La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bn9x05zt7w/
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■ iimli »» ilitn 11)141 — Kdition It.C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR fTOUTB t'A! BELGIQUE : 4To année. — 1*1° ITS LA CHRONIQUE "" i BUREAUX / 5 et 7, Gtlorie da ïtoi'(Passagc Siint-Hubcrl) ■RUXILLI1 GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N« 7S81& Rédaction. N« 1408» ABONNEMENTS ; Bruxelles • 12 francs par an ; —• 6 francs pour six mois ; •— 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs nar an : — 7 fr 50 pour six mois : — 3 fr. 75 pour trois mois. FONDATEUR : Viefftp <!*> la ffîîSRAYK RÉDACTEUR EN CHEF: Jrari d'ARDFMK INNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après ies spectacles), i fr, la ligne. — FaHs-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue i l'Atrencs-Réclame Godts.2, place de la L'ourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3599 La " Chronique „ errante ji — D'AARHUS (JUTLAND). Jusqu'ici, l'occasion m'a été fort peu don tiée .de visiter les établissements d'œuivre: sociales. J'aivoue ceila sans lion-te. Ce genn de récréation est gémératement offert à de; personnages d'une autre importance que 1< mienne. Mais tout arrive; l'occasion suslditi ivient de se présenter, et c'est à Aarhus qu< cette fortune m'est écliue. Aarhus ^prononcez Oorhousse) est une mu rieste localité de Ja côte orientale du Jut îlanjd). Entenldons-nous : ancvdesit'ie relative Aarhus n'en est pas moins le chef-lieu'de lt presqu'île et la seconde- ville du Danemark — Copenhague restant d'ailleurs la seule grande cité du pays. Au début du siècle dernier, ce n'était qu'un petit port; sa population atteignait à peine le chiffre de 3,000 habitants. Il en' a aujourd'hui 65,000, et son industrie s'est développée dans la même proportion.,♦ * * Le site est charmant. La mer y voisine avec la forêt. .Sur le bateau qui nous y amène de Sedland, on sent, à l'approche du débarcadère, la rive accueillante et sympathique. Dès qu'on a mis le pied sur la terre ferme, l'impression s'accentue, — et elle grandit encore lorsqu'on pénètre dans le délicieux pays d'alentour, a'ux collines boisées, réfléchies au miroir des lacs et des étangs. .En vérité, j'ai senti mon âme, au sein de ce paysage, recouvrer un peu de cette naïveté première que le temps et les froissements de la vie me paraissaient lui avoir ûtée sans esipoir do retour, — et les paroles du chant national danois repassaient en ma mémoire : « Il est un doux pays avec Me grands hêtres, au bond des flots bleus, le pays des filles au cœur fier, des garçons de race forte, au regard franc et clair... Cher, cher Danemark, tu vivras tant qu'un seul hêtre de nos pares se mirera dans l'onde...» Ce chant du .pays des hêtres, nous l'avions entendu aux rives enchanteresses du Sund, dans l'éclat des fêtes, Iî résonne maintenant tomme un écho affaibli, .d'un charme étrange et d'une tendre -mélancolie; ce n'est plus qu'un munrmrre qui s'élève des eanx calmes, des bois profonds, des landes et des marais solitaires... * * * •Mais j'allais oublier le sujet .dont j'ai parlé d'abord : à Aarlius, on nous a montré un hospice, une école, une bibliothèque pubti-que, trois établissements qui suffisent à révéler l'esprit d'un-peuple et Ile degré d'une civilisation. Et je ne me souviens pas d'avoir vu, nulle part, réalisations aussi rationnelles, aussi pratiques, aussi conformes aux besoins réels, aussi heureuses dans l'application. des derniers progrès. Pour ceux qui sont accoutumés — fâcheuse habitude! — à notre ambiance de plus en pius saturée de cléricalisme, c'est, en outre, une bien agréable surprise de trouver ici Une atmosphère -absolument débarrassée de ce miasme. Aussi, on y respire à l'aise. L'hospice est touchant. C'est un asile des vieux. Ceux que Ile combat pour la vie a laissés besogneux, meurtris et désormais suas défense, y trouvent des conditions d'existence qu'une .coopération intelligente s'est délicatement efforcée de rendre facile el douce. L'installation est parfaite en sa simplicité; aussi, eil-le a servi de modèle, que les municipalités danoises, à l'en/vi, sont en train d'imiter. Cent soixante personnes des deux sexes sont hospitalisées ici. Le respect de la liberté individuelle