La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 13 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 25 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/901zc7t80m/
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Samedi 13 Juin 1914. — Edition B " " CINQ CENTIMES LS NUMERO POUR ffOUTB L'A! BELGIQUE ^tî'u année. ** I No 16 « LA CHRONIQUE ■V " BUREAUX & et 7, Gulcri© du Ror(Passago Saint-Hubert^ «BRUXELLES GAZETTE QU OTIDIENNE TELEPHONES Administration : N* 9 I 6 Rédaction : N« 1408 * ABONNEMENTS ï BruxtxlrS : francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 'rancs pour trois mois. La Fhovincr : 15 francs par an; — 7 fr, 50 pour six mois; — 3 ir. 75 pour trois mois. Tous,"pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IîESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ÀRDENNE ANNONCES . 4* page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 31r. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télcph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues nu* bureaux du Journal, o et 7, Galerie du Roi. ^ DIVERGENCES DE VUES iLa majorité, 3a fausse majorité catholique, qui; depuis trente ans gère- en -famille les affaires du pays, traverse en ce moment une crise assez dangereuse et dont il est difficile de prévoir (l'issue. fille «ait si1 fière de sou unité, elle raillai' urec one joie si féroce .les divisions qui se manifestaient parmi ses adversaires, — el voilà qu'à ison tou.i- éllle donne le sipedtaclc ti mésententes qui ne se produisent pas feulement sur des formules de réfonmos, nr des pointe ide «teta.il, sur des questions il'amlicà.tton,' mais qui trafiissent des désaccords profonds sur das principes essentiels. Ces divergences de vues, que l'on, soupçonnait un peu. encore qu'elles fussent soigneusement dissimulées, ont éclaté au lendemain de fa. journée électorale du 24 mai. Timides .d'abord, de iplus on plus après ensuite, les Récriminations ise sont fait jour, ont (provoqué des ripostes, <et min combat de ipluimes s'est engagé, de plumes trempées d'ara es fidl spécial aux déçois, en attendant les grandes batailles. * * * Tandis que dans te partit cJérical, Je parti papaî, ;tc parti de l'obéissance passive, les uns estiment que Ha (réforme militaire, il'ins-truffltbn oWiga'taiire, (le 4» degré d'emsieigne-ment primaire à 'tendances techniques, ' les dois sociales, foules choses empruntées au progràawne de- /leurs adversaires, ne poliraient plus être attardées sans danger pour tte'pays et. qu'il falSlait par conséquent en réaliser, coûte que coûte Je minimum indispen-aiiKle, les autres n'écoutant que leur intérêt électoral, 'qu'ils croient compromis par ces quelques concessions faites à des 'besoins supérieurs qu'il n'était plus possible de méconnaître, 'les regrettent néanmoins, veulent faire machine en arrière, ne cachent môme pas leur intention de eaboler leur propre œuvre. Voyez, par exemple, la toi scolaire, véritable alius de confiance envers ces éléments timorés qui, en 1912, .croyant taire-acte de modérât ion, apportèren t leurs votes; leurs doubles et triples votes, au gouvernement. Ne s'apprôtent-ils pas à considérer comme .lettre morte '1 'obiltiga.fcicm scalaire qui- y est ensuite? Ne voient-ils .pas dans Ile développement professionnel de l'enseignement primaire .un iluxe in-utille et! .dangereux ? Par contre, ils s'attacheront à. accentuer l'abominable caircict&re sectaire dont ils entendent ànipfégner l'éducation du peuple, ils donne-ironiàl'épi'seopat'Uine'autorité déplus en plus grande sur l'école publique, ils favoriseront ipar tous les moyens en leur pouvoir l'action des congrégations. * * * iDe sorte qu'en face des malins du parti, Jouant la comédie de l'indépendance poiiii: «pie, «'élevant contre tonte suspicion d'assujettissement confessionnel, protestant de la prêté de leurs intentions et de leurs sentiments modérés, se dressera 1e bloc des in-tansigeants, cléricaux tout d'une pièce, faisant fi dos tobiletés politiciennes, opposant nn veto absolu a-ux moindres velléités démocratiques, décidés à accomplir les volontés les plus oùtrancières du clergé 'dont, ils se reconnaissent les très dévoués serviteurs. Ne vient-il pas de 'se former une « Katho-licfco VSaamactoe Kii'e®vereenigiuig (association électorale catholique Mamande), voor Geoit-Eecloo », affirmant que le parti calhu-Siquo