La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91835k38/
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fjiinili Sê£i mai 1014. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO l'QUH ,T.OUTB L® BELGIQUB 4î'e année. - « rvfo H'i LA CHRONIQUE "bureaux 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage 3aint-Hub©rt) ■nuxtLLi» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration s N* 7 e. Rédaction Nc J'SOêè % abonnements : Bruxbli.es : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. U Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclic de Luxembourg, 20 fr. p:.r an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e pape : 30 cent. la petite liîrne. — Réclames (après les spectacles), t fr, lz ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), l2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. ',a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3Î99 I.a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LES ELECTIONS LÉGISLATIVES On vote dans 4 provinces sur 9 fE SCRUTIN" OUVERT ©<&WTS 15 AR^OHTDlSSEWŒïlïTS les résultats Les premières indications du scrutin at-vivacité de la lutte en dépit de son eaUne apparent. jj esi .probable que les trois grands partis ulli son1, aEOés ù la bataille enregistreront chacun des succès d'une part et des insuccès d'autre part. 11 y a dans plusieurs arrondissements des dépliaoements de voix significa- % a faut se .défier des nouvelles de la tleP'ièrc heure, presque toujours favorables aux cléricaux, parce qu'elles leur apportent l'appoint des voix des cantons ruraux. Trop souvent on a cru, dans la fièvre du dépouillement, à des succès qui s'évanouissent devant la rigueur des chiffres complets.\ l'hcuro où nous mettons sous .presse cette première édition hâtive, nous ne pouvons noter encore que des résultats partiels el provisoires qu'on lira ci-après et qu'il sérail prématuré de commenter. Signalons, toutefois, le succès des 'libéraux j HasseW et à Tongres-Maeseyck, qui feraient rentrer à "la Chambre MM. Peten et Neveu, éliminés on 1912. è Par contre, les socialistes, en emportant à Iluy deux sièges au lieu d'un, feraient morte là poussière ii M. Girouil, libéral sortant. D'autre part, ù Soignies, les cléricaux obtiendraient un second siège au détriment des .libéraux, dont le député sortant succomberaiA Gand et à Liège, nos om>.3 maintien-■iraient leurs positions. Une Journée d'Élection -— j - A CHARLERQI OH EVOQUE LES PETITS-FRERES LILLOIS (De noire correspondant.) Jamais, <le mémoire d'électeur. 011 ne vit une situation aussi calm* que celle qui s'est •présentée pour les dernières heures avant le vote. •La pluie qui est -tombée depuis samedi soir aurait-elle glacé les caractères?... C'est dire que nous n'avons pas entendu ■parler de la moindre querelle nocturne au sujet -des affiches. Il est vrai que ce.'l -dernières ne présentent plus aucun Intérêt et qu'elles laissent Te passant complètement ifroîd; en effet, ce ne sont que des chiffres 1, 2 et 3, sauf quelques affiches placardées par le parti socialiste représentant « un petit Jrère » avec quatre mains et deux ailes, a.vee la mention : « Attention à ce genre d'électeurs! » En bécane, nous avons parcouru de la matinée la plupart des bureaux de la ville; partout c'est Qe calme, l'indifférence môme, ii moins que ce /soit la réflexion de l'électeur, ce .que nous ne tarderons -pas à savoir. a gand LES CLERICAUX A L'ŒUVRE (De notre correspondant.) Harnais période électorale ne fut aussi •aime que la présente. On n'a assisté, ni £l 'agitation fiévreuse, ni