s'y traduit de cette façon : la surveillance — autrement dit ,1a police de la maison — est laissée aux peu- 1 sionnaires eux-mêmes, sous le simple contrôle du conseil municipal. L'école est une -merveille. C'est un ,établis- • scinent d'instruction primaire où les deux sexes sont réunis, sans contusion. Elle date ; d'hier et a été inaugurée en avril dernier; l'Ile peut recevoir 1,600 élèves. Je me plais à ' titer. le nom de l'architecte; il mérite bien :ela : M. Ludvig-A. Petersen. Bâtie sur une ' Toupe dominante, d'où l'on jouit d'une vue superbe,exposée ide tontes parts au grand air pur, elle réunit en ses locaux toutes les ap- ' ilications des progrès les plus récents. Elle ont-ient vingt-quatre salles de classes, deux 1 «lies de gymnastique, deux saillies de mu'si- i pie, plusieurs autres réservées à renseigne- ; ment sleijentifique élémentaire. L'aménage- ' lient des soùs-sols est admirable : autour ' l'un hall central où fonctionnent les calorifè- ' 'es, Ses appareils d'éclairage et de dis-tribu- s m d'eau, sont disposés cuisines, offices, aile à manger, salles de toilette et de dou- ' hes, ateliers pour l'enseignement pratique les métiers, etc. ' A l'heure de notre arrivée, les enfants sor- ' »icnt des classes; filles et garçons défilé- ' ent à travers le grand hall du rezide-chaus- ' ée; ces petits aux yeux bleus — francs et c taire, comme dans la chanson — faisaient ' ilaisir à voir. Et cette chanson qui exprime t charme original de la patrie, ils l'entonné- . ent en chœur; ellle fut écoutée tout autre-font, je vous prie de le croire, que ne l'eût té 1e cantique du mois de Marie ou l'inivoca-ion à saint Joseph dont les visiteurs de 'utes nos écoles sans exception risquent d'ê-salués dans dix ans d'ici par des petits Mges aux regards fuyants. La bibliothèque de l'Etat d'Aarhus est éga- , 'mont, de création récente; elle date de 1902. « ;n fonds comprend déjà 200,000 volumes ol i "e est la troisième du royaume. Le local est Mçu et disposé d'une façon exquise. Non y îulement elle est ouverte à tout le monde, h Mme les autres .institutions de l'espèce, s iais chaque personne domiciliée n'importe j, i sur le territoire danois est autorisée à p emprunter des livres que rétablissement L) 'i envoie en se chargeant des freis de transit. . ,, * * d Il est difficile de quitter Aarhus sans ac- p 'Mer quelque attention à sa cathédrale, l'é-jli fice le plus important que le Danemark ait I c - Hollande et Grand-Duchrt de Luxembourg, 20 fr. hérité du moyen âge. Romane d'abord, éll I (ut reconstruite au XVe siècle dans le styl I ogival de l'époque. C'est une nef très noble avec bas-côtés, d'une belle unité de style sauf quelques restes fort intéressants d l'église primitive, conservés au transept • elle est 'longue d'environ cent cinquante mê i 1res et d'une hauteur .proportionnée. Ce! ; dépasse, si .j'ai bonne mémoire, la dimensioi i des grandes cathédrales françaises et di i dûme de Cologne. Elle renferme de nombreu . ses pierres tombales en haut relief, de eu i rieuses fresques du commencement du XV siècle et, sur l'autel principal, un superb ■ retable polychrome de. la seconde moitié di même siècle, donc contemporain des œuvre magnifiques de l'époque: bourguignonne c'est, d'ailleurs, un spécimen unique en Da nemark de cet art qui1 a laissé tant de chefs d'œnv.re en Flandre et en Bourgogne. Dè: l'entrée, sous le porche, se présente une. cha pe'He .sépulcrale où trois personnages en mar 'bne Manc se détachent sur un fond de mar bre <noir. C'est le tombeau que la bar on n de Marseilis consacra û elle-môme et à se deux maris; l'édicule est louis-quatorzièm. et l'œuivre du sculpteur a-nversois Thoma Quollin. A voir la noble dame entre les deu: seigneurs à perruques (le premier mari es un peu à l'écart), on comprend qu'il y ei aurait eu sans difficulté un troisième, si 1< destin cruel n'avait interrompu la série. Li domaine de ces barons de Marsalis — Mar seiliborg — est aujourd'hui la résidence esti vale des rois de Danemark. C'est un pa-lai: modeste, dominant la .plage au sud de la villi et confinant à cette délicieuse région fores tière qui étale ses houles verdoyantes jus qu'au rivage. * ** Nous y passons comme en un rêve capt-i vant. Il faut gagner Silkeborg, le pays des îaos, ides bois, des