est un.paiiti confessionnel et. crue-le devoir du député .catholique au Paattement, c'est ta défense de la foi essenti-edilement catholique, qu'iii doit en face de l'erreur maintenir l'harmonieux ensemble de lia vérité objective et lui donner force de loi en le faisant passer dans la législation ? A la bonne heure ! Foi» des hypocrisies ! Avec ces gailards-iKi, on -saura du moins ù quoi s'en tenir et la lutte contre leurs prétentions carrément ihéocroliques revêtira un i.amctèrc sur lequel il me sera plus permis ù personne de se tromper. Reste à voir si ces députés de robe longue n'emporteront, isur fleurs coillègues de- robe courte et ce qu'en penseront les masses profondes de leur parti. * * Parmi celles-ci un mouvement s'est produit qui no doit pas laisser de donner quelque inquiétude aux un's et aux autres. Ce ne sont plus îles moutons Mlaritis de jadis. Un -vent d'indépendance semble avoir Bonifié sur les saintes bergeries où on les tenaient parqués.iPar un phénomène qui tient du miracle, il leur cet poussé des cornes qu'ils montrent, au grand- scandale de leurs pas-I leurs. Quoi ! de bons vicaires berçaient, leurs esprits et les maintenaient dans un mol engourdissement qu'entretenaient des distributions périodiques de verras de bière, de cigales, de pistolets fourrés, de chocolat, et de bénédictions! C'étaient das électeurs de tout repos. Voici qu'ils raisonnent, qu'ils murmurent, qu'ils se mettent à dire que l'espoir d'une vie meilleure dans l'autre monde ne doit pas ies empêcher de goûter des biens de celui-ci. Ils trouvent que l'organisation sociale scion l'Eglise n'est pais le dernier mot de la perfection. Ils vont plus 'loin : ils veul-enit séparer le spirituel du temporel, faire prévaloir leurs vues par le moyen du bulletin de vote et trouvent mauvais, 'le croirait-on ? qui' leur curé, leurs marguilfers et les moines, ceux venus de France ou d'ailleurs de même tue les aborigènes, puissent déposer dans l'urne électorale trois papiers alors qu'île "'en peuvent glisser qu'un. 'Eux aussi demandent, le S. XJ., en attendant qu'ils l'exigent et il se trouve des dirigeants pour encourager ces revendications funestes. . * . * T- Ces appétits nouveaux, ces résistances inattendues à des ordres sacrés, ces compréhensions différentes des intérêts du parti, existaient avant les dernières élections. L journée du 24 mai a eu le mérite de les fait surgir. Serait-ce le commencement de la fin ? A, FEBVRE. : MENUS FAITS PROPOS MENUS LES BONS CONSEILS Il y a quelque chose de comique dans le crises françaises, c'est la gràvvté avec la quelle on donne, de l'étranger, des conseil à la France; dans ce genre, Vhonorable M Georges Lorand est impayable; on se fait à le lire, une pinte de bon sang. Il a, pou offrir à la France, une panacée suisse, un dignité mer veilleuse et, j'en suis convaincu une bonne foi indiscutable cl toute Vautorit que donne à un Belge distingué la confianc des électeurs de Virlon. Certes, on peut, n'être ni Allemand, n Belge, ni Français, el avoir des opinions su les affaires allemandes, belges el françaises encore devrait-on s'avouer que les nationau. du pays dont-on n'est pas ont de spcciau. tmotifs de penser ou d'agir, el qu'on peu faire des commentaires autour de leur poU tique, mais non leur donner des conseils pé remptowes. Après tou-t, c'est leur affaire a eux. Il peuvent s'en entretenir avec un étranger; , est à craindre qu'ils ne se rebutie-nt, s'il le a veut imposer la décision finale. C'est, je crois le secret de l'affaire Dreyfus, où Molenbeeh Bergen-Op-Zoom, Francfort et Bucarest pré tendaient dicter à la, France sa conduite. J cwis qu'elle ij aurait vu clair plus tôt, si ell n'avait été éberluée par les lueurs giroyanle et phosphorescentes de tant de mouche à... viande. Pour le moment, si Poincaré ne se lire pa d'affaires, ce ne sc-m pas faute de conseils.. Mais le malheureux ne les entend pewi-ôtr pas. Et dire qu'il n'a qu'à se mettre en com municalion téléphonique avec les plus ém\ nents collaborateurs des journaux beiges En cinq minutes il saurait ce qu'il a à faire et, certainement, on ne refuserait pas de Iv prêter M. Lorand, qui a les pieds un pe. grands pour les dimensions de la Belgique Il en ferait un ministre de la guerre, el l France, sage comme la Suisse, aurait l'ai: probalion de l'univers. Quel beau rêve. Il y a dans