La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 24 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ht2g738q6q/
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Diwauelie mai 101-5. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO EQUH TOUTE 138 BELGIUUB 4î'e année. « ^>T° H1 LA CHRONIQUE E2gHB£3U«UI.HHl Msusam i BUREAUX 6 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ' HRUXELL» GAZETTE QUOTIDIENNE téléphones" Administration: N* 78816 * Rédaction ; N* 1408 a ABONNEMENTS : RrihbïLES " 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. il Frovinck : 10 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. nsTt'iifl l'union nostalo. 30 fr. Bar an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr.par an. rOKDATEDR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR ES ClIEr : Jpnn <l'ARt)ENNE Rédaction . JH- w w » ANNONCES . 4f page : 30 cent, la petite lijrne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligno. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclamo Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 329® La nulili. ilé financière, les netites annonr.es et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal. JJ et 7, Galerie du Roi. Tous pay» uu i uiuuu •• • i" LA CAMPAGNE ÉLECTORALE par M. Fulgence Masson membre de la Chambre des représentants On n'en, vit (point de semblable depuis long kraps, une complété tranquillité,!*,une oippa mille indifférence, peu d'empressement ; suivre Hcs uneaiings, mille curiosité «le c< rçue sera demain. iLo's .troupes socialistes, si liien disciplinées si facilement mobilisaMes, sont oKes-anêmes restées .sourdes à l'appel ide leurs chefs. On m *.t guère un peu «Ëèbuillition qu'à Liège, e! encore ne filt-ee point au profit de .la liberté Ou'est-.cc «lue k>e détachement de Ha poli tique recèlie ? Quels pronostics en peut-on (tirer ? Je ne m'y essaierai pas, anais je cherclK ù me l'expliquer. M. Hubert, rninistre du travail, disait ; ses amis de Mon® : u Ce calme est .de bon au gure. Le iBellge a beaucoup de franchisé, s'i avait à ses plaindre, il le dirait; il se tait, concluez qu'il est content. » Cet optimisme est nature;! chez un hamiiu qui a grande inclination ù être content de lui inouïe, iib ne 'lui viendra jamais à .l'ospr: de croire que ses concitoyens m'apprécién iras les causes de 'sa satisfaction et de soi allégresse. 'A ce diagnostic on râpond : Oui ite ®ellge est franc, mais il est nuss Irès prudent. Il vit à une époque où il sai combien il est dangereux de dire ce qu'or (icnse, imêane en peti t ce raie ; il s'est étabt un régime d'espionnage .qui enitève toute sé ciï-ité aux confidences écrites en parlées. L'usage de .la pileine liberté de la paraît ne peut élre profitable qu'à ceux qui sont dis posés S taire les .louanges de ceux qui nom gouvernent. Et .pourtant, nou's no voyons pas que no; concitoyens soient plus exubérants dan; l'approbation de la politique de nos maître; que dans le blAme. .Nulle part, hormis, natureîtement, dans le; congrégations cl dans îles comités scolaire; catholiques qui vont recevoir des augmenta lions considérables de subsides, ne se mani (este Ile moindre enthousiasme pour la po lilique gouverneimentale. *** Les -électeurs se d-em&ndent, en général comment un ,parti qui a la iprétenition de déte nir seul les vrais .principes de morale, a «pi 3cs duper à ce .point : certifier que le régimi militaire, «prenant un fi'!s par famillle, suffi sait à ;la défense nationale, et après ça im qioser fie service général qu'on avait conspué garantir qu'il n'y 'aurait -pas de nouveau: impôts, puis .faire voter la .plu3 forte aug mentation qu'on ait .proposée depuis la fon dation du Royaume ; bafouer l'instructioi Obligatoire et présenter un projet qui a pou: titre et pour 'fondememl l'instruction oblliga itoire, une instruction obligatoire 'frelatée sans doute, qui imposera aux pères de fa mille dans la .plupart des communes du po y: flamands, l'obiligation de livrer leurs enfant: aux écoûes catholiques, lors même que -l'en seignornent confessionnel répugnerait & leu: conscience eit a leur