La chronique: gazette quotidienne

1553 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 08 April. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fn10p0zc78/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Mercredi M avril 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A BELGIQUE) 4T» année» — 96 BUREAUX 5 et 7, Galerie (lu Roi (Passage Saint-Hubert) (BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ? N* 788I& Rédaction N* M08» ABONNEMENTS : Bruxrlies : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché tic Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR ES CIIEr-, Jean d'ARDENNE ANNONCES . <i« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à I'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph.A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 7, Galerie du Rof. UN LIVRE FRANÇAIS J'ai'Connu M. Maxime .Lecomte do la façon [a plus imprévue. Lors de l'organisation du Congrès français id'Ai-'ton, nous sûmes qu'il îiitrait idans les. intentions de M. Georges Liewmfe, président de la Société des gens le lettres, de faire une campagne énergique :o'ntre la pornographie littéraire. Nul homme l'était mieux placé que lui pour cela; la Société des gens de lettres, à moins de n'être lu'-un trust industriel, se doit à elle-même, t à la France, de sauvegarder le bon renom noral d'un pays, qui n'a cessé de donner 0 monde des leçons de bien dire. J'estimai que notre Congrès s'honorerait n invitant M. Lecomte à exposer sa thèse noraliisatrice à sa tribune. Je lui écrivis et 1 voulut îtiep trouiver la proposition sédui-;ante. Qu'advinit-il d'une des lettres échanges entre nous ? Je ne sais. 'La Poste est omme le cœur de l'Homme. Elle a ses raye-ères. La lettre, destinée à .M. Lecomte et lont j'avais confié la suscription à un de [Os secrétaires, fut remise ù l'un des vice-jHésMents du Sénat français, M. Maxime Le-lointe'.iGeluici m'yidûtpas eornp rend re gra n d ' -toosê. Mais il y lut qu'à Anton, petite vHle-rontière, on allait se réunir pour la plus grande gloire des lettres françaises. Il fui nlcrossé et 'voulut bien me demander des enseignements. Sur la foi de ceux-ci, il ac-cpta d'être des nôtres. ■Nous n'eûmes pas à le regretter. M. Lo lomte gagna .toutes les sympathies par la haleur de sa parole et la générosité de ses (lanières. Il se montra simple, cordial, actif. 1 présida notre section de propagande avec ine autorité qui fut universellement re-onnue. Son toast, au banquet final, fut mouvant; il rappela ce que nous avions ait, en 1871, pour les débris de l'armée de Sedan, réfugiés sur notre sol. Des yeux se nouïHèrent et des mains se tendirent vers ui. Avant cette date, .mémorable pour nous, il. Lecomte s'était-il déjà occupé de notre iays et de ses relations avec le sien? Je le rois volontiers. Ce qui est certain, c'est que, epuis 1908, l'honorable sénateur multiplia es visites chez nous. H devint un ami chaud t fidèle de ceux qui l'avaient fêté comme il > méritait. On .'le revit, à Mens, parmi les auscriptcurs du congrès des Amitiés fran-a'ises; à Bnix<flles, où il parla de Jemmapes, la Brasserie flamande; devant tes membres es Ligues wallonnes, à Gand, lors de nos •oisièmes assises, partout où tes sympathies es deux pays s'affirmèrent en des réunions e paix et de joie. Et voici qu'il m'envoie un gros livre, écrit n collaboration aiv.ee le lieutenant-colonel amille Lcjvi où il examine la grave question _• notre Neutralité. *** Si ce livre n'était qu'une étude diplomati- ; ue, je m'fdbstiemdrais de vous le signaler; , ; laisserais ce soin ù iM. E. Nys, qui est otra grand spécialiste en la matière. Mais , a y trouvera bien d'autres choses qu'une msultatiou sur les droits et les devoirs des entres. En fait, le livre de MM. Lecomte ; Lévi est très touffu. Il contient trois pares ; la première, qui est l'historique de no-e neutralité ; la seconde, qui s'occupe de olre neutralité ; la troisième, la plus votu-rineuse, qui est consacrée au rôle dévolu à i Belgique en cas de guerre franco-alle-iar.de. i .Cette troisième partie est l'essentiel de , ouvrage- Bile empiète même sur les deux utres ; elle les domine et se les subor-onne. La préoccupation cardinale des au-mrs, c'est évidemment de démontrer que ous n'atvon-s rien à craindre do la France, . ne nous avons tout è redouter de l'Allema- , ne, et qu'en raison de cela, la logique la . lus élémentaire nous commande de coopé- , }r