La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x921c1z209/
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LA CHRONIQUE Mentalité lamentable LE PÉRIL FOÏ U COLONIE par M. Fulgencc Massou membre de la Chambre des représentants Il ifaut revenir «sur Je .discours, déplorable qu'a "prononcé M. Van Canweàîiert, mardi .dernier, sur d'interpellation qui a -pour objet — nappelons-le, c'est -bien nécessaire, — d'inviter Ile ministre à îa't/e connaître les Mesures qu'il compte pw&iclre en présence tic la, campagne menée contre les {onction-mires du Congo; >ce idiificouiré 'dénote une (mentalité iparteirienbait*^ inquiétante, autant ; do lia ipairt de celui qui. U'a prononcé que -de la oiuajorifcô qui il'a approuvé, ou lau moins tôlière.Durant (près de trois «heures,'^1. Van Cau-Tvéftàiert a articulé (contre des iagents de lia co-flonie, et en pariâcuilier contre 'des magistrats, les attaques te plus méchantes, -les plus injustes, mettant en suspicion Jeurs mobiles, Wâmant Jeurs intentions, lies accusant de parti pris et d'hostilité systématique ! Pas un document, pas une 'preuve à d'appui ! iNous ne voulons .pas comparer M. Van Cauwelaert & iM. Brifaut; il -s'est d'aiilileurs séparé de ison collègue, jetant par (dessus bond ite 'complot (fantôme maçonnique et tous les actes qui -devaient 'attester sa .peipétra-4ioi>.iM. Van fCauwelaert, flamingant fanatique, est un esprit .distingué; il a de l'élévation et ■'de 'la générosité, et, icertes, Iles moyens mis eu œuvre (par M. Brifaut doivent lui inspirer une profonde répugnance. -Et -pourtant -son -discours est de nature h faire beaucoup pli us ide mai que des machinations -de M. Brifaut. Nous ne .panions pas seulement .pour ceux que M. Van Cauwe-Baërt -a accusés, alors qu'ils n'étaient pas 'là ipour se .défendre, et qu'ils ignoreront sans doute toujours où leur accusateur a puisé ses moyens id'at'taque, mais surtout «pour .la colonie, dont da situation est mise en péril. Si lie (gouvernement et 'la droite se ralliaient à. ila thèse du député d'Anvers, si vraiment Si était admis qu'on peut et qu'on doit soumettre Jes {fonctionnaires de lia colonie à. un traitement tout autre que ceux de la Métropole, qu'on a .le droit d'incriminer tous leurs actes et de des traîner devant l'opinion publique sans attendre que des pouvoirs compétents aient instruit et jugé îles fautes dénoncées, nous craignons bien pour (l'avenir d'à Congo. On l'a dit e!t répété à M. Van -Cauwolaert ; C'est une œuvre -anti-patriotique, -à laquelle « vous vous .'livrez là ! » Mais il est bien fâcheux que oette protestation n'ait ipas été publiquement approuvée à droite ! Je dis publiquement, car je -suis -persuadé qu'au fond, bien 'des membres de la majorité pensaient comme teeux qui interrompaient avec le plus de véhémence de .fougueux flamingant. * * * iBt» quand on examine de près -les causes de l'indignation de M. Van •CauweLaert contre Iles «fonctionnaires et les magistrats, on est stupéfait de leur puérilité. 'Ainsi, il tait grief au substitut chargé d'instruire une «plainte ù charge de da mission de Kisantu de s'être installé chez un -noir pour ténia'-son enquête : « "La convenance lui com-» mandait de se rendre à la mission et d'in-» terroger il à les missionnaires et les religieuses. Oi C'est bientôt dit. 'Il s'agit anoins de se préoccuper des convenances des inculpés, on en conviendra, que de rechercher le moyen le .plus -propice à faire la "lumière et la justice. •1-e substitut est-il donc condamnable tl'avoir; pensé qu'il pourrait 'mieux accomplir les devoirs de sa charge s'il se tenait en .terrain neutre? Nuile personne raisonnable ne le soutiendra. Mais voyez il a suite : 'Les .missionnaires ont bien voulu envoyer tes enfants appelés en témoignage (il s'agissait sans doute d'une de ces accusations de ratpts d'enfants, si fréquentes de la part des indigènes, «et c'est .le grand grief qu'on op-ipose aux .fermes-chapelles), mais les supérieurs de la Mission -se refusèrent d'obtempérer,-en oc qui les concernait, aux réquisitions tfn magistrat, à prétexte que l'indigène, dan s îa cabane duquel se tenait le magistrat, était «il chef apostat et polygame ! 'Le substitut le savait-id? -M. Van Cauwe-Qaert n'a pu le certifier, «nais il aurait dû le savoir. iLe magistrat punit, comme de juste, les supérieurs de la Mission robeMes à ses réquisitions; ils donnaient d'exemple de la désobéissance et entravaient lia marche de l'instruction; quel magistrat eût procédé autrement? Quel est donc le particulier, en Belgique, qui, donnant 'l'exemple de pareille insubordination, recevrait -à la Chambre des marques publiques d'"approbation? 