aux conversations mimées qu'amènent généralement les éleo ions. La veillée était morne, pour pe pas lire monotone. iCcst fini de la guerre aux tfiiehes; «ci et là on remarque encore quelles placards, mais ils sont plutôt rares. Par entre, aux environs des bureaux électoraux, in observe quantité de grands et petits nu-uéros, indiquant le chiffre de la liste pour aquelle on demande le vote; il y a surtout florin ément de petits carrés de papier, avec e n° 1 en couleur rouge. Cest là un petii lue des cléricaux. En effet, le n° 1 est celui & la liste "cléricale. Et, en imprimant le chil-re ^n rouge, les cléricaux ont escompté in-uire en erreur des électeurs, dont le vote st acquis à ila liste socialiste. Aucun incident ne s'est produit, jusqu'à résent. Les différents bureaux de vote ont •é rapidement constitués ce matin. Les élec--urs sont arrivés sans trop se presser, par el'ts groupes de cinq à dix. D'après le -mps qu'ils sont restes dans les isoloirs, on eut prédire qu'il y aura très peu de votes <■ préférence» 'De la campagne, on nous signale 3a même dation «calme. Dans certaine commune des nvirou de Garni, un curé se tenait' à ren-,('c du .bureau de vote en offrant deux bons e biûre à chaque électeur qui s'y présentit.Les premiers résultats ont commencés a ll'€ connus à 4 h. 10. li paraît certain que les chiffres recueillis la liste des démocrates chrétiens ilaimin-lnts et, des socialistes dissidents seront insinuants.WePUis midi, toute la police de jour et de Jit est consignée en tenue de service d'or-"e. A i IFRF OM YOTE DANS LE CALME Dr noire correspondant.) On ne se douterait guère que l'on est en lutte. C'est, en ville, le calme le plus 'mplet. Après avoir retiré, ce matin, de sa )i{° aux 'lettres, les papiers, tracts, broehu--• «te., qu'on y av^it entassés pendant la ■'t. 1 électeur s'en est allé voter tranquille-ent;^ puis, ce devoir civique accompli, ir - empressé de rejoindre à son café habi- tuel les amis qui l'attendaient pour la parti de cartes ou de dominos. Aux abords ides -bureaux de vote, des pa ipiers, des prospectus rouges, bleus, verts, qu jonchent :1e sol, indiquent qu'à l'intérieur d ces locaux iil doit se passer quelque chose, et /qu'à l'aide id'un petit bulletin, des gens y ana ni'festent leurs opinions. Au centre de 1; ville, 011 peut même dire qu'il fait plu calme que d'oiUinaire. (Le temps est si gris e si triste! C'est la .foule habituelle du d;.man ohe, de ceux qui, fidèles à la tradition, ac eomplissent religieusement le domin'ica « tour » du Carré. ,Rue de il'Université, ui pochard décrit -les arabesques les plus capri cieuses et 'dit d'une voix (mystérieuse, à qu veut l'entendre : >« J'ai voté pour Narennie |d Boure ! » Ce pochard seul rappelle à la foui que ce dimanche est une journée d'élections HrPf ,lr> (vvlm/i '1 r% î-v'no v,/vr»-»TVIrt + A JV10NS INDIGNES MANŒUVRES DES CLERICAUX (De noire correspondant.) C'est dans le plus grand calme que l'on ; procédé, dimanche matin, aux opération électorales. Jusqu'au dernier moment, le partis en présence lurent peu prodigues d tracts, d'affiches, d-e circulaires. Toutefois, .nos :bons cléricaux n'ont .pa voulu abandonner leurs anciens procédés et dans la nuit de samedi à dimanche, ils on glissé sous les portes des brochures atta.quan avec -une (mauvaise foi incroyable la gestio] de la province de Hainaut et s'en prenan tout particuilièrement au second candidat li béral, iM. iCanoinLegrand, président du cor seil provincial. Les cléricaux ont également placardé de affiches accusant les libéraux d'avoir pouss à la grève générale et dénonçant Qeu alliance avec les socialistes. Autre manœuvre cléricale : de grands nu méros 3 (chiffre ide la liste catholique), poi tant la /mention : « Votez ainsi », et imprimé sur -du papier bleû et rouge, ont été plaçai dés .