landes, vers le centre di Jutîand. Silkeborg est une. petite ville oi aboutit, par une courbe gracieuse, un largi canal succédant aux lacs égrenés en chape let continu et encadré de vertes frondaisons. Tous les ans, vers la fin juin, on y célèbre une fête nautique qui attire toutes les popu lations d'alentour. Cette année la. fête esl prodigieuse; on a voulu nous faire honneur et corser l'attraction. Tout le canal est flamboyant; c'est d'un éclat, d'une, animation incomparables. Et le bateau qui nous conduit lentement à travers celte féerie est escorté de banques illuminées, d'où partent des pièces d'artifice, des chants, des clameurs, des musiques variées. .Mais, au milieu de ce concert, une voix fraîche, claire, un voix pure de jeune fille, résonne avec une douce insistance : elle dit la chanson de la patrie danoise.Jean d'ARDENNE. MENUS FAITS, PROPUS MENUS LE PRINK En face du M'briet des Skipetars, il y a Le prhnk des Mirdites, de son nom Bib-Doda, pour iles dames. Le M'bret est long et maigre, taillé pour la course, au point que nous avons tout lieu d'espérer qu'il a bais se m son propre record de vitesse sur le parcours Trône-quai d'embarquement. Le prink esl court, large et, gros, au contraire. Sa per-[ormance sportive caractéristique est la stabilité, une résistance passive telle queK plus personne ne peut l'ébranler, le mettre en mouv'cment dés qu'il s'est bien campé sur ufs grosses pattes de derrière. •Evidemment, le M'-bret et le prink constituent les éléments d'un spectacle de haut intérêt; on regrettera l'absence de <l'arbitre, chambellan von Trotha, qui s'est voMrottc vi ne sait pas bien où. Mais enfin, lin prink indéracinable, un M'bret qui part tout seul\ il à fond de train, c'est, par contraste, pas-iionnant.Le .prink a corsé sa [orce de résistance Physique d'une admirable résistance mo-'aie. Fait prisonnier, qu'il dit, ce gros gar-:on a juré à ses vainqueurs de ne plus se >aLùw; là-dessus, il s'est assis, pendant que <e M'bret l'attendait avec se s longues jam-?es...Nous en sommes là... Deux tels artistes mt, après leurs » numéros », comme on dit au music-Uimll, le droit de ,faire la quête mrmi l'honorable société. Je mettrai, j'en )renés l'engagement, bien volontiers deux ou>s dans le casque du M'bret ou dans le urban du prink; j'irai jusqu'à quatre sous, i ces messieurs font le tour de la piste en narchant sur leurs mains. Mais cela me emble suffisant... Qui dit que ce M'bmt veut des cuirassés, 'es troupes, des canons...? Les bonnes plaisanteries doivent être coures, et il me parait que tout ce que peut faire 'Europe pour le joyeux prink et le savon-eux M'bret, c'est de Leur envoyer le Raffut le saint Polycarpe, dont le gracieux con-ours corsera musicalement le livret de leur c présentaiion. BOB. An jour le jour *3 & y pojurriQUE ;r_ Voici la saison des bains, un moment (Si décisif pour cette industrie hôtelière appelée à devenir une des premières de Belgique. On sait quels capitaux sont déjà engagés. Notre littoral n'est vrai-lent plus qu'une seule station de bains; et i l'on reconnaît., dans tous les pays, la. va-lur de notre industrie balnéaire, nous ne ouvons cependant rien négliger pour lui tlirer des clients. C'est à quoi vient de s'employer d'une tara curieuse l'évéque de Bruges,, lequel vient o déclarer quo les toilettes à la mode ne ourraient être admises dans les églises du ttoral. Imaginez-vous de petits vicaires impagnards chargés d'inspecter la toilette j pnr an. 11 e des femmes, des filles de nos Jiôtes?... S s voirs voulez vous renseigner -sut le tac , qu'ils y mettront, écoutez 'le s'tylle de leu: , iporte-<paral-e : « ... l'es gueusillons qui si 2 croient de forts esprits sont assez grotes ; ques... etc. ». •L'idée seule de pareils conflits sera ex i ploitiée contre tout notre liHorail et ne peu i manquer de nous en'lever une bonne -part d< i nos habitués. La chose ne mériterait pas - d'^lre. traitée à cette place, si elle ne mon - trait /coimimcnt les déricaux sacrifient les 0 plus /légitimes intérêts, une importante par 1 de notre commerce national, au désir d'af i firme!' leur puissance. s On conçoit que les naïfs, 'ayant rêvé d( ; prospérité .matérielle isous un gouvernamen - conservateur, se soient détournés d'un ca - ibinet et d'un parti pour lequel rien ne vaut ; ."innn enn infprAt nnlithVnift .p>t Ipi ficfAnito nn PETITE CHRONIQUE Regards en arrière i '29 juin. 1910. — Le « Zeppelin VII.» est dé- - bruit dans la .forêt de Tentobourg. ' La fatalité. 