'Mais île Congo n'est pas la Belgique, atteste M. Van Cauweilaert, c'est le magistrat rç'ii a eu tort et qu'il faut blâmer; ce sont les supérieurs qui ont eu raison,î Quel régime résisterait à de pareilles critiques, si elles étaient accueillies par le gouvernement? Que deviendrait noire système Judiciaire s'il était battu en brèche pour de pareils incidents? Quel magistrat soucieux fie ses prérogatives et de ses responsabilités tolérerait de pareilles attaques? Mais, direz-vous, et!es atteignent le ministre bien plus que ses subordonnés? Assuré-anenf, et M. Renkin, à diversès reprises, dans des déclarations nettes et tranchantes, a fail sentir au malencontreux orateur combien il était-choqué de la maladresse de ses observations.Parlant du rapport, de M. le substitut Le-ptereq sur les fermes-chapelles (c'est toujours à cette .affaire qu'on revient; c'est, contre 1 enquête de M. Lecleieq que les jésuites ont fomenté leur campagne), M. Van Cau-wekiert ajoutait : •« Ces rapports constituent "un dossier que.les missionnaires ont ignoré 3> fasque dans ces derniers temps, dossier 31 'que (je -suis donc autorisé à dire -secret. » ^ Et. M. Renkin, tout aussitôt : « Il n'y a ja-5) mais .eu de dossier secret des jésuites. Cela M n existe pas. C'est une légende. » lu'uuniiu ut vrj .mu-iL'ueiio ut; tu u cette incroyable assertion : « Monsieur » ministre veut épurer la colonie, c'est 1: h 'cessarre; si elle devait être un jour perdr '» elle te serait surtout par la faute des ta 1. tionnaires. » Ai. Renkin répliqua : .< C'est un lungas » contre lequel je proteste énergiquement. iL'avaciat des jésuites — Je député d'A vers a surtout pai.lé comme tel — 11'a p. été plus heureux que le délateur des franc maçons. San discours a fait .long feu. Il e |VHe de griiefs véritables, d'accusations lé{ jtunes et vérifiées. !I1 n'en laissera,pas moins la plus fitebeu impression. Son attitude révèle à quels ég reinents te fanatisme peut pousser un espj éctlairé et cultivé, et à quels périls la colon est exposée si sa direction doit passer en ( toiles mains ! Qu'il y .ait eu des fautes ou des abus i dividueils, nul ne songera à 4e nier. L. agents de la colonie ne sont pas plus unive ssllennent impeccables que ceux de te' Métr pôle. Qu'on punisse les coupables, persont ne demande de les amnistier. Mais que, pour établir la domination d. Missions, on jsftte le discrédit sur l'admini tration tout entière»! que .pour ménager 1« susceptibilités excessives des religieux, c ébranle tout te système de la colonie, voi qui est inconcevable de la part d'hommes qi ont la prétention de donner des directions a gouvernement. M va s'engager ma;rdi une forte partie. ; M. Renkin faiblit devant les attaques sou noises qu'on ilui porte, il compromettra ce: tainoment l'œuvre à laqueiHe il attache just< ment le ,plus grand prix et qu'il met tout so orgueil à consolider. Que fera la droite? Pour sauver M. Brifau risquiera-t-ell!le de livrer aux plus fâcheuss aventures l'entreprise coloniale? C'est ce qi son vote nous apprendra. Fulgence Masson. An jour le jour la politique iLa gauche a mis en lumière les dai * gers que .présente la loi sur le loge anent à bon marché. ,MM. Devèze * Hymans ont essayé de les rencontix par des amendemenis de stricte justice. Il n'est guère permis d'espérer que ce Eumendements seront acceptés par la droit< celle-ci ne sortira pas de son attitude ord naire, aussi simple que décisive. Elle décl< rera répudier tous les abus, mais ne vouloi m prévenir aucun. De fait, cette loi n'est qu'une espèce de pj ravent légail destiné à couvrir la fonnatio d'organismes innombrahlcs, d' « œuvres > :omme disent les gens de la partie. Il s'agir rte faire en sorte que la foule comprenne le avantages « matériels » d'être plus ou moin clérical. -Peu importe que ces avantage soient réels; la corruption coûte toujours. £ les cléricaux peuvent faiie leur affaire ave ta simple illusion, soyez sûrs qu'ils ne dt maudiront ,pas mieux. Créant de nombreuse sociétés pour le logement de personnes « pe aisées o>, ils donneront l'impression qu'eu seulement soutiennent leurs amis... Bien ei tendu, cëla, une fois de plus, se passera ave l'argent de tous... Mais, quand on a os prendre l'argent du budget pour le distribue aux congrégations, comment pourrait-on ri culer devant rien? PETITE CHRONIQUE Regards en arriéra l'5 février 1872. — Le comte de Ohamlboi reçoit, ià. Anvers, les