a.veo 'les années françaises, le jour où • conflit sera porté chez nous. Vous pensez bien que je ne vais pas <hs-iiter ce point de vue. Je n'ai nulle compé-ance stratégique, et il ne manquera pas' 'officiers experts, en ce pays, pour peser îs arguments de M.M. Lecomte et Lévi. Mais il 'y a, dans les premières pages du vre, et même au-delà dans la suite, les at-îstations multipliées d'une sympathie, a iquelle il serait 'rajusté de ne pas rendre ommage. L'information des deux écrivains ramçais est étendue, sans être complète, et 3 regrette notamment qu'ils aient ignoré tes ua'tre volumes de mon ami Pirenne et fait eut-être trop ide fonds sur l'intéressant essai e M. Charriant. Mais c'est lè faute mineure, urtout de la part de deux étrangers, dont le irincipal objectif n'était pas ft histoire de lotre pays. Rendons4eur grâce de nous avoir pargné ces plaisanteries, pimentées de dé-lain, dont trop «te leure compatriotes ont ait la répétition monotone dans leurs juge-nents sur notre patrie, et lisons-les, ne fùt-■e que .pour nous instruire, nous aiiettre en jarde et, si j'ose dire, nous extérioriser un leu. M. WILMOTTE. L'aviation militaire belge Le lieutenant Nélis, directeur de l'aviation militaire, vient de faire savoir à tous nos ol Iciers-aviateurs que, dorénavant, il leur seia strictement interdit d'atterrir à la plaine d Et-ierbeek.Cette mesure est prise à la suite de 1 accident survenu au lieutenant Liedel. Les pilotes seront- donc obligés d'aller à Berchem; le champ d'atterrissage est moins bon, niais, étant clôturé et de par ce fait interdit au public, nous n'aurons plus d'accident à déplorer. C'est fort bien, mais que devient le hangar Avia, — dernier souvenir de notre défunt dirigeable ? — L'Etat l'a racheté pour la somme de 50,000 francs et, s'il ne peut plus servir de refuge aux appareils militaires, que va-t-on en faire ? *** Mardi soir, les trois mécaniciens du lieutenant Liedel avaient presque entièrement ter miné les réparations nécessitées par l'accidenl dont nous avons parlé. Aussi, si le temps le permet, verrons-nous le lieutenant Liedel et son collègue Hagemans survoler le Palais de Bruxelles et la ville pendant la revue de ce matin. De cette façon, les cinq armes seraient représentées.— y—<cm ♦ o>— MENUS FAITS, PROPOS MENUS CONCLUSIONS De toute Vaventure Darlhou-Caillaux-Ro-chelte, il sont des constatations banales admises (par tous, et d'autres pénibles, quoi que peut-être aussi banales. Les premières ont trait ù ce mélange de politique et de finance (phijnance, écrivait Jarrij), qui constitue le surhomme moderne en nos démocraties. Les purs s'indignent, ils dénoncent ce mélanine ; ils vous citeront de vieilles barbes qui géraient la patrie, prenaient l'omnibus et gîtaient dans une mansarde.De ces vieilles barbes on n'en {ait plus. Pour gérer la pairie le premier venu demande une auto, des lambris dorés et de la vaisselle plate.Aussi, vous n'Obérez pas de la tôle de M. Toul-le-Monde que les politiciens et \les financiers s'entendent, et M. ToMe-Mondie n'en est vas si scandalisé qu'on le lui fait dire. Le scandale se passe à l'étage du premier, il est constant et presque régularisé par l'usage. Ce qui est plus troublant, c'est de découvrir des mentalités aussi pénibles de magistrats. Peut-être parce qu'il a une robe et ne paraît au .public que dans un cadre sévère, le magistrat fait■ illusion. C'est une sorte de saint sévère et laïque, d'être ù part, asexué :omm,e l'indique son costume, «et au-dessus ies passions. Or, voilà qu'on découvre que c'esl un fonc-lionnaire, soucieux d'avancement, et qui a peur d'être mis à pied. Découverte bien humaine pourtant, mais elle trouble plus la masse que la » corruption » des politiques. Un juge doit être vertueux, un politique peut être un peu fripouille, cela n'a pas d'inconvénient exagéré- Telle serait une conclusion qui, après tout, n'est pas dépourvue de sens pratique- BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE * Les plus impressionnants détails sur pîi» 'notre .situation politique se trouvent a'\t dans des ouvrages traitant de Miisf toire du XVtf.I" siècle... Si étrange qui! tsoït lia chose, elle est a.bso-Uiinent exacte ! .