1 Nos lecteurs liront d'autre part l'incroyable 3 nouvelle de la mort du prince héritier cTAu-; triche et de la princesse... Et les classiques, les ■ humanistes, croiront encore devoir remontei - à ces atrides périmés pour trouver la main for ; midable du destin qui, de s'obstiner, semble ; devenir divin, intelligent, haineux avec mys-. :ère... Tout au contraire, il semble que, devant la plus complète conscience des hommes, le destin se fasse plus consciemiïfent cruel. Que.ls deuils, sur cette maison en qui, presque seul, ■ persiste le souvenir ardent de la pourpre ro-i maine, qui garde la royauté de Jérusalem aus cinq croix d'or sur argent pour dire la terre sacrée, qui partage, avec la catholique Espa-: gne, le collier de la Toison d'Or, profane . d'amour et religieux de mystère, l'empire apostolique !... Un vieillard demeure, étonné de sa vie >et de 'tant de mort autour de lui, tant de mort sous le drap sacré du mystère aux plis noirs, et le ruissellement pourpre, impérial ■au sang répandu par les balles des fusillades, des attentats ou des lances d'anarchistes ei d'amoureuses !... « Bella gérant a.lii, tu felix Austria nube... » Non, ce n'est plus l'hymen qui apporte à l'Autriche les félicités que d'autres Etats achètent par la guerre; une étrange fatalité de meurtre moissonne ses jeunes forces souveraines, ne lui laissant qu'une souveraine vieillesse pour une désolation plus haute que les larmes... Impérial destin !• (5=^9 Vieux souvenir bruxellois 'Le duc régnant de Saxe-Meiningen, Georges II, mort nonagénaire, avait été mêlé un peu à notre vie bruxelloise, alors qu'il .nous envoyait Iles « Mèiningei-s »• Quelques vieux Bruxellois se rappellent encore l'enthousiasme que.souleva, dans nos milieux d'art, ces chefs-d'œuvre montés avec, 'à la fois, tant de lux'ô et un tel réalisme, joués par un;e troupe si brillante et-si'homogène. La « Jeanne d'Arc » de Schiller nous .montra des décors 'de ila cathédraile peints à Reims ; « Marie Stuart » exigea un mobilier royal. Pourtant des «cri-cheux » critiquèrent encore, et le plus spirituel d'entre eux, J5d«m. Cattier, fit remarquer que, dans « 'Guillaume T-eill ■», un soleil couchant mettait à se coucher un temps absolument excessif... Mais on no peut contenter tout le monde et les critiques. I<1 n'en .faut pas moins considérer 'la tentative ducale comme un facteur important dans la renaissance de la mise en scène. Les beautés du téléphone. Minuit... La large avenue déserte est éclairée par quelques réverbères aux lueurs tremblot-iantes — et par la lune. Un gros monsieur arpente le trottoir en un va-et-vient indécis et nerveux. Soudain, il se décide et, s'approchant d'une maison, appuie le doigt sur la sonnette d'entrée. Attente. Le gros monsieur s'impatiente, vi-i siblement nerveux et ennuyé. Une silhouette masculine apparaît à la fenêtre du second étage. Une voix encore lourds de sommeil interroge : — Qui êtes-vous ? que voulez-vous? Lors, le gros monsieur, avec volubilité • — Je suis votre voisin... Excusez-moi, vous ne me 'connaissez pas. J'habite le n° 232, a cinq minutes d'ici. Et je sais que vous avez le téléphone.— Mais, monsieur, ça ne m'explique pas... — Excusez-moi, excusez-moi..; Voici. Vou? avez le téléphone, et moi aussi. Je suis parti de chez moi tout à l'heure, eh oubliant cle dire que je rentrerais tard. Je n'ai pas la clé. On a fermé la porte de la rue, on me croit couché, et j'ai beau sonner, personne ne répond. Ne voudriez-vous pas téléphoner chez moi (n° B. 25344) pour demander qu'on descende, qu'on enlève le verrou et qu'on m'ouvre la porte ? — Bien... bien... un instant... fit la voix d'en haut, exprimant à chaque mot un peu plus do lucidité — tandis qu'à nouveau le visiteur inconnu se confondait en excuses. Nous n'écoutâmes pas plus avant. Nous espérons que ce promeneur tardif aura fini pav voir s'ouvrir l'huis de son domicile. Tout de même, on a beau maugréer contre M. Segers : sans le téléphone, le gros monsieur passait la nuit dehors 1 Les beautés de l'éloquence judiciaire. Le « Journal des Tribunaux j» continue avec ifru-it