légitimistes i:ranoa.is. Remaniement ministériel. D'après le « Soir », le successeur de M. Levii iu ministère des finances, serait M. Vandev; vere, qui fut ministre des travaux public avant de prendre le portefeuille des chemir Je fer, qu'il détient actuellement. il serait question, d'autre part., de réun l'administration des chemins de fer- au inmi tère de la marine, des postes et des télégr; plies, dirigé par M. Segers. Leurs défenseurs. Nous avons déjà constaté que le conseil d< hospices 11'a trouvé aucun défenseur dans : presse libérale bruxelloise. Seul le « Peuple a pris son parti. Encore s'est-il abstenu c répondre aux critiques — d'ailleurs irréfut bles — dont la gestion de ses amis est l'obje 11 n'est vraiment parti en guerre, toutes troi: pettes sonnant et tous tambours battant, qu l'occasion de l'incident tragi-comique dit « c la grosse Henriette ». Le journal socialiste a vu dans cette affai] ridicule une intrigue déloyale destinée à pe dre M. le notaire Bauwens, et il a cru pouvo invoquer en faveur de sa thèse l'opinion t quelques journaux. Il a reproduit d'abord un article de 1' « li*j pendance belge » intitulé « Féminisme f;esbq dû à son chroniqueur judiciaire, qi^t col bure simultanément, croyons-nous, à f « w pendance » et au « Peuple ». Or, 1' ^ îndépe dance » constate aujourd'hui que» l'opini. émise diins cet article est. absolument perse nelle a son auteur ». Le « Peuple » a fait égaleront état de l'o] nion exprimée dans la « Flandre libérale »»' dans 1' .< Avenir du T0ur'.i3'jsis „ pai. le corr, pondant bruxellois de c& d<.ux journaux. C ne correspondant, qui., est le môme pour ] deux organes libéra"j;Li n'est autre que... l'a cieu chef du bureau cTe la presse qua M. Ba wins avait fait «animer à l'administration i hospices. Toujours le même Le correspondant bruxellois de 1' . Avei du lournais'is » avajt annoncé à ce jourr que de nombreux libéraux de la capita écœurés de la campagne menée contre Je c< seil des hospices, avaient adressé leur déni sinn à la Ligue libérale. Le « Soir » nous apprend que M. le sénate V lener président de,la Ligue, a adressé u lettre de protestation au journal tournaisi. lui disant notamment : „ "ne seule démission nous est parveni celle d un journaliste bruxellois. Et elle • compensee. par niust-p.nrs doman^c^ a-~a~. . JJitl dU. || le Ajoutons que, d'après nos renseignemen é- particuliers, le journaliste démissionnaire c e, la Ligue libérale ne serait autre que... le co c- rèspondant bruxellois de 1' u Avenir du Tou: naisis ». re (5^=3) Un double désaveu. De mystérieux amis du conseil des hospice ont fait adresser sous bande, à de nombreuse ls personnalités bruxelloises, le numéro de 1' « Ii s" dépendance belge »> contenant l'article « Fém nisme lessé », dont notre confrère déclare ai i1" jourd'hui qu'il ne saurait engager que soj auteur. »- L'envoi du journal était accompagné d'un i1- affichette rouge — la couleur socialiste — poi it tant ces lignes : ie « Lire en troisième page : Le compte-rend le du conseil communal et le procès-verbal c? conseil des hospices. — L'infirmière et la dam i- voilée. — En tribunaux : Féminisme fessé. » ■s • L' « Indépendance » publie aujourd'hui un r_ note déclarant que « sa rédaction désavoue aL -j. solument cette manœuvre a laquelle elle est at ie solument étrangère ». Les vins des hospices. ^ La Chambre syndicale des vins de Bruxelle nous communique le texte d'une protestatioi ■s légitime contre les agissements du conseil de n hospices, qu'elle adresse au conseil communal « Pendant dix-huit ans, d'accord avec l'an n cien conseil supérieur des hospices, la Cliam u bre syndicale ci-haut citée a assumé la tâchi délioate autant que spéciale de fournir gratui ?i tement le service compétent de trois dégusta > teurs et d'un délégué faisant office d'embal •- leur des échantillons soumis et ensuite d'ei opérer la réception, après adjudication, n II n'y a pas eu, que nous sachions, matièr à observation, et les vins fournis répondaien I aux prix accordés et surtout aux qualités liau s tement désirables pour des malades et des con e valescents. Pour des motifs que nous n'avons pas à dis cuter ici, le conseil général, actuellement ei fonctions, a cru devoir se passer, sans en "fair paît a la Chambre syndicale, de son concour gratuit. 