conviction. L'inslructior obligatoireypour être juste et toléra n-.te,devai être le 20rollair2.de la généralisation de l'en seignement neutre. Les candidats qui se représentent cette an née «prouvent un grand embarras <à expli quer ces contradictions flagrantes entre leur: •actes et leurs déclarations. Le temps qui s'es écoulé -fut trqp court -pour oublier ce qu'il! <9nt dit; la' précision et la certitude de leur: promesses lurent trop 11cdes pour les con tester. Non, on ne peut pas fonder sur l'espèce d< îloipeur qui enveHoppe .le pays l'assurant que Ile corps électoral est -.satisfait, non- plus qu'il ne -l'est pas. La vérité est que 'le pu )>lic est convaincu —et avec .raison — que l'en jeu de la lutte n'est plus Je môme qu'en 1912 que ce n'est point Je.sort <de la majorité ni ce 'lui du .gouivernemenit qui sont en cause mais Ha seule question de savoir si la mino rité sera renforcée ou point. * * * En 1912, il y avait beaucoup de gens effa rés; terrorisés à il a pensée qu'un gouverne ment car teinis le aMait prendre le pouvoir d'autres, au contraire, s'exaltaient outre me sure de cette espérance. C'éta:ït là lia caust qui animait, la .lutte -électorale d'une vie par ticuJièreanent intense. Ces sentiments l'em portaient sur les idées, passaient par-dessm des préoccupations des programmes, lesquels n'avaient rien d'alarmant du reste, et eurent cette faveur peu ordinaire de se trouve] parlielement réalisés par ceux qui les aivaien combattus. Nonobstant la .différence des situations l'intérêt de la prochaine élection -n'est pas dé nuée d'importance. Les parlementaires l'apprécient bien, mais lé public ne s'en .rend pas •très exactement compte, et vojlà, je pense la cause de son indifférence, c'est une Jjatailli sans résultats qui va se livrer. Pourtant, la législation prochaine aura k Bourde tâche do rechercher les voies e moyens indispensables à .la pleine réa'Jisatior des réformes que la 'législature passée a vo tées. On ne se rend pas exactement camptt des charges qu'eitles vont entraîner. Le parti dé rie al a tout fait pour détourne! sa clientèle des préoccupations que cettc perspective peut faire naître. Il s'est efforct de faire revivre la craiii-te du carte'l; l'exploi talion <fë 'la peur lui a si bien réussi il y ; deux ans ! ■Et ainsi au .lieu que le conps électoral ai à juger une politique passée et à se pronon cer sur un programme d'avenir, il se .trouv< •refoulé dans ides craimtes chimériques ! En subira-t-i! encore l'influence, 011 aura 4-il -la force ide s'en affranchir, pour envisagei froidement ses intérêts et renvoyer ii k Chambre une minorité plus forte, pour im poser au gouvernement un contrôle pil.us cf ficace et un frein plus puissant ? Cette journée nous «l'apprendra. fulglnce masson. DE LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE DÉRIVENT 1 TOUTES LES LIBERTÉS MUS FAITS,JPRQPOS iEKUS LA SUITE Espérons qu'ils sont partis contents et qu'ils noms enverront du monde. Je parle (le Mn° de Grevénkop-Caslenskiold et de M. Scavenius. On les a promenés fort pompeusement de la gare au palais, du palais à l'hôtel-: de-ville, et à Teo-vueren, 01 à Lackcn, et je ■ ne sais plus où. Le public savait, une heure après, qu'il avait vu passer M. S cave nias cl M"° de Grevenkop-Caslenskiold... Oui, fe ne l'igno.m pas, il y avait aussi deux monarques et deux reines, mais ceux-là, en de telles cir- : constances, on ne les voit fumais, parce que la faute aride de les voir s'empêche elle-1 même de les voir par ses mouvements désordonnés, tandis qu'on voit toujours M110 de i Gravenkop-Castenskiokl et M. Scavwnius. Otn peut les contempler à loisir selon les différents épisodes d'une visite royale, ils cau-: sent dans les daumcmts officielles; Us sont a ■ l'aise et simples, comme s'ils étaient « famille - avec » les dignitaires qui les accompagnent, . et leurs figures sont c-onnues du populaire. Si M. Scavenius prenait tantôt son bock à la Royale, tous les Bruxellois, en passant par les Galeries, diraient : « Il me semble avoir i déjà vu celle tête là quelque part. » De même, , de A/"0 de Grcvenkap-Cas\tenskiold (grande