sa cueillette des beautés tombées des lèvres des maîtres du Pallais. Voici la dernière .gerbe qu'elle nous présente : — L'automobile descendait doucement la rue ; vous auriez dû 'le voir, -puisque vous n'étiez pas souid. — Mon adversaire a produit un certificat médi'ca'l constatant que sa cliente était folle, et je m'en réjouis. — La pauvreibête a naturellement crevé,comme elile devait le (faire, après avoir chuté, «par le membre postérieur enjgaigé dans le trou des voussettes. — Si votre écurie s'est effondrée, c'est El-vi-re qui en est 2a cause, ou e'ile n'en est pas !a cause, ipas <plus que moi. — Le cheval est crevé non par -votre négligence, mais du fait de la vieille rossinante i j La publ: i que vous avez voulu convertir en espèces son-t liantes. — L'administration communale peut-eWe to-• lérar ces saillies sur les trottoirs. — Je vais maintenant rencontrer queliques arguments qui ont été soulevés par Qa partie défenderesse. I — C'est là la lumière de cette situation que , nous devons examiner (les faits qui se sont ' produits. —• Certains négociants à Alost font pour 9,000 francs de houblons «par jour. — Le défenseur a été assigné .avec indica-^ tion de trois -prénoms : iC'est à .la suite de ces trois noms .qu'on nous oppose une fin de non-recevoir.— Il y a trois personnes avec qui je suis d'accord : .11 y a moi-même d'abord. — Je suis tombé dans l'affaire au milieu. (5^=5 Américanisme. Des journaux nous a.pprennent qu'un savant américain vient de découvrir un récit babylonien de la 'création. Vous devinez qu'il entend .que c'est le bon, puisque c'est le sien!... Pour nous, en notre qualité de féministe,nous serions tenté d'être du même avis, puisque, d'après le même document, le monde aurait été créé par une déesse... Vous voyez si cela expliquerait les ca;prices de la Nature ! Par exemple, où nous nous retirons, c'est lorsqu'on nous déclare que, remontant à l'âge d'Hammurabi, ce document nous ^prouve que l'iioimme existait six mie ans avant l'ère chrétienne... .Nous faire connaître l'époque d'Haimmurabi ? Mais voici .pas mal d'années que la 'découverte de la lo;i d'Hammurabi, âbauche de décalogue, fit la joie de tous Des gens d'études. C'est vraiment abuser de l'Amérique que d'en profiter pour nous reservir ce vieux neuf. Il y a là une tendance à nous présenter sous une forme renouvelée seulement d'ignorance, nos (laissés-»pour-coiupte, que nous ne devons pas souffrir sans protester — ne (fûtHce ique .pour la forme. Histoires de lettres. Nous ne croyons plus guère, aux gens de lettres. .Comme héros typiques, noue préférons les hommes d'action, et il semble bien que nous n'avons pas tort; ià se mesurer directement .avec la vie, ils ont pris .une connaissance des événements qui, au moins, supprime les rêves trop malsains. Pourtant, on peut être sûr que les gens de lettres ne se laisseront pas oublier si facile ment, et qu'ils reviendront avec ces aventures compliquées, dont, pourtant, nous .nous étions dégoûtés si ibien. Voici que M. .Claude Far rêre, pseudonyme .littéraire d'un officier de marine, genre Pierre Loti, nous raconte comment il avait placé l'aventure d'un de ses romans dans une avenue et dans un appartement, où, l'autre jour, iil est venu, par pur hasard, établir son propre domicile. Si la recette était efficace, chacun tâcherait d'être ihomme de lettres et se mettrait à écrire un roman pour placer là scène dans un hôtel des Chamips-iElysées, avec l'espoir d'en deve-nir .propriétaire ou, au moins, locataire... Il est vrai que Balzac décrivit les .plus admirables logis et n'obtint .que la vieille maison, as- , saillie par les créanciers, dont on a fait Je ridicule et symbolique musée de son souvenir. 