11 est certain que la dégustation des vin était mieux faite, lorsqu'elle était confiée à de gens de métier, et qu'il n'y a pas économii réeULe à acheter, à bas prix, des vins ejui n-peuvent rendre les mêmes services hygiéni ^ ques et reconstituants qu'on en attend. » , . Une polémique. :t I lusieuis journaux ont repris les chiffres sin r gulièrement éloquents cités par M. Standaert rapporteur du budget d.e .la justice. Ces chif s fres montrent qu'en Belgique ,'la criminalité loin d'augmenter, subit une appréciable dé i- croissance. l- Voilà qui répondait avec une netteté pour li r moins .inopportune aux doléances de nos ad versa ires sur la foi qui s'en va, sur fia domina tion .maçonnique en Belgique, sur de «c fio n montant (de l'athéisme et de l'immoralité ». i, Ce'tte 'constatation, plutôt compromettante a '!e « XX» Siècle » Tes<jui.\'e par une pirouette s Ecoutez-le : s ... ... Mais voila, établi par le rapporteur du bud get de la justice, que la criminalité/loin d'aug > monter en Belgique, a décru au cours de ce e dernieres années. En Belgique ! c'est-à-dir. dans un pays catholique, apostolique, romain et opprimé depuis trente ans par le gouverne u ment des prêtres. x Le « XXe Siècle » oserait-iî donc prétendr l- que .la religion, depuis trente ans, a augmenté c —en n'importe quel pays du monde Nous n é le pensons pas 1 Et, s'il ne prétend pas cela, s; r iparade .manque son effet. .. D'autre part, qu'il produise donc les stath tiques de -la criminalité pour la .parti# Ha plu croyante du pays et pour ll'autre, pour les pre Tinc.es wallonnes et les provinces flamandes., De ces documents, la conclusion sera tiré 'fort aisément <5=^=9 d La belle indépendance. Léon Bourgeois... Dans quinze jours, le le< leur distrait se rappellera à peine ce nom. Ou: on se souvient bien d'un cabinot Bourgeois (iui vécut bri M animent, i'1 y a bien, bien lon^ r. ^mps... Puis d'un ministère Bourgeois, dan ;s le grand cabinet Poincaré. C'est tout 1 .s Mais aujourd'hui, demain encore, on saur que cet ex-ministre se vit préférer par l'Ac< r -demie française, pour le fauteuil de M. Hen: s- Poincaré, un simple auteur dramatique : \ l- Alfred Capus. Le fait est digne d'être noté, — surtout : ou le rapproche d'un autre fait, qui se pass il y a un peu plus d'un an. !s Avant qu'ill acceptât de briguer l'entrée a l'Elysée, M. Raymond Poincaré fit de piessai » tes démarches auprès de M. Léon Bourgeo, e pour que celuinci posât sa cand'iidature. Cell i- ci, d'autre part,' .était à Va.va.nee appuyée p? t. le parti radical «tout entier, — le seul qui cor i- battit- rpûus tard .la candidature Poincaré. 1 il M. Ribot -également offrait de s'effacer devai ;e M. Bourgeois. -M. Bourgeois refusa : et cet homme, qi o n'avait. <ju qu'à dire oui pour gouverner 1 d exilées de la Finance .pendant sept ans, vie; do s'entendre dire non par seize des trente un Immortels auxquels il demandait seul . ment une place à leur côtés. ^ Ce qui prouve que chacun des quarante fa a'_ f2ui'Js de l'Académie est plus inaccessible qi ^ le fauteuil unique ide l'Elysée, ~ ou enco n_ que l'art est supérieur à tla politique. )n On .le savait, certes. Mais on n'était pas tr n. cortain que l'Académie le pensât ausïi. (r=4=5 L'inconvénient d'être grand homme. et E^demment, peu de gens sont exposés ai ,s_ inconvénients d'êtie un homme illustre... Mx ,r> cela ne doit que nous faire trouver plus es ptaisiT à plaindre les « surhommes ». n- Voici la dernière anecdote du genre : Sii u- que Déroulède fut en exil, là. d'où il voyait 1 es Pyrénées françaises, il entreprit, pour se d traire, de fonder un « Musée Victor Hugo Une des premières pièces qu'il eut la joie < ! réunir fut une statue de Juliette Drouet, iir quelde, on le sait, fut ,1a fidèle amie du maît ial Or, le piquant de la chose est que cette sta1 le, était l'œuvre de.Pradier, prédécesseur de Hu in- dans l'amitié susdite... Ainsi le fondateur is- musée avait tenu à rappeler aux visiteurs c •le pauvre grand homme ne fut pas plus av ur tagé par Juliette, qu'il ne l'avait été par ne femme, fidèle amie de Sainte-Beuve... un < :n, tique ! Wc*ï5.veïUa.