< Nous l'aTkms prouver total i. l'heure. » Le Temps, résumant les travaux le quelques ht's'toriens nouveaux, dont l'abbé Ylphonse Auguste, nous raconte un énorme ?ftort de néacléon tenté en pleine puissance le 1''ancien régime. Tout y est. Vouis aillez voir ; on se croirait en Belgique vers avril 1914. Le tout se passe dans le plus grand mystère... C'est à peine si nos pilms SUgaces méthodes historiques nouveWes peuvent rele-i-er lies tnaices, absolument Boutorroinss, de extraC'ixl:i'na;i;e complot, sou's des noms et les formes dé1 déliait : .la <ccal>ale des dévote., es « Coiiri.pag'r.'ies du. T.-S. Sacrement 11 taillait dénoncé « les impies » él leur nuire Kir tous les moyens... Sans doute, des « Bul-■eitins ■» manuscrits devaient remplacer ceux ju'on imprime laujourd'liui... On agissait .beiaucou.p sur le peuple. Les! îincienines jurandes, .malgré leurs noms îej tigieux, sont .dénoncées comme des associa-ions scerâtes et 'diaboliques, obligeant à aonicer ,au baptême dans des cérémonies rappelant celles que- los .dévots d'aujourd'hui imaginent pour 'les loges... C'est en 1035 que l'on fait censurer les 3oimipiagifflnmages par lia .Soiibonne. On leur oppose ru des a ssociialions très semljtaible.s aux œuivres ouvrières .» de nos dévots d'aujourd'hui. Sieutemàntï on avoufflit plus si.ni-pilement, .jadis, le but ù atteindre. Les ouvriers en.regiimeiïtés ■(.< Frères cordonniers », de Toulouse), s'interdisent d'« aucunemeni parllier des affaires des maires, ni de s'entendre pour hausser les prix, ni de s'occuper de l'intérêt des imaflres ». Aux owvrkrs restenl u lia. gloire de Dieu et .le. salut die cliemun »... C'est' bien siimple, comme on voit, et te tout n'a pas ©liiangé... Comme .aujoundUmi, encore, on offnait des avawtagas plus ou moins illusoires ù ceux qui voûtaient :lj.:V<n se laisser domestiquer, sou's prétexte de «l'eUgion et .bon7»s micurs». Dès 1650-55, à Touliouse, ftwslïon'rivnt uoit caisse de s'ecourè; et 'un bureau de1 placeimcr.'i iNe croirait-on ipas entendu e raconter la Belgique de 1914? PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 8 avril 187ô. — Naissance du roi Albert. L'art de retuser. Nous n'ârons donc jamais en Chine, pay; tdes pagodes, des jardins faibu'leux, des monta g nés de cristail, des ponts jetés sur les nuages dies Lettrés en robe de soie, ides femmes au: ipieids d'idole, des livres si vieux qu'i-ls remon itent (d'au ideîà du temps où les draigons par liaient? (Et ça, c'est loin!) Peut-être vaudrait-Il mieux ne /pas y ailler Vu de ÎpfrëS; ce -doit étire moins jo'îi que sur le paravents et les boîtes de laque, .noir et or. 'Pourtant i'I vient, de temps en temps, dè lù •bas, de si jolis contes, que la nostalgie de I'Em trème-Orient vous reprend. Oyez pl'utô^ comment on refuse dans i'Eit ipirê -du .Milieu les manuscrits. H s'agit d'un 'lettre qu'un rédaicteur e>n chef du « Tsin-Pao écriviit à un auteur tenace : « Très vénérable -frère du Soleil et de 1 Lune. Ton esclave se ,courbe à tes pieds. .1 baise le sol devant toi, et j'implore de toi 1 permission de parier et de vivre. Ton manui crit très vénéré a passé entièrement sous no yeux, et n'ous il lavons Ki .a vec ravissement. C'ev avec\peuret tremblemen-t.que je Te renvoie.Si j me .hasardait ià île (publier, le président m'oi donnerait (aussitôt de prendre ce bijou pou modèle, et de ne plus jamais m'en, écarter. Oi ma longue expérience des lettres m'a a.ppri que de teilles perles ne ipeuvent être produite qu'une seule fois, une fois tous les dix mill ans... .» .Notre confrère aux yeux bridés continue d la sorte jusqu'à 'la fin. En le lisant,'on n'a qu'ui seul reigTet, c'est que ie gouvernement n'ait p.a. eu l'idée d'envoyer les membres de la .com mission du Théâtre belge en Chine, pour y ap prendre à refuser les «pièces dans toutes le: règles de l'art ! Cela nous aurait évité beau coup de querelles et de réclamations. A moin: que, comme Parmeline, nos refusés, devan tant d'étlogQs, n'eussent lâché ceci : « Pourquo ces restrictions ? .» Mise au point. C'est entendu : la magistrature française es « gangrenée ». Le mot ne daté pas d'hier, et i fut prononcé par M. Barthou bien avant qu celui-ci eut été président du conseil. Les évii nements en ont démontré la justesse. Mais n'exagérons rien, et ne faisons pas le Catons pour avoir découvert, hors frontières quelques corrupteurs et quelques corrompus. Laissons ce ridicule aux autres pays qui pour affirmer leur vertu par comparaison ave la corruption d'un voisin, oublient, en une se coude, avec Une inconscience admirable, de scandales Krupp et des scandales Marconi. Remarquons aussi que