6=^9 Au faubourg de Ninove. Tout le faubourg de 'Ninove, à iMolenibeek, • a été en liesse à l'occasion du XXVe anniver- , saire de l'entrée dans la police tmolenbeelvoise de /M. Georges Gohman, officier inspecteur •commissaire du quartier. ( La chaussée et la place de la Duchesse avaient reçu, samedi, un éclairage électrl- i( que superbe et, en un cortège aux lumières, les divers groupements du faubourg sont allés porter fleurs hommages à l'heureux jubi-"aire. j Illuminations, -concerts artistiques, prome nades en musique, concours d'étalages, de ( baTlons, de pêche, etc., donnèrent, pendant (] trois semaines, à tout «ce quartier une joyeuse (I animation. Le comité organisateur a droit à tous les éloges. | Nouvelle à la main t Un fameux -boy-scout. ' ! — Qu'est-ce qu'il y a, petit : pourquoi pleures- 1 tu? i | — Je -voudrais retrouver mon chemin pour j ! rentrer. s '— Qu'es-tu donc? ^ — J'suis éclaireur... ! - i >— ; Le lieiÉnaiit-ràteiir Liedel ; EST MORT Nous faisions prévoir hier la mort du lieute- 1 nant aviateur LiedeL Ces prévisions, malheu' r reusement, n'étaient pas trop pessimistes; en r effet, l'infortuné Liedel est mort "dans la nuit de samedi à dimanche, succombant à ses affreuses blessures. Voici quelques nouveaux détails que l'on donne de cette dramatique chute qui met no- s tre armée en deuil. • c Le lieutenant Liedel avait pris le départ, à s 10 heures, sur son biplan Farman, dans la di- i rection de Martelange, où il devait exécuter ^ quelques vols, puis assister à un banquet qui lui était offert. ]. Le voyage fut parfait, et bientôt l'officier ^ arrivait au-dessus de Martelange. Il fit quel- s ques virages au-dessus de la commune et il se disposait à atterrir, quand, au lieu dit « Foke-knap », le biplan fut pris dans un remous : l'aviateur fut précipité sur le sol et l'aéroplane s'abattit sur lui. On se précipita au secours du malheureux officier qui gisait inanimé, et, peu après, arriva le docteur Malget, qui lui prodigua les y-premiers soins, tandis que l'on demandait des médecins d'Arlon. L'un de ceux-ci, le docteur ^ Kuborn, partit aussitôt en automobile, et, à cl' mi-chemin, entre la Corne du Bois des Pon ( dus -et Martelange, il rencontra l'automobile de l'aviation militaire, dans laquelle le lieutenant Liedel était étendu, pâle et ne donnant piusï signe de vie. | ** Le sous-lieutenant Félix Liedel n'avait. pasS 26 ans; il était né. à Bruxelles le 29 juillet 1888. 5ous-lieutenant depuis le 25 mars 1911, il avait* sî obtenu, à Sint-Job-in-'t-Goor, le 20 septem- d jre 1913, le brevet civil de pilote n° 80, d© c-i ;'Aéro Club de Belgique^ y cité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. ASSASSINÂT OU PRINCE HERITIER D'AUTRICHE el de sa feins la Uesse de Hilare Les princes n'échappent à une bombe lancée contre eux que pour tomber sous les balles d'un assassin de 19 ans CEUX QUELON ATUÉSI Est-<ce la dernière épine jaillie de la couronne impériale et royale? Voici qu'après tant de drames et d'assassinats, et de disparitions, une première dépêche suivie de beaucoup d'autres nous annoncent qu'un peu de sang et un peu de larmes viennent se mêler à tout le sang et .à toutes les larmes qui ont coulé depuis que François-Joseph fut porté par l'insurrection sur le trône austro-lion-grois.Il y eut l'exécution de Maximiilien par Jua-rez, le mystérieux trépas de Rodol-phe à Meyerling,. l'assassinat de l'impératrice Elisabeth par Lucheni, la disparition de Jean Orth qui fut l'archiduc Salvator. Comme si ce n'était ipas .assez de deuils dans une vie humaine, le vieil empereur a appris aujourd'hui, à Isah'l, le double assassinat, par un gamin de 19 ans, de S. A. I. et R. l'archiduc François-Ferdinand-Charles-Joseph-Louis-Marie d'Autri-che-Este, et de son épouse morganatique, S. A. Sophie, duchesse de I-Iohenberg, née comtesse Chotek de Ghotkowa et Wognin. * * * " .L'archiduc était le fi'ls aîné de l'archiduc Ghail'es-.Louis, frère de l'Emipereur, mort en 1896, et d'Annonciade, princesse de Bourbon-Siciile. Il était né à Gratz le 38 décembre 1863. Iil avait donc 25 ans quand la mort de l'archiduc Rodolphe lui ouvrit le chemin de trône. L'on a souvent raconté l'histoire de son mariage : comment «l'archiduchesse Isabelle, femme de l'archiduc Frédéric, duc de Tes-chen, fut ravie des fréquentes visites que lui taisait le prince; comment elle s'aperçut, non sans désespoir, que ce n'était pas pour une de ses six filles, mais .pour sa dame d'honneur, la comtesse Chotek de Chotkowa ; cornaient elle .se libéra de l'impudente assez au-iaicieuse pour conquérir un .parti-qu'elle-même ?.e flattait de réserver à une de ses enfants ; somment H'Empereur refusa longtemps son consentement; comment, enfin, le mariage morganatique se .put accomplir, le 1er juillet 1900, mais au prix de conditions assez dures. .Par soi-même, le statut de la famille des Habsbourg ne