^ A. It* — Il faut ifMip.r l.i, HanRP dit t)at>e. nour j : il t AUTOUR m COML DES HOSPICES Un nouveau mystèr s La grosse Henriette, cette excellente ind s mière aussi dévouée que réjouie, à qui [. presse a fait une réclame gratuite, qui ne se i- rait manquer de lui être profitable, semhle i- malheureusement pour elle — vouée par i Bauwens et ses amis des hospices à jouer nouveau un grand premier rôle .dans une un e térieuse affaire, dont le « Peuple » parle diots couverts. .lil parait que la célèbre infinnière, qu'.u J dame voilée complota d'enlever à M. le r 1 taira Bauwens, est le principal témoin « da 3 une affaire très délicate en ce moment so mise à un jury d'honneur ». ? La grosse Henriette serait « le seul témo de lia correction avec laquelle avait agi M.Ba vvens ». ' De quelle affaire's'agit-i/1 ? On. ne nous av; pas encore soufflé le moindre mot dé ce no . Veau drame. Mais le peu qu'en révèle le « Pe , pie » suffit à expliquer l'indignalrion éprouv 3 par M. Bauwens en apprenant qu'on ave . tenté de lui enlever son infirmière, qui étc . en même temps son témoin. .D'après ce que le « Peuple » nous a préc 3 demment révélé, M. Bauwens avait cependa . fait un sort acceptable à cette bonne gros - fille irrésolue. Indépendamment de son s - «aire réglementaire de trente francs par mo: i il lui attribuait un supplément mensuel i cent fran/cs ; et pour faire taire les rLgueu î possibles du règlement des hospices, il versa t par-dessus le marché, une autre mensuali - de cinquante francs dans la caisse de l'aeliï - nistration charitable. Somme toute, la grosse Henriette coûtait ' que diisons-aious ? — coûte cent quatre-vin 1 francs par mois à M. Bauwens, qui est, pe - sonne ne,l'ignore, aussi riche que généreux. ' C'est assez cher pour une infirmière. Ma ■lorsque cette infirmière se double d'un .témoi ' d'un témoin principal, « du seul témoin cap 5 jble, dit le « Peuple », de garantir la corre ^ tion » d'un administrateur -des hospices, • n'eslt, fichtre ! pas trop. Toutefois, nous nous demandons si, au n lieu de ses ennuis, M. Bauwens n'a pas perc de vue qu'il est peut-être un peu délicat . . prendre ainsi à gages, à gros gages, un 1 , moin. Puck. ' LA REORGANISATION T>E ' l/iCÀDÈilE des BEADX-ÂRÏ On saiit que M. Victor liorta a été nàmi i! y a déjà pas -mal de mois directeur l'Académie des Beonx-Amts de Rruxetiles, s 1 un iur.ogi-a.mme de réorganisation qui fit, . 5 son temps, quelque bruit. Ce programn ; après îles quelques iré sis tances obligées , ceux qui .aiment à ne rien changer, fut ado} • par le collège et ,1c .conseil communal, et, s n'est pas encore entré en vigueur, c'est qu'' , ; imis du temps à l'imprimer. On sait q les administrations, quelles qu'elles soie: l sont enineimies de toute dangereuse précipi : tion. En lout ca.s, l'enseignement de l'A. I demie porte déjà l'empreinte de la perse nailiitié .forteinent accentuée de son directei " i! est deveii't) plus (moderne, .plus pratique; » taxi ù devenir celui d'are véritable éc. ■ t .-.clinique. *** e Tel est, en effet, l'esprit de ce prog^iiaui] feue Viicîlioa' Hortia, le plus modame, le p! yculrmliaire, le plus intransigeant de nos i é-Si.iitedes, «a. rêvé d'imposer à lia ,rou)line adr nistmlive el pétlagc^ique. Notre Académie, conçue sur le plan -, {■ tirles les anciennes écoles des Beaux-Ar s'-;ïnb.liait destinéê à .fabriquer fies hoanin s de génie. Tout, nonnii'alement, y tendait grand aint; les -architcictes y opprenaienl a fiaire des palais, -des temples, des hôtels-. L_ vi.We; les peintres et les sculpbeuins éta.i ,j orientés vers la grande peinture et la grian , s;?i|jptUre. Mais, en réalité, tout cela él ' purement nominal, purement, formel. De . les classes iinfériéures, l'Académie n'é 51 qu'un moyen pour les familles pauvres a se débainrasser de leurs enfants pendant longues soirées d'hiver; clans les classes périéûires, qu'un lieu où îles jeunes a.rtis i- trouva ieai't l'altoKer, le -ctiauffage, l'éclaiirc is le; modèle, et, quelquefois, au bout de 1' 3. née, un modeste paix. Non pas que ne iv Académie n'hait produit des artistes de 1. leur, mais e>eilw. tenait alors au dévouenn à T,action etirecte d'un professeur, — con Peirtaels, par exemple, pour ne parler • d'un mort, — non à l'esprit singulièren . routinier de la anaison. II .Le dessein de Iiont-a est à la lois plus ^ desile et plus ambitieux. .Son plan .a po-ur it j-«t cle produire .parmi les artistes une s et de sélection naturelle. e' * * * Il divise l'Académie en lre>is sections : u- é<:c>le de elessin, comprenant .trois -anr ie d'études, une école technique des arts d re natifs, comprenant qualité années, et 1\ vl-'iniedes Beaux-Arts proprement -«iite, < à prenant trois années. Nous n'entreprendu pas d'entrer dans le détail ide .ce pian d' cation artistique et technique, extrômer cample-i, et .complexe, tl nous suffiina el'e? cliquer les grandes lignes pour en détenni 1X l'esprit. 1S A l'écoie de dessin, les enfonn-ts .sont a.( è l'âge de douze ans. fis ont des courc jour et des -cours du soir. La première ai ôt est con-sacrée à 'l'étude de la flore, la sec es à l'étude de la faune, la troisième à le is- d j la tigure lmm-aine. Mais ces ".