le journalisme franco-belge contemporain, deux sujets d'admiration l'ignorance monumentale des Français par tant de la Belgique, lu science égalemen monumentale des Belges parlant de /. France. Et le comble, c'est que celle science cîcelt ignorance aboutissent dans la pratique à de chroniques également stupéfiantes. BOB. An jour le jour LA POLITIQUE On se rappelle qu'une étude paru J&» dans la Chronique, eut l'honneu *\j d'êttre relevée par le Bien Publk Nr 'avec rage, naturellement; ce joilrne naguère académique ayant beaucoup aban donné de sa belle tenue. Il s'agissait du sut triage des femmes; et l'étude en question l'a: sait remarquer ta différence, de mcntaiil existant entre les femmes belges et celles par exemple, de Scandinavie, pour qui 1 vote est te naturel corollaire d'une eultur complète. Dans te désir de nous surprendre, ai:;-que l'Etoile Belqc, en flagrant délit de coi serval issue, le Bien Pu blic nous a vait vive ment reproché cette réserve à l'égard di suffrage universel et « bisexuel », si on peu dire. C'était aller loin... Si loin que nous u nous sommes pas pressés à la riposte (o ; pelés, du reste, ailleurs), et que nous avon attendu le recul inévJtub'le; il vient de s produire. Le Bien Public veut bien préconi ser le suffrage des femmes pour retarder ce iui des hommes; il -n'en est pa'-s moins adver saire du vote féminin en principe. " Non n'avons jamais (prétendu que le vote doit êt-r égalitaire, ni que le droit de vote soit fondi sur le droit naturel. » Nous n'avions jamais cru un instant que ! Bien Public put être sérieusement, acquis ai vote des femmes. S'il n'y avait pas l'hosti ti-té foncière des cléricaux envers tout clian gement,' nous nous serions rappelé les dé claràtions,' biea) anciennes, mais toujour respectées, croyez-ite, de M. Wocste et d'm théologien rédemptoriisie ; le père Godts Tous deux déclarèrent que malgré la menta lité actuelle des femmes belges, (peut-être pour l'instant, en majorité dévotes), il ; avait dans ,1e suffrage féminin un grave dan ger... Bluf, donc, de ce côté-ilà encore. Les cléricaux ne referont pas avec les fom mes l'imprudence qu'ils ont commise ave les démocrates, et qui les met, maintenant en face d'un prolétariat orgahsé, fout prêt à la révolte. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 13 .juin. 1392. — Assassinat du eounétablo Oli vier de C'IisSon, par Pierre de Craou, Ironie judiciaire. On a lu, d'autre part, l'intéressante thés qui lut soutenue par la défense dans l'affair Fuinémont. En correctionnalisànt un fait normalemen passible de la cour d'assises, — au profit d'ui inculpé qui bénéficia d'une ordonnance de non lieu, — la chambre du conseil a rendu le tri lmnal correctionnel compétent pour juger tou les prévenus. Or, ceux-ci protestent. Ils réclament le jury Les circonstances atténuantes, ils n'en veulen pas. Ils professent des ' opinions identiques ; celle de la femme de Sganarelle. Identiques... en apparence .seulement. Ca s'ils protestent contre les « circonstances atte [i nuantes », c'est qu'en réalité celles-ci- sont ter- e q riblement aggravantes. Elles les éloignent du S jury — peu féroce en ces sortes d'affaires, où l'argument « ad homincm » porte toujours — pour les déférer a,ux juges réguliers, beaucoup moins pitoyables. De sorte que rien n'est, plus redoutable que cette mansuétude. i Le fait fut déjà signalé. La Fédération des ^ avocats, notamment, approuva, il y a deux 1 ans, un rapport signalant l'injustice de cet état de choses, — l'impossibilité pour un inculpé d'exercer un recours contre une mesure s' dont l'indulgence est plus redoutable que la - pire sévérité. ai 5 Mais cette approbation platonique n'a pas a . modifié la loi. c V; Rapprochement, 3 C'est une singulière coïncidence' que celle , qui fait appeler, à un jour d'intervalle, dans v. j deux salles d'audience situées aux extrémités ^ <> du même « corridor sombre », deux des affaires qui passionnèrent le plus l'opinion publi-l que de notre pays. r Dans les deux causes, un homme notoire, un 11 homme riche. Dans les deux causes, le type 11 ç du « bon garçon », du joyeux viveur, plus let- tré, plus policé ici, plus roublard là-bas. Et, de c . l'un comme de l'autre, il y a deux ans, on eut ^ attendu tout, tout... sauf ce qui arriva ! ^ Si les jeux de la fortune se marquent étran- (j gement, c'est bien dans des çirconstances ^ comme celles-ci. De ces deux hommes, que leur v ? situation semblait mettre au-dessus des coups J de la destinée, de ces deux hommes, dont le ^ P sort paraissait établi, définitivement, luxueu- 0 , sement, — l'un est aujourd'hui sur le bane ((j , d'infamie, l'autre a fui pour ne s'y pas asseoir. 