l'occupation grecque; elle j i déjà eu des conséquences désastreuses pour ' L'élément juif de ces contrées et il est bien re-grettable que le gouvernement de M. Venizelos ■ ne se soit pas encore préoccupé de ces excès. ^ Les journaux grecs accusent la population ; juive de Salonique de tous les crimes imaginables. Il ne se passe pas de jour où les îeuil-[es en question ne trouvent, un sujet des plus 1 [utiles pour y découvrir le juif et s'attaquer t. Lui avec rigueur. Ces attaques continuelles contre fes israé- j ites causent une vive surexcitation parmi la . nasse grecque, l'incitant à haïr tout ce qui îst juif, et- lui ont déjà fait commettre des | !autes lourdes. Les journaux grecs affirment que les juifs le Salonique sont antipatriotes, qu'ils dési-,'ent le retour à la domination ottomane, qu'ils mtretiennent des relations avec les comités révolutionnaires bulgares, etc. Et ce'la se répète ous les jours. A Le «Makedonia» va même jusqu'à demander ( :iu gouvernement- hellénique i'expulsion de ^ tous les juifs de Salonique, Soit quatre-vingt- ( lix mille âmes, les deux tiers des habitants! Ce journal s'attaque aux israélites qui. contï- , auent- à porter le fez. Porter cette coiffure, ^ c'est, à ses yeux, manquer de patriotisme! r ^ette vague d'antisémitisme cause parmi les J juifs de Salonique un malaise marqué. A Vienne, la décision du roi de Serbie est approuvée i De Vienne, le 25. — La proclamation du < :oi Pierre de Serbie a naturellement causé de 1 a surprise u, Vienne. Cependant, étant donné « "état de santé du Roi, on comprend sa déci- 5 sion. Le Roi est sérieusement malade. Il souf-!re de rhumatisme aigu, d'artério-sclerose et ist atteint d'une forte surdité. Il ne s'agit pas •pour le moment d'abdication, mais on incline à croire que si la cure est inefficace et si L'état du Roi ne s'est pas amélioré d'ici quel jues mois, la régence du prince Alexandre seraiprolongée.iD'au-tre paît, on se rend compte le la situation difficile du Roi en ce moment între le cabinet Pachitch et le parti militaire. 3a santé ne lui permet pas d'affronter les difficultés prochaines que causera la lutte élec-;orale.La guerre mexicaine La conférence de médiation a préparé un plan de pacification De Olifton House (Niagara-Falis). le 25. — A.u cours de la réunion plénière qui a eu dieu mercredi, dans la soirée, les médiateurs ont adopté un qVIan .réglant d'une manière satisfaisante toutes 'les questions internationales, laissant aux -deux parties mexicaines en pré- ) sence. le soin de régler entre elles les ques- < tiens intérieures, soit d'abord l'établissement i d'un, nouveau gouvernement .provisoire, que- i les délégués du général Huerta et des rebelles 1 iiscuteront ici. Les Etats-Unis ne demai.ide-L'ont aucune indemnité, ni aucune réparation pour les insultes au drapeau. Les questions refrat'ives aux dommages subis par les étrangers seront réglées par la commission internationale avec les pays intéressés. Une amnistie pour les délits /politiques sera accordée à tous les étrangers. Les Etats- ' Unis et 1' A. B. C. reconnaîtront le nouveau' gouvernement dès son .établissement. Les trois, médiateurs sont extrêmement satisfaits. 21s ont- bon espoir et sont presque certains de lw réussite de la médl'ation et cela très probable-' ment dans un délai '.assez 'bretf. L'un d'eux lit- même que c'est le triomphe absolu de la médiation. D'autres disent r .Nous avons signé hier .soir le plan de la pacification du Mexique. Ils estiment que les conversations entre les délégués lu . générai .Huerta et des rebelles commenceront très prochainement à Niagara-Falls, sous la tutelle morale des médiateurs et qu'elles aboutiront, car il est impossible .que les .partisans du généra Huerta et des rebelles n'aient pas le patriotisme nécessaire, .pour s'accorder sur les .questions intérieures, alors que la nié-liiation a réglé toutes les autres .questions. Le président Huerta propose son successeur 'De Nia-gara-Faills, ,1e 25. — M. Aureliano Ur-rutia, ancien ministre du président Huerta, est arrivé ;à .Niagara-iFalls, afin de pressentir M. Cabrera, un des délégués du général Car-ranza, au sujet de l'installation à la présidence de M. Ravasa. M. Urrutia affirme que tous îles partis, mexicains accepteraient cette nomination. Il suggère également la nomiriaition de M. Miguel Silva comme ministre de l'intérieur, de M. Zubar.an comme ministre des affaires étrangères, de M. Jaime Gurza comme ministre des finances et de M. Villa ou de M. Angeles comme ministre de la guerre. Villa prend Zacatecas .D'Bi Paso (Texas), ,1e 25. — Le colonel Orj neas, commandant la garnison de .Ciudad Jua-rez, 'annonce que les troupes du général VHIa ont pris Zacatecas mardi après-midi.Un grand' nombre de prisonniers ont .