-ours y. ». ques sont -accompagnés de cours théori [•y et généraux, ef' ifc doivent être compri . f.îjçon que l'enfant n'y trouve pas seule: un exercice manu'cl, mais Âuss-i le moye 1 ' développer son inlteHigenee, son -esprit ue serva/ilon, son sent-- de la vie; il faut c e° lui explique ce au'iil dia-it, et pourquoi il le (iu Otile ' «Vvyie de "desisin est, en somme, iue pT-iiDjwire, à laquelile tout de monde m- adimis. FMe n'est, nas destinée à sa des artistes, mais à. .préparer .les lenkint :ri- classes populaires a un (apprentissage nique. ***. J Parmi îles «élèves -de l'école de dess^r SiDeHirs-uivroint leurs études des arts di aue 5 ,r. TT , ciii' riho pli dort, se faille. La premièie année, pou-iiant ' ious'.les élèves seront asln éinls à iaire de-cours d'iarclïiteotuire, -de .souilpture et de pein ture. Et ice niesit oiue dans le-s années sui '0 Mantes que la séparation s'opérera, chacun eles .grandes divisions gardant toutefois a.ve .les autires' des points -de contact, car M. Hor<n lr- pense, iivec raison, qu'.une des causes ri-la d'infériorité relative de l'art modem e c'es u- qu'arch'iiteotes, sculpteurs et peintres s'igno — rent généralement et. ne compiennent pu: vi. que leurs efforts doivent se s/Ufbordonner le Lj0 ".uns amx autres. .Cette école technique de, .s_ arts décoratifs, c'est d'enseignement moyei des Beaux-Arts, l'Académie proprement dite c'est .Pensieignement supérieur, où le jeu m ajtbisifce a.uira ià parfaire sa culture général i lie et où il pourra choisir sa voie et son maltie ■°" Mais, tout le .long de cette éducation, M ns Horta voudirait qu'une grande cohésion exis u- tàt ervlire toutes ses pairies, que .l'étude de: styles eonçue, non .plus au point de vue ar in chéologfique, mais >au .point .de vue technique u. allât du compliqué au simple, du théoriqm au pratique. Dans l'enseignement de l'<archi lit téotu.re, il a, dès à présenl, apporté de gav.\nd: changements, exigeant de l'élève boaucou.] plus id'esprit d'initiait!ve el de sens pnatiqui u" que d'habileté manuelle, d'érudition ou d< ee mémoire. Ce .pian, tirés logique, la es .ingé ^ n:ieux, vuiudira évidemment -surtout ce qui it- vjaudra il',homme qui sera appelé à l'appli quer. Sous la d irection in^eflligenle et voi on é- taire de Al. Hoda lui-môme, il donnera évi ut demiment d'éxxelletits résultait», -car .id y a ohez cet artiste originia.! ei savant, un éton a_ nant manieur d'hommes, dont l'&cfâou per g sonne'Lle a qu'ellqne chose d'irrésisiiiiblie. Je VlLMONT. rs ï L'inceiiie de îraine-l'AM IMPRESSIONS DE ROUTE gt r. Un coiTespondant de Braine-3'Alleud nous c permis .de donner -des premiers parmi nos con ^ frères les détails les plus complets sur la des n truction ele la filature Van Ham. a' Cela ne nous a pas empêché d'envoyer im c. .média-t'ement, à Bra.ine, un de nos reporters ce dont nos -lecteurs trouveront ci-après les notet de route. ii- * * * [u On s'engourdit dans la besogne coutumière ^ enveloppé comme d'une nuée heureuse par h é- fumée ides cigarettes... Et, tout à coup, le télé phone : « Une catastrophe à Braine-TAlleud ».. Ainsi bien qu'une salle de rédaction peut de venir un décor de Maeterlinck, où brusque — ment arrive l'intruse, la fatalité inattendue.. Courons derrière elle. Bien ne montre mieux combien nous deve nous spoitti'fs et amateurs au moins de campa Sgne, que la façon dont n'importe epiel chauf leur parvient â se guider sur les routes de: environs de Bruxelles. Nous avons dépassi icette zone de banîféue où des réverbères étoi lent encore la nuit, ne laissent pas encore i l'ombre ses transparences profondes ; mainte [iT liant la lune descend élargie sur des nuée: gris perle et or, qui semblent seulement haus Lc, ser l'horizon .de la terre noire. Parfois, on j de voit luire la surface argentée des étangs oi lté fies cours d'eau. Mais là-bas,cette lueur rousse 'il ce n'esit pas la lune qui la projette?... Puis >n cette lueur semble avoir des mouvements, de 110 \enir plus prononcée 5. certains moments.. C'est là notre incendie qui éclaire l'horizon, e *l" nous n'avons pas encore atteint Rhode-Saint (lenèse!... Rien de si étrange que d'aller ai u>. milieu d'un tel calme vers une catastrophe •j comme on doit s'affoler làibas, alors qu'ic jjje c'est le *ran# silence nocturne î iMamternant, la "lueur grandit continuelle ment. Bientôt, nous voyons le grand volica-: ne de flammes, -au bas de la colline, — rue d' us Château, qui a gardé ce nom à cause d'u w- ancien château féodal bâti au lieu dit « L