la France est le pay où, invinciblement, tout se sait et tout se dit beaucoup d'autres ne jouissent d'une meilleur réputation que pour avoir montré moins di franchise. Et ce n'est pas seulement au poin de vue de la politique française intérieure qui M. Briand pouvait rappeler à ses auditeur charmés « les Animaux malades de la peste » <5=^=9 Le remède. En tout cas, l'existence du mal est établie il s'agit de trouver le remède. Le remèue ; l'existence des corrupteurs? bien hypotnéti que, la découverte de cette panacée ! Mais 1 remède à la possibilité de la corruption, — au trement dit le relèvement du niveau de la ma gistrature. De la sorte, le problème s'élargit, s'interna tionalise. Car, si notre magistrature apparaît en général, probe, il est hors de doute que soi étiage scientifique et mental laissa toujours ; désirer et baisse d'année en année. Le remède ! empêcher que la magistratun constitue le rendez-vous des laissés-pour compte du barreau, des jeunes gens que la lutti pour la vie trouve sans énergie, des avocat sans éloquence ou sans affaires; en un mot de tous ceux qui se dirigent vers un fauteuil « assis » ou « debout », comme on va vers ui port, — et comme on s'y échoue. Comment organiser un système nouveau ? ci l'empruntant, — tout au moins partiellement, -à l'Angleterre. Le « Figaro », — qui est, hélas! payé pou: connaître les inconvénients du régime actuel, -résume ce desideratum : Renoncer au système actuel de recrutemen de toute la magistrature où l'on accède par i< premier.échelon pour tenter d'en gravir ton: les degrés. Il faudrait que certains magistrat: puissent être nommés d'emblée à une fonetioi qu'ils occuperaient jusqu'à leur retraite. 11 fau drait que ces magistrats fussent assez large mont rétribués pour que ces fonctions pussen être acceptées par des avocats expérimentés e éprouvés. Donnez-nous de l'argent, — vous aurez d bons magistrats. A cette condition, la Belgique pourra atten dre la justice idéale encore quelque temps. Au soleil. Les paiys du soleil qui viennent de nous ren dre Jean d'Ardenne et Léon Souguenet, attardi encore, cependant,sont,de fait, terres de poètes Si bien .que. les officiers « môme y font de: vers et de fort bons. Puis, à cet exercice tou jours un peu inutile, .ils joignent de si beau: exploits ! Pareille .recommandation distingue les poè mes d'Alfred Droin, pour lesquels le généra Lyautey écrit une .préface racontant commeai ou îles lisait « sous le canon, sous les balles » Voilà vraiment la plus belle musique qu ipuisSe accompagner un poème, fournir quel que excuse au bavardage inutile des mot .pleins d'infini et de boue, comme les flaque d'eau mirant le ciel aux ornières de la route. |(r==^) Arithmétique. JJeux jeunes igens prenaient un alcool e compagnie d'une ipetite dame des plus connues fort habile dansvl'art de monnayer sa beautt « Voyons, Titine, dit l'un d'eux, avoue-nou franchement ton âge?.» Titine poussa -un soupir, puis, après avoi regardé ^autour d'elle, à la façon du Boss (celui de Paul Féval, et non son homonym du Parc) : « Mes petits, dit-elle, vous n'êtes pas ;asse sérieux pour .qu'on se gêne avec vous... Si chez que j'ai vingt-six ans pour tout le monde mais qu'en réalité j'en compte dix de plus. — Ah ! firent en chœur les deux buveurs c chartreuse. — Si je me rajeunis, continua la '.belle apri un silence, ce .n'est pas pour maintenant, c'e pour plus fard. ,» Sagesse. 1J.UUÛ iu«-uimc lu. JU.V C une 11J SWLW.I'C U <1111 teurs qui :ne sont pas encore faits à la musiqi «de Wagner, alors que, pour nous, elle a ces: i id'être à lia mode ipour être à la gloire... ■Il est vrai que ces oiseaux rares 9e trouve: , à Ma'ntoue!... Etioe sont'là localités excusabl : de ne p.as (avoir mis encore de la choucrou - dans de macaroni traditionnel. Si bien que il - amateurs du cru ont adressé aux autorités ui protestation annonçant qu'ils démolimient théâtre si on .persistait à y exécuter « Trist; , et Yseult ». Ils demandent qu'on leur don des opéras raisonnables comme « .Otello » • la « Traviata ». Voilà qui s'appelle avoir de mot juste auta que cruel. On n'en trouverait pas de pire, .. effet, que ce .mot «raisonnable» appliqué à u1 e œuvre d'art. Comme si la fonction même » l'œuvre d'art n'était pas étrangère — et su] rieure — à la raison. 