0 Et, rétrospectivement, il y a quelque chose g ^ de tragique à imaginer ces deux hommes se ti 3 rencontrant, pour la dernière fois, par hasard, d( ? dans un endroit de plaisir, le verre à la main, li ? l'œil brillant, le verbe haut, — aucun ne se J5( doutant des fatalités que l'autre porte en lui î fl Quel temps fera-t-il ? 3 Cela va-t-il durer longtemps encore? Joui - après jour, le printemps s'écoule et tous les ® . matins nous ramènent le même ciel renfrogné 11 et gris. A Paris, il neige. Chez nous, la gelée, la pluie, le chaud se succèdent dans une sara- , J bande affolante. Quel observatoire nous dira ^ t le pourquoi de cette incohérence, quel homme de génie mettra de l'ordre dans le royaume ,, des éléments ? Il n'y a pourtant pas de parle- 1}1 ment là-haut ! f[ Et pourtant, depuis quand les hommes n'étu- y dient-ils pas la météorologie ? Depuis qu'il ,: > vente et qu'il « drache », les hommes ont cher- h ; ché la raison des phénomènes qui détruisent - l'espoir des moissons et brisent les vaisseaux l chargés de richesses. Au temps de Pisistrate, cl 1 les marins du Pirée avaient déjà leur obser- a vatoire météorologique. Près de l'Agora d'A- >!: 2 thôries s'élevait la « Tour des Vents » toute de v y marbre blanc et ornée de figures sculptées qui " représentaient les hîiif"vents principaux. ;l La plupart des grands, esprits se préoccupé- P rent des problèmes de l'atmosphère. 11 était !:' réservé à Leverrier d'organiser (Complètement le service de prévisions du temps. Le Bureau d central météorologique de Paris est un des ;l' plus complets qui soient. Il est vivifié par Tac- « tivité de vingt-cinq savants. Mais où en som-rnes-nous, cependant ? Qui peut nous dire, vingt-quatre à l'avance, le temps qu'il fera? ' (r=^> Quarante-cinq ans après, , Tout de même, il faut convenir qu'en ces d neuf lustres, le wagnérisme a fait un grand o pas. Le public a fini par s'habituer à cette con- ^ ception de l'art qui semblait tellement neuve et hardie que, pour un peu, on n'eut pas hé- '' : site à traiter son promoteur de détraqué et de c ' fou. Il faut relire les critiques du temps pour ,(l - s'en faire une idée. Ainsi, dans 1' « Illustration » de septem- \ bre 1869, un critique musical, après avoir rap- i pelé « l'effroyable tempête qui engloutit « Tann- ^ • hatïser », signale le grand tumulte qui a sévi au Théâtre Lyrique, où M. Richard Wagner ^ \ avait la parole, .le cite : 1 « Le ténor Massy rend avec éclat les accents j» » patriotiques de « Rienzi ». Et tenez, quel meii- ,, , » leur exemple que la répétition d'une bonno }. » chose engendre la satiété et l'ennui : «Rienzi», „ . » c'est le patriotisme mis en musique; mais cela „ » dure cinq actes; l'enthousiasme de l'auditeur „ » faiblit dès le second; à onze heures et demie, „ » il vendrait son pays pour rien. » » Il faut être bien trempé pour résister à la » » musique de Wagner. Le persévérant artiste » ' » ne connaît pas de pitié; je n'en veux pour » - a preuve que le divertissement terrible auquel » i » il va soumettre, dans quelques jours, les dilct- » ^ tantes de Munich. Le Théâtre royal de cette » î » ville est en train de monter son « Rheingohl ». (i i » Or, savez-vous ce que c'est que 1' « Or du v. - » Rhin » ? C'est le prologue des « Niebelun- p - » gen », l'œuvre capitale du compositeur, une . » sorte de préface qu'il faut entendre jusqu'au d ■ » bout, sans interruption, sous peine de perdre x 1 » le fi], et l'exécution demande trois heures » environ ! Les auditeurs seront-ils atta-[ » ciliés?... » De la musique de « Rienzi » à celle de « Par-' sifal », il y a un abîme; il y en a un autre entre n nos façons de sentir et celles des dilettantes du jj Second Empire. Les choses ont progressé de- n puis, heureusement. ji t: Nouvelles à la main 5 Au Luna-P-ark : Quoi est donc, dites-moi', ce petit monsieur r blond qui so promène avec cette dame à folio q aigrette ? d — 'TJ'ir jouet de fillo. — ®b la dame ? — Le contraire. a L'ÉLECTION DE HUY Nos'libéraux viennent d'adresser à la Cham- lr bre des Représentants une réctlamation Ion- '' t guemenjt motivée contre le résultat, iproclamé ^ i par le Bureau prinçiçfal, des Sections, du 24 n - mai. Ils demandent, avec .preuves à il'«.ppui, .. - la vérification .et lie recensenient des chiffres J des divers .bureaux, la vérification des bulle- p j tins Marnics et nuls, et la vérification -de tous .fies bulletins, dont beaucoup, dans divers bu- q t J reaux de campagne, "auraien t été -mé'liangés au ]f détriment de la fl-iste libérale. ï !Ce n'est qu'à la rentrée de novembre que la Chambre aura à statuer sur cette réclama- f] -Jtion. L'UMFORME de nos officiers Où l'on voit la « méthode » de | M. de Broqueville à l'œuvre * L'étonnante dépêche ministéraeille qui, tressée il y a Irait jours aux chefs de corps, ïligè .les officiers à a'enouveler entièrement , sans déliai leurs uniformes, soulève le plus if mécontentement dans loute l'armée; audace et le sans-gêne avec lesquels la les Lion des tenues a été traitée méritent raiment d'être narrés, car ils sont à peine ce loyaMes et dénotent uns mentalité déplora-[e. û< En mars 1913, la Vie Militaire, publiait les irtrà-its des menibres du cabinet mititaiTe, ivêltué de tenues n-oitvelles et presque, au lâroe Jnoment, M. de Broqueviitle lançait vt ne àépÈcbe spécifiant que, sauf quelques ci itails encore à l'essai (notaanment pour la 3iffure), les tenues -en question, décrites à 'aîtlteuirs dans la dépêche, étaient admises se u titre définitif »; bien mieux, un tableau si ssdites .lie-nues était, par ordre du ministre, q, fséré dans le règlement : « Discipline et ser-:ce intérieur. » On ne peut donc prétendre .qu'il n'y aivait ans l'affairés que du provisoire et que les p; 'liciers ont. eu tort de faire -aussitôt des frais n] habillement el d'équipement; d'ailleurs, les u ificiers a-Mui-enit. Attendu pour remonter leur jirde-robes une décision quant aux modàlïca- . ons de l'uniforme en préparation depuis ingtemps, et ils furent obligés de se vê- j: r ii la nouiveiSte mode au prix fort que les (utrnisseurs exigèrent en présence de l'af-ux des commandes. n DEPENSES ONEREUSES if/année 1913 fut donê onéreuse pour les ificiers : non seulement la tunique fut, d'un •ait de plume, abolie et remplacée jw un ri Stement nouveau, ta vareuse, mais toutes ir s p-assementertes si coûteuses, furent éga.- c, nent modifiées; chacun se fit confectionner L ne vareuse neu.ve pour la tenue d'apparat . fit, à grands frais, transformer sa tuiiique e: a vareuse de travail; frais de vêtements ' euifs, frais de vêtements transformés, frais „ 0 nouveaux accessoires; tel fut lie bilan pour officier qui ne fit, toutefois, entendre au- ® une plainte, et ibazarda ce qui devenait -f luti'îâsatil'e. £l .lit, cependant, on apprit bientôt crue le 131 01 n'avait pas approuivé ,1a décision hâtive e son ministre, que -les officiers de service u Palais .continuaient à porter l'ancienne '.nue, que les officiers de cavalerie Ioniser- v aient systématiquement, le doiman et les le renadiers, la tunique-. En effet, un simple li rrêfé îhinistépiel' Vivait ordonné ce qu'un a rrêté royal seul pouvait décider, en toute a •galtité. t( ■Les choses durèreiit ainsi jusque en mai «' eirnior, cepcaud'ant que tes officiers de l'en- h ïuaiage du m-infe.fcre usaient les tenues d-'es- d ai dans -lesquelles la Vie Mililaire les avait r lustrés. si TOUT EST CHANGE Et voi'lù quie quelques jours avant la fa-îeuse revue du 20 niai demier, un arrêté >p oyal renversait l'édiifice de 1913 ; la. tuni- 1; ue était réadoptée, tel vareuse, modifiée, ne r evenait plus qu'un vé'temenit de travail, les i; ccessoires et les p-assiemcniterics étaient paiement modifiés une seconde fois. Les of-ciers accneilïrent avec joie cette, nouvelle, . :i:r la tenue de 1913 leur seyait très mal; ils j, omptiaient, d'ailleurs, ou bien qu'on les in-emnisierait, ou qu'on leur laisserait le temps [ ormal d'usure des effets, achetés sur la foi '» e l'ar.rélé ininistériel qui, un an aupara-ont, certifiait la décision n définitive- » et li donnait, par l'insertion d'ans ,1e règlement, 111 i forme d'un ordaie impératif. \tais, pour AI. de Broqueviille, cette dor- 11 ièrie affirmation n'a. aujourd'hui aucune irn- 'd orUtnce-, el i.l lui c-hiaul pou do penser que r' officier paie très cher chez te fournisseur ti îs fantaisies à lui, ministre; le 2 juin, il t< mçait sa fameuse dépêche : « Les disposi- a lions de l'arrêté royal réglant 'lia tenue- des s< officiers sont d'application immédiate... ■Les orfieiers sont invités à se munir à p bref délai des effets e.t objets des nouveaux modèles... Les chefs auront à cœur d'obtenir au plus tôl la stricte observation du règlement (l'arrêté royal a paru sous la forme d'un règlement)... Les chefs de. ' corps m'aviseront, par la voie hiérar- r chique, lorsque tous leurs officiers seront pourvus de la nouvelle tenue... » I jette phrase a. .déjà incité des chefs de corps !i ïlés ù fixer un mois à leurs sous-ordres 1; our se mettre en règle.) 1,1 Quanl, à ta. manière dont les officiers sol- n eront les factures chez le .tailleur et île pas-nnentier, la plume ministérielle n'en a ;rit mot. _ AVANT ET APRES LE SCRUTIN 'M. le sénateur de Ro a bien déposé au Sé- p at un amendement au budget, tendant à r udemniseir ces naïfs, que sont les officiers, v tais voi'lù! les Chambres se sont ajournées îsqu'à la. session nouvelle., et si le geste •ès louable et désintéresisé de M. de Ro, insi que l'arrêté royal sont antérieurs aux [©étions du 2-1- mai, la dépèche inexorable ' n ministre n'est, .sortie de l'officine de la ér le de la Loi- qu'après ces élections, alors ^ u'eiliie pouvait .accompagner la tnansniission d 0 l'arrêté royal. C'est là un fait, à méditer d 1 à rapprocher de t'annonce de certaines. t uigmentations du traitement des officie-rs ui précéda de peu de jours les élections lé-istrtives de 1912. s iLers officiers obéiront par discipline ; ils 'lieront, quitte à se boucler le ceinturon; car e même .ministre, armé d'un règlement, 0 ■aduira devant, les tribunaux militaires le j itaffiteureux sons-tteutenairt qui laissera en îuffrance ses -dettes d'habillement. Tout, au tus, quèlquea grognards, parait-il, ont l'au-aice insensée de demander respectueuse-lént, par la voie hiérarchique, une c-ompen- ' ition pécuniaire au préjudice causé de gaîté o cœur ii leur maigre budget- Mais qu'ira- 1 □rte, M. de Broqueville pourra apprécier 3 ur requête comme contraire à la -discipline, c , dès lors, armié d'un autre règlement, il îs punira en refusant leur candidature à t avancement. r En fm de compte, -payez, messieurs les of- d ciers, et silence dans les rangs ! ! q XXX. s A LA CHAMBRE FRANÇAISE Une séance historique LES DÉBUTS ET LA CHUTE DU CABINET RIBOT AVANT LA BATAILLE UN CONSEIL DES MINISTRES De Paris, le 12.— Les ministres se sont réunis matin, sous la présidence de M. Ribot. M. Ribot a fait approuver les termes de la ^ sclaratkm ministérielle. ^ Le ministre des finances a soumis au con- j( -il, qui l'a ratifié, am projet de loi autorisant \) ïmission d'un emprunt de G00 millions eai nte 3.50 pour cent, amortissable en vingt- j nq années. cl Ce projet-, qui sera soumis cette après-midi Ha signature du -préside-nt de la République, [ ra déposé sur le bureau -de la Chambre aus- a tôt après la clôture du débat sur la poliUti- c te •générale du cabinet. Le gouvernement îinandera à la Chanubre d'en aborder l'étude c lus une de ses plus prochaines séances. Dans l'exiposé des motifs du projet d'e-m-'unt, il est indiqué que les rentes actuelle-ent émises continueront à jouir des immu- y tés accordées par les lois antérieures. Le •ojet lie st'ipulle (lias, assure-t-on, les mêmes (] imunités .pour les titres que le gouverne- t eut demande au Parlement l'autorisation I: émettre. c Les 900 millions de recettes provenant de s ïmjprunt seront affectés aux dépenses extra- -i "tdinaires de la guerre, de la marine, ainsi l'aux dépenses extraoïidinaires marocaines. LA DECLARATION MINISTERIELLE De Paris, le 12. — La dédlaration ininisté- j; eîlLe aflfirme que le cabinet, comiposé de fer- v es républicains, ne veut vivre ,qu'avec la s )nfianee (d'une majorité républicaine dans s deux Assemilfl'ées. \ La déclaration insiste sur (la nécessité d'un 'fort (financier énergique et soutenu. Bile an- r >me-e le ^projet d'emprunt et demande Vexa- t en urgent par le Sénat .pour l'incorporer c ins.il-a loi de finaaice de l'impôt général sur revenu. L'équilibre financier est au prix de i svères économies avec l'aide des plus-.vailues \ p ide supiplôments de ressources .tirées d'im- c Hs nouveaux indispensables. ] La déclaration ajoute : c « La loi. sur lia durée du service militaire, née dans la .précédente législature, après de ings débats, et où toutes îles opiniohflâ .ont été 1 brement ex/posées,, vient à peine d'entrer en iupliication. Elle ne peut être remise, au.i oui- r hui en question. Les lois militaires sont, de ►ut-os les lois, celles qui ont le ipllus besoin de abillité. Si -nous commettions la faute défaite la loi, alors que rien n'est changé ans l'équilllibre des forces millitaires en Eu->pe, nous iperdrions, ©n même temps que la ïcurité dont nous avions besoin, l'effet mo-il qu'ont produit ,1e vote ide la loi et son acceptation par le pays. » Le "gouvernement demandera le vote ra-iide de lois sur la préparation militaire de l jeunesse, et sur l'organisation solide >des i serves. Il veillera ià ce iqu'on fasse rendre à b loi tout ce qu'elle peut -donner. » 1 iLa déeflaration ajoute : «( Au point de vue extérieur, nous nous ser- ( irons de il-a force ,que /nous donnent notre ninuable alliance et notre entente avec une j ation dont la précieuse amitié nous est ac- 5 ui=e, ipour contribuer autant qu-il dépendra ( e .nous à la paix générale. .Notre action sera 1 autant .plus efficace que notre état militaire ( e sera .pas diminué. » iLa déclaration -dit que le gouvernement de-landera au Sénat de hâter le vote du projet 3 défense de ,1'ôcole laïque. lil s'efforcera de 1 iaiiser l'accoiid «entre (Tes républicains et en- ( e les deux Oliambres pour la réforme éHer- ' traie. Son .programme intérieur se résume ' insi : défense laïque, justice fiscale, justice ' iciale. iLa déclaration termine en faisant aux ré-ubllicains l'a.ppel le plus pressant. LA DECISION DES REPUBLICAINS DE GAUCHE Le- groupe des républicains de gauche ( rhomson, Georges Leygues, Ma'ginot, etc) , est réuni à la Chambre. Le groupe a adopté une résolution par la- 1 uelile ifl. affirme la nécessité du maintien de ] l réforme fiscale et de continiuation des lois tïqués. Cette décflkaration affirme, en outre, ] l volonté du groupe de collaborer étroite- ien.t avec tous .les autres groupes de gauche. . L'ORDRE DU JOUR DES RADICAUX Le groupe radical a chargé MM. Puech et ; alimier de déposer l'ordre du jour suivant >mme conclusion au débat à la Chambre : La Chambre, respectueuse de la volonté ex-rimée récemment par le suffrage univei-sel, îsolue à ne donner sa tconfiance qu'à un gou-ûrnement capable de réaliser l'union des for-ds de .gauche et repoussant toute addition, asse à l'ordre du jour. » Comme on le verra plus loin, c'est cet ordre u jour, assez ambigu dans sa forme, qui a é adopté par la Chambre à une majorité de ' voix, malgré l'opposition de M. Ribot. C'est anc ce document qui a été la cause de la chute li ministère. ES SOCIALISTES RECLAMENT LE RETOUR AUX DEUX ANS On a distribue a la unauiore ta proposition uivante, de M. Vaillant, déposée au nom du roupe so'cialisT.e unifié : « Article premier. — La classe 1913 sera, en ciobre 1915, en même temps que la classe )12, renvoyée dans ses foyers. » Art. 2, — Au 1er octobre 1915, la loi du ser-ice de deux ans du 21 mars 1905, remise en igueur, remplacera lia loi de» trois ans du 7 oût 1913, qui sera abrogée. .» Art. 3. — Dès maintenant, toutes mesures tilles seront prises pour qu'en octobre J915 la ii du service de deux ans soit en plein excric e. » :Dans son exposé des motifs, M. Vaillant délare que la loi de trois an5 a été imposée par impérialisme tsariste.et que c'est lie ministre ©s affaireo étrangères d'a.lars, M. Poincaré, ui en a reçu l'ordre à son voyage en Ruc-Le, A LA CHAMBRE M. RIBOT LIT LA DECLARATION MINISTERIELLE L'afflueruee du public est énorme. Les dentés sont presque tous à leurs banos, lorsque I. Ribot commence, au milieu du silence, la. icture de la déclaration, qui est plusieurs fois lterrompue par-les exclamations ironiques de extrême-gauche, auxquelles le centre et une artie .de la gauolie répondent par des applau-issements.Le passage sur la loi militaire soulève, à' extrême-gauche, les cris de : « A bas les trois ns ! » Le centre, la droite et .une partie de la auicttie applaudissent longuement. La fin de la déclaration est applaudie au entre et sur quelques bancs à gauche. M. PUECH INTERPELLE M. Puech développe aussitôt après son intef-ellation sur la politique générale. M. Puech, au milieu du bruit, fait tout 'abord le procès de la composition du minis-îre Ribot. 11 reproche au gouvernement de 'avoir pas su ou pas voulu se procurer le oncours des groupes de gauche. (Applaudis-?ments à l'extrême gauche et sur divers bancs gauche.) UNE ESCARMOUCHE ENTRE MM. BOURGEOIS ET JAURES M. Puech lit une déclaration de M. Bourgeois, rononcée en 1898, disant qu'on ne peut gou-erner contre le parti républicain. (Applaudis-ements à l'extrême gauche et à gauche.) M. Bourgeois demande la parole. Cette inter-ention produit une certaine émotion. M. Bourgeois dit : « Je n'ai rien à changer à' les paroles : « On ne peut pas gouverner con-re la majorité du parti républicain. » (Applau-issements.)M. Jaurès. — .M. Bourgeois a répondu qu'on . ie peut pas gouverner contre la majorité du iarti républicain. En 1898, il comptait les so-ialistes dans sa majorité républicaine; (Ap-laudissements à l'extrême gauche et sur quelles bancs à gauche.) M. Ribot fait des signes de dénégation. M. Léon Bourgeois se lève à nouveau à son •anc. Le silence se fait. M. Bourgeois explique que le gouvernement . un programme. Il comprend dans sa majorité eux qui pensent comme lui. M. Bourgeois, poursuivant, signale que si, omme chef du gouvernement, il accepta les uffrages socialistes, il mit une certaine co-[uetterie a dire que, théoriquement, il était éparé d'eux. M, Puech conclut en disant qu'il votera con-re le gouvernement. (Applaudissements à gau-lie et à l'extrême gauche.) MM. AUGAGNEUR ET DALIMIER ENTRENT EN LIGNE MM. Augagneur et Dalimier s'attachent à nontrer que le cabinet Ribot ne saurait tenir iprès les élections où les gauches ont gagné les sièges. Les deux orateurs font un long historique de a carrière politique de M. Ribot, « qui, disent-ls, a souvent voté contre les républicains ». Ils loncluent en déclarant qu'eux et leurs amis 'oteront contre le gouvernement. (Vifs applau-lissements à l'extrême gauche et à gauche.) LE DISCOURS DE M. RIBOT M. Ribot monte à la tribune. Le silence se ait immédiatement. Il espère que personne ne roira qu'à son âge, ce soit l'ambition politi-{ue qui l'ait poussé à prendre le pouvoir. Il ijoute que, certes, il a un passé politique. Vous avez le droit, expose-t-il, de le discuter, '"ous n'obtiendrez pas de moi que je le renie. » L'orateur rappelle son attitude passée, puis, rès applaudi au centre, il expose dans quelles :onditions il vient d'être appelé à prendre le )ouvoir. M. Ribot, d'une voix ferme, explique que le ■abinet est très'résolu à orienter sa politique œrs la gauche. Le président du conseil, qui est souvent in-errompu par les socialistes, a beaucoup de nal à se faire entendre. M. Ribot fait ensuite le tableau de la situa-ion financière. Il déclare qu'il faudra mettre m terme au système financier qui consiste à rotef des dépenses sans établir des recettes. M. Ribot ajoute que le gouvernement déposera ce soir, sur le bureau de la Chambre, un irojet financier. Il explique les modalités de îet, emprunt de 900 millions nominal et 800 mil-ions réel. Il signale qu'il est de la plus grande inportance que la Chambre examine et vote rapidement ce projet pour que l'emprunt puisse ître émis avant les vacances. Le président dit qu'il demandera au Sénat l'incorporer dans le budget de 1914 le projet l'impôt sur le revenu. L ATTITUDE DES SOCIALISTES OBLIGE M. DESCHANEL A INTERVENIR Les socialistes unifiés interrompant à de nombreuses reprises, M. Deschanel, aux applaudissements d'un grand nombre de dépurés, demande le silence, en déclarant que c'est m homme qui mérite le respect que celui qui parle en ce moment. M. Ribot poursuit l'exposé du programme du rouvernement et signale son désir d'activer le rote du budget de 1915. L'orateur parle maintenant d'une voix basse. [1 s'explique sur la loi de trois ans et déclare qu'elle sera loyalement appliquée. M. Ribot signale que le gouvernement pré- • tentera des projets pour l'éducation physique le la jeunesse et pour l'instruction des réserves. D'une voix toujours basse, M. Ribot, après ivoîr parlé de la politique extérieure et avoir rendu hommage à l'alliance avec la Russie et l'entente avec l'Angleterre, s'occupe des attaques dont il a été l'objet, notamment sur la question de la majorité républicaine. Il explique, à son tour, à M. Jaurès, qu'il ne saurait comprendre dans la majorité républicaine un parti qui se refuse à voter le budget. En terminant, le président du conseil affirme sa volonté

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