ni- Cihiertnerie », — sur laquelle est constru: J irai ne. La tour de l'ég'l'ise semble drapée d cle pourpre. Un voile de fumée se déchire au ver assez fort. Brairie-1'Alleud ne contient, pas di ie? mille habitantts, loin de là. Seulement, les rue aV y sont étroites, tortueuses, souvent en pentes rï "J c'est dire que la circulation y est rendue pre: )nj que impossible par une foule affairée, affolé-^,c Cependant, d'excellentes mesures ont été in iaj,{ provisées a. l'aide de la police, sous les ordn ms de M. le commissaire Chabeau, et ele la gei iaiit- darmerie, par M. le bourgmestre Léon Jacob de Ces mesures non seulement ont permis le fon les tiomiementd.es services, mais encore elles o: su- épargnée toute inutiJle vexation aux journali tes de service... C'est ainsi que nous parv ^ nons à nous .rendre compte de la situation < H'étaiblissement incendié. La filatuie Van Haï dirigée par les frères de ce nom, sous la firn ^*1 de leur mère décédée, se trouve au commene in(^ ment d'une route tortueuse, appelée chauss d'Ophâin. Celle-ci esft coupée par une petite : ,emt vière appelée Le Hain. C'est entre la chauss et la rivière, tout au long de celle-ci, que so mo- établis les bâtiments de la filature, à la cc ob- ciergeiie de laquelle se trouve adossé un ae Drte rable vieux mouliin à eaux, qui ne sert pl depuis quelques années seulement et qui poi la date mal lisible de 136... Il est presque i 'lnn possible de dépasser la conciergerie, après iees quelle se trouve une cour, encombrée de tas charbons, et d'où montent deux chemine om* monumentales ; au delà, un bâtiment d'u ,ons centaine- de mètres de long. Sa façade lai: îdu- entrevoir, par une trentaine de fenêtres, -iPrtvl houle d'or et de sang de la fournaise... i in- Ce;i/le-ci éclata presque en éruption. Elle ne iner semble formidable, pourtant on nous qu'eflle diminue fortement d'inrtenslté dep Imis qUe les pompiea-s de Bruxelles l'ont attaqu ; Ceux-ci furent appelés vers 7 heures et 1:nfV" mie ; iH ne leur fallut pas une demi-heure p< ^ arriverjComme on avait précisé qu'il n'y a\ pas de sauvetage à faire ni de granele haut _ n atteindre, iil's n'ont amené que la pompe }. tomobile à vapeur, avec une quinzaine d'h< mes, sous le commandement du lieuten d de Dubois. L'eau fut puisée dans le Hain,où vi d'ob- nent s'abreuver goulûment encore les ér n'en mes tuyaux de conduite. fait, ^ ^ -un-n n faut noyer, rapidement, le plus possi p.'yil çj,arls tenir compte des dégâts. Dans les fi:!; res, le coton prépare des conflagrations f * daines et formidables, pour lesquelles une : v veilila-ncé constante est organisée. C'est a que, malgré le règllement syndicat ayant air- cidé deux repos par quinzaine, des ouvr iorà- ont arrangé, inspecté la filature peu ai r>;.n<3. l'heure du sinistre. Mais il s'agit ici de fo , i^lus parfaite prudence même ne peut se fiat-s tei* de tout prévenir. Aussi bien, ne s'agit-iil - pas, pour l'instant, d'étudier la- cause du sinis- - tre, mais bien de le limiter. Vingt-cinq mètres - à peine séparent le bâtiment d'un autie où ' s'entassent des provisions de coton. Le vent, 1 qui faiit voler les étincelles comme les abeil-j les d'or de la ruche en fournaise, porte les • flammes -vers le magasin en question ainsi que vers le bâtiment contenant la machinerie. Allant .plus loin encore, des paquets de matière incandescente sont emportés sur la petite ville. ! ris viennent tomber sur une autre fabrique, la f filature A/1'lardiMinne, où tous les ouvriers dis-ponibles ont été appelés pour un service de défense. Lia même précaution avait été prise à la fabrique de tissus de Léopold Van Ham, où d« nombreuses flammèches tombent sur ile toit. La foule, qui entoure l'énorme brasier, reçoit sa part ; mais, néanmoins, personne ne bouge, et ettle contemple ce triste spectacle, qui rappelle l'incendie de la papeterie de Mont-Saint-Pont, hameau de Braine-4'Alleud, détruite entièrement il y a plusieurs années. Une curieuse impression de monotonie dans l'émoi atteint maintenant les acteurs du drame et les spectateurs, ©n peut prévoir que le feu sera circonscrit; dès lors, il ne reste plus que sa magnificence en vain terrible. Une dizaine de lances versent sans fin des torrents d'eaux. Puis, l'étage et le tpit dévorés, ayant croulé ou s'étant volatilisés dans la fournaise, les flammes tombent, semblent disparaî/tm, non sans de subites résurrections,anéanties à leur tour. Vers îles .