2 j L'auto, la Vierge et le bateau a l c est une histoire délicieuse, un peu ancien »-1 déjà. Une statue de la Vierge, sur un ordre i s raouleux, fût transportée par une femme, d'Aï: t vers à Bruxelles. La légende inspira une séri e de tapisseries anciennes, dont deux se trouven - au Musée du Cinquantenaire. r Et voilà que l'aventure s'est reproduite, liiei , avec cette différence que la madone fut porté de Bruxelles à Anvers, et qu'on se servit d'un auto. Laquelle, cependant, était un bateau ! C'est simple comme tout. Le bruit se répandi du vol d'un tableau précieux. On interrogea 1 conservateur du Musée d'Anvers, qui ne sa vait rien, puis le prétendu plaignant qui crainte de complications, ne persiste pas dan une zwanze assez mal emmanchée : elle n'a pi durer qu'un jour, et on nous y racontait qu le tableau précieux fut abandonné en plein* route... Puis, ne va-t-on pas se défier d'une mai chandise qu'il fallut « charrier » par de tel « bateux »?... Nouvelles à la main ■Une blonde grasouillette entre dans un ba: t de la rue des .Bouchers. I Un consommateur la désigne a son voisin. ^ — Tu vois bien cette femme? Elle est séparé i de son mari. ,— 'Pour queL mot if ? — On ne sait pas; elle « a dû le taire », ' ZWANZE EXHIBITIONS 5 Notre excellent collaborateur Ergaste, dans sî dernière « Vie à Bruxelles », s'occupant de U « Zwanze-Exhibition », dont on annonce pou: bientôt l'ouverture, dit que cette idée de réuni: des toiles brossées à la blague paraîtra neuvi et originale aux Bruxellois d'aujourd'hui. 1 t rappelle qu'en 1888, les jeunes artistes de l'Es î sor avaient imaginé les premiers de convier 1 > public à une exposition de ce genre. Or, il y eut d'autres précédents. L'Essoï n'avait rien innové. Qu'on essaie de trouve: n'importe quelle idée qui n'ait jamais été ex : ploitée ! Nil novi !... Cela se chante dans le 1 « Petite mariée » : 11 n'est rien de si rare Qu'on ne connaisse pas, Et vous aurez beau faire, Remuer ciel et terre, C'est un soin superflu : Tout s'est fait, tout s'est vu ! i On avait donc vu à Bruxelles, et dès 1870, uni « Zwanze-Exhibition » dont les anciens se sou ? viennent comme d'une merveille d'humour ■ d'esprit et de fantaisie. On "Venait; ;t cette époque, de mettre à ba: ' une partie de la ville pour la percée des nou > veaux boulevards. Sur un terrain de démoli ■ tion de la rue de l'Evêque, au-dessus du sol e 1 on dessous, dans de vieilles caves, le photogra phe Ghérnar, artiste aimable et spirituel, ins 1 talla une exposition de tableaux charivarique: - à la confection desquels avait collaboré soi ami Charles Verlat, d'Anvers. • Tout Bruxelles défila dans cette extraordi - naire galerie où l'on voyait par exemple un< « Sainte Famille » avec de véritables copeau: » jaillissant de la toile sousle rabot du me nui » sier de Bethléem; un « Assaut de Malakoff : ; avec des zouaves dont les godillots à gros cloiv ; sortaient du cadre; une « Vente de chevaux » 1 signée Rosa Bonheur, avec une vraie tête di cheval et des fers au naturel, etc. Le catalo J gue contenait d'autres drôleries, parmi lesquel j les une charge du tableau de W'iertz représen tant un cholérique inhumé trop précipluim ment et cela s'appelait : le « Cadavre récalci trant » ou la « Fermentation de la bière,» ! Tout le reste était dans cette note. A la ga lerie des beaux-arts était annexée une exposi lion d'agriculture comme jamais la royale So ciété linnéenne n'eut eu l'audace d'en rêve: une. On y voyait des « poirecuitiers » avec d " vraies poires cuites suspendues aux branches des « saucissonniers à l'ail » avec leurs fruits ; des « bretelliers », aux rameaux garnis de l>iv ' telles, et mille autres folies. Le prix d'entrée, de 50 centimes, était perçi L au profit des pauvres. Mais il y a mieux. Préoccupé de faire pre " duire à sa galerie le plus d'argent possible 1 Ghémar imagina d'y donner des concerts, — c 1 qui prouve que l'organisateur des audition • musicales de la Libre Esthétique, M. Octav 1 Maus, n'a rien innové non plus, — et, comm ■ la guerre franco-allemande était dans so: 5 plein, Anna Tudic, l'étoile du Casino Saint-Hi s bert, alla chanter à la Galerie Ghémar au béni fice des blessés de Bazeilles et de Sedan, qi remplissaient les ambulances établies un pe partout à Bruxelles. i P. ' „ Moniteur " du 7 avril L1 j ORDRE JUDICIAIRE : Sont nommés : 7, Vice-président au tribunal de première ii j_ stance de Bruxelles, M. Froinès, juge d'instru. tion près ce tribunal, en rem placement de y. ' Moreîie, appelé à d'autres fonctions. .luge au tribunal de première insta/iice de Bri e xclles. M. Oliviers, juge au tribunal do pr mière instance de (M'ons, en remplacement c ,s uVI. 