à profusion. En empruntant 'les couleur libérale et socialiste, lès cléricaux espéraien jeter la confusion dans la partie illettrée di corps électoral. Aucun incident ne s'est produit au cour des opérations -de vote, qui ont marché pai tout avec une grande célérité. LE POETE VERHAEREN M. Emile Verhaeren n"a pas voté à Roisin Dimanche matin, le bourgmestre de cette le calité, M. Prévost, n'avait reçu aucune no tifleation de la radiation du nom de M. Ver Hiaeren des listes électorales. En -dépit d« l'opposition acharnée des cléricaux montais le (grand poète est donc resté Belge; mais. 01 ne sait pour quelle raison, le secrétaire com munal de (Roisin n'a pas cru devoir convo quer M. Verhaeren. de sorte que celui-ci es resté à Bruxelles. 'Devant la... négligence di secrétaire communal, constatée samedi soir seulement, par 1-e bourgmestre de Roisin, ce lui-ci va convoquer dans quelques jours 1 conseil communal pour examiner quelles me sures il convient de prendre à (l'égard di fonctionnaire en faute. iC'est le /seiuJ -incident signaler. A TOUBNRI-ATH Jamais — de mémoire d'électeur — dan nos deux arrondissements", une campagne d propagande et une élection ne furent auss calmes. ■Si l'un Ides trois partis en présence n'avai pas commencé à organiser des conférence: — cilles lurent, d'ailleurs, toutes, «fort peu sui vies — et à ifaire apposer quelques rares af fiches, les deux autres partis n'auraient pa< bougé davantage et l'on ne se serait jamai; douté qu'il -y -avait lieu pour le corps élec iorai du Toumaisis et du pays d'Atli de ohoi sir six mandataires à la «Chambre des repré sentants. •Les catholiques se disent certains de fa in réélire leurs trois députés sortants : MM Duquesne de ila Vineille, Hoyois et Boval, e leur chiffre électoral d'il y a deux ans ne leur permet pas d'espérer d'avoir un qua trième élu. Les socialistes qui, depuis qu'ils ont fai' nommer député (M. Emile Royer, .grâce ai cartel, avaient lait d'assez sérieux progrès pour nourrir 'l'espoir de faire élire un se cond de leurs partisans au détriment des li béraux -atihois, ont, pour le - moment, contn eux le souvenir fâcheux de leur inutile grèvi générale, d'avril 1913. A TERfyiONDE NOS AMIS ONT BON ESPOIR : De notre correspondant.) Notre cité est extraordinairement calme. No: amis ont fait une excellente propagande et on eu partout le plus grand succès; ils sont par venus à faire la trouée dans les villages où jusqu'à présent, les porte-voix de nos idée: n'étaient jamais arrivés. A Tennonde même, les libéraux ont montr-combien le départ de la garnison a porté ur coup sensible au commerce local. Les cléricau: ont répondu à nos manifestes et articles pa la publication d'une lettre du ministère de I; guerre qui annonce qu'il est fermement décid-de satisfaire les députés Catholiques et d'en voyer, le plus vite possible, le régiment pvo mis. [-a promesse et bien vague. Devant le bureau principal, tout au-de-su de la Grand'Place, les cléricaux ont tendu un-immense banderole portant, en flamand, le phrase suivante : « Pères de famille, songez i /'âme de vos enfants! » [■ Les prêtrras, dans leurs prêches, conjuren j les fidèles à ne pas trahir la cause de la reli î gion, qui se confond en notre pays avec î'intc-rèt (?) de la nation ! ! ! Des voitures amènent force impotents bien i soutenus par des