été faits et de-grandes quantités d'armes et de munitions prises. Les reil/èiJiles ont éprouvé de grandes pertes. Deux généraux -ont été -tués. Les pertes fédérales ne sont pas connues. La tension turco-grecque / « Nous voulons nos dreadnoughts », disent les Tuns... De Constantinople, le 24. — Djemal pacha, ministre de la marine, a mis en demeure les constructeurs anglais auxquels s-est adressé le gouvernement ottoman de livrer les dreadnoughts .commandés à la date convenue, soit Le .15 juillet prochain. ... et les Grecs achètent toujours des navires D'Athènes, le 24. — On assure que le gouvernement .hellénique aurait acheté six nouveaux croiseurs et quatre sous-marins. On croit que les deux nouveaux cuirassés iméricains arriveront en Grèce dans une quarantaine de jours. Il serait question de les nommer l'un « Roi Georges » et le second « Reine Olga ». La note grecque permet l'optimisme D'Athènes, le 25. — Selon les journaux offi-:ieux, la réponse grecque sera envoyée probablement demain à M. Panas. Rédigée sur un ton amical comme le fut la note turque,' elle exprime la satisfaction du gouvernement hellénique pour les mesures jrises par le gouvernement ottoman à la suite les récentes persécutions. «La note insiste, ajoutent les journaux, sur es informations inexactes que possède la 3orte en ce qui concerne la situation des Mu-ulmans en Macédoine. Le gouvernement grec i cherché par -tous les moyens à empêcher :t à réduire leur émigration sans songer à iser de violences pour atteindre ce but.» Après avoir déclaré accepter l'échange en-re les réfugiés à la condition que les émisants soient laissés libres dans leur choix, a note exprime l'espoir que le gouvernement impérial tiendra les promesses qu'il a faites le façon, que rien ne vienne troubler, à l'ave-tir, les relations .entre les deux pays. Le problème européen Est-ce une promesse d'alliance? De Berlin, -le 25. — Selon le « Berliner Tage->lat.t», sir Georges W Buchanan, ambassadeur le Grande-Bretagne à Saint-Pétersbourg, au-ait dit hier, en présence de MM. Sasonoff et jregorovitch, -ministre de la marin1e,au cours, l'un banquet offert aux officiers de l'escadre mglaise : «Depuis 30 ans nos relations avec la Russie sa sont complètement modifiées* J'ai Lcquis l'absolue conviction; qu'il y a actuelle-ïient toutes les conditions voulues pour un iccord- ferme entré les deux peuples;» Le «Berliner TageblUtt», qui spécifie lui-nême qu'il fait des réserves sur l'exactitude les paroles attribuées à sir Buchanan, y voit a preuve d'une entente navale en préparation intre la Russie et l'Angleterre, malgré les estais de démenti du côté anglais. BULLETIN TELEGRAPHIQUE AUTRICHE-HONGRIE \ Le cours du change en Hongrie ■De Budapest, le 25. — Au cours de la séance enue .aujourd'hui par le conseil général de la lanque d'AutriChe-Hongrie, le secrétaire gé-lérail a signalé qu'il avait été souvent proposé de -prévenir la hausse du cours du change sur l'étranger en élevant le taux de l'escompte, mais 1a. banque n'a pas voulu imposer la vie économique du pays la charge qui •ésullterait d'un taux plus élevé, et les cours lu change ne sont pas encore assez hauts Dour qu'une pareille mesure apparaisse jus-•ifiée.ESPAGNE Que signifie cette sommation? De Madrid, le 25. — Plusieurs journaux mau-•ïstes, dont l'«A. B. C..», la «Tribuna», etc., ont lommencé une campagne dont le but est da aire disparaître le monument Ferrer élevé à Bruxelles. Ils le représentent comme un oppro-)re pour l'Espagne et engagent les Espagnols a

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