'Fromès. Juge au tribunal de première instance t Mous, M. Valider Elst, avocat, jugo -.suppléai à la justice de paix du canton de Saint-Joss ten-Noode, en remplacement do M. Oliviers. Juge suppléant à la justice de paix du premi canton d'Anvers, M. de Prêter, avocat à Anver ie en remplacement de'M. De Strycker, démissio naire. Juge suppléant à la justice de paix du qu , trième canton d'Anvers. M. De Jonghe, avoc à Anvers. "s îléféreTidaire adjoint au tribunal de com mer te d'Anvers, M. Verbraken, avocat, juge suppléa ?s à la justice de paix du quatrième canton d'A ie vers, M. A an Boinvel, employé au greffe do le tribunal, en remplacement de M. Nolis, appt à d'autres fonctions. Greffier de la justice de paix du premier ca 10 ton de 'Mal in es, M. Van 'Uytven, greffier de cil justice de paix du canton de Duffel, en remp' cernent de 'M. Clu.ydt", décédé. nt Greffier de la justice de. paix du canton Duffel, "M. Dierckx, commis greffier à !a just' dj paix du canton de Lierre, en remplacenic !1C' de âl). Van Uytvon. de H - 1 CHEMINS DE FER : MiM. Van de Vekle et Collette, chefs do s tion à l'essai, ont été nommés chefs de secti de 3° classe. 1 , Ont été nommés au grade de chef de stat de 4e classe, MM. T'Jampens et Robert, comi m- cie £o classe-, LE SÉNAT LA LOI SCOLAIRE t En attendant qu'on l'entérine, le Sénat a con-, tinué à discuter, hier, le projet Poullet... Lorsque nos pères conscrits arrivent dans l'hémicycle cossu, où ils peuvent rêvasser à ! l'aise, dans leurs confortables fauteuils, on re-j marque des colloques à droite. Quel sujet, > grands dieux, cause l'émoi qui se lit sur cer-; tains visages?... Renseignements pris, la patrie n'est pas en danger, nos honorables s inquiè-. tent simplement de savoir s'il convient au loyalisme sénatorial de siéger le jour anniversaire du Roi... Ces petites parlotes se prolongent jusqu'à 2 heures 20 minutes. M. de Favereau, — qui a reçu d'un officieux l'assurance que messieurs ' les droitiers sont enfin en nombre, — se décide enfin à ouvrir la séance. M. Alphonse Carpentier, qui 'attendait, bien sagement à son banc le bon plaisir présidentiel, se lève et poursuit le copieux discours qu'il avait commencé la veille. Il critique l'obligation scolaire que le projet a l'audace de prétendre établir. « Nous sommes » de ceux, prétend-il, qui estiment que l'inté-» rôt de l'enfant doit prévaloir sur les calculs et » les appétits de ceux qui, souvent, exploitent » odieusement le travail infantile. » L Les sanctions de l'obligation, poursuit-il, sont un véritable sabotage. Elles n'auront aucune efficacité. L'intérêt électoral prédominera dans l'esprit des bourgmestres et des juges de paix cléricaux chargés d'appliquer la loi. Cela dit, M. Carpentier annonce qu'il compte déposer un amendement prévoyant la perte des droits électoraux pour les pères de famille récalcitrants. Cette sanction devrait s'étendre également, suggère-t-il, à tous ceux qui entravent le libre choix de l'école. Ces phrases, qui sont accueillies avec intérêt par la gauche, laissent la droite indiffréente.Ces L messieurs causent de leurs petites affaires, ce qui oblige M. de Favereau à jouer du battoir avec quelque énergie. L'orateur examine successivement les questions qui se rattachent au 4e degré : .le tiens à protester, s'exclame-t-il, contre l'octroi éventuel plus que probable de subsides aux ouvroirs de couvents qui font commerce, vivent du labeur d'infortunés enfants et font la , fortune des grands magasins. Ces ouvroirs i sont, pour les pauvres ouvrières des villes, une concurrence aussi peu honnête que redouta- ■ ble qui fait baisser, les salaires et intensifie la misère. ; i De nombreuses marques d'approbation sou- ■ lignent à gauche l'argumentation du sénateur ^ de Liège. Puis le Sénat entend un vigoureux couplet ■ sur la morale laïque opposée à l'hypocrisie de ; la morale religieuse : i Le projet ne garantit en aucune manière la - liberté de conscience, proclame M. Carpentier. , « Il viole la liberté des pères de famille qui ne ' se réclament d'aucune religion, sans compter qu'il foule aux pieds l'autonomie communale ' en imposant notamment aux communes l'entre-1 tien d'écoles créées contre leurs propres éco-; les ». L'orateur rappelle les déclarations faites à . la