permet pas ique monte sur le irône une princesse n'appartenant pas à une amille régnante. La fille de l'ancien diplomate, créée princesse de I-Iohenberg, par diplôme en date du > août 1900, dut consentir à l'exhérédation du •rône des enfants à venir. .Mais des membres de la famille royale s'en- . remirent. L'intervention des arehiduchesses .Ma.rie-rhérèse et Marie-Annonciade et du -beau-frère le l'archiduc, le duc Albert de Wurtemberg, / îéritier du trône de Wurtemberg, décida l'Em- -)ereur ,à .pardonner. Au surrflus, la rigidité de :aractère de son neveu lui permettait d'augu-■er .favoraiblement de l'appui qu'il était en , lroit de trouver chez, son futur successeur. i Et -puis des enfants naquirent : ce fut, en , 901, la -princesse Sophie; en 1902, le prince vlaxiimilien ; en 1904, le prince Ernest. La ] irin'cesse devint « .Sérénissime » en 1905 ; en 906, eille obtint le titre de duchesse avec la I [ùàljjficatioh d' « Altesse ». Chaque éta.pe était-a marque d'un accroissement d'influencé du nari. «i * * * < Le rôle qu assuma l'archiduc dans les affai- . es .intérieures et extérieures de la monarchie j tait considérable. Hi passait pour l'un des ( enants les plus farouches de la réa-ction et t le l'ultramontanisme. Les questions militaires .• e passionnaient.,Sa réputation était celle d'un ^ •rince belliqueux : nombreux étaient ceux qui J ►revoyaient une guerre ,à son avènement. L'on f e rappelle île dessein qui lui avait été attri- j iué d.e fonder un grand empire slave qui eût j té chercher son orientation dans un tout au- re axe que celui de Berlin. Les démélés qu'il c ut à régler du pouvoir civil et du chef d'état- , la.jor, .baron Conrad de Hoetzendorf, sont en- c ore dans toutes les mémoires. t Voici .qu'il meurt assassiné. Celui qui lui c uccède dans son poste d'attente est le fils de t on frère Othon et de Marie-Josèpihe de Saxe, archiduc Karl-Franz-Joseph, né en 1887, et c larié à Zita, princesse de Bourbon-Parme : lais seulement en ce qui touche la couronne t npériafle. Car pour :1a couronne royale de ( [on.grie, rien n'empêche que le prince Maxi- t îilien coiffe la couronne de saint Etienne." c iLe -vieil Empereur voudra-t-il éviter une c-tssion? Et reconnaîtra-tril aux enfants de elle qui fut immolée à côté de son mari, as- uimant avec.lui tous « les risques du métier», * ; droit d'être comptés parmi les agnats r' e Habsbourg? L'on ne sait. L'on sait seulement qu'il y a, ^ i-ibas, à Schœnbrunn, un vieillaixl désespéré, ui sanglote sur un assassinat, qlii sanglote ar beaucoup d'assassinats... C. d'A. L'ATTENTAT UNE PREMIERE DEPECHE De .Sarajevo,:1e 28.— Tandis .que le -prince hé- ^ t-ier d'Autriche-Hongrie, prince Ferdinand et n l femme, la duchesse de Hohenberg, pas-tient par les rues en voiture, un homme tira a îs coups de pistolet sur eux. Tous deux fu-nt mortellement atteints et moururent quel- t .ies minutes après. fi AVANT LES COUPS DE PISTOLET, UNE QMBE AVAIT ETE LANCEE CONTRE LES PRINCES L'archiduc héritier François-Ferdinand et l femme, la duchesse de Hohenberg, se ren- d lient à l'hôtel de ville où avait lieu une ré- n •ption, lorsqu'une bombe fut lancée contre h mtomobile, mais l'archiduc put l'écarter de] 1 la main. La bombe fît explosion après que l'automobile fut passée, mais les personnes se trouvant dans l'automobile suivant,le comte Boos-Waldeck et l'aide-de-camp lieutenant-colonel Merizzi furent légèrement blessées. Dans le public, six personnes furent plus ou moins grièvement blessées. L'auteur de l'attentat est un typographe de Trebinje, nommé Cabrino-vic, qui fut arrêté sur-le-champ. Après la réception à l'hôtel de ville, l'archiduc héritier poursuivit sa tournée en automobile à travers les rues de la ville. Un élève du Lycée, de la huitième classe, nommé Princip, de Grahovo, tira alors plusieurs coups de revolver sur l'automobile de l'archiduc. Celui-ci' fut atteint au visage et la duchesse de Hoheu-berg, sa femme, fut atteinte au bas-ventre. L'archiduc héritier et son épouse furent transportés au konak, où ils succombèrent peu après. L'auteur du deuxième attentat a été également arrêté. La foule, furieuse, a voulu lynche^ les deux assassins. COMMENT L'ARCHIDUC ANNO^QA s LE PREMIER ATTENTAT AU BOURGIV!PcTo-y DE SARAJEVO De Vienne, le 28. — La « Nouvelle Presse