maltresse), si on la rencontrait achetant de i la lingerie dans un magasin de la rue Neuve. ■ Ils ont fait partie du décor de quelques jours de fêle, leur souvenir ne peut ainsi s'effacer. '• Et, maintenant, les souverains danois s'é-' loignent, ils sont à Amsterdam, ils seraient 1 à Madrid, à Mexico, à Chandemagor, nous savons que A/110 de Grevenkop-Castenskiold 1 et M. Scavenius y sont aussi, toujouré '• assis à leur aise dans les daumonts de gala ' cl causant au long des promenades avec les dignitaires hollandais, espagnols, monégas-' que s ou f.uégiens. Digne M. Scavenius, excellente Mn° de Grevenkop-Caslenskiold, nos vœux vous suivent par ce vaste monde, à la piste de vos landaus; nous ignorerons tout à jamais de vos existences; mais nous retenons vos noms qui nous [umnl familiers à mesure que vos silhouettes s'effacent de nos souvenirs, ex- ■ cellcnt M. Scapenius, digne A/lle de Grcven-1 liop-Caslenskiold. bob. LE CLÉRICALISME SâCRIFlE TOUT AU CLERGÉ Au jour le jour LA POLITIQUE i- A l'heure où paraîtront ces lignes, le «scrutin sera ouvert dans les quinze arroridisseinients qui se partagent les • •(lecteurs des quatre provinces de la ■ Flandre orientale, du Rainant, de la province ; dé L-iège et du L-inn,bourg, appelées à dési-; gner 88 membres de .la Chambre des reipré-! sentants sur 180. ' 'Comme on le voit, la portée de l'élection est forcément restreinte. Aussi les adversaires du parti clérical ne se flattent-ils de pouvoir renverser ni le gouvernement, ni même la majorité qui le soutient. Leurs ef-iforbs ont. tendu simplement à entamer cette majorité à ila Ohambre. Il est certain que le gain de quelques siè-' g'Ofs par l'opposition serait une indication des sentènén-ts de la partie du pays qui e.*t con-^ sultée. Ce gain, les libéraux et les soiciailistes 'parviendront-iils à le réaliser, en dépit des efforts du parti gouvernementai ? C'est ce que nous saurons demain. iLa lutte, si e'Ule a fait relativomenit peu de bruit, n'en a pas moins été opiniâtre. Tous nos amis ont fait vaMaanment leur devoir. /La- partie est des plus dures avec un adversaire qui triche, qui .sophistique les 'listes ôloctorelies, qui sème l'argent des congrégalions, rendues pilus généreuses encore depuis le supplément de subsides que leur accorde la nouvelle loi scolaire et oui se chiffre à 8 mi'lil-ions par an — ce qui fait 32 millions pour la durée normale d'une législature. w MM\.. L !■! I ■! 11 LE SOCIALISME SUBORDONNE TOUT AU PROLÉTARIAT PETITE CHRONIQUE Regards on arrière 24 mai 1903. — 'Mort du poète François Cop-pée.<r==^ Rengaine usée. Décidément, ils n'en raieront pas une! Voici que les journaux de droite sortent maintenant celte de la « prospérité économique » ! Eh ! oui, .la Belgique est prospère. Elle l'est, : non pas à cause de trente ans de domination cléricale, mais malgré ces trente ans de ty-rannie.iElle l'est parce qu'elle constitue un ad-. miralble réservoir d'activités et d'énergies. Au Jieu de* sortir pour la centième fois de . semblables arguties cent fois réfutées, les «Pa-. triote» et autres «XX0 Siècle » 'feraient mieux de reconnaître le rôle qu'a joué dans cette prospérité la bourgeoisie libérale, bourgeoisie sa&e, tenace, travailleuse, entre toutes ; d'admirer le rôle que jouent ces « grand bourgeois », pour lesquels ils n'ont- pas asse: de ibrocards — et certains organes d'extrême gauche pas assez de mépris. <5^5 La seconde tranche. •Il résulte d'une lettre de M. de BroqueviLl que les impôts votés en 1913 n'assureront pa les -ressources nécessaires pour couvrir l'exé cution de lois nouvelles, — notamment de -1; dernière « loi de .façade ,» votée par notr triste majorité. •Mais les journaux cléricaux s'émeuvent. Oi n'aurait pas publié la lettre intégralement. Oi lui fait, dire ce qu'elle .ne dit pas. C'est 111 faux, c'est une -trahison, c'est l'abominatio) de la désolation. Tout beau, messieurs, calmez-ivous ! .Si -1: lettre de iM. de Broqueville -est équivoque -on sait, depuis .la discussion révisionniste,qu le gentilhomme de Moll ne déteste pas d jouer sur les mots — il y eut Ides déclaration précises, laites par