-dix heures, la foule s'est retirée; des serpents'de flammes ne font plus que passer dans la grande ruine fumante. Certaines rues de la viMe sont encore remplies d'une atmosphère irrespirable, mais on sait que tout danger a disparu : 'la petite ville, revenue à son calme sage, se prépare au sommeil avec l'étonnement d'avoir veillé si tard... * * * ■ rLes pompiers de Bruxelles travaillent ensuite jusque près de minuit ; ceux de Braine étaient encore au travail quand, au matin, avant de s'en aller à l'école, les enfants se ; peime.ttent de venir, en passant, regarder les murs sur lesquels a passé quelque chose. J. N. — Dans le îJinbours Notre correspondant de Hasselt me fait savoir qu'étant l'autre jourà Maeseyck,villas.se habituellement paisible au delà de toute expression, il y trouva un certain émoi, causé par cette simple circonstance : Maeseyck allait être doté, à l'instar d'Alost, d'une école de pupilles de l'armée. Fortune extraordinaire pour le fief de M. Helleputte, relégué aux confins du territoire et réduit à s'absorber, comme distraction, dans la contemplation, des « vaches de différentes couleurs », dont parle un 1 opuâcufle resté célèbre, énumérant les attractions locales. ' La Belgique possédera désormais deux établissements de l'espèce'.. Jusqu'ici, elle n'en avait qu'un, situé, comme je viens de le diie, à 1 Alost. Du moment qu'on en créait un second. ' il semblait indiqué que ce fût en WaHlonie. ' Mais ces flamingants sont insatiables... Ce sera donc .à Maeseyck, presque en Hollande (il s'en faut d'un pont à franchir), que ce se-1 coud contingent de pupilles sera redégué. Les parents et amis intéressés à îendre visite à 1 ces gosses trouveront infiniment d'agréments au voyage. Mais c'est là une considération 1 dont je ne voudrais pas exagérer l'importance. L1 en est d'autres plus sérieuses. iM. Helleputte ayant donc obtenu de son collègue de BroqueviLle que la ville de Maeseyck fût dotée du nouvel établissement où l'on forme à la carrière militaire- des bambins do ^ moins de -quatorze ans, il s'agissait tout d'abord de trouver la place du local à édifier. t Une commission de personnages « compétents ». donc ignorant tout, selon l'usage, fut envoyée à Maeseyck à cette intention.Ces compétences trouvèrent chez les autorités locales / l'aide et. l'information qu'elles pouvaient dé-sirer.En conséquence, un admirable emplacement *s fut choi:i, à 1,500 mètres de la ville, en face •du cimetière. Cet emplacement folâtre est d'ailleurs justi-l' fié par ceci, que le terrain choisi sera payé " par l'Etat — qui n'a pas le sou, c'est entendu — le double de ce qu'il vaut. Le voisinage immédiat d'un cimetière, dans e- Ie un pateflin écarté où l'on ne peut accedei qu'en une journée entière de voyage-, ne sau-^ lait être payé assez cher, lorsqu'il s'agit de loger l'espoir de la patrie. Et quelle salutaire ambiance pour les jeunes âmes des futurs sol 7 dats belges! i1" J. l'A. ee - nt -—v — ' ^ C ï «u palais de justice US *te a LA COUR D'APPEL nî" Les membres de la cour se réuniront en an lH" dience 'solennelle jeudi prochain, 29 couranl de à 2 heures, avec l'ordre du jour suivant : iC:' 1° Réception et installation de M. Vermeei Î1C ancien vice-président au -tribunal de premièr 'se .instance d'Anvers, récemment promu consei le '1er,en remplacement de M. le président Stingï iLamb-pr, admis à l'éméritat; 1113 2° Election d'un président de chambre, e c'^' remplacement de M. Stinghlarnber ; us 3«> .et 4° .Election de candidats aux places d ee' vice-présidents actuellement vacantes aux tr r^e"< 'bunaux ide Bruxelles et d'Anvers, par suite c >m la nomination, comme conseiller à la cour, c ait' MM. -Morelle et Venneer. ;ur 4U. LES JEUX DE HASARD un- Plusieurs individus : bookmakers, cabar mt tieTs ou « rabatteurs », étaient ci-tés à comp en- raitre poUr l'audience d'hier devant le tribun ior- correctionnel pour contravention à la loi q prohibe l'exploitation des jeux de hasard. L'un d'eux, un nommé Edouard X..., dont oie, casier judiciaire est. loin d'être vierge-, a é itu- condamné à trois mois de prison et 300 fran iou- d'amende. Un « rabatteur », sujet alleman ;ur- se disant correspondant de journaux ét-ra insî gers, a été condamné, par défaut, à huit jou d.é- -et 500 francs. -Des garçons de café et. des cal iers retiens, convaincus d'avoir favorisé ce gen 'anr de délit, se sont- entendus allouer des amend rc'e? variant entre 300 et 500 francs, quelques-u Dimanche Jfîi février 1914. — Edition « CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LS BELGIQUE 47'e année» - 1*1° -*S-»

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