libre .» donne les détails suivants sur la tragédie de Sarajevo : A l'hôtel de ville, le conseil muni'cipail, avec le bourgmestre à sa tête, reçut l'archiduc héritier et sa femme. Le bourgmestre ' voulut prononcer une allocution et, comme il se préparait, l'archiduc lui dit a? liaute voix : « Monsieur le bourgmestre, en arrivant à Sarajevo, pour faire une visite, on m'a-JaniQé une bombe. C'est indigne! » Après une pause, il ajouta : « Eh bien, maintenant, vous pouvez parler ! » Le bourgmestre prononça, alors son allocution, et l'archiduc héritier lui répondit. -Le public, qui avait entre-temps appris l'attentat, éclata en bravos à l'adresse de l'ardhi-'luc .héritier. Après avoir visité l'hôtel-de^vilfle pendant une derni^heure,T'a.rchiduc Ferdinand voulut se faire conduire à l'hôpital militaire, dù se trouvent le lieutenant et le colonel blessés par la bombe. Gomme l'arcihiduc héritier était arrivé à l'antglle de la rue François-Toseph et de la rue Rudolf, sur la Grand'-Pla'r-e, un jeune homme correctement vêtu, Sreviiîlo Prinzi.p, de nationalité serbe, se précipita hors de !a foule et tira .rapidement deux coups de revolver. Le premier coup trans-ç>erça la paroi de l'automobile et pénétra dans le côté droit du ventre de .la duchesse. Le deuxième coup atteignit l'archiduc hériter à la ?orge et. transperça l'artère carotide. La duchesse s'évanouit et tomba sur les genoux de ion .mari. L archiduc perdit aussi, après quelles secondes connaissance. A vive allure, 'automobile se rendit alors au Konak. Dans a voiture se trouvait, en plus de l'archi-luç et de ,sa fem(me, le commandant diu corps l'armée de la région et le comte Harrach, le-/uel conduisait l'automobile, ainsi .que le chef lu cabinet militaire de l'archiduc, le colonel 3andorff et un commandant. Tous les secours furent inutiles; les deux )lessés expiraient bientôt. -ES AUTEURS DU CRIME ONT AGI «POUR DES MOTIFS D'ORDRE INTERNATIONAL» •L'auteur de l'attentat Ga.vrillo Prinzip, .est igé de 19 ans. Il est né à Grahovo, dans le listrict de Livno. Il a avoué, au cours de son nterrogatoire, avoir, depuis longtemps déjà, 'intention de tuer une haute personnalitâ [uelconque pour des motifs d'ordre, interna-ional. Il a attendu l'automobile de l'archiduc, . l'angle de deux rues et a profité du ralentis-ement pour exécuter son crime. « Il a, dit-il, îésité un moment parce que la duchesse de lohenberg se trouvait dans la voiture, mais 1 tira rapidement deux coups de. revolver. » 1 nie avoir des complices. Le typographe Nedeljko Cabrinovic, âgé de 1 ans, dont l'attentat avec une bombe avait choué, a déclaré, lui aussi, n'avoir pas de omplices. Il eut, au cours de son interroga-oire, une attitude très conique.Il était sauté [ans la rivière Miljaeka aussitôt après l'atten-at pour tenter de prendre la fuite, mais des gents .et des.civils s'élancèrent, et l'appréhen-èrent.A quelques pas de l'endroit "du deuxième at-entât, on a trouvé une bombe non utilisée. )n suppose qu'elle y avait été jetée par un roisième individu lorsqu'il se l'ut rendu ompte que l'attentat de Prinzip avait réussi. LES ORJGiNES DES ASSASSINS De Sarajevo, Le 28. — L'interrogatoire de 'rinzip a établi que le jeune homme avait étu-ié pendant quelque temps à Belgrade. D'au-r-e part, CabiinovTc a déclaré que la bombe U'il avait lancée lui avait été envoyée par un narchiste habitant Belgrade et qu'il ne con-ait pas. SARAJEVO EST EN DEUIL De Sarajevo, le 28. — Aussitôt que la mort de archiduc et de sa femme fut connue en ville, es drapeaux furent mis en berne. Le deuil est énéral. Le président du Landtag a aussitôt dressé à l'Empereur un télégramme dans le-uel il exprime la douleur de la population, a fidélité inébranlable et son dévouement à la îaison impériale. Le conseil municipal s'est réuni à 4 heures et levé sa séance en signe de deuil. Le Landtag a été convoqué pour 5 heures a séance a été également levée en signe da puil. L'ordre et la tranquillité régnent partout. LE PREMIER ATTENTAT BLESSA ONZE PERSONNES .De Vienne, ,1e 23. — L'archiduc François-Fer-inand et sa femme étaient arrivés ce matin îèine de Ilisze. Une magnifique réception :ur avait été préparée à Sarajevo. C'est non )in de la gare que fut lancée la bombe; Onze

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