quelqu'un qui connaissai au moins aussi bien que lui l'affectation et 1 rendement de ces impôts : par M. Michel Le vie, ministre des finances, qui les proposa e les fit voter ! Or, à cette époque — nous soulignâmes 1 fait sans .rencontrer de 'contradicteurs — .M iLevie, avec cette loyauté qui l'empêcha d garder bien .longtemps son portefeuille, re (connaissait parfaitement que le vote des loi sociales entraînerait des dépenses non pn vues, qui nécessiteraient de nouveaux-impôts iDès ce imoment, nous signalâmes l'agréabl promesse de la seconde tranche, qui pesai sur nous. Et cette promesse-là était nette. .C'est même une des plus nettes qu'a faite le ministère de Broqueville ! Le rempart. « Le seul rempart kle l'ordre et de la .par sociale est le parti catholique.'» Tel est le ti.tr de H'artiele de tête d'un journal <de cléricale me aigu. Et, .sans s'arrêter à la ibanale contr( vérité, exprimée de la sorte, on ne peut s'eu pêdher Id'en admirer la forme... iN'étart-ce pa autrefois une coutume des lutteurs de s'a.ppt 1er 1e- « rempart » -de telle ou telle ville?... 1; après ides titres comme ceux, par exemple, d •« Rempart de 'Pontorson », nous avons eu le bandits qui s'intitulaient « Terreur » de t< ou tel endroit. On imagina ainsi Ta « Terreu du (faubourg Saint-Germain .». Il semble qu c'est un peu de même .sorte que le clériv: lisme peut être appelé le « Rempart .de la pai sociale -», lui qui va nous donner la guen scolaire et la guerre syndicale. A tout faire... iLes .cléricaux .affirment que les électeurs n viennent à eux que. par affection pour ,1e principes dans lesquels ils mettant seulemer leurs espoirs électoraux... Rien de plus vrai A preuve ce numéro de la « Gazette d Liège » — catholique, politique et littéraire, -dont la première page, seule, nous oflre l'annonce qu'une gare à Plainevaux est acco: dée par la Société nationale eles chemins d fer vicinaux, « à :1a suite des démarohes d nos députés catholiques ». De plus, un autre articulet, reproduisar uno lettre par ilaquelle le ministre des travau publics concède une -permission de pèche ( « comme suite » à la reconimanidation du di puté Dallernagne. Ils ignorent la corruption... Tout comme ] frousse I <5==^) Fleurs de polémictue. Le « Rappel » de Charleroi est un journal t cléricalisme rabique. 11 étudie « les horreu: de la « morale » socialiste » et consacre se VI° chapitre à ce sujet : « Le mensonge et haine ». Et, pour montrer que les cléricaux n'aimei ai l'un ni l'autre, il intitule son premier art cle : « Les libéraux prisonniers eles sociali tes ». Vous voyez bien que les cléricaux ign rent' le mensonge... Clericaliiation. Il paraissait définitivement établi que n< maîtres, progressivement, cléricalisaient la 111 gistrature. Le « Journal des Tribunaux », en u intéressant article dont nous avons parlé il a quelques semaines,commentait le fait comn s'il ne pouvait pas être mis en discussion. N< adversaires le reconnaissaient si bien qu'ils s bornaient à plaider les circonstances atténua: tes, la réaction contre le favoritisme qu'ils d nonçaient dans les nominations de la « magi t rature Bara ». On croyait donc la discussion close. Pour le croire, il faut ne pas connaître l'ai dace cléricale. Voici qu'à la veille des élections, on tente e orétcnclre, — et, dans le « Journal eles trib uaux » également, nous lûmes plusieurs art «-•les en ce sens, — que tout est pour le mien dans la meilleure et la mieux répartie des m; gistratures, epje les catholiques n'y sont nul! nient favorisés dans la répartition. Pour u peu, 011 dirait que les libéraux et socialisé accaparent les sièges ! De pareilles fantaisies ne résistent pas à u '•xamen sérieux. Les arguments par quoi c tente, de les justifier sont puérils. Citons-en un, •— ie plus important car il : trouve à la base même du calcul. Il consiste à. dire qu'on ne peut pas eompti comme représentant le parti gouvernement; tous les magistrats appartenant à la reliai» catholique. Autre chose est la couleur polii que, autre chose la croyance religieuse ! C'est parfait en théorie, ce pourrait l'être ailleurs qu'en Belgique ! Mais