bras charitables el tous les 3 catholiques influents sont portés aux entrées des bureaux. Les libéraux ont laissé, samedi soir, dans ! l'arrondissement, 4,000 manifestes et, à l'heure ; présente, des hommes circulent avec des pan-t cartes rappelant que le départ de nos trou-. piers est dû à la noncihalance de nos édiles et . représentants catholiques. A VERVIERS LA LUTTE POUR LE 5« SIECE 5 (De noire correspondant.) (Calme complet, à Verriers et environs. Le vote se fait .régulièrement, par un temps maussade et pluvieux. Dans quelques bureaux, les opérations ont commencé en retard. La bataille d'affiches a été peu ardente-. Les libéraux ont fait le principal effort. Ils espèrent, en effet, enlever le cinquième siège aux socialistes, siège pour la première fois 1 compromis à cause de la présence d'un dissi-5 dent, dont la candidature passe pour avoir 3 été suscitée par les cléricaux. ;Le second can-3 didat libéral qui passerait éventuellement est M. Jos. Lejeune, bourgmestre de Fosses-sur-j Salin, qui jouit d'une énorme popularité dans Hes campagnes du pays de Stavelot. t La Ligue wallonne, elle aussi, a dit son i mot dans la (bataille, en affichant et en fai-; saut promener en ville une affic-he où elle ; aligne les nom? des candidats ayant accepté . de défendre les droits des Wallons. ; Les résultats i scrutin HTH (Voir : Toumai-Ailh.) ; àUDENARDE j TROIS REPRESENTANTS Sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral. 5 (Chiffres de 1912 : cléricaux, 23,S?0 voix, ' libéraux, II,82-1, ) Trois listes en présence. •Sont élus : 2 cléricaux, 1 libéral Statu quo. EECLOO (Voir : Gand-Eecloo.) ' GAND-EECLOO DOUZE REPRESENTANTS j Sortants : 7 cléricaux, — 3 .libéraux,— 2 so-rialistes.Chiffres de 1912 : cléricaux, 57,/8(j voix, j libéraux, 39,25V voix; socialisiez, 22,S99 voix., Cinq listes en présence. 1 Ont obtenu ; Clér. Lib. Soc. Assende 2,336 806 Assehede Déni. fl. Soc. dis. •175 23 Clér. Lib. Soc. Caprycke 3,976 l,ï83 137 ; Caprycke Déni. fl. Soc. dis. ï 221 8 i Clér. Lib. Soc. Deynze 5,279 1,217 927 l Deynze Déni. fl. Soc. dis. . 301 35 Clér. Lib. Soc. ' Gand 21,307 17,718 14,308 Gand Déni. fl. Soc. dis. 876 990 Clér. Lib. Soc. Ledebrg 5,398 3,155 3,i9S Ledeberg Déni. fi. Soc. dis. 188 105 Clér. Lib. Soc. » Naareth 4,017 1,156 587 Nazareth Déni. fl. Soc. dis. 277 23 Clér. Lib. Soc. Oosterzeele 6,313 4,516 720 Clér. Lib. Soc. Waerschot 3,339 334 346 Wacrschot Déni. fl. Soc. dis. 267 25 Clér. Lib. Soc. . Gand 21,105 18,012 14,614 , Gand Dém. fl. Soci. dis. 896 678 Sont élus : 7 cléricaux, 3 libéraux, 2 socialistes.Satii mm. LIÈGE TREIZE REPRESENTANTS Sortants : i- icléricaux, —3 Ji]>éi aiix, — fi so-' cialisies. Chiflres lia 1012 : cléricaux, 56,'iSU voix; libéraux, 39,9S6 roir: socialistes, 91,790 ùàix.j . Cinq .listes en preisence. Ont obtenu : s Clér. Lib, Soc. , Daelhem 4,346 1,382 2,23C . Fèxlie-Slins 4,896 2,352 4,93c ■ Fléron 5,574 3,914 9,883 , Holiogne-aux-Pierres 5,986 4,068 15,06f -, .lehay-Bodegnée 1.S36 710 2,618 ; Landsn 3,191 1,744 1.55C . Liège Eloy Jansseru Clér. Lib. Soe. 132 949 16,652 17,809 Ï0.01S . Lonveigné 3,612 2,781 4,265 , Saint-Nicolas 2,948 2,452 7,051: Eloy Clér. Lib. Soc. [ Seraing 126 3,751 5,241 K,00« Arrond.,de Liège 55,162 47,128 S3,92t t| Sont élus : G socialistes, 4 cléricaux, 3 libé-- j'raux. C'est le statu quo. IMAESEYCK 1 A oir : Tongri's-Maeseycli.) iONS SEPT REPRESENTANTS iSoriants : 2 cléricaux, — 1 libéral, — socialistes.(Chiffres de 1912 : cléricaux, SI,501 voix; libéraùx, 23,32i voix; socialistes, 54,335 voix.) Trois listes en présence. Trois listes en présence. Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. Havinnes 3,829 1,150 3,123 Mons 33,203 23,553 56,000 C'est le stafu quo. Sont élus : 1 libéral, 4 socialistes et 2 cléricaux. SAINT-NICOLAS QUATRE REPRESENTANTS Sorlanls : 3 cléricaux, — 1 libéral. 'Chiffres de 1912 : cléricaux, Y2,75i voix; libéraux, 11,226 voir.) . Trois listes en présence. Ont obtenu : Dissid. Clér. Lib.-Soc. Beveren 104 961 1,269 Clér. Lib.-Soc. 5,790 3, i\7 Le statu quo. SOIGNIES QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 1 cléricall', — 1 libéral, 2 socialistes.Chiffres de 1912 : cléricaux, 27,630 voix; cartel, 12,670 Voix.) Trois listes en présence: Soignies. On assure que c'est le statu quo. TERMONDE QUATRE REPRESENTANTS Sortants : 3 cil é rie aux, — 1 libéral. Chiffres de 1912 : cléricaux, 32,3IS voix; libéraux, 11,226 voix.) Quatre listes en présence. Sont élus : 3 cléricaux, 1 libéral. Statu quo. TQNGRES-IYIAESEYCK QUATRE REPRESENTANTS -Sortants' : i cléricaux. Deux listes en présence. chiffres, de 1912 : cléricaux, 43,753 voix; libéraux, 10,070 voix.). Ont obtenu : Clér. Lib. Maeyseyck 5,275 1,441 TOURNÂl-âTH SIX REPRESENTANTS Sortants : 3 cléricaux, — 2 libéraux, — 1 socialiste.Chiffres de 1912 : cléricaux, 46,930 voix; cartel, 56,999 roi.r.) Trois listes en présence. Ont obtenu : Tournai 40,918 33,519 25,021 Manque le canton clérical de Celles. Le statu quo est probable malgré un gain anticlérical sérieux. WÔREfVlME ( Voir : Hùy-Warmrke.) VERVIERS CINQ REPRESENTANTS (Sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral, — 2 socialistes.Chiffres de 1912 : cléricaux, 30,645 voix; cartel, 34,622 voix.) Quatre listes en présence. Ont obtenu : Clér. Lib. Soc. Aubel 4,551 605 490 Aubel Dissid. 57 Clér. Lib. Soc. Spa 5,386 3,553 4,888 Spa Dissid. 139 A LA BRASSERIE FLAMANDE A la « Brasserie flamande », la foule arrive vers cinq heures. Au bureau siègent îles membres du bureau de la Ligue et de l'Association libérale. M. Lemonnier préside, assisté de MM. Foucari, Maurice Crick, Maurice Feron, Goblet U'Al-vicila, Cateau, Devèze, Bauwens, Poellaert. Les premiers résultats parviennent de Liège et de Tongres. Dans le Limbourg, la situation se dessine très fayoraible. Lorsqu'on annonce ique IM. Neven passera probablement, les applaudissements éclatent. Il en est de même des chiffres de Grammont, Soignito. Hassettt. ^'ers 7 li. 30, des applaudissements enthousiastes-accueillent la lecture d'un télégramme annonçant les élections certaines de MM. iPe-len et Neven dans le Limbourg. Parviennent ensuite des résultats partiels de Thuin, de Gosselies, d'Alost. Les bonnes nouvelles qui arrivent incessamment mettent un peu de chaleur dans l'assemblée. Ou prévoit une heureuse journée pour le libéralisme. Au dehors, les curieux encombrent les trottoirs et commentent bruyamment les chiffres affichés. LA « CHRONIQUE » EST EN YENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques îles boulevards, chez notre dépositaire général, Mm0 veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord. A Revin, à la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare A Saint-Raphaël, à la bibliothèque delà gare. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge, à la bibilothèque de la gare. L'ACCORD PARTIS « -Sauf îl-e cas de nécessité absolue, no. pensez-vous pas qu'il faut rejeter toute «mesure ayant pour résuillat ide défigurer les sites de la W-aîBlonié et de Vatteindre ainsi dans son patrimoine pittoresque ? ,» Telle es! 