Chambre au nom de la gauche et de l'ex-. trême-gauche et, très applaudi par ses amis, . termine par ce « couplet » vibrant : « Notre devoir est tout tracé. Nous vous combattrons avec unei énergie que rien ne lassera. Nous suivrons d'un œil vigilant l'application d'une loi dont nous avons dénoncé les conséquences abominables et inacceptables. Nous - éclairerons l'opinion publique, puis nous en • appellerons au pays qui, malgré tout, se res-, saisira et qui, lorsque l'expression légale d-e sa souveraineté ne sera plus faussée et vinculée, ' vous chassera. » UNE « GAMINERIE » Mais voici m. iianrez qui se îeve. n Dranun 1 un exemplaire des « Annales parlementaires », paru le matin même et qui donne le compte- - rendu de la séance de jeudi dernier. Il y figure — signale-t-il — une interruption 2 ajoutée manifestement après coup à la sténo-s graphie, et dont le « Compte rendu analytique » n'avait pas fait mention. L'attitude de la gau- 3 che y est qualifiée de « gaminerie ». ' Cela soulève un orgae. M. Hanrez protestant - avec vivacité contre un qualificatif que ses amis - et lui — lui surtout — n'ont jamais essayé de i mériter. i M. Ruzette, mis en cause, lit péniblement une réponse qui ne répond à rien, et après un court échange d'aménités entre quelques droitiers et . quelques sénateurs d'extrême-gauche, M. de Favereau, que le bruit agace, s'empresse de déclarer l'incident clos. Le calme étant rétabli, le Sénat entend LE SERMON DE MGR KEESEN Ce brave homme parle, deux heures d'hor loge, pour défendre l'Eglise contre les attaque^ l- dont elle est l'objet. C'est son droit et son devoir d'assurer l'ensei-L gnement du peuple, de même qu'elle assure l'enseignement « catéchistiquc ». L'orateur (?), qui n'a pas feculé devant ce e audacieux néologisme, poursuit son intermina ble homélie, .que le Sénat écoute avec plus df le condescendance que d'intérêt. C'est en vain que M. Delannoy demand< J~ qu'on en revienne à la loi scolaire. M. Keeseï n'en a cure, et le président jette, vers le prédi g1 cateur, des regards consternés. a'. Après avoir longuement vitupéré contre 1: morale laïque, il'orateur consent à se rasseoi: a- après avoir défendu, au milieu des rires de 1 gauche, que les couvents n'ont aucun intérê à s'enrichir. it I M. GQBLET D'ALVIELLA PARLE ii- L-e Le chef de la gauche sénatoriale, très écoute lé débute en établissant que le projet Poullet e: le plus important de tous ceux qui furent soi M" mis à la Haute-Assemblée, depuis la dernièi |a révision constitutionnelle. Il adresse, ensuite, l'hommage de la gaucl sénatoriale à l'opposition, qui, à la Chambr cc <•- combattit, pendant cinq mois, avec une rai nt vaillance, un projet odieux ». Il apparaît, dit encore M. Goblet d'Alviell que, malgré l'ampleur que nous entendons do: 20- lier aux débats, le projet sera voté « ne vari on tur ». Le Sénat prépare ainsi sa propre destil tion en matière parlementaire. Puis, dans ui on éloquente période, l'orateur libéral dit que ois but poursuivi par le parti clérical est d'établ: ii côté du budget des cultes et du budget i l'enseignement, un véritable budget des con-^ grégations. Ensuite,c'est à l'inconstitutionnalité du projet! que s'attaque M. Goblet d'Alviella, qui continue* son exposé par un. Humineuv .historique de la) question scolaire en Belgique et une étude comparée des législations successives en la matière. A cinq heures trois quart, l'orateur, fatigué, demande à continuer le lendemain, ce qui lui est aecordée,après ique M. t'Kint de .Rodenbeke, qui avait pris la présidence, eut tenté, en vain de faire commencer un discours par un autre orateur (?). Et c'est ainsi que se termina cette séance... HORS FRONTIERES Mardi, 7 avril. Pour la troisième et définitive fois, la Chambre des Commîmes a voté le Home ruie bttt. Elle pouvait difficilement se défuger. Reste à savoir quelles seront les conséquences de cette attitude obligatoirement intransigeante. Ne serait-ce qu'au point de vue parlementaire, il ne faut pas oublier que les Irlandais home-rulers forment une grosse partie de l'appoint qui permet aux libéraux d'assumer le pouvoir. Du jour oà les conservateurs se retrouveront en face des seuls libéraux et travaillistes, il est permis de se demander si iUlster ne sera pas, par voie parlementaire, rattaché à l'Angleterre. Espérons qu'un modus vivendi int-ervien-dra sous peu, qui écartera toute hypothèse d'une guerre civile, laquelle