précisément nous n'avons cessé de î gnaler la dangereuse interpénétration, dai notre pays, de ers deux domaines. On l'a ^ en 1912, et avant, on le verra dimanche pr chain, soyez-en assurés : la religion est ai mains d» nos adversaires une arme poiitiqi redoutable. ILs l'ont toujours fait servir à leu: intérêts de parti. Et quand on la différencie ( ceux-ci, on fait une distinction de mots qui 1 correspond en rien à la dangereuse réalité. L'influence du chauffeur. Un de nos amis reçut jadis la visite d'11 jeune professeur de collège, dont le père éta huissier d'un de nos ministres. Ce fils d'à eheviêque. rêvait d'un rapide avancement. 1 comme notre ami, haut fonctionnaire, lui 0. jectait les règles hiérarchiques, l'ambitieux < .lui répondre : « J'aurai de .l'influence soi tous les ministères. » Et « pâtre regnante c'était vrai. .Ce l'est aussi à Paris, A la présidence c s conseil municipal est attacïïé un chauffeur. 5 C'est un- A'ieux brave qui répond au doux pre-. nom d'Antoine. Au cours de sa carrière il approcha tant de célébrités, il rendit parfois de si délicats services, qu'il jouit de la plus légitime influence. Or, unie- place de piéton était vacante à l'architecture; quelqu'un du conseil, qui appuyait chaleureusement un candidat, alla trouver le directeur et le pressa vivement. — Vous me rendriez, disait-il, un service personnel... — Je /ferai mon possible, répondit le fonctionnaire ; mais, baissant la voix ; Antoine à son candidat. ,Et ce -ne fut pas -le protégé du conseiller municipal qui l'emporta. L'habitant indésirable. ~ Révélons un détail intéressant du procès i . la suite duquel la ville de Bruxelles a été » condamnée à payer à M. Col'fs, victime de 3 l'attentat que l'on sait, une indemnité de soixante mille francs, dont un cinquième à char t ge de la commune de Molen'beek-iSaint-Jean. C'est .la somme sur laquelle le conseil de ,lr 2 ville et celui du député s'étaient mis d'accord (Seulement Bruxelles avait proposé fraternel 3 lement à Alolenibe-ek, impliqué -dans Te procès (d'intervenir dans l'accord conclu entre le:- s parties pour un douzième, soit cinq mille francs, plus le douzième des frais. Malgré l'avis de l'avocat de la commune, lt B conseil communal rejeta la proposition pai t dix-huit voix contre trois et- deux abstentions Il n'avait pu admettre qu'on put condamne] 5 Ta commune pour la seule raison qu'on avai .vu sur les lieux où le fait s'était produit, nor .pas tapant, mais se promenant à la tête d'un< Ibande, un particulier organisateur de mani festations tapageuses, inscrit depuis quatri 0 jours seulement au.x registres de la popula tion. On plaida,et le jugement fixa au cinquiènn la quote-part de la commune, soit douze milh , francs, sans les frais. ^ .Le particulier en question est, on peut h j dire, n'est-ce pas? eh dehors de toute ques tion de personne ou d'opinion,un habitant in désirable. . -Ohaque fois que, dans une manifestatioi ' — et la « modération » de jour en jour plu; c violente des cléricaux en# provoquera fatale ment — il y aura de la casse, 011 voudra sa x voir si notre homme y était. Or, il y sera tou c jours et cela, comme les aspics de foie gras en belle vue. Et l'affaire de son patelin ser: claire : autant de mille et des frais. On prête à la commune l'intention d'offri à ce coûteux concitoyen une rente annuell ^ à condition qu'il porte ailleurs ses pénates. s Pour peu qu'il fasse le tour de .l'aggloméra tion, il ne lui faudra plus d'autres moyen d'existence. 0 Faut-il dire que la « Chronique » tou.jour bonne fille, lui donne l'idée pour rien ? (3^=9 e Blancs et noirs. c Le déplorable procès, où un de nos compa triotes est dans une si fâcheuse posture pou iT de criminels abus de pouvoir au Congo, a x 'de nouveau, attiré l'attention sur les nrétlic ') des qu'il convient d'employer dans nos raj: ports avec les noirs. :I>éj!à .Montaigne a exprimé quelques sage a idées sur ce sujet et humilié utilement notr .orgueil de civilisés. .Mais ce sont — chose ci; rieuse — les premiers missionnaires qui on le mieux établi tout ce. que la comparaison d e sauva.ge et de l'Européen pouvait avoir de d( s savantageux pour celui-vj. 11 ils le firent, il est vrai, moins par «mou a des natureils du Nouveau Monde (.car il s'agi surtout de l'Amérique), que par haine réc. 11 proque, les uns soutenant que les autres n'.er h tendaient rien à leur apostolat. s' iDans un.livre récent, M. Chinard a recueilli y de curieux témoignages à cet égard. Le pèr du Tertre comprend, par exemple, fort bie que les sauvages refusent de se convertir «car, dit-il, ils ont vu des hommes qui se son l,s venus emparer de leurs terres et de celles d x' leurs voisins avec ces cruautés inouïes,et don 11 la vie avait quelque chose de plus barbar y que la leur.-», -et il se demande quand viendr. e « le jour du jugement contre les chrétiens •> lb A la même date, leipère Pelleprat loue l'inné ,e cence des sauvages : ... « on dirait à les voi qu'ils -n'ont pas péché en Adam comme le autres hommes. » ■Un .réeoillet, !e frère .Sagard, -ne s'exprim pas différemment : « Que pleust à Dieu qu'ii ^ fussent convertis, mais à même temps qu'il seront faits chrétiens, je crains bien qu'ii perdront cette simplicité et repos... la corruf tion glissée entre les chrétiens -se commun 1 que facilement entre les barbares convertis. x («Histoire du Canada», p. 256.) j. Dédié à nos turbulentes et ambitieuses mi: sions du Congo ! n 0^=^=9 Le cas Lemire. n Quelqu'un qui doit être bien embêté, en c n moment, c'est sa grandeur l'évêque de Lilli Pour faire plaisir aux riches conservateurs d ,0 Roubaix e.t d'Armentières, dont il est le pa: teur et... le serviteur, il s'est engagé à fon contre l'abbé Lemire. Il l'a blâmé, combatti ^ suspendu. Or, l'abbé, ayant résisté, a non set n lement triomphé aux élections législative: _ mais aussi aux élections municipales. Il a rn; nifestlement le pays pour lui. Que va faire l'évêque? Continuer à sévi " interdire, excommunier le prêtre rebelle? Rie de plus simple. Et l'abbé finirait, probablemei par être brisé comme le pauvre Daens. Mais. I:' Mais «a grandeur se rend compte que c'e 11 une grosse partie à jouer. Ces Flamands, qu'i >- soient citoyens belger. ou citoyens français, 01 x la tête dure, comme disaient Charles le Tém IC raire et Charles-Quint. Ils tiennent à leur abl • S Lemire, d'autant plus qu'on veut les détachi le de lui, et sa grandeur se dit que, si l'on br'I: 10 Lemire, cela pourrait bien profiter au radies socialiste de l'endroit. Le clergé français cor mence à s'apercevoir du danger qu'il y a faire trop aveuglément les affaires des gr< n capitalistes bien pensants. Le clergé belge s'e apercevra un jour aussi, un jour qui nTest p; )•. 3oin- j NouvftUfls & 3.& m lin le 1S Un passant s'adresse à un mendiant qui 1 demande la charité : — Avant de vous donner un sou, je voudrs m'assurer si réellement vous n'avex .pas man, u depuis deux jours. LE LIBÉRALISME CONCILIE TOUS LES INTÉRÊTS SOCIAUX LA JOURNÉE 1DTJ 24 3^:^.1 Comment se présente la bataille et quels résultats en escomptent les divers partis? Les cléricaux, qui comptent 43 représentants sortants, luttent dans tous les 15 arronetisse-ments. C'est dire qu'ils défendent avec rage leurs positions et qu'ils s'efforceront même de conquérir de nouveaux sièges. Les cléricaux craignent de voir les libéraux , conquérir sur eux 1 ou 2 sièges dans le Lim-bourg, — à Hasselt et à Tongres. Par contre, ils ne négligent aucune manœuvre pour enlever aux libéraux le siège de M. Persoons, à Saint-Nicolas, celui de M. Van Damme à Termonde et celui de M. Rens, a Alost, Faut-il dire que, jamais, la campagne des amis de. M. le comte Woeste contre M. Daens, le frère de feu l'abbé, n'a été plus violente à Alost ? A Charleroi, le second siège, détenu par les libéraux, et que M. le docteur Briart occupe depuis la récente démission de M. Dewandre. est disputé fortement â nos amis, — à la fois par les cléricaux et les socialistes. A Gand, les cléricaux tentent d'enlever a.ux libéraux le troisième siège, occupé par M. Buysse. A Tournai-Ath, les socialistes .s'efforcent de conquérir un second siège au détriment, soit des libéraux, soit des cléricaux. A .Liège, de même, le troisième siège libéral, délaissé .par M. Fléchet et que postule \I. Journez, fait l'objet des convoitises; a la fois, des socialistes et des cléricaux. * Le député libéral, sortant, dans chacun des arrondissements de Soign-ies, Thuin-Warem-me, Verviers, est en butte aux attaques combinées des .deux autres partis. 1 A .Mons, la réélection de notre éminent col ' .laborateur, M. Fulgence Masson, est, assurée Et -nos .amis espèrent réunir un grand nombre de suffrages supplémentaires sur le nom de M. CanorHLegrand. 1 Comme d'habitude, dès 16 heures, la CHFîO NIQUE affichera les résultats partiels â mesure - qu'ils parviendront â ses bureaux. LES CLÉRICAUX LIVRENT LE TRÉSOR PUBLIC AUX CONGRÉGATIONS - LA CAf^PAG^E ÉLECTORALE DANS L'ARROND!S5EMENT DE HASSELT 5 Dans l'arrondissement de Hasselt, la campa - gne cléricale revêt la plus brutale bassesse. L: - bière et l'alcool coulent à flots. Dans la vallé t du Geer, 011 distribue des pièces de cent sous-1 aussi des caramels, par malheur aux billet - flamands, alors que la contrée est walloniu Lisez plutôt : « Une auto, portant M. Van Oi r melingeh, député de Tongres, et M. De Bue i député de Bruxelles, s'est promenée, toute t - journée, dans la vallée du Geer. Ces messieur - avaient parlé à Rocl^ngé, devant cinquan. personnes, et à Wonck, devant un auditoir i plus clairsemé encore. A Emael et à Canne, il e n'ont pu parler... faute de public pour les en 1 tendre ! Alors, pour se consoler, ces deux de : putés muets ont jeté par-dessus bord les cari t mels dont leur automobile était pleine : s Par malheur, ces caramels avaient des bi. t lets rédigés en flamand et les jeunes Wallon c de la vallée du Geer n'en ont pas voulu. On > vu des gamins courir derrière l'auto, en bon: barder'les occupants de caramels ramassée . dans la poussière, en s'éeriant : ,. « C'est des caramels ès flamint; no n'es ve * Ion nin ! Vive Neveu ! Vive Neven 1 » UN GRAND MEETING LIBERAL 5 A SAINT-TROND s A Saint-Trond, un meeting a obtenu u ^ énorme succès. La salle regorgeait de non 5 breux auditeurs, qui emplissaient également 1 cour. M. Hubert Van Horen présenta les six car * elidâts, tous présents, et longuement ovatioi nés. M. Clément Peten remercia les électeur " de leur sympathie constante et leur prom son entier dévouement. M. le député Buyl prononça un beau dû cours sur le sectarisme des cléricaux. Il fut ir terrompu par les applaudissements. c M. Vander Srnissen, de Saint-Trond, montr '• l'intérêt que yossèdent les Limbourgeois c avoir des représentants au sein de l'oppositior i EN HESBAYE I' La propagande libérale est très active dar . l'arrondissement ITuy-Waremme. Dimanche, à une conférence contradictoii organisée par les catholiques à Momalle, ^ jv Hector de Sélys enthousiasma la fouie, n L'orateur clérical bruxellois, qui tentai', ci it fomenter le désordre, ne put même indigner 1 foule qui répondit à ses provocations par d( >t , Aîleye Beulemans » ironiques. Is Jeudi, ce fut à Fexhe et Jeneffe que Ficn >-t Gérard et Hector de Sélys conférencièrent. ^ A LOKEREN ■v m. Persoons, accompagné de MM. De Moo lG président de l'Association libérale, Ohren 1 De Bus, est allé donner un meeting à Exaerd !" où la propagande est active malgré l'incroyab ,l pression locale des cléricaux. )S i! jm.ij!m1 mjm 111, ~ ; - LES SUBSIDES AUX ÉCOLES CONGRÉG&.HISTEÏ ONT MONTE DE is 2 l|4 MILLIONS EN (885 41 A 23 112 MILLIONS EN 1314 û wvw' 1 pi > mhwwkiww «U CONSEIL COLONIAL Le conseil, colonial s'est réuni,samedi après-midi, .sous la présidence de M. Renkin, mi-< nistre des colonies. M. le ministre a fait l'éloge de M. Van de Vin, -conseiller décédé depuis la dernière séance. Puis le conseil a approuvé successivement à l'unanimité: 1° le rapport, préparé par M. Galopin, sur le projet de décret définissant le nouveau régime des entrepôts ; 2° le rapport, préparé par M. Dubois, sur un projet de décret portant suppression des droits de sortie sur les arachides, l'huile de palme, les noix palmistes, le sésame et le café; 3° le rapport, préparé par M. Mons-seaux, sur lun projet de décret autorisant la prorogation du droit exclusif de recherches minières accordé à .certaines sociétés ; 4° un projet de décret cédant à TAmerican Presby-terian Congo .Mission 9 hectares de terres à Kabulaf district' du Kasaï), rapporteur M. Du-bru'oq ; 5° à l'unanimité moins une abstention un projet de décret- cédant à la Congrégation des Missionnaires de, .Sdheut, 200 hectares de terres iâ Boyange (district de Bangala), rapporteur M. Duibreueq. DE 1883 A 1914 LES IMPOTS DIRECTS ONT AUGMENTÉ DE 39 P. C. PAR TÉTE D'HABITANT SEEAIMGAGES Un article électoral du cito5*en Léon Troclet nous inspire ce titre. M. Léon Troclet entend répondre aux « contorsions » (sic) de la presse libérale, au sujet du meeting des Variétés. •Pour ce faire, il se contorsionne lui-même, si nous osons ainsi parler, tout le long 'd'une grande colonne du « Peuple ». •Ii expose — à sa façon — le programme li hérai et le programme socialiste, estimant, sans doute, qu'on rie les connaît pas. Il reproduit des extraits de journaux,oppose • 1- « Express » au « Journal de Liège », et se i plume virulente flétrit, d'un même élan, M Van Hoegarden, M. Magis, M. Trasenster e i M. Greiner. Il n'y a qu'une personne qui ne paraisse pa: dans tout l'article. Son nom n'y est pas même cité une seule fois ! C'est, la seule personne i laquelle le citoyen devrait répondre : -c'est M Paul Hyrnans ! Mais le député socialiste,qui discourt quane . le député libéral est présent, lui répond moin: f aisément par écrit. Par écrit, on ne coup* point la parole à un adversaire politique... •Un ifait est acquis. Au meeting des Variétés 1 organisé par les libéraux, M. Paul Hymàn: ■ devait parler après M. Devèze, et, après eux M. Troclet. Les amis de celui-ci n'ont pas ad mis qu'il en fût ainsi, et, empêchant M. Hy mans de prendre la parole, ils ont empêch - la continuation de la réunion. • A cela, !M. Troclet ne .nie rien : il n'en parli • pas, c'est /plus simple. Mais il déclare fière » ment : Dans ces conditions, on comprendra l'embai - ras du clan.de ATM. Trasenster-Magis-Greiner l'annonce des questions que j'allais poser. Alors ! on s'explique qu'en levant le meeting avant d me donner la parole, ces messieurs étaient sau vos. D'autre part, tout le monde saisira qu j'avais une trop belle mission pour ne pas dési 3 rer, dans l'intérêt du Parti ouvrier, la rempli s complètement. 'Nous ne -comprendrons jamais commen _ l'intérêt du Parti ouvrier était d'empêcher d parler un'homme à qui l'on avait, à juste ti . tre, accordé la parole. s On ne comprendra pas plus comment, s'i x était si igênant pour les libéraux liégeois d . parler en public... ils avaient eux-mêmes 01 s iganisé cette réunion! Et on comprendra moin encore comment, si les seules questions d'u: _ (citoyen tumultueux devaient les réduire e poussière... ils avaient accepté bénévolemer que ce citoyen vint les .leur .poser en public Tout cela est de la phraséologie électorale bonne là entendre chez le troclet du .coin. 1 EN 30 ANS LES DROITS D'ACCISE ONT AUGMENT DE 84 P. C. PAR TÊTE D'HABITANT a toi* terni Samedi. La rnnnifeslalion en l'honneur de San e Bernliardl, cette après-midi, ii 3 heures, à l'e: a position de la Femme contemporaine, a été si is perte. Il y avait beaucoup, beaucoup de rnoiu et toutes les notabilités de la ville étaient li il M. le bourgmestre De Vos a adressé à l'éir nente tragédienne un discours bien senti. D dames, des jeunes filles lui ont offert des lleui une adresse, de la dentelle. MmtB Ontrop r, MUC8 Jean ont lait de la musique. M. Dhayi 3t mont a récité le sonnet écrit par Edmond Kc e. tandï en 1S95, en l'honneur de M>»s SarE !(. Bcrnhardt et qui fut repris, le 27 février 191 au cours de Pliommagc rendu par les poètes la grande artiste quand elle fut nommée cli m valier dans la Légion d'honneur. Et puis. M""' Sarah Bernliardt fit. une conf rence. sur : « A quoi lient la poésie », conl j rence au cours de laquelle elle récita une scèi de la « Samaritaine ». d'Edmond Rostan et une scène de la « Fille sauvage ». de Ma çois de Curel. Ce fut un émerveillement et i public fit à la grande Sarah une ovation dé rante. S. H.

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