'la question qui fui adressée, parmi beaucoup d'autres intéressant ria cause, par les ligues wa'llonnes de 'd'arrondissement de Liège, à tous les candidats'dudit arrondissement qui se présentaient au scrutin d'hier. Une ,plaquette datée du 22 mai et envoyée à tous les membres de ces ligues publiait les réponses. Et c'est 'merveille de voir avec quêfl-le una-nimité ces candidats, sans distinietion de cou-lleur pdliliique,' répondirent sans hésiter, •comme d'une seule voix : — 'Certes oui, mous le pensons ! Plusieurs ajoutèrent : — Est-il possible qu'on ait pu en douter? Jamais on n'entendit concert plus parfait. Les ligues wallonnes enregistrent ce'la en déclarant qu'elles auront soin de rappeler aux élus !la parole donnée. **# Yoiilà donc un chapitre sur lequel l'accord des partis semble admirablement réalisé : la défense de la nature. Ici, plus de division; tout le inonde s'embrasse et chacun s'en proclame parttisan, -d'e cette défense; mieux que cela : 'personne aujourd'hui n'oserait s'en déclarer l'adversaire, sachant trop qu'une telle déclaration vaudrait ù son auteur tout le contraiire des sympathies ambitionnées — et des suffrages consécutifs.' «Et. ceci est vrai.pour toutes les parties du territoire, pour la Flandre autant que pour la Wallonie; on aurait pu demander aussi aux futurs députés flamands s'ils entendent défendre la beauté de leurs sites; pas un, c'est certain, n'eût affiché la prétention contraire. Tout ce'la n'empêche pas les voles consacrant de stupides vandaiismes. C'est pourquoi nous restons sur 'la brèche, nous qui avons entrepris 'la défense des sites de Wallonie -'1 de iFlandre, à m ne époque où ila simple émission de cette idée étonnait tes -gens, (Car nous savons lia valeur des paroles et .la destination qu'il convient de .faire entre la théorie et la pratique. Nous savons surtout les façons diverses d'interpréter les mots, — diverses au point de faire exprimer au même terme Jos deux idées contraires : les calotins de France se sont x-oil'iés sur la panse l'cpi-thète ■« libéral », qui appartint toujours aux adversaires des caCotins beilges; n'importe qui peut se donner comme défenseur des sites naturel!s : -tout.dépendra de la façon dont il entend les choses. * * * Tout le monde, aujourd'hui, s'accorde à reconnaître qu'il ne faut sous aucun prétexte, sauf « le cas de nécessité absolue, dc-figurer les sites de la Wa-ilonie ». Or, .s'il est uu site waililon dont il importe, à tout prix, d'empêcher -la défiguration, c'est bien celui de la '-haute vallée de l'Ourthe. Pourtant, il reste menacé. J'ai ditil'aûlre jour où en -c-dail l'affaire, et que l'on attend ait la décision du Parlement, à la suite d'un rapport où sont •exposés tour à tour, sans plaidoirie, les arguments des en trepreneurs de défigura l ion oi ceux des défenseurs de l'intégrité du paysage.Il en est de même de la vallée de la Hoègne-, également menacée. -Le (jour où se décidera île sort de ces sites glorieux, qui nous dit qu'il ne se trouvera pas une .majorité pour les condamner, dans cette assemblée dont tous les membres, si oh les interrogeait aujourd'hui, se montreraient, comme Hes candidats liégeois, ce n'est pas douteux, les mieux disposés du -monde à défendre l'esthétique naturelle?... •Nous nous rappelons le temps où ia simple idée d'introduire dans les débats parlementaires cette question de protection de la nature eût été considérée comme une aimable plaisanterie et accueillie par les gens « sérieux » avec des -sourires accompagnés de •haussements d'épaules. Puis, un jour, on consentit à accorder quelque -attention à cette vérité que nous ne cessons de clamer : Les œuvres de la .nature ont droit à 8a même protection que tes œuvres des hommes. Nous en sommes arrivés h celle heure à inscrire cela dans Iles programmes électoraux. I!l y a là, n'est-ce (pas, un fameux progrès accompli!... Reste à savoir ce que le respect des sites naturels y a réellement gagné. Je n'entends point dire qû'il n'y a pas gagné quoique chose. Ce que j'entends, c'est que le gain, dans '.la -pratique, ne semible pas en rapport avec :le progrès théoriquement accompli. ♦ * * Est-:ce en vertu de ce respect maintenant reconnu qu'Os-tende s'obstine à abîmer son parc ? Un parc au bord de la mer (du Nord), il parait que ça ne .mérite qu'une considération médiocre. Nous aurions crû tout le contraire,-et beaucoup de bons esprits pensent comme nous. Aussi avons-nous essayé, naguère,de défendre le parc d'Ostende,ce à quoi nous avions beaucoup moins d'intérêt, on en conviendra, que les Os-tendais eux-mêmes. Et nous ne songions n-uiïtomenit à .l'aire la moindre opposition ou futur Palais des Thermes et aux travaux que cette entreprise pourtant fort hasardeuse va nécessiter : nous prenions simplement la défense du parc, auquel on n'aurait -jamais dû toucher. • Ostende n'a rien voulu entendre. Les dirigeants de 'cette .cité ont une autre conception que nous de Ha «beauté du site osbendais. Et l'on annonçait l'autre jour que ;le -travail annoncé — le forage d'un puits arl'ésien — allait, être entrepris à très bref délai. Où ça?... • A l'emplacement du tennis du -Parc Léo-po'd. » On ajoutait que ce forage a pour but ila recherche de 'la nappe d'eau thermale dans le sol primaire, qu'il serait poussé à la profondeur de mille mètres, qu'on allait y; travaîïlei [.jour et nuit, Qu'il durerait deux ans et coûterait 150,000 -francs.: Pour la rec'herche d'une nappe d'eau problématique, dont les qualités thermales — en admettant qu'on la trouve — restent également un problème, c'est assurément un bon prix. Mais c'est là un détail d'une importance secondaire; l'important est que, en cette affaire, -le parc se trouve en partie sacrifié. Et voilà — nous persistons à «le déclarer — ce qu'il eût laTlu éviter 'à tout prix. LI ne manquait pas d'emplacements 'à Ostende pour i'orer un puits artésien et bâtir un palais des Thermes sans toucher au parc. Les vandales, paraît-il, ont eu raison. Et l'on estime iju'ii faudra deux ans pour achever cet ouvrage préliminaire. Après quoi, la bAtisse commencera; ce. sera lie tour des briques^ qui viendront, selon la formule, remplacer la verdure et les arbres. A nous les « espaces .libres »!... * * Est-ce encore au -nom de ce respect des sites naturels, si en honneur aujourd'hui, que la ville de Bruges a fait supprimer tout dernièrement Iles rangées d'arbres superbes qu'on trouvait à l'issue de la porte des Baudets et qui complétaient d'une façon si heureuse ce coin du paysage brugeois ? Le fait est que, passant par là l'autre jour, j'éprouvai une douiloureu'se surprise en trouvant l'annonce de lia route d'Ostende complètement rasée. Plus, un baliveau; tout a disparu. Rien de désolant comme cette dénu-da»tion totale d'un seul qu'on avait accoutumé de voir déttieieusement ombragé. La protection de ila nature ainsi' comprise ne laisse pas de dérouler un peu l'idée que je m'en étais faite. Mais Bruges, qui a des raisons particulières de soigner son esthétique et y réussit quelquefois, nous a donné d'autre part -maints exemples pHmtCit déconcertants de cette sollicitude. On y prépare rentlamandement total-des noms de rues sur îles plaques indicatrices; ça procurera peut-être quelque joie aux visiteurs, mais ça ne fera pas repousser les arbres de la route d'Ostende. ^ ^ A Spa, m'écrit-on, le remède de la cognée vient, d'être appliqué (avec succès) à l'une des rangées.d'arbres de l'avenue du Marteau, dans lia partie comprise entre la rampe de la gare et l'entrée de la viffie. C'est aussi, de la part de la municipalité spadoise, une façon de comprendre le respect des sites. Nous avions signalé le vandailis-me projeté et servi à. ses auteurs le pâat qu'ils méritaient. Devant les protestations qui s'élevèrent, une concession fut faite par messieurs les arboricides : ils consentirent à n'abattre qu'une, file d'arbres sur les deux qu'ils avaient condamnées. C'est l'exécution de cette demi-mesure qu'on vient de me. signaler. Je m'y attendais. 11 ne me reste donc qu'à regretter que nous n'ayons obtenu qu'un demi-succès. Cette entrée de Spa, si charmante autre- . l'ois (je pourrais en rappeler le tableau ancien, en le faisant suivre de toutes les infortunes dont il fut victime dans la suite des temps), aura été pitoyablement sabotée, par tous ceux qui avaient pour premier devoir d'en maintenir le charme. Tout le monde s'y est .mis, l'Etat pour sa part, la commune pour ia sienne, et les particu'Jiers ont achevé l'œuvre. Cala pourrait aussi s'appeler l'accord des partis. Jean d'ARDENNE. ♦ ©~< iEHUS FAITS,_PR0P0S iEKtlS LA DIVINE iïïmo Sarah Bernhardl a passé, a triomphe, nous a quittés. Celle appurUion météorique est une habitude de ta vie bruxelloise. A cha* que,fois elle es\t saluée par les mêmes acclama lions verbales, manuscrites el manuelles [je veux dire les applaudissements). C'est sans doute mérité; mais c'est assez incompréhensible pour ceux qui, tel le soussigné ont vu Sarah Bernhardl à table, dans*ta rue. au bois, en voilure et sur un paquebot, et qui ne l'ont jamais vue au théâtre. Alors, il faut bien, pour apprécier cette femme, ta juger d'après les pièces du dossier. El on tiit : Surdon, Dumas, Rostand... La divine, la grande, l'illustre Sarah fut longue-nuonl, délibérémeni l'interprète des medio-cres. Elle a toujours été d'instinct, aux médiocres. C'est presque un brevet de médiocrité pour un auteur que d'avoir été joué — snbli-m.ement, si vous voulez — par Sarah Bern-liarill.Celte grandie artiste est née an théâtre, au moment où le suffrage universel y devenait roi — imbécibement roi. Jadis, l'élite, comme ailleurs, g faisait la loi et cola permettait à un Racine de « faire du théâtre ». Maintenant, il faut compter avec le peuple qui paie sa place et Sarah, toute sa vie, a été forcée de compter. X'hmporte! Qu'elle ait subi la nécessité dé* mocralique ou. suivi son goût naturel, le souvenir de la grande Sara,h ne demeurera pas lié à celui de Racine, qui eut, avant elle, qui aura, après elle, des interprètes dignes die lui, mais ù Rostand, Dnmas, Sardou, faiseurs habiles, g>ens qui possèdent la méprisable science du théâtre, méprisable au point de vw de l'arJ, s'entend, vénérable par ce qu'elle rapporte. Tout cela a fait légitimement à Sarah une existence dorée, mais rend inexplicable — sauf renseignements ultérieurs — le laurier qu'on lui décerne périodiquement. BOB. " PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 25 mai 1873. — Mac-Mnlion est nommé- président de la République, en . remplacement de Thiei's. Les cendres de Micheîet M. Léon Sé'ché, l'historien des lettres ro< imantiques, qui vient d'aller mourir à Nice, publiait précisément, dans une revue française, des souvenirs de la Côte d'Azur, où son

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