paraii, pour te prése nt, i m minent e. . * . T Les incidents de Saveme viennent d'avoir, une réplique, assez amusante d'ailleurs. Mais cette fois, ce n'est plus le civil qui aurait houspillé le militaire, mais le militaire qui a conspué le civil, — ce qui, d'ailleurs, fut peut-être le cas au moment des in* cidenis Reuter-Forslner. ILe drame «su « Figaro » Les rédacteurs du « Figaro » déposent à l'instruction De Paris, le 6. — Dans sa déposition devant le juge d'instruction,M. Latzarus a insisté sur le calme de M,no Caillaux, qui, après son acte, demeura pendant vingt minutes debout dans le couloir, et vit des allées et venues précipitées, sans demander une seule fois si sa victime était morte. A la fin de sa déposition, après avoir dit que M. Calmette n'avait pas d'autres lettres à publier, M. Latzarus a ajouté que, depuis sa mort, on répète un peu partout des phrases empruntées à ses lettres. Pas un journal n'oserait en salir ses colonnes. Mme Caillaux a affirmé qu'elle lisait le « Figaro » depuis son enfance : elle connaît donc la réserve, et je dirai la pudeur de ce journal! Le juge d'instruction a entendu ensuite un autre rédacteur du « Figaro », M. F. Reichel, qui déclara qu'au moment de la publication de la lettre signée «Ton -lo», M. Calmette déclara : «Si elle ne les convainc pas, je n'ai plus rien, rien. » Comme on objectait le rapport Fabre et les documents diplomatiques, M. Calmette répondit : « On m'a désarmé. J'ai donné ma parole d'honneur de ne pas les publier! » M. Reichel estime que c'est cette publication du rapport Fabre qui affectait M. Caillaux. M. Reichel croit que Mme Caillaux, en invoquant pour justifier son crime la crainte de la publication de lettres intimes, commit une calomnie réfléchie. M. Reichel parla ensuite d'un entretien qui eut lieu un mois avant le meurtre entre un rédacteur du « Figaro », M. Avril, et M. Caillaux, entretien au cours duquel M. Caillaux aurait déclaré à M. Avril que si M. Calmette ne cessait pas sa campagne, il le tuerait en duel, qu'il était très adroit et s'exerçait tous les jours. M. Reichel, revenant sur la question des lettres intimes, dit que M. Caillaux savait mieux que personne que M. Calmette, même s'il les avait eues, ne pouvait pas publier les lettres privées, dont on répète aujourd'hui des phrases, et qu'aucun journal au moment n'eut voulu reproduire.Un garçon du « Figaro », M. Cirac, déposant ensuite, dit que, contrairement à l'affirmation de Mmo Caillaux, chaque fois qu'un visiteur était introduit dans le cabinet de M. Calmette, il allumait quatre lumières. I Comment M. Vervoort menait ses campagnes jje twis, ,ie,b. — Le juge ,u instructuon a confronté Mme Gueydan, M.Vervoort et M. ,Desc1os, ex-chef de cabinet de M. Caillaux. Mme Gueydan prétend .qu'elle reçut un jour la visite de M. Vervoort, qui venait lui demander les éléments d'une brochure qu'il désirait publier contre M. Caillaux. M. Vervoort reconnaît qu'il eut une entrevue avec Mmo Gueydan,mais ' affirme que ce fuit sur le désir de ceûjle-ci. « Nous envisageâ)iiies,dit-il, les moyens de causer un scandale à la veille du nouveau ma-" ria.gede M. Caillaux. .Je fis semblant d'abonder dans le sens de -M*"® Gueyidan, puis, aussitôt sorti de chez elle, j'allai au ministère où je vis M. Desclos, que .j'avertis du danger qui me-1 naçait M. Caillaux. » Cette partie de la déclaration de M. Ver^ voont fut confirmée par M. Desclos. 1 M. Vervoort .aijouta que loin de vouloir combattre M. GaÉDaux, il menait une campagne en : sa .faveur dans un petit journal dont il était le ' directeur. * Mme Gueydan a maintenu ses premières déclarations: I Comment devait se produire l'intervention de IMC Bernard De Paris, le 6. — Au cours de la déposition qu'il fit hier, M. Poincaré avait déclaré qu'il e avait engagé M. Caillaux à voir l'avocat Mau-, rice Bernard, qui ^connaissait M. Calmette et pourrait facilement s'assurer auprès de lui qu'aucune lettre ne serait publiée et, au besoin, aurait l'autorité nécessaire pour en em-pécher la publication. M. Caillaux répondit i- qu'étant pris au Sénat l'après-midi, il ne pour-e- rait voir M0 Bernard. Celui-ci vint, au début de l'après-midi, Voir le Président de Ha Républi-que, qui lui fit part des craintes de M. Caillaux et l'engagea à voir M. Caillaux et au besoin le M. Calmette. M° Bernard vit effectivement M*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume