La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 05 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0k2697330r/
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jeudi îî mars 1 J> 11, _ Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO, P.OUB T.OUTE LA' BELGIQUB 47b année. • - m» e» LA CHRONIQUE ««li I* mÊm ■'«# «fe «m mà&k mm \m mm «s BUREAUX t 7, Galerie du Ror (Passage Saint-Hubert) •IRUXELL.K» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration* N* 7S91.L Rédaction : N* 140^ a ABONNEMENTS : Bruxei.lrs : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; —■ 3 francs pour trois mois. La Phovlncb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous,pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEK : Jean d'ARDENNE AlfNONCES : 4« page : 30 cenl. la petite lipne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies ; 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dajtesd insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2,.place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publi.cité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerig^RoL UNE LETTRE Au cours .d'une séance du conseil communal ><Ie Dison, M. Crutzen émit .l'avis que, pour faire un bon maître d'école' primaire, le savoir ne suffit pas, ■qu'il fan t aussi posséder l'art d'enseigner et connaître la .pédagogie. Cet «vis, de pur bon sens, va/lut à M. Crut-zen une (lettre, qui provoqua au conseil de Dison un amusant débat, et qui n'est certes pas ordinaire. ili faut .savoir .qu'il y a, dans cette petite ville, située çn pleine Wallonie, une école eubskliée par Iç gouvernement et appartenant aux -Frère® mariâtes de l'institut du So-eré-Cœur. .Le personnel enseignant .de cette école comprend neuf membres, dont cinq flamands et. quatre laitemamls. Le directeur s'appelle Van Coppenolle (peut-être est-ce un parent du vieux 'garde-civique de Poperin-ghe)v bn religion frère Alphonse. C'est de lui qu'est la lettre dont Manalyse littéraire fit la joie .des Disonais et .de ceux qui la lurent. * * * Nous avons sous les yeux le Bulletin com-muiml, qui relate l'incident, et la photographie de la lettre ,aui en fit les frais. Elle <^t. effarante. Certes, quand on- fait partie -d'un personnel moitié flamand moitié allemand chargé d'instruire de .petits Wallons, on .peut ne pas savoir écrire le français comme l'auteur de i'ingênu -ou comme l'auteur de Monna Vanna, ce -aérait rendre difficile le recrute-onent du corps enseignant, tant adaptable qu'adapté ou communal ; mais l'ignorer au point où semble l'ignorer le frère Alphonse (pairalt tout de même excessif. Il en est de même de l'orthographe. Peut-iétre y attaohCrt-on une importance excessive? iD'exceiléntis écrivains ont soutenu contre elile des luttes -parfois épiques, dont ils sortirent vaincus à dhaque rencontre, et auxquelles ils -finirent par renoncer sans espoir de revanche. .Les .correcteurs d'imprimerie vciil-Sent d'ailleurs à ce que Jeurs œuvres n'en souffrent point. Mais un maître d'êculo, qui <doit enseigner l'orthographe à ses petits élèves, -ne -peut raisonnablement pas ignorer ijuB.fa marque -du pluriel n'est pas la même ipour les noms .que poin- les verbes, -et que les adverbes sont invariables. Le frère Alphonse ne paraît pas s'en douter. Le. frère Ailphonse écrit : n II siérait mail pour eux (les .Frères) de se (laisser dépasser par leurs concurrents trop préoccupés dViffaire-s étrangères pour qu'il ïcur-soil .permis de continuer les études après l'oJ/teulion du « petit » diplÂme d'jnstilu-teur... .11 serait, intolérable et insensé .même que les -frères soient moins capables que les élèves qu'-iis foraient... Avant -donc de .discuter sur là science d'aulrui... Jusqu'à présent, ils n'ont .pas failli à leur devoir, les succès annuels et la bonne réputation que leurs <jlèvent s'attirent... Non contents .d'avoir été les promoteurs et .les guides de l'instruction, ils se' propos-ènt de se perfectionner encore afin d'être de jjlus en plus à mêmes d'éclairer les peuples trop ignorants hélas, pour démasquer le génie diabolique de ses prétendus protecteurs..'. Agréez, Monsieur le conseiller, l'expression de mes èentimen-ls tmnU-tumLs distingues.''-»" Quel pittoresque' mélange .de fautes de français «t de taules. /J'oi+hograplié ! 0» dirait une gag.eyre, et l'on conçoit que les éd-ilcs de -pison aient eu du plaisir cç soir-là.*** Quant au foad, la lettre est, (l'un orgueil déconcertant : ■«> Sachez donc, une fais pour toutes, écrit le frère Alphonse, directeur des frères maristes de l'institut du Sacré-Cœur, que les convenances exigent que -les Frères ;priment dans l'enseignement. » Ce ne doit .pas être dans renseignement de la langue véiùc'àlaira des petits Disonàîs. *** « A -lire en séance de «conseil, si le coeur ■vous en dit ' .»■ .Que le .cœur en ait dit à M. Crulzen, cela <va de soi. Les hommes politiques n'ont pas tous les jours de .ces bonnes fortunes. Mais que le frère Alphonse ait écrit cette lettre et en ait provoqué la publicité, cela s'explique moins. S'il l'a conçue et envoyée tout de go, c'était bien imprudent, S'il -l'a communiquée, au .préalable, à son personnel, dont elle serait l'œuvre collective, ce serait tout à fait réjouissant,* * * Ce qui l'est moins, c'est une communication que',M. l'échevin N'oen fit au cours de ce débat. Un élève de l'école catholique, classé douzième sur trente-six, en troisième année, et jugé capable de passer en .quatrième année chez les Frères, écrivit .sous la dictée, £1 l'école communale où il demandait à être reçu, ce qui suit : « Un promeneur cheninol sur un resorc resa-mre une entent qui sempelle jenle un oche perdu ét qui 'pluriel. Ca tu domec ? lin domale. Ah ! masemoux, <ma more mase donn ur sau pour a chevote du bele. Je les perdu. > Le maître avait dicté : c Un promeneur, cheminant sur un trot toir, rencontra un enfant, qui semblait, cher cher un objet, perdu, et qui pleura.il. —■ Qu'as-tu donc, .lui demande-t-il. — Ah ! monsieur, ma mère m'avait cJoqti un sou pour acheter .du lait, je l'ai perdu. » Cette communication, après la lettre, n'est elle pas aussi intéressante que. la lettr même, et l'une ne s'ex-pilique-t-éUe pas pa l'autre ? Et.n'est-ce pas navrant? A. FEBVRE. MENUS FÈSTS, PROPOS iENUS L'HONNEUR ET L'ARGENT Ce qui se passe en France prouve qu'il est bien plus [acilc à des gouvernements de laire tuer le peuple que de lui extraire de l'argent. C'est une leçon dont il jaui espérer qu'il ne projitera jamais. Manifestement, la France désirait la loi de trois ans et, en majorité, l'ucœpta avec une orgueilleuse allégresse; manijestement même, au temps d'Agadir, les Français ont jailli déclarer que le voisin au grand sabre commençait ù les embêter avec ses moulmets ; seulement, tout cela est bel et bon qu'un peuple consente au devoir, à l'héroïsme et même s la mort ; encore jaul-il qu'il paie. Tu te veux jaire tuer, tu veux risquer ta peau, Jacques Bonhomme ? Très bien! Cela te coûtera autant : voici la note. Et Jacques Bonhomme [ait la grimace-Bien entendu, il paiera, mais sans le moindre enthousiasme. On a vu des conscrits aller en clmnlant à la caserne, et même ù la guerre, on n'a jamais vu des citoyens se pavoiser, s'enrubanner et entonner un hymne bachique pour se rendre chez M. le percepteur des contributions ; les uns ojjraient leur sang, les autres leur argent seulement, et c'étaient ceux-ci qui se plaignaient... Sans doute, raisonnaie>nt-tts peu ; mais c'est un vieil instinct belliqueux sans doule qui permet qu'on estime si peu la vie. Qu'on l'estime peu ou pwu, il faut payer pour vivre, et il semble bien qu'il {aille payer pour mourir. Sans argent, c'est-à-dire sans armes, un peuple de héros deviendrait absurde, cl jinalemenl aussi l'honneur d'un peuple esl une question d'argent. C'est à méditer par les dramaturges qui opposent l'honneur à l'argent. Bob. Àu jour le jour LU POLITIQUE d'es -procédés les plus comique-Mk ' irrient .roublards des' cléricaux consiste IrAj à donner, sur les affaires de Belgique, l'opinion de journaux étrangers, français d'ordinaire, qu'ils qualifient d'« organes lib^pux j> gros comme de bras, alors que les susdits organes n'ont .pas le moindre titre à pareil (honneur... Que de fois, par exemple, île vénéraible Journal des Débals ne l'ul-il pas traité d'organe .libérail, pour avoir eu quelque sympathie, i>l y a très longtemps, pour Monlaleanbert î Une autre... erreur, plus amusante encore, consiste, pour eux, à faire état de l'acquiescement de « nationalistes » français. Ceux que nos dévots confrères de Belgique adoptent de pareille façon, répandus, on le sait, à la suite du tailen.tueux et paradoxal M. .M'auras, l'opinion que .le catholicisme fait partie de Ja tradition française, et qu'il faut donc :1e. conserver, anème -sans y croire. 'Si nos cléricaux avaient la moindre bonne foi, iils devraient repousser a.vec horreur des gens qui se ilivrent à un pareil sacrilège ; .mais l'oppression .politique èst 'leur seul but C'est pourquoi, ils ' accueillent la -polémique ■naf^ônailiste avec da spîirs vive sympathie. Quelquefois, du ■ reste, de'l'le-.ci nYaVôiie pas son équivoque initiale, et fait l'éloge de la foi. M. Paul Bourget, appelé naguère « un... Compagnon de saint Antoine... « triste », excelle dans ce rôle. Aussi reçoit-il les félicitations fréquentes du XXe Siècle, ainsi que Qe céilèhre Junius, signature mystérieuse, qu'il est tout naturel de rapprocher de celle de l'académicien. En dénonçant cette petite lactique, il esl bon d'apprendre que nos cléricaux chercheni aivant tout le pouvoir, l'oppression de leui adversaire ; la « foi' » ne leur importe que s elle peut aider à ce résultat. PETITE CHRONIQUE Regard* en «rrlfcr» ô mars 1815. — Mort, ù Meersbourg. de Mes 2ïie.r, inventeur de la doctrine du magnetism< animal. Retraites. .Un, 'de nos contfrères rappelle que les re traites militaires doivent, en vertu d'une err eu laire ministérielle datant du mois dvocto bre dernier, recommencer le 4 mars. Et il demande si -M. de Broqueville, très occupé, ; songé à cela. S'il l'a ouîblié, notre « Premier » a une ex cuse : c'est qu'il s'occupait d'autres retraites T1 s'y connaît, et l'on se souvient de la maës tria avec laquelle il dirigea la retraite de 1; Droite en matière militaire, l'alliant à lui le pointus, allant jusqu'à faire trébucher l'irrt sistiible M. Segers sur un portefeuille, pa quoi il. avait haibilement jalonné la route! M. de Broqueville vient de passer tout u: temps à organiser la retraite financière d •M. Levie, ainsi q-ue la retraite de M. Van d Vy.vere. Ce fut fort long et difficile, car il fa Jait absolument trouver à M.Van de Vyivere u ministère sur lequel la gelée n'ait pas d'ir tluemce : on ne put donc .songer un seul in; tant à l'aigrijculture, à la marine, au trava ou aux travaux publics. <La .besogne est aujourd'hui terminée. Et IV de Broqueville, bien que ministre de la guerri va pouvoir s'occuper de l'armée. A moins que le travail électoral devienn déjà trop absorbant. (r===£ Le renouveau catholique. La presse bien pensaDte fait grand ét4 d'une lettre publiée l'autre jour par Anato - France et de la réplique à laquelle elle donr -• Heu, dans les colonnes de 1' « Echo de Paris r sous la signature de Junius. La phrase visée ét lit la suivante : « N'aya: plus la foi, puisque la foi est perdue, la g nération actuelle en affecte les dehors. » Junius répondit longuement à cette affirm Ition, — et ie « XXe Siècle » reproduit tout au long sa réponse. On donnera raison à l'un ou à l'autre : .pour nous, qui faisons de la politique, nous ne sommes ni religieux, ni antireligieux. La religion, nous l'avons écrit cent fois, est affaire privée. Nous poursuivons la lutte contre le cléricalisme — qui n'a rien à faire avec la religion — et si tous les catholiques de parti observaient les règles de la vraie morale chrétienne, nous ne nous en trouverions que mieux. Ceci dit, notons que le « XXe Siècle », qui affirme mordicus le renouveau de la foi dans la jeunesse française, l'explique par le plus inexplicable des rapprochements : Quand tout oroulait dans l'empire romain,les traditions, les mœurs, les institutions et l'empire même, c'est vers le christianisme naissant que se tournaient instinctivement les âmes qui avaient gardé le sens et le besoin de la noblesse inorale. Un phénomène identique se manifeste sous nos yeux dans la France contemporaine.ILe « XX# Siècle » oublie qu'au terme de l'Bmipire romain le christianisme apparaissait comme une religion nouvelle, pleine de sève jeune, — et qu'aujourd'hui, ce que l'on offre à la jeunesse, c'est une religion usée par deux mille ans d'existence, de troubles, de guerres, de schismes, surchargée ..par les interprétations, déformée par la scolastique, — abîmée par l'ingérence grandissante .'de ceux qui veulent s'en-faire une arme dans le domaine «des choses temporelles». Elle est plus vraie que jamais, l'admirable invocation de Louis Bouillet au Christ : Mais tu ne savais pas le mot des -Destinées 0 toi qui triomphais près de l'Olympe mort. Vois : c'est le même gouffre. Avant deux mille. [années,. l'on ciel y descendra, sans le combler encor 1 Et ce gouffre-là, ce ne seront vraisemblablement ni le « XXe Siècle », ni Junius, ni même M. Barrés qui le combleront. <s==^> Les dangers de la postérité. Quand un grand homme, ou soi-disaiit tel, £'eii vient à partir de cette terre-pour un monde meilleur, l'Etat devrait, par voie légale, procéder à la mise à mort de tous ses héritiers. Rien n'est plus dangereux pour une gloire, une célébrité ou une réputation que cette troupe absconse de gens qui, pour étudier la famille du « de eu jus », en profite pour livrer à la publicité les moindres papiers trouvés dans la table d'icelui, que cette table soit de nuit ou de travail. Et que l'on ne croie pas que le défunt puisse échapper à son sort malheureux en in-, '.erdisant de publier ses « Reliquiai ». Le bon î-;éant de Croisset avait défendu cette profanation : c'est lui le plus exploité. Mais Voilà": l'on a cru nous faire un .grand plaisir en éditant les moindres, billets d'A. de Vigny, et les pensums de Flaubert. Flaubert, aux yeux des sots, risque d'avoir dessiné d'après soi M. Homais, et A.de Vigny fait figure de pornographe : c'est à dégoûter d'écrire « la Maison du Berger »! Aujourd'hui, c'est au tour de François Cop-pée : jusqu'ici les personnes bien pensantes le jugeaient grand écrivain. En ce moment, pareille erreur n'est plus permise à personne, pas même à 1' « Echo de Paris », 'à la « Libre Parole », et au « XX® Siècle ». Car, on publie les lettres du malheureux à. sa mère et a sa sœur ! Quel incomparable Pécu--chett Lui aussi, il regrette sa table de copiste; quand il est à Venise, il pleure la rue Oudinot, traite Courbet de « brute » et de « goitreux ", reproche à l'Allemagne de « fourmiller de Taises » et juge Wagner un « grand talent tué par le pédantisme et le parti pris ». « 0 popoï! »... On disait de Coppée, que c'était un poète : on ne peut plus que le prendre pour un épicier. Ça lui apprendra à bien aimer sa mère. Et c'est au neveu de Coppée, M. Jean Monval, qu'incombe la responsabilité de cette mauvaise action. Ayez donc de la famillef... <f=^rS) Dédicace. On sait combien il est souvent difficile de « dédicacer » un volume dont vous devez faire hommage, soit qu'il s'agisse d'une de vos œuvres, soit que vous offriez seulement un livre aimé. En vue de ce moment délicat, nous offrons, à nos lecteurs, un modèle parfait au poirit d'être insurpassable. A UNE VOYAGEUSE Quand au dining car dîne Alice, Qu'elle penche son front têtu Sur ce petit livre vêtu Tout de rouge cardinalice. L'auteur de ces rimes rotsch Mien nés ? Stéphane Mallarmé, lui-même, le divin auteur du «Clown ». On trouva le quatrain sur un exemplaire de Marot, relié en maroquin rouge et que les amateurs laissèrent passer dans une vente, i;omme il arriva aussi pour cette rarissime monnaie de Jean de Leyde, le « prophète-» de Meyer-beer, vendue naguère à l'hôtel Drouot, pour cent sous'... Elle valait des milliers de francs. <5^=S> Histoire belge. i e Un jour, le bourgmestre de Grobbendoncl e attrapa, vivante, une taupe qui avait comrriï force ravages dans son jardin. 11 convoqua li 1 conseil communal, le maître d'école et le'^ardi champêtre pour décider quelle punition on in ftigerait à la bête. « Il faut Técorcher vivanrë 5 j dit l'un; « la brûler à petit feu! » propose ui autre; «' l'é'càrleîèv !, » dit un Iroisième. Fini le ^ ment, un vieux dit solennellement : « Mon on cle, qui' est en Amérique, m'a toujours dit qu rien n'est plus horrible nue d'être enterré v vant. » Il «lit et, immédiatement, on creusa u e trou dans lequel on enterra la taupe vivante, jpt la taupe,manifestant sa joie à sa manière creusa, creusa, creusa jusqu'à ce qu'elle arriv dans la bonne ville de Paris, où elle alla racor ter rhistoire à notre confrère «Paris-Journal»: it e a Woavalles k la, oitUsi Un médecin, américain vient de faire un it grande découverte: il paraît que le tango et souverain contre les maux de tête, et surtoi contre la nnefrr.irc. Et la Furla^a? Très recommandée, paraît-i a" pour les cors aux pieds. A THIEIJ X Un dev Chez l'iugénieiu' Manche et le houilleui' Monllerrv ;ui « la i le j De l'héroïsme et du deuil plie (De noire envoyé spécial) « Tout le long de la ligne, ce sont des gens se 3 qui pleurent, » me dit le garde-convoi, avec nol. cette bonne grâce wallonne, particulièrement 7 h. douce dans le deuil. che Le temps s'accorde à la pensée de mort : il éch bruine intarissablement sur la campagne ver; grise où les cônes des terrils semblent les ea- — tafalques de tous ces morts-gardés par le sol iem tragique des houillières. Nous avons quitte nre: Mons depuis quelques minutes; voici Obourg, vou où l'on ne cultive plus le dixième du tabac por- Un tant ce nom illustre par le monde; Ilavré, avec son bois et son vieux château.seigneurial dont, toui la tour s'arrondit en poire; Thieu... Tout Te — monde se penche aux portières. On regarde, — ( sur un plateau qui domine le canal du Centre, — ? les bâtiments du charbonnage tragique, tout hie: nouveaux; ils datent de 1911. Quelqu'un signale l'ac une large coulée d'eau et de sable, qui descend ter à travers les déblais noirs et le bleu vert d'un rier champ voisin : l'épuisement continue; c'est sez l'eau du désastre, l'eau tragique qui tua hom- . mes et chevaux. Sur le quai de la petite gare, une bonne femme crispe tout à coup sa figure ronde et ridée de yieille bien portante : on lui 11 a dit de venir, sans lui expliquer pourquoi,sans une la rassurer sur des parents qui travaillaient au sen puits Saint-Henri... gra CHEZ L'INGENIEUR MANCHE ICI, « M. l'ingénieur directeur Manche, s'il vous qué plaît? qui — Devant vous, cette porte de jardin, au soi- U tir de la gare. » gro Nous montons vers les bâtiments du char- les bonn'agë. A mi-côte, nous nous trouvons de- jan vant la porte d'un grapd jardin au centre du- disi quel s'élève une villa .nouvelle. Une Jeune un femme, Mmo Manche, elle-même, nous reçoit. Les très calme, toute .charmante. Comme nous lui rép disons l'estime que provoque le bel héroïsme de Poi son mari : « Mail il a simplement fait son de- l'hc voir, comme tout le monde », nous répond-elle par en nous priant d'aller au charbonnage même, ave où M. Manche se trouve déjà, malgré une bles- j ité suye à la jambe. lais AU CHARBONNAGE ail Calme absolu. Devant les bureaux, quelques n ouvriers. Des mineurs viennent .reprendre yir leurs outils. I! en est de ceux qui attendent,qui. des malgré la bruine, se sont accroupis sur les talons, dans cette curieuse attitude profession-:i?lle remarquée les jours de repos, devant les corons. Ceux qui s'en vont portent dans un ' L paquet noué d'un essùie-main les habits de rag travail, le casque de cuir, des sabots. A la main, :sai es piquots, les rivelaines abattant le charbon, 'iei Ils ont ce visage calme et cette démarche, lente la 1 de 'ceux qu'absorbe habituellement un grand mo effort physique et moral. ses Précisément, l'ingénieur sortait de son bu- la reàu. C'est un homme jeune encore, mince, fer; «l'apparence délicate, le visage fin allongé d'unej rou barbicKé claire. a- % Sa pâleur seule trahit sa blessure. 11 nous ]éc. fait le meilleur accueil. me. « Mais non, je ne mérite aucun compliment, ey, Nous tâchons tous, toujours, de faire de notre soi; mieux, A un moment donné," j'ai, vu la mort... j_. •J'ai taché qu'elle nous prit le nioins possible ] de victimes, et voilà tout ! Quand je suis sorti tfti de là. j'ai' été aussitôt embrasser mes enfants ! mi« » Mes impressions? Vous connaissez ce qu'on rat peut savoir par les journaux, .le venais de et. prendre toutes les mesures de précaution eu ï cas d'une surprise, lorsque, précisément, elle cPè s'est produite! J'avais fait dégager la. galerie, écarter les wagonnets, fortifier les boisages. Tout à coup, l'éboulement en coup de ca- ^ 1 non! Aussitôt, j'ai organise le sauve-qui-peut. Ma .l'ai laissé passer le, gros des hommes. Nous au-avions été jetés parmi les bois et les outils, les < wagons; nous nous sommes retirés et nous du evons subi alors un second coup, après lequel me nous avons continué .le rapide sauvetage et la vè'i fuite!.,.» M. Manche ne nous rappelle pas qu'il toi remonta dans la .dernière cage,, celle où l'on eut 1 de l'eau jusqu'à mi-corps... Et après la montée de laquelle une cage demeura enlisée dans le rable chargeant l'ea.u... Mais un parent vient î le voir et" 1;embrasse, les larmes- aux yeux . de nous nous retirons. . in « Quand on pourra reprendre les travaux? ] Peut-être bientôt. Mais ici nous devons tou- ju, jours craindre une surprise. En vérité, on ne a sait pas, on ne peut savoir. , 1 — Vous voulez voir un des houilleurs, me et; dit l'ingénieur? Je ne sais où vous envoyer, le i4€ porion Florian Thiry est trop malade po.ur -, qu'on lui parle. Attendez, je vais vous faire conduire chez Quertain Montferry. Il fut des xi, premiers à recevoir le choc et il n'est pas trop ri, abîmé. » tr AU VILLAGE Avec une bonne grâce parfaite, un des hom- ^ mes de la fosse me conduit citez le « rescappé ». Il faut traverser « le pays ». Nous revenons au chemin de fer, descendons vers, le canal (dont ici les fuites ne sont guère- connues), passons [ sous les arches énormes de l'ascenseur à ba- 1 teaux. Nous voici dans le village, devant l'église en briques, datant du siècle passé. C'est ' ici que seront faites les funérailles des victi-" mes, quand on les aura reprises à la mine, ce qui peut se faire bientôt, mais pourrait aussi ^ ne se réaliser jamais !... Nous parcourons le cimetière, affreux, dévasté, les tombes aux croix croulantes, l'herbe jonchée de débris; de boîtes de sardines... En- ^ castrées dans le mur-, des dalles ornées nous " rappellent les «• censiers du roy, à Thieu », par- 1 fois titrés vicomtes .comme ce Philippe de 11 Nœùbo.urg, qui « trespassa le 15 octobre 1654 ». Mais où sçnt les neiges d'autan ? Sur la ion- ( gue chaussée où rions trottons dans une boue v • abominable, d'anciennes c.haumiêves au toit de 1 paille, le puits fleuri de plantes devant la porte, ? " se mêlent aux modernes maisons ouvrières. ( • C'est à la porte d'une des plus coquettes de celles-ci que frappe mon guide et que j'entre. ^ CHEZ M. OUERTA1N.MONTFERRY j . Dans une pièce servant au ménage, un e homme est assis près d'un poêle long. Des coti- c * (usions lui marquent tout le côté droit du vi- * sage. Il veut se lever pour accueillir son visi- 1 I iteur, protestant qu'il n'a rien du tout. Le père ( 'Jet'la mère sont là."Elle, alerte, vive, nous pré- i te une chaise, s'excusant du désordre du aage. Pourtant, tout est fort bien rangé, ragoût aux oignons mijote sur le feu. Entre x chevaux de verre travaillé, Ta cheminée te une photographie de soldat. Oui, j'ai servi au 4° de ligne, à Bruges.» Ce-qui nous .parle est un superbe garçon, dont rtine n'a pas même abîmé les mains. Il tient ournal où il lisait le récit de la catastro- Tout est-il là-dedans ? Oui! à peu près. On est un peu étourdi, n'est-ce pas, et..on ne 'end pas compte de tout. Le sable boulant s menaçait. L'ingénieur est arrivé vers 1/4, j'ai travaillé sous sa direction à empé-[• les éboulements, quand le coup d'eau a ,té avec un,bruit de tonnerre... J'àtait ici > 9 heures. Et ses .effets,, nous dit îa.mère, .étaient tei-ent remplis.de sable et d'eau.que je. 11e cbm-ids pas comment il put marcher... Savez-s, monsieur, ce qu'ils pesaient ? 37 kilos, pas de moins ! La maison n'a pas désemnli de voisins de e la journée, d'hier. Vous avez des victimes, dans les environs ? )ui, trois. — Comment, va le porion blessé ? lai. U a le bras cassé en deux endroits et, \ il avait le délire. — On n'a fait connaître 3ident qu'assez tard? — A quoi bon se hâ-pour une telle nouvelle, puisqu'il n'y avait 1 à faire. On sait toujours ces choses-là as-tôt. » VERS AILLEURS faut maintenant attendre le train, dans abominable salle d'attente, où le jour bas ible percer,à peine la fumée des pipes. Un ad nombre .de mineurs attendent. Ge sont Flamands. Il en vient beaucoup travailler, surtout de Grammont. Ceux-là ont man-j , ces jours-ci, à cause de leur kermesse. .: peut-être leur sauva la vie ! n homme entre, rouge, moustachu, court, 5, la tête en boule enfoncée dans les épau-rondes, le ventre proéminent sur de courtes bes qu'on devine rondes aussi. Il se met à ribuer des circulaires aux mineurs. C'est recruteur pour un charbonnage du i\ord. Flamands se regardent sans rien dire, sans ondre à ses tentatives bilingues de dialogue, irtant, ils se rapprochent peu à peu. Alors, nime,. par petites phrases, courtes, leur ie- des conditions de l'engagement là-bas,: c .maisons ouvrières.à grand jardin, mutua-assurances, coopératives. Les Flamands sent, dire, se, t^is.ent, ricanent;.'quelques-. , cependant, écoutent et gardent la circù-e-programme.faut bien qu'ils aillent travailler et mou-ailleurs, travailler et mourir selon leur tin. '-V '• * * * ■ De mire corrcspond&nl) ? directeur-gérant du charbonnage de Mau-e, dont le siège est à proximité du puits ut-Henri. M. Bernier, était accouru sur les x du sinistre. U y passa, d'ailleui's, toute luit. A certain moment, après la dernière re-îte de la- cage, :la cloche d'appel résonna dé-)érément. Le mécanicien n'osant pas forcer nachine, M. Berniér se mit lui-même aux ; et prit tout sous sa responsabilité. Malgré te la puissance de la machine, la corde eût eine quelques oscillations; la cage était ca-Etait-ce un dernier appel d'une des victi-5 ou bien la corde de la cloche fût-elle mise branle par le choc des décombres et .des bois s la pression des. eaux ? .Qui.le dira jamais ? e niveau des, eaux baisse .rapidement dans >pugt)ou, il est à,,supposer que le sable, les •es et les «l^combres, sous la pression f«r-lable des eaux, auront formé un serrement urel. Qu'arrivera-t-il,quand on aura dégagé lébiaVé le fond? ia.ns un seau d'eau puisé à même une cage puisement', il y avait 7 centimètres de sable. *** es eaux sont épuisées dans le puits inondé, is il y reste environ 10 à 15 mètres de sable dessus de l'accrochage de la « campe ». ;e!a semblerait indiquer que les infiltraHom canal rie seraient pour rien dans l'accident is qu'on aurait,' dans l'exploitation, des nés situées trop près du « boulant » et de le iche aquiiëre. Environ 250 ouvriers sont "encore inoccupés UNE INTERVIEW INTERESSANTE sous avons pu obtenir d'un des « rescapés la catastrophe des renseignements d'un vi érêt. ^es infiltrations d'eau avaient commenc u-credi dernier et s'étaient accentuées jeudi l'endroit où là rupture s'est produite. 3n avait pris les mesures ordinaires, ces ca mt fréquents dans l'exploitation h oui! fi ère dimanche même, on y avait travaillé et c'e? peine si les terrains avaient encore bougé. Vers 5 heures du soir, le lundi, les inhiti'f )iis étaient si violentes que les eaux chai lient, de la boue et du sable jusqu'à 150 m* 3S de l'endroit critique. Ge que voyant, les ouvriers ne voulurent pe 1er plus .Juin. On fit appeler l'ingénieur et 1 icf-porion, qui ne purent déjà plus arriver a iu du sinistre. « A 6 heures 30, nous dit notre interlocuteu rsque ie suis descendu, un homme remonta •jà. blessé dans sa fuite devant les eaux. » Plus loin, nous rencontrâmes Vandenbosci endu, la tête prise dans des.bois. Il nous d anda de le dégager. Je le^ris par une jamb Pas celle-là. cria-t-il, elle est cassée. » Noi iussîmes à l'emporter. Plus loin, Hardot attiaux ne répondirent déjà plus à nos a îls. » Nous partîmes, chargés de Vandenbosc loqués par la boue et le sable, qui dévalaic p. tous-les côtés et par toutes les issues; no> ïmes obligés d'abandonner notre pauvre c îarade. » Nous étions cinq, nous parvînmes à la ca? e l'eau jusqu'à la poitrine. Nous étions sa és. — Comment se fait-il qu'avec les menaces 1 inistre qu'il y avait, on ait encore laissé d< endre ? — Dès 11 heures du matin, on avait, fait 1 lonter 1? « bande au charbon ». Le trait 1 oir.'la" « Imnde à la terre ». allait procéder a ràvaux de réparation. — Croyez-vous que le canal y soit pour qu ne chose ? —Non ! U s'agit d'un puits naturel. Person is" saurait prévoir leur emplacement. On n lit. que, lors des forages préliminaires, ivait été forer, à 40 mètres tout au plus » l'endroit où la catastrophe s'est produite sans qu'on ait rien pu soupçonner. — La perte doit être énorme? — Il faudra peut-être un an de travaux très pénibles avant de pouvoir encore extraire do. charbon. L'extraction était de 2,000 cliais de houille par jour; lès veines étaient belles.La catastrophe aurait pu être plus terrible par le nombre des victimes; elle ne saurait pas être plus grande matériellement. » —— A LA CIÎAMBliK Les budgets, enfin!... La Cliamliie reprend, en seconde lecture, la discussion du projet de loi limitant ia'journee des machinistes d'extraction dans les charbonnages.LA JOURNÉE DES MACHINISTES M. Maroille tient à. taire une déclaration avant de passer au vote. La gauche socialiste-votera le projet tel qu'il a été amendé par M. Masson, c'est-à-dire avec la journée de neuf heures. Mais elle se réserve de faire usage de l'initiative parlementaire pour réaliser la journée de huit heures. M. Mansart. — L'article amendé à l'air d'imposer aux mécaniciens plus d'heures de travail le dimanche que la semaine. Il ne faut pas qu'il en soit ainsi. M. Masson. — Mais l'arrêté'royal sur la matière est très explicite ! Le projet est adopté par 127 Voix et 2 abstentions.LE TRAVAIL DES FEMMES ET DES ENFANTS On passe ensuite à. la seconde lecture des dispositions modifiant la loi de 1889 sur le travail des femmes, des adolescents et des enfants. M. Feron défend l'amendement.qu'il a déposé avec MM. Masson et Crick. M. Feron. — Notre amendement est ainsi conçu : « Toutefois, dans les restaurants et débits de boissons, le travail des femmes majeures pourra, dans les limites fixées par les règlements de police pour l'ouverture de ces établissements, être .prolongé au delà de 9 heures du soir, à la condition que l'intervalle entre la cessation et la reprise du travail reste d-e onze heures au minimum. » Ce texte est destiné à éviter que le travail des femmes soit complètement interdit après 9 heures du soir. M. Hoyois. — Cest, en effet, excessif ! M. Feron. — Mon amendement consente les avantages de la loi de 19H sur le travail des femmes majeures, loi votée à la suite d'une convention internationale. Cette loi impose un intervalle minimum de onze heures, réservé pour le repos des serveuses. Le législateur doit, en effet, tenir compte des circonstances spéciales de fait et éviter de porter, aux caissières et aux autres femmes qui travaillent après 9 heures du soir dans un grand nombre d'établissements, un préjudice que rien n'excuserait.M. Vanderveidc. — MM. Fèron et Masson ont voulu un tempérament àu système. Je démande que leur amendement soit modifie de telle façon qu'on ne puisse prendre prétexte de ' cet amendement pour prolonger Outre mesure le travail des femmes la nuit. L'interdiction restera la règle, mais, s'il y a des catégories intéressantes, le gouvernement pourra intervenir. M. Franck. — Il doit être entendu qu'il ne s'agira pas de dispositions individuelles ni de faveurs. M. Vanctervelde. — Evidemment. M. Lemonnier. — Je Voudrais savoir ce que l'on entend exactement par « un débit de boissons » ? La disposition s'appliquera-t-elle aux pâtisseries où l'on débite également des boissons ? M. «le Jfnghe il'AriSoye. —"C'est impossible. M. Woests. — Je m'élève contre la façon dtnt, à la dernière minute, le rapporteur propose, par voie d'amendement, d'étendre le bénéfice de la loi aux débits de boissons.. "La Chambre n'est pas éclairée. Qu'une instruction préalable permette au Sénat de se prononcer en pleine connaissance de cause. M. Hubert. — La Conférence internationale de Berne a décidé que le service de nuit était nuisible à la santé des f-emmes. Pourquoi faire une différence en faveur des cafés? Vous savez quelle atmosphère malsaine on y respire. M. Masson. — Alors, vous allez interdire complètement le travail des serveuses? Vous al- i lez supprimer le travail de la femme dans les hôtels, les restaurants et cafés ? M. Hubert. — Quoi qu'il en soit, je me rallie de préférence à l'amendement de M. Vander-velde qui permet l'enquête préalable. M. Hoyois. — Le texte de M. Masson me paraît préférable, mais il ne faudrait voter , qu'après une enquête approfondie. , M. de Kerchove d'Exaerde. — En section centrale, c'est M. Hoyois qui a pris l'initiative de proposer le texte qu'il critique aujourd'hui. ' J'admets l'amendement de M. Vandèrvelde qui , se rapproche de notre conception : « la femme au foyer ». J'espère que la Chambre le votera 3 à l'unanimité. LE LOYALISME SOCIALISTE 1 On met aux voix la proposition de M. Van-dervelde.M. Franck. — La seule différence entre no-tre texte, et celui-là est l'autorité qui accordera les dérogations. s M. le président. — Nous devons voter pas as-e sis et levé sur les deux premiers mots de ,. l'amendement de M. Vandervelde : le Roi... ii Toute la gauche socialiste se lève. La cham-bre éclate de rire. M. C. Huysmans. — Mais nous sommes pour '• le Roi, nous ! (Hilarité.) M. Vandervelde. — U faut se compter sur ce point. Je demande l'appel nominal. (Approba-is iion à l'extrême-gauche.) ït - -• p. 'Les mots « le Roi » sont votés par 104 voix, contre 43 et 4 abstentions. Après quelques ob-:)i servations, l'ensemble du projet de loi est-a adopté par 135 voix et 6 abstentions. LE BUDGET DE L'AGRICULTURE d" On arrive.^ enfin ! — à l'examen des budgets, e- et c'est oelui de M. Helleputte qui. le premier, u" a ies honneurs du feu. Pour que la fêté soit complète, boerke Van Brussel, l'illustre « tai- h' seux * de Saint-Nicolas, prononce un discours :s" de grande envergure. La Chambre en est si surprise-que -son étonnement se traduit par ,p" toutes sortes d'exclamations flatteuses. Boerke ,n VanrBrussel en est profondément indigné. Il |X lance à. ses collègues — et au président — des paroles dénuées de courtois je... On se tord. el" Après cet intermède amusant on. entend M. Maenhaut défendre les intérêts de nos agra- n,? riens. i'a on M. Maenhaut. — Je voudrais dire deux mots de des viandes congelées que le ministre de la

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La chronique: gazette quotidienne gehört zu der Kategorie Gent, veröffentlicht in Bruxelles von 1868 bis 1918.

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